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[00:00:13]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions, SMS, Internet et réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. C'est une nouvelle. On va le dire, qui tombe assez mal. Le Danemark suspend à son tour le vaccin AstraZeneca après un décès par thrombose. l'Islande, la Norvège ont suivi. Aujourd'hui, un lot suspect avait déjà été retiré. C'était en début de semaine dernière, en Autriche, après la mort d'une infirmière de 49 ans. A chaque fois, des enquêtes sont en cours.

[00:00:37]

Le lien n'est pas encore clairement établi, mais cette mesure de précaution jette le discrédit sur un vaccin déjà malmené. En attendant, nous pouvons maintenant compter sur un quatrième vaccin en une seule dose cette fois, le jeune Samuel Johnson, qui pourrait permettre d'accélérer enfin la campagne de vaccination. Encore faut il que les doses arrivent à temps. Alors que l'Europe enregistre de nombreux retards. Alors que sait on vraiment des effets secondaires du bassin ACSE AstraZeneca? Quelle est l'efficacité du dernier arrivé sur le marché?

[00:01:08]

Pourquoi la vaccination patine encore en France? AstraZeneca, le virus du doute, c'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Ève Reger, vous êtes directrice adjointe de la rédaction du Parisien Aujourd'hui en France à la une de votre journal, ce jeudi. Les quatre vaccins au banc d'essai, nous y reviendrons longuement ce soir. Benjamin d'Abydos, vous êtes infectiologue, directeur médical de crise et référent vaccin COVED à l'hôpital HPS p. Raymond-Poincaré de Garches.

[00:01:36]

Avec nous ce soir, Philippe Amoyel, vous êtes épidémiologiste, professeur de santé publique à l'Université de Lille. Le directeur général de la Fondation Alzheimer, je rappelle que vous êtes l'ancien directeur de l'Institut Pasteur de Lille avec nous ce soir également. Isabelle Orée. Vous êtes la correspondante à Bruxelles pour Europe1 et la radio télévision suisse. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C dans l'air en direct. On va commencer avec vous Breger pour faire un point sur ce qu'on a appris aujourd'hui sur le vaccin AstraZeneca.

[00:02:04]

Évidemment, ça tombe mal. Ah ça, c'est sûr. On a l'impression que ça. AstraZeneca est poursuivi par la poisse. Donc, ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est à dire que l'Islande, le Danemark et la Norvège ont décidé de suspendre l'usage de ce vaccin par précaution, c'est ne sont pas décidées, disent attention, il y a des effets secondaires. Ils se sont rendus compte qu'il y avait des effets de thrombose, c'est à dire des caillots qui se forment dans le sang et que parfois, les trombes d'eau, ça peut faire des embolie pulmonaire.

[00:02:31]

Alors effectivement, c'est ce sont des pays prudents qui ont décidé d'attendre les résultats des études pour savoir s'il y a vraiment un lien. Mais l'Agence européenne du médicament a déjà dit dès aujourd'hui qu'il n'y avait pas de lien établi et qu'il y avait eu 22 cas de thrombose pour 3 millions de vaccinations. Disons que c'est ça. Ça donne encore AstraZeneca, une image qui est terrible. Et ça, ça rajoute quelque chose contre la VDK. Mais il faut quand même dire à ceux qui nous écoutent et qui vont se faire vacciner ou qui ont déjà fait comme si c'est ça, que c'est un principe de précaution.

[00:03:06]

Ce n'est pas une thrombose, peut être dans le détail d'Abydos, mais c'est une phlébite.

[00:03:11]

D'accord, dans le jargon médical. Et puis les complications, comme ça a été évoqué. Son embolie pulmonaire. Ça fait peur. Mais ce qu'il faut bien rappeler de Borcy, on fait le rationnel 22 sur 3 millions, c'est un événement extrêmement rare. Il n'y a pas de lien de causalité. C'est ça qu'il faut rappeler et donc la prévalence, c'est à dire la survenue de la population générale. Une thrombose est plus fréquente que le lien avec la vaccination aujourd'hui.

[00:03:31]

Et les premiers résultats de l'Agence européenne du médicament vont contre un lien de causalité entre la vaccination et cette observation.

[00:03:38]

Alors, c'est vrai que dans ces cas là, je me tourne vers vous, Philippe Amoyel. On a évidemment envie de relativiser. Les chiffres qui vient d'être donné permettent de relativiser, mais malgré tout, il y a ces informations que les gens reçoivent cet après midi en fin d'après midi. Il y avait aussi ce qui s'est passé en Autriche. Je le disais la suspension du lot de vaccins, un million de vaccins qui avait été suspendus. Ça a été le cas aussi pour ce lot cet après midi, qui ont été retirés de la vaccination en Italie après la mort d'une infirmière de West d'une quarantaine d'années 48 ans, Philippe Amoyel.

[00:04:09]

Le problème, c'est que des informations comme celle ci, même si médicalement et quand on fait un ratio avec le nombre de vaccinés, ne sait pas grand chose. Malgré tout, ce sont des informations qui jettent un discrédit qui jette un doute. Oui, c'est sûr et déjà, le vaccin d'Astra Elika n'est pas nécessairement bonne presse. Je pense que ce qu'il faut voir, c'est que n'importe quel produit a des inconvénients. Ça a été très bien montré par mon confrère il y a quelques instants.

[00:04:32]

Le risque en population de faire une phlébite lors de 1,6 pour mille est là. On a des risques qui sont de l'ordre de 7 par million. Donc, c'est vraiment infime. Et la probabilité d'avoir les 2 par le simple fait du hasard est extrêmement importante. Donc, ça veut dire qu'on risque d'avoir ce type d'alerte tout au long de la vaccination. C'est quand même la première fois qu'on va vacciner à peu près 6 milliards d'individus sur la Terre. On va donc voir des associations qui vont apparaître des doutes, mais ce n'est que de la prudence.

[00:05:01]

Ça ne change rien par rapport aux objectifs.

[00:05:03]

Mais est ce que c'est un excès, une surréaction de la part des autorités du Danemark, où les autorités norvégiennes? Vous êtes en train d'expliquer les uns les autres qu'au fond, si on fait le ratio par rapport aux personnes vaccinées, ce n'est pas grand chose. Et au final, la décision de suspendre le savent bien. Ils anticipent sur les conséquences que ça peut avoir dans l'opinion. C'est un excès de précaution à vos yeux? Pas moyen. Alors, ça doit être observé, ça doit être décrit, de là à suspendre immédiatement avec cette fréquence là pour éventuellement sortir le stock du concerné ou incriminé, pourquoi pas?

[00:05:36]

Je qu'il vaut mieux un petit peu loin. Surtout que l'Agence européenne du médicament, elle, a donné un avis en les analysant. Et surtout, on n'a pas eu ce genre d'alerte dans le pays qui a le plus vaccinal avec AstraZeneca récemment, le Royaume-Uni et le Royaume-Uni.

[00:05:49]

La Grande-Bretagne, qui a intérêt à faire une déclaration sur le vaccin à AstraZeneca? Les autorités britanniques ont estimé que ces vaccins étaient toujours sûrs et efficaces. Naturellement, ils ont fait toute leur campagne de vaccination, car carrément, avec ce vaccin, peut être Isa Valoris, sur les conséquences que cela peut avoir sur la confiance qu'ont les Européens dans ce vaccin. Je trouve que c'est très intéressant parce que régulièrement, on nous dit les Européens sont en retard sur la vaccination et regardez, c'est vrai, Britanny bien.

[00:06:20]

Ce qui est très frappant, c'est que les Britanniques qu'ils ont assumé de prendre un risque et finalement à la moindre alerte, eh bien on va vers le principe de précaution. Je ne sais pas s'il faut le déplorer ou s'en réjouir, mais on croit que dans ce cas précis, c'est une bonne illustration de cette grande différence de mentalité entre les Européens du continent et les Britanniques. Comment ça se passe pour les enquêtes?

[00:06:42]

Philippe Amoyel On dit en gros il n'y a pas de lien établi. Est ce qu'un jour, on établira un lien? Est ce que cette saison, ces enquêtes là peuvent prendre des semaines, des mois, des années? Je pense que dans le contexte actuel, non, elles vont être faites rapidement à cause de tous les enjeux qu'on vient d'évoquer un instant. Je crois que ce qu'il faut voir, c'est que si le système de pharmacovigilance, c'est à dire que dès qu'il y a le moindre évènement, quelle que soit sa nature, qui surviennent dans ces populations, surtout si elles sont graves, il doit être déclaré.

[00:07:11]

Et ensuite, il y a une étude qui va regarder si il y a un lien de causalité. Si on retrouve dans plusieurs pays des tas de moyens d'y arriver. Mais je pense que dans le cas particulier, ça ira très vite. Rappelez vous, quand on avait essayé les différents vaccins, que ce soit celui de Pfizer ou celui d'Astra. Pendant les essais, il y avait eu des stop complets de laisser le temps d'enquêter sur un évènement qui semblait grave.

[00:07:30]

Donc, on est toujours dans la même logique sur des événements qui sont extrêmement peu fréquents en regard du risque au cours de faire une forme grave de la maladie. Benjamin Davydov Oui, non.

[00:07:41]

Je pense que d'abord, c'est bien de rappeler cet effet indésirable et thromboses. Ce qu'on appelle l'événement thrombo embolique n'avait pas été décrit lors des phases 3. Ça, c'est déjà un élément rassurant. Et la deuxième chose, c'est qu'il faut qu'on ait plus de données comme cela a été expliqué, c'est à dire aussi des patients atteints de cette Rombaut. Parce que, par exemple, on peut imaginer que récemment, en Europe, l'élargissement de la campagne de vaccination Astra avec des catégories d'âge plus importantes peut être elle aussi responsable du fait qu'on observe plus que si vous vacciner des gens plus vulnérables.

[00:08:07]

Souvenez vous, on avait bloqué à cette barre symbolique. On avait dit que le vaccin AstraZeneca était le vaccin des jeunes, donc il y a beaucoup de paramètres à prendre en considération. On a parlé aussi des numéros de lots, même si le numéro de lot incriminé est celui qu'on a majoritairement en Europe, dans les 17 pays et notamment en France. Et donc, je pense qu'il faut être prudent. Ça veut dire que le système de pharmacovigilance fonctionne et donc dans ce sens, il faut s'en réjouir.

[00:08:27]

Mais ça ne veut pas dire qu'il faut stopper la vaccination.

[00:08:30]

Le problème, c'est que c'est un vaccin qui avait déjà et qui est déjà réputé pour ses effets secondaires. Alors oui, alors qu'ils sont évidemment moins graves, les effets secondaires. Il y a eu une sorte de rumeur urbaine qui enfin, ce qui est vrai. C'est à dire que les soignants se sont plaints. Surtout, les soignants plutôt jeunes, se sont plaints d'avoir des effets secondaires, des maux de tête, de la fièvre, de la fatigue. Pendant 48 heures, ça a été dit partout.

[00:08:55]

Ils ont déposé 48 heures d'arrêt de travail. Bon, après, c'est vrai que vous souvenez, monsieur vaccins chers nous a dit ce sont effectivement des effets secondaires qui touchent particulièrement les jeunes. Donc, ce n'est pas ce que c'était les soignants jeunes qui avaient ces effets secondaires et qui touche aussi les gens qui ont déjà une conduite qui était aussi le cas des soignants. Qu'en fait, il cumulait tout, tout le profil Senequier. Les effets secondaires étaient forts.

[00:09:17]

C'est vrai que 48 heures, il y a plus d'effets secondaires. On va dire les choses. Il y a plus d'effets secondaires avec un vaccin type AstraZeneca qu'avec le Pfizer. Alors c'est vrai qu'aujourd'hui, entre Pfizer et Moderna, il y a très peu d'effets secondaires ou peut être quelques douleurs à l'injection. Mais c'est tout le prochain qui arrive. On en parlera tout à l'heure. Il y a aussi un peu d'écrit, quelques effets secondaires de cette forme là.

[00:09:34]

Enfin, 48h d'effets secondaires, ça ne peut pas empêcher de se faire vacciner. Donc ça, c'était la première critique qui a été faite à AstraZeneca. La deuxième qui a été faite, c'est que ça ne marchait pas sur les personnes de plus de 65 ans. Nous avons eu la preuve après, grâce à l'étude écossaise, que ce n'était pas le cas. Et la troisième, c'est que ça ne marche pas sur le Varian sud africain. Alors on en a parlé ici déjà avec un feu vert, ça ne marchait pas.

[00:09:54]

On a eu des preuves que parce que les études portaient sur une population très jeune. Alors c'est vrai. Mais depuis, j'ai appris que si vous pouviez, vous pouvez vous faire vacciner par AstraZeneca. Je parle sous contrôle de tous les médecins et alors qu'un troisième rappel d'un autre vaccin qui est efficace contre le Valiant sud africain. Et ça marche très bien aussi. Je ne sais pas. Je ne suis pas là pour défendre AstraZeneca, mais c'est vrai que ça, c'est à dire qu'on va en avoir besoin parce que du AstraZeneca, on en attend 6 millions de doses ce mois ci, 9 millions en avril et 17 millions en mai.

[00:10:23]

C'est vrai. Mais vous savez à quel point les livraisons attendues sont jamais celles qui arrivent. Après, on va reparler de la question européenne. Philippe Amoyel Sur la question des effets secondaires concernant AstraZeneca, il y a à la fois des cas de thrombose qui ne sont pas forcément liés. On en a parlé encore une fois. La vaccination, ça, c'était le début de l'émission. Et puis, il y a ces effets secondaires et certains disent moi, je n'ai pas envie de me taper deux jours de fièvre, etc.

[00:10:47]

Ça vous met en colère quand vous entendez ça?

[00:10:49]

Oui.

[00:10:51]

Il y a une chose qu'on ne dit pas sur les vaccins de Pfizer et Moderna, c'est que leurs effets secondaires apparaissent le plus souvent à la deuxième injection. La deuxième injection, le même type de trouble. Il est clair que quand vous prenez un gramme de paracétamol, même en préventif quelques heures après, vous passez cette phase qui est très légère. Donc, comme on a beaucoup de vaccinations première dose sur le poids, il y aurait moins de seconde dose.

[00:11:14]

Sur les seconds doses, on a le même genre, on a le même genre d'effet.

[00:11:17]

Benjamin David d'Angers pour Monastirienne des distinctions, on regarde les choses dans la globalité et qu'on sort finalement cette vaccination. Quid? On sait que le vaccin grippal chaque année. Si vous regardez dans ce qu'on appelle le RCP, les recommandations caractérisent ces produits, c'est 25% de syndromes grippaux post injection et on n'en parle jamais.

[00:11:32]

Si vous voulez, on est un peu traumatisé dans la période où il y a deux poids, deux mesures et c'est ça. Je crois qu'il faut comprendre. Il ne faut pas tomber dans un espèce de piège un peu conspirationniste. Aujourd'hui, il faut se féliciter qu'on a de plus en plus de vaccins. Malheureusement, ça veut dire que ça reste un médicament, le vaccin, qu'on verra des effets indésirables. Regardez la notice du paracétamol ou n'importe quel médicament. Mais il y a des gens qui vous regardent ce soir.

[00:11:56]

Je suis sûr, je suis sûr qu'il y en a qui se disent j'en veux pas du AstraZeneca. Oui, je vais attendre de pouvoir aller faire bon marché. C'est la une du Parisien. D'ailleurs, aujourd'hui, on va revenir. Et de dire Je préfère choisir ou attendre le Moderna, le Pfizer, etc.

[00:12:08]

Eh ben, je leur réponds c'est une grave erreur. Parce que dans l'intervalle, ils ont plus de chances de se contaminer que d'avoir un effet indésirable à la vaccination.

[00:12:15]

Ce qui s'est passé avec AstraZeneca, il y a quand même la bonne nouvelle du jour. Un nouveau vaccin a été validé par l'Agence européenne des médicaments, le Johnson Johnson, qui s'utilise en une seule injection. C'est une nouvelle promesse d'accélérer les campagnes de vaccination. Aujourd'hui, en Europe, on l'a dit, c'est un autre vaccin qui attire l'attention. AstraZeneca suspendu le même jour dans trois pays. Mélanie, Nunux et Vincent.

[00:12:39]

Il est de nouveau sous le feu des attaques.

[00:12:42]

Déjà décrié pour son manque d'efficacité, le vaccin AstraZeneca vient d'être suspendu par plusieurs pays européens, dont le Danemark, l'Islande et la Norvège, pour des effets secondaires des trombones et des caillots sanguins. Dans la foulée, l'Agence européenne du médicament publie un communiqué. Le nombre d'autres chez des personnes vaccinées n'est pas supérieur à celui observé sur l'ensemble de la population. Qui dit vrai? En tout cas, cette crainte prend le pas sur ce qui était censé être la bonne nouvelle du jour.

[00:13:16]

Un quatrième vaccin vient d'obtenir le précieux sésame feu vert de l'Europe pour le vaccin américain de Johnson Johnson. Déjà dans les cartons, il s'apprête à changer la campagne de vaccination. D'abord, il ne nécessite qu'une seule dose, contrairement aux vaccins de Pfizer et Moderna. Il est un peu moins efficace à 66%, mais il atteint 85 d'efficacité contre les formes sévères de la maladie.

[00:13:45]

Il va jouer un rôle qui ne va pas être déterminant, mais qui va être un accélérateur de la vaccination. Il apporte une valeur ajoutée essentielle qui est le mono doses, qui est la mono doses qui sera probablement la règle dans les vaccins à venir de deuxième génération.

[00:13:59]

Les premières doses devraient arriver en France d'ici mi avril, le temps de produire. C'est un vaccin qui se prête tout à fait à cette campagne de masse, puisqu'il n'est pas nécessaire de faire revenir les personnes au bout de quatre à six semaines pour une deuxième injection. Donc, c'est un plus maintenant. La seule inconnue qui demeure, c'est est ce que nous serons livrés à temps avec les quantités de vaccin qui ont été remises?

[00:14:29]

Ce vaccin, qui utilise la technique du vecteur viral, sera en tout cas plus facile à stocker. Il se conserve dans un simple réfrigérateur.

[00:14:39]

Le week end dernier a marqué un tournant dans la campagne de vaccination en France. C'est tout. Vraiment rien. 220 000 personnes vaccinées samedi et le gouvernement veut maintenir le rythme grâce à des vaccinaux Drôme, 100 nouveaux centres comme celui ci ont ouvert en Ile de France.

[00:15:01]

Ce n'était pas évident de relever ce défi à quelques heures, au moment de mobiliser autant de médecins, autant d'infirmiers et pouvoir vacciner autant de monde en même temps.

[00:15:11]

Je pense que ça fonctionne correctement, mais hors des vaccinaux Drôme, cela se complique. Je vous mets un petit pansement.

[00:15:19]

Oui, c'est pour vous rappeler que je vous ai piqué. Fatima Seyed d'Auvergne est infirmière libérale. Elle ne peut vacciner qu'accompagné de cette médecin généraliste. Une complexité administrative qui l'empêche de vacciner ses patients les plus isolés.

[00:15:34]

Ils souhaitent être vaccinés par les professionnels de santé dont il a l'habitude. Nous le faisons sur la grippe. Qu'est ce qui se passe? Parce que là, on a une pandémie qui est moins identifiable que la grippe qu'on peut vacciner.

[00:15:46]

Le gouvernement compte sur les pharmacies pour accélérer la cadence. Une vingtaine d'entre elles ont pu commencer à vacciner il y a deux jours. On m'avait inscrit sur une liste d'attente et on m'a rappelé pour me dire que je ne pouvais pas devant lui.

[00:16:03]

Les autres doivent attendre lundi. Les pharmacies ne peuvent utiliser que les doses AstraZeneca. Seul vaccins pouvant être administré sans la présence d'un médecin. Mais ils doivent guetter. D'éventuels effets secondaires sont rendus.

[00:16:18]

On demande toujours des vaccins qui sont moins connus, ce qui peut arriver point pour confiance, future source de crainte.

[00:16:29]

La diversité des vaccins semble pourtant le seul espoir d'amélioration. A moins d'une semaine du premier anniversaire du confinement.

[00:16:37]

Encore une question ce soir qu'elle n'est pas moyal sur le vaccin AstraZeneca. Cette question les phases de test avec AstraZeneca ont elles été effectuées sérieusement? Oui, bien sûr, elles ont été effectuées sérieusement, il n'y a pas eu de remarque particulière. La seule différence, c'est que la répartition des individus qui ont été recrutés a surtout une part importante de personnes de moins de 65 ans qui est limitée. Mais maintenant, on commence à avoir l'habitude. On sait qu'il y a de bons résultats.

[00:17:02]

Donc non, il n'y a pas eu d'éléments en termes d'efficacité puisque nous allons passer tout à l'heure les autres vaccins au banc d'essai. En termes d'efficacité sur les cas graves de la maladie, on est à combien avec le vaccin AstraZeneca? Et pas moyen.

[00:17:15]

Alors ce qui est intéressant avec les vaccins AstraZeneca, c'est qu'on était aux alentours de 70 70%. Et puis, on s'est rendu compte, en fait, que quand on attendait un peu plus longtemps pour l'injection de la deuxième dose, on pouvait. On pouvait arriver sur des cas graves à peu près 90 95% d'efficacité si on vaccine aux alentours du troisième mois. Donc, c'est quelque chose qui se retrouve pour la plupart des vaccins actuellement. C'est dire que plus on attend, plus l'effet sur les formes sévères est tout aussi efficace que ce qu'on peut retrouver chez plusieurs ou modernes.

[00:17:46]

Et parlons du nouveau venu. Là, on a un nouveau vaccin est américain et Janssen, c'est sa filiale belge. C'est comme ça qu'on l'appelle comme ça. Donc on l'a entendu. On entend que ça, c'est mono dose. Ça veut dire en une seule dose qui permet de vacciner le double de personnes. Ça, c'est sa première caractéristique. Et puis la deuxième, c'est qu'effectivement, sur les formes sévères, il a aussi une très bonne efficacité puisqu'on est autour de 85.

[00:18:11]

Quels que soient les variantes, dit en même temps, ça veut dire qu'il arrive, celui là. J'allais dire, comme on disait chez moi, il y a des cas de pieds blancs à la jambe. Ça aide les soignants. Les soignants diserts? Non, non, on ne va pas prendre AstraZeneca. On va attendre de Janssen parce qu'on savait qu'il allait arriver. Alors ça, c'est ces caractéristiques positives. Après, c'est vrai qu'en terme de nombre de doses, pour l'instant, c'est rien du tout.

[00:18:33]

Dire me proposait d'arriver au mois de mai. Puis finalement, le gouvernement. l'Union européenne a fait le forcing. On aura un million de doses en mois d'avril. Et encore arrivé. Donc, on devrait avoir 2,7 millions un an plus tard. On en a plus qu'un et on doit ce qui est prévu en 8 millions de doses prévues fin juin. Voilà, c'est ça. Donc, c'est comme ça. On se rend compte que maintenant, on peut donner des millions de doses, mais pas pour tous les vaccins.

[00:18:59]

Mais ça soit pour Pfizer moderna un peu moins, peut être. AstraZeneca, c'est systématique, a toujours un grain de sable et on ne peut pas faire autrement. On parle là de capacités industrielles ahurissantes, hallucinante et inédites. Surtout, Benjamin validons. On a des gens qui se plaignent du Parisien aujourd'hui et qui font un peu leur marché et qui disent voilà, je veux plutôt le Pfizer. Je veux plutôt le moderna parce qu'ils ont vu qu'ils n'avaient pas moins d'effets secondaires.

[00:19:23]

C'est vrai qu'ils y reviennent de loin. Ces vaccins aujourd'hui qui sont plébiscités?

[00:19:26]

Oui. Et au final, la bonne nouvelle. Encore une fois, c'est comme on a beaucoup de vaccins. Finalement, il y a un choix inhérent qui s'opère aujourd'hui. On n'a pas le choix d'un petite. On est bien d'accord, mais ça veut dire qu'à un moment donné, on va arriver dans une stratégie ou probablement. Et comme ça a été bien expliqué aujourd'hui, les essais cliniques montrent pas de différences entre les catégories. La seule, à mon avis, ou il y a un principe de précaution encore qui n'est pas levé, c'est la femme enceinte.

[00:19:48]

On peut vacciner pour l'instant avec les vaccins Herren Messager et très clairement, on va arriver sur d'autres techniques de vaccin ont reçu ce qu'on appelle les vaccins antigéniques, qui sont plus proches des vaccins conventionnels puisque tous ces vaccins sont des vaccins technologiques. Et le plus on aura de vaccin, le plus on va arriver dans de démocratisation. Oui, il y en a d'autres qui sont attendus. Il y a notamment un vaccin messager VAC pour des techniques de conservation. Il y a le vaccin Novara, qui sera un vaccin antigéniques à doses de vaccin.

[00:20:14]

Le point d'interrogation est ce qu'à un moment donné, en Europe, on aura le vaccin Spoutnik? La plupart utilisent toutes les mêmes techniques et on va arriver sur un éventail de vaccination très important, ce qui permettra de vacciner de façon très importante. Et d'ailleurs, chaque année, quand le vaccin contre la grippe, il y a deux vaccins différents et des gens ne font pas le distinguo. Donc, on est vraiment dans quelque chose de très pointu qui revient aux médecins.

[00:20:34]

Et puis, juste un mot pour revenir sur le Johnson. Je serais prudent parce que aujourd'hui, on n'a pas d'étude scientifique dans les grandes revues qui nous montrent à court terme le fait d'une seule dose. L'essai a été visionné une dose versus deux doses avec des schémas comme ça, a expliqué 4 à 6 semaines. Mais on n'a pas de données au delà de 100 jours et il n'est pas exclu qu'à un moment donné, le laboratoire revienne sur sa copie et qu'il fasse faire un rappel.

[00:20:55]

Donc, il faut rester prudent là dessus.

[00:20:56]

Philippe Amoyel, vous qui passez votre temps à lire les études cliniques concernant tous les vaccins, ils se valent tous ces vaccins en termes d'efficacité et d'efficacité. Concernant notamment les variants invariants sud variants en anglais et en particulier variants Sud-Africains quand on les passe au banc d'essai. Sincèrement. Il n'y a pas eu d'essais comparatifs entre les vaccins. C'est une vraie question que l'on peut se poser sur les vaccins qui risque de sortir. Ce qu'on peut dire, c'est que le MS avait fixé comme limite d'efficacité pour retenir un vaccin 50%.

[00:21:28]

Ils sont tous au dessus de 50, ce que n'atteignent pas la plupart des virus contre la grippe. Donc c'est déjà ce dont il faut se rendre compte. Ensuite, il y a plusieurs effets. Il y a des effets, bien sûr, sur les formes sévères et les formes modérées et sur les formes sévères. Si on prend l'exemple du Johnson Johnson à et 49 jours après la vaccination, il n'y a eu aucune forme sévère grave qui soit apparue au bout d'un certain temps.

[00:21:53]

On arrive à contrôler ces formes qui sont les plus graves et qui amènent les gens en réanimation. Après, pour ce qui est de la transmission du virus, est ce que ça va apporter de l'intérêt dans l'immunité collective? Ça, c'est une autre question. On a des hypothèses avec les données israéliennes en particulier, mais il va falloir encore attendre un petit peu là dessus.

[00:22:08]

Isabelle aurait grosso modo, ils se valent. Le seul élément sur lequel ils se valent peut être pas, c'est la facilité d'utilisation. Si on veut faire une campagne de masse, il faut plutôt des vaccins type AstraZeneca ou Johnson Johnson Johnson parce qu'ils sont utilisables en or de conditions drastiques, en particulier de chaîne du choix.

[00:22:25]

Isabelle Aury la nouvelle est venue des instances sanitaires européennes de l'Agence européenne du médicament sur la jeune femme. Dans tous les autres pays européens, dans ce cas, vous en savez, il y a toujours cette façon de vouloir les passer les uns et les autres au banc d'essai. Est ce que cette suspicion sur AstraZeneca ou ailleurs? Comment est ce que c'est perçu au niveau européen? Oui, il y a le même genre de réticence dans un certain nombre de pays, en Allemagne par exemple.

[00:22:49]

On a aussi du mal à écouler les doses d'AstraZeneca. Il y a globalement dans l'Union européenne, je crois, à peu près un quart des doses qui ont été livrées qui sont toujours dans les frigos. Et apparemment, ce sont pour l'essentiel des doses d'AstraZeneca. Donc oui, il y a un problème de perception sur ce vaccin là. Depuis début, il y a eu des déclarations maladroites aussi de dirigeants politiques, notamment d'Emmanuel Macron, qui avait émis des doutes sur son efficacité.

[00:23:15]

Et c'est vrai que depuis mai, il y a beaucoup de mal à s'en remettre. C'est ce qui se passe aujourd'hui qui va arranger pour un petit peu, quand même nuancé sur les livraisons. C'est vrai que ça se passe souvent mal, mais peu. Essayons de voir le bon côté des choses pour le vaccin de Pfizer et pour Moderna. Il y a eu des difficultés au début. Et puis elles ont été résorbée. Et ici, à Bruxelles, on fait vraiment une différence entre ces compagnies et AstraZeneca AstraZeneca.

[00:23:38]

Il y a un doute sur la bonne foi de la compagnie, sur ce qu'elle n'a pas livré les doses européennes à la Grande-Bretagne. Plus que on se demande si c'est pas ça qui s'est passé plutôt que des problèmes de productivité ici, vraiment. Aujourd'hui, on dit ça roule avec Pfizer, ça roule avec Moderna après les difficultés initiales. On savait que le dernier vaccin, le vaccin Johnson Johnson, il allait pas arriver tout de suite. C'était prévu qu'il soit pas là au premier trimestre, même s'il est autorisé au premier trimestre.

[00:24:07]

Peut être qu'effectivement, il y avait un peu de difficulté au début, mais eux assurent pour l'instant qu'ils vont bien livrer les 200 millions de doses à l'Union européenne dans les délais qui sont prévus.

[00:24:16]

Vous avez raison de le souligner, les bonnes nouvelles sont plutôt bonnes du côté de Pfizer, qui pourrait peut être même aller plus vite que prévu.

[00:24:23]

Effectivement, ils ont annoncé cette semaine qui mettait 4 millions de doses en plus que les Européens pouvaient acheter 4 millions de doses en plus ces quinze prochains jours. Les doses que la Commission européenne proposait aux pays comme la France qui ont des doses ou il y a des zones où il y a une circulation de variants comme la Moselle ou Nice. Et voilà. Donc, ça montre que Pfizer est maintenant capable de produire plus même que ce qu'il avait anticipé.

[00:24:46]

Pourquoi on a si peu de moderna Valoris en Europe? Parce qu'au début, on a fait le choix d'en acheter assez peu. Le premier contrat, c'était 80 millions de doses et avec une option de 80 millions de doses. Donc, c'est ce qui s'est passé. C'était, je crois, le vaccin le plus cher de tous. Donc, il y a un certain nombre de pays qui qui ont décliné la proposition d'en acheter. La Commission européenne a récemment conclu un nouvel accord global pour 300 millions de doses.

[00:25:12]

Peut être que ça va monter en puissance dans un second temps.

[00:25:15]

Il avait l'air. Il y a quelque chose qui est difficile à comprendre. C'est un article du New York Times paraît aujourd'hui qui explique que 34 millions de doses fabriquées en Europe ont été exportées depuis le 1er février Royaume-Uni, au Canada, au Mexique, aux Etats-Unis. On se dit alors qu'on est en train les uns et les autres de courir après les doses. On les exporte. Alors, c'est intéressant parce qu'évidemment, quand on voit ça, ça peut paraître un peu choquant.

[00:25:43]

En fait, ces doses et ces livraisons, on les connaît précisément parce que depuis la fin janvier, l'Union européenne a mis en place un mécanisme de contrôle des exportations qui permet de savoir précisément ce qui sort de l'Union européenne. Pourquoi elle a mis en place ce mécanisme? Parce qu'elle avait justement des doutes sur ce que faisait AstraZeneca et sur le fait que, peut être, AstraZeneca livrait des doses au Royaume-Uni alors que la compagnie n'assume pas ses responsabilités face à l'Union européenne.

[00:26:08]

Et donc, ce qu'on a aujourd'hui et les chiffres que vous donnez, c'est un peu le résultat depuis six semaines. On a une vision très claire de ce qui a été exporté. En réalité, ce qui est exporté, c'est et ce sont essentiellement des doses de vaccins Pfizer. Alors, il y a aussi un peu de moderna. Mais il n'y a pas de problème parce que comme Pfizer honore vraiment rigoureusement, le même propose plus de doses aux Européens que ce qui était prévu.

[00:26:31]

Il n'y a pas de raison d'empêcher ces exportations. En revanche, on a vu la semaine dernière que quand AstraZeneca a demandé à exporter des doses vers l'Australie, c'est 250.000 doses ont été produites en Italie, ont été bloquées par l'Italie avec l'aval de l'Union européenne. Et quelque part, il faut qu'il y ait ce système d'exportation parce que prenait le vaccin qui vient d'être autorisé. Il est produit aux Pays-Bas, le Johnson Johnson. Il est produit aux Pays-Bas, mais il est mis en flacon aux Etats-Unis avant de revenir en Europe.

[00:27:00]

Donc, si on commence tous à bloquer les exportations, eh bien on va aussi nous avoir des problèmes de livraison de vaccins et peut être même de livraisons de substances actives ou d'ingrédients dont on a besoin pour faire les vaccins. Vous avez raison, Valoris, vous avez raison. Sauf qu'on a eu l'impression ces derniers temps et le rappel à l'ordre aujourd'hui même de l'Europe vis à vis du Royaume-Uni, qui a encore des doutes sur le fait que le Royaume-Uni continue de bloquer à l'export certaines doses de vaccins.

[00:27:25]

On se dit que d'autres l'ont fait et d'autres accélèrent leur campagne de vaccination. Oui, vous avez raison, mais le problème, c'est que lorsqu'on a exporté vers le Royaume-Uni, c'est du Pfizer injustement, paraît il. Les Anglais? En fait, ce n'est pas qui bloque les exportations. C'est qu'en fait, ils ont finement fait écrire dans les contrats qu'il fallait d'abord servir le Royaume-Uni en priorité avant de servir d'autres parties du monde. Et donc, finalement, la compagnie AstraZeneca dit Ben moi, je m'honore mes engagements contractuels vis du Royaume-Uni, on ne peut pas faire grand chose par rapport à ça.

[00:27:56]

C'est vrai. Intuitivement, on se dit à mes yeux qu'il faudrait peut être tout bloquer. Il faut voir l'image d'ensemble et se dire que si tout le monde se met à faire ça, ça risque de devenir problématique.

[00:28:06]

C'est vrai que depuis le début, la stratégie européenne, même si au bout du compte, Thierry Breton, dit on, sera capable de produire 2 à 3 milliards de vaccins d'ici à la fin de l'année. Sans doute que, au bout du compte, on dira c'est bien d'y être allé à 27, mais dans ces mois et ces semaines qui sont difficiles, ça coince.

[00:28:22]

Alors bien sûr, ça paraît. Sur le papier, la stratégie est, elle est remarquable. C'est à dire? On dit plutôt que chacun achète son vaccin tout seul. De son côté, comme l'a fait l'Israel au Royaume-Uni, ce n'est pas tout à fait exact, mais en tout cas, comme l'a fait Israel, achetons ensemble d'abord pour avoir un meilleur prix et pour pas laisser des pays plus pauvres, plus difficiles et qui ont des négociations plus difficiles sur le bas côté.

[00:28:43]

Donc, c'est nous l'Europe. Les 27, on achète ensemble et on distribue les vaccins au prorata de la population. Sur le papier, c'était parfait. Solidaire, une idée? L'idée européenne? Exactement? Non. Mais effectivement, l'Europe s'est trompée et je crois que cela darline, président de la Commission. Elle a reconnu qu'elle était un peu naïve. Elle croyait que en disant bon bah, on achète, on va acheter temps. Vous nous livrer tant à telle date qu'elle recevrait la livraison à telle date.

[00:29:11]

Puis, en fait, elle se rend compte. Elle s'est rendu compte qu'il était obligé un peu de taper du poing sur la table contrôlée contre les fabricants et en particulier AstraZeneca. Encore une fois, c'est ce que disait justement Isabelle Orissa à tous les labos qu'il faut peut être mettre dans le même sac. C'est ça, les difficultés de contrat qu'il y a eu avec AstraZeneca. C'est ça. Et puis, c'est vrai que l'industrie est arrivée plus tard. On n'a pas imaginé ça.

[00:29:30]

C'est ces flux tendu de capacités industrielles. Enfin, il faut quand même imaginer que pour fabriquer un vaccin, il faut 2 ans créer une ligne de production, il faut deux ans. Là, on a essayé de la faire en 4 ou 5 mois. Mais c'est bien que Thierry Breton qui maintenant s'occupe de ça. Il raconte que il est obligé d'aller voir combien il y a de plastique. Combien y a DeSerres? Combien de bouchons? Comment on lève les goulets d'étranglement.

[00:29:49]

Il appelle les laboratoires tous les jours. Il faut, il faut s'imaginer l'extraordinaire masse de travail et logistique que ça représentait la pression pour obtenir désormais les doses parce que c'est devenu le quotidien de milliers de millions, même, on va le dire, deux Français, un parcours du combattant, décrocher un rendez vous, trouver un vaccin. Les listes d'attente s'allongent, y compris pour des personnes qui sont prioritaires. Certains tentent le tout pour le tout, en espérant quand même bénéficier d'une dose de dernière minute.

[00:30:20]

Reportage en région parisienne. Aubry et Dominique Le Marchand.

[00:30:26]

A 74 ans, comme la veille, Claude part tenter sa chance.

[00:30:33]

Quand vous allez là, je vais au centre de vaccination, vous avez rendez vous, mais je n'ai pas rendez vous. Je trouve que le centre de vaccination est juste à côté de chez moi, donc je vais voir si, à la fin de la séance, il reste peu de doses.

[00:30:49]

Si Claude a déjà rendez vous dans quinze jours, il aimerait bien être vacciné avant dès que possible. Alors, en fin de journée, il mise sur la chance, une dose qui n'aurait pas été attribuée aux doses.

[00:31:04]

C'est pas la peine d'attendre. Heure là, c'est fini. La dernière personne vient d'arriver. On n'a pas de doses ce soir. Et de toute façon, vous n'aurez pas pris comme ça si on dit qu'on prend les gens comme ça tout venant. Tout le monde va venir, c'est normal. Les gens veulent être vaccinés, donc essaie par tous les moyens d'être vaccinés. Mais voilà, l'anarchie une nouvelle fois à la dernière minute. Il lui reste une petite dose de dose à la dernière minute.

[00:31:33]

J'ai joué, j'ai perdu, mais je gagnerai à un moment donné.

[00:31:38]

La loterie du vaccin peut elle fonctionner? La Direction générale de la santé est claire aucune dose ne doit être jetée, quitte à vacciner le tout venant. Mais dans ce centre, la liste d'attente des candidats éligibles est déjà très longue. De nouvelles personnes pour remplacer le couple peut aujourd'hui. Maintenant qu'on va prendre 2 personnes sur la liste d'attente, ils sont susceptibles de venir dans l'après midi dans leur c'est entendu.

[00:32:06]

On a des listes comme ça tous les jours de personnes qui se présentent au plus. La liste de la Ville. Les gens qui appellent la Ville ou l'espace seniors à Issy les Moulineaux.

[00:32:17]

Des personnes qui n'ont pas encore obtenu de rendez vous. Mais aussi les plus impatients.

[00:32:23]

Je me permets de vous appeler pour savoir si vous êtes toujours intéressé par la vaccination. Il y a deux injections ont très bien fonctionné, mais ils sont nombreux à s'être inscrits à plusieurs endroits en espérant profiter d'une dose restant.

[00:32:38]

Non, c'est une difficulté supplémentaire. Les gens sont inscrits partout. Il y en a encore beaucoup qui ne sont pas vaccinés au bout de deux mois et pour eux, ça devient très, très difficile à supporter.

[00:32:50]

Comme pour cette retraitée. Il y a quinze jours, elle nous expliquait comment elle enchaîne les appels à tous les centres de vaccination autour de chez elle.

[00:33:01]

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

[00:33:05]

Avec souvent la même réponse.

[00:33:17]

Mais pour elle, pas question de baisser les bras face à un virus qui circule de plus en plus fort.

[00:33:24]

Là, c'est sûr qu'il m'arrivera des ennuis parce que j'ai quand même des antécédents d'asthme, etc. Et je ne suis pas persuadé que je supporterais une intubation.

[00:33:38]

Le vaccin, seul véritable espoir après un an de pandémie. Une denrée rare qui, dans ce contexte, peut vite devenir un objet de polémique. Le mois dernier, l'hôpital américain de Neuilly sur Seine se retrouve sous le feu des critiques, accusé d'avoir proposé aux membres de son conseil d'administration non prioritaires de les vacciner.

[00:33:59]

Mais aussi l'Hôtel-Dieu à Paris ou le syndicat CGT dénoncent des passe droits. Les équipes sont obligées de refuser des soignants et des personnes âgées vulnérables, alors que leur est opposée la vaccination de personnels de la mairie de Paris et autres VIP. l'Hôpital et la mairie de Paris réfute ces accusations.

[00:34:21]

Le vaccin devenu objet de toutes les convoitises, en France comme à l'étranger. Et ça, certains pays l'ont bien compris.

[00:34:32]

Dans ce spot publicitaire, l'île de Cuba invite les vacanciers en leur proposant un nouveau service.

[00:34:39]

A l'avenir, les touristes auront la possibilité, s'ils le souhaitent, de se faire vacciner à Cuba.

[00:34:44]

Moretto et vaccins, le coquetel de Cuba pour renouer avec les touristes du monde entier et retrouver l'une de ses premières sources de revenus.

[00:34:54]

En regardant ce reportage, si on va à Cuba vacciner, c'est avec quel vaccin? On ne fait pas de vaccin Chanois. Bon, on verra. Je vous donnerai la réponse d'ici à la fin de l'émission. Cette question après ce reportage et ça part. Je pense à tous les gens qui nous regardent. On connaît tous dans notre entourage quelqu'un qui est en train d'essayer de se faire vacciner et qui galèrent. Un nouveau vaccin? Et ma mère de 84 ans, qui attend toujours une disponibilité la plus proche est à 300 km.

[00:35:19]

Alors il faut bien comprendre ce qui se passe. C'est à dire que aujourd'hui, les centres de vaccination sont réservés aux personnes de plus de 75 ans et vous pouvez prendre rendez vous soit par téléphone, soit par Internet. Aujourd'hui, les rendez vous se libèrent au fil de l'eau, c'est à dire presque peut être deux ou trois jours avant, en fonction du nombre de doses livrées, c'est à dire qu'on ne veut plus annuler des rendez vous. Donc on est sûr d'avoir les doses et seulement après, on libère les rendez vous.

[00:35:42]

Et quand les rendez vous sont libérés, les prioritaires, ce sont ceux qui sont sur liste d'attente. Donc, en réalité, la liste d'attente remplit les rendez vous libérés, ce qui fait qu'à l'arrivée, vous avez le sentiment que jamais des rendez vous s'ouvrent parce que la liste d'attente a rempli au fur et à mesure. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, 70 des personnes de 75 ans et plus ne sont pas vaccinés. 70. C'est énorme. Et c'est vrai que ce sentiment que personne ne répond au téléphone, comme on l'a vu dans le reportage, qu'on n'y arrivera jamais.

[00:36:09]

C'est vrai que tout le monde connaît cette situation là, mais c'est vrai que ça a été encore pire quand on a annulé les rendez vous. Donc, c'est vrai que depuis, on attend à peu près encore à chaque. Chaque fois, on dit encore un mois, encore un mois pour pouvoir que cette solution se libère. Mais il y a encore une toute petite chose maintenant qui a changé, c'est que quand vous avez 75 ans et plus, vous pouvez appeler votre médecin traitant et lui demander de vacciner avec l'Astra Zeneca.

[00:36:34]

Effectivement, non. Mais c'est surtout que ce n'est pas si simple. On a vu que je me tourne vers Philippe Amoyel à Dans votre sentiment là dessus. On a vu que la stratégie que tout le monde avait réclamé, il faut passer par les généralistes. Ce sera plus simple. Une relation de confiance avec le patient. On va appeler son généraliste en disant J'ai des comorbidités, puis on sera vacciné, ça. Plus compliqué que ça, on a une stratégie de vaccination qui donne le sentiment et c'est peut être une bonne chose, mais de s'ajuster au fil de l'eau.

[00:37:00]

Oui, mais parce que c'est essentiellement à cause du conditionnement des doses il y a dix doses dans un vaccin AstraZeneca. Il faut essayer de les faire sur la journée. Donc, pour un médecin généraliste qui est tout seul, isolé dans son cabinet et qui n'a pas d'assistante, qui travaille aussi pour prendre ses rendez vous. C'est très difficile d'organiser sa clientèle pour justement identifier les personnes de 75 ans. Alors, certains ont été découragés, d'autres ont continué dans cette direction, avaient anticipé ça.

[00:37:25]

Finalement, on était un peu refroidis par ce qui s'est passé cette semaine avec les doses qui ont été réservées aux pharmaciens, mais je crois qu'il faut absolument les impliquer. Il ne faut pas refaire les erreurs qu'on a fait dans la grippe H1N1. C'était bien parti. J'espère que le gouvernement va rattraper un peu les irritations qui ont lieu actuellement. Au mieux, parce qu'on va avoir besoin des médecins généralistes, d'avoir besoin des pharmaciens, des infirmières. Si on veut faire 300.000 à 350.000 vaccinations par jour, samedi et dimanche compris, pour atteindre les objectifs fixés.

[00:37:53]

Comment ça se passe à l'hôpital? Benjamin avait dévoilé les doses. C'est toujours compliqué. C'est un jeu d'équilibriste, vous savez, la veille pour le lendemain, avoir les doses pour la semaine. Et puis, il y a eu cette accélération le week end dernier, qui s'est fait très brutalement et qui, du coup, a chamboulé les agendas. On est dans un système qui est aussi complexe qu'en ville. Moi, je plaide d'ailleurs pour ces vaccins qui peuvent être conservés au frigidaire, de les sortir de l'hôpital pour vacciner massivement en ambulatoire.

[00:38:19]

Aujourd'hui, il faut démocratiser la vaccination. Je crois qu'il faut que ça devienne un acte, comme se faire vacciner contre la grippe et que ça ne soit pas une opération commando à chaque fois.

[00:38:28]

Le problème, c'est qu'il faut des prises de rendez vous parce qu'on est toujours soumis à cette tension sur le nombre de jours.

[00:38:32]

Vous avez tout à fait raison et qu'il faut. Il faut, pour ces raisons là, qu'on ait aussi les acteurs parce que comme ça a été bien expliqué, c'est à dire qu'il y a bien sûr les flacons, la logistique qui va avec ces flacons, ce conditionnement parce que c'est pas si facile. Les généralistes qui avaient réclamé la vaccination se rendent compte que d'abord, il faut une liste de logistique. Il faut une secrétaire qu'il faut toute la partie administrative, y compris à l'hôpital, et qu'encore une fois, il faut une surveillance.

[00:38:54]

C'est ça la particularité par rapport au vaccin de la grippe, qui nécessite d'avoir d'abord un local. Et je pense qu'on va aller beaucoup plus vite lorsqu'on autorisera la vaccination avec la pharmacie. Encore faut dire qu'on avait dit oui, mais ça va venir.

[00:39:05]

C'est à dire qu'il faut une politique en même temps aujourd'hui. Parce que si on dit on attend bien, on aura un coach. Comme ça a été bien expliqué, on fait des files d'attente qui n'en finissent plus et la réalité, c'est que ça va se faire et que plus on fait intervenir les différents acteurs, plus on y arrivera.

[00:39:21]

Et puis, on va passer au vaccinaux de Rome à Marseille lundi prochain. Donc, on va vacciner au Vélodrome un vélodrome de Marseille avec l'objectif de vacciner. Ça ne paraît pas énorme. 1500 personnes par jour, ce n'est pas énorme, mais c'est aussi. Encore une fois, c'est la question de la. Par exemple, les médecins. Aujourd'hui, ils ont un million de doses. Aujourd'hui et demain, ils vont aller recevoir huit millions de doses. Donc maintenant, lever le frein.

[00:39:43]

Moi, je pense qu'il est plutôt sur l'image de AstraZeneca que sur le nombre de vaccinés. C'est à dire qu'aujourd'hui, si vous voulez vous faire vacciner. Je suis sûr qu'en appelant à ça, je crois qu'il y a à peu près les deux tiers des médecins généralistes qui ont des flacons aujourd'hui. Si vous appelez votre médecin généraliste avec un peu de chance, vous pourrez avoir un rendez vous.

[00:39:57]

D'ailleurs, Olivier Véran dit qu'on va continuer à vacciner avec AstraZeneca en France. C'est ce qu'on a discuté en début d'émission. Isabelle Aury Les stratégies de vaccination sont très différentes. Quand on regarde un peu ce qui se passe chez nos voisins européens, est ce que eux aussi ajustent au fil de l'eau? Est ce qu'il y a un pays européen? Je mets de côté sa question le Royaume-Uni, qui fait figure de modèle.

[00:40:20]

C'est une bonne question parce que moi, j'ai plutôt des mauvais exemples. Bon, ça va nous rassurer.

[00:40:26]

Justement, regardez déjà le pays dans lequel je vis, la Belgique. C'est une catastrophe, c'est à dire que nous, on a aucune idée de quand on va être vaccinés. Ça recule sans arrêt. Il y a des problèmes d'organisation logistique, informatique. Il y a des morts qui reçoivent des convocations. Vraiment, c'est assez désespérant. Ici, il faut se comparer. Parfois, ça permet de se rassurer. Regardez en Italie. Mario Draghi a nommé un général responsable de la stratégie de vaccination.

[00:40:53]

Je crois que c'est aussi une indication qu'il voulait que les choses se mettent en ordre. En Allemagne, il y a des affrontements entre le niveau fédéral et les niveaux régionaux qui sont compétents pour la santé sur la stratégie. Viennent de décider que, enfin, il allait ouvrir aux médecins libéraux alors qu'il avait plutôt misé sur des centres de vaccination un peu partout. On ajuste au fur et à mesure en fonction des vaccins qui arrivent en fonction des réticences de la population.

[00:41:14]

Il y a des expériences qui sont faites. Par exemple, en Allemagne, ils ont décidé d'ouvrir un créneau dans la ville de Duisbourg. Ils ont ouvert un créneau en fin d'après midi, où les volontaires peuvent prendre des rendez vous pour récupérer les doses qui n'auraient pas été inoculé dans la journée. En Israël, vous soutenez les passants. Les gens pourraient faire la queue le soir pour avoir des doses. Il y a déjà beaucoup d'exemples à prendre un peu partout comme ça.

[00:41:36]

Mais c'est vrai que l'on sent que partout et dans toute l'Europe. Ici à Bruxelles, ça remonte souvent que les vaccins. Il y a un problème de doses. Mais la Commission pourra toujours aussi le temps de nous dire quand il y a un problème de livraison de doses. Il y a aussi un problème de stratégie de vaccination et que ça, c'est un problème dans les Etats membres.

[00:41:54]

Il est important de rappeler aujourd'hui ces 16,2 de la population qui à quel moment regarder ce qui est. Très peu, mais en Allemagne, ce n'est pas mieux. C'est peut être 16,4, c'est pareil au Portugal. C'est pareil en Italie, c'est pareil en Espagne. Il ne faut pas croire qu'on est pelouse, alors on est tous dans la même galère. C'est ça que je voulais jouer parce que justement, on entendait Isabelle Aubry dire qu'en Italie, on fait appel en général.

[00:42:15]

C'est vrai que ce sont des choses qu'on a beaucoup entendu dans la classe politique de dire il faut mobiliser l'armée, ça ne fait pas. Ça permet pas de créer un général parce que le général a le cerveau qu'il faut. Mais nous, on a une task force vaccination qui, au sein du ministère de la Santé et à Bercy. Et à sa tête, il y a une jeune femme qui a 32 ans et je peux vous dire elle est, elle n'est pas générale, mais elle pourrait l'être.

[00:42:39]

C'est quoi son rôle? C'est elle qui organise la logistique de toute la vaccination. On considère que c'est un succès, alors il faudra la connaître. Un jour, elle sortira de l'eau parce qu'elle ne veut pas apparaître. Mais vous verrez, elle est assez impressionnante. Alors que la campagne de vaccination, on l'a dit, tente de trouver son rythme de croisière en Ile de France. On a commencé à déprogrammer des opérations. La situation se dégrade, mais pour l'instant, le gouvernement refuse d'appliquer de nouvelles mesures de restriction, comme dans les Alpes-Maritimes ou à Dunkerque, où le confinement du week end a été prolongé.

[00:43:09]

Ibérie, Soulles et Christophe Roqué.

[00:43:15]

En Ile de France, le spectre de la saturation des services de réanimation est de retour en début de semaine. Un ordre ferme a été donné aux hôpitaux franciliens déprogrammés 40 de leurs opérations afin de faire de la place aux patients Covidien. Une fois encore, pour ce médecin, le confinement doit être une option.

[00:43:35]

Un élément majeur à comprendre, c'est que c'est finalement pas nous qui décidons. C'est le virus, c'est la pandémie. Et si vraiment il y avait une catastrophe qui survenait, je crois qu'on n'aurait pas d'autre choix que de confiner pour éviter le débordement des hôpitaux.

[00:43:49]

La tension hospitalière s'est encore accrue ces derniers jours. Des patients vont même être transférés vers d'autres régions, mais les autorités de santé s'en tiennent là. Pour l'instant, nous libérons des lits.

[00:44:01]

Nous aurons beaucoup de lits, des centaines de lits et nous suivons la situation. Jour après jour, le confinement de l'Ile de France n'est pas d'actualité parce que cette mesure de dernier recours serait proposée au gouvernement et au chef de l'Etat.

[00:44:13]

Si nous avions l'impression que l'hôpital ne pouvait pas tenir avec la Côte d'Azur et les Hauts de France, la région francilienne affiche les chiffres les plus inquiétants. Le taux d'incidence en Seine-Saint-Denis est même passé au dessus de celui du Pas de Calais 442 contre 407. Pourtant, ce département s'apprête à vivre son deuxième week end confiné. Un paradoxe sanitaire qui, sur les bancs de l'Assemblée nationale, a vite trouvé sa traduction politique.

[00:44:40]

Le premier ministre pourra même, taux d'incidence, créer deux catégories de départements les départements de province que vous confinait d'une part, et les départements d'Île de France que vous refusez de confiner. Que vous en fait les habitants du Pas de Calais pour que vous leur fassiez subir ce deux poids, deux mesures? Et cette double peine.

[00:44:57]

Alors, depuis plusieurs jours, le gouvernement tente de se justifier.

[00:45:01]

La Seine-Saint-Denis, c'est toute l'Ile de France parce qu'il y a de telles interactions sociales entre un département francilien et un autre que mettre en place des mesures le week end en Seine-Saint-Denis. Ça voudrait dire mettre en place dans toute l'Ile de France.

[00:45:13]

Et la majorité cherche le ton juste pour expliquer que l'Ile de France, avec son poids économique et ses 12 millions d'habitants, n'est pas tout à fait une région comme les autres.

[00:45:23]

Aujourd'hui, il n'y a pas de volonté de confiner très clairement, pas de volonté politique.

[00:45:28]

Je n'allais pas dire qu'il n'y a pas de demande, mais ça veut dire que quelque part, pour des raisons, pour expliquer qui sont économiques, qui sont psychologiques, qui sont aussi politiques, pour des raisons que moi, je crains un phénomène d'éviction aussi.

[00:45:40]

Si on continue de France le week end, on sait très bien qu'il y en aura certains qui pourront la quitter et pas d'autres.

[00:45:48]

Un exode massif des Franciliens. Une capitale désertée un an après ces images. Le confinement de l'Ile de France prendrait des airs de retour à la case départ et signerait l'échec du pari d'Emmanuel Macron. Un pari que certains scientifiques contestent aujourd'hui de plus en plus ouvertement.

[00:46:06]

On accepte de vivre avec un taux de circulation virale qui était jusqu'à il y a peu de temps l'un des plus élevés, peut être le plus élevé, l'un des plus élevés d'Europe. Je crois que c'est une erreur sanitaire. Ça, c'est évidemment une erreur sanitaire et je crois que c'est une erreur politique d'avoir fait cette erreur sanitaire.

[00:46:26]

Alors en attendant, il va falloir tenir en compte en surplus de vaccins et sur le maintien du couvre feu à 18 heures. Une mesure que certains élus, comme la maire de Paris, voudraient pourtant aujourd'hui alléger. À 18 heures, on est un milieu d'après midi à Paris. Disons les choses telles qu'elles sont. On commence un peu plus tard le matin et évidemment, on finit un petit peu plus tard le soir. Donc je pense qu'il faudrait adapter. Je n'ai pas un horaire, a indiqué.

[00:46:53]

Mais ça vous semble être toute ma vie? Ça va être beaucoup trop tôt.

[00:46:56]

Un aménagement de peine réclamé dans la capitale. A leur allure aussi, on adopte des restrictions sanitaires à la carte. Nice s'apprête à vivre son troisième week end confiné, mais son maire, Christian Estrosi, entend cette fois ci autoriser l'accès à la Promenade des Anglais, tout en demandant l'annulation de l'arrivée du Paris-Nice. Une question, dit il, de cohérence.

[00:47:15]

Alors allons faire un point sur la situation. Cette question d'abord, quand on compare la largeur de nos plages à Calais et les quais de Seine à Paris, on peine à comprendre ce confinement le week end. Eric, dans le Pas de Calais.

[00:47:26]

Mais je crois que d'abord, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on ne peut pas comparer l'Ile de France avec le reste des régions. Pourquoi prendre l'exemple des hôpitaux de la séance publique à 39 hôpitaux dans la majeure partie sud de France? Il faut prendre en considération les autres indicateurs, comprenez historiques. C'est d'abord le pourcentage de saturation et aussi la capacité à se doter de la capacité.

[00:47:44]

Et c'est ça qui est fou. On leur. Les Français, lorsqu'on se base uniquement sur ce taux d'incidence qui doit le rappeler et rapporté à 7 jours. Parce que souvent, ça veut dire que d'abord, il y a un nombre limité et donc de malades qui vont se retrouver à l'hôpital. Et donc, il faut bien comprendre que c'est la capacité d'accepter ces malades, notamment en réanimation. Et c'est actuellement malheureusement là où il y a le plus de tension avec l'augmentation des patients en réanimation, ce que dit le ministre de la Santé.

[00:48:09]

Aujourd'hui, toutes les 12 minutes, un Francilien va en rire.

[00:48:13]

Oui, c'est malheureusement catastrophique. Et la problématique, ce sont les lits d'aval. On n'en parle jamais assez. Que ces malades qui restent en réanimation restent malheureusement de plus en plus longtemps parce qu'ils sont de plus en plus graves. On s'était félicité au mois d'octobre qu'on intubé plus les malades et qu'on faisait ce qu'on appelle de l'eau petit feu l'oxygène à haut débit. Aujourd'hui, dans ma réanimation, je peux vous dire que les trois quarts des patients sont intubé, ventilé et qu'en attendant, le petit flot est un système en attendant de pouvoir passer en réanimation.

[00:48:38]

Donc, la situation est extrêmement difficile avec des patients qui arrivent et qui sont plus jeunes, avec des patients qui arrivent et qui sont plus jeunes et sans faire de mauvais jeu de mots.

[00:48:45]

On est exactement comme au mois de mars 2021. Mais 2020, c'est vrai. La situation de la situation est quasi identique, moyenne.

[00:48:54]

Je crois qu'il y a deux questions. En effet, il n'y a pas que le taux d'incidence. Il y a également la saturation des hôpitaux de France. C'est le sens de saturation. l'Ile de France doit être encore 76 ans. Je n'ai pas vu les derniers chiffres de saturation. Donc, il y a encore de la marge de ce côté là, ce qui explique que n'y a pas de confinement. Il faut bien comprendre. La seule question qu'on peut se poser, c'est, comme le disait Axel Kahn, c'est ce qu'on ne pourrait pas simultanément essayer de faire baisser la charge virale qu'on connait actuellement dans la population, par exemple en lançant des dépistages systématiques, en mettant l'accent sur l'isolement des sujets, puisqu'il y a énormément de gens qui se promènent avec le virus, malheureusement sans savoir qu'ils sont asymptomatiques.

[00:49:36]

Deuxième point qu'on commence à voir, c'est que le virus de le nouveau variant qui a pris la main sur l'ensemble de la France actuellement, d'après les études qui sortent même de très récentes, semblent être beaucoup plus sévères. Entraîner des formes sévères entraîne une mortalité plus importante. Les études anglaises parlent de plus 64%, ce qui pourrait expliquer d'ailleurs le fait de la saturation rapide des réanimations, alors que l'hospitalisation ne suis pas sûr que les gens passent directement à la case réanimation.

[00:50:04]

Et aujourd'hui, 8 personnes près, je crois qu'on a atteint les 4000 personnes en réanimation en France. Donc là, il y a une vraie question à se poser sur OK, sur la saturation. Mais il faut voir aussi qu'on n'a plus tout à fait la même épidémie.

[00:50:16]

Alors sur la situation en Ile de France? C'est vrai que les chiffres, on est à 1000 70 personnes en réanimation et aujourd'hui au sein de l'Agence régionale de santé d'Ile de France et à 1500, il faut faire quelque chose. Et 1500, on va y arriver. Dans quelques jours. Alors, quelque chose? Toute la question à savoir qu'est ce que c'est que ce film? Oui, c'est confinement du week end. Alors, c'est vrai qu'en Ile de France, on peut imaginer qu'une partie des gens prendront leur voiture et iront se balader à côté, ce qui n'est pas forcément la chose la plus efficace.

[00:50:44]

Ou alors confinement total, mais confinement total, ça devient politiquement difficile à gérer parce que confiné. l'Ile de France, c'est à dire 2 millions de personnes, ça veut dire que vous confinait la France? Il y a des solutions alternatives, alors c'est le travail. Il travaille sur une hypothèse, sur l'hypothèse. Ils ne sont pas complètement opposés au confinement du week end. Parce que c'est vrai qu'à Nice, c'est vrai qu'à Dunkerque, on a vu qu'il commençait à y avoir.

[00:51:07]

Il pouvait y avoir des effets. Mais c'est vrai que en Ile de France, c'est extrêmement complexe puisque vous le savez, il y a une très forte densité de la population. Il y a des appartements très exigus. Anne Hidalgo, la maire de Paris, l'a rappelé et c'est vrai que c'est beaucoup plus difficile à supporter.

[00:51:20]

Olivier Véran, qui n'a pas de sens de confinait Seine-Saint-Denis, Saint-Denis de France. Alors il y a des solutions qui sont avant de prendre une décision majeure qui pourrait être prise en début de semaine prochaine si on arrive à ce seuil de 1500. Si les évacuations sanitaires, là, ça s'est décidé à commencer. Et il l'a dit, il y a une centaine de patients dans l'Ile de France qui seront qui seront transférés. C'est ça que ça veut dire. Train, il y a 48 malades dans un train.

[00:51:42]

Ça fait deux trains. La question aussi c'est où est ce qu'on les envoie? Parce que c'est vrai que la Bretagne ou la nouvelle Aquitaine ont déjà été sollicités par les régions Rhône-Alpes. Le grand test. C'est vrai que la question, c'était très compliqué de savoir où on les envoie. Et puis, combien de personnes en envoient comme ça? Il y a le privé qui a été, qui va être encore plus mobilisé. Et puis, il y a ce risque qui a des risques d'effets secondaires.

[00:52:04]

C'est de continuer à déprogrammés. Vous savez qu'aujourd'hui, en Ile de France, on a des programmes 40/40 déjà. Et là, la question se pose de passer directement de 40 à 80%. Il n'y aura pas de paliers intermédiaires. On toutes les solutions qui en sont 120 avec. Ce que je retiens de ce que vous nous expliquer que la solution du se disait. On est à la situation du mois de mars avec presqu'un an de confinement national et de confinement brutal.

[00:52:29]

C'est une solution qui, pour l'instant, n'est pas évoquée au sommet de l'Etat. Il y a un an. Il y a un an, on ne connaissait pas tous les effets non plus de confinement psychologique. On a parlé ce soir de la vaccination. On parle de cette reprise épidémique avec ce que vous avez dit et ce que l'on a retenu. Les Varian sont plus dangereux 64%, plus mortels, ces chiffres que vous avez indiqué tout à l'heure. Et là, on se dit Mon Dieu, est ce qu'on est pas en train de perdre cette course contre la montre avec des vaccins qui, pour certains, qui ont une mauvaise cote, avec des doses qui n'arrivent pas comme elle devrait arriver?

[00:53:04]

On a encore un trou de souris de passage. Là, on fait plutôt des mesures au coup par coup. La question qu'on ne peut pas gérer, c'est l'alimentation de réanimation, c'est à dire que même si on libère des places, même si on ouvre des places, on stoppe pas le processus d'arrivée des gens en réanimation. Ça ne pourrait être fait que soit par un isolement très en amont, soit par une vaccination massive. On est malheureusement à la limite de ces deux éventualités.

[00:53:30]

Je pense qu'en effet, il faut tenir pour ce qui est du confinement global total, ça, je pense que ça n'a plus de raison d'être. En revanche, là où on se contamine, ça reste quand même le week end. On peut plus contaminer la semaine avec le couvre feu.

[00:53:44]

Ben oui, donc, il ne reste plus que ça. Et on voit déjà Dunkerque en surveillant les sites de Dunkerque qui sont passés de 900 à 700 d'incidence. C'est en train de marcher, donc ça veut bien dire que c'est là que se passe l'enjeu. Alors, est ce qu'il faut le faire?

[00:53:58]

Question difficile à prendre pour les politiques et sa mission et décision qui sera évidemment politique, voulait dire un hommage à Mme Aubry.

[00:54:05]

Vous voyez, je voulais rebondir sur le fait que je pense que ce qui nous a manqué depuis un an, c'est à dire qu'aujourd'hui, on ne sait pas tracer ça. On voit bien qu'on s'est dépistée, on s'est dépistée massivement, mais en fait, on est obligé finalement de fermer les écoutilles, de mettre les verrous sur le lien social qu'on a. Pourquoi? Parce qu'on n'arrive pas à comprendre exactement précisément les situations où on se contamine.

[00:54:22]

Parce que d'ailleurs, pas toujours. Pas en partie. Parce qu'il y a un grand nombre de gens qui se contaminent de façon symptomatique au sein de la famille. C'est ça que je vais expliquer et aujourd'hui, il nous manque quand même ces outils pour dire précisément. Moi, je vois tous les jours des patients hospitalisés qui ont du mal à vous dire où est ce qu'ils se sont contaminés à tel moment. C'est ça qui fait malheureusement que malgré tous les efforts individuels, les Français ont continué à se contaminer parce qu'on n'a pas cet outil de traçage qui est capable d'anticiper avec de l'intelligence artificielle.

[00:54:50]

Où seront les prochains Closter? Et comment faire? Justement, pour appuyer sur le frein? Il y a une énorme disparité. On n'en a pas parlé dans les Pyrénées Atlantiques.

[00:54:58]

Sans me tromper, on ne sait pas pourquoi il y a si peu de cas, si peu de cas et donc il y a beaucoup de facteurs aujourd'hui qui nous échappent. Et tant qu'on n'aura pas compris ce qui explique cette disparité. Et ce n'est pas que les Varian bien. On n'arrivera pas à contrôler l'épidémie.

[00:55:12]

Revenons maintenant à vos questions. Vaut il mieux attendre pour se faire vacciner? Ou peut on le faire avec AstraZeneca sans crainte? Je pense qu'il y a beaucoup de gens ce soir qui de la mission qui se pose cette question. En tout cas, c'est le cas de Corinne, dans le Val de Marne. Peut être Philippe Amoyel? Cette question? Vous connaissez là dessus? Oui, il faut se faire vacciner. La probabilité de faire une forme grave, surtout actuellement avec ces nouveaux variant, est bien plus importante que d'avoir une éventuelle chibi qu'on aurait pu avoir de toute façon pour d'autres raisons, ou alors un petit peu de fièvre pendant deux jours.

[00:55:45]

C'est vraiment là dessus.

[00:55:47]

Ces effets indésirables prouvent que ces vaccins sont efficaces qu'un produit qui n'a pas d'effets indésirables. La plupart du temps, il a peut être un beau mois d'action, donc c'est un élément positif. Et vous pouvez même prendre le paracétamol en préventif une ou deux heures après avoir fait une injection. C'est ce que font les internes actuellement à l'hôpital et les médecins.

[00:56:04]

J'ai 61 ans et j'ai été vacciné ce matin avec le vaccin AstraZeneca. Tout va bien. Même pas malade. Maintenant, c'est 2 semaines la deuxième dose pendant 3 mois. Comment obliger les soignants à se faire vacciner quand les vaccins? AstraZeneca vient d'être suspendu dans plusieurs pays. C'est vrai qu'il y a eu une forme de scepticisme de la part des soignants qui voulaient le Pfizer. C'est mon quotidien.

[00:56:29]

Je lutte encore avant de venir, on m'a attrapé dans la cour de l'hôpital pour me demander. Suite à cette annonce, je crois que la première chose d'abord, c'est la pédagogie. C'est expliquer et expliquer aussi la situation particulière des soignants. On disait tout, alors que les situations, on ne se rendait pas compte qu'on se contaminer. Il ne faut pas oublier que l'hôpital est un lieu majeur de contamination. Aujourd'hui, c'est en face de la première contamination nosocomiale.

[00:56:49]

Et encore une fois le plus, on se met dans une stratégie d'attente de dire j'attendrai le prochain. Plus on augmente ce risque de se retrouver malade et surtout d'être absent soi même face au malade au plus haut de la crise. C'est ça notre coeur de métier, c'est de soigner les gens.

[00:57:03]

Ça repose encore sur le libre arbitre. Mais en Israël, 80 soignants étaient mis à pied parce qu'ils refusaient la vaccination. Oui, je ne sais pas, je ne sais pas ce qu'ils font en disant je pense que ça ne serait pas, ça se passerait pas comme ça ici. Et moi, ce que je souhaite, c'est qu'on arrive. L'impression de manger depuis 7 jours, c'est qu'il y a une volonté. Il y a un message qui a été entendu.

[00:57:22]

Si on le met au prorata de la vaccination, alors on disait si de la population française, il y a plus de 30 pour cent des soignants, donc il y a cinq fois plus de vaccinés que la population. Je pense que c'est une question de doses pour revenir à l'action. Voulez vous m'expliquer? Et je pense que tout le monde a à coeur de bien faire. Simplement, il y a aussi des soignants qui se vaccine. Pas parce qu'ils l'ont déjà eu.

[00:57:39]

On l'oublie, ça représente 24 ans. C'est mon cas. Et je ne suis pas d'accord avec vacciner, justement. Et donc qu'il y a une pédagogie. Il y a un processus que ça va prendre du temps, mais qu'on y arrivera.

[00:57:49]

Pourquoi cette guerre entre médecins et pharmaciens? Pour vacciner ça, c'est intéressant. C'est une guerre qui a toujours existé, c'est à dire que les médecins refusent que les pharmaciens prennent leur boulot, en quelque sorte. Ils ne veulent pas. En fait, on ne sait pas si c'est fait exprès ou pas. Le gouvernement a joué un peu les uns contre les autres. Il a dit aux médecins Vous n'y allez pas assez les 280.000 doses qu'on va avoir. Là, on va les donner aux pharmaciens.

[00:58:11]

Alors, vous avez entendu le tollé. C'est peut être un jeu peut être volontaire ou involontaire, mais qui va permettre de pousser un peu la vaccination des Guyonnet, un peu les médecins généralistes. On attend avec impatience le vaccin de Johnson Johnson et son injection unique. La pandémie s'arrêtera t elle plus rapidement grâce à lui? C'est le pari qu'on fait au niveau européen. Il avait en tout cas a été vécu comme une excellente nouvelle. Oui, c'est clair et il faut se rappeler qu'au total, il y a 2,6 milliards de doses de vaccins qui ont été commandées par l'Union européenne.

[00:58:40]

Donc, au fur et à mesure qu'ils sont tous autorisés, on en attend encore 2 ou 3. Bien ces doses dont vous parlez sans que ça vous préoccupe, elles vont finir par arriver là.

[00:58:49]

Je vous assure que ça préoccupe tout les gens qui n'auraient pas fait ces temps ci. Le vaccin de Johnson Johnson est efficace contre les variants.

[00:58:59]

Philippe Amoyel, oui. Alors, dans l'étude de contrôle du tube qui a été mise en place, ils ont fait un essai chez 5600 patients individus sud africains habitant d'Afrique du Sud, dans lequel s'est 95% de vaillants Sud-Africains. Et là, ils ont efficacités de 57% sur les formes graves au 28ème jour de la vaccination. Donc oui, sur le Sud africain, il a l'air d'être actif. C'est un des variances auquel on avait des doutes. Pour les autres vaccins, mais au moins, celui là semble attractif.

[00:59:26]

Oui, c'est vrai que ça a alimenté beaucoup d'inquiétudes. Johnson Johnson, il a très bonne presse. C'est grâce à cette efficacité. C'est efficace. 56% sur rien, c'est un fait. Ça, c'est sûr que ça joue un rôle énorme. Qu'adviendra t il et qu'advient il du vaccin moderna qui devait être produit courant en mars en France? Est ce qu'on avait dit ça?

[00:59:45]

Oui, oui, c'est moderne. Pfizer va avoir une usine qui va commencer la semaine prochaine, je crois en Eure et Loir et en Indre et Loire. Là, Moderna va pouvoir fabriquer. C'est même pas fabriqué. C'est peut être juste mettre un flacon. En tout cas, assemblez, me disant que de toute façon, fabriquées en Eure et Loir, en Indre et Loire, ça sera quand même le stock qui ira à l'Europe.

[01:00:04]

Est ce que, comme vous le savez, l'Europe distribue ensuite puisque l'on a décidé de ce soir de ne donner que des bonnes nouvelles? Le patron du laboratoire Pfizer a annoncé cet après midi qu'il pourrait produire 20 pour cent de plus de vaccins qu'initialement prévu par rapport à l'histoire des variantes.

[01:00:18]

Il faut rappeler qu'en France, des variantes brésilien sud africain 56%, ça veut dire que lorsqu'on se fait vacciner en 95 pour cent des cas, on va se faire vacciner face aux autres variantes. Et donc, il ne faut pas que les variantes soit un frein à la vaccination. Je le dis et je le répète, c'est très important.

[01:00:31]

Moyal Il y a un invariant français ou pas encore si le risque de laisser courir le virus. Cette fréquence, puisque j'y cours, réplique. Puis il y a deux risques qui mute à nouveau et qui est une mutation spécifique en France. Le risque sera avantageux ou pas? On n'en sait rien. Mais voilà, il faut rester quand même attentif. C'est pour cela qu'il faut baisser cette pression.

[01:00:51]

De toute façon, un virus peut muter et être moins dangereux. C'est rare, c'est vraiment rare parce que ça signe sa fin généralement troublée, mais généralement, il peut être. Il est souvent plus transmissible parce que c'est quand même son objectif dans la vie, quoi. C'est surprenant.

[01:01:06]

J'ai 40 ans et je suis sujet à risque quand j'espérais être vacciné exactement. Alors, ça dépend du degré de risque parce qu'il y a 800000 à très hauts risques qui peuvent se faire vacciner dès maintenant. On peut imaginer si c'est un risque léger, peut être à partir de la mi mai ou juin. En tout cas, il n'y a plus d'objectif clairement désigné par tranche d'âge. Mais à chaque fois, c'est un peu les enjeux. Pour être sûr, ils ont gardé l'objectif de tous les Français vaccinés avant la fin.

[01:01:35]

Ceux qui le souhaitent avant la fin de l'été? Oui, oui. Pourra t on choisir son vaccin lorsque la vaccination sera ouverte à tous? Alors, qu'est ce que j'ai lu dans Le Parisien ce matin? Marie-Paule Kieny, le président de la commission 19. Elle dit pas avant 2023 2024. Faut pas l'espérer avant de pouvoir le choisir. Sans doute a t il observé des décès ou des effets secondaires avec les vaccins Pfizer ou Moderna.

[01:02:00]

En tout cas, c'est la même histoire que ce que l'on a évoqué pour AstraZeneca, qui n'avait pas de lien de causalité. Et puis, souvenez vous, on avait beaucoup évoqué avec ce principe de précaution proprement dit au excipient en politique agricole sur les vaccins Pfizer et Moderna, qui sont l'enrobage qui permet stabiliserait l'ARN messager chez des gens qui avaient des antécédents d'allergie avec un risque de faire une l'anaphylaxie. Et encore une fois, c'est pour ça qu'on surveille ces gens là pour ne pas qu'ils fassent de complication vaccinale.

[01:02:22]

Et on rappelle que sur le AstraZeneca, qui a été suspendu dans trois pays européens, le ministre de la Santé vient dire que la vaccination continuerait avec le AstraZeneca. Il s'agit d'un principe de précaution et des enquêtes sont en cours. A quand un vaccin français? C'est vrai qu'entre le 19, Goudet et moi, je suis comme vous.

[01:02:40]

J'écoute ce qui se passe et j'espère que Sanofi Pasteur réussira la fin de l'année l'exploit de reprendre les essais sur le vaccin, mais qui doit faire rappeler justement qu'il est un processus très important dans les premières phases de vaccin. On ne parle pas qui? La sécurité, l'efficacité avant la mise à disposition des Amoyel. Vous avez des informations sur les vaccins français?

[01:02:59]

Rien de plus dit que lui soit disponible. Début du premier premier trimestre 2022. De plus, question d'Adrien dans les Bouches du Rhône.

[01:03:08]

Doit on déjà s'inquiéter de l'arrivée d'une troisième vague de Kovy 19, totalement hors de contrôle sur le sol français?

[01:03:14]

Philippe Amoyel, on n'en sait rien. On va voir. Il faut voir ça. Jour après jour, la question, c'est est ce qu'on est déjà dans une troisième vague? Ou est ce qu'on continue de draguer parce que ça monte quand même le texte? Là, on ne peut pas le dire. Les prévisions, malheureusement, sont plutôt pour la fin du mois de mars sur une votation. Tout ce qu'on peut espérer, c'est qu'on arrivera à passer par le petit trou de souris ne sont pas.

[01:03:35]

Si vous le voulez bien, par le petit trou de souris. Merci à tous les quatre à la fin de cette émission qui sera diffusée ce soir à 23h40. Demain, vous retrouvez Axel de Tarlé, Elsa.