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Bonjour à tous! Aujourd'hui, on va voir pourquoi la première impression a tant d'importance. Vous l'avez peut être déjà remarqué quand vous vous faites une première impression sur quelqu'un ou quelque chose. Il est ensuite souvent très difficile de vous en défaire. Comment expliquer que même en l'ayons passé au tamis de la réflexion, cette impression première perdure ou en tout cas, influence grandement votre avis définitif. Eh bien, je viens de lire un article passionnant à ce sujet et je vous propose de faire la synthèse.

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Je vous mets le lien vers l'article complet dans la description de ce podcast. La solution réside dans ce qui s'appelle le biais d'ancrage, le be, l'encrage. C'est précisément notre difficulté à nous défaire de notre première impression en se focalisant sur elle. Sur la première information reçue, le cerveau n'arrive plus à apprécier correctement les nouvelles informations ou à envisager d'autres choix. Ainsi, même exposés à de nouvelles informations qui démontrent que les premières données reçues étaient inexactes. Notre cerveau les gardent en mémoire et ajuste son jugement à l'aune des messages passés, si imprécis soit il.

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Alors. C'est ce qui explique, par exemple, que si un professeur surprend un élève en train de tricher une fois lors d'un examen, il considérera éternellement comme un tricheur pour le restant de l'année scolaire, en tout cas, même s'il ne succombe plus jamais à la tentation. Et puis, ce biais d'ancrage explique aussi pourquoi certains vendeurs ne commencent jamais par vous donner le prix d'un objet. Ils ne veulent pas que cette information, le prix, soit la première qui vous parvienne, car ils savent qu'ensuite, elle sera essentielle dans votre décision d'acheter ou pas.

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Ces vendeurs préféreront toujours vanter d'emblée toutes les qualités de l'objet avant de vous annoncer un prix parfois exorbitant. À noter, pour information, que cet effet d'ancrages a été décrit dès les années 1970 par Daniel Kahneman, qui deviendra ensuite prix Nobel d'économie en 2002. Enfin, sachez que les auteurs de l'article dont je vous parle soulignent que l'effet d'ancrage a trouvé une application dans le cadre de la pandémie Kovy 19. Oui, car l'épidémie a été présentée au début, vous le savez, comme une mauvaise grippe.

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Ce fut l'une des toutes premières informations émises dans les médias. C'est donc celle que la population a largement reçue en premier. Ce fut sa première impression et donc on comprend pourquoi. Il a été ensuite si difficile de convaincre ces mêmes gens de la gravité de ce virus. Et aujourd'hui encore, malgré une large communication basée en partie sur la peur, bien il y a encore 16 des gens qui pensent avoir reçu la confirmation que la Kovy 19 n'est qu'une grippe, certes sévère, mais qu'une grippe.

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On voit donc l'importance de la première impression et l'importance de ce biais d'ancrage.

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Oui, hors NEET Not the same thing en moi. Faire sec, Sofirad, Achraf, Fievet, Within Jaffas, Cotys ou Weissmann et Bringing IOV crowdlending à Newcastle passent et peuvent aller. Ça, tu peux.

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Foundiougne, l'Afrique autrichienne, Fionie de Mountain, WinFast, pâte feuilletée, Dawood et tact, puis Kling. Le problème à moi, c'est assez.