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Bonjour à tous! Aujourd'hui, nous allons voir pourquoi nous sommes parfois heureux du malheur des autres. Alors, ce sentiment étrange, cette joie malsaine que chacun d'entre nous peut éprouver face au malheur d'autrui porte un nom la Schadenfreude. Oui, c'est un terme allemand qui signifie la joie du dommage. Et en français, on dirait plutôt se réjouir du malheur d'autrui. C'est ça que veut dire la Schadenfreude. Alors comme ça, à première vue, ce sentiment semble très proche du sadisme.

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Mais en réalité, il s'en distingue. Car dans la Schadenfreude, celui qui la ressent est purement passif. Il ne prend nullement part active dans l'accomplissement du malheur d'autrui. Il n'y est pour rien. Il ne fait que s'en réjouir. Vous voyez, c'est la Schadenfreude qui explique que nous puissions rire bêtement quand quelqu'un tombe demande. Mais ce qui est intéressant ici, c'est comment expliquer ce sentiment? Eh bien, il semble que pour certains d'entre nous, être heureux ne suffit pas.

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Il faut en plus que les autres soient malheureux. Ainsi, notre bonheur nous apparaît plus éclatant, plus certain. Dans ce cadre, le malheur des autres sert donc à nous rassurer quant à notre propre bonheur. Donc, vous l'avez compris, pour nous sentir bien, notre propre bonheur n'est pas suffisant à un stade supérieur de ce bonheur peut être atteint si nous savons que les autres sont malheureux. Il faut savoir que déjà, Aristote en avait fait la remarque.

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Chez lui, on trouve un terme très compliqué dont je vous fais l'économie et qui, littéralement, signifie joie ni du mal. Un terme qui désigne la vilaine émotion que ressent celui qui, loin de s'infliger du malheur des autres, s'en réjouit. Mais il y a pire pour Spinoza, la compassion s'expliquerait par l'achat de Freud. En effet, pour lui, si nous plaignons autrui pour sa souffrance, si nous prenons de ses nouvelles, par exemple, eh bien ce serait en partie en raison de cette joie malsaine à échanger avec quelqu'un qui est mal portant.

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Alors voilà pour les philosophes. Qu'en dit la science? Elle nous apprend de façon assez étonnante que ce sentiment aurait des fondements neurobiologiques. En effet, quand on observe l'activité cérébrale de personnes qui éprouvent, on constate que les régions impliquées dans le plaisir sont en jeu. Ça paraît assez fou, mais pour les psychologues évolutionnistes, l'explication est assez simple. Il part du constat que le monde dans lequel nous évoluons est concurrentiel. Dans ce monde, l'échec des uns augmente souvent les opportunités de succès des autres.

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Donc, vous avez compris. D'où notre joie à voir autrui en mauvaise position. Enfin, la Schadenfreude 2 pourrait être renforcée en groupe. Et oui, sentiment peu glorieux, nous aurions tendance à le dissimuler quand nous sommes seuls. Mais dans un groupe, il deviendrait légitime et acceptable et même amplifié. Savoir que d'autres personnes partagent votre joie, même si elle est malsaine, valide ses émotions. Pour conclure, puisque nous avons traité d'un concept d'origine étrangère, citons cet autre concept étranger, bouddhique, cette fois appelé Mudie ou joie sympathique.

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De quoi s'agit il? Et bien, il consiste à se réjouir du bonheur des autres, car cela existe aussi, heureusement, et on le cite souvent comme antonyme, c'est à dire contraire à la Schadenfreude. Ayumi. Voilà ce que ça, une crèche question WinWin my face selectionné Happy Paper cajolent RLQ Assise, Mauritshuis, d'employés Iannone de fruits Mauritshuis.

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