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Dehors, ça victoire, ça va ça, je suis très heureux de recevoir aujourd'hui sur décidement un produit, rappelle Desman. Un produit, c'est un podcast dans lequel on va décortiquer des aventures entrepreneuriales, mais d'un point de vue produit. Moi, je veux que tu me raconte comment t'as fait pour passer de l'idée de ton produit au 17 à 17 aujourd'hui. Toi, t'es scio de t'y laquelle? Elster s'est tu me dit si je me trompe, mais c'est un studio de jeu vidéo pour faire de la rééducation.

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C'est ça, en fait, Web. Plus largement, c'est fait. Un studio de jeux vidéo spécialisé dans des jeux vidéo médicaux pour aider au suivi à la réhabilitation de patients atteints de maladies chroniques. Et notre premier jeu, c'est codice7. Est ce que tu peux me raconter un peu? Ce qui a amené avant Odysséa à lancer Odysséa a été relancé. Il a 15 ans, recommence. Est ce que tu arrives à ça? Moi, je trouve que souvent, les produits et la jeunesse des produits sont intimement liés au passé de l'entrepreneur.

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Donc je pense qu'il y a sûrement des trucs intéressants à raconter au Web ne peut pas être très original. C'est exactement ça. Moi, à la base, j'ai un parcours plutôt de j'ai fait une école de commerce, mais très vite, j'étais assez geek. J'aimais la musique, le cinoche, les jeux vidéo et donc j'ai commencé à travailler chez Gameloft en 2006. Gameloft est un des leaders mondiaux de l'édition de jeux vidéo mobile et donc j'ai été dans le jeu vidéo pendant près de dix ans.

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J'ai commenté en tant que chef de projet, puis directeur de production, puis directeur de studio chez eux. J'ai parcouru un peu le monde et tout récemment maintenant, je suis resté une dizaine d'années, dizaines d'années et j'ai connu l'avènement du jeu mobile. Et j'ai vu à quel point le jeu vidéo était devenu un média hyper mainstream, utilisé par énormément, énormément de monde aujourd'hui, 2,7 milliards de personnes qui jouent aux jeux vidéo de manière quasiment quotidienne. J'ai toujours pensé que le jeu vidéo était un média sous exploité qui était exploité essentiellement pour du divertissement.

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Mais au final, il pouvait utiliser un peu à la manière de la musique, de la télé ou de la radio pour autre chose que purement du divertissement. Ça peut être de l'information, ça peut l'éducation ou ça peut être le cas dans Le Petit Lac pour essayer d'aider au suivi et à la réhabilitation de patients de maladies chroniques atteints de maladies chroniques. En 2016, j'ai rencontré le professeur José-Alain Sahel, qui est directeur de l'Institut de la vision et qui est un éminent professeur en ophtalmologie en France et au Sri Lanka par un contact d'une personne s'appelle Alexis à Pérouse, qui est la qui est la directrice de Bionest, un canon d'accélération d'entreprises en santé et en fait, en parlant avec lui.

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Il m'a parlé d'un problème qu'il avait concernant ses patients qui sont atteints de certaines maladies des yeux liés à l'âge, comme la dégénérescence maculaire liée à l'âge ou la rétinopathie diabétique. On ne va pas rentrer. Mais globalement, ce sont des pathologies qui qui mènent à la cécité, sont très graves et qui peuvent être freinées si on fait un suivi régulier des patients.

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Il me dit Moi, j'aimerais bien avoir des outils fiables qui me permettent de suivre que je puisse utiliser. Il faut qu'il y ait de la donnée médicale qui reviennent vers moi, mais surtout, il faut que mes patients soient engagées parce que si je fais un produit, je le donne à mon patient et qui ne l'utilise pas. Ça ne va pas du tout avoir d'impact. Je ne vais pas pouvoir optimiser le parcours de soins.

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En fait, il est passionné de nouvelles techniques. Il m'a dit que je fou le jeu vidéo et j'étais d'accord avec lui. C'est que ça engage et ça retient les patients sur vraiment sur le long terme. En fait, moi, j'ai toujours eu conscience que pour utiliser ce jeu, quelque chose d'autre. C'est un peu comme ça que la Kennet. On a décidé donc de créer des jeux vidéo médicaux validés réglementairement, cliniquement et qui vous permettent d'optimiser les parcours de soins.

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Et on a commencé donc avec Odysséa, qui répondait à ce problème très précis qu'avait le professeur. Qui a rencontré le professeur Halgand. C'était en octobre 2016 et on a lancé. On a lancé l'entreprise en novembre 2016. Il n'y a pas si, il y a quatre ans, ça fait quatre ans et ça fait quatre ans. Donc en quatre ans, il a dû s'en passer des choses. Comment a fait au démarrage après cette rencontre avec le professeur Sahel?

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Tu t'es dit OK, je veux lancer mon produit. Ton produit, c'est quoi? C'est aussi ça aide quand même. Mais c'est quoi? C'est une app. C'est une plateforme. C'est un jeu vidéo. Tu nous a dit que c'est un jeu vidéo. Ça prend quelle forme? Et surtout, en fait, c'est un peu le process pour aller juste de l'idée que t'as d'autres. iSight a vraiment quelque chose de concret, quelque chose qui fonctionne. Ouais.

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Alors moi, je, moi, j'ai un background très opérationnel, donc plutôt produit. Vraiment, j'étais chef de projet, puis directeur de production, puis directeur de studio. Donc, ce que j'aime faire, c'est travailler avec les équipes pour créer, pour créer un produit, puis l'amener sur le marché. Donc, clairement, quand on a commencé à discuter avec le professeur Celje, je me suis tout de suite dit OK, quel est déjà le média idéal?

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Donc le jeu vidéo, parce que ça va nous permettre d'engager. C'était mon background, j'en étais convaincu. Deuxièmement, la plateforme. Je pensais que le jeu mobile était particulièrement adapté parce que tout le monde a son smartphone sur soi et que c'est un peu. C'est un peu l'outil qui permet de est toujours avec nous et qui va permettre. Suivre un patient à tout endroit, à tout moment, parce qu'à un moment se disait qu'on fait passer. Est ce qu'on fait ce qu'on fait, notre plateforme?

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Et puis on s'est dit on n'a pas toujours un ordinateur sur soi. On n'a pas toujours une télé sursoir. On n'a pas toujours d'autres outils. Donc, très vite, on s'est dit il faut faire un jeu mobile qui va permettre de suivre la vision. Et là, ma première réaction, ça a été bon. Il faut, on a la vision long terme. Qu'est ce qu'on fait à très court terme? La première chose à faire, c'était vraiment créer ce prototype initial ou en tout cas, de réfléchir au contenu.

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Donc, on veut faire un jeu qui va permettre de rendre des données sur la vision. Quels sont les jeux vidéo qui sont les plus adaptés pour ce type de peau? Pour rendre ça, et puis surtout, quelle est la pathologie? Quelle est la part de l'audience qu'on doit cibler? Ça va avoir un impact sur le type de jeu qu'on va faire et donc j'ai recruté tout de suite. C'était en janvier 2017, donc trois, quatre mois après.

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Très vite, je me suis rendu compte. J'avais besoin d'un artiste. J'avais besoin d'un designer. J'avais besoin d'un programmeur et j'avais besoin d'une aide opérationnelle. Point de vue médical. Pour m'assurer que ce qu'on allait faire d'un point de vue produit avait un sens.

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Donc, on a créé ce noyau là qui était de trois, quatre personnes, qui l'a créé et commença à trouver les gens, comment recruter des gens et débaucher des gens au Québec. Tu connaissais, c'était des gens que tu connaissais. Ou alors c'était des recos et des recours dans le monde du jeu. Et quand même très petit. La France est une terre de jeu hyper forte derrière. Quand j'ai commencé à créer Villach, j'ai tout de suite parlé un peu à droite, à gauche.

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Je cherchais des profils haut débit, plutôt plutôt junior, qui avaient de l'ambition et qui voulaient rentrer dans un projet fortement social et en même temps très jeu vidéo. Enfin, il y a un truc qui était hyper important pour moi, c'est que si on veut avoir de l'engagement et de l'attention, il fallait qu'on fasse un vrai. Je ne voulais pas faire un serious game, je hais cette expression. Je trouve ça vraiment dégoûtant.

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Enfin, je comprends pourquoi on l'utilise, mais derrière, ça permet de justifier les mauvais jeux.

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Un jeu, un jeu, c'est sérieux. C'est pour ça que c'est de la merde. C'est complètement un jeu. Ça doit rassembler les gens.

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Donc, du coup, j'ai recruté, j'ai posté sur des sujets, sur des sujets, sur des forums spécialisés, la vidéo. Et puis j'ai demandé autour de moi et j'ai pris trois, quatre personnes. C'est un peu les critères que tu construit, ta première équipe, les premières personnes qui qui te rejoignent. C'est quoi les critères que tu avais en tête? Tu me disais que je cherchais des juniors. J'imagine que tu n'as pas forcément cherché leurs compétences techniques.

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T'as peut être plus cherché à Mindset. C'est quoi un peu? Voilà les critères à ce moment là, dans ta tête, tu dis qu'il me faut. Il me faut ke pour faire une équipe de fous, coach, je dis junior, je ne pense pas.

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Frèche, ça dépend, mais je veux quand même une certaine expérience, au moins dans leurs stages ou qui montrent qu'il y a un certain niveau d'expertise après moi. Pour moi, l'expertise, ça représente en réalité 20 de la décision 81%. Ça va être sur du soft skills, ça va être de la communication, ça va être 7. Être sûr qu'on a aligné, s'assurer que la manière dont je travaille va être entendu parce qu'il y a des gens qui vont fonctionner très bien dans une entreprise et qu'ils ne vont pas bien fonctionner dans une autre.

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Et je pense que c'est impossible aux profils qui fonctionnent parfaitement partout. Donc, du coup, c'est beaucoup de l'humain sur certains profils.

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Je connaissais le travail des gens, donc je savais exactement ce qu'il allait m'apporter. Ça me permet aussi d'être un peu à l'aise et serein et de laisser certains plus autonomes que d'autres. Et puis voilà, on, c'est de les références. C'est important que si j'ai un junior qui m'a recommandé par un mec qui est hyper sénior, il m'a dit lui, ça va être une rockstar. Forcément, je ne veux pas me poser trop la machine, j'imagine. Ça, c'était l'expérience que tu avais 10 ans dans le jeu vidéo, qui t'aperçois clairement et Networking est intéressant et au niveau financement à ce moment là.

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En gros, comment tu avais déjà un petit contrat ou quelque chose comme ça? On va pouvoir les payer, ces gens. Moi, j'ai de la chance, j'ai de la chance. Après, c'est un très d'Ophain qu'on fait au début, mais moi, je crois pas à la chance. Mais en gros, quand j'ai présenté l'idée, quand on a eu la première discussion avec le professeur Sael, tout de suite après, on a discuté avec Iblis Onex, qui était la personne qui m'avait mis en contact, et j'ai présenté ma vision des choses que je voulais, ce qu'on voulait faire et tout.

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Et eux, ils ont, ils auraient, ils ont racheté et ils ont investi dans ça, dans la vision. Là, très tôt, dès le début. Donc, avant d'avoir une team, avant d'avoir un mois vie avant, juste en gros, a levé sur toi, Edouard. Quel est mon petit lac? Et le professeur? Oui, bien sûr.

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Vous avez dit faites vous lever combien à ce moment là, on a enlevé de 2 millions et demi sans produits sanguins. Attention, il faut oser. La santé, c'est la santé. Il faut remettre dans le contexte alors que 2 millions et demi dans la santé, c'est pas comparable avec 2 millions et demi dans le digital. La santé, il y a nécessairement pas mal de coups. Ça marche? Oui, c'est réguler. Il y a cliniques. On sait très vite qu'on va avoir à avancer des frais et le but, c'était de nous laisser suffisamment de temps pour créer.

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Le produit? Le MVP qui allait aller jusqu'au marché au marquage en tant que dispositif médical. C'est clairement une chance que j'ai eue. Après, il y a des traits d'oeuf sur d'autres aspects, mais ça, c'est faux.

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Fofo, il faut vivre avec, juste pour un détail, un peu pour les gens qui nous et qui nous expliquent qui nous écoutent. Le M10 minimum Fireball Project? Ouais, c'est en fait, c'est ton produit minimum viable. C'est le produit minimum pour lequel les gens sont capables de payer. Les sous capables d'utiliser des utilisateurs sont capables d'utiliser. C'est un premier point. Le fait de pourquoi tu a levé beaucoup d'argent parce qu'on avait un marché régulé. Il y a des grosses Funcom dans ce monde et des grosses régulations, donc pas à l'abri des régulations change.

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Et pour se mettre aux normes, ça coûte beaucoup d'argent. Je ne peux pas aller sur le marché et faire des beta test sur des patients comme ça, c'est sûr. Si ça est le dernier point, si tu parlais de marque achetée. C'est une norme. Parce que du coup, vous avez fait un device, c'est ça? Oui, c'est un dispositif médical de classe 1 qui va bientôt passer classe 2. Et ça, ça nécessite tout un processus réglementaire dont je n'avais pas beaucoup d'idées.

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Il a fallu aussi adapter parce que je venais du digital. Il faut s'adapter à des industries qui sont quand même un peu plus lentes à bouger. Ouais, donc, dès le début, tu sais que ça. T'as un peu cette clairvoyance là de dire ça va coûter beaucoup de pognon. Il va falloir que je lève et que je lève pour avoir quand tu lève 2 millions. 5. Oui, quand tu le sais 2105. Tu dis que t'as combien de temps devant toi?

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2 ans? 2 ans en cadeau. Ce qui a été le cas quand on a levé en septembre 2018. Tu vois à peu près deux ans après le début de la. Après le début de l'aventure. Avant, tu n'avais pas Tatsumi. Comment tu avais fait avant? Tu n'avais pas themes.

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J'avais juste moi et le professeur qui allait dire une autre expression, on va la garder la garde, ce que tout le monde a compris et d'ailleurs très vite. Du coup, j'ai recruté, je dirais, la phase 2 en terme de dès qu'on a commencé au bout de. Ce n'est pas ce que tu disais tout à l'heure au bout de 3 mois. On avait un premier poke qui n'était pas du tout validé cliniquement, mais qui donnait un peu une idée.

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C'est ce qu'on appelle une FPP dans le milieu du jeu. C'est une First Placébo Publisher, ces 5 minutes du produit qui donne une vision de ce que va être le produit à échelle échelle. 2. En quoi donc? C'est les cinq premières minutes de ton jeu puisque la première expérience utilisateur va faire de moi, explique la juste pour les gens qui nous et c'est hyper important.

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Donc, du coup, dès qu'on a eu ces 5 premières minutes que mon conseil d'administration a dit oui, c'est top et on y va. Là, j'ai commencé à recruter pour la deuxième phase, qui est en général la phase la plus longue et la plus complexe qui est l'industrialisation qui est. On a la conviction que ça va être un produit qui va être cool. On sait que ça va plaire. Tu fais quand même de 3 focus group sur la population cible.

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Tu vois que les gens sont ouverts. Je trouve ça super. S'ils peuvent suivre leur vision grâce à un jeu, ils sont OK. Et là, tu te dis OK, qu'est ce qu'il me manque pour aller jusqu'au marché? Et là bas, y'a et réglementaires clinique et la production de 90% du reste du produit. Parce que ta fête a montré que les 5 premières mondiales, les 10 de ton produit. Et donc là, j'ai fait la deuxième phase de recrutement avec des personnes en clinique, des personnes réglementaires.

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J'ai commencé à séniorité l'équipe. Donc en septembre 2018. Lev, tu recrute ta première équipe directement de 4 personnes? Non? En fait, comment s'est passé les 4 personnes en janvier 2017, soit quatre mois après quatre mois après la création d'entreprise? Les premières personnes, c'est en janvier 2017. Ensuite, on a eu une première vague de recrutement pour les aspects cliniques. Et tout ça, c'était en juin 2000 17 17. Là, avec cette équipe d'environ 10 personnes.

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On va jusqu'au jusqu'au. Du coup, jusqu'au MV. Peu à peu avant le MDP, je séniorité en parallèle, j'arrive à environ 13 ou 14 personnes, l'Aser, mon marquage et la validation clinique du produit, ça, ça prend quand même avec une team entre 4 et 13 personnes. Ouais, ça te prend quand même 6 mois avant d'avoir un marquage sur son produit. Ouais, mais ça a pris un an, il y six mois, six mois, un an et un tout le monde.

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Nous regardons désormais. Vous allez à fond la caisse pour la santé, c'était assez étonnant et tu me parles du coût d'un individu. Et remarque acheter le Devizes, vous l'avez conçu en interne. Vous avez fait quoi? Comment ça s'est passé? Un peu tout ça, parce que c'est ça aussi. Ou en plus, vous êtes sur un marché régulé au fait du hardware, dans un marché régulé. C'est vraiment un des sujets les plus compliqués du monde.

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C'est pas du hardware, c'est vraiment un software médicaux et c'est l'applicatif, tu ne sais pas, mais du coup, le dispositif médical et l'application. OK, OK, pour être OK, je pensais que tu avais fait une tablette dans lequel tu étais donnant donnant. On est compatible. Par contre, il y a énormément de besoin de marquage CE pour une voie logicielle. Oui, parce qu'en fait, on va jouer, on va, on va transférer des données de santé qui transitent par la question, car elles doivent être envoyées aux médecins.

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Il y a un tableau de bord avec l'accès, avec l'accès des données médicales. Il faut que les données médicales soient stockées sur des serveurs agréés données de santé. Il faut aussi qu'il y ait une compatibilité de l'application avec beaucoup de téléphones et prouver que ça fonctionne sur beaucoup de téléphone. C'est tout ça qu'on ne voit pas en général. Vous raconter qu'on parle des start up pour dire regardez bien Bees, on fait un truc de céréales. Et puis, d'un coup, ils ont une idée de génie maison.

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Ils ont loué leur appart en prison. La complexité de la production du produit, elle, est énorme. C'est sûr, c'est chiant. Et du coup, on aime Deepsea. Le premier truc qui tourne à ce moment là t'as pas toujours pas de client, alors c'est à ce moment là qu'on décide de faire ce qu'on appelle une phase pilote. Donc on annote marquage. C'est en juin 2018 et en septembre 2018. On comprend deux 3 mois pour ajuster un peu les choses.

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En septembre 2018, on fait une phase pilote avec une dizaine de ophtalmologistes en France qui ont commencé à prescrire sur une période de six mois autour de 200 patients pour se rendre compte à la fois de l'intérêt de la solution pour le patient. Est ce que les patients allaient être engagées? Parce que les patients avaient utilisé la solution. Donc, beaucoup de data, d'analyse de données, de tracking de données, d'ajustement. Un peu de la difficulté du jeu des données, des aspects un peu plus bas pour améliorer tout simplement l'expérience.

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Et puis, de l'autre côté, on regarde ce que les médecins nous disent de l'impact que ça a sur le parcours de soins de leurs patients. Est ce que ça a de la valeur? Est ce que ça permet d'optimiser les parcours d'injection qui sont liés à ces pathologies là? Est ce que ça nous permet de bien, tout simplement? Est ce que ça a une vraie valeur dans le parcours de soins? Et ces 6 mois, ils sont hyper importants.

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Et là, tu jugèrent comment le retour du feedback? Tu l'intègrent directement à une boucle. En fait, c'est quoi ton process quand tu testes? Justement parce que là, t'es vraiment en phase de test, entre guillemets. Est ce que tu fais payer des utilisateurs? Est ce que leur feedback? Comment tu le récupère? Comment est ce que tu l'intègre dans ton développement sculpté, dans ton développement? Est ce que titre directement, est ce que tu attends?

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Expliquez nous un peu tout ça? Tu fais oui, alors il y a plusieurs choses déjà. Premièrement, non, ce n'est pas la santé. Les gens n'ont pas l'habitude de payer en France. Donc, clairement, on s'est dit pour avoir de la donnée, pour pouvoir se rendre compte de comment ça a marché? l'A fait gratuit pour les patients et les médecins pour vraiment évaluer si tu veux comment ça allait fonctionner. Ensuite, nous, on a une approche qui est, mais toujours du quantitatif face à du qualitatif.

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C'est à dire que le retour qualitatif est souvent biaisé, biaisé par la personnalité de la personne, biaisée parce que la personne croit que c'est ça qui la dérange, mais en fait, c'est quelque chose d'autre.

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Donc, on met du quantitatif et qualitatif. Et alors avoir un dispositif médical, ça empêche d'enterrer trop souvent. Il faut suivre des règles et donc la manière dont on appréhende les feed back doivent être aussi hyper ces histoires de pharmacovigilance et de surveillance post marché, mais de s'assurer qu'il n'y a pas de danger pour les patients de manière générale. Donc, on doit l'intégrer dans notre processus de production. On fait des sprints trimestriels en général avec une nouvelle mise à jour tous les trimestres et on inclut dans ces mises à jour les retours qu'on a eu.

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Si dentés vous intéresse, mais ils sont pertinents. Il faut, il faut. Parce qu'il y a des retours qui sont des retours liés. Ce que Gainsbourg disait si, si tes parents sont contents du produit que tu fais, ce que tu te plantes, il y a un moment. Il faut quand même. Il faut, il faut, il faut. En fait, il faut avoir quand même l'intime conviction que pour moi, le feedback, il faut le voir comme non pas une.

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Il faut le voir comme une note, comme un retour et pas une obligation. Il veut quand même avoir ce retour un peu. Il faut avoir la vision du produit pour comprendre exactement ce qui va se passer et donc on met le quantitatif derrière. Si le médecin dit ça ne marche pas, ça ne marche pas. Surtout les téléphone ou je ne sais pas. En fait, on se rend compte que ça marche pour tous ces patients, sauf un patient et visiblement, lui a envoyé ce message.

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Du coup, tu vois, ça va occuper tout son esprit et les persuader que le produit va pas marcher. Derrière, il y a de l'éducation à faire. Peut être que la réponse n'allait pas forcément dans le produit. Elle est plutôt dans la manière dont on présente le produit. Donc, il y a ces phases là, et plus surtout en termes d'itération. Ben voilà, c'est un peu plus séquencée que le digital traditionnel, où tu peux être beaucoup plus l'Inn et beaucoup plus réactif que dans le médical.

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Donc, en gros, quand tu fais tes mises à jour, t'as besoin de les refaire approuver. Tu fais une mise à jour de ton dossier réglementaire, mais tu fais pas approuver tout le process. C'est juste que c'est une mise à jour, explique c'est quoi? Qu'est ce que tu as changé et pourquoi tu la changer? Et qu'est ce que c'est? Un document de tout le monde.

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Donc, je pense que c'est important parce que en ce moment, la santé reste un sujet. C'est un sujet. Il y a énormément de gens qui veulent faire de la santé et c'est super parce que je pense que la santé en a besoin. Mais il faut être conscient de ça parce que tu dis je vais faire quelque chose pour le diabète, sur la Smart, sur une smartwatch, je fais un proto regarder. Ça marche chez moi. J'ai réussi à avoir un truc tu m'aimes, tu te fais couper en deux.

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C'est sûr, c'est sûr. Et là, après cette période de six mois de test. Concrètement, donc là, si tu peux juste nous en dire au bout de six mois, t'es arrivé en termes de produits thaing applications cross platform, jimagine. Déployés sur Apple, Androïd, Apple, Androïd. OK, c'est un peu les technos que vous avez mis derrière. Là dessus, vous avez fait. Vous avez développé en grosses plateformes. C'est du s'écharpe avec une ITI.

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Donc on utilise, on utilise Unity, c'est du sucrose plateforme coup. Ça nous permet de faire appel à Android. Et puis derrière, il y a quand même de la techno. Alors là, j'en ai. Je n'en ai pas trop parlé, mais le jeu est composé de modules médicaux et de puzzle. On a choisi le puzzle parce que c'est de la population cible. Nous, des patients en moyenne d'âge entre 70 et 80 ans. Donc, il fallait faire jouer une population qui avait entre 70 et 80 ans.

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Alors, pas du tout été éduqué à ça. Entre guillemets, parce qu'il n'a pas été éduqué à ça.

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Mais c'est intéressant venant du jeu mobile. Tu te rends compte assez rapidement que tout le monde joue. C'est juste que les gens ne vont pas aux mêmes choses. Tu vas avoir une personne de 16 17 ans va jouer Fourth Night. Bon, quand il était encore disponible sur un chez Apple. Mais bon, bref, tu vois ce que je veux dire alors qu'une personne qui a 70, 80 ans va plutôt jouer à des jeux de réflexion, des puzzles et des choses comme ça.

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Et donc, on a essayé de trouver un jeu qui allait permettre à la fois de leur plaire et qui allait aussi permettre de faire en rapport avec la vision. C'était hyper important. Donc, le jeu est composé de puzzles. C'est de la reconstruction d'image qui est là pour engager l'utilisateur et pour entraîner leur mémoire visuelle. Mais la donnée qu'on récupère qui permet de déterminer l'évolution de la pathologie. On a digitalisé des modules médicaux, des tests médicaux et on a développé une technologie unique qui mesure la distance du visage par rapport à l'écran et qui analyse la luminosité ambiante.

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C'est soutient sous brevet. Pour nous assurer, si tu veux, que d'un test à l'autre, il y avait une consistance dans les résultats, qu'on obtenait beaucoup de nos concurrents, si tu veux ou pas cette techno. Et du coup, la donnée que tu vas récupérer quand t'es médecin, elle va être variable et auquel cas ça a pas vraiment pas d'intérêt. D'autant qu'on a une algorithmes d'alerte quand il y a un changement dans la vision qui alerte le médecin et le patient.

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Donc tu vois, la rigueur scientifique était hyper importante et ça me permet de renseigner sur les histoires de compatibilité. Tu parlais de technologie et comment tu fais pour capter les distances, même si tu vas me dire que c'était sous brevet. C'est avec la caméra frontale, j'imagine. Un système d'algorithme. C'est de la trigo, c'est de la trigonométrie. Après, c'est plus compliqué que ça parce qu'il y a quand même un peu de machine learning derrière, parce que les visages sont différents.

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Donc, il faut qu'on s'adapte aux différentes formes de visage. Mais si la solution software qui marche juste avec une caméra web, c'est ça parce que tu as les choisi sur les nouveaux iPhone et un Lidar dessus et que tu peux faire justement vraiment de la mesure de distance quasi avec moi. Mais le problème, c'est que ce n'est pas dispo sur Android, c'est pas dispo sur Android, c'est dispo sur iPhone, sur iPhone ou iPhone. Le problème, c'est que enfin, si tu regardes le pourcentage de parts de marché de ces device là, alors ça va changer dans 10 ans.

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Mais aujourd'hui, c'est 2 3% et tu sur la population cible qui a plus de 70 ans, y'a pas énormément de gens qui ont du iPhone 11 ou du iPhone. Donc non, il fallait qu'on développe une techno qui nous permette de toucher au moins 80% du marché sur une population qui, en plus, c'est pas forcément digital natives. Enfin, je vois clairement, clairement le truc, mais c'est un peu stylé. Et t'as posé d'autres brevets comme ça.

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C'est quoi ta vision sur la propriété intellectuelle? Ça m'intéresse souvent de discuter avec des entrepreneurs qu'on a tous des visions complètement différentes de la propriété intellectuelle. Pas dans la santé super valorisée, parce que c'est ce qui permet de différencier quand même. Par rapport à ton dispositif, il y a moins d'enjeux de célérité dans la santé qu'un enjeu de précision et la précision est souvent donnée par la propriété intellectuelle, souvent donnée par Parce que tu vas développer un point de vue technologique.

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Donc tu dois avoir aussi une vision stratégique en termes de propriété intellectuelle. Tu verras d'autres qui diront je fais de la low tech ce que moi, je veux aller vite sur le marché. Et puis il doit y avoir une masse massive adoption. Nous, on voulait avoir un peu de low tech. On voulait que ça soit disponible avec le plus de device possible, mais il fallait aussi qu'on soit hyper précis. Un double enjeu là. Et nous, on a une propriété intellectuelle, donc déjà sur cette technologie.

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Et puis derrière, on a d'autres algorithmes sur le système d'alerte qui détectent quand il y a un changement dans la vision. Et là, derrière, y'a du machine learning, alors c'est en cours de dépôt. C'est ça, c'est ça, c'est une certitude. C'est une combinaison entre les données qu'on récupère et les méthodes statistiques et mathématiques qu'on utilise. Tu te fais accompagner par des gens pour dépose un brevet pour déposer le web. Tout ça, c'est des coups hyper.

[00:24:54]

Tu peux le faire tout au début. Au début, on n'avait pas forcément de vision propriétéintellectuelle. Mais dès que tu commences à approcher du marché, tu commences à te exposer. Là, t'as pas le choix et on est accompagné. Si tu déposes qu'en France, tu dépose à l'étranger, tu dépose, je dépose partout. Partout et déposes, même en Chine. Ouais, ouais, ouais, ben oui, après, on est pas dispo en Chine. Typiquement, on ne peut pas télécharger l'application dans son restaurant.

[00:25:27]

C'est pas le même refrain, ce n'est pas les mêmes et as l'application de ces assembleurs français. Mais oui, on a fait un dépôt international. Moi, je songe à des entrepreneurs qui me disaient je dépose partout, mais en Chine, parce qu'en fait, quand je fais un dépôt de brevet en Chine, le commissaire de propriété intellectuelle chinois qui m'appelle pour me demander des infos dessus et moi, je veux pas qu'on me demande des infos sur le produit.

[00:25:51]

Ouais, après, ça dépend. Je pense que ça, ça dépend de la complexité de ce que tu dépose. J'imagine aujourd'hui, mais je pense que je t'ai demandé sont intéressés par simple curiosité. OK, donc, l'ADT a déposé un brevet techno qui tourne. C'est quoi un peu les NeXTSTEP après cette période de test? Donc, on a est partie techno qu'on a dit jusqu'au marcassin. Ensuite, on a une partie analyse de retour. Et là, on se dit OK.

[00:26:20]

Donc le produit, on a une. On a une population qui a en moyenne entre 60 en moyenne 70 ans, qui utilise les chiffres de rétention, était assez dingue. On avait pas. C'était comparable à Instagram. Énorme. J'étais super content, alors je pense qu'il y a l'aspect bien évidemment médical. Mais on se rendait compte que les gens qui jouaient, donc qui accepter l'expérience dans leur globalité, et pas uniquement les tests médicaux qui visaient aussi la partie jeux.

[00:26:42]

Ils étaient 3 fois plus engagés que les gens qui faisaient uniquement la partie. Donc on est convaincu. Si tu veux d'avoir un impact quand même fort chez un patient et chez le médecin, on sait aussi que la donnée parce qu'on a des alertes qui permettent d'optimiser le parcours de soins. Donc, si tu veux ct ok, ça marche.

[00:26:56]

Mais il est où le loup? Tu vois, il est où, lui et lui? Qu'il est dans le Go-Toba? Il est dans le fait de ait un produit qui est prescrit par d'autres, par une profession qui se digitalisées, mais qui se 18x moins vite que la majorité des autres industries. Peut être qu'il y a l'éducation, l'immobilier qui est à peu près au même niveau que la santé. Mais sinon quand même, globalement, avec la crise sanitaire et sous le digitaliser.

[00:27:20]

Bah oui, mais là, c'est sûr, j'ai vu et j'ai vu des trucs sur le nombre des analyses. Justement, le nombre de médecins qui avaient rejoint de Peli pendant le confinement, c'était énorme. Non, bien sûr.

[00:27:30]

Mais parce que là, si tu veux, il y a des raisons exogènes sérieuses. Obliger des gens qui ont perdu malheureusement une partie de leur activité massivement à passer à passer à nouveau à de nouveaux outils. Repenser leurs méthodes de travail. Vous n'avez pas encore la pandémie en 2018. Du coup, on se dit comment on fait pour pouvoir maintenant distribuer plus largement la solution. Et clairement, on se rend compte, quand on commence à parler aux médecins, que la manière dont tu convint un médecin.

[00:27:58]

Les médecins à 80% privilégient les rencontres physiques, donc il faut faire de la visite médicale.

[00:28:07]

Et ce n'est pas pour rien que d'Autolib à beaucoup de vendeurs qui vont voir les médecins CHU parce qu'ils n'ont pas beaucoup le temps de le voir selon le travail, exactement.

[00:28:21]

Et donc on se dit bon, je n'ai pas vocation à. J'ai quand même déjà dépensé un certain montant, je n'ai pas vocation à avoir faim. En plus, si tu veux, contrairement à d'Autolib, un produit de santé, un outil productif, quand je peux présenter rapidement, il faut avoir des connaissances de santé pour pouvoir convaincre un médecin sur la valeur de ton produit.

[00:28:38]

Donc, dit il, va nous falloir recruter une force de vente spécialisée en ophtalmologie qui a un réseau suffisamment fort pour pouvoir aller lancer. Dis moi, ça va être compliqué et assez naturellement. On a commencé à avoir des discussions avec Novartis, le numéro un en ophtalmologie en France, en leur disant Nous, on a cet outil qui permet d'optimiser le parcours de soins en ophtalmologie. Il cherche à bien évidemment développer des solutions qui vont permettre d'optimiser les parcours de soins de manière générale.

[00:29:07]

Et ils ont une force de vente spécialisée qui fait dont le travail est justement de présenter des nouveaux produits comme le nôtre sur le terrain. Donc, on a fait un accord de promotion avec eux en France. C'était en juin 2019 pour déployer la solution et on est passé de 10 médecins en 2 000 2000 en 2019 à plus de 300 médecins installés aujourd'hui, 300 à sinologues installés sur les 1500 Rétina, alors qu'il peut y avoir en France.

[00:29:37]

Voilà, et ça nous a permis de passer de 200 à maintenant plus de 2500 patients prescris. Et cette année, avec le Kovy, ça a accéléré. Du coup, ça accélère aussi une discussion de partenariat international avec Novartis, notamment. Et on lance dans d'autres pays, on lance en Europe et dans un autre gros pays dont on va lancer aussi aux Etats-Unis l'exclu l'importuner les éditeurs de six mois. Un produit qui savent que tu t'es lancé aux Etats-Unis de manière 55% du marché des macula aupetit chroniques des mankind Zulia monstrueux, des injections qui permettent de nous.

[00:30:21]

C'était un marché qui était critique. Et puis, c'est un marché unifié. Pour le coup, c'est un des plus gros marchés unifia et en santé, c'est encore plus gros, plus gros. Tu peux aller en Chine, mais il est moindre. Puis les et le web, c'est pas encore niveau de maturité. C'est sur la middle class, encore plus basse. Et donc, pendant tout ça, comment tu gères un peu en termes de produits en disant que tu m'as dit que t'étais parce que vous êtes un sprint tous les trimestres au jour le jour?

[00:30:57]

Ton équipe produit, c'est quoi? C'est comment elle s'organise? Comment elle utilise des outils? Vous utilisez quoi comme outils? C'est quoi vos process? Tu peux me raconter un peu ce sujet là? Ouais, ben, ça évolue avec le temps. Forcément, on industrialise nos industries et nos outils aussi. Au débute avec Tréo, avec des jolis tableaux. Et puis, tu verras, c'est un peu un peu Fleix, c'est pas forcément. Y'a des sprints, des sprints de deux semaines en général, mais c'est beaucoup plus facile à gérer.

[00:31:20]

C'est beaucoup plus agile et à mesure, ben, tu commences à sécuriser. Donc, tu mets des chefs de projet, tu mets des l'ID de chaque discipline artiste, lead designer, lead programmeur. Tu mets un chef de projet qui va être là pour gérer les tâches, les priorités, faire des sprints avec des et là, pour le coup, tu passes à un logiciel qui s'appelle Jira. En général ou nous, on échoue. On est passé à Monder parce que c'est mieux que Jira maintenant.

[00:31:46]

Pourquoi c'est mieux? Jira C'est juste super rapide. Jira, c'est un logiciel de gestion de Wade Allassane? Exactement. Bip bip bip. Maintenant, il très aussi de confiance aussi. Qu'il y ait de la documentation, donc on l'utilise encore. Confluence pour la documentation. Mais en terme de gestion de Projet Mondays, c'était mieux d'un point de vue expérience utilisateur. C'est comme passer de WebEx à Zoom, utile à m'effacer. Important, mais les gens y travaillent.

[00:32:13]

Toutes mes équipes, elles travaillent tout le temps avec tout. Il y a une frustration qui s'accumule quand il y a des défauts dans ces outils, de toute manière. Et si tu arrives à en trouver un qui va permettre de faire gagner 10% en productivité, c'est inestimable. Et donc, passer sur Munday, ça te fait gagner? Tu trouves une productivité interne? Ouais, c'est vraiment lui qui va lui demander qui est vraiment un point fort par rapport à juin.

[00:32:33]

Ouais, ouais, ouais. Et un Condette? Tout ce qui est notre gestion des tâches est passé sur réception. J'imagine que j'imagine que tu ne vas pas. C'est que ta partie tech, t'as passé tout le monde, toute ta boite est passé sur la partie service. La partie sells. Alors la partie 16 a quand même un spot sur son CRM pour pouvoir traquer la performance. Ça, c'est important, mais sur les tâches qui sont liées aux produits.

[00:32:56]

Parce que le produit, en fait, il y a deux parties la partie applicative. Il y a même 3 parties. Il y a une partie applicative qui est vraiment le jeu sur l'iPhone et la partie Dashboard, la partie tableau de bord, donc la partie backend, tout le développement des flux de données et la visualisation des données pour le médecin. Et puis après, il y a la partie service qui est la partie communication. Les Acette de communication, la partie customer support, le FLQ.

[00:33:22]

Bref, ça fait aussi partie clairement du produit dans la société. Et donc, il y a des tâches quand même de production sur ces sujets là. Et donc, tout est sur Money. En revanche, la partie gestion plus commerciale, elle est donc c'est un CRM, donc c'est un logiciel qui permet de gérer ta relation client. C'est quoi cette ship management? Ça permet de centraliser tout est client. Tout ce que font toutes les interactions avec les clients pourront être achoisi vis à vis d'autres produits.

[00:33:50]

On avait commencé avec Paint Drive, qui est un peu le très de C'est un peu.

[00:33:55]

Et puis, on était limité par les fonctionnalités. On voulait commencer à faire de l'automatisation et il y avait des intégrations aussi qui étaient intéressantes, notamment pour faire avec. Avec Milkshake.

[00:34:10]

Bref, tous des outils qui nous permettent de faire de l'automatisation, de d'envois de newsletter, de contenu à notre base utilisateur. Donc on est passé à autre chose. C'est marrant, je pense que tu peux voir la maturité d'une entreprise aux logiciels qu'elle utilise.

[00:34:25]

Elle sait que je me pose des questions. Elle serait donc non. On est dans cette phase de Mendès avant de passer à savoir. Cela, je ne sais pas. Et une solution interne, peut être. OK. Tiens, j'ai une petite question et je pense très lié justement à la j'adore poser cette question là parce que ça reflète vachement la philosophie produit des entrepreneurs que je reçois ici. C'est quoi ton rapport à l'erreur? Ton rapport à l'échec dans ton équipe, au sein de ton équipe?

[00:34:53]

En gros, qu'est ce qui se passe quand il y a une erreur, quand il y a un échec? Comment vous réagissez là dessus? Un vaste sujet. On apprend toujours des échecs. Moi, je pense que l'échec est sain et sain. Maintenant, ça dépend de l'échec. Il y a des erreurs qu'on répète et celles qu'on répète, pas les erreurs nouvelles. Je les accepte. Les erreurs qu'on appelle les accepte pas. Je trouve que c'est pas, sauf s'il y a des éléments exogènes qui font que cette année 2000 va être éprouvante pour tout le monde.

[00:35:19]

Sais, je pense que j'ai un niveau de tolérance quand même relativement plus au nord. Je pense que après nous, on est sur un secteur où, globalement, on ne peut pas faire beaucoup d'erreurs. Il y a des erreurs qui sont critiques. Il y en a d'autres qui le sont moins. Donc, on doit être extrêmement vigilant. On a un processus de bug qui est rodé, qui est normé, qui documentez au sein de notre système de management de la qualité parce qu'on est un projet réglementé.

[00:35:44]

Donc voilà après, si c'est une erreur basée sur après, si c'est une erreur basée sur une expérimentation, ça me dérange pas. Si c'est une erreur, si c'est une erreur, qui est qui? Qui met en péril l'intégrité du produit? Et le côté médical, c'est plus problématique.

[00:36:01]

Et ça, ça me semble être une excellente réponse, en tout cas alignée avec ta vision de l'entreprenariat. Et du coup, j'ai une dernière grosse question pour finir moi, un produit. C'est quoi un peu la méthode Edouard pour développer un produit de fou?

[00:36:18]

Si vous deviez retenir 3 2, 3 4 choses? Vraiment, les trucs les plus les plus essentiels, selon toi, pour développer un produit qui va plaire à son marché, à ses utilisateurs, pour développer un bon produit? C'est quoi ta vision d'un bon produit? C'est quoi? C'est quoi? C'est quoi les 3 4 choses qu'il faut faire?

[00:36:36]

Ouais. Ben, c'est une bonne question. Moi, je suis, moi, je suis. Venant venant du jeu vidéo ou du jeu vidéo mobile, ou à des millions de téléchargements, et tu sais que globalement, tu ne peux pas tromper l'utilisateur qui ne peut pas le tromper. Le seul Capilla que tu veux regarder, c'est la rétention et l'engagement. Donc, tout ce qu'on fait d'abord pour pouvoir avoir une réussite. Il faut avant de faire de l'acquisition.

[00:37:00]

Il faut absolument que le marché nous plaise à nous, donc que le produit nous plaise à nous. Ce que je fais en général, c'est un produit qui va d'abord me faire marrer parce que si je me fais pas marrer, moi, je ferais pas marrer les autres. Ensuite, je fais, je séquence vraiment avec des moments où on va faire valider si tu veux le concept avec la FPP qui nous permet de voir si les patients, s'il est parfait, si les utilisateurs vont vous plaire.

[00:37:25]

Après, je pense que c'est il faut être intransigeant sur les données de l'équipe de rétention et d'engagement et seulement après l'acquisition. Je pense qu'il faut faire attention. Après, il faut faire très attention à ça. Après, c'est compliqué.

[00:37:41]

Quelle est la méthode, la méthode? Moi, j'aime bien les choses très visuelles. Donc en général, je travaille énormément sur l'aspect visuel des choses parce que je pense qu'il y a une relation charnelle, charnelle et charnelle à l'image.

[00:37:56]

Donc peut être que peut être que, de mon côté, le visuel et l'interface a un tropisme de ce côté là. Mais après, après que tu industrialise Ménière, ça, ça suffit plus, quoi, c'est sûr, c'est sûr. Mais il faut donner. On se rend compte qu'il maniÃre la rétention les cinq premières minutes.

[00:38:17]

C'est là où une application mobile une perte 70 de ses utilisateurs. Si tu regardes la rétention sur applicatif mobile, les bons y réussissent à capter 60/70 dans les 3 premiers jours de leurs utilisateurs. La majorité perdent 70%. La rétention au bout de 3 jours dans les applications mobiles 30%, ça marche.

[00:38:35]

60, c'est là que tu fais la différence. Donc, les cinq premières minutes, c'est ton socle. C'est là que tu dis, tu diras quoi? Et après, tu dois faire le boulot, quoi.

[00:38:46]

Après, tu fais un boulot de tu. Tu dois réfléchir sur la profondeur pour engager sur le long terme avec des objectifs court, moyen, long terme pour ton utilisateur. Mais clairement, s'il n'arrive pas à draguer ton utilisateur, tu arrivera arrivera. Rien, donc d'abord se focaliser là dessus au début, et puis ensuite construire sur une base extrêmement saine. Si on n'a pas la rétention, on peut faire toute l'acquisition du monde. Ça ne servira à rien, c'est sûr.

[00:39:11]

OK, OK, OK, très, très, très intéressant, mais là, ça se voit que ça se voit. T'as le bac du jeu vidéo derrière moi de faire un focus sur les utilisateurs à mort à ça dans le sang web, plus en plus du jeu misés. Je viens du jeu vidéo mobile gratuit. Et c'est terrible. Parce que quand tu es payé des trucs aux gens, les gens acceptent beaucoup plus. Alors quand tu fais payer, parce que je pense que psychologiquement, j'ai payé, j'ai pas fait une connerie, alors que quand c'est gratuit, les gens ont une tendance à être beaucoup plus exigeants.

[00:39:40]

Tu regardes la manière dont les gens traitent les produits gratuits sur le store, tu te rends compte à quel point ils sont exigeants. Il n'y a rien de plus exigeant que de faire un produit gratuit. Il faut être impeccable sur le produit gratuit, encore plus parce que sinon, ils vont le désinstaller.

[00:39:54]

En fait, ils s'en fichent, il n'y a pas de y'a, pas de relation, ect. Et du coup, c'est pour ça que je dis que les cinq premières minutes, elles sont, elles sont. Parce qu'en fait, il n'y a pas de secret. C'est gratos. Donc tu prends, t'aimes bien quand tu a payé. Tu as un peu le bénéfice, mais l'équation a été beaucoup plus engagée. En fait, quand tu payes et quand tu payes, en fait, tu fais, tu fais des feedback, tu t'as pas envie d'admettre les erreurs?

[00:40:19]

Tout le monde est humain. C'est intéressant, s'intéressant à quelque chose à rajouter que tu veux pas de surcharge des gens, quelque chose que tu veux ajouter. Recherche moi, je recherche toujours des gens en général. C'est comme si les expertises on trouve. On trouve la place pour qu'on trouve la place pour les gens, pour les gens talentueux. Mais moi, c'est surtout une question de une question de mind. Et c'est pour ça que j'aime rencontrer plein de profils différents.

[00:40:48]

Et j'ai notamment des gens qui voulaient aller sur un poste. Je les ai fait aller sur un autre poste et ils sont devenus. Ils sont devenus super forts sur ce poste là. Ils sont montés en grade et c'est comme ça que c'est comme ça. Je pense qu'on créé les bons et les bonnes équipes. Ouais. Venez, venez nous voir. On est sur des plates formes, sur les réseaux sociaux, sur Welcome to the Jungle. Sur ces trucs là, vous pouvez.

[00:41:10]

Vous pouvez me contacter. Enfin bref, allez y. Venez Créavenir faire du jeu et changer la santé.

[00:41:17]

Un jeu à la fois, c'est chez nous qu'il faut venir est super cool. Merci Edouard, c'était génial. C'était super. Merci à une prochaine à la prochaine.