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Salut Guillaume! Ça va, ça va être, ça va, ça va tranquillement. Je suis heureux de recevoir sur décimant un produit décimant un produit. C'est un podcast qu'on a lancé ex parcmètre, dans lequel on interview des gens qui sont experts en développement de produits puisque bien souvent, les podcasts, on parle de business. Nous, ici, on va voir les produits Djazaïr. Un peu de business, vu que le produit, c'est la croisée de la technique, du business.

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Mais on va parler du coût, peut être pour présenter rapidement, on peut voir ce qui a amené dans le développement de produits, peut être les premiers produits développés. Ouais, en effet, ça remonte. Le premier produit qui est sorti du garage, c'était quand j'avais 13 ans. Ça a été aussi mon premier brevet. C'était une machine pour infuser le thé Nespresso. Tu as tenté bien d'infuser rapidement et à la bonne température également. C'était dans le cadre d'un concours pour les jeunes qui s'appelle Censive junior, organisé par la revue scientifique ou tous les mois.

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Il y a un lauréat qui est mis en avant avec une invention. Et ensuite, il les accompagne notamment jusqu'à déposer son brevet déposé brevet. Je pense que tu connais bien ce concours, car il a été lauréat. C'est comme ça qu'on sait qu'une idée. En effet, le concours Censive junior m'a vraiment boosté quand j'étais au collège à développer ses premiers prototypes et c'est vraiment ça qui t'a lancé dans le développement produit. Tu t'es dit la motivation première si tu veux développer la machine ou la motivation première, c'est gagné sur un CV junior.

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Je pense que c'est un peu les deux. Il faut une carotte. Quand tu développe quelque chose. Bien entendu, il faut répondre à un besoin au début. Donc, en l'occurrence, ce n'était pas pour moi ce que je ne bois pas, c'était pour ma maman qui c'était une affiche, une ado, du thé et du coup, la machine répondait à son besoin. Et j'aimais bien, me posait à l'époque. Qu'est ce qui peut être amélioré dans le quotidien?

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Et c'était un des éléments du matin qui pouvait un peu simplifier. La machine est née dans le garage. C'était pas très compliqué. C'était beaucoup d'objets de récup, des moteurs de voitures téléguidées qui étaient démontés peut être 3 jours après Noël. D'autres éléments? Cauchemarder pas. En effet, après, ça a servi pour les parents. Ça a été, ça a été apprécié et le produit est né en peu de temps parce que c'est des choses dont on peut tirer très vite et on a tout le matériel à disposition.

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40 ans et c'est un peu. C'est un peu la marque de ta marque de fabrique. C'est améliorer le quotidien quand même que le deuxième produit, c'était de présenter un réveil olfactif. C'est l'amélioration du quotidien. C'est la marque de fabrique encore améliorer le quotidien, en l'occurrence beaucoup dans la partie du matin, parce que c'est ce qui va aussi commencer la journée et faire qu'on commencera une journée du bon pied ou du mauvais pied. En effet, le Sensor Wake a été le nom du produit.

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Le réveil avec des capsules de parfum est né. Alors là, quand j'étais juste après la fin du bac, j'avais à peu près 18 ans pareil. Un prototype qui a été développé dans le garage jusqu'à même les parfums développés dans le jardin. Je prenais des feuilles de Nantes et mon jardin familial. Encore une fois, merci maman. Elle a été au cœur des inventions. Et puis, on faisait dans les labos du lycée. On avait ouvert les portes du labo du lycée après les cours.

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Le soir, je faisais Diderot distillations, donc je recueillait les huiles essentielles, notamment de Nantes, pour faire fonctionner un produit. Ça permet de réveiller en douceur avec des fragrances, notamment la mante ou d'autres huiles essentielles.

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Du coup, après ce projet là, pour faire très rapide, on a monté une boîte, on va détailler vachement. C'est ça qui nous intéresse, c'est le développement du Centre sur Weck. Comment tu vas de l'idée du garage jusqu'à la commercialisation qui a été commercialisé par des grands distributeurs comme FNAC et Darty? Je crois bien jusqu'à après le rachat, le rachat de l'entreprise par le groupe Maison Bergé et maintenant est devenu directeur général de maison mère.

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J'ai fait ça d'un produit de garage. Toute la phase de prototypage. Mais je pense que la halle commerciale et je pense que les éditeurs voient vraiment qui tu es. Même si tu commencé ultra haute à une très large gamme de dans le développement de produits, tu tu sais de quoi tu parles. En tout cas, ça a été une expérience riche en peu de temps et juste après le bac. Donc on doit faire son épongent. Connais pas grand chose.

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Et ça a été en tout cas une belle façon d'apprendre à savoir comment un produit pouvait naître. Pas grand chose au début. Peut être qu'on peut aller du coup maintenant directement sur le centre Wix qui nous intéresse. Comment tu passes du prototype, de l'idée même jusqu'à jusqu'au prototype, en passant par la campagne de financement jusqu'à la série, jusqu'à la distribution et aux rachats d'entreprises? Donc, si tu peux nous détailler un peu les grandes étapes dans le développement de Comment tu en fais?

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C'est quoi la recette à toi? C'est quoi la recette? Développement de produits? Guillaume Rolland Je pense que la recette, au début, c'est de pas la connaître. Parce que si on la connaît, on se dit merde, c'est assez compliqué. Et quand j'ai monté la boite au tout début, c'était parce qu'il y avait une envie forte d'aller voir son prototype un jour dans les étals d'un grand magasin de distribution. En effet, c'était un peu un rêve.

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Son idée qu'on peut avoir dans son garage puisse un jour être acheté par des consommateurs en France, en Europe, en Asie. Et ce rêve, je l'avais depuis très longtemps. C'est vraiment ça qui a animé de dire Je veux que mon produit, tout le monde puisse utiliser, tout le monde puisse être réveillé par le censeur, en l'occurrence. Parce que c'était le premier produit de savoir que son idée puisse être démocratisée et achetée dans la distribution, c'est vachement motivant.

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Le produit, au début, était un prototype assez simple. C'était une carte Arduino, une programmation assez assez simple et des parfums maison. Je faisais moi même ce qui nous a permis de faire un proof of concept très rapidement, de faire tester ça. A l'époque, il était encore tout seul. J'étais tout seul, tout seul, dans son garage, pas montée. On savait que c'était vraiment de développer un produit. Il y avait deux méthodes. Après, combien de temps?

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C'était le proto. Il faut compter environ trois mois. C'était en parallèle des révisions de bac +2 protos que des révisions de bac. C'est vrai que ces prix ont baissé, mais c'était vraiment ce qui. Ce qui m'a amené. Je voulais faire que ce prototype puisse être utilisé très rapidement et être testé par mon entourage. Bien entendu, toujours remettre le futur consommateur au cœur. Au début, mes trois sœurs qui me détestaient étroite, avaient trois protos différents.

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J'en ai fait un. Je l'ai fait tourner. J'ai beaucoup fait tourner. J'ai testé des huiles essentielles que je faisais moi même un peu différente au fur et à mesure, et on change la capsule pour changer de parfum. C'est assez simple, un peu comme une machine à café avec les capsules et très vite. Du coup, j'ai tiré sur le produit et on a rajouté des éléments, notamment lumières et mélodie, pour que l'expérience soit totale. Et ce n'est pas arrivé à la version du Sensor Wake du premier coup, non dessus.

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Je pense que personne n'arrive dès le premier coup. Donc, le prototype s'est construit comme ça. Et le double objectif? C'était déjà génial. J'ai représenté à Censive Junior et j'ai eu la chance de gagner. C'est là l'année où on s'est rencontré avec ta super machine d'usinage. Pour le coup, j'étais très bluffé parce que ta machine était plus complexe que la mienne. Je n'étais pas de la partie. C'était vraiment ce concours là, une super expérience, parce qu'on rencontre en effet d'autres jeunes qui développent des produits.

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Et ça motive. Et j'avais en tête C'est un rêve de gosse. Un autre concours est organisé par Google chaque année s'appelle le Google.cn. Chaque année, 15 jeunes dans le monde sont sélectionnés et partent chez Google pour développer leur projet. Ce qui était vraiment le truc stratosphérique pour moi. Mais un peu on va dire non atteignables parce que c'était que des Américains, des Indiens, avec des projets très brillants, scientifiques, mais sur le fun et puis aussi sur la démarche scientifique du dossier qui était assez strict, je me suis dit pourquoi pas?

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Et j'ai monté le dossier pour Google. C'est une sphère, mais c'est aussi ça. C'est vraiment de la science plutôt rigolo. Comment toi t'es rentré avec un produit qui est purement à la science dans ton projet? Mais c'est quand même un produit technique. C'est un produit customer que tu avais créé. GT1 J'étais. Je pense que quand il y a plusieurs milliers de dizaines de milliers de candidatures, il y a énormément de projets scientifiques. On y fait plutôt labo.

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Je pense que j'étais un des seuls produits physiques hardware, ce qui peut être aussi à aider. Donc, il y a eu des phases de recrutement régional. Donc, ce qu'il appelle région, c'est les continents. Donc, déjà, c'était une belle surprise de me voir dans les 90 régionales. Et c'était donc en été 2014 où sélectionner les 15 à partir de la Silicon Valley. Et j'ai eu la chance d'être le premier Français à faire partie de cette sélection avec le produit qui était encore une fois au stade de Proto.

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Et ça a été mais qui fonctionnait, qui fonctionnait? Facebook, qui avaient déjà été testés et éprouvés. Ça a été. Ça a été fantastique parce que pour le coup, là, le rêve de rêve devenu réalité. Et partir chez Google un peu le nirvana d'un jeune qui aime bien la technologie sans se faire accompagner, et ça déclenche une envie dingue d'aller plus loin. S'arrêter là, c'est frustrant. Ça a été vraiment une expérience juste incroyable. Et là, juste si on revient un peu sur le produit, tant en termes de mindset, tu change du tout au tout.

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Tu passes. Je suis dans mon garage. Je vais conquérir le monde. Google m'a sélectionné en termes de produits. Donc, tu es parti de zéro parce que tu connaissais pas grand chose à la technique, avait déjà fait des petits bricolages. Mais j'imagine que c'est la première fois. Tu touches Arduino de ta vie. Tu avais jamais fait vraiment d'embarquer d'électroniques. T'apprendre tout toi même avec quoi, comment et surtout comment tu finance ton Россию. Lors d'une hausse, c'était vraiment un site que j'aimais beaucoup, qui s'appelle le site J0.

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Et maintenant, qu'est ce qui est vraiment génial puisqu'elle a formé toute une génération? J'en avais les témoignages témoignage lors leur titre. Il était fou, je l'ai pensé et je l'ai clairement bien pensé. Tuto sans être un expert. J'utiliserais vraiment les briques classiques. Ensuite, c'était beaucoup l'impression 3D que je ne maîtrisait pas au début. Et j'avais envoyé un mail à quatre écoles d'ingénieurs de Nantes. Je suis Nantais, les m'avait répondu quasi instantanément OK, on te prête, on te prête une imprimante 3D.

[00:09:53]

Là, je suis allé à la Centrale Nantes, où il avait une super belle imprimante 3D résine. Et gratuitement. Et c'est là qu'on voit que franchement, il y a un écosystème qui est super. Ils m'ont donné les ressources et surtout l'imprimante pour aller faire des plus beaux protos que les premiers Proto. Ça m'a permis parce que je me suis mis une pression aussi très forte avant d'aller chez Google. De me dire il faut que le produit soit mieux, bien sûr.

[00:10:17]

Je viens de faire un beau produit, un beau protos en imprimante 3D, d'avoir la carte Arduino dedans et les parfums. J'ai commencé à développer une palette un peu plus large, toujours grâce au labo de mon lycée. Comme quoi les portes sont ouvertes. Et quand on peut les saisir, voilà, c'est ça. C'est peu de gens le savent, mais en fait, il y a quand même beaucoup d'entreprises qui sont des entreprises. Moi, j'ai fait des paris pour ma fraiseuse ou d'être comme ça.

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J'allais voir les usines du coin qui me disaient qu'il me faisait multis, mes usinages gratuitement. Et donc, toi, c'est centralement qui te fait des pièces de ton protos parce que les gens, ils ont quand même. Je pense qu'ils voient un jeune qui a envie d'y aller avec l'envie de faire un truc et ils se disent on va lui filer un coup de main. C'est ce que c'est. On a peu conscience que les portes peuvent être ouvertes plus facilement et surtout quand moi, je trouve que quand t'es jeune, c'est foutu.

[00:10:59]

Tu peux ouvrir des portes. Moi, j'ai ouvert des portes et toi aussi. On a ouvert des portes qui étaient quand on était jeune. Tu penses que je les regarde maintenant? Je me dis que j'étais complètement fou d'aller demander ça à la Jean-Coutu. Alors les gens sont contents de pouvoir aider un jeune qui est motivé parce qu'on ose en fait complètement. Et peut être qu'ils se disent aussi à cette époque là, stache là, j'aurais bien aimé qu'on m'aide.

[00:11:17]

Et donc, par miroir, par effet miroir, ils veulent aider. En tout cas, ça a vraiment été le cas. Très peu de refus, une envie d'aider et le projet a été amélioré grâce à toutes ces aides là. Bénévoles, c'est sûr. 0 fond. Bien entendu, pour développer ça, c'est de l'argent de poche. Breton Protos 700 euros au total, 100 euros de matos sur 30 euros à hauteur de 30 euros du nouveau Epita, le reste dans les composants maçonniques.

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Il y a trop de trains plutôt pour aller au lycée et faire ça avec l'argent. Et puis, il y a une valeur inestimable. Du temps a passé beaucoup de temps à tester ton truc. Beaucoup temps, peu de temps pour dormir parce qu'on n'arrive pas à dormir quand on a des problèmes à résoudre. Et puis là, tu rentres de turned sur un de SF, tu reviens en France et là, tu prends la décision de monter une boite.

[00:12:03]

C'est ça? Google a clairement été l'étincelle. C'est ce que je sais, ce que c'est. Ça a été lesFrançais. Ça m'a motivé. Ils ont mis autour du projet beaucoup d'enthousiasme Google pour continuer à accompagner le projet sous forme d'un programme qui s'appelle le moteur de réussite. Google accompagne des entrepreneurs, des jeunes entrepreneurs plus vieux aussi, à développer leurs produits. Voilà, le moteur de recherche devient un moteur de réussite pour des entrepreneurs. Et je monte.

[00:12:31]

Je décide d'y aller là dessus. Là, c'est quoi le process, toi, quand t'as 18 ans? Ce que je crois que c'était fin 2014. Je voudrais avoir distend. Je rentre en école. J'ai toi aussi, tu dis je monte une boite et là, tu tournes vers qui? Tu fais quoi? Tu fais comment? Parce que quand j'étais en train d'essayer l'Université de technologie de Compiègne, j'ai fait la petite sœur TT 3 et ils m'ont beaucoup aidé dans la réflexion.

[00:12:57]

Quand je leur ai dit, je me lance ils m'ont beaucoup aidé parce qu'ils m'ont aussi un peu donné des ressources pour continuer à développer le prototype dans l'innovation. Et je me dis il faut, il faut se lancer. Le meilleur moyen de se lancer, c'est de voir combien de personnes seraient prêtes à acheter mon produit. Je suis tout seul à cette époque là. Les premiers trucs qu'on conseille, c'est toi avec un associé, trouve un mec qui va faire le business chez toi, le produit, le business, tu connais pas.

[00:13:23]

A 18 ans, on sait pas. Monter une boite reste naturelle, ce n'est pas dans les veines. Après Google, c'est de se faire. Il y a eu beaucoup, aussi bien médiatiquement que des conférences, etc. Ça m'a permis de rencontrer beaucoup, beaucoup de personnes et de rencontrer mon futur associé, Yvane. Je le salue au passage. Et Yvane, on a créé le premier tandem, c'est lui. Et c'est un ancien ingénieur des mines qui a fait un billet, qui connaissait bien les rouages.

[00:13:50]

Et donc, on se tape dans la main et on se dit il faut absolument que le produit, on puisse voir comment il va se vendre et donc tout de suite. Le crowdfunding nous parait évident de solution et Kickstarter, qui est la plateforme numéro un du crowdfunding. On va mettre le prototype. On verra ce que ça donne. On avait quasi zéro fonds. Le prototype on prépare un peu la page, un peu de préparation, ça, t'as fait ça?

[00:14:15]

On était juste avec, il va croire tout seul. Premier stagiaire, la boîte venait d'être créée 30 jours après, on lance le Kickstarter. Un mois après le gros stress, je peux vous dire que quand on appuie sur le bouton live Kickstarter, c'est très, très, très stressant. On avait une vidéo, on avait un proto pas très beau, mais elle n'était encore qu'un proto. Mais là, ça, c'est intéressant. C'est que tu t'es jeté dans le bain avec un protocole.

[00:14:37]

Tu avais fait dans ton garage. Il y avait des pièces faites par Centrale Nantes, mais c'est vraiment un proto que toi, tu as fait. Oui, c'est important parce qu'il y a beaucoup de gens en France qui notamment France, notamment en France, mais qui attendent d'avoir le meilleur produit du monde avant de se lancer. Mais en fait, il faut aller voir des spectateurs. C'est une approche qui est folle chez toi. C'est que depuis le début.

[00:14:57]

Même avec des soeurs, tu mettais un produit dans la main de l'utilisateur. C'est purement le design thinking? Oui, par définition, mais pour le coup, en effet, on n'a pas attendu d'avoir un beau produit. On avait le concept, on l'a mis sur Kickstarter. C'est peut être risqué. On a vendu le concept et pour nous, c'était le concept qui était important. La nouveauté innovation et ça a plutôt bien marché. On a récolté en trente jours 200.000 dollars sur le poteau.

[00:15:26]

On était deux. On s'est dit OK. Là, il y a des prix order backers, ce qu'on appelle des gens qui croient au projet et qui veulent le produit qui précommande. Et l'argent a permis d'amorcer la pompe. C'est du BFR besoin en fonds de roulement négatif parce qu'on voit les fonds avant de lancer leur production. Et à partir de là, on s'est retrouvé face à une autoroute pour aller concevoir industriellement le produit, le fabriquer et le livrer à nos premiers clients et donc là, le process.

[00:15:55]

Donc là, tu passes d'un produit, t'as vraiment une étape. En gros, un go gono go le go tel Kickstarter. Si tu n'avais pas réussi dans Kickstarter, tu auras arrêté ou pas. Ouais, je pense que Kickstarter s'est arrêté hyper ypérite parce que si tu mets un produit et que tu vois que t'as pas de précommandes, concrètement, tu touches le marché où tu touches pas. Et ce Mark est bien entendu hyper important. Là, ça a été plutôt une bonne surprise parce que le score en peu de temps a été a été bon.

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Il y a eu un enthousiasme, il y a eu des retours média. Vraiment chouette, on est passé chez Jimmy Fallon et l'indigénat restent des choses et on n'aurait jamais pensé y aller. Donc, on a goûté l'Amérique. J'ai goûté l'Amérique avec Google. Et puis cette campagne là et la visibilité que ça a pu avoir a clairement donné un second tremplin. C'est bon étincellent au projet, mais s'il avait n'avait pas ce qu'il faut. Chacun doit avoir son étincelle, son regard entre guillemets.

[00:16:45]

Sûr, pour se dire OK, j'y vais, c'est sûr. Et Google l'a été au début. Et le Kickstarter a renforcé ma volonté de dire OK. Donc là, tu passes une nouvelle étape à 200.000 dollars sur ton compte, tu a une boite qui créé un associé, une stagiaire ou un stagiaire. Donc là, c'est quoi l'étape pour aller sur Protos? Un proto qui était invendable. Tu l'a vendu, a vendu le concept, mais il est cette industrie.

[00:17:08]

Isabelle CTD s'est désassemblage que tu as fait toi même dans ton garage. Comment tu fais pour passer de ça à un produit que tu vas pouvoir vendre?

[00:17:16]

Alors, en effet, sur Kickstarter, on l'avait bien mis en avant. C'était un concept, un prototype et qu'il y avait toute une phase d'industrialisation qui devait arriver. Et on a eu beaucoup de sollicitations de personnes qui, aussi bien, étaient des bureaux d'études intégrés, donc intégrés avec les usines de fabrication ou vu des bureaux d'études. On a eu beaucoup, beaucoup de sollicitations pour laisser les boites sur une oui parce que est très médiatisé, a donné une vitrine très forte.

[00:17:43]

Et ça, c'est aussi l'avantage de Kickstarter. On récolte des fonds, mais on a une vitrine médiatique, marketing. La communauté, en fait quoi? Toute la communauté avec Kickstarter où tu l'avais déjà. Un petit truc avant, quand même. En fait, avant, je pense que c'est vraiment redoutable de lancer une campagne sans comité. C'est très dur. Il faut avoir la communauté, les Google, sans le faire. Avec les passages médiatiques, elle nous a permis d'avoir 30.000 emails et le strict minimum pour une campagne.

[00:18:11]

J'avais fait une bonne pêche, très classique. Je posais la question. Pour le coup, j'étais tout seul. Quel parfum souhaiteriez vous avoir si demain le produit sort? J'avais plein, plein de retours, une sorte de super études de marché, en plus de recueillir les emails 31000, ce qui est beaucoup, ce qui est bien 0 euro d'acquisition, bien entendu, et c'est un passage si bien. J'étais à l'époque, c'était Petit quotidien qui avait et qui avait créé pas mal d'email et plutôt les chaînes nationales.

[00:18:40]

Google avait fait plutôt parler de lui en France parce que c'était le premier projet français à partir Bell. Et ensuite, Kickstarter a donné une face plutôt internationale au projet. Beaucoup de gens qui nous ont sollicités pour fabriquer le produit et on a choisi une option de trouver un bureau d'études en France qui a parlé à des Français et fabriqués dans des usines en Asie par rapport au fait que le produit était essentiellement électronique et plastique, des éléments qui étaient plus facilement faisables et à coup en Chine, assure Sicyons.

[00:19:11]

Moins de savoir faire Facebook, de savoir faire sur ces choix électroniques qui sont partis a pas en France et justement en Chine pour la Chine et autres Shenzhen. C'est fou, tu vas là bas. En effet, si tu fais un peu, tu connais bien, c'est un peu l'Eldorado. Lorsque tu veux faire un produit électronique, toutes les usines de PCB, d'injection de plastique, d'assemblage, c'est très, très dense et les prix peuvent être très compétitifs.

[00:19:36]

Donc là, tout a fait le choix de passer par un bureau d'études parce que tu avais quand même recruté une équipe d'ingénieurs. Alors au tout début, on n'était pas tout à fait dernière, n'a fait que passer avec une boite presta externe de service qui a développé ton produit. On voulait être assuré. On voulait s'accompagner d'experts qui connaissaient bien le produit. Pour le coup, j'avais des lacunes au niveau de la technique et donc recruter des techniciens ou des gens, faire du produit quand toi même tu n'as pas les compétences, là, c'est très compliqué et très vite te casser les dents.

[00:20:07]

Donc c'est sûr, on a fait appel à des Edlinger, mais est ce que tu ne sais jamais ce que c'est, ce que tu ne sais pas faire? J'y crois dur comme fer. On a fait appel à des personnes, à des bureaux d'études externes qui connaissent par coeur le produit et qui savaient comment industrialiser un produit. Ça change tout. On gagne du temps sur ces. Il ne faut pas savoir. Il ne faut pas absolument ça. Ça fait Statista.

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Feist a fait faire un site web. Recruter Webdesign pour ça, ça ne sert peut être pas grand chose. Il faut aller voir quelqu'un qui vient de faire ça bien fait rapidement. Et donc du coup. Là, tu fais ça, tu as cette série qui sort. Tu fais une série de combien de pièces?

[00:20:41]

Premier batch? On est, on est à 5000, 5000. Ça, c'est combien de temps? Le développement permet de livrer les précommandes. Ce qui est important, ça prend un an. Ça prend un homme de développer le produit un an alors qu'il a déjà un prototype, alors qu'on a un prototype pour passer d'un proto à une version industrielle, ce qu'on appelle la MP. La masse pro ou Tada et les produits qui sortent des boîtes ont été livrés avec du retard.

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Les précommandes, ça, c'est toujours. Le Kickstarter est avec beaucoup d'enthousiasme. On se fixe des objectifs souvent très hauts et le retard a été a été là. Il faut savoir. Du coup, communiquer est transparent avec sa communauté. Et donc, on a partagé avec soi les photos des moules et les différentes Maidstone dans lesquelles on passait pour livrer le produit. Un produit qui était clairement pas du tout parfait. Je pense que si Kickstarter ajoute de la pression et du coup, on se fait, on se fixe des objectifs parfois très tendus et jusqu'à parfois faire des concessions sur le produit, parfois même trop grande.

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Pour le coup, c'était notre cas. La V1 était clairement pas parfaite avec beaucoup d'améliorations. Est ce que tu as une balle dans le pied? Je pense que ce mec la rate au court bouillon est allé trop vite sur le développement produit. Oui, il peut mettre une balle dans le pied, ce qui a été le cas sur notre V1. On a exécuté trop rapidement et pas assez testé le produit au niveau de ses performances et certains certaines caractéristiques, quelque d'assez.

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Par exemple, au niveau du ceinturer, qu'on diffuse un parfum, il faut que la diffusion soit très, très, très peu audible pour que ça soit agréable. Donc là, ça et là, on avait mal, on avait mal pris ce point. Et la mécanique sur la V1, donc très vite, on a compris que OK, il fallait livrer son séminal line, mais qu'il fallait aussi réagir très vite sur l'amélioration en continu du PC différents pour arriver sur une V2.

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En fait, six mois, quasiment six mois après, on a été assez rapide tant qu'on nous a livré des précommandes des pièces. Tata que ces 200.000 euros, Kickstarter n'avait rien à rentrer encore au niveau de ton entreprise, tu n'avais pas encore levée de fonds. Non, on n'avait pas encore levée de fonds. On avait un peu de dette de banques pour assurer la production et la suite. Et en parallèle, on a rencontré les enseignes de distribution.

[00:22:49]

Et là, ça a été tout un chemin parce qu'on avait Kickstarter qui nous montrait qu'il y avait un appétit. Mais l'appétit d'un fan basede beta testeurs et l'appétit de consommateurs qui vont aller chez Darty, FNAC ou Boulanger, c'est vraiment différent. On a fait, on a beaucoup testé, j'ai beaucoup fait de technique de l'hameçonnage ou on a mis des fausses boites de produits dans les enseignes pour voir la réaction des gens face à ce produit là. Donc, le produit était pour le coup.

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Pas du tout près. On avait le design, on avait des belles 3D, on les imprimait, on les mettait dans les étals avec un prix contestait. C'était la DTC. Géniale, c'était. Avec les enseignes de la grande distrib. C'est à la sauvage auto. Au tout début, c'était vraiment Lesauvage parce que c'était avant qu'on les rencontre et qu'elle s'était même classée dans un Talley dans un tract, avait imprimé ton packaging, le mettait dans les étals avec un prix que tu avais posé, toi, juste à côté, et tu aurais, je répondais, tu regardais et parfois j'allais vers la personne qui s'arrêtait ou pour lui présenter pour prendre le feed back.

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Et là, pour le coup, c'est super puissant parce que on peut lui poser des questions aussi bien sur le design que sur le prix que sur la tag line. La phrase d'accroche et c'est super intéressant en termes de produits, tu récupère des feed back de manière intéressante. C'est gratuit. Acclamant, c'est le réseau. Peut être toutes les études de marché possibles et imaginables de conso sur toutes les études de marché. Quand qui a lâché, ça coûte cher.

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Et puis en plus. Est ce que ça a un impact vraiment sur ta boite pour le coût réel réel? C'était du réel. Une sorte d'études de marché live et technique. Japet, sa technique d'hameçonnage parce que ça permet de voir si ça marche ou pas. Les gens sont intéressés si les gens veulent acheter le produit demain. Et ça a plutôt été ça, l'idée de faire ça. L'idée, c'est après six mois dans la Silicon Valley. Je suis retourné six mois pour m'imprégner des différents l'abaque qu'en France et il y a eu plein d'activités.

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C'était un grand fonds d'investissement qui accompagne des jeunes entrepreneurs et le test produit en mettant consommateurs au milieu était vraiment ce qu'on nous rabâche tous les jours. Je pense que c'est l'essentiel. Même assis sur cette technique là, il avait été inspiré par parcette, par ce stage là bas dans la Silicon Valley. Par Google aussi, qui fait du design thinking un maître mot. Chaque développement. Voilà pour le produit. Je pense que ça a toute sa place et cette technique un peu sauvage.

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C'était même avant le Kickstarter qu'on a commencé à KA-SAT, le Kickstarter après, validaient encore. C'est cette volonté du produit désirabilité entre guillemets. Mais ça nous a permis vraiment de savoir comment on pouvait aussi approcher Fnac, Bertier, Boulanger. Typiquement, ce sont des exemples. Et les vendeurs, les vendeurs dans les boutiques qui venaient de voir des fans alors qu'on faisait ça discrètement. Le but, c'est de prendre des feedback. Donc une fois que la personne a produit au moins déjà, faut lui dire que c'était du test qui passait à la caisse.

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Pas sûr qu'on puisse dire, mais elle a bien dû avoir des embrouilles avec des noms. Non, parce que les gens comprennent aussi. Et puis, encore une fois, on est jeune, on a la volonté de feedback, qu'on a bien raison, qu'on comprend, qu'on comprend le concept et le pourquoi du comment, les gens d'inhalation et on les a rencontrés, ces enseignes là qui nous ont fait confiance très rapidement. Ça a été. Ça a été des super belles rencontres avec les acheteurs qui ont aussi un peu construit le produit qui connaissait très bien les attentes des conso.

[00:26:00]

Donc ça, c'était vraiment très riche, aussi bien sur la PLB, la publicité sur le devant que sur le produit en tant que tel. Et très rapidement, on a distribué chez eux, chez eux, cinq partie Boulenger sur les marques, ça, c'était toujours sur ta version.

[00:26:14]

Donc là, c'est eux. Eux ont eu la version 6 mois après la version 2. Là, on avait déjà pu éprouver. Une fois que la sortie de la version livrée était, Kickstarter refasse le fil chronologique T'as livré tes Kickstarter? Là, tu te relance dans une industrie et deux avec les mêmes presta ou ton équipe en interne. Déjà, on a déjà un peu Staffel, mais beaucoup avec les mêmes presta. Les feed back des premiers conso sur Kickstarter a fait des grands, surveille et prend tous les feedback et arriver sur une V2 assez rapidement.

[00:26:45]

On est donc là, c'est juste vraiment petites modifications. Genre là, tu garde les mêmes moules, tu les modifie de modifier les moules, tu modifie de 3 pièces, mais vraiment, tu ne fais pas une reconception de ton produit industrialisé de zéro.

[00:26:57]

L'essence est là, les plans, la technique et là, dans les grandes lignes. Et on arrive avec un produit V-2 pour la grande distri. Certains des backers qui leur achètent le produit, cette fois ci en vente directe et en rentrant dans les magasins physiques, quelle voit de voir son produit dans les étoiles? Le rêve et le rêve de rêver? Qu'est ce qui fait que tu continues? Parce qu'après, je sais que tu as à fait encore plus de d'Astaffort encore à lever des fonds?

[00:27:24]

Oui, on a fait c'est quoi le déclenchement? J'imagine que ça vient du produit. C'était quand même un mec du produit. Qu'est ce qui? Le fait que je lui dise OK, je lève des fonds et je joue le staff et je fais des nouveaux produits et je continue à développer parce qu'après, t'as fait d'autres versions sur Wijk, encore plus compactes, plus petites, plus performantes. Qu'est ce qui fait que t'as encore envie d'aller plus loin que ça?

[00:27:45]

C'est toujours autour du produit. Être mono produit, c'est compliqué. Il faut développer les gammes et pouvoir aller aussi sur de nouveaux marchés avec des nouveaux besoins. Déjà, on a adapté les parfums aux territoires dont on s'est dit il faut qu'on sorte de France et qu'on aille aux Etats-Unis, au Japon, donc Japon, par exemple. On a fait ça koulaks, la fleur de cerisier qui qui est adoré là bas. Donc on a fait une capsule de cola pour se réveiller en douceur avec le dollar pour les Américains.

[00:28:09]

C'était la petite, la petite joke. C'est ce qu'ont lancé en Kickstarter. On a dit voilà, on va faire 500, 500 capsules et on fait avec. On a réussi à reproduire l'odeur du coton. C'était plus autour. Tour du de la communication qu'autre chose. On l'a pas gardé après un record aux Etats-Unis. C'est un petit clin d'œil. Il raffole de l'odeur du jus d'orange. Pressé, Squeezie. Et donc, on a fait une capsule de jus d'orange pressée qui était très bien.

[00:28:36]

Et la terre en termes de timelines. Donc, au moment où elle était en train de faire TV3, t'es à combien de temps après? Après avoir monté ta boîte? Un ovni, un ovni en un an et demi. Un an. Tu montes ta boîte an. Première version du réalisable. 6 mois. Tu finis v2, v3 et on a du mal à l'aise à ce moment là. On lève, on lève 1,6 million. OK, on fait rentrer un gros industriel qui s'appelle Givaudan, qui fabrique les parfums et qui sait aussi bien faire des grands parfums fahid corporels que des arômes alimentaires.

[00:29:13]

Un super partenaire qui nous a permis d'aller plus vite sur la conception des capsules parfumées. Et on attaque à l'international, surtout avec le Japon, dont je tct l'Europe d'autres pays en Europe. Le Web, le digital lui shop nous aide beaucoup. À Noël, des super super. Les mois de décembre, qui vivre? Ça fait très plaisir. Et puis d'autres versions. On a. On a l'opportunité de faire une version pour les enfants avec un partenaire.

[00:29:41]

Avec Disney, on Breyne. Le produit, ça ne sert Wijk Reine des neiges. Paris, entre guillemets. Chose exceptionnelle. Quand un produit dans le garage ne penserait jamais que Disney est mignon, s'inviteront sur le produit. Et puis, on développe d'autres versions. Une version be to be pour les hôtels Accor nous a beaucoup aidés. On a pu, on a pu gagner un concours via le salon maintenant bien connu pour faire une version bi tobby du produit qu'on a mis dans les hôtels et qui faisait de la pub.

[00:30:15]

Toi, pour toi. Pour nous, c'est génial. C'est une vraie crise, mais en plus, c'est un showcase mondial d'envergure mondiale pour vendre le produit dans un très, très, très, très bien. Et puis, le be to be on a conscience, c'est plus. Le coût d'acquisition est plus faible que d'aller vendre. Consolidation, c'est sûr. OK, donc là, tu 20,6 millions, tu recrute une équipe, même personne. À ce moment là, une dizaine de personnes, dizaine de personnes, recrutera comme profils marketing ce qui était encore un trou dans la raquette.

[00:30:45]

Et puis aussi, on a des problèmes logistiques puisque quand tu as du produit hardware livré aux quatre coins du monde, c'est compliqué logistique, marketing, technique pour accompagner le développement futur du produit. Et puis, on a un peu de business aussi. Mais ce qui est ce qui est énorme, c'est quand tout de suite a monté une boite de produits avec très peu de moyens techniques au démarrage. T'as fait beaucoup d'externalisation. Scialet est quasi mort. Que ça marchait en fait, de pouvoir externaliser aussi et d'avancer vite comme ça.

[00:31:18]

Manchester a recruté un peu technique. C'était recruter un de mes potes, Nico Vaujour, Ali Super TAF et du coup, en gros, à ce moment là. C'est quoi le rôle de ton équipe technique quand tu rentres ton équipe? Puisque quand tu recrute, Nico a de quoi? A 3 ans de boite aux lettres, 3 ans de boite, c'est à peu près on externaliser tout. On se dit que pour la valorisation de la boite aussi, c'est important d'avoir en interne des talents.

[00:31:45]

Là, tu commences à recruter, tu commences à internaliser et ont réintégré des joueurs que je suis parti, notamment sur le core business. Ce qu'il y au parfum, pour nous, c'était important d'avoir quelques profils qui maîtrisaient ça en interne, aussi bien pour parler aux autres externes. Il en faut toujours dans tous les cas que pour avancer sur des projets. Et pour nous, c'est important de statuer sur cette partie là. C'est intéressant aussi. Une petite question est ce que la chance, on arrive un peu à la fin de ta chronologie puisqu'en fait après, tu vends à peu près à combien de temps?

[00:32:16]

Quatre ans après quatre ans, quatre ans après avoir menti, tu vends ta boite, donc fait quand tu finis. Denis Côté, déjà un peu pas sur la fin mai, était sur la fin de l'aventure, entre guillemets. Aussitôt qu'à 100% les rênes de ta boite, tu l'avant au bout de 4 ans. Ce qui est intéressant, c'est que toi, tu as eu aussi une stratégie à Épient. Ce que font moins de monde maintenant, les gens entre guillemets, délaissent un peu la hippy, maintenant, pour beaucoup open source comme ça, c'était vraiment une stratégie dès le début de vouloir l'IPI.

[00:32:44]

Je sais, pour en avoir discuté pas mal de fois avec toi, que a une vision sur la épillets. À quoi ça sert? Est ce que tu peux parler Tarab puisque ça a été un levier de développement pour ton produit? Est ce que le fait d'avoir l'atypique affecte n'a pas été copié par d'autres gens? Est ce que tu as été copié? Qu'est ce qui s'est passé là dessus? Alors là, hippy, la protection intellectuelle pour le coup.

[00:33:01]

Dès le début, j'avais fait le brevet quand j'étais encore en arrérages, ce qui a permis de valoriser en industrie au lancement de la boite et d'avoir un capital. C'est un commissaire aux apports qui dit OK, je mets ça dans la boite, ça vaut 100 000 et donc ton capital social va être de 100.000 euros, ce qui est bien parce que t'as pas 100.000 euros à mettre débilités la boite. C'est sûr d'avoir un capital à 1 euro 1000 euros, c'est ça ça?

[00:33:21]

Ça a été une boite à 2 euros de capital de 2 ans. Quand on est dans le produit, on va parler à des distributeurs. C'est important de montrer que c'est assez solide. Donc, l'apport en capital, l'apport en industrie a été vachement faisable grâce aux brevets parce que sinon, ça n'aurait pas été possible. Moi, je suis convaincu que c'est important pour les actifs de la boite d'avoir l'IPI. C'est pas pour autant qu'on ne se fait pas copier.

[00:33:45]

La preuve, nous, on a eu des copies chinoises qui sont arrivées sur le marché. Ça fait mal ça. Ça, c'est plutôt bon signe. Beaucoup de gens le disent, apercevront, ont été copiés. C'est qu'il y a un appétit sur le marché désirabilité, donc c'est plutôt bon signe. Si tu arrives à avoir une marque plus désirable, tu désires un produit plus sympa, des parfums. Mieux, c'est bien fait. Ces copies permettent aussi de démocratiser, de faire le word laisse un peu entre guillemets.

[00:34:08]

Ouais, ouais. Est ce que c'est des copies chinoises? Il y avait des marques chinoises un peu plus connues qui ont copié le concept. En effet, ça permet de populariser l'idée derrière. On a la chance d'être dans le parfum Parfums d'intérieur, qui est très à la source. Du côté français, la maîtrise est importante. Les Chinois ont plus de mal à prendre ça en main. Donc, on avait toujours été copié par les Chinois et tu sais un peu d'où c'est venu.

[00:34:36]

Ils ont copié ça comme 100% de ton. Je te pose la question est ce que les gens ont peur quand on veut d'implant aux usines de dire recopiées par les usines? Est ce que si les usines, tu penses ou est ce que ça vient d'ailleurs? Non. Je pense que les usines constances avec une usine. Il y a cette notion de confiance qui est quand même très fort. En effet, oui, parfois saphique, mais pour nous, on avait une confiance forte.

[00:34:53]

En fait, décurions, un mail d'un Chinois qui va te dire OK, je veux acheter 1000 produits, 10 000. Donne moi le prix, c'est que c'est très mauvais signe. Un fake ou il veut savoir combien tu veux. Tu lui produit cette pièce? Et puis demain, il va te copier. Donc on a eu pas mal d'email comme ça, des usines chinoises. Ou quand tu creuses, tu auras des usines qui fabriquent et qui ont parfois des marques consumés.

[00:35:14]

Mais ça fait partie du jeu. Il faut toujours avoir une longueur d'avance. D'où déterrée très rapidement sur les versions futures, de développer le catalogue de portefeuille de capsules. Tout ça, ça fait partie du jeu. Ce qui est intéressant aussi, c'est qu'en plus, quand on a développé un catalogue, d'être développé tout le temps sur la même base, on crédos. C'était bien dgdi, mais c'était le bien être. C'était l'aide au quotidien, mais surtout bien être prêt avec un récusait à l'abri des 500 Wijk dans tous les produits faits à la fois dans la version Be to be, à la fois en DVD.

[00:35:42]

Comment s'est développé Oria aussi? C'est un peu la même brique aussi qui avait fait complètement hécatombes. Et ça, c'est tous des trucs que toi t'as fait. Ce qui en fait la longueur qui t'a prise au démarrage. Tu l'utilise comme un Acette pour après le lancer de nouveaux produits et prendre encore plus d'avance sur tes concurrents. Le hardware coûte très cher. Donc, si tu arrives à capitaliser sur une brique, technoculture utilisera sur d'autres produits. C'est récents, c'est cool.

[00:36:04]

Cette brique techno, c'est un peu ton savoir être, son savoir faire, plutôt ton produit. Et derrière, c'est sur lequel tu va capitaliser. Le hardware coûte cher si on peut capitaliser sur sur une brique technologique, c'est comme un grand, plus clinquant. Du coup, après quatre ans après, tu te faire acheter ta boite, ça, ça se passait comment? Au niveau produite? On était à avancer et tu continues à développer taller lancer de nouveaux produits tels serials.

[00:36:31]

Je crois que rien n'a jamais été lancé. Du coup, on avait rien dans les cartons. La gamme Sancerrois, qui était déjà bien large profondeur de gamme, largeur de gamme, donc on commence à aller sur d'autres territoires. Dans les cartons, Oria, c'était pour le sommeil, donc on était persuadé depuis toujours. Et c'est bien dans les cartons avec la maison Mergeai que le sommeil est clé et que les parfums, la Roma écologie, un produit sympa, on pourrait vraiment apporter un gros plus.

[00:36:58]

Et donc, dès qu'on rejoint mes hamburgers, on est persuadé avec mes hamburgers que ce produit va pouvoir répondre à un vrai besoin autour du sommeil, qui est une vraie problématique aujourd'hui. Plus besoin de le dire, donc, on développe et on présente au CVS Maison Mergeai, en janvier dernier, un produit vraiment sous l'ADN maison Mergeai, beaucoup plus haut de gamme. Maison Bergès, c'est une maison 420 ans qui est un des leaders du marché du parfum d'intérieur, donc aussi bien sur la lampe Berger, qui est très connue maintenant, que sur les bouquets, les bougies et autres produits parfums d'intérieur.

[00:37:32]

Une innovation en verre, en bois. Ces belles maisons Vergez à développer avec la brique techno en partie, ça leur parle de la brique techno, épient comme elle. Ombragée, rachète T'achètes! Pourquoi rachète pour son produit pour gamme de produits très chers pour ton équipe? Il te rachète pour toi, puisqu'après après un post comme chez mes auberger rendant l'équation ce que tu penses que l'importance des produits que tu as développés sont dans l'équation du rachat du rachat avec mes marché.

[00:37:59]

Beaucoup de choses se passent autour du produit. On est sur un marché, le marché du parfum d'intérieur, qui est très gros. C'est un gros marché et là, on avait une innovation qui est à la fois nouvelle, touche à un segment qui sommeille le réveil en forme de bien être, qui est hyper important et qui a beaucoup d'avenir. Et de ce prisme là maison. Bergé a considéré qu'il y avait quelque chose de très intéressant parce que le bien être aussi fait partie de leur ADN.

[00:38:26]

Donc, on pouvait apporter un nouveau produit, une innovation aussi. Une façon de voir le parfum intérieur un peu nouvelle dans la chambre à coucher où, finalement, on est produit par le parfumeur. On peut donc un nouveau territoire à conquérir pour le cœur, qui est un groupe qui a 7.000 points de vente dans le monde. Donc tout de suite. Les perspectives sont différentes. Donc là, on revient la génèse de base de voir son produit phare vendu.

[00:38:48]

Encore une fois, oui. Pour moi, laccomplissement, c'est de pouvoir voir son produit acheter et résoudre un problème. Et ça, c'était vraiment depuis le début. Ça a été mon objectif était ton truc, c'est le produit puisque même là, du coup, tu t'es fait racheté par Maison Mergeai dans ta boite bissel. Tout vrai avec ça ne servait diaconie, mais ça Wikango se faire racheter par des hamburgers tout en équipe de via le service Innovation de mes Auberger Maison.

[00:39:13]

Mergeai était déjà très Staffel et notamment R.E.D. Un quelqu'une bien bien fait depuis très longtemps des laboratoires et le département innovation et écriée créé. Le but de ce département, c'est de pouvoir avoir une veille constante sur les nouveaux produits et à bouger plus vite que sur le produit. Et donc, ça m'a permis aussi d'aller sur autre chose que le produit, d'aller bouger plus vite, de servir les autres métiers du groupe, soit pour apporter plus ebusiness ou des idées ou des façons de faire innovantes.

[00:39:43]

Et donc, c'est vraiment votre savoir faire là. Maintenant, dans mes auberger, c'est votre savoir faire sur le développement de produits, sur la vitesse d'exécution en termes de développement de produits qui apportent une aide. C'est un acette de mes auberger maintenant ta boite que tu avais créée et ton équipe sur la partie. Mo fast boxing. Simple à Facebook? Vraiment? Il vous appelle pour ce que si j'ai bien compris les discussions qu'on a vues, il vous appelle et il t'appelle pour des sujets qui sont pas que des sujets sur les produits qu'ils avaient développés.

[00:40:13]

Non, en effet, il y a plein de sujets sur le parfum intérieur. On peut faire bouger les choses, prendre une longueur d'avance. Pas que sur le produit et le but. Le but de l'innovation, c'est de pouvoir y aller vite, tester vite. En effet, comme tu disais, plus tu as vite pu aller retour ou ne pas aller sur des sujets, sur des thématiques. Et donc là, on a des projets en interne qui ont été lancés, amorcés par l'innovation, qui sont testés pour les métiers, le marketing, le digital, pour les produits, pour donner une longueur d'avance au groupe.

[00:40:41]

C'est vraiment le modo que je vois de manière transversale donner une longueur d'avance au groupe, OK. J'imagine que je pense qu'on a fait un peu le tour de développement de produits. Qu'est ce qu'il a de toi anime chez Maison Berger? C'est quand même encore ces trucs là de développement, de produit qui va et qui fait ça. Et c'est quoi, selon toi? C'est quoi la recette de Guillaume Rolland sur le développement de produit, si tu voulais la résumer en une phrase ou deux phrases?

[00:41:09]

C'est quoi la recette de Guillaume Rolland pour le développement produit? Les trucs qu'il ne faut pas oublier. Je pense qu'il faut que les antennes soient toujours ouvertes au max tout le temps pour aller voir les tendances. Les choses qui émergent et surtout voir là où il y a des problématiques qu'on peut résoudre ou améliorer les façons de faire, d'ameliorer et que ça soit sur le premier prototype du Web dans le garage ou très vite, il y a un prototype qui se crée pour le tester, sépareraient dans un grand groupe.

[00:41:33]

On peut tester et tirer très vite pour le coup et avoir des réponses assez rapides pour savoir si oui ou non, il va donc avoir les antennes ouvertes et aller vite répondre à Yes, no go go! Nouveau concept. C'est sûr que toi tu vraiment une approche business du développement de produits? Tu tu rentres vraiment par là l'opportunité entre guillemets business. Si tu dis je vais développer un produit qui va répondre à une problématique, ce que certains, beaucoup de gens, des fois les gens, ils ont l'idée d'un produit, développe le produit.

[00:42:01]

Un. C'est un peu la tare des concours d'innovation. Les gens y développent des produits, mais est ce que s'il y a un intérêt pour le marché et la nouveauté pour la nouveauté, ça n'a pas trop de sens. C'est la nouveauté pour le besoin et l'innovation. Dans le mot innovation, c'est la définition. C'est notamment répondre. Il faut que le marché, le market fita, soit. C'est ça qui fait que ça marche de manière agile et peu coûteuse, parce que on ne peut pas tester des concepts avec des dépoque à 100.000 euros, c'est pas possible.

[00:42:29]

Même pour des grands groupes, ça ne marche pas. Donc. Rapidement faire des sondages très rapidement, on a un nouveau concept, une idée? OK, très bien. Je vais mettre 5 jeunes sur un développement d'un POK. On va le tester auprès de consommateurs. Ça marche, ça ne marche pas. Est ce que l'idée est désirable ou non? Oui, super. On rentre par le métier. On donne clés en main au métier. Un test pour savoir si oui ou non, nos clients vont être intéressés.

[00:42:53]

Donc, pour moi, tout passe au niveau du bas du design thinking. Mettre le conso demain au coeur du processus et de le faire vite. Parce que si on a eu l'idée, il y a forcément quelqu'un qui est entre nous et du coup, ça reste soit le produit d'un concept, la vitesse, la vitesse d'exécution. OK, OK, donc merci Guillaume. C'était super cool de t'avoir sur ce podcast et d'être sur quelque chose avec toutes les étincelles.

[00:43:19]

Puisse continuer à arriver aussi pour ce mérite. Que on puisse les alimenter pour d'autres, si. En espérant que ces étincelles pour d'autres nouveaux projets entrepreneuriaux. Génial. Merci! Merci A+.