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Salut Quentin, je suis très heureux de t'avoir aujourd'hui avec moi. Décidément, un produit pour Apple décimant un produit Decazes dans lequel on décortique des aventures entrepreneuriales, mais d'un point de vue produit et du coup, Bato a développé plusieurs produits dans ta vie. Pour ceux qui ne connaissent pas, Tay a été le fondateur de Devialet, était le fondateur de Green Back. Est ce que tu peux présenter, te présenter un peu, présenté un peu. Tes projets étaient présentés au cinéma par la même occasion.

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Je suis entrepreneur depuis depuis très longtemps. Ça fait plus de 30 ans, même plus 35 ans. On peut dire que j'ai monté un certain nombre de boites et des dernières Devialet en 2006 2006 et Green Back il y a 2 ans.

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Le projet est né il y a deux ans et ce que j'aime beaucoup, j'aime créer. En fait, ce qui me, ce qui me motive, c'est de créer, en particulier de créer dans des domaines auxquels je connais rien, parce qu'il y a une phase de découverte, de compréhension, de s'alimenter. Avant Devialet, mais avant avant, je n'avais rien. J'avais créé un cabinet de conseil en stratégie qui travaille sur des problématiques d'accélération, de croissance, de développement de nouveaux marchés.

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On travaillait pour des grosses boites pour initier des approches nouvelles dans des marchés nouveaux au moment de l'apparition d'Internet. Il y avait des changements comme il en a tout le temps, mais c'est quand même un changement majeur. Donc, avec des métiers comme la télévision, la presse, le luxe. Beaucoup de métiers qui sont qui doivent se réinventer. On a fait ça pendant X années après, a créé Devialet. C'est. Et qu'est ce qui a motivé quand on a voulu créer Devialet au démarrage?

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C'est une rencontre entre un cousin avec lequel on a créé la société et qui est un passionné d'audio depuis très longtemps. Et quand on avait 12 ans, on avait un rêve qui était de monter une boîte dans l'audio et l'audio. A l'époque, c'était l'insondable. Il y avait, il y avait la techno, c'était l'audio. Il n'y avait pas autre chose. Il y avait donc c'était l'audio, les chaînes Hi-Fi, les magnétophones à cassettes. Ce genre de choses, c'est la techno à laquelle on avait accès.

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C'était ça, donc, une autre passion, c'était ça. Et puis, on s'est acheté les premiers Apple 2 qui sont sortis premier Mac il y a un certain nombre d'années. Et mais lui, il continue à fureter et à chercher des opportunités. Il m'avait proposé un certain nombre de sujets, mais qui ne m'intéressait pas.

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Et là, il est arrivé avec une technologie qui paraissait exceptionnelle, ce qui était ce qui était le cas, et en plus, c'était la crise. On a monté la société juste après la crise de 2008 est arrivé et on s'est dit bottant de voir cette voie. La boite a été montée en 2007 à fin 2006 et on est là où on était. C'était le bon moment en période de crise. C'était bon moment pour démarrer. Finalement, un peu au fond et normalement après, il y a de l'air, quoi.

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Tu peux être porté à Olivier, le CEO de Mantoue. C'est une crise. Quand une start up, tu fais cent pour cent de croissance ou une grosse crise, c'est %20 de récession. Donc tu feras que 92%. Il a raison. Ben oui, mais voilà. De toute façon, c'est très dur. Donc finalement, les circonstances. N'est pas, le contexte n'est pas forcément déterminant. Le contexte de marché, il peut l'être. Mais le contexte.

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Toutes choses étant égales par ailleurs, tu peux être un moment de crise majeure. Ça peut ne pas être bloquant. Et donc, du coup, de Devialet. Vous avez mis combien de temps avant de sortir votre premier produit? Eh bien, mon ami, tu vois, on commence fin 2006. À ce moment là, on a déjà développé des premiers prototypes la technologie hybride d'identifications. Le premier brevet date de 2004 et le premier produit est présenté pour la première fois en décembre.

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Enfin, en octobre 2000, en octobre à peu près à cette période là, en 2009, en 2009. Et le produit sort de fait. Au printemps 2010 s'est fait entre la techno et le développement du produit. C'est quasiment six ans de travail à la session, donc c'est au moment où le brevet déposé avant le brevet avait déjà eu du travail. Évidemment, avant le brevet, il y a déjà du travail dans la société solo sur le projet.

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En tout cas, sur la techno. En fait, sur la techno, il y avait un troisième et une troisième personne qui lui était d'abord solo.

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D'abord solo, puis à deux, puis solo, puis à deux, puis à trois.

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Et au moment où on crée, au moment où on crée la société, il est à trois. Ils sont très. Mon cousin est designer. Et là, on rentre dans une phase de développement de produits qui dure de 2004, qui dure de 2006 à 2010 et qui dure quatre ans. Le développement du produit et le développement de la réalisation du produit TAS, c'est jusqu'aux produits sur le marché.

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C'est quatre ans, ce qui est quand même une bonne période, mais c'est quand même relativement court, en fait, au regard du produit. C'est quoi les grandes étapes dans le développement? En gros, vous avez passé à peu près temps pour donner un peu des idées aux gens. Vous avez passé combien de temps à faire ça avant le premier prototype? Combien de temps avant la série? Combien de temps à sortir pour être capable de pouvoir sentir la série?

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On a d'abord, il y a des prototypes techniques, technologiques, c'est à dire il fallait. Il fallait que la technologie de base qui était dans le produit, c'était une technologie complètement nouvelle, avec beaucoup, beaucoup de Paris. Donc, on a mis en salle les premiers en 2000, en 2000, 6 2007, c'est à dire au moment où on a créé la société.

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On a des grosses boîtes en métal dans lesquelles on a une version, une première version, une preuve de concept de note, de la capacité qu'on a créé un ampli, un ampli hybride numérique analogique.

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En et après ce produit là, on décide en fait d'un form factor où on se dit en fait, il faut que ça soit extrêmement spectaculaire, qu'on devine tout de suite que ce produit là le produit qu'on va avoir devant les yeux.

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Il ne peut pas être fait avec une technologie existante, donc forcément, ce qu'il y a dedans est intrigant. Donc c'est une technologie qui est en fait un ampli très, très plat. Pour la petite histoire, c'est le défi. C'est mon cousin Emmanuel Nardin. Le designer fumait à l'époque et il demande et lui demande des cigarettes. Et il demande à l'ingénieur qui développait la technologie?

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Lui demande Est ce que tu sais faire un produit de l'épaisseur? Il sort son paquet. Est ce que tu sais faire épais comme ça? Et c'est comme ça qu'on doit déterminer l'épaisseur du produit du premier emploi, la presseur du premier compresseur du premier ampli Devialet, c'est un paquet de cigarettes, un paquet de cigarettes. À l'intérieur, ce qui a été à l'intérieur, c'est un paquet de cigarettes. Et voilà. Il a dessiné un produit extrêmement épuré, une lame de d'aluminium poli.

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Voilà un produit très, très, très, très identifiant, très caractéristique et qui raconte. Fakih cache la technologie, mais en même temps, on ne parle que d'elle puisque c'est ça ne peut pas être fait avec une autre, technologique celle là.

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Et là, on va, on va. Les développements techniques de ce qui va aller dedans, de l'électronique qui va aller dedans, on demande des niveaux de puissance qui sont 10 fois 20 fois ce qu'on a mis dans le premier prototype. Évidemment, on se fixe des limites inaccessibles. Donc, le développement technique de la plate forme électronique et du soft et le développement du l'ampli lui même du point de vue industriel de la caisse, est taillé dans la masse face à un produit hyper sophistiqué, très cher.

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Plus de 10.000 euros se développent. Ce développement là se fait en parallèle. Les deux? Les deux aspects l'aspect cuisine, la cuisine. Ça, vous avez parlé? Lisez les deux? Oui, bien sûr, parce que vous étiez en gros à l'intérieur. Vous avez, vous avez dit à l'ingénieur qui développait la carte électronique de faire un paquet de cigarettes. Et du coup, il faisait la cuisine. Il a dit il partait sur un paquet de cigarettes.

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Exactement? Oui, bien sûr.

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Et donc là, au moment où vous avez su ce protos, du coup, il s'est passé combien de temps avant le démarrage? Après le démarrage?

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Donc, on a Barnaoul, Proto, le proto danson, cosignent quasi définitif la techno.

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Et fin 2009, OK, fin 2009, on le présente. Et je me souviens que au salon où on le présente, on le présente à Paris et au salon présente on en particulier. Les ingénieurs ont du mal à pousser le son parce qu'ils se disent que si on pousse, ça va casser ce qui ne s'est pas passé. Mais eux, ils ont encore des inquiétudes et on va continuer à résoudre des problèmes au fil du temps jusqu'au lancement au printemps de l'année d'après.

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Et au printemps 2010, quand tu dis que tu lances, c'est que tu lances les commandes ou tu lance vraiment. J'achète et j'ai un ampli Devialet chez moi.

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On commence à livrer, on commence à livrer avec un peu de retard, c'est à dire on a, on a commencé, on a dû livrer. Dans ce moment là, on prend des commandes au mois de juin, on livre, je pense et on a eu. On a eu un avion, un avion. À l'époque, c'était usinés en Chine, les cosignent, étaient usinées en Chine. C'est d'usinage dans la base, c'est très, très compliqué, très cher, et on a un avion avec nos 50 premiers.

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Caijing qui s'est écrasé. Un avion cargo du PS qui s'est écrasé avait à l'époque avec 30 tonnes de marchandises, qui évidemment n'était pas sur les hommes qui n'en avaient pas assuré, etc. Mais en fait, il n'avait pas assuré. Mais de fait, il a votre fournisseur. Notre fournisseur n'avait pas assuré, mais il a.

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Il a reproduit gratuitement parce qu'en fait, c'est entièrement de l'avion. Il s'est accroché, il s'est écrasé à Abou Dhabi et ça a été revendiqué par Al-Qaïda. Mais finalement, après, on a découvert que Al-Qaïda avait revendiqué. Mais l'avion avait explosé pour d'autres raisons qui n'étaient pas qui n'étaient pas un attentat. Mais à l'époque, on pense que c'est un attentat.

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Et du coup, j'imagine, si vous mets un peu dans le vieux maintenant, donc ça nous met un peu dans le jus. On va résoudre le problème en ce moment, à ce moment là aussi, c'est à dire au moment où moi, j'apprends que l'avion s'est écrasé. Je suis en train de monter dans un avion pour Berlin, où on reçoit le Grand Prix européen du meilleur, la meilleure emplie du meilleur ampli européen. Le même jour, en même temps.

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Ecraser, etc. Voilà des histoires comme on a pas mal de lanternes et l'électronique a été faite où tout a été, tout est développé en interne, même même l'assemblage des cartes est. Au début, les cartes sont des Bloso développé en interne.

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Et puis après les dix premiers.

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Et puis après, c'est sous traiter une usine en Normandie qui va produire les cartes électroniques.

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Et ça, c'est l'histoire pour arriver jusqu'au premier au premier produit de l'ampli. Après, vous avez lancé un sacré paquet de produits. C'est un peu les recettes que vous aviez chez Devialet pour sortir des produits qui sont quand même phénoménaux à chaque fois. Peu de temps, puisque c'est quand même relativement court. Les échelles de temps 4 ans pour sortir son premier produit sur un produit aussi technologique, c'est quand même relativement court. Comment vous faites après? Je trouve ça horriblement long, mais je suis très impatient.

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Mais en fait, dès 2006, on a un plan.

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En fait, on a, on sait exactement ce qu'on veut faire, c'est à dire fantomes réacteurs.

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Tous ces produits là, les licences, tous ces produits là sont sont déjà dans le pas et déjà dans notre schéma de développement depuis le début. En fait, pendant 10 ans, on a exécuté ce qu'on avait défini 10 ou 12 ans avant. Donc, quand tu définis, c'est à dire on aura tel produit au bout, c'était quoi? En terme de définition? C'était vraiment très précis, avec des schémas et autres ou c'était juste. On va commencer par faire un ampli, on va faire, on va faire tel produit, tel produit.

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C'est une anse. Enfin, c'est une enceinte connectée. La plus puissante du Montasser, c'est déjà un. C'est déjà un concept. C'est un concept produit. C'est pas forcément une solution. On n'a pas les solutions techniques. D'ailleurs, à ce moment là, c'est globalement infaisable. En 2006, soit l'ensemble du mois, mais on sait, on ne sait pas exactement ce qu'on va faire ou comment on va le faire. Mais on, on sait ce qu'on va faire.

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Enfin, on sait le produit, le type de bénéfices qu'on va apporter et le type de démotions qu'on doit apporter aux gens. C'est plutôt un gradient émotionnel.

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Globalement, de.

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Vous avez eu cette volonté de toujours vouloir aller plus loin et repousser les limites, que ce soit avec le premier rempli ou avec l'ensemble des connectés, la plus puissante du monde, c'est vraiment ça. À chaque fois, c'est le plus. Et ça, c'était inscrit dans votre ADN. Donc il y a déjà ce truc là de faire quelque chose qui touche entre guillemets son utilisateur. Et après on, quand tu dis on a passé 10 ans à exécuter. C'est quoi un peu?

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Vos méthodes d'exécution en termes de développement produit ce que vous aviez une méthode très cadrée ou est ce que vous faisiez ça un peu au feeling? Comment ça se passait, en fait, au niveau avarié en plus? Ouais, ça, ça varie beaucoup. Quand on démarre, tu vois. Quand le premier est rempli, on est, on est. On est 5 ou 6 dans la boite. Globalement, on passe full time en 2010 et je ne suis pas full time.

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Enfin, ça dépend. Ça dépend qui en fait pas. Mais moi, par exemple, je n'étais pas encore dans la boite à côté. Voilà, enfin, j'avais. J'étais en train d'arrêter cette boite. Voilà. Donc, on est, on est, on est, on est full time et après, on constitue une équipe, une petite équipe d'une dizaine de personnes qui va développer, qui va développer les amplis, qui va faire évoluer ses amplis et qui va développer le business.

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Et on est 10 12 personnes au début de 2011, en fait. Et puis en 2000 12, on lève de l'argent. À ce moment là, on lève à peu près un million et demi part en 2010 2011.

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Une belle somme en plus pour l'époque. Oui, on lève.

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On lève 15 millions en 2000, en 2000, en 2012 et puis à l'époque, 1 million et demi effacées du crowdfunding, en fait. Ah ouais, enfin, on va à l'époque, ça s'appelle pas comme ça. Façonna n'a d'ailleurs pas de nom. Ça ne se fait pas, mais c'est ce qu'on fait.

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En fait, on lève, on lève 3 millions d'euros de fois amis auprès d'amis, d'anciens clients. Voilà des gens comme ça qui mettent 3 millions dans la boite. Ils sont une quarantaine. Et globalement, ces gens là, au cours du temps, ils vont mettre 17 millions dans la boite, ce qui est quand même.

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Et puis on lève 12 millions en 2000, on lève 12 millions en 2000. 12, voilà ça.

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A ce moment là, on constitue une équipe pour développer fantomes et fantomes. Va sortir fin 2014, début 2015. Mais entend développer Fantome, tu vois fin 2012 jusqu'à WED. Vous n'aviez pas commencé avant une levée. Si on avait commencé, on avait commencé. On avait commencé à développer des chipsets intégrés de nos technos miniaturisés dans des processeurs. On avait commencé à faire un certain nombre de choses, mais fin 2011 12 on est, on est une vingtaine et je pense que 20 fin 2013, on doit être une quarantaine.

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Et en fait, c'est dans ces organisations là. C'est des organisations très plates, avec les gens en charge, les gens, les gens qui, l'IDS, c'est des gens qui font et c'est une autorité de compétence. Et ça marche et ça marche pour ça. En fait, jusqu'à 40 personnes, c'est encore ça. Et je pense que toute votre boite, c'est ça, non? Mais je pense que ça, c'est encore vrai à 150 personnes et je pense que même à 250, ça peut être encore ça.

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Et je pense qu'après, c'est plus le cas et que c'est un vrai problème. Je pense que c'est un vrai frein au développement, c'est à dire dès lors que les gens qui décide sont des gens qui ne savent pas. Ça pose des vrais problèmes dans le développement produit et c'est pour ça qu'une startup est efficace et c'est pour ça qu'une organisation soi disant structurée ne l'est pas. Mais en fait, elle est déstructurée et déstructurée par une organisation pléthorique. Mets des patrons, tu mets un patron du produit, un patron de la techno ou un patron de machin, mais ces gens là ne savent rien faire.

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Donc, tu en fais, tu stérilisent, tu tu crées des hiérarchies, des systèmes dans lesquels les gens peuvent plus travailler ensemble et en fait, tu crées des rigidités extraordinaires dans l'organisation qui stérilise le système. Donc, on a.

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On est passé d'une phase hyper efficace à une phase plus qui est plus compliquée parce qu'on crée des lourdeurs qu'il faut régulièrement casser.

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Mais je pense que si on parle de développement produit ce qu'on fait ici, je pense que la clé, c'est c'est.

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C'est une autorité de compétence. Enfin, une vision assez organique de l'organe organisation. Donc je suis très °21 ici. Ce qu'on dit en général, c'est toujours la légitimité. C'est un peu la même chose. Et l'autorité de compétence, exactement. OK, c'est pardon et c'est pas.

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Ce n'est pas des process démocratiques ou BCD process dans lesquels, parce que la compétence, c'est jamais quelqu'un qui a toutes les compétences.

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Donc, chacun a un rôle parce qu'il va avoir un talent particulier qui a une valeur particulière par rapport à une décision spécifique qu'on a à apprendre.

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Et après cette décision, elle se fait de manière organique. Elle renonce pas à quelqu'un qui va auquel on dit. Voilà pour le process de production. Est ce qu'on prend cette machine là ou cette machine là? Qu'est ce que j'en sais quoi? C'est sur les mecs, mais porterais quoi?

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Faites le choix, faites le choix. Après on shalev, vous vous demander des avis de tous les gens qui peuvent être impliqués, y compris les opérateurs. Mais du coup, ça veut dire que toi, dans ton chez Devialet, vous avez mis quand même une certaine atmosphère de confiance et de Trost qui est énorme, j'imagine, pour pouvoir dire à la Grèce tout ce que tu dis, mais pour pouvoir dire à tes équipes faites les choix et faites là.

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Il faut quand même qu'il y ait une atmosphère de confiance qui soit créée dans la boite. Sinon, ce n'est pas possible, ça marche pas. Je pense qu'il faut une atmosphère de confiance importante et un alignement sur les objectifs. En fait, c'est. C'est pour ça que l'ambition est déterminante. En fait, tu. Tu peux créer un alignement des objectifs, un alignement des visions, de la pensée des gens, etc. Dès lors que tu fixe des objectifs ambitieux, c'est compliqué, quel qu'il soit d'ailleurs.

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Ça peut être des objectifs ambitieux en terme technique, mais ça peut être en termes de coût. Ça peut en termes de vitesse. Je veux dire, c'est pas forcément un type d'approche du marché.

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Il y a beaucoup de choses possibles, mais en tout cas de fixer un niveau ambitieux qui fait que les meilleurs sont stimulés et que les meilleurs sont stimulés ensemble à acquérir, à développer et à assurer le succès. Dans la logique dans laquelle on l'a développé, donc. Et là, il faut bien choisir les piliers. C'est ces gens qui tiennent à une compétence en fabrication, en softwares, en électronique. On en a peut être des gens qui vont avoir une compétence pour miniaturiser.

[00:23:34]

Il va y avoir des gens qui vont avoir une compétence particulière pour avoir des aides, pour industrialiser Fallot qui soit, qui conçoivent et qui conçoivent avec une vision d'industrialisation. En fait, tous ces gens ont des compétences particulières. Ils irriguent le projet et à chaque fois qu'il y a des décisions importantes à prendre, t'as une dizaine, une douzaine de personnes qui sont là et ça va vite.

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En fait, c'est pas. C'est pas des réunions où il y a des gens qui viennent présenter des trucs auxquels ils comprennent pas grand chose à des gens qui comprennent rien à ce dont il s'agit et qui auxquels on demande de prendre des décisions que, de toute façon, ils ne sont pas en mesure de prendre. Donc ils prennent pour des mauvaises raisons, c'est à dire je t'ai emmerdé 3 fois parce que ce que tu me proposait, je n'ai rien compris.

[00:24:24]

C'était foireux. C'est la quatrième fois scotchées. Je vais être un peu gentil, quoi. Qu'est ce qui n'est pas le sujet? Ce n'est pas le sujet. Et nous voilà donc du coup clairement une atmosphère de trust décentralisé, entre guillemets. La prise de décision? Avoir un gros niveau d'ambition, c'est un peu ça, la recette Devialet pour développer un produit. Et si on passe un peu sur Grimbosq de nouvelle aventure maintenant? Et du coup, green back.

[00:24:52]

Est ce que déjà tu peux expliquer un peu le projet de Devialet? Je pense que déjà, les gens connaissaient. En plus, on a un petit peu détaillaient. Mais Grimbosq, qu'est ce que tu peux pitché un peu le projet? Et puis va nous expliquer un peu comment est venue l'idée, le cheminement et pourquoi tu a eu envie de créer ça. Et qu'est ce que vous créez en fait alors? C'est une agence mondiale de notation des terres cultivées.

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C'est vrai que c'est un peu plus ésotérique.

[00:25:14]

On va dire que la musique. Et le rôle de cette agence est de fournir à tous les acteurs qui sont impliqués dans l'agriculture une mesure de l'état de santé des sols, une mesure objective d'un tiers de confiance sur l'état de santé des sols. Je ne vais pas realiste, pas ça, alors y'a rien, mais c'est absolument incroyable. C'est donc cette idée. Elle dit à peu près à peu près un peu plus de deux ans.

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En ans, j'ai quitté Devialet pour monter Green Bank avec comme mot d'ordre. Quelle est la chose la plus simple au monde que je puisse faire et qui puisse tout changer? C'est dans le domaine de l'agriculture. Comment? Comment?

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Je peux changer le système vraiment strict de l'agriculture en tête, au moment où c'est le fait de pouvoir changer la vie des gens, vu que l'agriculture est partout, l'alimentation, l'agriculture, tout ça touche tout le monde. Vous pensez vraiment que tu voulais l'alimentation? Tu voulais l'agriculture. En fait, je pense que dans les problèmes d'environnement qu'on vit aujourd'hui disparition de la biodiversité, les problèmes de réchauffement climatique. l'Agriculture a à la fois une responsabilité très importante.

[00:26:33]

On peut parler de l'alimentation. Il y a plein de sujets qui sont Viasat et qui me touchent profondément depuis depuis longtemps.

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Et l'agriculture la dedans a un rôle, est un des responsables de la situation dans laquelle on est et peut avoir un rôle majeur pour changer ça.

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Et ce dont je suis convaincu, c'est que l'on ne peut pas demander aux agriculteurs de changer seuls leurs modèles de production parce qu'ils.

[00:27:03]

Parce que c'est jamais eux qui l'ont défini que, de fait, ils sont un peu le dernier maillon d'un dispositif dans lequel les décisions sont prises par d'autres de fait, et par d'autres qui n'ont pas la vocation, l'envie de détruire la planète, mais de fait, qui n'ont pas la mesure de l'impact de leurs décisions sur l'état de santé de la Terre et en particulier du sol. Et donc, moi, je suis parti avec une forme d'inquiétude en particulier à la suite d'un voyage.

[00:27:36]

J'allais beaucoup, en fait, il y a pas très longtemps mon millionième km sur Air France, mais je n'ai pas voyagé. Je suis la France, donc j'ai passé beaucoup de temps dans les avions, évidemment, puis certain temps, beaucoup moins. Mais j'ai passé beaucoup de temps. Les avions, je suis allé énormément en Californie, ce qu'on avait beaucoup de choses là bas. Et un été en 2017, j'ai voyagé en Californie avec avec ma famille pour visiter l'État parce que j'y allais sans arrêt, mais de fait jaser sur la vallée.

[00:28:13]

Et puis, elle est à Santa Barbara ou Santa Monica les grands jours, mais ça s'arrêtait à peu près. C'était à peu près tout. Et là, j'ai vu l'état dramatique de l'État de la Californie. Les phares, les incendies, etc. Sont la conséquence extrêmement spectaculaire de l'état de dégradation extrême de la nature dans cet État qui est le Golden State Fazer.

[00:28:44]

C'est en soi, potentiellement face où ça a été un état paradisiaque du point de vue des richesses naturelles et qui est dans un état de décrépitude absolument dramatique. Mais moi, j'en ai pleuré. Vraiment, vraiment. Enfin, et je suis rentré, je me suis dit c'est. Il faut que je change quelque chose parce que c est Etats-Unis sont toujours une version un peu caricaturale et extrême de ce qui peut nous arriver et je ne veux pas de ça.

[00:29:19]

Voilà donc en revenant, j'ai créé un groupe d'agriculteurs et puis j'ai commencé à réfléchir au sujet. Et puis, en septembre, on a commencé. C'est wengé. J'ai une maison en Normandie, je fais, je cuisine beaucoup, j'achète dans les fermes, je suis. Ça m'intéresse beaucoup. Je suis très révolté de la situation, des paysages, de beaucoup de choses. Mais comme beaucoup d'entre nous, comme je suis ici, je suis exaspéré de ça.

[00:29:54]

Et voilà, j'ai envie d'agir et donc je crée ce groupe là et on commence à FFH. Je leur dis un peu ce que je fais. Et puis bon, ils sont super ouverts, très, très, très smar, très, très intelligent, profondément intelligent. Une vraie intelligence concrète des choses. Et puis, assez vite, moi, je les ai.

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Je leur demande Mais toi? Dix fois cent fois qu'on se voit. Mais c'est quoi le problème de l'agriculture? C'est quoi le problème de l'agriculture? C'est quoi le problème de l'agriculture? Bon, alors, le problème de l'agriculture, il y en a une qui me dit ça. Le problème, c'est les sols depuis 60 ans. On a considéré les sols comme un simple support de la plante. On a, on a nié sa réalité biologique, son caractère vivant du sol et en fait, on a pensé avec des produits chimiques pouvant remplacer un dispositif naturel.

[00:30:53]

En gros, de l'eau, de la pluie. Et encore, je peux arroser si je prends la lumière du soleil. Bon, ça ne remplace pas. Et puis je vais. Je vais mettre tout ce qu'il faut pour que la plante se développe et se protège contre des ravageurs, etc. Ce modèle là, c'est un modèle du déni de réalité. Et quand j'ai entendu ça, je me suis dit Ça y est, c'est ça. En fait, le sujet, c'est ça, c'est les sols.

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En fait, c'est depuis. Il s'est passé beaucoup de choses. Et puis on en parle de plus en plus. Et puis, cette réalité réalité là, elle devient très forte et je leur pose des questions sur.

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Mais alors, c'est quoi la solution? Et qu'est ce qu'on sait? Et puis, je me rends compte qu'en fait, on ne sait rien. On sait très peu de choses sur les sols, sur leur fonctionnement, sur l'impact des pratiques agricoles, sur l'état de santé des sols. Le lien entre l'état de santé du sol, l'état de santé de la plante, la valeur nutritionnelle des plantes, l'impact sur la santé, etc. On ne sait rien dire.

[00:31:55]

C'est.

[00:31:58]

Il y a quelques années, il y a 18 mois, on parlait de mars beaucoup parce que je voulais aller sur Mars et on disait à votre façon aujourd'hui, on sait tout sur la Terre, mais on sait rien faire. On sait rien sur elle même, sur l'être humain, sur le hasse, sur le biotope, sur la nôtre. Notre méconnaissance est abyssale. Donc, voilà, on est parti de ça, de cette vision là, de créer une agence mondiale de notation des sols capable de donner des l'information sur l'état de santé des sols.

[00:32:28]

Et puis, on a commencé à développer ça à partir de l'automne 2018.

[00:32:34]

Et donc là, le produit que j'imagine qu'il faut que tu fasses des analyses de sols, ça se passe comment? Tu fais quoi? C'est quoi votre produit? C'est quoi le produit de Green, ce Green Bank? Vous êtes une agence, l'agence mondiale de notation des sols. Mais j'imagine que vous allez avoir des Devizes pour forcer ces mesures. Ces notations, c'est quoi le process? C'est quoi un peu tout ça? Ça se passe comment en de 2018?

[00:32:53]

Jusqu'à maintenant? Un peu green back. Vous avez fait quoi en terme de produits, alors? On a un produit qui est en fait une notation qui repose sur des analyses du sol. Qu'est ce qui rend ce choix en soi? Un vrai choix. Parce que on pouvait rêver.

[00:33:12]

Et j'aurais aimé que ça se passe comme ça, tout pouvoir faire. A partir de données satellites, tu vas pouvoir faire ça de loin, sans trop mettre les mains dans la boue. C'est dégueulasse de pouvoir faire ça de loin.

[00:33:27]

La réalité, c'est que ça n'est pas possible.

[00:33:30]

Ça n'est pas possible aujourd'hui, donc on fait des analyses de sol et nos notations. On va noter la biodiversité du sol, l'humanité, le carbone du sol, l'humus, la ressource disponible pour la biodiversité pour qu'elles se nourrissent et qu'elles minéralisés ça pour que ça se passe dans les couloirs. Et on va mesurer la pollution. Ça, on va le mesurer avec des approches, une approche ADN, une approche issue de l'industrie pétrolière pour le carbone, une approche spécifique d'enquête sur la pollution.

[00:34:01]

On va faire tout ça. Et parallèlement à ces prélèvements et ces mesures là qui sont faites dans des labos spécialisés, à chaque fois, on collecte énormément de métadonnées sur la parcelle agricole qu'on est en train de noter les données d'environnement, de biodiversité environnementale, des données de pollution environnementale, des données climatiques, des données de pratiques agricoles, le couvert végétal, le labour, les rotations de cultures.

[00:34:31]

Enfin, toutes ces données là, elles vient de commencer. Les agriculteurs qui en parlent lançaient On ne veut pas que ça soit ça. On veut que ça soit des données qui soient des données qui sont issues de bases de données ou d'imagerie satellite qu'on analyse. Ce ne sont pas des données, estime moniale, parce qu'on est une agence de notation. On a un tiers de confiance, mais quand je te dis c'est les agriculteurs qui donnent, c'est ton petit groupe qui te dit il faut que tu analysa pour les bons.

[00:34:56]

On a rencontré 300 scientifiques du monde entier.

[00:35:01]

C'était dans la partie, la partie qui me manquait en fait de 2000, de 2000, 18 d'automne 2018 à aujourd'hui.

[00:35:13]

95 de notre temps, c'est avec des scientifiques. On a créé une équipe de sciences des sols, une équipe data. Et puis, une équipe opérationnelle et en fait le cœur de notre travail, c'est d'arriver à transformer exactement le process d'innovation. L'innovation. Moi, j'avais coutume de dire c'est un supplément de valeur que le marché perçoit et est prêt à payer. Il n'y a pas d'innovation dans un dans un tiroir, ça ne veut rien dire. Une innovation, c'est à partir.

[00:35:47]

Mais on est capable de mettre un prix sur quelque chose de nouveau que tu vas offrir au marché. Donc nous, on est en train de transformer de la connaissance. Ce que font les savants qui développent de la connaissance, les podologues, les biologistes qui développent de la connaissance.

[00:36:07]

Des procédés, des dispositifs, des procédés qui permettent d'analyser, qui permet de voir et qui permettent de mieux analyser l'ADN d'un sol. Comment faire? On va analyser le carbone du sol, comment faire? On va analyser la pollution, comment on fait, etc.

[00:36:23]

Et qui sont capables de tous ces procédés et cette connaissance, la transformer en quelque chose qui devient un outil. Faire une proposition innovante de valeur pour le marché. Donc, on est en train de sortir, par exemple, des dispositifs des labos de recherche.

[00:36:40]

En voyant comment on est capable d'industrialiser, par exemple, de l'analyse carbone aujourd'hui utilisée dans l'industrie pétrolière avec des dispositifs de laboratoire, comme on est capable de faire ça, de passer ça à une échelle industrielle, comment changer le change de marché en train de changer de marché?

[00:36:58]

Mais là, il y a des savants qui travaillent au fait de changer d'approche des gens, en l'occurrence de l'Inra et du CNRS, de Normale sup, etc. Qui travaille là dessus depuis des années. Donc oui, ils développent des connaissances et nous, on est en train d'amener ça à une échelle industrielle. De même, on a fait nos premiers pilotes avec des laboratoires de recherche, c'est à dire on a travaillé avec des instituts, avec des chercheurs et aujourd'hui, on travaille avec des sociétés industrielles qui font de l'analyse.

[00:37:33]

Et voilà, dans notre modèle, il y a de l'analyse au sol et de l'analyse contextuelle. Et en fait, à partir de l'analyse contextuelle, on crée en fait de la connaissance du sol et des analyses du sol. On crée un modèle prédictif. D'un état du sol, je prends un exemple en santé humaine. Tu analyses mille hommes entre 25 et 35 ans. Tu leur fais des Tchèques dans tous les sens. Analyse de son coeur. Après tout, tout ça, le cerveau, etc.

[00:38:08]

Et en même temps, tu prends des données de contexte. Le poids, la taille, les comportements alimentaires, de sport, voilà tout ce qui est, tout ce qu'ils font. Au bout du millier, le millionième, j'ai sans doute même avant, j'ai capablede à partir de questions sur vous buvez. Le contexte, le contexte es capable d'avoir des suspicions. Qui peuvent être très forts à vous peser. Vous mesurez combien un mètre 65? Vous pesez combien?

[00:38:35]

180 kilos? Vous avez un risque important, mais vous êtes à un niveau important de risques cardiaques, de diabète, etc. Et c'est pareil avec le sol, c'est à dire? En fait, on multiplie. On collecte de plus en plus de données sur l'état de santé des sols, qui sont des éléments factuels qui viennent d'analyses effective dans les sols, et on connecte des données de comptes à des contacts. Et donc, on est capable d'avoir un modèle prédictif dans lequel on après on peut au fur et à mesure.

[00:39:05]

Plus on collecte des données, offrir des estimations de plus en plus fiables, des notations de plus en plus fiables avec des indices de confiance très élevé sur l'état de santé des sols et de faire ça sur des surfaces gigantesques. Un stagiaire de passer à des centaines de milliers à des millions d'hectares, ça a une autre vertu. Ce modèle prédictif, il est prédictif dans l'espace, c'est à dire? Je cherche une parcelle comparable, mais il est dans le temps.

[00:39:36]

Si, dans le temps aussi. C'est à dire à quoi ressemblerait age si je monte à 150 kilos, je ressemblerait à quoi je serais faire la même chose avec toi, avec ton choix, en disant si je mets tel produit, tel produit, tel produit, dans 3 ans, y'a plus rien qui sort de quoi exactement?

[00:39:52]

Et ces analyses là, ça veut dire que ce fut aussi, du coup, du stock dans le temps pour une parcelle donnée. Toutes les analyses et autres, ça et après? Du coup, tu peux revenir en arrière et analyser toutes ces données. Le process d'analyse va vraiment aller récupérer les substrats, récupérer la boue pour la tester. C'est vous qui faites vous gérer ça en interne ou externalisée.

[00:40:17]

C'est une boite qui va faire l'échantillonnage, c'est à dire le fait d'aller chercher de la terre dans le sol. Ça a vocation à être sous traitée. De même, les labos d'analyse, ça a vocation à être sous traité. D'abord parce qu'on ne peut pas être partout. Aujourd'hui, on a des projets pilotes, par exemple aux Etats-Unis. Autant dire qu'on y va. Donc, en fait, ce qu'on développe, c'est des protocoles. D'arrondi, voilà comment ça doit se faire.

[00:40:41]

Et des outils qui nous permettent d'assurer la traçabilité des échantillons. Donc, on développe des applications dans lesquelles, par exemple, quand on forme un échantillon, un sample leur confère un échantillonneur. Quelqu'un qui va faire des échantillons. On forme, on enregistre son smartphone et son smartphone. Il va charger une application à partir du quai à partir de laquelle chaque point d'échantillonnage dans une parcelle lui est imposé. On lui dit où il doit apprendre et doit venir chercher à cet endroit.

[00:41:15]

À ce moment là, il va prendre une photo de chacun des échantillons qui va, qui va prélever toutes les étiquettes de traçabilité. Elles sont fournies et il doit les imprimer, etc. Etc. Tout le dispositif qui permet la traçabilité? Non, non, non, lasure. Et les enjeux industriels aussi. Dans cette partie là, ils sont absolument gigantesques. Dès qu'on veut des combats dans les champs, là, c'est du hardware Grumbach. Globalement, c'est du software, c'est de la connaissance et de l'information.

[00:41:50]

On est une société d'informations, mais en fait, on fait du hardware parce qu'on fait ce qu'on fait. Le sol assez, c'est rare. Mais quand tu dis on fait du hardware, c'est si vous avez un device. Vraiment Java, vraiment? Voilà, c'est juste du fait de la collecte de données. Enfin, tu fais de la collecte d'échantillons envoyés à un laboratoire dont toi, tu gère le process de collecte entre guillemets ou tu vas externaliser. Mais en tout cas, les gens vont utiliser une application Grébaut pour faire cette collecte qui va être envoyée à un labo.

[00:42:21]

Le labo va faire les analyses et les renvoyer étoit avec ces données là. Les données factuelles de l'état du champ et les données. Le contexte tu arrives à avoir avec ton modèle, savoir ce qui se passe au niveau du champ. Certaines choses, on sait, on sait. Le couvert végétal, on sait les rotations de cultures, on pratique de labour, faire un certain nombre de choses de ce type là. Il y a du si les champs sont laissés à nu, on sait qu'on est capable de mesurer aussi l'érosion.

[00:42:48]

Fait un certain nombre de choses à partir de données satellites. Il y a aussi des bases de données en Europe sur les cultures, sur les rotations de cultures.

[00:42:58]

Il y en a aussi aux Etats-Unis, donc on est. On est capable de collecter énormément de données de ce type là et de les mettre en relation avec nos avec les états de santé.

[00:43:09]

Ce qu'on n'a pas, c'est le détail, par exemple, de type de produits qui sont utilisés dans les champs.

[00:43:21]

Mais en fait, ce n'est pas notre vocation. Notre vocation n'est pas de dire ce qui doit être fait. Notre vocation, c'est de dire dans quel état tu es, sachant que on est les. Toutes les parcelles agricoles, de même que tous les êtres humains, ne sont pas dans le même dans le même état de risque par rapport aux pratiques.

[00:43:48]

Un gosse de trois jours, tu, tu ne vas pas lui faire faire le 100 mètres en moins de dix secondes et un vieillard de 95 ans. Voilà donc qu'en fait, il peut être en très bonne santé tout en étant. Structurellement fragile dans les sols, il y a des sols très fragiles. Il y a des sols qui sont fragiles, donc ce qu'on veut nous donner un état de santé du sol, quelles que soient ses caractéristiques, c'est à dire une notation universelle.

[00:44:16]

C'est à dire que ce n'est pas parce que tu as 20 ans que tu seras forcément en bonne santé. Tu peux avoir 20 ans, être en moins bonne santé que quelqu'un de 95 ans relativement insouciant et qui est client. Les agriculteurs qui vont acheter ça, c'est qui? C'est la donnée, la donnée à la fin que tu traite? Tu sors et c'est justement cette notation qui va l'acheter. Qui va payer l'innovation? En fait, c'est beaucoup l'industrie.

[00:44:45]

l'Industrie, les coopératives. Les gens pour leur approvisionnement, en fait dans leurs choix d'approvisionnement. Ils veulent maîtriser l'origine du produit et l'état de santé du milieu dont il est issu. Donc, c'est ça, c'est ça. C'est les gens qui gèrent des actifs fonciers, agricoles. Les gens qui s'intéressent à l'agriculture, pas pour son exploitation. On ne va pas directement, mais plutôt pour les actifs. Les gens qui les financent. Les gens qui les assurent.

[00:45:13]

Les banquiers, les assureurs. Et, après tout, les gens qui s'intéressent à l'agriculture parce qu'elle a un impact sur l'environnement, c'est à dire les collectivités locales, et que ça fait partie du tissu économique, mais aussi parce que ça a un impact majeur sur l'environnement. Les collectivités locales ou régionales sont les États. Voilà tout.

[00:45:38]

Tous les fournisseurs, les fournisseurs d'intrants et les gens qui fournissent des produits, que ce soit des produits chimiques, des activateurs biologiques. Voilà tout. Ces gens là sont très intéressés de savoir aussi l'impact de ce qu'ils font sur l'état de santé. Donc, en fait, c'est ça aussi. L'idée, c'est d'avoir un outil qui soit.

[00:46:00]

Complètement universel en termes d'application, c'est partout dans le monde, c'est pour n'importe quel type de sol, etc. Et universelle en terme d'utilisateurs, c'est à dire qui que tu sois à un moment ou à un autre, tu peux, tu peux avoir besoin ou il peut être reproché de ne pas l'avoir, pas l'avoir utilisé.

[00:46:21]

C'est à dire on est la solution, mais on est aussi potentiellement la menace de Thaddeus.

[00:46:29]

C'est pourquoi il y a un problème à montrer. Il y a un problème à montrer dans quel état c'est. S'il y a un problème, alors il y a une raison de plus de le faire. Et évidemment, c'est un peu parce que quand tu parlais, alors tu faisais le parallèle avec les humains. Les hommes, c'est la même chose, c'est un tel problème. Mais la solution, quand tu fais faire une analyse sanguine, c'est peut être la solution comme ça.

[00:46:52]

Peut être le problème Face a annoncé un problème et donc là, dans le produit, pour le moment que vous avez cette application qui permet aux gens de faire du relevé, vous avez aussi justement cette plateforme d'analyse de données s'en est survient un peu au produit 100. Et vous, vous en êtes où vous avez? Vous allez lancer ça quand? Combien de temps ça a pris? Combien de personnes? Un peu tout ça. Juste donner un peu des éléments sur ce sujet.

[00:47:19]

Alors, on est trois personnes sur la science du sol, 3 sur la data, 4 sur les opérations. Voilà, donc, on a une dizaine. C'est un peu plus parce qu'on a aussi stagiaires équipes. Et puis, dans les opérations, il y a aussi des gens très terrain, puis des gens.

[00:47:39]

Voilà, donc ça fait qu'on commence en 2018. D'abord, beaucoup de scientifiques, beaucoup de scientifiques. L'équipe est constituée à peu près il y a un an, donc on développe. On est constitué il y a à peu près un an, à un moment où on a déjà fait des projets pilotes avec des gens, avec purement des scientifiques.

[00:48:06]

C'est que des scientifiques avec des automatisation, voilà, y'a rien. Tout et tout est manuel. Tout est manuel et Quentin qui fait des débats sur les analystes. Saz aussi. On teste sur le terrain 175 indicateurs dans chacune des parcelles qu'on analyse à ce moment là. Cela veut dire qu'on passe trois jours hommes dans des parcelles dans chaque parcelle agricole, qu'on c'est vraiment. On arrive avec quasiment un labo. Et puis on fait donc aujourd'hui une dizaine de personnes et on.

[00:48:35]

Notre objectif, c'est de lancer nos premières applications commerciales au printemps de l'année prochaine. C'est à dire? L'idée, c'est d'avoir des clients, déjà des gens qui payent pour participer à nouveau à nos projets, à nos projets pilotes.

[00:48:51]

Et ces gens là, il y en a certains qui, naturellement, vont devenir des clients avec lesquels on va embrayer sur une proposition commerciale et pas uniquement une proposition d'accompagnement dans un projet pilote.

[00:49:06]

Et là, ça veut dire qu'on a nos dispositifs qui sont dans un état. A chacun de nos dispositifs, un État dans lequel on considère que la voie est la bonne à dire. On vous a pris la bonne direction, on apprend. On a pris la bonne direction dans lequel on a des process qui sont perfectibles. Mais on s'est. Comment les améliorer?

[00:49:31]

Enfin, on a en tout cas des puis le terrain va tenir, le terrain va être amélioré, c'est à dire on a faim dans un produit.

[00:49:44]

80 80 90 de ses coûts de ces risques sont liés à la conception, à tout le reste, après quand tu le fais, quand tu es entrain de le faire. C'est trop tard. D'une certaine façon. Alors là, on a la fin quand tu fais un produit industriel. Là, c'est dramatique, c'est à dire ici ce que je disais, planté en conception, avec des pièces qui arrivent et qui sont mortes. Voilà, c'est fini. Alors là, c'est un peu différent parce qu'on a aussi beaucoup de soft web, etc.

[00:50:11]

De choses qu'on peut faire évoluer en continu. Mais on peut dire qu'on va se retrouver au printemps avec quelque chose d'assez nominal par rapport à nos objectifs dans lequel on sera en processus itératif pour arriver à. A monter en montée en puissance va faire des volumes. C'est un projet pilote. Vos clients le savent, tout le monde le sait. C'est du test truc, mais pas du test. Mais c'est un prototype que vous allez devoir continuer à l'améliorer. Hamal l'améliorer, quelque chose d'intéressant que tu m'as dit.

[00:50:45]

Tu me dit on a des clients qui font un pilote que tu fais payer. Ton pilote a t il fait payer un protos à des gens que tu leur a annoncé quoi? Tu leur a annoncé du résultat quand même? Tu leur a annoncé quoi? Pour qui signe avec toi? Que beaucoup de beaucoup de gens, je te dis ça parce que beaucoup de gens qui développent un produit au début, ils font des béta sans rien faire payer. Oui, c'est gratuit ces machins.

[00:51:07]

Et alors qu'en fait, moi, je le vois beaucoup chez les entrepreneurs chevronnés. En général, ils ne font jamais de gratuit, ils font beaucoup, mais même si le prix est infiniment peu cher, il faut toujours payer parce qu'il y a quand même une certaine valeur qui apporté ce que tu étalera avec l'innovation, disons l'innovation, c'est quelque chose que les gens sont prêts à payer, gros, gros comme moi. Ce que tu a fait justement pour ça, c'est qu'il y en a pour qui paye.

[00:51:28]

Et qu'est ce que tu l'auras annoncé, en fait? Alors 81% à peu près de nos pilotes sont payants à Lorient, il y en a qu'on a fait, nous, pour des raisons personnelles. À dire une association de défense de l'environnement ou un collectif d'agriculteurs avec lequel ça nous intéressait pour des raisons politiques. De le faire parce que ça, ça va nous permettre de faire des get back.

[00:51:55]

Donc voilà, c'était c'était des projets, des gens intéressants. Je pense que ce qu'on apporte, c'est vraiment unique.

[00:52:05]

Donc il y a une légitimité à. À au moins de tester la motivation des gens en les faisant participer au coûts. Le problème, c'est quand c'est gratuit. Tut tut tut tut sich. Si je te propose un verre de vin, c'est gratuit, personne va refuser un verre de vin.

[00:52:35]

Si, si tu fais payer quelque chose en disant tu as, tu as une opportunité de valoriser ce que tu fais en disant OK, c'est pas cher. Deux verres de vin, il va coûter un ou deux euros, mais au moins.

[00:52:46]

La personne qui goûte l? L. L.

[00:52:50]

Tu peux lui tenir un discours parce qu'elle est suffisamment motivée pour avoir fait rentrer ça dans ses process d'achat, parce que les gens avec les clients avec lesquels on le fait sont très souvent des grosses boites, des grosses organisations qui mettent du temps à se décider. Tu peux citer un client? Non? Non, on est. On est syndiqué avec tous les acteurs. Il y en a un peu parlé de ce terrain, mais je préfère pas les gens cherchant des affaires sur Internet, mais ils sont là.

[00:53:26]

Ils sont dès lors qu'ils payent, ils sont motivés. C'est sûr que je leur demande, entre guillemets, un investissement. Tu leur demande un effort de payer entre guillemets dans ton service. Ça, c'est aussi ça va. T'assurer toi d'avoir aussi un retour qualitatif. En fait, c'est gratuit. Tu te dis bah c'est pas, ça ne change pas, c'est pas grave. C'était gratuit à payer, ça ne marche pas, il y a un problème et ils ont un intérêt.

[00:53:50]

On est tous convaincus autour de la table dès lors que c'est comme ça qu'on a intérêt, qu'on a un intérêt commun à ce qu'il existe. Une agence mondiale de notation déterrent. Et non, on a tous un intérêt commun à ce que ça soit green back puisqu'on est là et qu'on a décidé de travailler ensemble et dans nos clients, ils sont très, très motivés. Et ils ont ils ont embarqué notre notre ambition trahison. Ils se projettent beaucoup et ça aussi c'est très prometteur pour la suite.

[00:54:22]

Dès lors qu'on est dans une relation de ce type là qui est quand même une relation client fournisseur. Ce qui est important, ils sont aussi. Ils se projettent aussi dans le fait que demain, ils vont, ils vont co-construire avec nous et ils vont dépenser de l'argent avec nous. Ce qui est une nécessité, quoi.

[00:54:42]

C'est sur ce sujet et là les prochaines étapes pour. Là, vous allez sortir le produit au printemps. C'est quoi la suite? Fais nous rêver un peu d'ambition. L'inventaire en termes d'ambition, donc. On est une agence mondiale de notation des terres cultivées. Parce que je prends un exemple quand MacDonald's les gens qui structurent les modèles internationaux de production agricole. Les modèles de production agricole sont les grands acteurs mondiaux qui déterminent la façon dont on produit du café dans le monde.

[00:55:17]

C'est des gens comme Nestlé. Ce n'est pas le petit producteur du coin qui détermine sur le coton, qui détermine la façon dont on produit le coton. C'est les gens des filières de filature, de fabrication du drap. Des gens qui achètent, c'est CHM.

[00:55:34]

C'est ces gens là qui au bout, donc MacDonald's? Quand ils achètent de la salade en fonction de la saison, ils achètent en Grande-Bretagne, en Hollande, en France, en Espagne, en Afrique du Nord et enfin, ils achètent de la salade toute la saison dans des endroits où poussent des salades au moment où on en a besoin. Puisque les consommateurs veulent de la salade toute l'année. Et donc, il faut une approche qui soit une approche mondiale.

[00:56:03]

Et dès lors qu'on est en agriculture, on est beaucoup dans le petit truc sympa, local, etc. Comme si la réponse au changement pour assurer le changement de l'agriculture, c'est une réponse qui passe forcément par uniquement la localisation, la relocalisation et en gros, 150 km autour de chez soi. On va rien trouver. La réalité, c'est que dans quelques semaines, tu arrêtes de trouver des salades.

[00:56:30]

Il n'y en aura pas. Y'en a pas qui viennent sur Paris dans quelques voilà. Donc il va. Donc, il faut des modèles qui soient des modèles globaux. Et donc, notre ambition, c'est de travailler avec des acteurs mondiaux qui déploient des modèles de production mondiaux et de faire en sorte qu'ils changent leurs pratiques qui fassent évoluer leurs pratiques en fonction de la connaissance qu'ils ont, de l'impact des pratiques sur l'état de santé des sols. C'est ça l'objectif. Et donc là, on travaille sur des projets pilotes.

[00:57:00]

Donc il y en a aux Etats-Unis, on travaille au travail au Brésil, on travaille au Cameroun, notamment sur le coton.

[00:57:10]

Est ce qu'il n'y a pas que là? Il n'y a pas que l'alimentation. Tout ce qu'on a sur nous, y compris la laine, le lin, etc. Ça naît sur un sol.

[00:57:19]

Soit il y a un animal qui broutent ce qui est sur le sol, soit directement la fibre. Elle vient du sol.

[00:57:28]

Donc on veut.

[00:57:30]

Donc on veut démontrer la capacité de ce qu'on construit à rentrer dans les systèmes de décision des acteurs internationaux. L'autre aspect, c'est la politique agricole commune. l'Europe. C'est un terrain extrêmement important pour l'agriculture. La politique agricole commune, c'est le premier budget de l'Union. On dépense plus de 350 milliards d'euros à chaque fois à chaque campagne de la politique agricole commune. Il y a de plus en plus d'éléments. De Green Deal, enfin, dans le cas de la politique agricole commune, l'Union européenne recherche des indicateurs de mesure d'impact.

[00:58:16]

C'est ça qu'on propose. Il n'y a pas dining heures de mesure d'impact. Il y a beaucoup de régulations sur les pratiques, mais il n'y a pas de régulation sur l'impact. On ne dit pas.

[00:58:29]

Vous devez assurer un état de santé du sol. Vous devez assurer ça. On dit aujourd'hui ça, c'est interdit. Mais en fait, on fait beaucoup de conneries parce qu'on ne sait pas. En fait, d'ailleurs, la preuve qu'on ne sait pas, c'est qu'on s'est gouré depuis 50 ans, donc ça prouve bien qu'on n'en est pas là. Et même quand on fait du bio aujourd'hui, évidemment, quelqu'un qui fait du bio, il le fait pour préserver l'environnement, délivrer les meilleurs produits, etc.

[00:58:54]

Par exemple, on utilise beaucoup de cuivre, on travaille beaucoup le sol, etc. On n'utilise pas de chimie et la conséquence de ça, c'est qu'on a des sols qui sont parfois en très mauvais état. Ce qui n'est évidemment pas l'intention des gens, mais en même temps, les règles aujourd'hui, comme elles sont sur les moyens et pas sur les fins. On a un vrai déficit d'information. On veut changer ça et donc les autorités européennes ou nationales ont.

[00:59:24]

On a aussi des projets pilotes en construction en Grèce, en Irlande, en Italie.

[00:59:32]

Les autorités locales, elles, sont aussi intéressées à avoir des indicateurs de mesure d'impact et d'arrêter de mettre des contraintes supplémentaires aux agriculteurs et de mettre une contrainte globale sur l'état des sols. C'est clairement fait. Ce que tu dis, c'est le parallèle avec la santé. En fait, je pense que tu viens de faire le parallèle avec la santé. En fait, ça me fait pas mal de trucs, justement dans le sens où, en gros. Ben ouais, en fait, c'est pareil.

[00:59:59]

En fait, on te dit pas te dis pas, tu as du diabète. On dit oui, il faut que je maintienne tantôt insuline ici. Et après, si jamais ça ne va pas. Vas, tu prends, tu prends, ça paraissait. Là, c'est la même chose, en fait.

[01:00:11]

De même, quand quand tu fais quelque chose, tu fais un abus alimentaire ou de boisson. Je sais pas quoi. C'est par rapport à ton État, à la sortie, que tu vas dire Ouh là, il faut que je fasse attention. Je vais me mettre à la diète pendant pendant quelques jours à l'entrée.

[01:00:28]

Ouais, ouais, mais non, mais tu peux faire l'état à la sortie. Ce que je veux dire, c'est CEPA. J'ai droit à j'ai droit à tant de verres de vin par jour. Donc je vais les prendre. Tu vois, c'est son session.

[01:00:40]

À inciter, donc la mesure de cet impact, de l'impact, de ce qu'on fait sur un milieu. Ça devient déterminant et de fait. C'est dingue, mais il n'y a que ça, c'est absolument incroyable.

[01:00:58]

C'est fou, c'est fou qu'il y ait des acteurs qui soient montés avant, alors qu'il y a des agences de notation pour tout. Mais pour le truc qui touche tout le monde et que personne, personne n'a touché, personne essaie de monter une agence là dessus et qui est cool et tient pour pour conclure un peu.

[01:01:16]

C'est quoi la méthode qu'enseigner pour développer un produit exceptionnel? On en a parlé un peu avec Devialet, avec ton expérience avec Green Back. C'est quoi un peu le romance? Tu devrais résumer ça en 3 4 points. Vraiment super important à tous les gens qui veulent se lancer dans le développement d'un produit un peu innovant. Nouveau. C'est quoi les choses les plus importantes, les trucs qu'il faut regarder, tout ça?

[01:01:40]

Je pense que la première chose, c'est d'avoir un bon problem. C'est à dire?

[01:01:46]

Je ne crois pas aux idées, je crois au problème. C'est à dire le jour où tu sais que le problème, c'est l'état de santé des sols. T'as fait 80 du travail parce que parce que tu viens, le problème n'est pas la question n'est pas d'avoir une idée. La question est de savoir quel problème tu vas, que tu va résoudre et.

[01:02:12]

Après moi, en mai, dans mon process, c'est je pousse très vite une vision. Deux agences mondiales de notation des terres cultivées et dans lesquelles, au début, il y a toujours trop de choses, en fait.

[01:02:31]

Trop de complexité, trop de tu vas être une agence de notation des sols, mais tu prévoit un instrument de financement de l'agriculture à la tumeur. Et en fait, il faut élaguer, élaguer, élaguer, élaguer. Il faut, il faut arriver à simplifier quoi. Et au début, d'ailleurs, alors que c'était une agence mondiale de notation des sols, il me fallait 20 minutes pour expliquer ce que c'était le moment. En fait, tu te rends?

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Pas forcément. Donc, il faut savoir que tu vas éliminer. Il ne faut pas chercher à rajouter, il faut chercher à éliminer.

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Et après, je pense que les gens, en fait, c'est qu'il faut trouver des compétences, des gens qui ont des compétences, qui sont celles que tu n'as pas. Concrètement, dans l'équipe. On a des savants qui sont des spécialistes des sols, des savants, en majorité des spécialistes de la data.

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Tout ce que ces gens maîtrisent, je n'y connais rien en fait, et c'est ça qui est jubilatoire. C'est à dire?

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En fait, c'est qu'on est capable d'emmener dans son projet des gens qui ont des compétences mille fois supérieures aux tiennes.

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Et qui vont mettre au service du projet. Donc, si t'es pas capable sur un projet d'amener un ingénieur exceptionnel qui? Qui sont les compétences dont a besoin un chercheur ou des gens qui sont différents de toi et de les amener là dedans ou inversement, c'est à dire si t'es un sité, un super ingénieur? Mais t'es pas capable d'aller chercher quelqu'un qui a une Khiva qui va entrer dans ta vision de ce que tu veux construire et qui serait capable de porter ton business.

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Alors laisse tomber quoi que c'est que si tu es pas capable de convaincre des gens qui ont des compétences complémentaires au tiennes, je pense laisse tomber.

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Et après, il faut être à la fois dans l'exercice de construire des choses, des visions très radicales, opérationnelles, y compris sur le plan opérationnel très radical. Très simple. Et que t'es capable de te faire tomber. C'est à dire que tu suis absolument et à chaque seconde. T'es capable de dire OK. Maintenant, si on prenait les choses complètement différemment. Qu'est ce qu'on ferait? Je prends, je prends un exemple.

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Aujourd'hui, on évalue la santé des sols avec du biodiversité, carbone et pollution et on a des technologies spécifiques sur 16.

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Demain, on peut imaginer de complètement changer ça et travailler sur la structure du sol avec des approches complètement différents des radars, des malphas, des choses complètement différentes. Et il faut être prêt à ça.

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Il faut être prêt à ça parce que dans le chemin, tu vas découvrir ça.

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C'est un peu extrême parce que tu mets beaucoup de choses par terre et tu voilà. Mais il faut être dans le chemin. Tu vas rencontrer des cas comme ça. Tu vas rencontrer des moments où ce que tu croyais être une idée géniale ou une approche géniale, en fait. Elle passera jamais le stade de millions d'hectares parce que c'est ingérable.

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C'est ce cas là, lancé à l'escalade. Voilà où tu te pose pas la question.

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Maintenant, tu te dis pas. Maintenant, il faut que j'ai quelque chose qui soit. Boullet prouve pour tout et pas tous les cas. Tutus a une intuition, pas d'avancer.

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Et après, tu t'es sur un chemin que tu suis et tu suis en. Tu dis ça et nous, on a notre approche, c'est le carbone est technique, issu de l'industrie pétrolière, machin, etc. En fait, on le fait vraiment pas, on ne fait que ça, mais c'est ça qui te permet de savoir que ça ne va pas être fait. C'est d'aller pous de pousser tellement loin ton process quand après tu vas. Excellent ce que tu dis, puisqu'il y a beaucoup de gens qui essayent de s'accrocher, notamment dans l'industrie, et sont projetés à des millions de pièces, de machins, de choses, mais ils n'arrivent pas à en faire 10, quoi?

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Faut pas oublier que penser au démarrage et comme les gens vont bosser, mais c'est exactement ça.

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C'est à dire faire, il faut faire.

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C'est pas les gens qui me disent une boite, ça commence par un business plan, mais c'est maintenant fait quoi alors? Cette boite, c'est une boite qui fabrique des business plan, mais sinon, tu vois assez, c'est assez. C'est au moment où tu fais, organise ses interviews comme ça qu'on se rend compte de la complexité à le faire. Ben voilà, c'est plein de mille détails. Faire que ça existe à un moment ou à un autre, c'est sûr.

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C'est super cool, super cool, merci. Quand est ce que t'as un truc à rajouter pour finir quelque chose que tu veux passer? Tu du recrutement, tu cherches des gentils, tu veux faire quelque chose, c'est quelque chose à dire aux gens.

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Et maintenant, je pense que le combat des sols, je pense que c'est un combat qui nous concerne tous. Et ça passe aussi par notre alimentation. La faim là bas. Promenez vous, sortez, allez dans Allez dans les campagnes. Regardez comment les choses sont faites. Regardez ce qui vous, ce qui peut vous mettre en colère, ce qui, au contraire, vous satisfait.

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Et voilà, je pense que c'est le prochain combat et après, j'irais développer, développer des produits en particulier.

[01:07:55]

C'est une expérience de vie extraordinaire pour soi, pour soi, pour les autres. Pour moi, c'est des choses à faire. Merci. Merci. C'était super cool. Une prochaine? Salut!