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Salut Valentin! Salut Morgan, ça, ça va être, ça va. Je suis très heureux de recevoir aujourd'hui sur décidement un produit. Pour rappel, dessine moi un produit. C'est un podcast dans lequel on décortique des aventures entrepreneuriales, mais d'un point de vue produit du produit, on avait tout le temps, toute ta vie. Du coup, je peux peut être. Tu peux te présenter très rapidement et te présenter les expériences et les producteurs développés. Déjà, merci beaucoup pour l'heure.

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Dite, ça va lui faire plaisir d'être là. C'est incroyable. Il y a une veille hyper inspirante de Maker que j'aime beaucoup. Donc, très content d'être là. Je m'appelle Valentin Richard, j'ai 24 ans. Jusqu'à récemment, j'étais le signe d'une boite qui s'appelle Coup d'État et coup d'État. On avait pour objectif d'apprendre aux entrepreneurs comment entreprendre en terme d'état d'esprit, en termes de produits, en terme de plein d'autres choses, d'acquisitions. Vraiment, tous les sujets qui peuvent toucher à l'entrepreneuriat de près ou de loin pour tous les types de boites, comme tu l'as dit.

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Moi, j'ai un passé et un super super.

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Ça commence déjà à la saison. J'ai un passé de designer. Grosso modo, je suis un grand grand fan de design. J'adore le côté conception et créer des choses pour des gens et arriver à résoudre des problèmes pour eux. Et donc, de fait, je fais du produit tout le temps et j'ai eu plusieurs expériences, pas mal d'expériences petites, des petits trucs que j'ai fait quand j'étais plus jeune. Et puis des boites réelles qui ont existé. Donc, quand j'ai commencé à entreprendre, j'avais 13 ans, ma première.

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Ma première chose que j'ai faite, c'était un blog où je parlais de culture geek, high tech, de gaming, etc. Donc je décortiquez un peu tous les produits. Je regardais comment ça, comment ça marchait en terme de design. J'avais des j'écrivais beaucoup. J'ai aussi beaucoup produit de contenu dans ma vie. C'est un des trucs que j'aime beaucoup faire. Et donc ça, c'était la première étape. Puis après, j'ai parlé de réalité augmentée dans un autre média.

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Donc, je suis archi fan de toutes ces expériences augmentée et de comment on peut mettre la tech au service de la vie des gens et l'inclure vraiment dans la vie des gens. J'aime bien voir le produit comme une manière de donner des pouvoirs magiques aux gens. C'est struck de la tech. Tu peux pas la différencier de la magie si elle est bien faite. Ça, je trouve ça incroyable. Au delà de les tableaux Excel, c'est relou à faire.

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J'aime bien le côté hyper intuitif de la chose. Ça, c'était le tout début. Et puis après, quand j'ai rejoint Familly, après avoir arrêté mes études et arrêté les étudiants, quand j'ai arrêté mes études deux ans après le bac. Il y a une école qui était en 5 ans et qui était une école de management numérique qui était censée apprendre à entreprendre. Puis, en fait, tu apprends tous les pleins de discipline que des consultants estiment importante pour entreprendre.

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Mais finalement, la seule manière d'apprendre à entreprendre, c'est d'entreprendre. De toute façon, c'est vrai pour toutes les disciplines. Si tu veux apprendre à faire du tennis, tu joues au tennis. Pose pas la question de lire tous les bouquins sur le tennis du monde. Et après, c'est bon, j'ai compris. Il y a un truc qui est décalé. Donc, j'ai arrêté mes études, j'ai rejoint de family et quand j'ai rejoint The Family, je suis resté deux semaines là bas parce que j'ai entendu parler d'un gars en Belgique qui était en train de monter une boite et qui avait toutes les compétences diamétralement opposées aux miennes.

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C'est à dire? Moi, j'étais plutôt tech, plutôt produit, plutôt process et aussi contenu. Et lui était ultra sells, ultra business, ultra marketing. Et du coup, je l'ai appelé. Je lui ai dit Ecoute, ce que tu fais, ça a l'air incroyable, lui faisait un business de food. C'était une market place où on mettait en relation des particuliers qui cuisinaient chez eux et d'autres particuliers qui venaient prendre les plats à emporter après Menu next door.

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Et c'était au début. Un groupe Facebook ou lui poster les plats qui allaient avoir le lendemain et les gens passer commande en commentaire? Vraiment en termes de vie. Pis un droit meilleur endroit, du moins, c'est vraiment un niveau 2. Il a rien fait parce qu'il a aucune compétence technique. Et donc, du coup, il s'est démerdez des images sur canevas et prenait toutes les photos des plats lui même avec son iPhone. Et je trouvais ça ultra inspirant.

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Parce que moi, en tant que tech, je dev un peu sans avoir un gros niveau. Mais quand bien même j'ai toujours cette approche un peu trop technique, je me dis J'ai quand même un truc qui est trop bien. Tu vas sortir une pelleteuse pour planter un pot de fleurs. J'ai une sale tendance à faire ça, que j'ai appris à réguler avec le temps et que j'apprends encore à réguler. Mais c'était ultra inspirant et je les rejoins. Je suis parti à Bruxelles un peu sur un coup de tête et on a fait une anecdote ensemble pendant presque deux ans.

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Après moi, je suis parti et c'était une expérience assez incroyable. En tout, on a élevé presque 5 millions d'euros. On a ouvert 3 pays. On est passé de 2 personnes à 25 personnes en un an, donc on a ouvert. On était d'abord à Bruxelles, puis on a ouvert à Paris, puis on a ouvert à Londres, puis on a. Fermé à Paris, on va faire de 90% de la boîte, emotionnellement, c'était très, très, très compliqué.

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Quand je suis parti, j'ai fait un burn out. Donc fait aujourd'hui la santé mentale et un de mes sujets de prédilection dont j'aime parler parce que je pense que c'est essentiel d'en parler, surtout dans un milieu comme celui de l'entrepreneuriat où tout le monde s'en fout et tout le monde fait semblant de s'y intéresser. Mais en fait, tout le monde est là. Tu devrais bosser beaucoup plus 90 heures par jour, ce n'est pas assez. Tu viens, on trouve un équilibre.

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Donc ça, c'était ma première expérience. L'expérience de Menu next door en termes de produits est intéressante parce qu'elle n'est pas un produit à part entière. C'est plus comment mettre la tech pour supporter des opérations et faire en sorte de ce qui est des opérations. Parce que le menu l'exhorte. Tu pourrais très bien faire un business ou appel au téléphone. Tut tut tut tut. En quelque sorte. Ce que je veux dire en interne, en interne, c'était des process et des choses.

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Le principe d'un produit, pas forcément quelque chose tuyauteurs touchent ou quelque chose comme ça, c'est juste. C'est quelque chose qui te permet de créer des opérations, ce qu'elle est, une expérience. Mais globalement, c'est ça. C'est ça. L'idée, c'est de délivrer une expérience. Mais c'est une expérience qui est possible.

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Santec Tu vois alors que le téléphone, la base du téléphone, tu ne peux pas parler à quelqu'un qui est à l'autre bout du monde sans avoir de texte. Tu vas si tu peux. Fondamentalement, il y a moyen que ça soit possible. Il y a ce côté tu mets un peu tonton, ton ego de designer de côté et tu pose des questions qui sont très liées au terrain et qui, en plus, incluent plusieurs personnes, donc des process entre différentes personnes.

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C'était assez intéressant à designer et j'ai fait énormément d'erreurs. Globalement, toutes les erreurs que tu peux imaginer sur un produit de market place, je les ai faites. Donc, c'est quoi ces erreurs? Tu peux les citer un peu. Les ces erreurs, c'est de pas parler assez à tes clients. Ça, c'est la première chose que j'ai mal faite et qu'on a mal faites globalement chez Menu Next Door. Parce que si tu veux, quand on a quand Modulateur s'est lancé, que c'était encore un groupe Facebook du jour 1, on a vendu la première fois, c'était 40 portions vendues sur un menu.

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Donc, c'était une personne qui cuisinait 40 personnes qui sont venues chercher des plats. Et à partir de là, chaque semaine, on a fait 40 pour cent de croissance pendant la première année. Donc, si tu veux, il y a un mois, c'est génial. Ranko est complet, c'est si intelligent, il y a un truc de ouf qui se passe et dans la foulée, on a levé des fonds. On est passé tous de moins 800 sur nos comptes.

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Être en galère parce qu'on était sur fonds propres à 1 million 750 000 sur un compte et pouvoir se payer des salaires. En plus de ça, on était hyper bien entouré de Familie et tout le monde se connaissait de notre histoire, connaissait à quel point on grossissait vite. Donc, on a très, très rapidement pris la grosse tête et on s'est pris pour des rockstars. Et ça, ça amène plein d'erreurs. Parce que au lieu d'aborder la création du produit avec humilité et comment je peux faire pour faire toujours un peu mieux et apporter une bonne expérience, c'est bon.

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J'ai tout compris. Y'a plus qu'à aller très, très vite. Tu t'es un peu tombé dans le travers que beaucoup d'entrepreneurs start up ont essayé de dire, mais j'ai levé la levée et c'est fini. Maintenant, le gros du boulot est fait, maintenant ça déroule et quand tu lèves, c'est là où commencent les problèmes. Et c'est vrai pour la levée et c'est vrai pour le prologue market. Voilà, c'est OK. On voit très bien que ça marche, que les gens adorent ce qu'on fait, donc c'est gagné.

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Y'a plus qu'à aller très vite et en fait. Du coup, on s'est pas posé la question de comment on rassemble du feedback Catskill. Comment on fait pour mettre en place des ratings qui font que les chefs qui cuisinent sur menu next door sont toujours aussi pertinents qu'ils pouvaient l'être au début. Comment on fait pour choper du feedback de la part des chefs? Comment on fait pour choper du feedback de la part des clients? On a jamais pris de commission pendant un an et demi parce qu'on avait vraiment une approche de com.

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Conquérir le marché, conquérir le marché, les business de fous. Tu marches à 3 %5. Si en plus, c'était une market place de foot, c'est encore moins. Donc, il faut des volumes. On dit c'est bon, on prend pas de commissions, mais quand t'as pas de commissions, t'as pas de feedback sur un service payant, feedback sur un service gratuit. Tout le monde est content. Donc, c'était tout plein d'erreurs. C'était des erreurs de design, des erreurs de communication avec des clients, des erreurs de business et de comment le business impacte ton produit aussi.

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On a fait plein de choses après sur l'organisation et le développement du produit. On a été très bon. On avait une super équipe. Moi, je me suis éclaté à bosser avec les dev sur ces sujets là, mais c'était très enrichissant et à la fin, c'était très dur. Face à ton échec, à l'impression que tu es le roi du monde. Tu prends un sacré coup, mais c'était c'était hyper intéressant. Mais vu, on a bien déroulé sur le menu.

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On restait sur une anecdote, on passer aux autres produits, mais moi, j'aimerais avoir un peu plus de détails sur Moulinex. Menu exhorte Montée. Toi, tu avais une TV en rentrant dans le cofondateur. Tu avais quel âge au moment où tu a commencé? Ça, c'était combien d'années? Ça, c'était. J'ai toujours du mal le même perception. On ne sais pas du tout. J'avais 19 ans quand je suis rentré chez moi, une ouais quand je suis, quand j'ai quitté l'école.

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En fait, c'est juste après si j'avais 18 ans et après. Après jour, dans la foulée, ça s'est enchaîné. J'avais 19 ans, j'ai été de 18 ans quand je suis rentré chez moi et j'ai eu 19 ans en janvier d'après. Donc j'étais très jeune. Après, je n'ai jamais considéré l'âge comme une métrique hyper importante. Mais bon. Plus j'avance et plus je me rends compte que, mine de rien, avec les années, ta carte de l'expérience et cette expérience, elle fait une vraie différence.

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Donc oui, c'était j'étais un peu chiante ou fou bar sur le truc après ça.

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Après, c'est une qualité aussi d'être jeune, d'être un peu chien fou. Sur certains, ce sera un business puisque tu ne vois pas les difficultés, tu foncer tête baissée dedans au bout d'un moment. Une espèce de résilience quand t'es jeune. Une résilience qui est un peu folle par rapport à oui, parce que tu n'as pas peur. Tu n'as pas connu d'échec, jamais tombé. Donc tu ne dis pas ça va faire mal quand je tombe. Et c'est vrai que c'est un des trucs les plus durs à faire en tant qu'entrepreneur quand tu a connu des échecs.

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C'est arrivé à te remettre dans un mindset où tu refond pas tête baissée comme tu avais pu le faire à l'époque, mais où tu apprends de tes erreurs. Pour de vrai. Et tu arrives à garder une certaine sérénité par rapport à tout ce qui se passe sans partir complètement en vrille. Et donc, en gros, la 19ans. Menu next door Volver. Combien de temps après Maxtor? Moi, j'ai rejoint Nikkō début août de 15. Je sais pas si c'est 2014 ou 2015.

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Et oui, ça doit être 2015. Et donc je l'ai rejoint en août et on a levé l'année suivante, en octobre. Si je me trouve donc là avant la levée, il n'y avait rien ni vos produits. Et toujours que ce groupe Facebook avait commencé à se cacher. Les choses avaient commencé à développer des trucs. Ouais. Moi, j'avais développé des protos déjà. Donc il y avait ce groupe Facebook qui marchait bien parce qu'à la fois, c'était une expérience sympa.

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C'était facile, les révolutions sur Facebook mâchant et en même temps, c'était un canal d'acquisition ultra puissant. Parce que le groupe Facebook. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que Nico, il a pas juste fait un groupe Facebook et hop, c'est parti. Il a poussé comme un veau, mais s'était énervé et en. Un des exemples que j'aime bien donner, c'est qu'il allait à Bruxelles. Il y a un marché qui s'appelle le marché du châtelain Gutta.

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Grosso modo, tous les gens un peu bobo, un peu cherix, qui viennent de se rencontrer tous les mercredis et d'autant plus l'été pour manger du poulpe et boire du rosé. C'était une très bonne cible pour Menu next door parce que la promesse de Menu next door vient chercher un plat à emporter chez ton voisin parce que il faut retrouver du sens dans les faits, etc. Etc. Il y avait tous ces gens qui étaient réunis au même endroit et ce qui faisait qu'ils allaient le mercredi au marché du châtelain, ils allaient voir les gens un, un.

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Et ils faisaient des concours afin des paris avec ses potes. Il allait voir ses potes et disait Si tu penses que j'en rentre combien sur le groupe aujourd'hui? Je sais pas. l'ASI 300. Il allait pendant deux heures. Il allait voir tout le monde sur le marché du châtelain. C'est un mec qui est un vendeur exceptionnel, qui est le quaterback du lycée. Le mec ultra sociable. Je connais pas de meilleur vendeur que lui. Il était vraiment exceptionnellement fort socialement et a tissé des relations, des connexions très, très vite.

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Il allait voir les gens. Il leur disait de moi ton téléphone, je te mets dans le groupe menu. Ça va changer ta vie. Et au bout de deux heures, il avait 300 personnes de plus dans le groupe Facebook. Et donc, en plus d'être un produit intéressant pour commander. C'était un canal d'acquisition parce qu'il y avait cette espèce de mouvement qui était en train de se créer. Les gens qui étaient dans le groupe y voyaient bien que la veille, il y avait 1500 personnes et que le lendemain, il y en avait 1800 et que le surlendemain, il y en avait 2 000 et que le surlendemain, il y en avait 2500.

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Et tout le monde regardait ce truc en mode ouate de phoque ou savent où ça va s'arrêter. Ce appartenait à une petite communauté aussi. J'imagine appartenir à une communauté et la base d'une communauté. De toute façon, c'est une histoire. Quoi qu'il arrive, si tu prends n'importe quelle communauté dans le monde, ça commence par une histoire. Les meilleures communautés à étudier sont les religions et ça commence toujours par une histoire. Et ce genre d'histoire, elle est bien racontée dans toutes les religions.

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Ah ça, tu vois même un peu trop de foi et peut être même un peu trop. Le problème, c'est quand ça dérive sur le comment tu dois vivre ta vie. C'est un autre sujet qui me passionne beaucoup. Mais un autre sujet, il y avait. Il y avait cette appartenance à cette communauté et donc on mélangeait pleins de cadeaux d'acquisition en même temps. C'était vraiment une fusion entre du social media organique, de la communauté réelle, de la recommandation organique aussi, parce que les gens adoraient le produit adoré, l'expérience dont ils ont parlé autour d'eux.

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On avait des chefs qui nous appelaient directement et qui me disaient Ouais, c'est trop bien, je trop cuisiné pour vous les rencontrer tous. Il y avait une vraie grosse effervescence autour de ce groupe Facebook. Et donc, moi, quand je suis arrivé, Nico était tout seul. Ça faisait. Ça faisait deux mois qu'il était en train de bosser vraiment à fond sur le truc qui faisait prendre la sauce. Et moi, quand je suis arrivé, on était là.

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Bon, là, on commence à atteindre tout doucement les limites du groupe Facebook. Parce que quand on, quand on a, quand on a un menu par semaine, c'est facile. Quand on est monté à un menu par jour, ça allait encore. Mais quand tu commences à dépasser un menu par jour pour traquer les commentaires, de qui commande quoi? Valider la commande en l'Alcan quand le commentaire, ça commençait à devenir compliqué. Donc, on avait ce challenge de comment on fait pour transférer cette expérience du groupe Facebook vers une plateforme sur laquelle nous, on peut collecter de d'Hazard et avoir une meilleure expérience pour les clients que juste commenter et peut être se perdre, etc.

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Sans perdre cet effet communauté et sans perdre cette étincelle qui avait du départ grâce à Facebook. Donc moi, quand je suis arrivé, j'ai commencé à prototyper des trucs. Donc je sais comment tu disais que je faisais sur WordPress Mukesh en archi fan de WordPress, Blogger et j'ai appris à faire planter sur WordPress, etc. Donc je fais partie de ces gens qui codent en PHP comme je fais partie de ces gens qui codent en PHP. Et c'est sans framework, le truc sale.

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Quand je dis, je développe un peu. Bon, j'en sais vraiment pas assez à ce niveau là. J'ai rencontré en Fronte, je touche pas mal, mais Ambac, c'est un cauchemar. Du coup, tu prototyper des trucs? Ça, c'est intéressant. On a toujours prototyper des trucs fonctionnels vu que c'était sur WordPress страны. Ce n'était pas du tu nous a pas fait du sigma et du nom, non. Parce que on avait besoin de toi dans la continuité des opérations.

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Je ne pouvais pas juste me faire. J'aurais peut être pu, mais à l'époque, je n'avais pas du tout l'intention de me poser. Le design est un super produit machin, d'autant lui faire un truc qui marche. Ouais, enfin, on avait pas le temps. Si tu veux être dans la mentalité menu next door qui est très lié à la mentalité startup de Familly, il faut aller toujours plus vite. Et donc, tape t'as pas le temps de te poser et de commencer à designer un truc genre toutes ces expressions que tu fais étape, tu fais tes lacets en courant.

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Tu construite en avion de la falaise. Donc il fallait aller le plus vite possible avec le recul. J'ai des leçons à tirer de ça et je pense que a un paradigme qui doit changer par rapport à ça, c'est qu'elle parle des détails. Je pense que j'ai beaucoup réfléchi à cette question là et notamment pour mes projets suivants. Il s'est passé un truc avec la Silicon Valley, avec le software ces dernières années, qui est une promesse. Tu peux faire des gigantesques boites et des grosses dinnovation avec du software parce qu'il y a des mecs qui ont fait Facebook parce qu'ils y étaient, mais qu'au final gueulent et que du coup, à ce mythe du garage, je peux faire des trucs dans mon garage pour pas cher.

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Et donc, si j'ai un ordi, je peux créer des trucs de ouf et innover et changer le monde. Je pense qu'aujourd'hui, on commence à toucher tout doucement aux limites du software, dans le sens où, en termes d'innovation, tu veux faire un réseau social, refaire Heber, refaire Facebook. Tu le fais sur Bumble en 15 minutes. Et puis c'est. La valeur ajoutée de caudé du soft software site web, petite expérience, elle est de plus en plus faible.

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Les trucs que vous faites comme ici chez vous, ça demande beaucoup plus d'investissement. Ça demande beaucoup plus de temps de raiders parce que tu ne peux pas délivrer du hardware sans y passer beaucoup de temps.

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Le monde des livres de hardware software n'autorise pas la Gauthey. Coup on voit bien ces deux mondes en gros, entre guillemets, qui sont d'ailleurs un seul monde. Pour nous, c'est la version light, c'est Internet dressings pour les gens qui écoutent tous les objets connectés. C'est toute la jonction entre le software et le hardware software du logiciel et le hardware. Tout ce qui est vraiment produit physique, mais. Mais du coup. Toi, tu dis que pour toi, le software n'a plus de valeur ajoutée.

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Je pense que le software est toujours très utile si tu veux monter une boite et faire de Losail. Mais je pense fondamentalement que ça m'emmerde. En fait, j'en ai marre que les gens veulent juste faire de Losail. Je m'en fous. C'est quoi le paradis que tu veux changer? Le paradigme que je veux changer, c'est venu. On prend plus de temps à faire des trucs. L'impacte quoi? J'en retire. J'en ai vu tellement. J'en ai marre de voir des gens qui viennent me voir et qui me disent J'ai fait le 150km social pour chiantes.

[00:19:32]

C'est bon, c'est bon. On a dit vrai challenge. Genre on est une génération où on est en deuil complet parce qu'on sait tous que l'on va crever du réchauffement climatique. Il y a un énorme problème politique. Il y a un énorme problème d'éducation. Il y a de gigantesques problèmes. Et ils sont où les gens qui font d'Aytré? Et ça, tu ne penses pas que, justement, les gens peuvent avoir un impact Catskill avec les sauveteurs sur ces sujets.

[00:19:54]

Je pense qu'aujourd'hui, on touche à ces limites là. Moi, mon prochain projet software, parce que je pense qu'on peut encore pousser le truc plus loin. Mais je sais qu'il va me falloir au moins un an ou deux pour vraiment développer un truc qui a un impact. On ne peut pas faire juste la même chose qu'on a fait jusqu'à maintenant et je pense qu'on a atteint cette limite. Le lean startup, c'est cool, mais pour faire une vraie innovation, on va pas pouvoir le faire juste en courant le plus vite possible et en développant des produits à la volée et en se disant trop bien construit ce que les gens veulent.

[00:20:23]

Et puis on verra bien. Il faut avoir une intention et cette intention, il faut arriver à la recoller avec ce que les gens veulent. Mais ça ne peut pas être juste. Comment on fait le plus d'Auzay le plus vite possible? Soit qu'il y a une prenne, mais c'est moi, ça change un peu ça. Déjà, tu vois les qu'il y a autour des startups. Il y a quand même un petit. Il y a toujours des gens qui sont là en mode startup.

[00:20:43]

C'est la meilleure manière. C'est le meilleur moyen de faire Lesellier rapidement, mais quand même pas mal de monde qui change. Moi, j'ai l'impression. Après, je suis trop bisounours dans ma tête, mais j'ai l'impression justement que j'ai quand même un gros changement là dedans où les gens se lancent dans la startup parce qu'ils veulent changer le monde. Ce que je veux dire? Ouais, mais entre le déclaratif, je veux changer le monde et ce qui est fait concrètement.

[00:21:03]

C'est vrai qu'il y a un monde. C'est vrai que le gap est gigantesque. C'est sûr. Ils sont où les avions électriques? Ils sont où? Tu vois, elles sont les vraies innovations. Et effectivement, tu veux construire un avion électrique. Tout le monde est là. Oui, on va arrêter de prendre l'avion, puis en fait, personne. Arrête de prendre l'avion parce que c'est pratique. C'est comme les comme le paradigme du bio, c'est la même chose.

[00:21:21]

Les gens y sont là. Ici, ils s'embrouillent. Ils s'embrouillent pour maltraitance animale. Mais par contre, pour acheter un kilo de poulet autre, c'est la même chose.

[00:21:30]

C'est tout le monde, mais c'est la même chose. Et je pense que la bonne manière est probablement la seule manière d'arriver à régler ces problèmes là. C'est de faire des vraies innovations qui font que tu peux toujours acheter du poulet à 8 euros, mais que c'est plus du poulet. C'est un truc qui a été fait en labo et qui a le même goût, voire meilleur, que du poulet sans maltraitance animale. Parce que même pas d'animal inclus dedans. Enfin, et ces innovations là, évidemment que tu peux pas aller faire dans ta chambre, sur ton ordi.

[00:21:57]

Jean a besoin d'investir que ce que vous développez ici comme produit en hardware, ça demande de l'investissement. Ce n'est pas n'importe quel étudiant depuis sa chambre d'étudiant qui peut le faire. Et en fait, ça brise un peu. Le rêve de n'importe qui peut faire n'importe quoi grâce à Internet, mais je pense qu'il va falloir à un moment qu'on se remette à prendre du temps, à faire des choses parce que après, on rentre dans des sujets plus sociétaux.

[00:22:22]

Mais le capitalisme, ça ne fonctionne pas. En tout cas, en l'état actuel, un monde dans lequel la métrique de succès est unique et c'est que l'argent, ça ne peut pas fonctionner. Donc, comment on fait pour créer un truc qui fonctionne mieux? Je pense que en tant que designer, il y a des vraies questions à se poser par rapport à ça. Sur Qu'est ce que j'apporte au monde réellement? Quelle histoire! Je me raconte et toute l'histoire.

[00:22:46]

Je raconte aux gens.

[00:22:48]

Non, mais je pense que c'est l'histoire que tu racontes à toi qui est importante en premier, parce que l'histoire que tu raconte aux gens, ça peut être un mensonge. Les gens y croient. Si tu racontes bien une histoire avec un mensonge, tu peux raconter cette fin. Les gens vont te croire parce que quand tu touches des gens qui font confiance par défaut, ce qui est la plus belle manière de faire du business pour moi, tu peux leur raconter n'importe quoi.

[00:23:09]

Ils croient. Et en fait, il y a un moment où, quand tu ton histoire, elle est trop loin de la réalité. Je veux changer le monde, donc je fais le 150 000 m Facebook.

[00:23:21]

Raconte une histoire à laquelle tu crois, mais qui n'est pas du tout réaliste. En fait, tu crées un truc qui est pas du tout réaliste, mais après la fin, sur ces pages, je suis un peu moins critique sur ces sujets là. Mais tu vois, en général, moi, je pense ne qu'à une sélection naturelle des gens qui font le succès comme Facebook pour en général, ils passent pas plus loin quand a encore parlé à leurs potes et c'est tout ce que je viens, ça passe même pas pour une infime partie qui passe à l'action ou ceux qui passent à l'action.

[00:23:43]

Ils prennent la loi de la sélection naturelle et de l'écosystème dans lequel on te met à la ramasse sur le côté tu s'il n'apporte pas de valeur sure dans l'écosystème et dans la société. Globalement, il n'y a personne qui paye pour ton produit. Tu vois ce que je veux dire et du coup, tu pars sur le côté. C'est réglé?

[00:23:58]

Oui, et en même temps, apporter de la valeur. C'est un truc qui est ultra relatif. Non, effectivement. Moi, je suis très critique. J'ai passé deux ans à observer ce qui se faisait en terme d'éducation avec coup d'État. Tu vois, j'ai baigné vraiment dans le milieu de comment on fait pour aider les gens à s'accomplir et à faire des choses qu'ils ont envie de faire dans leur vie. Et je pense qu'aujourd'hui, le message qui est passé de manière générale, que ce soit par l'école, que ce soit par plein de gens qui font de l'éducation, n'est pas assez inspirant.

[00:24:28]

Quoi? Ça manque d'inspiration et je ne dis pas que c'est nul, ça apporte plein de valeur et c'est trop cool, etc. Mais je suis convaincu, en tant que designer, que l'on peut faire mieux et mieux commence par critiquer. Mais effectivement, on ne veut pas tomber dans cette catégorie de gens qui critiquent et qui font rien. Mais c'est vrai, quand tu critiques, c'est parce que tu as une frustration. Et cette frustration, je ne veux pas la maintenir toute ma l'EPHE.

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Je veux faire un truc et essayer que quand on change les choses par rapport à ça et je pense qu'il y a un vrai, un vrai shift à opérer par rapport à ce qu'on fait en terme de produits dans l'écosystème startup et même en dehors. Il y a tellement de sujets par rapport à ça, mais c'est ça. C'est intéressant comme ça. C'est vraiment un point intéressant. C'est les gens qui veulent développer des produits et il faut vraiment développer pour la bonne raison ce que je veux dire métaux, métaux, métaux, le bon, le bon truc en tête, le bon goût, les bonnes choses et développa un produit juste pour aller puisque globalement, ça ne marchera jamais comme ça, ça peut marcher.

[00:25:27]

Genre si ton but c'est de faire de l'oseille est grand bien de face. Tu peux faire un produit très rapidement qui va faire de losail genre théoriquement, faire de Losail, c'est pas dur. Pratiquement, c'est compliqué parce que émotionnellement, t'as probablement plein de galères dans ta life qui font que tu oses pas Thameur, etc. Mais faire de Losail, théoriquement, c'est pas dur. Faire un avion électrique et le remplacer toute la flotte aérienne par des avions électriques, théoriquement, c'est dur.

[00:25:55]

C'est un vrai challenge intellectuel. Ça, c'est un vrai truc. Et le fait que ce soit théoriquement dur, ça implique aussi que tu ne peux pas le faire tout seul. Donc, il faut plus d'inspiration pour pouvoir rassembler des gens autour de causes communes qui vont régler des vrais problèmes. Parce que là, on est pas. On n'en est pas à comment on fait des petites innovations incrémentales pour améliorer notre confort au quotidien. On en est à comment on fait pour sauver l'humanité, parce que c'est la merde.

[00:26:18]

Je connais tellement de planète. Non, c'est un condensé, un truc qui veut le lever. Je ne sais plus combien de temps. Un milliard, je crois en plusieurs années, mais en gros, ils te disent Tu penses que je vais Picher être très mal, mais en gros, il faut une boite. Ils vont lever des fonds, ils avaient des fonds. Tu peux mettre de l'argent d'une telle force de planète. On te dit qu'au maximum, en fait, on te rendra Tamise, pas plus que d'amis.

[00:26:42]

Engrosser quasi je dire ce que tu fais 30 Tamise et ils veulent financer des projets avec des gros impact sociétaux. Et donc, du coup, en gros, ils ont lancé ce truc là et là, je crois qu'ils ont levé. Je sais, honnêtement, au niveau des montants, je ne sais pas. Faudrait la regarder sur leur site. Ils ont levé là, ils atteignent leur but. Je sais donc d'ici quelques années, avoir levé un milliard pour changer trouvères et créer et monter des boites.

[00:27:03]

Je pense que tu vas regarder ça. Il y a des MAJ, j'ai intéressés. Et après, évidemment, je me permets de critiquer la maintenant parce que j'ai une plateforme, mais je suis absolument fan de tous ces gens qui ont cette intention. Le comment m'importe peu. C'est l'intention qui m'intéresse parce que l'intention, elle, amène toujours quelque part et on sait que c'est un profond des problèmes sociétaux qui sont très complexes à régler. Donc, il va falloir foirer plein de fois, mais il faut essayer et je trouve que l'on essaye encore.

[00:27:33]

Passe ensuite avec un seul produit le produit de donc tout seul fait des proto survendre s arrêter là. C'est quoi un peu après la suite? Ce que vous vous levez, vous, levez vous, levez un million 7 au démarrage, vous lever un million 7 au démarrage, mais une culture créer une équipe technique. Qu'est ce que tu recrute comme profil? Pourquoi? Quelle vision donc? On avait? On avait ce site WordPress ou c'était grosso modo je viens, j'ai une liste des menus et je peux commander.

[00:28:03]

C'était vraiment ultra ultra simple. Et donc ça, c'était du côté du Maine, donc du côté des clients et du côté offres. Du côté des chefs, des gens qui cuisinent, on leur faisait un dashboard où ils pouvaient voir les commandes qui avaient été passées. Combien de portions ils pouvaient cocher s'ils avaient été distribués? Les gens venaient et les gens et commencé à avoir soit leur téléphone, soit leur ordi dans leur cuisine pendant que les gens venaient faire le Tykwer et ils pouvaient cocher.

[00:28:27]

Ça, c'était vraiment ce que j'avais développé et qu'on postait toujours sur le groupe Facebook. Sauf qu'au lieu de laisser un commentaire sur le site visait à faire un lien vers tel ou tel menu ou sur la liste des menus. Le lundi matin, ça, c'était vraiment ce que moi j'ai développé perso et ça touchait globalement, rapidement à ces limites, quoi. Parce que WordPress 100, 110, 100, 100. Harchies derrière, rien du tout. Genre je codé en prod, c'était normal.

[00:28:56]

C'était vraiment le truc le plus sale, mais ça marche au démarrage, mais ça marche aussi. Là, tu l'a amené juste. Ce truc là a fait entre guillemets, rapidement. Protos tu la même jusqu'à Kroumen d'utilisateurs? À peu près. Vous avez quand même pas de parce que vous ne payez pas. Mais combien d'utilisateurs sur son menu Exor jusqu'à ce que vous décidez changer? C'est une bonne question. Je ne me rappelle pas trop, mais on devait être à quelque chose comme 300 ou 400 portions par semaine, de 300 à 400 personnes par semaine.

[00:29:24]

Il n'y avait pas de paiement, donc les gens, ils payaient encore en cash. Comment aller sur le site et après payer en cash, en cash recherchev. Et du coup, en terme de temps, c'était quoi à peu près entre le moment où a démarré le moment où vous avez arrêté ce truc là? Tu as mis en prod. Ça a tenu combien? Ce premier produit? A trois mois, deux mois, trois mois, trois mois, trois mois à peu près.

[00:29:44]

Et donc après. En fait, ce qui était, ce qui était assez cool, c'est que avant même avant qu'on elevés Nicolas pour financer Menu Next Door à la base, il avait fait des séries de conférences à Bruxelles qui, globalement, reprenaient les contenus de coup d'Etat d'Oussama et traduisaient un peu au Manand belge saliver les frites. Et bonjour a tous mes amis belges qui avaient fait ça dans l'audience de ces conférences là, il y avait deux dev qui étaient des vrais Elsa qui avait juste pour détailler si bien et c'est un langage de programmation.

[00:30:27]

Et c'est en langage de programmation web qui permet de faire des plateformes très, très rapidement. Et donc, eux étaient deux des vrais. Elle avait une agence de dev à eux deux et ils ont trouvé Nico hyper inspirant. Ils regardaient aussi de Family, etc. En fait, c'est assez marrant parce que là, on est une boite où on s'est tous rallié sur le fait qu'on était fan de family et de ce que faisait Oussama comme contenu. Et donc, eux ont trouvé ça incroyable.

[00:30:52]

Et donc, ils ont rentré en contact avec Nico et lui ont dit Écoute nous, on aimerait bien rejoindre le projet d'une quelconque manière. Et donc moi, après mes 3 mois à développer le truc, qu'il a fallu lâcher le proto et redévelopper tout ce que j'avais fait plus d'aller plus loin et plus loin. Et donc, j'ai eu un peu de frictions parce qu'il y a eu un peu d'égo de ma part. Tu développes ton truc, tu passes 18 heures par jour à coder à l'infini pour vraiment y mettre des détails, des machins.

[00:31:22]

Et on me dit ça, on va tout refaire depuis le départ et ces 2 dev qui ont pas de background designer. Donc esthétiquement, c'était pas du tout au niveau de ce que je voulais faire. Et donc voilà. Donc j'ai eu un peu de mal à lâcher mon truc alors que c'était un proto et c'était éclatant. Mais j'avais déjà fait. J'avais 19 ans, j'étais vraiment. Je savais pas trop où j'allais. Je n'avais jamais géré Dev dans ma vie et j'avais toujours fait que des projets tout seul dans ma chambre.

[00:31:48]

Donc, tu veux genre? C'était vraiment à tâtons. Et bon, en vrai, ils ont mis 2 semaines à redévelopper ce que j'avais. J'avais redévelopper sic. Il y a eu beaucoup, beaucoup d'allers retours avec eux pour tout ce qui était esthétique et expérience. Le design en général, quoi. Mais ils ont réussi à redévelopper un truc qui était ultra bon. Et en fait. A partir de là, il y a un truc qui a switché dans ma tête.

[00:32:11]

C'était la première fois de ma vie. Après l'école, tu vois où tu as des projets de groupe, des machins où tu bosses avec d'autres gens que je me suis dit tiens, c'est incroyable parce que le travail qu'ils fournissent, je serais incapable de le fournir. Et ça, en tant que product manager. Qui lève un petit peu ça, ça va changer complètement ma vision du travail parce que pour la première fois, je pouvais. Georges avait un support quand j'avais un vrai support, un vrai soutien de gens où j'avais.

[00:32:41]

J'étais impatient de voir ce qu'il allait me proposer comme travail parce que je savais que ce serait mille fois mieux que ce que j'étais capable de produire, moi. Et ça, c'est un sujet de comment tu crées du produit en équipe et je pense que c'est un des sujets du product manager en général. C'est comment tu fais pour insuffler ce vent de fierté dans l'équipe et que tout le monde soit fier des avancées sur les sujets et les sujets. C'est vu que c'est un travail de design.

[00:33:05]

Même le code, ça reste du design, de l'architecture. C'est comment tu fais du produit. C'est une des composantes du produit. C'est un truc qui est scientifique globalement, mais aussi créatif. Et il y a ce truc de comment je fais pour exciter tout le temps sur les nouvelles choses que t'es en train de créer. Ça, c'est un truc qui, du coup, n'est possible que si tu admire les gens avec qui tu travailles. Et ça a été le cas quand Steeve et Gilles nous ont rejoints.

[00:33:30]

J'étais admiratif, complet, dans l'autre sens, admiratif de ce que tu disais, probablement. J'avoue que j'ai même encore maintenant. J'ai du mal à le savoir. Je pense que oui. Mais vrai, c'est des trucs de syndrome de l'imposteur. Je règle progressivement aussi, avec le temps et avec l'expérience. Mais c'était intéressant. Il y a plein de dynamiques différentes, mais eux, on recoder le truc en deux semaines et à partir de là, on éthérés toutes.

[00:33:56]

Vous êtes, vous êtes organisés comment? Vous avez ce truc là où, du coup, on a une force de frappe en termes de dev? Toi, tu kuching toujours à faire un produit vision Scipio. Voilà comment est ce que vous organisez? J'imagine que Tag Team produit. Elle grossit à plus de personnes, bien plus j'imagine. Ou d'homos. Pendant quelques mois, jusqu'à ce qu'on lève ça, on est resté deux personnes Antec, plus moi qui faisait du design.

[00:34:20]

Mais je n'étais pas Scipio à l'époque, parce qu'en fait, quand je suis arrivé, on ne savait pas trop ce que j'allais faire. Moi, je voulais faire un peu de tout. J'aime bien toucher à tout. C'est une startup quand tu veux. C'est un titre, un essai, mais c'était un titre que je n'avais pas. Du coup, je n'étais plus si haut. Sur le papier, tu vois. Mais bon, je n'ai pas du tout le profil.

[00:34:41]

Ce n'est pas vrai. Personne s'en fout des oui, c'est un mensonge sans ça. C'est un truc qui, socialement, est important. Et encore plus quand t'as 19 piges et que ton millions$ compagnie, tu veux. Aujourd'hui, c'est vrai que je m'en fous un peu. L'expérience m'a appris que c'était probable. C'était plus toxique qu'autre chose. Accorder de l'importance au titre. Mais bon, voilà, dans une startup où t'as rien d'autre que le titre, le titre est important.

[00:35:07]

Pas de salaire. Résultat ta littéralement aucune rivoire, à part le fait que ce soit toi. Tu poses, tu poses un titre, mais en fait, ce qui était, ce qui était, ce qui était intéressant, c'est que je ne faisais pas de produits. Georges Frêche faisait peut être un quart du montant du produit et trois quarts du montant des opérations. Quand j'appelais des chefs et je faisais s'inscrire sur le menu next door et je faisais créer leur premier menu.

[00:35:30]

J'allais chez eux prendre des photos de leurs plats. J'étais à Tykwer pour m'assurer que tout se passait bien et c'était à la fois un travail d'opérations, de comment on fait pour faire grossir nos chiffres, parce que Nico ne pouvait pas le faire tout seul. Là, on était. On était cinq à ce moment là. Donc, il y avait Mathieu qui nous a rejoints et qui était le troisième cofondateur, et Steven Egil, qui était les dev. Et donc on faisait, on faisait tous des opérations pour pour tenir le rythme et faire en sorte que ça fonctionne.

[00:35:58]

Et c'était à la fois une manière de faire tourner la boîte à la fois, une manière pour moi de faire mon travail de recherche de design. Parce que quand tu vas au Koweit le soir chez un chef, tu te rends compte de tout, plein de problèmes. Tu te rends compte que les gens, ils arrivent devant la porte et qu'il y a des sonnettes à tous les noms quand on veut donner le prénom du chef et qui n'avait pas le nom.

[00:36:17]

Du coup, il savait pas où sonner. Donc, tu dis aux chefs à partir de là, quand on leur boarding sur le site. Il faut faire une étiquette avec et menu next door et la coller sur la sonnette. Et puis ensuite, tu te rends compte que le packaging est bien fait. Les gens ne savent pas trop ce qu'il y a. Tu commences à créer une expérience pour les chefs où tu leur dit voilà ce qu'il faut que tu fasses, c'est que quand tu as un client qui vient ouvre une boîte, tu lui montres machin.

[00:36:38]

Et tout ça, ça se transmet dans les opérations par la suite. Sur comment ton board THF? Tu vas au bout d'un moment? Zones boarding par dix chefs, par dix chefs. On leur a expliqué comment ça marchait et comment ils devaient se comporter. Puis finalement, quand ça devient trop, tu finis par le mettre dans le produit. Tu te rends compte que ça ne marche pas, alors c'est beaucoup d'allers retours sur comment on crée des opérations qui se passent.

[00:36:59]

Le but. Encore une fois, c'était de faire du volume. Sinon, on n'avait pas de business et donc il y avait toute cet aspect là. Et donc, moi, je passais un quart de mon temps à faire du produit de dev. Globalement design, les trucs, ça va plus vite que développer des trucs. Donc je disais emmené mes maquettes, je faisais mes maquettes en une journée, sur ma semaine ou deux jours, je leur filait les trucs, je leur faisait toutes les specs, toutes les spécifications techniques qu'ils devaient développer.

[00:37:27]

Décrivez tout leur. On utilisait Pivotal Tracker à l'époque et il abattez les tickets et moi je suivais un peu de loin, mais moi, je passais ma journée à appeler des chefs et ça, c'est super important en termes de produits puisque je suis le produit qu'ils développent. D'où vous, dans votre cas? Il y a des utilisateurs. Les gens qui commandent les consommateurs et les consommateurs, des menus, des plats. Mais il y a aussi quand même les chefs et les chefs, c'est eux.

[00:37:54]

Si on offre aux Français l'offre que tu m'as proposé sur ta marketplace, il faut que eux, leur vie soit super simple. Sinon, si c'est un pas important de venir proposer des places sur un menu next door, tu ne vas pas, tu fais ce que je veux dire et je pense que j'ai fait un super job à faire ça parce que je leur ai parlé. Quand tu parles à tes utilisateurs, bâtie en un instant, tu prends des décisions qui sont bonnes et qui sont alignées avec ce dont ils ont besoin.

[00:38:16]

Le problème, c'est que je l'ai pas fait pour la demande du tout. Et c'est là qu'on s'est un peu perdu aussi. Tu vois, je pense pas que ce soit que ma faute. J'ai longtemps cru que c'était le cas. Et bon, voilà, ça fait partie d'une mouvance générale et de la culture de la boite. Est ce que tu traites des clients comme des gens qui sont importants? Ou est ce que tu traites des clients comme demande?

[00:38:36]

En fait, ils nous font chier. Ce qui était un peu plus que ce qu'on faisait. Plus le temps avançait et donc, bref, il y avait tous cet aspect là et dont je faisais assez peu de produits. Et puis, quand on a levé, on a pu recruter plus de gens qui ont repris les opérations. Moi, c'était assez compliqué parce que décrocher le téléphone donnait des boutons. J'étais incapable de faire ça. C'était hyper dur pour moi.

[00:38:58]

Je suis quelqu'un qui est quand même globalement introverti. J'aime beaucoup parler et je souhaite déployer de l'énergie et j'ai des côtés extravertis. Mais la plupart du temps, je suis très bien derrière mon ordi gallican. Et donc, à l'époque, comme me dit tiens, un téléphone appelle machin pour la première fois, c'était ultra dur. Quand on a pu recruter des gens des cells qui ont pu s'occuper des opérations à ma place et qu'on a décidé que j'allais me focus sur le produit, c'était une libération.

[00:39:24]

Mais c'était une libération qui n'était pas forcément hyper bonne pour la boite parce que moi, je me suis remis à faire des maquettes et à juste imaginer mes trucs dans mon coin. Coin était au contact des téléviseurs. Mais par contre, on a vu une vélocité énervée. Tu vois, quand on a levé, on était donc ces trois personnes dans l'équipe produit. Moi, je me suis focus sur le produit. Puis on a recruté un troisième, des vrais.

[00:39:48]

Donc, ils étaient tous les trois full stack. Donc ils faisaient et le fronte. Tout le design et le back. Toute l'architecture. Et donc, ils étaient 3. Puis on a recruté un Ewoks Engineer qui était à la fois designer et à la fois fontaine Frontline. Donc, lui, il pouvait nous faire des expériences super cool. C'est un mec qui a bossé chez l'eau douce. Après, il touche vraiment sa vie en 12. C'est le canevas.

[00:40:12]

C'est le canevas des PowerPoint, entre guillemets. Un truc, un produit vraiment bien. Je sais pas trop où ils en sont. Maintenant, je sais qu'il avait eu un peu de galère financière, mais Montulet, ils ont un super produit et donc on est au maximum. On était C3D full stack cette avec Engineer, mais moi dans la team produit et on abattez du ticket à une vitesse exceptionnelle. C'était vraiment incroyable. On avait un super rythme, mais moi, je faisais mon weekly meeting le lundi matin.

[00:40:39]

Voilà ce qu'on va faire cette semaine. Voilà pourquoi c'est important par rapport au business. J'avais Tchéky avec Nicox, s'était aligné avec les opérations et toutes les semaines, on abattez, en abattait, on abattait, en abattaient. En gros, vous aviez quoi vous aviez en termes d'organisation, en termes d'organes produits dans le dev team? Vous étiez 5. C'est ça? Tous les lundis matins, un Weekly inquiet et après d'ailleurs, s'est déroulé comme c'était quoi le process à la fois.

[00:41:05]

Comment vous définissez la roadmap? Comment vous recue récolter feedback? Si vous en récolter? Si vous recolter pas, pourquoi vous en récolter? Pas? Peux tu nous expliquer un peu tous ces sujets? La définition de la roadmap? Elle part d'abord de l'analyse des d'Adda. Je dis ça rétrospectivement, mais à l'époque, c'était très, très, très compliqué. J'avais, j'avais ce truc derrière mon ordi tranquille de pas tellement me poser la question de comment les gens se comportent sur la plate forme.

[00:41:36]

Et encore plus en vrai. Parce que l'expérience de Moulinex, ce n'est pas que la plateforme, c'est pas que venir commander un plat. C'est d'abord et avant tout aller chez quelqu'un que tu connais pas. Prendre un plat à emporter, revenir chez toi avant de dire un projet, ouvrir ta boite, est ce que tu manges dans la boite ou pas? Et tout ça, j'ignorais tout ça. Moi, j'étais la plate forme, la plate forme. Donc j'ai appris progressivement à faire de la data.

[00:42:02]

Donc, on a installé des outils comme Mix Panel ou tu commences à traquer la moindre réaction des utilisateurs. Les outils comme Aujard ou du coup, tu peux regarder des recording, des écrans, des gens et voir comment ils se comportent sur la plateforme. C'est un générateur de de palme en général, parce qu'en plus, on a vu une audience qui n'était pas très jeune et pas très тех. La vie, j'imagine, très hétérogène, sinon hyper hétérogène et.

[00:42:28]

Un de nos canaux d'acquisition principaux, c'est qu'on rayonnée beaucoup à la télé, les gens tu touches à la télé et qui se disent autre robur, je vais aller commander un plat chez mon voisin. C'est des gens qui ont 50, 60, 70 ans, mais ils préfèrent commander par téléphone que sur une plateforme. Donc, tu les vois naviguer à plateforme sur Hodja, arrêter la Geerois Hodja Rodgeur, c'est un système d'analytics en gros, qui te permet de voir tous les clics.

[00:42:51]

Le passage de tes utilisateurs, ce qui permet de récupérer toutes ces infos là après des zones dans lesquelles tu cliques beaucoup, mais surtout leurs principes que je préfère chez eux, c'est celle des recording. C'est vraiment genre. Tu peux dire si les gens passent sur telle page, ça va commencer à enregistrer l'écran de la personne et. C'est un peu creepy. Tu regardes et tu vois les gens ou Clic Recording entre une minute en minute et tu vois littéralement ce que les gens font avec toutes leurs datas, sont cachés, etc.

[00:43:21]

C'est très bien foutu, mais ça prend énormément de choses. C'est comme faire du 12heures testing en situation réelle derrière l'ordi de la personne, sauf que elle le sait pas. Donc, elle se comporte vraiment, pas du tout biaisée. Et en plus. Ben ouais, c'est un tête à tête, pas directement l'écran de la personne. Elle n'a pas d'objectif particulier. Donc je te pose la question comment elle agit? C'est hyper intéressant comme outil. C'est une approche pas hyper académique du design, mais c'est une approche qui cantu quand tu commences à avoir une approche qui est vraie.

[00:43:55]

C'est une approche qui est vraie. Moi, j'ai appris à faire du design, pas à l'école. J'ai appris le design sur le tas et des trucs que j'aime en général. En général, quand tu demandes un utilisateur, qu'est ce qu'il veut? Il ne va jamais dire ce qu'il veut vraiment, ce que j'ai dans la réalité. Personne, ne c'est ce qu'il veut et que la réalité, il n'y a que le concret, les tests qui valident ça.

[00:44:13]

J'ai une vision très arrêtée sur le design, mais c'est pas ta vision. Mais c'est juste que tous ces trucs là de faire des workshop, des machins, des choses comme ça. Globalement, Sarrail vaut mieux faire un bon vieux test. Il faut faire quand même des workshop, de discuter et tout avoir une bonne vision du truc. Mais il y a ce qui valide quelque chose. Arinc. Y'a rien de mieux que faire un produit, faire un proto qu'il faut que je te pose la question du WordPress.com marche a day one.

[00:44:34]

C'est un truc qui marche a day one. OK, c'est bringuebalant, mais tu te fous dans les mains des utilisateurs et tu vois vraiment ce qui se passe. C'est ultra important là. Maintenant, je fais, je fais du game design, mais mes prochains projets, c'est sur des jeux vidéo et tout. Et c'est d'autant plus vrai parce qu'on fait des expériences qui sont tellement complexes techniquement et qui doivent être simples en termes d'utilisation que tu n'as pas le choix que de faire des protos qui marchent et de voir s'il fonctionne ou pas.

[00:44:57]

Sinon, tu lances le dev d'un truc qui est beaucoup trop compliqué. Et puis, c'est terminé, quoi? En fait, je pense que c'est une approche qui est un produit essentiel aussi. Des comportements qui sont peut être un peu plus simples, qui sont moins dynamiques, etc. Mais globalement, c'est la même idée et ça ne viendrait pas à fond. Ça devrait pas venir à l'idée des gens de se dire je vais développer un truc, ça être un mois après le sort, sans une approche pragmatique du design.

[00:45:26]

Et c'est ça le truc. C'est pas très gentil. Tout le monde voit cette approche lean comme une approche de performance. Je veux absolument que mon design, les gens trouve ça tellement incroyable que ce soit fou. Et en fait, je trouve que découper afin que ce soit fou en termes de métriques sur les gens, ils vont se battre pour mon produit. Ce sera incroyable. Alors qu'en fait toi, ton produit? C'est un ensemble de sous produits, de petites expériences qui vont s'assembler ensemble et arriver à tester ces expériences là et à créer les meilleurs trucs, les meilleures expériences possibles sur ces sous parties et ensuite les combiner.

[00:45:59]

Ça fait les meilleurs produits et donc ça, tu peux pas le faire sans tester l'insertion, c'est impossible. J'ai testé et validé. Le récupérer, ça, c'est après 6 ans d'expérience comme ça, à l'époque où je faisais mes trucs. Je suis Reubeuss, ils ont un rating, on va faire un rating et ça, c'était un peu comment prioriser la roadmap ou il y avait un peu d'analyse de data. Donc, le lundi matin, ou plutôt le vendredi soir, je me posais sur les datas de la semaine.

[00:46:25]

Regardez ce qui s'était passé. Combien de portions en avaient vendu? Jacques, je continue quand même à appeler des chefs. Et tout ça pour voir un peu en temps d'expérience où on en était. De quoi les gens avaient besoin. Et après moi, je sketch des trucs hyper régulièrement sur papier. Donc je fais des démos cap et je disais ces trucs là. Je me faisais une petite réunion avec Nico pour discuter de vers où on allait. Qu'est ce qui était important?

[00:46:51]

Grosso modo, il me laissait assez libre de faire ce que je voulais et il me faisait confiance par rapport à tout ça. Parce que franchement, on n'avait pas beaucoup d'XP en produit non plus et donc on décide des trucs. Puis, le lundi matin, Wicklow Meeting J'explique à la Team Def pourquoi ce qu'on fait, c'est important, ça. Mon rôle principal, c'est d'inspirer les gens à avoir envie de travailler et avoir envie de charbonneuse. Quand vous avez une approche vraiment top bottom, êtes vraiment dans l'autre sens.

[00:47:18]

C'est une approche très collaborative. Vous arrivez avec les trucs en disant on va dfc futur. Là, elles ont l'IDEF parce que tel Datta et du coup, on dev où il était vraiment. Outre tu ta team à aller chercher du feedback comme tu faisais toi à l'analyse de la data Forsey ou juste passé pour que les gens parlaient, c'était assez difficile. C'est assez compliqué de dire aux gens s'ils le veulent, pas par eux mêmes, de s'ouvrir à faire de nouvelles choses.

[00:47:45]

C'était d'ailleurs assez intéressant de le voir chez les différents individus. Tu vois des gens qui veulent rester Focus et Abbad du ticket, des gens qui sont hyper ouverts à de nouvelles expériences. C'est une de mes plus grandes fiertés chez Menu Next Door. C'est quand Gilles est venu un jour et qu'il avait un dessin d'une maquette et qu'il m'a dit Regarde ce que j'ai dessiné et c'était bien. Tu vois, quand on s'est rencontré, c'était impossible. Là, c'est incroyable, c'était donné.

[00:48:08]

Genre, tu te dis je vais vraiment designer quelque chose et donc c'est pas évident. Et pour répondre à ta question, j'avais une approche plus top bottom. Salut! Voila, j'ai pris mes décisions. Voilà ce qu'on va faire ensemble. Et après, il y avait une vraie discussion sur la technique, sur comment on va faire. Il y avait une bonne dynamique dans l'équipe. Nico est ainsi très inspirant. Donc en fait, si Nico était d'accord avec ce que je faisais, il était d'accord avec ce que je faisais aussi.

[00:48:39]

Donc, c'était plus sur comment on fait techniquement et après, sur la priorisation des choses que j'avais décidé, parce que j'ai une sale tendance à vouloir faire plein de trucs en même temps. Et donc, ce qui est trop bien quand je bosse avec des bons dev qui viennent et qui me disent mon gros, c'est pas possible de faire tout ça. Donc comment on priorise, comment on choisit ce qui est le plus compliqué techniquement, qui prend le plus de temps techniquement et ce qui a le plus de valeur business.

[00:49:02]

Et puis ensuite, j'ai le quoi. Comment tu fais pour prioriser les trucs et abbad du ticket? Avoir des moments où vraiment ils sont ultra focus et personne ne vient les faire chier et leur demander des trucs. Salut, tu pourrais changer la couleur du bouton machin. Et ça, c'était un de mes jobs aussi. C'était que toutes les équipes opérationnelles qui ne comprennent pas forcément la tech et qui comprennent encore moins le job d'un dev qui est un club ultra focus, les fasse pas chier.

[00:49:30]

Et ça demande de la communication et de beaucoup parler. Et donc, le bridge entre les tech et les Montech, la façon de parler, la façon de communiquer, le jargon, tout est différent. Donc, il y avait beaucoup de ce métier là. Je pars un peu dans les sens sur ce que c'est le métier de product manager et de producteur. Mais globalement, c'était ça le rythme, c'était ça. Et c'était comment on chipper le plus de feature possible.

[00:49:58]

Et enfin, comment on observe si ça marchait ou pas. On a toujours un tracking avec mix panel et on regardait combien de fois savaient utiliser. Ça avait été utilisé. On regardait, j'appelais des gens de temps en temps pour voir comment il s'était servi de la plateforme, etc. Mais c'était déjà, je trouve, quand on me disait C'est un truc plus dur de comprendre le feedback et de savoir quoi en faire. Parce que c'est bien beau de savoir que t'as 70 personnes est afficheurs et que ça a bien marché pour eux.

[00:50:27]

Mais bon, ok, et après, je fais quoi? Il faut comprendre que c'est un truc qui bâtit son instinct, qui continue à bâtir dans l'instant et qui rend les décisions au fur et à mesure du temps meilleur. Je pense que des trucs que j'ai mal fait à l'époque et que j'apprends encore à faire et c'est très dur. C'est de toi bâtir ton instinct, mais aussi d'aider le reste de la team à bâtir un instinct pour qu'elle puisse prendre des décisions elle même sans que toi, t'es à prendre toutes les décisions.

[00:50:54]

Je suis quand Timm commence à grossir. En fait, c'est pas possible de tout gérer, mais obtentions. Et donc il faut arriver à déléguer cette prise de décision et donc cette construction d'instincts. Donc ça, c'était ça. C'était comment on faisait, comment on faisait pour prendre du feedback et on le faisait pas. On le faisait pas très, très bien. Et surtout, le truc qui était assez frustrant et qui me faisait dire que c'était très difficile d'implémenter des feed back comme ceux là, c'est que les gens s'en foutaient un peu.

[00:51:23]

Comment la plate forme marchait et c'est ce détail un peu. C'est ce que je te disais au tout début, c'est que menu next door l'expérience, c'est pas le produit tech en soi, c'est toute l'expérience d'après. Je l'ai commandée, mon. Je vais chercher mon plat, etc. Et ça ne posait jamais de questions sur cette expérience là. Je voyais les gens le faire. Je voyais un peu quels problèmes mise avait, mais toutes les questions et toute ma prise de feedback étaient orientées sur ce qui se passe sur la plateforme et les gens n'avaient pas grand chose à me dire ce que tu veux.

[00:51:53]

La plateforme, c'est assez simple. Tu viens à la liste des places qu'on m'avait fait. C'était bien foutu. À la fin, tu mets un rating qu'on avait fait. C'était bien foutu. Les gens avaient l'habitude de le faire. On n'était pas la première plateforme qui mettait des ratings à la Heber. On avait pompé le wizard de rating de beurre pour refaire la même chose chez nous. Pouvons choper des feedback avec. Et en fait, je ne me suis jamais vraiment posé la question de quoi?

[00:52:17]

L'expérience des gens au delà du produit tech? Je pense que c'était la plus grosse erreur que j'ai pu faire et ça a. Du coup, le rythme en pâtit parce que. Plein de fraîcheur à la chaîne, mais qu'en fait, personne, on s'en fout. Je ne fais pas ton job de Produkte. Tu fais ce qu'aurait branle la loi. C'est sûr, c'est sûr. Mais quand tu produit un truc important, c'est de prioriser un peu les futures que tu vas développer.

[00:52:42]

Et comment tu veux aller, toi, ta future. Mais la plus important, c'est ton chef, entre guillemets. C'est l'histoire de récupérer le produit et tout ça. C'est ça ton plus gros, si tu vois le ton entre guillemets. Menu next door comme un produit géant. Le truc le plus important, c'est l'expérience avec le chef. Et en fait, tu t'es jamais focus dessus. En fait, si tu me diras, mais peut être que je me trompe.

[00:53:03]

Si ça, c'est un peu partout en cacahouètes qu'ils ont fait ça qu'a de l'échec de la boite entre guillemets. C'est une des choses qu'on fait l'échec de la boite. Après, il y a plein de choses qu'on fait de la boite. C'est très compliqué. Tu vois, c'est prématuré. Scaling, tout deux pays. Tu te retrouves à voyager entre Bruxelles, Paris et Londres H24, à avoir 3 team différentes avec trois cultures différentes pour pivoté des opérations.

[00:53:28]

Parce que t'es pas sûr de comment ça marche. On a fait plein, plein, plein d'erreurs, donc il y avait pas que ça. Mais effectivement, je pense que moi, sur mon job, c'est la principale erreur qu'on a faite, c'est que cette expérience, elle est dans le monde réel. Elle n'est pas que sur Internet, c'est pas juste un produit software à refaire. J'aborderai la question avec Qu'est ce que ça fait d'avoir ton téléphone dans la main et d'aller chez le chef?

[00:53:49]

A quoi ça ressemble? Comment tu fais pour avoir ce qui est trop bien et donc peut être qu'il y a des choses à imaginer qui sont comment tu fais une interface pour le chef, pour qui dessine un plan d'accès à son à son immeuble, que tu puisses géolocaliser la personne et qu'elle puisse vraiment avoir une expérience hyper simple? Comment j'accède à l'immeuble puisque c'était une des choses les plus compliquées? Comment tu fais pour que je ne sais pas? Il y a une interaction via menu next door au moment où il se donne le plat et machin.

[00:54:21]

Est ce qu'il tu a pas un process de gamification? Je ne sais pas quoi de rivoire d'avoir été chercher un plat chez la personne, que c'est une des plus grosses frictions, non? A Bruxelles, c'était cool parce que les gens avaient des voitures. Donc, si tu veux, quand tu rentres du taf à Bruxelles et que tu rentres chez toi, tu fais un détour d'un kilomètre. C'est pas grave, tu prend 120 minutes avec ta bagnole, tu passes chez quelqu'un, je lui trouve une place.

[00:54:44]

C'est un peu compliqué, mais ça va. Tu vas chez la personne, tu. Quand tu rentres à Paris, faire un détour d'un kilomètre, ça double ton temps de trajet. Donc, pas du tout la même chose. Et donc, je pense qu'à refaire cette question. A quoi ressemble l'expérience et comment on peut mettre de la tech dans les mains des gens qui leur donnent un putain de pouvoir magique pour caler chez quelqu'un qu'ils connaissent, pas pour récupérer de la bouffe?

[00:55:04]

Ce soit facile. Ce qui n'est pas le cas. Et on n'a jamais travaillé sur ça. Moi, j'ai bossé sur des trucs que je cherche à faire, comme LB 53 milliards de dollars comme Ober. Ce sera vraiment super. Et c'est un problème de man. C'est un problème du mien. Et c'est aussi une question d'expérience. Savez savait pas quoi? A Taabo, l'entendre dans des podcasts à l'infini, des gens qui nous écoutent maintenant, ils vont peut être l'entendre.

[00:55:27]

En fait, je pense que tant que tu l'a pas fait, c'est très dur à intégrer. Le contenu, le contenu, c'est bien, ça te permet de toujours, s'appuie sur des expériences de et le meilleur conseil. Si tu veux parler des gens qui écoutent, dessine moi un produit, c'est développer un produit et d'écouter des films produits en même temps, au moment que ça percute, au moment où tu le fais. J'ai entendu Satyam tac tac tac.

[00:55:49]

C'est intéressant de l'utiliser comme une inspiration pour ce que tu fais, juste pour pas comme de la théorie. Pourquoi pas pour quelque chose que tu vas faire. On a beaucoup, beaucoup, beaucoup parlé, de façon un peu qu'on me parle de coup d'Etat. La deuxième boite après, peut être que tu nous parles peut être pas autant sur coup d'État, mais tu nous explique un peu ce que tu as fait le process de développement du produit, puisque coup d'État est un produit, en appuyant un peu sur les erreurs, à la fois les erreurs et les choses que tu bien fait aussi chez Moulinex.

[00:56:19]

Ce qui a fait qu'un coup d'État fonctionne, donnant des chiffres à une croissance exponentielle à partir de mouches récupérée et qui maintenant est une boite rentable. Tu l'as récupéré, c'était juste une formation avec tout ça, moi qui parlait et pas une boite diplome. Donc l'histoire, c'est que après Menu next door, j'ai passé un an killer à faire une dépression chez les femmes. Il y a eu des moments de Scheele vraiment pur vacances et des moments vraiment difficiles où j'essayais de me remettre à bosser.

[00:56:49]

Je n'y arrivais pas, etc. Je faisais un rejet complet au travail et à la fin de ça, j'avais besoin d'oser. Et donc, c'était vraiment le truc dont j'ai commencé à faire du free lance. Je me suis rendu compte que je pouvais faire de l'argent par moi même et que ça a réglé les problèmes persos. Et ça me faisait chier de faire du free lance pour 3 4 clients en même temps, ce n'était pas toujours hyper inspirant, etc.

[00:57:14]

Je suis allé voir Oussama. C'était le soir des 50 de Familly soirée au Musée de l'immigration. Un truc complètement obscène, gigantesque, avec des danseurs, des cracheurs de feu machin. C'était vraiment l'apogée de Familly et je suis allé voir où Samares ce soir là. On était chez lui à la fin de soirée et je lui ai dit Ecoute, ce que tu n'as pas un truc pour moi. Et il m'a dit On se voit lundi et lundi, il m'a proposé 3 trucs, dont un qui était reprend, un coup d'État et moi coup d'État.

[00:57:46]

C'est un. C'est un produit avec lequel j'ai beaucoup d'affinités. Parce que quand je te l'ai dit chez Menu Next Door, on s'est tous retrouvés par coup d'État, par cet état d'esprit là et par le fait qu'on parlait le même langage. On avait appris plein de choses grâce à Coup d'État et dont je me suis dit si j'ai l'opportunité de reprendre un coup d'État et d'en faire un truc qui va apporter encore plus de valeur que ça n'apporte actuellement, je suis chaud.

[00:58:08]

Je suis très, très chaud et c'est d'autant plus vrai que moi, je charolles. Le fil rouge de toute ma vie entrepreneuriale, c'est l'éducation. J'adore l'éducation et j'ai toujours su discuter avec des gens de n'importe quel sujet un peu sociétal. Et puis, ça finit toujours par oui, mais c'est un problème d'éducation et de censure, que ce soit le féminisme, que ce soit le racisme, que ce soit l'économie, la politique, etc. C'est toujours oui, mais c'est un problème d'éducation et je me dis que je veux faire si tous les problèmes il converge vers ça.

[00:58:42]

C'est ça que je veux faire. Et donc j'ai vraiment abordé la question. Le coup d'État par ce prisme là, comment on fait pour créer un. d'Éducation qui permette aux gens de s'accomplir et qui permettent aux gens de vivre la vie qu'ils ont envie d'avoir au travers, de bâtir des boîtes et donc pour pour pour attaquer ça. C'était quoi ta question à la base? Moi, ce que je t'ai posé, c'est le destin. C'est un gros sur le coup d'État.

[00:59:10]

En gros, comment tu fais pour faire un produit qui marche? En appuyant sur jimagine, j'imagine les trucs bien que tu as fait avec Ménines, Exor. Mais vraiment, si tu peux prendre un coup d'État d'un aspect produit, en gros, qu'est ce que ça impliquait? Et comment tu es arrivé à faire un truc de fou et coup d'État en partant de zéro? Déjà déjà, je partais pas de zéro. Oui, tu as quand même une grosse connerie avec un passif et surtout une marque.

[00:59:35]

Donc, il y avait une première question qui était comment on refait cette marque? J'ai bossé dessus avec Alice et Camille Dubreuil, qui était Graphic Design, Arshad Family et on s'est posé cette question là. Et après, pour l'aspect produits, j'ai appris de ma plus grosse erreur chez Menu Next Door, qui était que je n'ai pas parlé assez à mes clients. Mais j'ai commencé par ça, donc ça a fait un petit post Facebook en disant Salut Fernand Richard reprend coup d'État Bigelow.

[00:59:58]

Si vous voulez lui parler pour parler de votre expérience avec coup d'État. Quand j'ai 100 personnes qui m'ont écrit sur Facebook, j'ai appelé ces 100 personnes et je leur ai parlé pendant une heure et demie chacune. Je leur ai posé toutes les questions que je pouvais et surtout, je leur ai posé des questions sur leur vie en dehors du coup d'Etat. Donc, je leur ai posé des questions sur ce qu'ils ont des enfants ou pas. C'est quoi leur journée type?

[01:00:22]

Qu'est ce qui les motive dans la vie? Qu'est ce qui les fait se lever le matin? C'est presque la liste des questions pour tomber amoureux. Tu vois ce truc, mais c'est ta tape sur Google. La liste des questions pour tomber amoureux. Et c'est toute une liste de questions ultra profonde qui te permettent de rentrer dans l'intimité des gens assez rapidement, sans en esquivant le Smalltalk. Moi, je m'en fous de si il fait beau ou pas, tu vois.

[01:00:48]

Ce qui m'intéresse, c'est les questions type Raconte moi ton histoire de vie. Tu apprends tellement de choses sur la personne et non pas forcément sur ce qu'elle te raconte, mais sur ce qu'elle choisit de te raconter. Et ça, c'est hyper intéressant. Des questions sur si avait pu changer un truc dans ton éducation? Qu'est ce que ce serait en fait, ce genre de questions là? Tu apprennent plein de choses sur les personnes et sur leurs motivations profondes de ce qu'elles veulent.

[01:01:12]

Et donc, mon objectif était de comprendre ce qui était leurs motivations. Donc pourquoi elles voulaient monter des boites. Ça peut être plein de choses, ça peut être de la reconnaissance sociale, ça peut être de l'argent, ça peut être de la sécurité. Ça peut être fort. Il peut y avoir plein de raisons de vouloir créer une boite et selon les personnes, c'est différent et d'observer un peu des patterns sur ces gens. Il y a beaucoup de pattern sur les motivations.

[01:01:35]

C'est beau. Il y a une petite partie de gens pour qui c'est l'accomplissement personnel. Donc vraiment le haut de la pyramide de Maslow. Tu vois, je m'implique personnellement et en fait, tous mes besoins d'avant sont plutôt remplis. La plupart des gens, je pense, le font pour des mauvaises raisons. Les idées déroulent, la plupart des gens le font soit pour pour prouver à leur entourage qu'ils sont capables de le faire, soit pour appartenir à quelque chose de plus grand.

[01:02:03]

Tu vois, Jean-Roch veut absolument rentrer chez Family. C'est ultra important pour moi parce que sans rentrer chez Family, ma vie n'existe pas. C'est une très mauvaise raison pour faire une boite parce que du coup, tut tut tut tut mesure pas ton succès. Face à ton succès, tu mesures ton succès face à ce que Familie penses tu? La plupart du temps, on pense pas grand chose et du coup, je t'ai perdu. Tu as peut être tout plein de raisons.

[01:02:26]

Je pense que la bonne raison de monter une boîte, c'est que ce qui fait, ça fait plaisir. Tu as qui? Plus grosse stratégie de l'entrepreneuriat? Complètement. Et je pense que le faire par peur, c'est très difficile. Moi, c'est un des trucs que j'ai appris avec coup d'État au bout de 2 ans. Tu vois, c'est que au début, ça m'a excité. À la fin, c'était plus dur et je le faisais plus par peur de ramer.

[01:02:50]

Est ce que la communauté va toujours continuer, à qui fait ce que je fais, etc. Parce que j'ai fait pas mal d'erreurs et je me suis un peu perdu dans ma vision de coup d'État. Et tout ça, donc, à la fin, c'était vraiment compliqué. Et quand je me levais le matin, j'étais hyper anxieux pendant 6 mois consécutifs. Est ce que le prochain truc que je vais faire, je vais me faire lyncher ou pas? Je me suis juré je vais arrêter ça.

[01:03:10]

Quoi donc? Comprendre ses motivations? C'était ma première. Ma première approche et comment les gens fonctionnaient. Et ensuite, il y a les frustrations. Donc, c'était une motivation qui est de monter une boite pour X raisons. T'as forcément une frustration qui, pour raison, t'empêche d'accéder à cette motivation. Et donc là, c'était plein de trucs que c'était. Ouais, le problème avec le contenu en ligne, c'est qu'effectivement, il en existe tout plein. Mais lesquels?

[01:03:37]

Je choisis, du coup, comment je fais pour choisir, quel contenu je vais regarder, quel contenu et pertinent ça va être. Oui, c'est cool, y'a plein d'état d'esprit et on explique un peu comment être motivé. Mais concrètement, moi, sur ma boite, qu'est ce que je vais faire? Et j'ai la frustration de Ben. J'ai pas accès à ces trucs là et je ne sais pas comment y accéder. J'ai la frustration que je suis tout seul au milieu de ma campagne dans le centre de la France doit être Familie.

[01:04:05]

C'est trop cool parce que tu crois des entrepreneurs toute la journée, mais en fait. Moi, je vous n'arrêtez pas de répéter dans vos vidéos qu'il faut s'entourer de gens qu'ils font en même temps que vous. Moi, c'est impossible. Comment je fais toutes ces frustrations là? En tant que designer, je commence à me poser la question de comment je vais résoudre ça. Et enfin, tu te poses, tu poses des questions sur tu cherches des réponses plutôt que de poser la question sur les comportements des gens.

[01:04:27]

Je les laisse venir à toi progressivement, dans une dans une conversation tranquille ou pas. Ce n'est pas une Yusei testing. Tu as des réponses concrètes à des questions. On ne sait plus ce qui t'inspire et une chose que j'ai retenu deux grosses leçons. Ce que je veux, c'est sans appel avec ces gens là, c'est un regard des coup d'État comme ricardienne. Netflix, donc, c'était pas une plate forme d'éducation, c'était une plateforme de divertissement. Ils regardaient ça en buvant une bière le soir avec leur meuf ou avec leur mec tranquillou.

[01:05:00]

Me regarder une petite vidéo, ça m'a vraiment inspiré pour demain où je vais commencer à bosser. Et la deuxième chose, c'était que la plupart de ces gens étaient pas des gens qui faisaient des startup. C'étaient des gens qui faisaient tout type de business et les gens qui avaient des PME et des gens qui étaient free lance, des gens qui voulaient monter des formats différents. Une boutique, un commerce, tu vois. Et en fait, tous ces trucs là étaient des sujets qui n'étaient pas nécessairement adressés par coup d'Etat, mais où les gens tiraient beaucoup de valeurs des contenus coup d'État du début pour pouvoir accomplir ces choses là.

[01:05:34]

Et donc je me suis dit Bon bah voilà, c'est très clair, on va faire un Netflix de l'entrepreneuriat. On va créer un produit où ça va être la plateforme sur laquelle tu viens quand tu veux apprendre à entreprendre avec un état d'esprit startup de Famili et on va produire du contenu d'Oussama. On va produire du contenu de plein d'entrepreneurs différents pour répondre à ce besoin de personne autour de moi. Et donc, je me suis dit je vais faire une série d'interviews où je vais poser des questions hyper perso, hyper profondes, hyper psychologiques à des entrepreneurs à succès pour que ce soit la même conversation que Toray à 3 heures du mat en fin de soirée, un peu bourré avec la personne.

[01:06:13]

Parce que quand t'es chez de famille, à cet avantage là, tu peux croiser Fanny de Phelippeau en soirée et lui poser toutes les questions que tu veux. Et ces conversations, elles ne sont accessibles que si t'es géographiquement à Paris et que t'es en plus chez de Famili et Machin. Et ça, c'était relou. Et donc, comment on fait ça? Tu prends cette conversation, tu la filme et tu la fout en ligne. Et les gens, ils ont accès à cet état d'esprit et à cette honnêteté.

[01:06:36]

Et donc, voilà donc. En fait, j'ai attaqué et on a commencé à développer la plateforme et je pense que c'était c'était la bonne approche. Le temps a montré que c'était une très, très bonne approche aujourd'hui. Coup d'Etat. 60.000 personnes ont la plateforme. C'est 200 000, 60.000 personnes inscrites sur la plateforme. C'est énorme. C'est 100 000 utilisateurs actifs par mois qui regardent un contenu en entier. C'est comme ça qu'on mesure des objectifs. C'est plus de 500.000 écoutes, surtout nos podcasts.

[01:07:10]

C'est un million de vues sur la plateforme. En tout, c'est un million de vues. Millions de vues sur YouTube. A fait, on a fait 40 événements qui ont accueilli en moyenne 40 personnes, dont certains à 200, certains à 15 en fonction des formats qu'on faisait. Il y a plein de gens à qui on a délivré de l'énergie et énormément leur a apporter de la valeur. Moi, j'ai rencontré. J'ai continué après, mais sans appel, à parler à plein de gens.

[01:07:37]

Donc je faisais six office à Wurz par jour pendant la première année. J'ai vu plus de 600 personnes la première année de coup d'État pour comprendre comment fonctionnaient, les accompagner dans leur business. Des gens qui aujourd'hui, je les ai suivis. Ils ont des succès entrepreneuriaux. C'est hyper inspirant. C'était des dizaines et des dizaines de messages de remerciements. Merci. Ça a vraiment changé mon état d'esprit, etc. C'est le cas quand, quand Oussama est venu me voir et m'a dit reprends coup d'État, il m'a dit Faizant, un bijou.

[01:08:09]

Et j'estime aujourd'hui maintenant que je suis parti et que cette mission a été accomplie. Il y a moyen d'en faire quelque chose de plus gros et j'ai très hâte de voir ce que Familly va en faire. Mais ouais, je pense que à la base, un coup d'État, c'est une série de vidéos d'Oussama qui explique pas mal de trucs sur l'entrepreneuriat. Je pense qu'aujourd'hui, c'est quelque chose de plus complexe qui répond vraiment aux besoins des gens que j'ai pu rencontrer et qui sont les utilisateurs de coup d'État.

[01:08:39]

Et comme j'aime beaucoup le dire, c'est à la fois. C'était un honneur de bosser pour eux. On a vraiment bossé pour eux. Je pense que c'est ça. Être entrepreneur, c'est non. Tu bosses que tu bosses pour tes clients plutôt que de bosser pour un employeur, tu vas. Et surtout, on a bossé avec eux parce qu'on leur a. On leur a toujours demandé en fait ce qu'ils voulaient, vers où ils voulaient aller et quelle était la valeur qu'ils voulaient qu'on leur apporte et ont délivré.

[01:09:05]

Ça continue. Et je suis assez fairele tout ça.

[01:09:08]

Et si focus un peu sur le produit. Concrètement, parce que coup d'Etat au démarrage, c'était une série de vidéos sur YouTube. C'était des trucs du Mazzé le samedi qui était filmé et qui était foutu tube. Moi, j'ai connu un peu famille, pas grâce à ça, mais je l'ai bien suivi les premières versions de Coup d'Etat. Pourquoi tu a choisi d'en faire une plate forme spécifique pour T'as pas laissé ça sur YouTube? J'imagine que c'est pour le monétiser.

[01:09:33]

Maintenant, YouTube permet de monétiser des chaînes YouTube avec des abonnements et autres. C'est quoi le choix d'avoir fait un produit? Et en termes de produits, comment t'as fait pour aller? Jusqu'à quel coup d'État maintenant? Ce coup d'État? Chaque fois que je monte dessus, je me dis pas beaucoup de dev, ça tourne bien, tu fais ce que je veux dire, je vends le produit et pas des yeux. Y'a pas trop de bugs. Il y en a forcément quelques uns de trois endroits, mais ça tourne bien.

[01:09:55]

Comment vous avez fait pour faire ça? Globalement, aussi rapidement et avec aussi peu de moyens techniques. Alors déjà, coup d'État, ce n'était pas que sur YouTube, c'était aussi sur coup d'État. Dans une dizaine d'États, la plateforme qui était grosso modo ce qu'on a fait, mais on en moins avancés, mais qui était un coup le produit et que j'ai appris sur coup d'État. Comme ça, je ne sais pas. Je n'ai pas regardé les vidéos sur YouTube.

[01:10:20]

Malgré mon expérience perso avec coup d'État, c'était de regarder sur la plateforme vidéo. Donc je me suis dit ce truc là est intéressant et ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'à et ça va être utile pour après, c'est que ma vision de ce produit, ce n'était pas du tout ce que c'est aujourd'hui. Ma vision de ce produit, c'est de faire un truc beaucoup, beaucoup plus poussé que ça et donc ça expliquer nos choix tech, etc. Donc, à la base, je me suis dit OK, on veut faire un Netflix de l'entrepreneuriat.

[01:10:49]

Qu'est ce que ça veut dire de faire ça, comme on disait le truc. J'ai commencé, j'ai commencé à bosser sur ce sujet là avec cette idée en tête. Un jour, ce sera un truc de malade qui va aider les gens à s'éduquer. Il y a cette mission d'éducation qui est toujours en tâche de fond. Donc, je fais des choix ambitieux qui sont peut être des conneries à court terme, mais qui, à long terme, peuvent être des super trucs.

[01:11:14]

Et c'est ce genre de choix où tu regardes rétrospectivement, soit tu es Embolo, soit transgénique. Or, quand ça marche, c'est un pari, soit ça marche. Exactement ce que je sais, c'est un peu comme les mec qui joue, qui joue au poker et tout est là. Il y a quand même du style de poker. Tu sais ce que je veux dire. Mais à soi des mecs, on dit des ratés parce qu'il y a des génies, parce qu'ils tiennent plus et il joue pareil, pourraient perdre leur Tula.

[01:11:42]

Et ça n'a pas l'air un facteur qui est un facteur de plein de choses. Il y a de la chance, mais aussi de l'entrainement. Il y a plein de trucs, du style pur genre comment tu fais pour bien l'exécuter et du contact, etc. Donc j'attaque le design de cette plateforme. Donc ce qui s'est passé, c'est que moi, je suis frontman. J'ai recruté un de mes potes en gros qui était aussi et je lui ai dit voilà, je reprends coup d'État.

[01:12:08]

Lui était archi fan de coup d'État. J'aimerais bien que tu viens de développer la plateforme avec moi. Il m'a dit oui. Nicolas, il était prof au wagon. Il touche la même salle en termes de code et donc j'ai commencé à dizainesde où j'ai fait une maquette sur sketch. J'ai commencé à vraiment désigner à quoi ressemblerait la V1 de la plateforme. Imaginez quel contenu allez publier dessus. En même temps, on a commencé à tourner notre première série de vidéos avec Oussama, une série de six conférences d'Oussama qui explique tout ce qu'il y a, à savoir sur l'état d'esprit entrepreneurial qui reste notre premier contenu.

[01:12:43]

Notre lunch contient de la plateforme et donc je fais ce design. Je vais voir Nico, je lui dis voilà ce qu'on va développer. Je fais mon approche top down comme chez Meunier. Et au lieu qu'on me dise oui, d'accord, mais ça va prendre un peu de temps qu'on va faire tout ça. On n'aura jamais le temps. Et donc, je lui dis oui, c'est vrai. Et on commence cette dynamique qui a été hyper enrichissante pour moi.

[01:13:11]

Comment tu te pose la question de réduire ton scope? Je pense que c'est essentiel de poser cette question là. Quand tu, quand tu développe un produit qui a en plus une grande ambition, c'est OK. Par quoi on commence? Qu'est ce qui est vraiment essentiel de mes maquettes? On a enlevé des trucs dont on s'en fout. Ça, on s'en fout. Ça n'est pas intéressant et on est resté juste là. Tu viens, t'es un homme boarding qui explique que c'est un coup d'Etat parce qu'il faut avoir cette expérience de cheminement et de comprendre que justement, t'es pas sur YouTube en train de mater des vidéos.

[01:13:42]

Entre un véritable diome et je ne sais pas quel autre youtubeur tu vas regarder Brenna et trouver un coup d'Etat au milieu. T'es vraiment dans un écosystème sur lequel, sur cette plateforme, tu viens pour apprendre sur l'entrepreneuriat et choper un bon état d'esprit. Boarding. Et puis ensuite les vidéos où je disais mon bail. Et puis voilà, on a commencé à coder ça. Moi, je faisais le front, je lui faisais le bac. On a pris deux semaines à développer la première version à peu près et on a lancé ça le 16 septembre 2018.

[01:14:15]

Et ça a cartonné parce que bon, on a fait beaucoup de teasing. Il y avait déjà une camarade, une communauté qui était déjà une communauté. Et en plus, j'avais parlé à plein de gens. On avait une newsletter de 60.000 personnes qui avaient été accumulées par un coup d'Etat. Avec les années précédentes, on n'a pas du tout démarré de zéro. C'était vraiment. Moi, je suis arrivé un peu la pression. On a balancé ça à 60.000 personnes.

[01:14:39]

Ça marche. Il faut que ça marche. Il faut que ce soit bien. On lance le truc. On a un truc important à savoir, c'est que on hausse nos vidéos sur Vimeo parce que c'est pas cher et que le lecteur est cool, que les du lecteur est assez cool pour pouvoir jouer avec et créer une expérience intéressante. On lance le truc deux heures après Viméo, Crash, Viméo à cracher genre putain, mais qu'est ce qu'on a fait de travers champs?

[01:15:08]

Et puis, en fait, au bout d'une demi heure de recherche, mocheté au resto pour fêter ça avec des potes. Et en fait, on finit par voir que sur la page de ce que c'est, pas sur Vimeo, on fait ça avec craché quoi? Et donc les gens étaient genrés, ça marche pas? Je suis désolé, c'est Vimeo et on a dû attendre le lendemain matin et je pense que c'est bien la preuve que le lancement, ça compte pas à quoi ça?

[01:15:30]

Juste cool pour toi. Parce que c'est un archive M&S personnelle d'avoir réussi à abattre autant de taf et d'avoir atteint une milestones pour le marché. Finalement, quand tu relances un truc comme ça, etc. Y'a pas non plus une attente gigantesque. Et si ça foire, tu peux toujours récupérer derrière toi. Il n'y pas de produits qui ont été lancés. Le lancement était pas bien et ça a complètement ruiné leur réputation. Tu sais, c'est pas le plus important quand on sait comment tu t'es livre au fur et à mesure.

[01:15:59]

Après quoi, donc? Voilà comment on a créé le produit. Et puis ensuite, on a avancé comme ça. Quand je faisais le Fronte, lui faisait le bac et pendant, pendant un an, c'était ça. Puis j'ai recruté un pote à moi qui était Produkt et qui a fait le fronte à ma place. Et c'est le plus gros que l'équipe tech a été. Et c'est comme ça qu'on a développé toute la plateforme. Et ça marche très bien.

[01:16:22]

Mais après, c'est une plateforme qui est globalement assez simple. Mais ce qui est assez intéressant dans la conception de ce produit, c'est qu'on a testé énormément de trucs que personne n'a jamais vu et qu'on n'a jamais sorti un. On avait des systèmes de truc de ouf, on avait des systèmes de. Tu peux découper dans la video un extrait pour pouvoir le poster sur les réseaux toi même avec une interface hyper simple. On avait un système de prise de notes qui, logué en temps réel.

[01:16:51]

Le timing de la vidéo pour que tu puisses revenir plus tard à la vidéo était natatoire. On a testé tout plein de trucs et on a toujours été un peu limité par notre force de frappe en dev. Et du coup, il n'y a pas grand chose qui est sorti parce qu'à chaque fois, on était rattrapé par ce côté. En fait, il faut qu'on fasse de Losail et je pense que tu as bien compris depuis le début. Moi, faire de l'argent, ça m'excite pas du tout.

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Je trouve que c'est un. Pour accéder à quelque chose, mais ce qui m'excite, c'est la création de faire un truc vraiment qui va apporter de la valeur aux gens très, très fort, et c'est cette dichotomie là entre Fulci. Faut faire de Losail et j'ai une passion. La vision, c'est d'aider les gens à s'éduquer mieux. En fait, je n'ai jamais réussi à trouver un équilibre entre les deux, donc se passer de l'un à l'autre. J'ai passé deux semaines à faire mes 30 000 par mois pour payer la team, puis 2 semaines à bosser sur ma vision produits, etc.

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Et du coup, c'était tout le temps la course permanente et c'était très, très dur de gérer la boite comme ça. Et j'ai pas su recruter. Et puis, je me suis perdu progressivement et il y a eu plein de trucs qui sont mal passés après. De l'extérieur, on a toujours assuré notre structure. On a toujours publié nos contenus, on a toujours fait tout ça. Et donc, il y a tout un backstages que les gens connaissent pas, qu'on a montré un tout petit peu que De Game était notre série quand j'ai eu l'idée de faire un jeu vidéo pour apprendre à entreprendre.

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On a montré ça. On s'est fait un peu lyncher sur les réseaux parce que les gens étaient là. Mais vous êtes pas pro du tout. Vous êtes, vous faites n'importe quoi et je pense que c'est un peu le propre d'une startup. C'est faire un peu n'importe quoi et que des fois, ça marche, des fois ça ne marche pas. Mais quoi? C'était ce truc là et pas évident. Je pense que faire du produit et gérer une boite en même temps, c'est très compliqué.

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Je saurais pas encore te dire quelles leçons j'en tire. Ça viendra avec le temps. OK, OK, là, si un peu. Bah, pour conclure un peu tout ça, j'ai posé quelques questions. Super rapide rapidement au cours de toute expérience. C'est quoi? C'est quoi ton rapport, alors? Tu m'en a un peu parlé, là, mais justement, on estime un coup d'État. Qu'est ce que tu faisais? C'était quoi un peu le rapport?

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Alors est ce que tu l'es pour toi? C'était quelque chose de cool. Fin de l'erreur. L'échec, tu as tout ça?

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Bah, si tu veux dans ce milieu startup et de Family a apporté beaucoup. Ça a contribué beaucoup à changer ça. On dit beaucoup que l'échec, c'est une bonne chose. En vrai, échouez, c'est dur et c'est vrai, c'est une bonne chose a posteriori, mais c'est dur et du coup, je pense que mon rapport à l'échec, il a beaucoup évolué avec le temps pour arriver à ce que je suis en train de te dire là. Maintenant, je pense que c'est une espèce de recherche de la sagesse.

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Tu vois un truc qui, avec un objectif de vie pour moi, c'est que ça veut dire quoi, procé? Son échec a foiré. Généralement, c'est assez objectif que t'as foiré ou en tout cas que quelque chose ifac tout ce que je veux. Ouais, c'est ça le tella, genre Bomba. Globalement, tu vois. Menu next door. Y'a eu plus de portions vendues. Ça faisait un an que la croissance avait été Flattr. On n'arrivait pas à la relancer.

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C'est un échec du tarif? Pas du tout. Malgré tout, les essais, il va y arriver. Tu décides d'abandonner. C'est un échec. Coup d'Etat. J'ai cette dichotomie pendant un an. C'est compliqué à la fin. Il y a quand même des chiffres, il y a quand même tout ce que je t'ai dis juste avant ces chiffres assez chouette et surtout cet impact qu'on a eu sur la vie des gens et la valeur qu'on leur a apportée.

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Et ça, c'est une vraie fierté. Donc, c'est à la fois un succès. Pour moi, c'est un succès. Jean, j'ai fait le bijou qu'on m'a demandé de faire, mais en même temps, il y a plein d'erreurs que j'ai pu faire au fur et à mesure du temps de la création de ce produit là. La question, c'est comment tu process ces différents types d'échec? Et donc, pour menu next door, la façon dont j'ai abordé l'échec, c'est d'y réfléchir.

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En fait, quand on y réfléchit. Si tu réfléchis un peu, c'est cool. Si tu y réfléchit trop, tu pars juste en sucette parce que t'es là, je crois. Mais qu'est ce que j'ai fait de mal? Qu'est ce qui ne va pas avec moi? Pourquoi ça fonctionne pas? Tu commences à imaginer des scénarios et tu pars non pas dans le rêve de créer quelque chose, mais dans le cauchemar de toujours foirer. Et c'est ça qui amène un peu à la dépression, qui amène un peu à être mal dans ta peau, etc.

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Donc, je pense que la vraie clé, c'est comment tu fais pour prendre du temps pour toi, pour prendre du recul par rapport à OK. Qu'est ce qui était bien? Qu'est ce qui n'était pas bien et vraiment peser sur les faits? Factuellement, qu'est ce qui est? Qu'est ce que j'ai bien fait? Qu'est ce que je n'ai pas bien fait? Mais pas aller plus loin, pas de poser la question. Mais du coup, comment je vais aborder la question plus tard?

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Comment je peux, comment tu peux, comment tu peux fixer ça la prochaine fois? Ouais, mais en fait, c'est pas. C'est pas important. Parce que je pense que quand tu a fait l'erreur de ton corps, il apprend que il connait le comportement qui a amené à cette erreur. Et si tu la conscientisés que tu réfléchis à OK? Qu'est ce que j'ai fait de mal dans le passé? Qu'est ce que j'ai fait de bien dans le passé?

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A partir de ce moment là, ton instinct est réaligner sur toi. Tu continues à faire des trucs, mais quand tu fais des trucs pas, tu fais plus les mêmes erreurs, tu apprends ferme, tu fais plus les mêmes, etc. C'est relativement naturel. C'est hyper coach qui met la main sur une plaque. Exactement, je leur fais quoi exactement? OK, ok. Et du coup, si on devait résumer en en 3 points, c'est quoi la méthode Valentin Richard?

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La recette de Valentin Richard pour développer un super produit, c'est en 3 points plus un 2. Un peu bast, l'oeil de. Le premier, c'est par la téquila téléviseur qui prend vraiment du temps pour leur parler. Pour de vrai, pas les comprendre, les comprendre sans biais. J'en veux pas aborder le truc. Est ce que si on fait le service, ça te plairait vraiment leur poser des questions sur ce qu'ils veulent dans leur vie? C'est la première chose.

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La deuxième chose, je pense que c'est d'avoir une intention. C'est ce que l'Apennin tout à l'heure. Qu'est ce que tu veux faire? En fait, c'est le fameux pourquoi la chaîne vise la mission, la vision. Tout ça, c'est tous ces trucs là. OK, qu'est ce que tu veux faire? Très souvent, c'est simple, genre tu te poses, tu te pose la question. Il y a plein de gens qui se posent la question c'est quoi le problème que je résoud, etc.

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Très souvent, c'est simple pour moi, c'est je veux. Je veux trouver un moyen de créer un meilleur système d'éducation. C'est une phrase tu vas chez le lecteur, c'était les gens et bouffent trois fois par jour. C'est pas toujours facile de trouver ce que tu veux bouffer ou d'y accéder facilement et pas cher. Bah, on va régler ce problème là. On n'est pas les seuls à le faire. Ibérie, humoriste. Mais n'est ce pas une bonne raison pour pas faire grand chose?

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C'est sûr. C'est une très bonne raison de le faire puisqu'il y avait des gens sous le. Tu as pensé c'est ce que je dis toujours, c'est qu'il n'y aurait pas de nouveaux boulangers si les gens se disaient arabes, il y a déjà des gens qui vont donc. Donc peu importe qu'il y a ce truc par la télévision. Et une intention. Et après le dernier truc, je pense que c'est fait. Se connecter à la réalité et rester connecté à la réalité, ça peut prendre plein de formes différentes.

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Je pense que au départ, ça passe par parler aux gens qui utilisent ton produit, quel que soit le médium, que ce soit par téléphone, par tchat, par mail, tout ce que tu veux. Et puis après, ça passe par de la data et la data science, style à part entière de savoir implémenter la data et la récolter et de savoir la lire correctement pour prendre les meilleures décisions et l'inclure dans ta prise de décision. Mais ça ne vient qu'avec le temps.

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A force d'observer, de voir si les décisions sont bonnes ou pas, est bâti en l'instinct et comme physique, la plaque, la main sur la planète. Et voilà. En fait, si tu fais ces trois trucs là, que tu commences par comprendre ce dont les gens ont besoin vraiment, que tu fais ça avec une intention, tu commences à le faire correctement. Tu reste connecté avec la réalité et que tu es ce que tu veux. Veux pas brûler les étapes que tu le fais sur a long terme et que tu dis OK, je vais me rapprocher petit à petit de cette vision de comment je fais pour bâtir un meilleur système d'éducation.

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Ben, je pense que tu met moins la pression, tu kiff ce que tu fais au quotidien et je pense que en tant que si tu veux bâtir un bon produit, il faut que tu keef toutes les étapes. Parce que tant ton design, c'est un process créatif. Les gens, ils ressentent l'émotion que tu amises. Si tu as mis de la peur, ils font ressentir ça. Et si tu as mis de la joie, ils vont ressentir ça.

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OK, et peut être pour conclure, si quelque chose à rajouter, si tu veux faire de la pub, essayez un instant. Mais Instant Pub, ça fait. Du coup, il y a un an, quand j'étais encore chez Coup d'État, j'ai imaginé un jeu vidéo pour apprendre, entreprendre. Et c'est cette dichotomie entre le produit et le business, etc. M'a un peu empêché de le releases. On a lancé une série qui s'appelait Break the Game et qui était une série documentaire que je réalisais moi même pour expliquer comment on allait casser le game de l'éducation.

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Et au final, on a dû abandonner ce projet là parce qu'il fallait faire des études et il fallait avancer, etc. C'est la principale raison pour laquelle j'ai quitté Coup d'Etat il y a quelque temps et c'était pour faire ça. C'était pour faire ce truc. Le truc, c'est que en un an, ça a beaucoup maturé. Les derniers mois, j'ai vraiment bossé beaucoup dessus et donc je me suis vraiment. J'aborde vraiment le sujet sur comment on fait pour créer un meilleur système d'éducation.

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Système d'éducation actuel ne marche pas et comment on va faire pour créer un l'éducation qui répond à ces problèmes là? C'est un challenge gigantesque. Mon but, c'est de créer un jeu vidéo qui permette aux gens de jouer à la vie parce que je pense que le jeu est la meilleure manière d'aborder la question. C'est un truc qui paraît probablement un peu un peu débile et un peu fou. Moi, c'est le plus grand challenge intellectuel auquel j'ai jamais fait face et ça m'excite énormément.

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Ce projet s'appelle De Giorni. Je raconte toute l'aventure de ce projet là sur YouTube, sur la chaîne de Joanisse. C'est en anglais et en fait, vu que c'est un challenge absolument gigantesque, ne peut pas le faire tout seul. Donc, si jamais vous voulez vous abonner à la chaîne YouTube ou alléché, qu'est ce qu'on fait? On est en train de faire du game design à fond pour faire des prototypes, pour que les gens puissent tester différentes interfaces et comment jouer à ce jeu, etc.

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Vous êtes les bienvenus parce que toute l'aide est bienvenue. Parce que si on veut créer un système d'éducation qui fonctionne, il va falloir le faire avec plein plein de gens et il y a moyen que ce soit ce soit du sale. C'est cool, beau, mais super cool. Merci Valentin. Merci à toi à une prochaine.