Transcribe your podcast
[00:00:05]

9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. A la fin du 15ème siècle, au début du 16ème, la dynastie des Valois a poursuivi un rêve avec entêtement et ce rêve, évidemment, c'est le rêve italien. La dynastie des Valois s'appuie sur de vieilles revendications d'héritage à propos de territoire aussi riche que prestigieux puisqu'il s'agit du royaume de Naples, du duché de Milan.

[00:00:41]

Et plusieurs souverains français vont se lancer l'un après l'autre dans des expéditions militaires fulgurantes au delà des Alpes Outremont, comme on disait à l'époque. Alors il y a dans ces expéditions militaires fulgurantes quelque chose de tout à fait tout à fait exaltant. Bien entendu, ils doivent faire face là bas, derrière les Alpes, aux appétits opposés de plusieurs puissances rivales. Ça va être ce qu'on appelle les guerres d'Italie. Bien entendu, si ces conflits ont un caractère un peu chimérique et aventureux, ils n'en n'ont pas moins été des moments clés de l'histoire militaire européenne.

[00:01:22]

Des moments marqués par des tours de force, pleins d'audace de la part d'un certain nombre de nos généraux. Et parmi eux, un nom un peu oublié qui, pourtant, a incarné à sa manière le rêve contrarié des Valois. Ce nom est celui de Gaston de Foix. Gaston de Foix est le fils d'une sœur du roi Louis 12. Et puis, disons le du côté paternel, il est, comme son nom l'indique, l'héritier d'une lignée très brillante.

[00:01:49]

Son gisant de marbre est aujourd'hui conservé au château des Sforza, à Milan. Il donne une idée du prestige qui a pu être associé à cet homme. Ce gisant, commandé par la monarchie française après sa mort, est l'un des grands sculpteurs du temps. Agostino Boosting montre Gaston allongé, évidemment en tenue militaire. Ses mains recouvrent son épée, placée bien droites, en tout cas de la garde de l'épée, placée bien droites sur son torse. Sa tête repose sur des coussins de pierre.

[00:02:21]

Évidemment, son visage a l'air paisible avec les yeux clos, des traits relaché qui contrastent avec un air majestueux et un nez un peu autoritaire. Il y a tressé sur sa chevelure mi longue une couronne végétale qui nous donne une idée des exploits qu'on lui attribuait. Ce gisant devait faire partie de tout un monument funéraire, comme on pouvait les faire dans ses débuts de la Renaissance. Mais comme un symbole de la vie même de Gaston de Foix, ce monument, ce monument qui aurait dû être quasiment une chapelle à lui seul, n'a jamais été achevé.

[00:02:55]

Franck Ferrand, un raté. Gaston de Foix avait été fait duc de Nemours depuis peu. Nous le rencontrons dans le nord de l'Italie au printemps. Quinze cent onze. A l'époque, ce n'est qu'un jeune homme. Il a 21 ans à peine. Son expérience est néanmoins solide déjà et son ardeur n'est plus à démontrer. Dès l'adolescence, il a combattu avec zèle au delà des Alpes. Et surtout, il a bien sûr la confiance de son oncle, de son oncle, le roi Louis 12, dont il est un petit peu le fils par procuration, d'une certaine manière.

[00:03:30]

Le roi très chrétien vient de le nommer à la tête des troupes en Italie et il compte sur lui pour défendre là bas les intérêts de la France face à tous ses ennemis qui assaillent nos armées. Le premier de nos ennemis, c'est le pape en personne. C'est Jules 2, célèbre pour sa grande barbe blanche. Vous savez, pour son mécénat magnifique, célèbre aussi pour les ambitions temporelles qu'il ne se faisait pas faute d'afficher. Quelques mois plus tôt, il a remporté un beau succès face à une troupe française qui cherchait à prendre Bologne Bologne, ville absolument stratégique au cœur de cette péninsule.

[00:04:06]

Et c'est donc là que Gaston va reprendre les choses, alors que la campagne commence. Il mène sans finasser son armée directement vers ce verrou bolonais. Jules Deux se dit qu'il serait peut être plus prudent de s'éloigner.

[00:04:20]

Et bientôt, on va organiser dans la ville des émeutes contre la tutelle du pape. Les troupes laissées par le souverains pontifes vont bientôt imiter leur chef. Elles refusent le risque d'un combat et Gaston peut, sans grande difficulté, contrôler Bologne dès le mois de mai. Voilà ce qu'on peut appeler une jolie entrée en matière. Jules 2 et Kurita, évidemment. Par ce revers, il n'en faut pas beaucoup pour irriter ce pape.

[00:04:48]

Pour tout vous dire, il est d'autant plus irrité Jules 2 que les Français et leurs amis impériaux, qui sont en position de force, cherchent à organiser un concile à Pise, concile dont l'intention non dissimulée est de déposer le pape lui même. Et bien qu'à cela ne tienne, ce pape de 67 ans, de retour à Rome, prépare sa contre attaque. Ce n'est pas le premier coup dur qu'il doit affronter. Il a en lui toutes les ressources nécessaires pour faire.

[00:05:16]

Oui, mais il faut quand même dire que cette fois, cette fois, le corps ne suit plus, la santé du pape chancelle. En août, il s'écroule. On le dit moribond. Voilà qui pourrait simplifier les entreprises de Gaston. Avec ce décès, c'est une nouvelle ère qui pourrait commencer à Rome, une ère dont on pense qu'elle pourrait être favorable aux Français.

[00:05:37]

Le biographe de Louis 12, Bernard Enquillé, nous dit des audacieux parvinrent jusqu'à la chambre du pape, qu'il pillèrent consciencieusement sous ses yeux, sous ses yeux médusés. Ne lui laissant que le lit où il gisait, certains de ses anciens obligés, voire de ses plus fidèles intimes, commençaient à évoquer ses vices sans baisser la voix. Un évêque de Rieti qui se voyait déjà parvenir au souverain pontificat courette au Capitole. Il lançait des discours enflammés, proclamait son programme la réconciliation avec le très chrétien.

[00:06:08]

L'épuration. Le roi de France, si vous préférez l'épuration de la curie, la punition des corrompus, la liberté pour tous? Ben oui, bon, vont un petit peu vite en besogne parce que Jules 2 n'a pas dit son dernier mot. Dès la fin du mois d'août, de façon tout à fait inattendue, le voilà qui a l'air de revenir des portes du trépas et de se mettre à revivre une époque où Épouvante sans pareille s'empare alors de tous ceux qui avaient spéculé sur sa mort, note Yvan Klass, biographe de Jules 2.

[00:06:42]

De fait, le pape se concentre sur le plus urgent contrer ce fameux concile qu'on lui oppose. Corriger ce mot, dit Gaston de Foix. Jules 2 va achever un très joli coup diplomatique dans cette affaire. Il va resserrer ses liens avec Venise, avec l'Espagne, bientôt avec l'Angleterre. Ça va créer ce qu'on appelle la sainte ligue au potentiel effrayant, avec en plus l'appui militaire helvétique. Vous savez à quel point les Suisses sont partout redoutés. Quant au Concile, ça nous annonce déjà ce qui va bientôt se passer à Marignan, tout ça.

[00:07:17]

Quant au concile que les Français organisent, eh bien, disons les choses ne va pas très loin. Ils patinent, le concile. Bref, l'année 15 112 promet d'être mouvementée pour le jeune Gaston.

[00:08:38]

Un ballet extrait de l'acte 3 du Macbeth de Giuseppe Verdi. l'Orchestre symphonique de Bordeaux était sous la direction de José Séré Brié.

[00:08:48]

Franck Ferrand sur Radio Classique. Il est à Milan Gastambide à Milan, on est au début de l'année 15 112, il se pose d'abord une grande question qui concerne le roi Louis 12 qui maintenant est presque cinquantenaire et qui n'est pas en grande forme. On se demande si le roi de France va se décider à venir en personne en Italie, auquel cas il amènera avec lui de nouveaux contingents. Bien entendu, ce n'est pas pour tout de suite, même si, à vrai dire, ce ne serait pas du luxe.

[00:09:16]

Face à cette sainte ligue qui est en train de se renforcer de mois en mois déjà, à la fin de 15, 111 des troupes suisses sont venues sous les murs de Milan et il a fallu à Gaston pas mal de sang froid pour refuser d'aller les affronter. Il a dû se montrer stoïque.

[00:09:31]

Henri Laumonier a écrit un bon ouvrage sur les guerres d'Italie. Il nous dit Gaston se borne à les observer, se cantonna fortement dans la ville, tenant du même coup les Milanais en respect. Les Suisses restaient immobiles, comme déconcertés devant les fortes murailles de Milan. Au bout de cinq jours à peine, ils se rabattre sur Mozza. Ils détruisirent plus de 20 villages et ne laissèrent sur leur passage qu'une traînée de feu. L'essentiel, c'est qu'ils soient partis. En tout cas, du point de vue des Français de Gaston de Foix, le problème urgent est ailleurs puisque on voit des Aragonais, des Vénitiens, pas mal de pontificaux approcher maintenant avec des troupes très, très nombreuses à approcher de cette ville de Bologne qui, je vous l'ai dit, est le point central.

[00:10:19]

Bologne gardait à l'époque par le vicomte de Lautrec. Pour Gaston, pas question d'attendre passivement.

[00:10:25]

D'autant qu'il se murmure que le puissant empereur serait tenté lui aussi de rejoindre la sainte Ligue au jeune chef français, maintenant de se montrer à la hauteur de la confiance que le roi Louis 12 lui a faite.

[00:10:37]

Il va prendre au plus vite la direction de l'humilie les mili maltraités par la rudesse d'un hiver qui, cette année là, a été très, très neigeux. Bernard, qui est de nouveau Gaston, retrouve son allié, le duc de Ferrare, et se rapproche hardiment de Bologne, où Lautrec semblait sur le point de se rendre. En fait, il apprend alors que l'investissement n'est pas terminé. Il repère le passage, resté libre et en pleine nuit à travers les tourbillons de neige et de vent.

[00:11:06]

Au nez et à la barbe des assiégeants endormis, il fait entrer dans la ville treize cents lances et 14000 gens de pied. Exploit passablement invraisemblable et cependant bien réel. Oui, c'est comme on dit, mais aux âmes bien nées. N'est ce pas? La valeur n'attend pas le nombre des années. Quand les coalisés se rendent compte de ce que cet intrépide Gastón vient de réussir, ils sont un peu dépités. Ils vont devoir renoncer à Bologne. C'est plus sûr.

[00:11:37]

Bologne était trop difficile à faire tomber et Gaston pourrait se reposer sur ses lauriers. Mais non. Comme il pouvait s'y attendre, la sainte ligue est capable d'allumer des feux simultanés. Et c'est beaucoup plus au nord, pas très loin là bas du lac de Garde, que les Vénitiens sont en train de prendre la ville de Brescia, Brescia, qui, semble t il, s'était lassée des Valois. Ils l'ont prise le 10 février. Seul le château de la Cité résiste.

[00:12:05]

Vous connaissez Brichères? Vous comprenez qu'il ait résisté parce qu'il est passablement puissant et assez inexpugnable. Ni une ni deux, le jeune capitaine français conduit le gros de son armée dans ces régions plus septentrionales. Et malgré des péripéties en chemin, il arrive à temps pour pénétrer avec ses forces dans le château. Et de là, il compte bien entrer dans la cité. Cela implique une offensive audacieuse, mais il va s'y risquer et au prix d'un combat très violent.

[00:12:35]

On en voit le sang courir sur le pavé poisseux. Brescia va bientôt être reprise. Les troupes françaises pillent la cité riche cité, me direz vous. Et au passage, selon certains témoignages, des milliers de personnes auraient été passées au fil de l'épée. On ne sait pas. On ne s'est pas fait remarquer par la douceur dans cette histoire, malgré l'intensité des semaines qu'il vient de vivre. Gaston n'a pas l'intention pour autant d'en rester là. Il semble vouloir trouver un moyen de provoquer un combat décisif contre le gros de l'armée des coalisés, qui sont restés un petit peu plus au sud et avec l'appui de troupes fraîches qui viennent d'être envoyées enfin par son oncle par le roi de France.

[00:13:17]

Il peut espérer une victoire avant que l'ennemi n'ait le temps de refaire ses rangs. Il doit cependant composer avec un ciel qui déverse des trombes d'eau. On a toujours cette image souriante et ensoleillée de l'Italie, mais il peut. Dans ces régions septentrionales de la péninsule, il peut y avoir de véritable déluge. Et c'est le cas. Gaston ne renonce pas. Il démontre son intelligence tactique. Il trouve une solution pour ne pas en être réduit à courir trop longtemps derrière les coalisés qui, eux, paraissent soucieux de retarder la grande explication.

[00:13:52]

La situation des armes est assez confuse. Je cite encore Bernard Accoyer il fallait menacer l'ennemi en un point qui lui importait tout particulièrement. C'est pourquoi le 9 avril, jour du Vendredi saint, Gaston de Foix se jette à l'improviste sur Ravenne, qui appartient au pape et que tient Marcantonio Colonna. Avec 15 cents fidèles et un peu d'artillerie, l'assaut des Français échoua. Ils y perdirent trois cents hommes, mais, craignant de voir la place, finirent par se rendre.

[00:14:23]

l'Armée de la ligue arriva dès le lendemain en vue des troupes royales. Des accrochages préliminaires ont lieu, au cours desquels le chevalier Bayard, notamment, va s'illustrer. Gaston Petit y croire. Il a un petit peu plus d'hommes et peut être surtout, il possède cette espèce de talent militaire qui, en quelques semaines, n'a pu que bâtir ses ennemis. Il y croit, mais, disons le, la grande.

[00:14:50]

La vraie bataille est pour le jour suivant. Vous avez peut être reconnu ses premières notes de l'ouverture du Corsaire de Verdi. l'Orchestre philharmonique de la Scala était sous la direction de Riccardo Muti. Franck Ferrand sur Radio Classique bac 15 112 le dimanche de Pâques, on est dans la campagne proche de Ravenne et ce ne sont pas les cloches qui sonnent.

[00:15:41]

Ce sont partout les canons qui tonnent et qui transforment et qui transforment l'atmosphère en une espèce de fracas de tonnerre. Chaque coup des gros canons, écrit Guy Chardin, fait une trouée dans les rangs des hommes d'armes, nous dit en classe les casques avec les têtes qu'il recouvrent. Les membres mutilés volent en l'air. Le spectacle est épouvantable et on ne peut ajouter que les dégâts sont considérables. On ne va pas pouvoir tenir très longtemps comme ça. Gaston ordonne à un mouvement ingénieux.

[00:16:16]

Il déplace son artillerie d'une manière à toucher deux biais. Une partie des adversaires. On en vient au choc direct entre les armées. Là aussi, des chocs d'une grande brutalité. On voit Gaston, dans sa belle armure se battre comme un beau diable. Il engage toute la force de sa jeunesse et le cran. D'un tempérament qui n'est plus à démontrer. La tradition rapporte qu'à la fin du combat, il se serait jeté sur une bande d'Espagnols, nous dit Henri Lemonier, jeté par une imprudence toute chevaleresque.

[00:16:45]

Il semble bien, en effet, qu'il se soit laissé emporter par un feu de courage. Mais au moment où le sort de la bataille n'était pas encore complètement fixé et où, peut être, il y avait quelque utilité à entraîner les hésitants. C'est peut être l'audace de trop. Ça y ressemble. Le jeune capitaine est touché par un coup de arquebuse. On le voit s'affaler sur sa monture et il va bientôt sombrer, tomber à terre. Et là, il est vraisemblablement tapé, frappé par plusieurs ennemis.

[00:17:15]

Ça ne lui laisse aucune chance. Alors oui, la bataille de Ravenne est gagnée par les Français. Mais à quel prix? Le prix, là est vraiment très élevé à la fin des combats. Le nombre de dépouilles était effrayant. Les Français ont perdu plus de trois mille hommes et les coalisés peut être deux fois plus et très vite. Gaston va être remplacé par le fameux Lapalisse, lui même sérieusement amoché dans ce combat. D'ailleurs, ces troupes, sans trop tarder, vont entrer dans Ravenne et mettre la ville à sac le lendemain de la bataille.

[00:17:45]

La Romagne était soumise, conclut Henri Laumonier. Le pape, encore une fois ramblas dans Rome et signa même le 20 avril un projet de traité avec Louis 12. Mais les Italiens s'aperçurent bien vite du désarroi des Français, car Lapalisse avait quitté La Romagne sur les menaces des Suisses. Du côté du Milanais, la vérité est là.

[00:18:05]

Le rêve des Français en Italie. Les Français trop affaiblis par leurs succès. Paradoxalement, ce rêve s'est une nouvelle fois envolé en même temps que Gaston rendait l'âme, comme tant de ses compagnons, sur le champ de bataille.

[00:18:20]

Franck Ferrand s'y Radio-Classique. Il va falloir pas mal de temps. Il faut des jours et des jours pour que Louis-Do soit prévenu des événements d'Italie et de la disparition de son neveu tant aimé. Comme le relève son biographe, il aurait lâché à ce moment là, avec tristesse et avec réalisme, aussi plus adieu que je n'ose pas un pouce de terre en Italie. Et quand mon neveu et que le reste des seigneurs fut en vie, j'aimerais mieux que l'ennemi eut une victoire pareille à la nôtre.

[00:18:50]

Lapalisse Oui, il y a des victoires qui se paient, cher sire. Lapalisse et ses troupes vont conduire le corps du jeune Gaston jusqu'à Milan, où des cérémonies ont lieu pour célébrer ce chef disparu à l'âge de 22 ans. Elles vont devoir, ces troupes, laisser le chef là où il est. Les Français, il faut bien dire, pas très adroit sur un terrain diplomatique submergé surtout par cette forte coalition. Les Français, bientôt, vont être contraints de quitter aussi la Lombardie et les rivaux des Valois.

[00:19:23]

On peut le dire, ont réussi leur pari. En tout cas, ils n'ont réussi pour l'instant parce qu'en 15 115, le successeur de Louis 12, bien sûr, François 1er va opérer. Son cousin et gendre va opérer un grand retour en Italie. Et il semble que ce soit à la suite de la reprise de contrôle de Milan qu'il ait relancé l'idée de donner au corps de Gaston de Foix le tombeau monumental dont je vous parlais tout à l'heure et que vous pouvez voir au château Sforza de Milan.

[00:19:52]

Le sculpteur Agostino Boosting va se mettre au travail pour donner à la postérité une image magnifiée de celui qu'on appelle le fou foudre, roi d'Italie. Une image tout en quiétude, avec cette force seulement assoupie. Mais selon le mouvement de balancier qui n'en finit pas lors de ces guerres d'Italie, la France ne tardera pas à reperdre pied dans la péninsule et le sculpteur interrompra donc son œuvre. Comme je vous le disais, la gloire de Gaston de Foix sera une nouvelle fois mutilée.

[00:20:31]

Merci à Pierre-Louis Lancel, merci à toute l'équipe de Radio-Classique et bonjour cher Christian Morin.

[00:20:37]

Bonjour, bonjour mon cher Franck. Alors écoutez, je vais me recueillir sur la tombe de Gaston demémoire attirant malgré le mauvais temps que vous signaler tout à l'heure dans le nord de l'Italie, du côté de Milan. Je vais retirer mon chapeau de paille d'Italie et me recueillir calmement avant de vous retrouver biensur demain matin.

[00:20:56]

Merci monsieur Labiche. Et à son théâtre, rasséréné, on en a besoin par les temps qui courent, de jolies choses comme ça qui nous font penser à des moments plus plus souriants. Vous avez tout à fait raison. Merci beaucoup. Lapalisse Bayard ont résonné dans nos oreilles d'enfants et d'histoire de France d'autrefois. Mais nous allons vous retrouver avec une autre aventure demain, plus proche de notre époque, dirons nous.

[00:21:20]

Encore que quand on revient, on revient vers les temps modernes. Oui, bonne journée.