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Atteinte de la très con. Cette histoire qui commence en février 1969 dans la région de Bordeaux. Au début, c'est l'histoire assez banale, quoique rare à l'époque, d'un couple de divorcés, André Fourquet et Michel Berteau, et de leurs trois enfants, Chantal, 14 ans, Aline, 13 ans, et Francis, 11 ans.

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La mère habite à Bordeaux. Rubino, c'est elle qui a la garde des gamins et le père habite une ferme, la ferme du Saillé, dans un gros bourg de Gironde, sur la route d'Arcachon Cestas. Et il a le droit de prendre les enfants un week end sur deux, du samedi 19 heures au dimanche 19 heures, 24 heures pour voir ses gosses. Un week end sur deux, ce n'est pas beaucoup. Le 1er février 1969, André vient chercher ses trois enfants à Bordeaux et il les prend en bas de l'immeuble.

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Pas question de monter. Il ne veut pas voir la mer à sa nom depuis qu'elle a obtenu la garde. C'est la guerre. André, sors de Bordeaux au volant de sa dauphine par le sud et il arrive sur la longue ligne droite bordée de pins. Le début de la forêt landaise. La route de Cestas n'est pas loin, vingt kilomètres à peine. Et c'est là qu'il se tourne vers ses enfants et leur dit cette phrase terrible C'est la dernière fois que vous voyez la Rubino.

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Nous, on va tous mourir, on saillé. Il n'a aucune intention de les ramener chez leur mère dimanche soir. Aucune. Il a tout autre projet, un projet complètement fou. Et les voilà donc qui arrivent tous les quatre dans la cour de la ferme du Saillé, au milieu des pins. C'est une maison d'un étage aux murs blanchis à la chaux, avec des volets rouges. Un puits en pierre et un potager. Et au moment où ils descendent de la voiture, le père dit à sa fille aînée Chantal Tu seras mon lieutenant et non et non, et nous disent les deux plus jeunes, qui n'ont pas compris la gravité de la situation.

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Vous vous montrez la garde et ensuite le samedi soir et le dimanche toute la journée. Il ne se passe rien de particulier jusqu'au dimanche soir, aux alentours de minuit, quand la petite Chantal, l'aînée, se lève et dit à son père J'ai envie d'aller faire pipi pour. Les toilettes sont dans la cour, alors la petite sortie dans le noir sous la pluie. C'était une ruse. À peine dehors, Chantal se met à courir. Elle s'enfonce dans les bois.

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Elle a décidé d'aller prévenir sa mère du drame qui se prépare à pied en pleine nuit, à 6 heures du matin. Elle frappe à la porte de sa mère.

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Mama, mama, papa nous a enfermés. Il a son fusil. Allez, les Français sont avec lui. Ils veulent tuer.

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Et la mère, évidemment, prévient immédiatement les gendarmes de Cestas, qui sont à peine surpris. Et ce n'est pas la première fois qu'il fait ça. Et de Le loustic leur a envoyé une lettre il y a quelques semaines. Il a été très clair sur ses intentions. J'ai écrit à ma femme pour qu'elle vienne payer sa peau. J'ai décidé de la faire venir à la maison pour qu'elle crève. Et elle crèvera où? Ce sont les enfants qui paieront.

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Je vous préviens, je tire sur tout ce que je vois sans avertir. Et ils le connaissent. Les gendarmes, ce grand irascibles de Fourquet. C'est la troisième fois qu'il leur fait le coup de l'ex mari courroucé. Et les deux premières fois, il s'est calmé. Mais bon, puisqu'il faut y aller, faut y aller, les gendarmes seront donc à la ferme du Saillé avec le maire et avec le curé, comme les fois précédentes. Sauf que cette fois ci, quand ils arrivent dans la cour, Fouquet s'est barricadé.

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Il a taillé des meurtrières dans les volets.

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Il a une carabine 22 long rifle à lunette Eagle Naudières.

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Je rendrai les armes, va. Et il se met à tirer sur tous ceux qui s'approchent trop près des chasseurs qui passent par là le voisin, le père du boss, qui pourtant ses amis et même il tire sur une vache. Heureusement, il laisse personne, même pas la vache. Les gendarmes, sans paniquer, décide de prendre position autour de la ferme et d'attendre.

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Dimanche dernier, il est allé chercher des enfants comme il le fait à chaque fois. Il avait prévu c'est la troisième fois. Vous semblez le connaître, mais oui, malheureusement. Le lundi matin, il avait tout préparé. D'ailleurs, il a demandé l'application de ce mandat là. Il a fait des meurtrières partout. Alors, il y a 14 heures, elle a compris qu'il allait recommencer. Il avait déjà homme, elle est partie et elle a donné l'alerte.

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Alors lui, il a gardé ses déboires avec lui. Renfermaient trois jours après qu'il a tiré sur les automobilistes tariqa sur la route. Et là, comme ça va durer un peu. Il est peut être temps que je vous raconte comment on en est arrivé là. Il faut donc que je vous raconte une histoire de corne cul. L'histoire d'André et Michel, qui se marient en 1954, lui, assez beau gosse, petit mais sportif, petite moustache, les cheveux noirs, les yeux brillants, conducteur de bulldozer à la Société d'asphaltage du Sud-Ouest 1200 francs par mois.

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Sérieux, sans histoire, il n'a jamais fait grève. Il ne boit pas. Il ne sort pas, comme on dit dans la région. André, c'est un moyen. Michel, c'est une jolie brune piquante. Ils se sont rencontrés dans un bal à Bordeaux le dimanche des Rameaux 1954 et après, tout, est allé très vite.

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Le mariage, les enfants, la petite famille qui s'installe à la campagne au Saillé, au milieu des pins. Et puis, quand les enfants commencent à grandir, Michel veut travailler comme garde malade dans une clinique de Pessac, dans la banlieue de Bordeaux et Hourdis.

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Mais en vérité, on n'en sait rien. Qu'elle commence à fricoter avec les médecins de sa clinique. Un voisin se met à raconter qu'il l'a trouvé dans un bois avec un homme marié.

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La jupe retroussée. Bref, on commence à dire que Michel est là, le feu aux fesses. Elle tient mieux sur le dos qu'une vache sur les cornes. Et ça, André, ben ça lui plaît pas. Remarquez, on comprend, il a changé, il est devenu taciturne, fuyant et un jour, Michel arrive à l'épicerie avec des traces bleues autour de son cou.

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Hier soir, il a voulu m'étrangler. Alors, en 1966, Michel demande le divorce et le juge confie provisoirement les enfants à une institution religieuse. Et là, le père pète les plombs. Une première fois, il enlève les enfants et se barricade avec eux dans sa ferme. Cette fois, le maire et le curé arrivent à le calmer. Il relâche les gosses et il se rend. Et il prend six mois de prison ferme. Et le divorce, à son tort, est prononcé pendant qu'il est en prison.

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Voilà donc l'histoire de ce grand irascibles d'André, qui vient donc une fois de plus de se barricader chez lui avec les gosses pendant une semaine. Il ne se passe rien tous les jours. Le maire et le curé viennent parlementer, mais c'est une tête de mule. Il veut sa femme. Et puis c'est tout. Pour l'instant, les gendarmes se contentent de patrouilles prudentes, mais les événements vont se précipiter. Ce matin, ça fait 9 jours qu'il est enfermé là dedans avec ses gosses.

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Et voilà qu'il réclame un docteur. Allez les malades, il faut la soigner. Un médecin, il ne faudrait pas qu'ils le prennent en otage, les gendarmes refusent et soudain, aux alentours de midi, une détonation.

[00:08:51]

Le gendarme Karthala, qui était allé se dégourdir les jambes, mais qui était loin au moins à 150 mètres de la ferme, s'écroule. Un de ses collègues se précipite pour lui porter secours.

[00:09:01]

Deuxième coup de feu, il prend une balle dans la jambe et il parvient néanmoins à tirer son collègue à l'abri pour constater que le gendarme Karthala est très grièvement blessé. Il meurt dans l'ambulance qui l'évacue vers l'hôpital de Bordeaux et là bas, ce n'est plus la même histoire. C'est plus l'histoire d'une tête de mule pittoresque qui veut voir sa femme à partir de maintenant. C'est l'histoire d'un tueur de gendarmes.

[00:09:35]

Aucun autre bruit que celui des pierres troublent le silence de la. Là bas, à 200 mètres, dans sa petite Maison Blanche, derrière les volets percés de meurtrières, André Fouquet, 38 ans, attend le lever du jour en compagnie de ses deux enfants, Align, 13 ans, Francis, 11 ans, qui l'utilisent comme otage depuis neuf jours maintenant. Hier, le forcené a tué un gendarme qui se trouvait pourtant à 200 mètres de lui. Il l'a tué d'une balle en plein coeur.

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Notamment dans le Cardaillac, qui dirige des opérations policières, n'a pas encore confié quelle sera sa tactique pour tenter de se rendre maître de fourgué. Qui a menacé de tuer ses enfants avant de se faire justice s'approcher de son domicile?

[00:10:21]

Le commando Cardaillac fait venir de Bordeaux deux abstracts des petits blindés à chenilles et une auto mitrailleuse. Va t il ordonner l'assaut? Sur le coup de 17 heures, le commandant fait avancer l'auto mitrailleuse à 50 mètres de la ferme et les gendarmes à l'intérieur larguent sur la maison des grenades lacrymogènes et des fumigènes. Mais c'est juste pour l'impressionner. Il n'y aura pas d'assaut, en tout cas pas ce soir. Le commandant donne juste l'ordre au blindé de tourner toute la nuit autour de la ferme, de faire du bruit pour l'empêcher de dormir le lendemain.

[00:11:00]

Simone, la sœur d'André Fourgué, lui lance un appel à la radio.

[00:11:05]

On parle de malade ha ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Mais André Firquet n'entend pas l'appel de sa soeur. Il a cassé son poste de radio. Et comme les gendarmes ont coupé l'électricité, il n'a pas non plus la télévision.

[00:11:46]

Du coup, il ne sait pas qu'il a tué un gendarme. Et là, il se passe quelque chose de surréaliste. Un médecin parisien, le docteur Arnaud, déboule à Cestas. De son propre chef, il est ému par la détresse de Fourquet et le sort des enfants. Et il se propose comme négociateur conciliabule. Fourquet est d'accord pour le laisser entrer à quatre heures et demie. Le docteur Arnaud s'avance donc seul, sans arme, sans protection, vers la ferme.

[00:12:26]

Fourquet l'attend, carabine au poing, sur le pas de sa porte. Et il dit à son fils Francis fouilla et le gamin nous fouillent. Le médecin commence à examiner la petite Aline, qui est soi disant malade. Rien de grave. Le docteur décrète qu'elle a juste besoin de lait. Alors, on envoie aussitôt un motard acheter du lait. Et le commandant vient poser les deux bouteilles devant la porte d'entrée. Fourquet lui dit. Merci mon capitaine! L'officier ne s'en fiche pas de cette rétrogradation, il dit confiant.

[00:13:03]

J'espère que fourgué nous confiera ses enfants demain. C'est le commandant de Cardaillac qui, ce soir, nous a fait cette déclaration. Pourquoi cette confiance subite du commandant Cardaillac? Parce que, connaissant bien, fourrent t il sans que flanche la résistance de ce dernier? Les responsables de l'Ordre ont joué la carte psychologique. Ils laissent l'assiéger, se heurter aux problèmes que rencontrent tout assiégées. Et comme celui ci n'est pas seul, comme les enfants, il aime risque de souffrir de cette situation.

[00:13:33]

Il réfléchit. Il le dit lui même ce soir aux gendarmes. Je réfléchis et je vais peut être vous confier les enfants sont placés dans une maison où je pourrais les voir facilement quand la nuit tombe.

[00:13:45]

Ce mercredi 12 février 1969, tout le monde espère que ça va bien se terminer, mais ça ne va pas bien se terminer.

[00:14:01]

Le lendemain matin, la pluie redouble d'intensité. C'est aujourd'hui qu'ont lieu les obsèques du gendarme Karthala, à Bordeaux, en présence du préfet et du patron de la gendarmerie nationale à Cestas. Fourquet, qui est toujours barricadée avec ses gosses, accepte une nouvelle visite du commandant Cardaillac de la gendarmerie.

[00:14:22]

Il est venu avec un document censé le rassurer et le meilleur de et du procureur de la République de Bordeaux concernant le placement des enfants dans les établissements spécialisés apporteront un élément de temps supplémentaire à cet élément pour aller vers une solution à ce problème. Pour la justice, c'est mon devoir, lui ai proposé.

[00:14:59]

Oui, évidemment, il va me le faire savoir en début d'après midi, un peu plus tard. Le docteur Arnaud, encore lui, s'avance à nouveau vers la ferme, une bouteille de lait à la main. Il ressort au bout d'une heure.

[00:15:20]

Ce qui importe surtout, c'était de le convaincre. En fait, il adore ces gens. Là bas, les enfants ont perdu une affection profonde. C'est bouleversant de voir dans quelle situation ce père se trouve. J'adore leur père. Il n'a pas peur du tout. Comme le père dit si on cherche à m'arrêter. On cherche à les renvoyer à leur mère. Je les détruirait, détruire, détruire aussi mes enfants. Lundi, devant les Japonais, ne garde le sourire.

[00:15:49]

Le docteur Arnaud révèle autre chose. Fourquet a réparé sa radio et maintenant, il sait. Il sait qu'il a tué un gendarme. Et ça, ça n'est pas forcément une bonne nouvelle. Il sait ce qu'il risque. Il risque la peine de mort, alors il ne libère pas les enfants en fin d'après midi. Le commandant s'avance avec son porte voix des enfants.

[00:16:15]

Tous les jeunes, pourtant des femmes. Et vous aurez des enfants. Et là, c'est jouer les petits béliers ici. Et elle ne viendra pas.

[00:16:25]

Elle s'en fout des enfants en bas. Je ne veux pas aller à Brisants. Me tenaille un mort entre vous et moi. Bonsoir. La solution est bloquée. Le soir, l'appuyant est mort. Tout le monde est d'accord pour dire OK. Comment Cardaillac? Même pas.

[00:16:53]

Le vendredi 14 février au matin, il a neigé. Le sol est recouvert de neige. Les pins aussi. 13 jours qu'ils sont enfermés. Le procureur de la République et le bâtonnier des avocats de Bordeaux enregistrent un message d'apaisement et ils envoient un technicien de la RTF, Pierre Amouroux Hennin, le faire écouter sur un magnétophone.

[00:17:16]

Un bref communiqué voir le procureur de la République d'Angoulême et dans l'intérêt de la République, de l'ordre social et de l'emploi à livrer aux autorités. J'ai déjà pris contact avec le procureur de la République que les gardes habituels et droit n'avaient pas regardé. L'avocat aurait échoué à la barre.

[00:17:57]

À sa sortie, le technicien de la RTBF va voir les journalistes vous parler, capable encore de tuer ses enfants et de tuer. Je ne crois pas qu'il était fête des. Il a également à côté de moi. Et puis, le lendemain, le siège tourne à la kermesse.

[00:18:20]

On voit des journalistes de saucissonner avec les gendarmes autour d'un brasero firquet avec un sens aigu de la communication. Il sorti accrocher une banderole au fond très infamies, avertir services sociaux. À part ça, rien ne bouge. Et le lendemain, dimanche non plus, à un moment où le petit Francis sort chercher de l'eau. Il dit au commandant Je. Plutôt que de partir avec vous.

[00:18:55]

Un journaliste de Sud Ouest, Gérard Mignot, parvient à contourner les gendarmes et à ramper jusqu'à la ferme. Fourgué Fauqué? Et toi, qui es tu? Je suis journaliste, je veux vous parler, je n'ai pas d'arme. J'ai du papier, un stylo et un appareil photo. Bon, ça va, vient entre. Que veux tu, je veux que tu m'expliques et Firquet lui parle pendant une demi heure. Ma femme, elle a eu des amants et me trompais.

[00:19:31]

Les beaux avec n'importe qui. Les gosses peuvent te le dire. Ils étaient témoins et 4 dossiers séparés. Qu'est ce que fait la justice? Elle a donné les gosses à ma femme. A ce moment là, les enfants sont assis devant la cheminée. Le journaliste leur demande. Avec Est ce que vous voulez vivre? Je veux vivre avec papa. Moi aussi. Tous pensent maintenant que Fourgué ne se rendra jamais et ne meurt jamais. Lundi après midi, au lieutenant colonel Gérard de son bac, il avait de nouvelles formations et à tenté aurait crié Nous préférons mourir quand la nuit tombe ce dimanche soir.

[00:20:35]

Un officier dit aux journalistes. Je vous donne ma parole d'officier. Je vous préviendrait si on attaque. Le matin du lundi 17 février, la pluie a cessé. Il fait moins froid et c'est décidé. Les gendarmes passent à l'action à 8h. Moins quart de Traxx avancent. A l'intérieur, les hommes sont en tenue de combat à 50 mètres de la ferme. Le colonel lance les dernières sommations.

[00:21:08]

Le journaliste d'Europe numéro 1 Ghislain Alignons est avec lui à la radio. LOL! Le colonel. Yo yo, yo yo! Ha ha! Ha! Ha, ha, ha ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

[00:22:03]

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

[00:22:18]

À 8 heures. 3. On entend 2. Goutroux Immédiatement, le bruit des grenades lacrymogènes, les gendarmes montent sur le toit, d'autres défoncer la porte. Ils entrent dans la maison.

[00:22:39]

Et quelques secondes plus tard, ils ressortent un par un, ils posent leurs armes. Ils relèvent leurs lunettes de protection. Personne n'a entendu le troisième coup de feu. Fourquet a mis ses menaces à exécution, il a tué les enfants d'une balle dans la tempe et il s'est tué lui même. C'est un carnage encore demandé une dernière fois tout ce qui était possible de temps encore ce matin. Il faut que nous arrivions au côté de la maison. C'est triste.

[00:23:25]

Cela arrive la menace à une agression. Nous pensions qu'il allait faire quand même. Non, non, ce n'est pas un mensonge. On sait pas quand on sait que l'armée française entre en là devrait leur accorder le droit de.

[00:23:55]

Le lendemain, la presse se déchaîne. Paris Match titre. La loi n'a pas reculé, la mort non plus. Le Nouvel Observateur. Les enfants de l'injustice et Minute parlent d'un ordre imbécile venu d'en haut dans le monde. On débat de la garde des enfants en cas de divorce. La décision de confier les enfants à la mère était elle la bonne?

[00:24:18]

Et ce qui est très troublant, c'est la réaction de la mère le matin même sur Europe numéro 1. À peine ému. À peine. Comment avez vous appris la nouvelle? Un poste a été annoncé à midi, un peu avant midi. Il était mal fixé. J'étais au lit et à tenir tête à Fédérateur, hier midi et Demi terre. Vous ne saviez pas que les gendarmes avaient donné l'assaut? Non, je n'avais pas. Je savais qu'il allait faire quelque chose ce matin.

[00:24:47]

C'est tout. Alors à midi, Levé était réservé et entendu à midi. Une information Numico détaille ainsi sympathique, quasiment assigné? Pas du tout que pourrait être supprimé, mais laissé en vie. Vos deux enfants avaient dit qu'ils méritaient enfin et avec des maîtres la. Pour vous, ça nous surprend absolument pas d'apprendre qu'elle l'éventail santé, je compris tout.

[00:25:24]

Le mardi 20 février ont lieu les obsèques des deux enfants au cimetière. C'est très tendu. Il y en a qui s'en prennent à la mère et qui crient Justice jazz! Il faut des policiers pour évacuer la mère. Le journaliste d'Europe numéro 1 Guiss Alignons fait son bilan. Intime avant de guider Étape ce soir, il me reste au coeur, un point indéfinissable. Après huit jours vécues devant la maison de Fourquet dans une atmosphère de contradiction, d'invraisemblances, d'incompréhension, alors que nous avions tous tenté de disséquer le personnage et ses problèmes, nous nous retrouvons devant un bilan tragique quatre morts, un gendarme, deux gosses Fourquet.

[00:26:10]

Tout ici a été si moche. C'est le mot FIFDH. Pour nous, ce soir, c'est un chapitre sordide à bien des points. Des morts inutiles. Des gens qu'on ne voudrait plus imaginer vivre leur existence de tous les jours et une fille de 15 ans qui a échappé au massacre pour rejoindre une mère qui ne sait pas pleurer ni signe de disponibilité dont personne n'écoute ici.

[00:26:35]

Tintouin ici.