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Le 6 novembre 1990, en Union soviétique, à Tonnent leschoses, dans une forêt pas très loin de la gare, on retrouve le corps sans vie d'une jeune femme de 22 ans, Steinheil, l'Anas caustique. Une jolie blonde aux cheveux courts, retrouvée entièrement nue et éventrée du bas du ventre jusqu'au sein, la langue arrachée. Et, comble de l'horreur, il lui manque les yeux. Elle a été énucléé. Et comme les autres avant elle, comme toutes les autres.

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Ça fait combien de victimes déjà? Je crois bien que celle là, c'est la 52ème. l'Eanna et la 52ème victime d'un tueur en série qui sévit dans le coin depuis 12 ans. Depuis 1978, un tueur qui s'en prend aux garçons comme aux filles, qui les viole en général, qui leur arrache les yeux, qui les éventre de haute en bas et qui finit par découper les organes génitaux. On m'a trouvé près de certains cadavres des testicules mâchouiller ce tueur en série.

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Ça fait 12 ans que la police soviétique, puis russe le traque. Et d'ailleurs, le matin même, elle a effectué des contrôles à la gare de tonnent leschoses. Le matin, même chance. Peut être que le tueur a été contrôlé. Les policiers qui ont mené cette opération aux abords de la gare sont convoqués et ils ont contrôlé plusieurs zones et à bien y réfléchir, il y en a un qui les a marqué. Il y en avait un qui avait des feuilles et des herbes collées sur le bas de son pantalon et sur sa veste.

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Et vous avez relevé son identité. Il s'appelle Andreï Romanos, Vichyssois Thilo, Andreï Romanos, vite Stilo. En entendant ce nom, le commandant fait un bond Andreï Hécatée. Mais on l'a déjà arrêté il y a six ans. En 84, il faisait partie de nos suspects. A partir de maintenant, vous me mettez sous surveillance 24/24. Vous ne le lâchez pas d'une semelle. Le mieux serait de le surprendre en flagrant délit et vous me faites une synthèse de tout ce qu'on sait sur lui.

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Je veux tous ces déplacements ces dix dernières années. Depuis le temps qu'il le chercher, les policiers ne sont pas à un ou deux jours près avant de passer à l'action, ils prennent le temps de se rend carder sur ce ticket Stilo et c'est comme ça qu'ils découvrent qu'il a été professeur dans un lycée d'où il s'est fait virer. Et pourquoi les policiers vont voir le directeur du lycée en question? Eh bien, c'est à dire plusieurs étudiantes se sont plaintes auprès de moi de son insistance.

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Soyez concret. Que faisait il exactement? Balle jetée sur elle. Il leur caressait les seins et le sexe, à part ça? Le commandeur avait raison et il a une bonne mémoire. Au tout début de l'enquête, Chica Ilot a bien été soupçonné des premiers meurtres. Il avait été relâché parce que le sperme retrouvé sur les victimes ne correspondait pas à son groupe sanguin de type A. C'est comme ça qu'il s'en était sorti. À part ça, c'est Andreï Tchékhonté Hilo vit à Rostov.

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Il est marié et il a deux enfants et de plus qu'il n'est plus professeur. Il travaille dans l'industrie et ça, ça l'amène à voyager, à voyager. Les policiers mettent en parallèle sa série de meurtres et ses voyages et ses stupéfiants. A chaque fois que ce a t il ouvre à quelque part, deux jours après, on retrouve un cadavre mutilé. C'est lui, c'est lui. Chica Ilot, c'est forcément lui. 50 de deux morts plus tard, il est enfin identifié.

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Et pendant son interrogatoire, il avoue tout, y compris d'ailleurs des meurtres dont on ignorait l'existence. Des disparus qui, soudain, deviennent des morts. Ça dure des heures. Il avoue tous ses crimes. Un par un. Sa mémoire est saisissante.

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Par exemple, il se souvient très bien de cette jeune fille croisée 8 ans plus tôt à l'aéroport de Rostov. Je lui ai dit Tu es bien chargé. Je peux t'aider. Tu vas où? Elle m'a répondu Je vais laisser ma sœur à Shakti. J'ai dit que j'allais aussi et je pouvais la déposer en taxi. Et dès qu'ils se sont retrouvés dans un endroit isolé, il s'est mis à la frapper. Et pour la suite, il avait tout ce qu'il fallait dans son sac.

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Des couteaux, des cordes et de la vaseline. Et il dit. Il n'y a rien de plus facile que de comprendre ce que veulent les gens, ce dont ils ont besoin et de se présenter comme une solution, en quelque sorte. Dès que La Presse apprend qu'il a avoué, Stilo devient le monstre de Rostov, le boucher de Rostov ou l'ogre de Rostov. Et ce qui frappe tout le monde, c'est qu'il a l'air parfaitement normal. Il est marié, il travaille.

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Il a l'air doux et même timide. Il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre sur le.

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Laissez moi vous raconter le premier meurtre d'Andreï Cheka Thilo, le premier de la série, en 1978. Il a 42 ans, il est marié, il a deux enfants, il est membre du Parti communiste et il a un bon niveau d'études. Mais on commence à le voir traîner dans les pissotières ou dans les douches publiques de Rostov. Le prédateur rôde, mais il n'est pas encore passer à l'action.

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Le 22 décembre 1978, j'ai quatre Stilo à bord d'une petite fille de 9 ans, Héléna. Elle rentre à pied de la patinoire. Lui propose un chewing gum et il l'attire dans une cabane. Avait il prévu ce qui allait se passer? S'y était il préparé? En tout cas, quand on retrouve le cadavre de la petite Héléna. Tous les ingrédients de sa folie sont déjà là. Il l'a violée, il l'a étranglée. Et pour finir, il l'a criblé de coups de poignard.

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Une petite fille de 9 ans, sa première victime. Et je vous le dis tout de suite, l'enquête sur ce premier meurtre de 78 a été bâclée.

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Rostov, dans ces années là, était l'une des villes les plus violentes de Russie. La police avait autre chose à faire que d'enquêter sur l'assassinat d'une petite fille tuée par un cinglé. Mais Tcheka t il? L'eau, figurez vous, a été soupçonnée un temps, car sa cabane était allumée le soir de la disparition de la petite fille. Pourquoi on lui pose la question? Il avait laissé la lumière. Comme il n'a pas la tête d'un tueur, qu'il est un bon père de famille et qu'il est membre du parti.

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On ne s'ennuie pas longtemps avec cette histoire et on trouve un autre coupable, Alexandre Kravtchenko, 25 ans. Il a déjà fait de la taule. Il a le profil idéal. Les policiers le secoue un peu en interrogatoire et à la fin, il avoue qu'il a tué la petite fille. Le lendemain, il fait marche arrière, mais c'est trop tard. Alexandre Kravtchenko est condamné à mort et il est exécuté. Mais c'était pas lui. C'était Tcheka Ilot.

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C'était le premier meurtre de l'ogre de Rostov.

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Dans les deux années qui suivent, étrangement, GK Tello se tient à carreau. Il récidive en septembre 1981. Et là, il tue une jeune prostituée de 17 ans. Dix mois plus tard, en juin 1982, il en revient aux petites filles Lioubov Bériot, 13 ans. Il l'enlève alors qu'elle est sortie acheter des cigarettes, du pain et du sucre pour ses parents. Son corps, dans un état de décomposition avancée, est retrouvé près d'une forêt mutilée, atrocement mutilée.

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A cette époque, les policiers ne font pas le lien entre ces trois premiers meurtres, ne serait ce qu'à cause du profil des victimes. Une petite fille de 9 ans, puis une prostituée de 17 ans, puis une gamine de 13 ans.

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On ne pense pas forcément tout de suite à un tueur en série et ça va se compliquer quand il va commencer à s'en prendre à des petits garçons à qui il fait subir exactement le même sort qu'aux petites filles. Bref, il est pédophile, mais les femmes l'intéressent aussi.

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A cette époque là, il chasse dans les gares et dans les gares routières. Il cherche des fugueurs ou des fugueuses et des prostituées, des filles fragiles, quoi qu'il peut embobiner et entraîner dans un coin reculé. Finalement, le premier qui va oser envisager qu'on peut peut être avoir affaire à un tueur en série, c'est le médecin légiste de Rostov. Des cadavres, il en voit passer tous les jours. C'est son métier. Mais des cadavres mutilés de la même manière, exactement de la même manière.

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Ce n'est pas banal. Par exemple, les parties génitales qu'on retrouve en partie mâché à côté des cadavres. Ces corps dont les yeux sont tous crevés ou arrachés. Ces filles et ces garçons éventrés du sexe jusqu'à la poitrine. C'est le même homme qui les a tués. Voilà ce que se dit le médecin légiste. C'est de bon sens. Ces crimes ne peuvent pas se ressembler par hasard. Le légiste, évidemment, en parle aux juges et le juge en parle à la police.

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Et là, ça change tout. Un tueur en série? On sort les grands moyens. Le colonel Victor Brightcove est nommé à la tête de l'enquête. C'est un cador en matière de police scientifique. Le meilleur des criminologues soviétiques? Une tronche. Mais il n'a jamais fait de T1. C'est un rat de laboratoire. Qu'importe. Grâce aux taches de sperme retrouvées sur le corps, il connaît le groupe sanguin du tueur A, b. Et bien, il décide de réaliser des prises de sang systématiques sur près de 165 000 habitants de Rostov.

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Et après, il fait arrêter des dizaines d'homosexuels de la région. Pédophiles, homosexuels? Dans l'Union soviétique des années 80, on ne fait pas bien le distinguo. Les homosexuels vont passer des mois en prison pour rien. Et pendant ce temps là, la liste des meurtres s'allonge. Pour la seule année 1982, l'ogre de Rostov a frappé.

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Cette fois, raconte. Durant l'été 984, le tueur frappe deux fois un petit garçon petit à cache nicobar et retrouvé lardé de coups de couteau après avoir été violé. Puis c'est une fille, Léna Ganso Caillat, que l'on retrouve horriblement mutilée dans un bosquet près de la gare routière. Et l'enquête avance un peu parce qu'un témoin a vu l'homme qui est parti avec le petit camarade. J'ai vu petit à partir avec un homme. C'était un homme grand, brun.

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Il portait des lunettes. Il était habillé en gris et il avait à la main une sacoche en cuir marron.

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La description est suffisamment précise pour qu'on puisse fabriquer un portrait robot et un après midi du mois d'août 1984 à la gare de Rostov. Un policier remarque le comportement d'un homme qui ressemble au portrait robot et qui tourne avec insistance autour des jeunes filles qui sont là. Il envoie une, il se fait rembarrer, il va en avoir une autre. Il a l'air vraiment louche. Le policier aurait pu l'interpeller. Il décide de le prendre en filature. Il le voit monter dans un bus en direction du centre ville de Rostov.

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Alors, il monte dans le même bus. Et surprise, une fois arrivé en ville, il le voit qui remonte dans un bus, direction la gare. Il fait demi tour et il va faire comme ça trois aller retour, en jetant au passage son regard torve sur toutes les jeunes femmes qu'il croise. Et puis, à un moment, il entre dans le parc de la culture. Il aborde une femme, il parle avec elle quelques minutes. Elle l'envoie bouler et il s'en va.

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Le policier va tout de suite voir la jeune femme. Qu'est ce qu'il a demandé? Il m'a demandé ce que je faisais là où j'allais. Il voulait tout savoir. Je veux envoyer balader. Le policier reprend sa filature. La nuit tombe et l'homme remonte dans un bus pour la gare routière. Et là, il reprend son manège. Il ne s'arrête jamais. Il aborde les femmes. Il parle quelques minutes avec elles. La plupart du temps, elle l'envoie balader et il passe à la suivante.

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Et puis, à un moment donné, il y en a une qui accepte ses avances. Il est deux heures du matin et il s'assoit tous les deux sur un banc et elle pose sa tête sur ses genoux. Et plus rien. Le temps passe et finalement, elle s'en va. Et l'homme monte dans un tramway en direction de la gare. Le policier qui le suit depuis des heures décide de l'interpeller. M. Veuillez me suivre svp. Jusqu'au poste de police pour un contrôle de routine.

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L'homme est maintenant assis au poste de police. Comment vous appelez vous et où habitez vous? Je m'appelle Andreï Romanos Cottineau. Je suis marié, père de deux enfants. J'habite actuellement à nouveau de jackings et je travaille à Rostov. Les policiers fouillent sa sacoche marron et ils tombent sur un grand couteau de cuisine tachés et des cordelettes et un pot de vaseline. On lui demande de s'expliquer. Il veut bien reconnaître qu'il est libidineux avec les jeunes filles qu'il croise, qu'il les drague.

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Mais c'est tout. Sauf qu'en passant son nom au fichier, les policiers s'aperçoivent qu'il était professeur et qu'il a été démis de ses fonctions pour des gestes déplacés envers ses élèves des deux sexes et que, par ailleurs, il a été surpris en train de se masturber en classe et qu'il est considéré comme obsédé sexuel et comme homosexuel, et qu'il a été entendu dans l'enquête sur le meurtre d'une petite fille en 1978. Sacrément intéressant tout ça. Sauf que dans l'affaire du crime de 78, un homme a été condamné et exécuté et que ce Tchékhonté Hilo et de groupe sanguin A.

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Alors que le tueur en série que la police recherche, on le sait, grâce à des traces de sperme qu'il a laissées et deux groupes sanguins A, B.

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Donc les policiers le relâchent. Et je vous le dis tout de suite, ça, on s'en aperçoit plus tard. Metric Stilo est un cas rare. Le résultat de ces sécrétions de son sperme n'est pas le même que celui de son sang, son sang et de groupe a son sperme et de groupe A, B. C'est une anomalie. Sachez le, qui frappe un homme sur un million d'autres Andreï, Fricatives ou.

[00:17:57]

Quelques semaines plus tard, pourtant, il se retrouve devant la justice dans une affaire qui n'a rien à voir, ni avec les abus sexuels, ni avec des meurtres. Il est jugé pour un vol, le vol d'un rouleau de linoléum dans l'entreprise où il travaille. Il nie. Il est tout de même condamné à trois mois de prison. Il en ressort à l'automne 1984, dans un contexte politique très particulier, celui de la pérestroïka. Le régime soviétique est en train de s'effondrer et ça va aider Thilo à se faufiler entre les mailles du filet pendant quelques années encore.

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Et d'ailleurs, à partir de ce moment là, il est rebaptisé. Il est le tueur de la perestroïka.

[00:18:51]

Je vous ai expliqué que depuis 1985, la police soviétique pense avoir affaire à un tueur en série grâce au bon sens d'un médecin légiste qui a relié tous ces meurtres entre eux et établi qu'ils se ressemblaient. Mais attention! En Union soviétique, quand la police traque un tueur en série, personne ne le sait. Il n'y a jamais une ligne dans la presse, même au ministère de l'Intérieur. Tout le monde n'est pas dans le secret. A partir de 1986, le colonel Viktor Bout Rakoff, le patron de l'enquête, s'adjoint les services d'un expert psychiatre, Alexandre Bokken Hoskins, qui, pour la première fois de sa carrière, joue les profileurs.

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Il étudie tous les dossiers et voilà ce qu'il en conclut. L'homme est probablement un citoyen modèle. C'est quelqu'un de méticuleux à la vie, sans doute morne et ennuyeuse. Il aurait entre 45 et 50 ans. Plutôt intelligent, il a sans doute été lui même victime d'abus sexuels dans son enfance. Il pourrait très bien être marié, mais n'aurait pas de relations sexuelles avec sa femme. Seule la souffrance des autres lui procure une jouissance. Et ce profil, tel qu'il est révélé par ce profileur russe, va bouleverser l'enquête.

[00:20:24]

Car jusqu'ici, la police recherchait des homosexuels et des malades mentaux. Horla, là, le psychiatre évoque un homme ordinaire. Ça change tout.

[00:20:42]

C'est à ce moment là, à l'automne 1990, que le colonel Bourras COF monte son grand plan de surveillance des cars, surveillance qui va aboutir. Mais ça, je vous l'ai déjà raconté à l'arrestation d'Enbridge Chika Stilo, après la découverte du cadavre de la NACO Rostec. Vous vous souvenez que dans les heures qui suivent son arrestation, il avoue tout, tous les meurtres, les cinquante deux. Dans le détail, un moulin à paroles. Et la question qui suit son arrestation, c'est est il responsable de ses actes?

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Ou est il un malade mental? Et bien, sans hésiter, les experts psychiatres, dont le docteur Alexandre Bokken Husky, conclut qu'il est responsable et qu'il est apte à être jugé. Qu'a t il, bien sûr été interrogé à plusieurs reprises en vue de son procès. Et il livre une explication à sa folle dérive. Il est impuissant devant les femmes. Il est impuissant. Quant à tuer la première fois, il n'y avait pas pensé. La petite Elena à sa première victime il y a 12 ans, il voulait la violer, juste la violer.

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Mais comme elle a tenté de s'enfuir, il l'a tuée. Et là, il a ressenti pour la première fois de sa vie du plaisir, de la jouissance. On cherche aussi à comprendre pourquoi il lui est arrivé de manger de Machaut nez, les parties génitales de ses victimes chez Casino racontent une scène qui hante son enfance. C'était quand il était tout petit, dans les années 30. Le pays faisait face à une famine terrible et ses voisins ont enlevé son frère aîné et l'ont fait passer à la marmite.

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Son frère Stéphane Chica Stilo, a été victime de cannibalisme. Ça explique. Le procès d'Andreï Chica Tello débute en avril 1992. Il doit durer six mois. Le monstre a été placé dans une sorte de cage en verre pour éviter qu'il ne s'évade, mais surtout pour le protéger de la foule. Parce que dans la salle d'audience qui est pleine à craquer, il y a les familles de toutes ses victimes, des mères, des frères, des sœurs qui s'évanouissent à la lecture du dossier et qui lui feraient bien la peau si elles en avaient l'occasion.

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Et puis les semaines passent et il y a de moins en moins de monde dans la salle. Chica il au un après midi, fait cette déclaration. C'était une sorte de soulagement mental. Un soulagement sexuel? Qu'est ce que je peux dire? Je suis une monstruosité. Je suis une éreinte la nature. Je suis une sorte de saleté. Je suis devenu un sauvage, un sauvage de cette société. Ils se détestent en vérité et puis, au fil des audiences qui Catilina paraît de plus en plus fou, on ne comprend plus du tout ce qu'il dit.

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Est ce qu'il est bourré de neuroleptiques? C'est possible. Il provoque le tribunal. Il insulte la cour plusieurs fois. Il baisse son pantalon et il exhibe son sexe devant les juges. Il délire.

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A la mi octobre 1992, voici venue l'heure du verdict. Selon l'article 40 du Code pénal de la Fédération de Russie, la Cour vous condamne à la peine capitale. Andreï Romanos chicané, ilot, vous êtes condamné à la peine de mort. Est ce que vous avez compris le verdict? En février 1993, Andreï Tcheka Stilo est exécuté d'une balle dans la nuque.

[00:25:22]

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