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Raconte Christophe Hondelatte dans l'affaire que je vais vous raconter. Il n'y a pas de meurtre, mais il y a un mort et derrière, il y a une drôle de tambouille avec des Corses, avec un parrain du milieu marseillais et un ingrédient qui pimente le tout un huissier de justice pour débriefer cette histoire. Je ferais appel tout à l'heure à maître Cyril Emmanuelli, partie civile dans ce dossier. J'ai écrit cette histoire avec Thomas Audouard. Réalisation Céline Lebrun.

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Henrotin. Christophe Hondelatte. C'est une scène effroyable qui ouvre cette histoire. Le corps d'un homme au pied d'un immeuble, le crâne explosé. Du sang partout et a priori, il s'est jeté par la fenêtre de son appartement, au sixième étage.

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Ou alors il est tombé. Ou alors, on l'a poussé. C'est trop tôt pour le dire, mais a priori, c'est un suicide. Nous sommes le 1er juillet 1999 à Paris 12ème. Une enquête commence. L'homme qui gît sur la pelouse au pied de cet immeuble s'appelle Kamel Bijoux, 43 ans, d'origine tunisienne marié. La gardienne vient d'appeler sa femme et il avait une fille, Laura, 13 ans. Laura était là. Elle a tout vu. Vous imaginez l'horreur?

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13 ans. Et c'est elle qui, d'entrée, vient refermer la piste du suicide. Pas pareil, il s'est jeté par la fenêtre parce qu'il y avait deux policiers chez nous. Kamel Shout. Ce serait jeter par la fenêtre parce que des policiers le menaçaient, le poursuivaient. Quand les flics de la deuxième direction de police judiciaire débarquent, ils vérifient si des collègues étaient dans cet immeuble ou encore mieux, dans cet appartement.

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Donc, ça n'était pas des policiers, c'étaient des hommes qui se sont fait passer pour des policiers. Il faut que la petite Laura leur en dise plus. C'est pas facile et les traumatiser.

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Dis moi à quel homme ils sont arrivés. Ces policiers ont sonné la porte 14. Ils étaient combien loin? C'était d'eux. Ils ont montré leur carte de police à papa et aussi avaient des brassards. Ils avaient écrit sécurité.

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Ça se confirme. C'était deux faux policiers. Et après? Qu'est ce qui s'est passé? Après. J'étais dans le QG de m'inquiéter, que tout allait bien se passer. Je l'ai entendu qui disait Papa, tu dois signer, tu dois signer et lui ai dit C'est quoi ton papa? Disait Oh non!

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Et toi, tu es resté dans la cuisine? Non. Je suis allé dans le salon et la papa, il m'a dit Sauve toi Laura. Ces gens sont envoyés par Polidori et il va me tuer. Sauf toi, Nora, sauf toi.

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Et après, il est allé perdre la fenêtre et il a sauté, qu'il a sauté tout seul. C'est pas eux qui l'ont poussé. Il a sauté tout seul parce qu'il a fait peur. Ensuite, ils sont partis et ils sont partis tout de suite. Ces deux hommes là, est ce que tu peux essayer de me les décrire? Que j'ai bien vu. Étaient comment? Ils avaient 25 ou 30 ans et ils étaient brun gros. C'était un blanc.

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Oui, ils avaient un blouson bon beurre noir.

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Les policiers font le tour de l'appartement. Ils mettent sous scellés un verre d'eau et des mégots en se disant que peut être dessus, il y a des empreintes sur la table basse du salon. Ils tombent sur des plats. Sans doute que les deux hommes voulaient forcer Kamel Chabichou à signer et que, dans la panique, ils ont oublié. Alors, il faut que je vous dise qu'il y a dedans parce que c'est la clé de tout. Le premier document est une lettre dactylographiée adressée au substitut du procureur de Paris.

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Monsieur, je vous écris pour vous dire que dans l'affaire de l'étude où ma femme travaille, nous avons été manipulés tous les deux. Nous regrettons tous ces documents volés et falsifiés que nous avons utilisé pour faire du mal. Nous préférons vous écrire pour être en paix avec Dieu. Nous espérons qu'il n'est pas trop tard pour nous racheter de tout le mal que nous avons fait. Pour l'instant, c'est un peu ésotérique, mais ça ouvre nécessairement des pistes. Quant au deuxième document, c'est une reconnaissance de dette.

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Je soussigné à Bechoux, Kamel reconnaît avoir reçu de lui, là, elle, la somme d'environ 900 mille francs en provision de mes honoraires.

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Donc, pour résumer, on a un nom lâché par la jeune Laura Polidori et dans la reconnaissance de dette, le nom d'une société est manifestement à s. Voilà deux pistes à exploiter. Les policiers de la PJ ont vite fait de savoir ce qui se cache derrière le sigle à S.

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Est bon, ce n'est pas une société, c'est une association de loi 1901, une association caritative qui vient en aide aux jeunes en difficulté. Les statuts précisent que l'association a pour présidente une certaine Marie Louise Polidori, huissier de justice à Paris. Et si j'ai bien compris Polidori, c'est le nom qu'a donné la gamine, non? Elle a dit J'ai le PV sous les yeux. Papa m'a dit sauf toi. Ces hommes sont envoyés par Polidori.

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Et oui, il y a encore mieux que ça. Marie-Louise Polidori est la patronne de la femme de qu'Amay la Pichou, Marie-Lyne, et elle a aussi été la patronne de Qu'amène Chabichou avant de le fiche dehors, il y a un an. Ce qui fait que depuis, elle était au chômage. L'horizon s'éclaircit un peu. L'explication de la mort de Kamel Chabichou se situe manifestement dans le cadre d'un conflit professionnel.

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Et maintenant? Qui est cette Marie Louise Polidori qui a l'air d'être au coeur de ce sac de nœuds? Alors, elle est corf, elle va avoir 60 ans.

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Célibataire, sans enfant, elle a débuté sa carrière d'huissier de justice à Bastia.

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Une étude qu'elle avait acheté avec son frère. Ça fait six ans qu'elle est venue s'installer à Paris et elle a racheté une étude située rue de Provence.

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En revanche, il y a un os. Elle n'est plus huissier de justice en ce moment et il a été suspendu de ses fonctions par la Chambre des huissiers il y a un an.

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Et pourquoi donc? Va falloir se renseigner. En attendant, les policiers de la PJ tentent de dénouer le sac de nœuds kaiseki coincés entre les Pichou mari et femme et Marie-Louise Polidori. D'abord, ils découvrent que maître Polidori a acheté son étude parisienne et que quand elle est arrivée, Maryline A. Bichot était déjà dans les murs. Sapes l'employée affecté aux écritures. Comment est ce que vous avez accueilli maître Polidori, madame Bichon, quand elle a pris la tête de l'étude dans laquelle vous travaillez très bien?

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Les autres, non. Beaucoup sont partis, d'ailleurs, mais moi, je l'ai bien accueillie. Très bien. C'est elle qui a décidé de vous faire monter en grade jusqu'à faire de vous la secrétaire de l'étude. Oui, oui. Je n'aurais jamais imaginé monter en grade si vite m'a fait confiance. On s'entendait bien. On est devenus très proches. C'est à dire?

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Par exemple, on déjeunait souvent ensemble. On s'entendait bien.

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Et c'est vous, madame, qui avait fait embaucher votre mari Kamel à l'étude? Oui, oui, mais j'ai dit à Marie-Louise que mon mari était au chômage et lui a proposé du travail. Mais elle a mis des conditions. Et là, vous êtes bien assis. Voici la liste des conditions.

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Petit temps personne ne devra savoir que Kamel est le mari de Maryline Petit. Kamel devra donc en conséquence travailler sous un autre nom que le sien.

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Troisième condition posée par maître Polidori Kamel ne sera pas déclaré. Il sera payé au black. Et vous avez accepté toutes ces conditions très contraignantes berrichons? Oui, oui, Kamel était plus au chômage et on avait de l'argent qui rentrait. Et là, d'après ce qu'elle raconte, se déroule une cérémonie de baptême totalement stupéfiante. Bien Maryline, alors, votre mari, on va l'appeler. Hérite de la place. C'est bien et vous aussi, on va arrêter de vous appeler Maryline a Pichou.

[00:11:37]

Votre nom désormais sera Mme Faugères.

[00:11:42]

Ça, ça va à Marie-Lyne Fougères, c'est bien.

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Vous mesurez la dose de racisme dans cet épisode, mais les habits chauds ne bougent pas. Ça leur fait du salaire. Oui, mais ce n'est pas fini. Dans la foulée, maître Polidori leur propose d'être caution de leur nouvel appartement. Moi, ça sera un appartement plus grand pour vous.

[00:12:10]

Ce sera mieux pour votre petite fille Laura.

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Et c'est à ce moment là que les bijoux deviennent locataires de l'appartement du 12ème arrondissement qu'est l'appartement du drame. Et là, vous me dites pas cette Polidori quand même. Elle augmente Maryline et lui confie des responsabilités. Et il embauche son mari et elle est caution de leur appartement.

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De quoi ils se plaignent, ces bijoux? De quoi Kamel se plaignait t il au point de se jeter par la fenêtre du sixième étage? Il se plaignait du piège dans lequel il était tombé. Elle l'étonner. Elle a lâché.

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Marelli, vous reviendrez travailler samedi des heures supplémentaires non payées, évidemment. Et Kamel, bien entendu, soumis au même régime. Comment refuser?

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Elle a été si gentil avec Kamel Kamel venu me voir.

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Kamel, vous allez procéder à l'expulsion de cette famille là dans cet immeuble. Voilà l'adresse.

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Et puis après demain, vous allez allez me procéder à la saisie de tout ce matériel chez ces gens là.

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Lui fait exercer le métier d'huissier de justice à sa plainte, sans diplôme, sans habilitation. A la bonne franquette. Des saisies, des expulsions en toute illégalité. Il savait. Et ça, ça le tracasser. Mais que vouliez vous qu'il fasse? Il était pieds et poings liés et vous n'avez même pas idée à quel point vous. Et puis, à un moment, mettre Polidori m'a carrément demandé de faire passer certains dossiers hors de la comptabilité de l'étude, une comptabilité parallèle.

[00:14:19]

Si vous voulez ces dossiers occultes, Mme Chabichou, vous seriez capable de retrouver ce qui est nécessaire. C'est pas compliqué. Il commençait tôt par le chiffre 8. C'était notre code. Et comment est ce qu'elle a justifié ces manipulations? Obliger l'étude à des problèmes financiers? Et toutes ces manipulations, disais c'est pour sauver nos emplois. Maryline Chabichou, alias Madame Fougère, dit qu'elle a comme ça, dissimulé près de cent vingt mille francs l'équivalent de 18.000 euros de l'époque.

[00:14:58]

Elle raconte aussi que Marie-Louise Polidori l'a remercié par une augmentation de salaire de 50 cent en cash, bien sûr.

[00:15:07]

Et c'est là qu'on a eu le contrôle de la Chambre des huissiers de justice de Paris quand ils sont arrivés un matin. Ils voulaient contrôler la comptabilité et je peux vous dire qu'à l'étude, c'était la panique et le contrôle a eu lieu. Ah non, non, pas cette fois. Madame Polidori leur a dit que la comptabilité avait du retard et qu'il fallait qu'il repasse. Et ils ont accepté.

[00:15:32]

Oui, oui, mais ils ont accepté. Mais ils sont revenus quelques semaines plus tard. Normal. Et ce jour là, maître Polidori attendait les contrôleurs avec des gros bras. Elle les a présentés comme des cousins venus de Corse. Ils ont. Aimé les contrôleurs. Ils sont repartis, mais ils ont fait un rapport sur les cousins corses et sur leur refus de mettre Polidori d'ouvrir ses livres de comptabilité.

[00:16:04]

Et là, Kamel et moi, on est allés la voir et on lui a dit qu'on voulait plus. On voulait plus la couvrir. Que Kamali voulait plus vers des expulsions et des saisies à sa place et que moi, je ne voulais plus tripatouiller dans la comptabilité et à ce moment là, elle est devenue. Elle est devenue très, très menaçante et m'a dit Marie-Lyne, vous êtes, vous vous êtes sur un siège éjectable. Si vous parlez Marie-Lyne, votre mari Kamali partira avec vous.

[00:16:32]

Faites attention. Elle a même dit Vous avez un enfant élevé. Vous n'êtes pas à l'abri, etc. Etc. Il nous a fait du chantage. Et puis, à un moment, elle est même allé carrément jusqu'à me dire Vous savez, Marie-Lyne, ceux qui me trahissent. Même dix ans après, je les retrouve et je leur met une balle dans la tête.

[00:16:54]

Elle m'a dit ça et là, c'était plus du chantage. C'était des menaces de mort. Et maintenant, Kamel est mort après s'être jeté par la fenêtre du sixième étage. C'est une menace qui pèse lourd, très lourd. Pourquoi est ce que vous ne les avez pas dénoncé plus tôt? Chabichou Parce qu'on était complices. On avait participé à toutes ces magouilles. Dans quelles conditions est ce que maître Polidori s'est débarrassé de votre mari Kamel Pincés? C'est quand mon père est mort.

[00:17:38]

On a dû s'absenter quelques jours pour aller aux obsèques et quand on est rentré fichu dehors, du jour au lendemain, il n'avait pas de contrat.

[00:17:48]

Et moi, moi et m'a complètement mises de côté, je me suis dit qu'elle n'allait pas tarder à me virer moi aussi. Un emprunt pour me protéger chez moi. J'ai décidé de photocopier tous les papiers qui prouver que avait organisé cette double comptabilité. J'ai photocopier des preuves. J'en ai photocopier tout, tous les jours, un peu, et elle s'en est aperçu. Non, non, mais un jour, elle est arrivée et elle m'a demandé de réintégrer tous les dossiers qui avaient le chiffre 8 dans la comptabilité officielle.

[00:18:25]

Et là, j'ai refusé. Je me suis levé puis rendu les clés de l'étude. Je suis parti. Et elle vous a laissé faire? Non, pas du tout. Ce n'est pas son genre. Quand je suis arrivé chez moi, il était là, devant ma porte avec son frère Jean-Charles, pour exiger que je retombe tout de suite au travail. J'ai eu tellement peur pour vous dire que j'ai appuyé sur le bouton rouge de l'ascenseur. Vous savez, le bouton d'alarme.

[00:18:53]

Du coup, le gardien est arrivé. Il a demandé ce qui se passait et là, il a sorti sa carte d'huissier. Dites pas s'en mêler.

[00:19:07]

Et après, les habits chauds sont allés tout droit au commissariat et ils ont déposé une main courante pour harcèlement. Et ce n'est pas tout. Le lendemain, Kamel Abi Chou est allé tout droit au palais de justice de Paris et il a demandé à rencontrer le substitut du procureur. Et il lui a tout raconté les actes d'huissier qu'il était obligé de faire et pour lesquels il n'était pas assermenté. La double comptabilité plus un système de fausse facturation dont je ne vous ai pas encore parlé pour ne pas trop embrouiller votre cerveau.

[00:19:45]

Le substitut a tout de suite ouvert une information judiciaire. Le juge a confié l'enquête à la brigade financière et l'étude du 57, rue de Provence a été perquisitionnée. Et cette fois, les cousins corses n'étaient pas là. Les policiers sont repartis avec sous le bras tous les dossiers litigieux, dont ceux qui portaient le numéro 8. Et ils ont mis à jour l'existence d'une fraude d'un montant de 3 millions de francs. L'argent détourné est allé sur les comptes de l'association à Essel.

[00:20:21]

Bref, il y avait un gros gros gros conflit entre Kamel Chabichou, qui s'est jeté par la fenêtre, et son ancienne employeuse, dont on peut imaginer sans difficulté qu'elle a envoyé ses deux faux policiers pour l'intimider et l'intimider, au point que Kamel a sauté par la fenêtre. Ils ont dû bien lui faire peur.

[00:20:51]

Il a fallu un peu de temps. Vous vous en doutez au juge d'instruction pour dénouer ce sac de nœuds, mais maintenant qu'il y voit plus clair, il est maître Polidori, en examen pour escroquerie et abus de confiance. Pour le reste, c'est trop tôt. Mais dans ce volet financier, il met aussi Marie-Lyne à Bechoux en examen pour complicité d'escroquerie. Et maintenant, passons au volet possiblement criminel de cette histoire. Qui étaient ces deux policiers? Faux policiers?

[00:21:34]

Est ce qu'on peut faire un lien entre eux et mettre Polidori? Il faut absolument retrouver ces deux zigotos. Il y a une piste sur l'un des documents retrouvés chez QU'AMÈNE à Bijoux.

[00:21:48]

Une empreinte digitale legat, on l'a passée au fichier, on a un nom Arnaud M.

[00:21:55]

Ancien militaire, ancien Casque bleu en Yougoslavie et par ailleurs petit délinquant, Arno M.

[00:22:03]

Est placé en garde à vue. Il se couche tout de suite. Oui, je reconnais que j'étais chez lui. Le jour où il est tombé par la fenêtre vous était donné ce qui était le second. Je ne le connaissais pas. Moi, je sais juste qui s'appelait Jean-Pierre. Comment ça, vous ne connaissez pas? Ça ne tient pas debout. On ne va pas faire ce genre de boulot avec un type qu'on ne connaît pas. Je le connaissais pas, je vous dis.

[00:22:28]

J'avais juste rendez vous en bas de chez lui.

[00:22:31]

OK, et après? Qu'est ce que vous étiez censé faire à un monsieur Bijoux? Moi, on m'avait juste demandé de donner un coup de main à Jean-Pierre en me disant que c'était pour faire signer des papiers. Moi, je sais rien d'autre.

[00:22:46]

On m'avait demandé de donner un coup de main. C'est selon. C'est un gars qui s'appelle JO d'Aubagne. Bonjour douchebag, ça, ça fait tout de suite dans la tête des policiers. Ils le connaissent même bien fiché au grand banditisme depuis 30 piges. Un truand, un vrai.

[00:23:12]

Et toi, dans l'appartement? Arnaud, quel était mon rôle? Moi, je faisais juste de la figuration. Et d'ailleurs, j'ai essayé de rassurer la gamine interrogé. Là, il vous le dira, ça.

[00:23:29]

La petite Laura le leur a déjà dit sur ce point Arnaud Hem ne ment pas et a touché combien pour ce boulot des JO d'Aubagne?

[00:23:40]

Le gain. Jean-Pierre et moi, on s'est partagé. Samir au. Bon ben maintenant, il faut retrouver un jour d'Aubagne. Sauf qu'il n'est pas facile à longée. Le jour où les flics mettent un peu de temps à nous localiser dans le 16ème arrondissement de Paris, près de la Porte d'Auteuil. Et ils le placent sur écoute. Alors. Cobac Savages à Pierre. Et de deux pour le président, le Jean-Pierre qui était avec Arnaud Chabichou est un Marseillais.

[00:24:19]

Mettez moi tout ce petit monde en garde à vue.

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Jour nous mène pas en bateau. Jour on sépare le relevé de ton portable que le jour où Kamel Chabichou se jette par la fenêtre, t'es tout près. T'attendais deux gars en bas de l'immeuble?

[00:24:38]

JO cerveau qu'Elodie. Mon téléphone a peut être. Il était là, mais moi, mon téléphone, je le prêtre, tu te fous de notre gueule. De toute façon, vous me dites que dans cette affaire, les gars se sont partagé. Ça a mis trois mois pour si peu d'argent. Je n'ai même pas sur ma chaise. Sa mise au samedi contre un Samir programmé comme ça, mais plus tard, on nous prend pour des caves.

[00:25:13]

Ou quoi? Le jour des faits, juste après la défenestration de Kamel Chabichou, toi et ton copain Jean-Pierre, vous vous appelez six fois ces voix.

[00:25:26]

C'est pour vous donner le résultat du tiercé. Je vous dis que je te parle gros et Marie-Louise Polidori, vous? Dit quelque chose. Il ment. Et vous savez comment les flics vont le coincer? JO d'Aubagne a utilisé sa carte bancaire dans un restaurant qui s'appelle l'Alba et l'Alba appartient à un certain Louis Polidori, le neveu de l'huissier véreux qui, autrefois d'ailleurs, travaillait pour sa tatie. On commence à y voir clair en étudiant le portable de JO d'Aubagne.

[00:26:11]

Les flics établissent par ailleurs que le jeune Polidori, le neveu, l'a contacté 15 jours avant les faits, depuis une cabine téléphonique du village familial des Polidori, en Corse. Castellar et des casinos. Et donc, Louis Polidori est interrogé.

[00:26:31]

Bien sûr que je le connais, Jodoigne, qui ne connaît pas à Jodoigne, mais moi, je l'appelle au calme, que j'organise les soirées corses dans mon restaurant à Paris et non plus un contact gastronomique.

[00:26:47]

Autrement dit, le flic voit le mal partout. Mais dans cette affaire, les flics ne pourront jamais prouver que Marie-Louise Polidori est la commanditaire de cette opération.

[00:27:06]

Ils sont remontés jusqu'au neveu. Ils ont établi que Louis connaissait et fréquentait Hijos d'Aubagne, qu'ils se sont appelés avant et après la défenestration. Mais ils n'ont pas la preuve formelle que Louis, dans cette affaire, travaillait pour sa Tatie Marie-Louise. C'est dommage, mais on est d'accord que vous êtes convaincus vous même qu'elle est derrière tout cela. N'est ce pas le juge d'instruction aussi? Et donc, maître Polidori, qui était déjà mis en examen pour ces tripatouillages financiers, est aussi mise en examen pour complicité de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

[00:27:43]

Rendez vous devant la cour d'assises. Mais avant d'aller devant la cour d'assises, il faut d'abord juger Marie-Louise Polidori devant le tribunal correctionnel de Paris pour ses tripatouillages financiers. Elle ne se présente même pas. Il faut renvoyer le procès et aller la chercher par la peau des fesses en Corse. Et quand le procès peut enfin avoir lieu, on juge aussi en même temps Maryline Bichot, qui a participé à la magouille. Normal, Marie-Louise Polidori prend deux ans ferme.

[00:28:26]

Maryline Chabichou, trois mois ferme. Mais évidemment, le projet le plus intéressant dans cette affaire, c'est celui qui a lieu devant la cour d'assises de Paris pour la mort de Kamel Chabichou. Et là là, sa femme Maryline est sur le banc des parties civiles. Alors on juge maître Polidori, évidemment, d'Aubagne, qui se présente devant les assises avec des Ray-Ban et une gourmette de 12 kilos en or. Repreniez! Et ces deux hommes de main, Jean-Pierre et Arnaud.

[00:29:10]

Tout l'enjeu de ce procès est de démontrer que tout en haut, Marie-Louise Polidori est celle qui a tout organisé et ce n'est pas gagné. Elle a de bons avocats, mais enflamma ma cliente n'y est strictement pour rien.

[00:29:25]

Vous ne pouvez pas établir le lien et par ailleurs, dans le dossier, je suis un bichons.

[00:29:35]

Avait des tendances suicidaires et qu'il était psychiatrique, non. Connu pour des bouffées délirantes et Kumps avec des tendances paranoïaques.

[00:29:47]

Ce qui a dit qu'il se sentait persécuté.

[00:29:52]

Mais ça n'indique pas nécessairement qu'il est persécuté. Oui, ça, c'est quelque chose que je ne vous ai pas encore dit. Kamel Chabichou était fragile sur le plan psy et d'ailleurs sa femme à la barre veut bien le reconnaître.

[00:30:09]

Oui, Kamel avait avait fait un épisode psychiatrique des bouffées délirantes Comiti, mais il était guéri.

[00:30:23]

Au final, ce qui fait chuter Marie-Louise Polidori, ce sont les fameux documents retrouvés chez un bijou après qu'il a sauté par la fenêtre. Si Kamel avait signé, ce n'est pas plat. Qui était le bénéficiaire? Marie-Louise Polidori et Rias, quelques petits. Petit détail sur les pas Plard. Il est fait allusion à un certain Eric de la Place. C'est elle qui avait affublé Kamel de ce pseudonyme. L'avocat général requiert contre elle 14 ans de prison et au moment du verdict, elle écope de la moitié.

[00:31:00]

Elle s'en sort bien. Sept ans Jojoba iOS6 et ces deux hommes de main 3 ans et 4 ans. Et pour débriefer cette histoire, je suis avec vous. Maître Civilis Emmanuelli, avocat au barreau de Paris. Vous avez été avocate de la partie civile dans ce dossier et défendu les intérêts de la femme et de la fille de Kamel Chabichou. Laura et Marguerite, on entrera dans le vif du sujet tout à l'heure, ce même juge. Regardez votre site Internet, vous êtes un avocat d'affaires.

[00:31:38]

Je présuppose que, du coup, c'est rare pour vous de vous retrouver dans un dossier criminel.

[00:31:42]

Absolument a été le seul dossier criminel. J'ai fait d'autres dossiers au pénal, mais c'était plus que la délinquance en col blanc. C'était éventuellement du label, pas de la délinquance, mais des dossiers d'ampleur internationale comme pétrole contre nourriture. Mais le criminel est arrêté peu de temps après. En fait, j'en ai fait un peu, mais le seul objectif était là.

[00:32:06]

Pour quelles raisons? Est ce que cela vous échoit?

[00:32:10]

Alors, il m'est arrivé parce qu'à l'époque, je partageais mon cabinet avec une consœur qui avait un dossier chez maître Polidori et qui a des dossiers 8 et qui s'est aperçu des surfacturations et qui a pris son téléphone. Il y a hurlé au téléphone contre maître Polidori et entendant cela, Kamel, la vie sous marine, on dit il faut que ce soit elle qu'on confie le dossier. Mais comme elle n'était pas du tout pénaliste et moi, je l'étais encore un peu à l'époque, la libre écoute écouter ce que tu veux occuper, ce que j'ai fait.

[00:32:40]

OK, on ferme la parenthèse.

[00:32:41]

Alors maintenant, une question technique parce que je pense que c'est un sujet d'étonnement pour beaucoup de gens qui nous écoutent. Et j'ai envie de dire même pour moi. Par quel miracle est ce que cette affaire se retrouve devant une cour d'assises?

[00:32:54]

Tout simplement parce qu'il y a mort d'homme. Et s'il y a mort d'homme dans des conditions et des circonstances, vous l'avez évoqué vous même dans le récit ou on ne sait pas du tout si Kamel Babyfoot s'est vraiment jeté ou si il a été jeté puisque la lettre dit Je veux mettre me mettre en ordre avec Dieu, mettre mes affaires en ordre avec Dieu et donc ça, ça pose un problème. On se demande si l'intention n'était pas finalement que cette lettre soit cynique après disparaît Smith.

[00:33:22]

Ils sont tous renvoyés devant la cour d'assises. Sur quels motifs? Quelle est la qualification retenue?

[00:33:28]

A bas la qualification, c'est homicide involontaire au développement, violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Mais c'était ça pouvait être passible de dix ans.

[00:33:38]

Mais on est d'accord que ça a frôlé le tribunal correctionnel.

[00:33:42]

Cette histoire là bas, devant la chambre de l'instruction? Absolument.

[00:33:47]

Et nous avons gagné. Nous avons, nous. Et évidemment, l'avocat général. Nous avons obtenu le renvoi devant la cour d'assises. En effet, il a été contesté. La complicité, son crime a été contesté, selon vous.

[00:34:00]

Mais pourquoi est ce que Kamel a dissous? Se jette par la fenêtre?

[00:34:07]

Vous l'avez vu. Il avait un passé psychiatrique. À mon sens, Marie-Louise Polidori avait parfaitement identifié assez rapidement et elle savait jouer dessus. Et donc, elle a mal calculé son coup, si je puis dire, puisqu'elle avait compté que la pression physique et le fait de lui envoyer, en plus des malfrats déguisés en policiers, c'est à dire symbole d'autorité, le ferait craquer le Frétigné. Or, en fait, cela a eu un effet beaucoup plus fort. Ça a réveillé en lui quelque chose qui était calmé depuis plusieurs années et cette bouffée d'angoisse dont vous avez parlé tout à l'heure et en fait, le déroulement des faits.

[00:34:46]

C'est quand même un des deux. On pense que c'est Thissen. On est quasiment certain que Jean-Pierre va le scotchées dans son canapé et quand il va vouloir se lever, va être très violente. Il aura des marques de doigts sur son bras post-mortem et c'est à ce moment là qu'il va s'échapper. Atteint cette bouffée délirante et, pensant en plus sauver sa fille, en quelque sorte en lui disant sursoit l'aura surtout à l'aura, parce qu'il avait le sentiment qu'il fallait amplifier, si vous voulez.

[00:35:16]

l'État de violence qu'il était en train de subir.

[00:35:18]

Du coup, si j'écoute votre version, alors là, pour le coup, on s'interroge encore plus sur la présence de tous ces gens là devant une cour d'assises où ils sont venus pour faire signer. Ils sont venus pour faire peur. Ils tombent serendipity, hyper fragile et ils ne le savent pas. Pour le coup, qui va lani, qui a des montées d'angoisse et qui se jette par la fenêtre?

[00:35:40]

Parce que si vous voulez l'instruction définitive d'une affaire, elle se fait à l'audience. Elle se fait une première fois devant le juge d'instruction, puis on la refait à l'audience visée à l'issue de l'instruction, il n'était pas clairement établi s'il s'était défenestré ou non, s'il avait été poussé ou non, puisque Jean-Pierre se retrouve sur le balcon avec lui au moment où il saute. Et donc, Laura, elle voit, elle. Elle ne voit pas exactement qui. Elle a 13 ans, donc sa parole.

[00:36:04]

On ne sait pas exactement ce qu'elle a vu et elle même n'est pas tout à fait clair à ce moment là. Donc, on a hâte de voir la cour d'assises. Il fallait bien qu'on débriefe, en quelque sorte. Au cours de l'audience. Certains de ce qui s'était passé est ce qui ressort des débats devant la cour d'assises. C'est deux ces deux bonhommes, Jean-Pierre et son copain Arnaud, plus ou moins plus ou moins poussés, stipulant alors ce qui en ressort.

[00:36:32]

Finalement, puisque c'est le verdict, c'est qu'il faut rester tout seul. Mais il ne s'est pas jeté tout seul, c'est à dire que la violence qui a été exercée contre lui, y compris évidemment morale, ce que reconnaît Jean-Pierre, a repris les mêmes physiques, puisqu'on le prouve post-mortem. Cette violence la conduit, n'établit pas. Il n'a pas été poussé, mais il a été poussé par cette violence, si vous voulez. C'est la raison pour laquelle, entre guillemets, la peine entre guillemets si faibles parce que sept ans de prison, dans ce cas là, on ne pouvait pas donner 15 ans puisqu'il n'y avait pas un meurtre délibéré.

[00:37:07]

Mais il y avait quand même bien des violences volontaires ayant entraîné la mort.

[00:37:10]

On, c'est pour Marie-Louise Polidori, alors la deuxième. Si l'enquête ne permet pas de prouver physiquement que Marie-Louise Polidori est la commanditaire de cette opération, on est d'accord qu'il n'y a pas un seul point qui nous convient solidement qui dès lors donatrices de l'opération.

[00:37:31]

Alors, on est dans ce qu'on appelle le faisceau d'indices. Vous avez d'ailleurs entendu parler récemment au sujet d'un autre dossier. On a un faisceau d'indices extrêmement puissants. Néanmoins, je suis d'accord avec vous. L'inconvénient de ce dossier, c'est qu'il n'y a pas de preuve matérielle directe à part deux ou trois éléments. Ce que vous avez rappelé? Le fait que personne ne connaissait le nom ou le lien entre Eric Delaplace et Kamel Chabichou Apparel et éventuellement sa nièce. Il y avait deux, trois éléments et surtout, un élément qui était très important aussi, c'est que les sommes qu'ils étaient censés reconnaître, avoir détourné dans ce document qu'ils devaient signer.

[00:38:08]

C'était totalement incohérent puisque les les habits flous juste avant, venaient de déposer une demande de surendettement devant la commission de surendettement. Ils vivaient sans le sou puisque ils n'avaient plus de revenus depuis un an et que Taylor avait dit qu'ils avaient eu la vie dure et leur avait coupé les vivres. Et donc, en plus, on pouvait démontrer par les comptes bancaires que des sommes beaucoup plus importantes que celles évoquées par Arnaud avaient été retirées des comptes peu de temps avant que les faux policiers arrivent sur les lieux et qu'en gros, il y avait.

[00:38:39]

Il y avait à peu près 1 million qui avait été dépensé sur le compte par des cartes utilisées par Marie-Louise Polidori. Donc, cet ensemble seule ne pouvait pas le démontrer directement. Mais on pouvait démontrer quand même qu'en effet, le client à qui profite le crime? Clairement, ça profitait à Malmesbury.

[00:38:54]

Mais tout ça pour dire que vous, en tant que partie civile, vous vous en sortez pas mal parce qu'il y avait une hypothèse où Marie-Louise Polidori était acquittée et où les deux autres étaient envoyés en correctionnelle. Elle était là, cette hypothèse?

[00:39:10]

Oui, mais si vous voulez, sur le plan des principes, peut être. Mais sur le plan de la réalité, vous dites que vous rappelez que Maryline a été condamnée à trois mois de prison. Il faut savoir qu'elle avait perdu son époux, que sa fille était toute seule, qu'il a été extrêmement difficile de la faire sortir de prison parce qu'elle était condamnée par défaut. C'est pas mal. Elle l'était tant que telle. Mais Maryline était en cure et le traitement qu'elle avait reçu tant du juge d'instruction de tous les dossiers de police, est extrêmement protecteur.

[00:39:39]

Elle n'avait jamais été inquiétée, ni sous contrôle judiciaire, mais rien. Elle était extrêmement surprise d'être condamnée parce qu'elle avait dénoncé si c'est lui qui crie au loup. Si vous voulez, c'est elle qui avait, le 22 mai, envoyé une note à son époux. Donc oui, on s'en sort. Sur le plan des principes? Pas mal. Parce que quand même, vous avez découvert que ce n'était pas un acte de condamnation. Ce n'était pas gagné, on est d'accord, mais d'un autre côté, le prix à payer est très lourd.

[00:40:04]

S'il continue de payer vos salaires, ce qui est certain, c'est qu'on est très surpris de voir Marie-Lyne à dissoudre veuve avec son mari, dénoncer les malversations, se retrouver aux côtés de maître Polidori devant le tribunal correctionnel. On voit ce jeu là. Vous ne savez pas pourquoi. En toute logique, elle aurait dû être lavée de ses péchés.

[00:40:29]

C'est ce qu'on trouvait. Mais si vous voulez autant, ceux qui avaient été profondément dans le dossier avaient compris ce qui s'était passé. Parce que le magistrat était exceptionnel dans ce dossier, avait bien entendu auditionné à plusieurs reprises ma cliente et Polidori. Il savait à quoi s'en tenir. Donc autant eux avaient compris, autant les magistrats qu'il juge en correctionnelle sur renvoi. Comme vous l'avez rappelé, ils sont excédés. En juin, ils ont autre chose à faire. Et elle, elle n'a même pas été entendue puisque comme elle était en cure, elle n'a pas pu se défendre.

[00:41:02]

Mais on m'a interdit de parler et on l'a condamnée dans l'eau parce que le reste de l'équipe qui ne l'aimait pas puisqu'elle avait été distingué alors qu'elle était dans le pool générale, la dernière Égine, c'était elle avait été engagée. Fin 1993, elle était comme les autres et comme Marie-Louise Polidori arrive. Elle la promeut et elle lui interdit de continuer les contacts avec le reste de l'équipe à qui elle doit maintenant commander. Elle a été chargée. Et là où tous les autres en sont sortis indemnes, elle, elle a pris un an, trois mois ferme et neuf mois avec sursis.

[00:41:33]

Une dernière question, peut être sur.

[00:41:37]

Vous êtes toujours en contact avec elle? Parce qu'évidemment, on est très touchés par cette gamine de 13 ans qui assiste à défenestration de son père en direct et qui voit ensuite sa mère partir en prison.

[00:41:48]

Pas longtemps, certes, mais partir en prison où je suis toujours en contact et me rappeler une anecdote à la fin du procès d'assises. Mon confrère qui défendait Arnaud m'a demandé s'il était possible, discrètement, qu'on se rend compte vraiment juste jusqu'à la fin, après que son monde ait quitté la salle parce que son client voulait voir Laura s'excuser et pour s'excuser. Et moi, j'avais un souvenir assez poignant dans lequel ils sont tombés dans les bras. Elle lui a pardonné son bras.

[00:42:25]

J'ai eu l'oreille il y a quelques jours, qui m'a dit que j'avais peut être un peu romancé le passé, que ma mémoire avait tendance à l'embellir. Mais néanmoins, je me souviens très précisément qu'il s'est excusé et je pense que c'était très important qu'elle lui ait pardonné pour elle et pour lui. Et vous savez. Mais Arnaud a été jusqu'au bout extrêmement sérieux puisqu'il a réglé les indemnités auxquelles il a été condamné. Jusqu'à l'année dernière, il a 60 euros par mois.

[00:42:50]

Il l'a envoyé. Ça a été une rédemption, donc quelque part, on a quelque chose de correct. Fortier a ma connaissance, il est rentré dans le droit chemin. Merci beaucoup.

[00:43:01]

Maître Maggiori resté dans le pénal, revenez y!

[00:43:05]

Il avait entamé mardi rapporte moins d'une centaine d'histoires disponibles, remplaçant d'écoute et surtout ottintoise 16.