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Ils sont les maîtres absolus de la dissimulation, du mensonge, des fausses identités pendant des mois, des années, ces hommes et ces femmes ont réussi à tromper leur famille, leurs amis, leurs collègues de travail, mystifié la société tout entière des doubles vies fascinantes, dangereuses, toujours secrètes. Bienvenue dans le monde parallèle des rois de l'imposture.

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Je suis Jean Alfonse Richard. Vous écoutez les imposteurs dans ce podcast, je vais vous raconter des vies invraisemblables, des personnages qui sont devenus des virtuoses du mensonge, au point parfois de ne plus savoir qui il était vraiment simple. Affabulateurs, criminel ou escroc? Ils ont passé leur temps à travestir la réalité, à devenir un autre qui serait enfin respecté, reconnu et admiré. Une soif de reconnaissance effrénée qui mène toujours à l'imposture. Dans ce nouvel épisode consacré aux imposteurs, nous partons sur une île anglaise avec un naufragé qui avait perdu son nom et la parole.

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Il ne communiquait qu'en jouant du piano. La terre entière, alors? S'interrogea qui était donc vraiment ce Mozart revenu des abîmes? Voici donc l'histoire d'Andréa, seul roi de l'imposture.

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Ce jeudi 7 avril 2005, juste après minuit, un homme jeune, mince, les cheveux blond très clairs, déambule seul sur une minuscule route qui borde la plage de Minster, sur l'île anglaise de Chipies. Sa démarche est mal assurée. Il paraît même parfois tituber, tant ses jambes ont du mal à le porter.

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Il courbe le dos dans le vent qui, cette nuit là, souffle en rafales sur le Kent, au sud de l'Angleterre.

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L'une des premières personnes à apercevoir cette silhouette errante est un patron de pub qui rentre chez lui. Il observe et pense que cet homme désorienté a trop bu et qu'il ne doit même pas savoir où il se trouve. La curieuse tenue qu'il porte laisse penser qu'il sort tout juste d'une fête de mariage. Un costume qui ressemble en fait à un habit de soirée, un smoking et une chemise blanche. Ses vêtements, tout comme ses cheveux, sont trempés et maculés de sable.

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L'individu qui grelottent était sans doute totalement ivre. Il est tombé à l'eau. Il s'est débattu. Puis les vagues ont fini par le déposer sur la petite plage. Les courants sont puissants sur cette île de Schipper, presque à la pointe sud ouest de l'Angleterre. Il n'est pas rare d'y découvrir des corps de noyés. L'homme en costume détrempé et craintif, il fait un pas en arrière quand on s'approche de lui. Il a le regard fixe et il ne dit pas un mot.

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Les policiers de garde du commissariat de Neisse arrivent sur place et n'ont pas davantage de succès avec l'individu. Il ne semble pas comprendre ce qui lui arrive ou ne pas comprendre tout court ce qu'on lui raconte. Impossible de savoir ce qui s'est passé. Les policiers imaginent qu'il a peut être été agressé ou a eu un accident de la route, mais ils ne portent ni blessures, ni coupures, ni traces de coups. Dans le doute, on le transporte à l'hôpital le plus proche.

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Le Medway Maritime Hospital à Guillin Gamme, pour qu'ils y subissent des examens. Le personnel médical au chevet de ce patient qui n'a pas de nom est pour le moins perplexe. Le jeune homme n'est manifestement pas sourd. Il est capable d'obéir aux consignes et aux recommandations du personnel. Mais c'est comme s'il n'entendait pas. Il ne dit pas un mot.

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Les policiers et le personnel médical qui ont fouillé ces affaires n'ont trouvé aucune pièce d'identité, aucune pièce de monnaie, aucune clé et pas de ticket de transport. Le costume et la chemise semblent neufs, mais un détail curieux attire l'attention. Les habits sont dépourvus d'étiquette. Celles ci ont été soigneusement décousues, comme si on avait voulu à tout prix que cette tenue soit anonyme. Comme si quelqu'un avait cherché à effacer toute possibilité de mettre en nom sur ce visage émacié au regard fuyant.

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Les jours passent à l'hôpital de Gillingham et le jeune homme en costume ne dit toujours pas un mot. Il reste prostré dans sa chambre. Les médecins qui l'examine n'ont pas décelé de traumatisme ou de pathologie particulière. Il se pourrait que le patient souffre de troubles psychiatriques schizophrénie, lourde, dépression ou soit tout simplement victime d'une amnésie passagère. Il ne lit pas les livres ou les magazines qu'on lui présente. Il demeure assis sur une chaise, regarde fixement le paysage par la fenêtre de sa chambre, un petit parc planté d'arbres.

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Après quelques jours de mutisme, le psychiatre de l'hôpital décide de faire passer aux patients son nom des feuilles de papier et des crayons. Le jeune homme ne bronche pas. Puis, stylo à la main, commence à griffonner sous ses coups de crayon. Apparaît peu à peu un immense piano à queue, identique à ceux utilisés lors des concerts.

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Le dessin est précis, bien exécuté pour la première fois. L'inconnu de l'île de Chypre adresse un signe aux gens qui l'entourent puisqu'il a dessiné un piano. On décide de le conduire jusqu'à la chapelle de l'hôpital. Il y a là un petit piano électrique utilisé lors des offices. Le jeune homme se dirige naturellement vers l'instrument, s'assoit et pose sans hésiter ses doigts sur le clavier. Il commence à jouer. Les notes du Lac des cygnes emplissent alors la petite chapelle.

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Les infirmières et un médecin sont médusés. Leurs patients jouent parfaitement du piano. Il semble même, en jouant, retrouver une totale sérénité. Les jours qui suivent. L'inconnu est à nouveau conduit à la chapelle. Cette fois, on lui présente des partitions de John Lennon et Paul McCartney. Il sait les déchiffrer et se met à jouer. Il ne parle pas, mais il joue. La musique va donc servir de trait d'union pour rétablir enfin son identité. Les médecins, tout comme les policiers du Kent, n'ont désormais plus beaucoup de doute sur le jeune homme.

[00:07:15]

Il s'agit de toute évidence d'un musicien virtuose appartenant peut être à un orchestre. Il a peut être eu un accident alors qu'il venait de donner un concert. Les habits de gala qu'il portait quand on l'a retrouvé en sont la meilleure preuve. C'est un jeu d'enfant. Il suffit pour la police de recenser les spectacles, concerts, récitals qui se tenaient dans la région la semaine du 7 avril et de suivre cette piste. Mais celle ci ne donne rien. Aucune académie de musique, aucun orchestre n'a perdu un de ses membres.

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Aucun jeune pianiste ne manque à l'appel. Le recensement des personnes disparues le 15 août, puis la région de Londres et enfin l'Angleterre tout entière est infructueux.

[00:08:00]

Les signalements ne correspondent pas du tout aux patients de l'hôpital. Il n'y a donc pas d'autre choix que de lancer un avis de recherche en bonne et due forme activée. L'organisme officiel qui s'occupe de ce genre de cas le Bureau des personnes disparues, et publié une photo dans La Presse. Presque un mois jour pour jour après la découverte de celui qu'on appelle toujours l'inconnu de Chipper, un jeune homme sans identité est privé de parole. Le Medway Maritime Hospital sollicite le journal Daily Mail pour faire une photo et la publier dans le cadre d'un avis de recherche.

[00:08:40]

Un photographe local, Mike Ganil, est envoyé le 6 mai à l'hôpital. Il est amené dans la chambre, mais contre toute attente, le patient, d'ordinaire docile, se rebelle et dissimule son visage à la simple vue de l'appareil photo. Il se cachait. Il était totalement stressé.

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Il pleurait comme un bébé et regardait partout autour de lui, raconte le photographe. Un infirmier a alors l'idée de procéder par ruse. On demande au jeune homme de mettre son costume et sa chemise blanche et d'aller s'asseoir dans le parc. Ensuite, il ira jouer de la musique à la chapelle. Mike Ganil parvient alors à faire à la sauvette quelques photos du jeune homme sous l'ombre d'un arbre, avant que celui ci aperçoivent l'appareil, soit totalement apeuré et cache à nouveau son visage derrière une pochette plastique contenant des partitions.

[00:09:35]

Une semaine plus tard, l'inconnu de l'hôpital a un nom qui va aussitôt faire le tour du monde. Piano Man L'homme au piano titre le dimanche 15 mai, le journal Melhoun Sender. L'article raconte dans le détail cette incroyable histoire, celle d'un prodige musical retrouvé hagard sur une plage du Quinte. Pianiste virtuose qui ne prononce pas en mots. Qui est donc ce Volvert gang, Amadeo ou Mozart qui n'a pas d'identité, mais un visage maigre, des traits creusés, un regard inquiet, des cheveux tellement blonds qu'ils paraissent blancs.

[00:10:11]

La fièvre médiatique monte alors brutalement autour de Piano Man. Son aventure fascine les journaux, les télés et les radios du monde entier. Toutes les spéculations sont admises. La plus romanesque est celle, bien sûr, d'un jeune pianiste romantique en proie à une peine de cœur et qui aurait perdu la raison. À moins qu'il ne s'agisse d'un musicien qui aurait craqué après une désastreuse audition, au point de perdre une partie de la raison. On pense aussi à quelqu'un de mentalement dérangé qui n'aurait plus de famille, ou encore plus simplement à un immigrant illégal tombé d'une embarcation, comme le soutient le patron qui tient le pub sur la route où l'individu a été retrouvé.

[00:10:58]

Quoiqu'il en soit, Piano Man est le plus célèbre des inconnus, un producteur de Hollywood confirme qu'un tel scénario ferait rêver le cinéma. Un romancier, Crees Pauling, fait savoir qu'il a déjà commencé à écrire l'histoire de Piano Man. Tout le monde s'emballe, même si, pour le moment, le musicien anonyme demeure silencieux, drapé dans son insondable mystère.

[00:11:23]

Dans les semaines suivantes, la pression médiatique est telle que Piano Man est transféré dans un établissement psychiatrique mieux sécuriser le Little Brook Hospital à Dartford. Le journal populaire Sun essaiera en vain de lui faire passer un petit piano électrique afin de faire une photo dans sa nouvelle chambre.

[00:11:46]

De son côté, le bureau des personnes disparues reçoit des dizaines de messages de personnes qui affirment connaître Piano Man. Il y aura au total un peu plus de 1500 messages adressés aux autorités britanniques. La majorité sont fantaisistes et émanent souvent de femmes déclarant qu'il s'agit de leurs fiancées ou de leurs maris qui auraient abandonné le domicile conjugal. Même une députée danoise affirme qu'elle a reconnu en photo son mari, qui a disparu. Tous les signalements sont passés au crible par la police anglaise.

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Un mime polonais, Darius D'hydrolyse, qui est catégorique ce jeune homme est un Français, un musicien de rue qui s'appelle Steeve Maçonnes. Des vérifications sont entreprises. Elles sont positives. Steeve Villa, maçonne, est un pianiste qui a des cheveux courts, un visage mince et habite Nice. Sauf que ce musicien n'a pas mis les pieds en Angleterre à cette époque et qu'il est bien vivant, en bonne santé sur la Côte d'Azur. Il suffit que le porte parole de l'hôpital confie que Piano Man a montré du doigt un drapeau suédois pour que les signalements émanant de Stockholm fleurissent.

[00:12:59]

Le pianiste classique suédois Martin's Turfiste, est obligé de démentir. Il n'est pas Piano man. Une autre piste musicale retient toutefois l'attention des autorités. Cette fois, le renseignement vient de Prague. Le batteur d'une formation de rock explique avoir reconnu un pianiste avec lequel il a longtemps joué un certain Thomas smatte. Un deuxième musicien confirme que Thomas, smatte, est bien la personne recherchée. Il décrit un jeune homme qui aurait la trentaine, mais qui a toujours fait beaucoup plus jeune.

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Ancien pianiste classique, spécialiste de Chopin et de Liszt, devenu rockeur, Thomas Smatte était récemment parti en Angleterre pour se faire soigner. Il serait dépressif et aurait peut être voulu se faire de la publicité pour relancer une carrière en perdition. Cette hypothèse n'est pas écartée, d'autant plus que la famille du musicien ne réagit pas et ne dément pas. Il lui faudra plusieurs jours pour qu'elle sorte de sa réserve et indique que Thomas, smatte, n'a rien à voir avec Piano Man.

[00:14:16]

A l'hôpital de Dartford, le patient interné en psychiatrie conserve donc tout son mystère. La direction a installé un piano droit dans sa chambre, seule thérapie qui pourrait l'aider à retrouver la mémoire. Mais rien ne se passe. Piano Man reste prisonnier de sa musique et de son mutisme. Après quatre mois d'hospitalisation et la visite de nombreux spécialistes, le patient X n'a fait aucun progrès. Les médecins se demandent si le jeune homme n'aurait pas subi une opération le privant mécaniquement de la parole.

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Il aimerait pratiquer une endoscopie, mais l'opération, qui nécessite l'accord du patient ou de sa famille, est légalement impossible. Une page définitive semble se tourner quand, le 8 août, les médecins annoncent n'avoir plus guère d'espoir de trouver un jour la vérité à leurs yeux. Piano Man risque de rester une énigme totale, médicale et policière. Cent trente quatre jours se sont écoulés entre la découverte de ce jeune homme errant en smoking détrempé près d'une plage du Quinte et ce vendredi 19 août 2005.

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Ce jour là, l'infirmière qui s'occupe de ce patient qui n'a jamais dit en mots et joue seulement du piano, lui pose une question routinière est ce que vous allez nous parler aujourd'hui?

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Mais cette fois à la place du silence? C'est une voix légèrement éraillée et teintée d'accent étranger qui lui répond Oui, je crois que je vais vous parler.

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À la stupeur de l'infirmière succède un entretien en tête à tête avec un médecin psychiatre. Le jeune homme a retrouvé la voix qu'il n'avait jamais perdu et la mémoire qui est restée intacte. Il est allemand. Il s'appelle Andréa Graciles, originaire d'un petit village de Bavière où il vit avec ses parents et ses deux sœurs. Il est loin d'être un virtuose du piano, mais un simple amateur qui a appris la musique à l'âge de 10 ans sur les bancs de l'école.

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Quand on lui a présenté une feuille et des crayons. L'idée de dessiner un piano lui a spontanément traversé l'esprit.

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Andréa, Graciles, explique qu'il est homosexuel et qu'il n'a jamais été bien accepté en tant que tel dans son village de Bavière. Il aurait traversé une phase de désespoir, aurait pris le ferry jusqu'à l'Angleterre avec l'intention de se suicider en se jetant à l'eau. Mais sa tentative aurait échoué. Piano Man n'était donc pas un génie perdu ou un poète maudit de la musique classique, mais un jeune garçon fragile et instable. Grâce n'explique pas pourtant pourquoi il s'est caché aux photographes à l'hôpital.

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Pourquoi il a gardé aussi longtemps le silence. Le fait est que désormais, il a des fourmis dans les jambes et n'a qu'une envie rentrer en Allemagne. Il dit tout ignorer de sa célébrité extérieure qui pourtant, a été largement commentée à l'hôpital, tranquillise garder le silence. André arguera seul, rentre donc en Allemagne, rapatrié par son ambassade qui lui fournit un nouveau passeport. Curieusement, ses parents Josef et Kristina, des fermiers qui habitent le hameau bavarois de Dorf une cinquantaine d'âmes, ne se sont jamais manifestés durant l'absence de leur fils.

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Ils ont pris un avocat, maître Jörgen Leenhardt, qui répond à leur place et centralise les demandes des journalistes. L'avocat indique que les parents avaient parlé au téléphone à leur fils au mois de mars, qui voyageait alors en France. Ces journées en Bretagne, à Pornic, avec un ami, puis ensuite, n'avaient plus vu de nouvelles. Au bout de quelques semaines, il aurait alerté la police française. Sans résultat, alors que la planète entière se passionner pour Piano Man, les parents, grâce seuls, n'auraient jamais fait le rapprochement entre l'absence d'André Hasse et l'affaire anglaise.

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La photo n'avait pas été publiée dans le journal local L'Écho de Bayreuth, explique l'avocat, qui ajoute Même quand ils ont vu la photo, ils n'ont pas reconnu leur fils, qui porte normalement des lunettes et n'a pas les cheveux aussi clairs. André Razgrad, seul ex piano Man, se cache personne à Dorff, n'arrive à dresser un portrait documenté du jeune homme. On sait simplement qu'après avoir accompli son service civil dans un hôpital de Sarrebruck, il est parti travailler en France.

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Des petits boulots à droite, à gauche, à Paris, en Bretagne. Une vie secrète que même ses parents ignoraient. Une semaine après son retour à Torve Andréa SCRA, seul sort de son silence pour se confier au tabloïd anglais The Mirror. Interview exclusive. Il raconte volontiers être passionné de musique. Savoir jouer la Sonate au clair de lune de Beethoven. Interpréter du Mozart, Bach et Schubert. Même si le chapelain de l'hôpital dira qu'il entendait frapper toujours les mêmes notes, Graciles assure à nouveau qu'il ignorait tout de la déferlante médiatique autour de sa personne et refuse de donner le moindre détail sur son voyage en Angleterre.

[00:19:33]

Comment il s'est retrouvé sur cette plage du 15 août? Pas un mot sur la raison de son très long mutisme face au personnel soignant, ni sur sa vie privée, son orientation sexuelle. Sujet qui, dit il, ne regarde que lui. André a grâce seul, a t il un imposteur, comme le pense une partie de la presse britannique? Un homme qui aurait simulé l'amnésie tout en étant tranquillement hébergé dans un hôpital du royaume dont il n'a jamais régler la facture?

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Mais dans quel but? Si ce n'est faire parler de lui, il apparaît que le jeune Bavarois avait le souci de se faire remarquer, de briller et peut être d'accéder à la notoriété. Longtemps, il a fait le siège de toutes les émissions de la télé allemande pour être invité à leur show. Le jeune homme a écrit au patron de Microsoft, Bill Gates, et à la pop star britannique Robbie Williams pour qu'ils l'aident à lancer sa carrière et à devenir célèbre dans le journal local.

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Il signera finalement une chronique très amère à propos de la gloire facile des chanteurs et des stars de la téléréalité, avouant au passage J'aurais tellement aimé être millionnaire. Le père d'Andréa affirmera être inquiet pour la santé de son fils, mais indiquera qu'à aucun cas il était un imposteur.

[00:21:10]

Andréa Gra, seule, a t il cherché à avoir lui aussi son heure de gloire en incarnant le mystérieux Piano Man, un imposteur silencieux interprétant Imagine dans la chapelle d'un hôpital? Aucune enquête à ce jour n'a pu le déterminer. Piano Man a depuis disparu du paysage médiatique. Les dernières traces de l'inconnue de l'île de Chypre pays mènent en Suisse à l'Université de Bâle, où il aurait repris ses études dans le but de devenir professeur et d'oublier peut être les quatre mois de sa vie où le monde entier ne regardait que lui.

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Vous venez d'écouter un nouvel épisode des Imposteurs, un podcast réunissant une collection de portraits des maîtres absolus de l'imposture. Vous pouvez retrouver tous les épisodes de ce podcast sur RTL point. FR et sur toutes vos applications favorites. A très vite.