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Ils sont les maîtres absolus de la dissimulation, du mensonge, des fausses identités pendant des mois, des années, ces hommes et ces femmes ont réussi à tromper leur famille, leurs amis, leurs collègues de travail, mystifié la société tout entière des doubles vies fascinantes, dangereuses, toujours secrètes. Bienvenue dans le monde parallèle des rois de l'imposture.

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Je suis Jean Alfonse Richard. Vous écoutez les imposteurs dans ce podcast, je vais vous raconter des vies invraisemblables, des personnages qui sont devenus des virtuoses du mensonge, au point parfois de ne plus savoir qu'il était vraiment simple, affabulateur, criminel ou escroc. Ils ont passé leur temps à travestir la réalité, à devenir un autre qui serait enfin respecté, reconnu et admiré. Une soif de reconnaissance effrénée qui mène toujours à l'imposture. Dans ce nouvel épisode consacré aux imposteurs, nous allons voyager dans le monde entier les Etats-Unis, le Mexique, l'Europe, la France avec un jeune homme fô pilote de ligne, faux médecins, faux avocats et faussaires tout court que la police ne parvenait pas à attraper.

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Voici donc l'histoire de Franck Abagnale, roi de l'imposture. En cet été 1969, quatre gendarmes et un inspecteur de la sûreté viennent se poster à la sortie d'un magasin de fruits et légumes dans un quartier de Montpellier. Ils attendent un client, un écrivain américain qui s'est installé dans la région sous le nom de Robert Montejo, un jeune homme mince, cheveux poivre, sel portant une chemise blanche. Quand il aperçoit les uniformes et les armes des gendarmes, il ne bronche pas.

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Il lève les bras et demande surtout qu'on ne tire pas. Il donne son nom. Montejo Robert Montejo, écrivain. L'inspecteur lui répond Abagnale Franck Abagnale, recherché pour escroquerie. l'Américain sourit. On ne lui passe même pas les menottes. Sa course folle vient de s'arrêter. Cinq années au cours desquelles il était devenu le roi absolu des imposteurs. Escroc imaginatif, faussaire de génie, faux médecin ou faux pilote de ligne. Des millions de dollars de fraude. Franck Abagnale junior était recherché dans 12 pays, changeant de visage et de nom insaisissable.

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C'est à Brinks ville, un bourg au nord de New York, que Franck Abagnale junior voit le jour le 27 avril 1948. Deux frères et une sœur, un père, Franck, sénior, qui tient une papeterie prospère. Il avait rencontré son épouse et la mère des enfants, une Française prénommée Paulette, durant la guerre, alors qu'il était militaire à Oran. Tout va bien jusqu'à l'adolescence, jusqu'à ses 12 ans et le divorce de ses parents, sans lequel, peut être, il aurait évité de déraper sur la voie du crime.

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A 16 ans, Franck Abagnale est parti vivre avec son père, pas encore le plus spectaculaire des imposteurs, mais un apprenti escroc imaginatif. Il va faire ainsi un tout autre usage de la carte des stations Esso que lui confie son père, alors que celle ci est normalement destinée à payer le carburant et l'entretien de la voiture familiale. Abagnale s'en sert pour acheter des pièces détachées, en revendre une partie et garder l'argent pour lui. Son père recevra une facture de plusieurs milliers de dollars.

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Les pneus de sa voiture ayant été changés quatorze fois en deux mois et vingt deux batteries ayant été achetés, Franck Abagnale prendra alors la direction de la maison de correction. Commence alors pour lui une vie de délinquant sans envergure, des petits vols dans des magasins, quelques bijoux et quelques montres revendues à la sauvette. Franck Abagnale, livré à lui même, n'a pas l'âme d'un bagarreur ni d'un vrai truand. Mais c'est déjà un faussaire de génie. Il sait parfaitement imiter les signatures, contrefaire des chèques volés.

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Un jeu d'enfant dans lequel il excelle. A une époque où il est possible d'échanger au guichet d'une banque un chèque au porteur contre des dollars, Abagnale trouve là une source de revenus rapide et inépuisable.

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Il n'a que 17 ans, mais il a déjà une mèche de cheveux gris avec un costume et des lunettes. Il en paraît presque 10 de plus. Déguisements, fausses identités, faux papiers. Franck Abagnale vient d'entrer dans le monde de l'imposture. Il va désormais pouvoir s'inventer des vies, des professions, des diplômes, des épouses fictives et des nouveaux parents. Il ne pensait pas que cette transformation soit aussi facile, à condition d'agir toujours tout seul et de jamais se montrer trop gourmand sur les sommes prélevées à droite ou à gauche.

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Une multitude de petits larcins pour lesquels, la plupart du temps, aucune plainte déposée, aucune enquête digne de ce nom déclanché Franck Abagnale, c'est l'art du paraître et la première qualité de l'imposteur. Devenir un homme invisible dans des habits toujours différents. Abagnale achète son premier costume dans un magasin de déguisements d'occasion. Un uniforme complet casquette, badge, matricule d'un agent de sécurité. Il s'est aperçu que de grandes sociétés disposaient de boîtes aux lettres privées pour y glisser des dépôts en liquide et des enveloppes remplies de chèques.

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Sur l'une d'elles, Abagnale a posé une carte à l'entête de la société avec ses mots boîtes aux lettres hors service. Merci de déposer vos plis auprès de l'agent de sécurité le plus élémentaire des tours de passe passe. Même l'intéressé sera longtemps étonné de son succès. Personne ne s'est jamais posé la question pourquoi une simple boîte aux lettres pouvait être hors service? Dira t il. L'astuce du faux garde de sécurité sera rééditée plusieurs fois, jusqu'à ce que les sociétés ferme définitivement ses boîtes aux lettres pillées par un inconnu.

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Franck Abagnale n'en a pas terminé avec les vertus de l'uniforme. Lui qui rêve depuis l'enfance a un destin de pilote de ligne désormais du jour au lendemain. Y accéder ici aussi. Un simple blazer bleu, une casquette blanche et quelques galons peuvent faire la différence. Cette fois, c'est un authentique uniforme que se procure le jeune homme presque 18 ans pour se transformer en copilote de la compagnie Panam. Il se fabrique un faux badge avec photo au nom de Franck Wiliam, 28 ans.

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Le logo de la compagnie collé sur le badge a tout simplement été découpé sur un modèle réduit d'avion. Un vulgaire jouet Abagnale se présente au bureau du personnel de la compagnie en indiquant que son uniforme a été égaré lors d'un vol. On lui en remet aussitôt en tout neuf. Assez exact mensurations avec cet habit taillé sur mesure. Franck Abagnale va faire le tour du monde. Presque 2 millions de kilomètres parcourus, 250 vols empruntés, 26 pays visités. Le jeune homme se garde bien de piloter et même d'emprunter les avions de la Panam, où il pourrait se faire repérer.

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Les accords passés alors entre toutes les compagnies américaines permettent à leur personnel de voyager pour aller rejoindre un aéroport d'embarquement. Abagnale vit aux frais de la Panam, dans des motels réservés aux salariés de la compagnie. Prendre du bon temps, ils ne gêne personne. Les compagnies ne communiquent jamais entre elles. Les noms de leurs passagers. Il est tout simplement indétectable. Qui plus est, si l'habit fait le pilote, il fait aussi l'escroc.

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Sous les couleurs de la Panam, Abagnale continue de plus belle à contrefaire des signatures sur les chèques. Grâce à son uniforme et à son sourire, aucune employée de banque ne le questionne sur le chèque qu'il présente à l'en tête de la Panam. Le versement de salaires et de primes au bénéfice du copilote Franck Williams. Chèques fabriqués de A à Z dans une chambre de motel avec une machine à écrire du dernier cri. Deux heures de travail minutieux pour chaque chèque.

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Une nouvelle fois, les autocollants des avions miniatures servent de logo. Le copilote se présente toujours en uniforme dans de petites succursales bancaires de petites villes. Le chèque sorti de sa poche, il prétexte passer ici quelques jours de vacances. Ni vu, ni connu. L'uniforme fait le reste. On ne l'interroge jamais sur le chèque, mais sur son métier. Il répond toujours en racontant ses voyages de rêve. De la baie de Rio à celle d'Acapulco, la fabrique de chèques contrefaits tourne à plein régime.

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Toujours un temps d'avance sur l'administration bancaire, le temps que les chèques soient identifiés comme faux. Il a déjà empoché l'argent et s'est fondu dans la nature. La police court après un fantôme. Abagnale a alors en permanence sur lui entre 80 000 et 90 000 dollars en billets de 100. Il n'a même pas assez de temps pour dépenser tout cet argent. Il lui faut placer ses dollars en lieu sûr dans une banque de San José. Il loue pour trois ans un coffre au nom de John Calcagno.

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Le lendemain, il en loue un second dans un établissement d'Auckland. Cette fois sous la fausse identité de Peter Morelli. Le copilote ne se prive de rien. Son train de vie est confortable. Franck Abagnale n'a pas 20 ans et il s'amuse. Il a de l'argent, une vie facile et l'embarras du choix pour les filles rencontrées au fil des escales. L'une d'elles, Rosalie, une hôtesse de la compagnie American Airlines, entre dans sa vie et dérèglent pour la première fois de son existence.

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d'Imposteur du ciel, le copilote ne s'est pas méfié et le flirt s'est vite transformé en romance. Au fil des semaines, il s'est laissé emporter par cette histoire d'amour. De fil en aiguille, il s'est retrouvé à rencontrer les parents de la jeune fille dans leur maison à d'Aulnoye, près de Los Angeles, puis a formé des projets de mariage. Celui qui se fait appeler Franck Wiliam sent le piège se refermer. Il diffère sa réponse, expliquant qu'il lui faut attendre le retour de ses parents en vacances en Europe.

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La situation devient intenable pour la seule et unique fois de sa carrière de faussaire. Franck Abagnale va avouer qui il est vraiment à Rosalie, sa fiancée. Il dit qu'il n'est pas un pilote de la Panaméricaine qui n'a pas 28, mais 19 ans, que son nom n'est pas Franck Wiliam. Mais Franck Abagnale. Il conclut Je suis un escroc, un imposteur, un arnaqueur. J'ai toutes les polices du pays aux trousses. Rosalie aura du mal à croire son histoire, mais laissera partir, sans jamais le dénoncer, celui qui aurait dû devenir son mari.

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Il est temps pour Frank Abagnale d'abandonner cet uniforme qui a fait sa fortune, mais qui commence à attirer l'attention. Un inspecteur du FBI s'est présenté à lui récemment, alors qu'il a débarqué d'un avion et l'a vaguement questionné sur son travail. Peut être est il déjà repéré avec les liasses de billets qu'il a en poche. Il vient se mettre au vert dans un motel de l'AS Vegas. La nuit, il confectionne ses faux chèques. Le jour, il profite de la piscine.

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Abagnale passe la frontière mexicaine. Il a alors des douzaines de comptes et 500 000 dollars immédiatement disponibles. Puis il débarque à Reaver Bay, près d'Atlanta. Au motel payé d'avance cash pour six mois, il s'est présenté sept fois sous Franck Wiliam, médecin pédiatre. Il est rapidement sollicité par le personnel pour des consultations amicales qu'il refuse. Puis, un vrai médecin, le docteur Granger, se présente à lui. Il cherche un assistant pour sa clinique. Ce jeune diplômé de la fac de médecine de Columbia tombe à point nommé.

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Le job est bien payé et le travail est essentiellement administratif. L'imposteur est faux. Docteur va rester 11 mois à la clinique. Vite débordé par les questions médicales en dépit des heures passées à apprendre des termes techniques et à compulser des dictionnaires. Effrayé à l'idée de devoir poser un diagnostic ou à donner son avis sur l'emploi de tel ou tel médicament, il ne sait même pas enfiler une sur blouse ou un masque de protection, ni se servir correctement d'un stéthoscope.

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Sa présence exigée en salle d'accouchement, où un nouveau né a du mal à respirer, mais qui survivra, suffira à le convaincre de démissionner de l'hôpital. J'étais choqué. Je venais de réaliser que j'allais trop loin. J'avais été chanceux, mais je savais qu'à cause de mon inexpérience, un enfant pouvait mourir, écrira Franck Abagnale dans ses mémoires.

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L'imposteur sait que le F.B.I. Eye le suit à la trace, sans parvenir à se rapprocher de lui. A Washington, l'inspecteur Sean O'Reilly a été chargé de s'occuper uniquement du cas Franck Wiliam, tant les sommes détournées sont conséquentes. Le personnage réussit à toujours avoir un coup d'avance quand son forfait est repéré dans une ville où il a déjà déménagé après avoir servi comme faux médecin. Franck Abagnale reste en Louisiane. Il y retrouve une ex employée de la Panam qui le connaît sous un autre pseudonyme, Robert F.

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Conrad, ancien cadre commercial de la compagnie. Il lui raconte qu'il ne travaille plus à la Paname. Victime d'une réduction des personnels. Quand la jeune femme lui demande quelles études il a fait, il répond du tac au tac Harvard. Le bureau du procureur recherche justement des avocats. Il refuse. Mais au fond, le challenge travailler au cœur même du système judiciaire qu'il recherche. L'ex. Au plus haut point, le diplôme de Harvard lui sert de ticket d'entrée.

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Fabriqué bien sûr de toutes pièces à partir d'un modèle plus vrai que vrai, le faussaire se retrouve inscrit au barreau, puis affecté dans un bureau du procureur où il gère les petits litiges de l'État de Louisiane avec des particuliers. Il donne des cours de droit aux étudiants. Emballé par ce jeune professeur captivant et charismatique, Franck Abagnale Junior a ici la plus parfaite couverture. Mais une nouvelle fois, le F.B.I. High Road, ses agents n'ont jamais été aussi près.

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Il lui faut à nouveau déménager. Abagnale brouille les pistes. Des allers retours incessants entre les frontières mexicaines et canadiennes à Acapulco, Miami, New York. Malgré cette frénésie de voyage, le F. Billa, il le suit désormais à la trace et n'est plus très loin. À Boston, il est même interpellé à l'aéroport alors qu'il a remis son uniforme pour prendre un vol intérieur. La police a reçu des consignes pour vérifier les embarquement des personnels navigants. L'agent veut vérifier son badge doute de l'autre d'Anticythère de Franck Williams et le conduire au poste.

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Après quelques heures passées en cellule et l'intervention d'un avocat, l'imposteur peut quitter miraculeusement le commissariat. L'agent n'ayant pas réussi à joindre le FBI pour une dernière vérification, celle qui allait le transformer en Francke Abagnale Junior.

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L'imposteur numéro un des Etats-Unis sait que ses jours, et peut être même ses heures, sont comptés. Lui qui a fait le tour du monde a depuis toujours en tête le nom d'une ville, Montpelier, dans le sud de la France. C'est de cette région qui est originaire. Sa mère Paulette, ses grands parents, y sont installés. Ce coin retiré va lui servir de retraite paisible. Là bas, personne ne le connaît et n'attirera pas l'attention. Il se fait appeler Robert Montejo, écrivain et auteur de scénarios à succès qui débarque de Los Angeles.

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l'Américain ouvre sous ce pseudonyme un confortable compte en banque, achète une petite maison et une Renault 16. Il voyage jusqu'à l'Espagne, rend visite à ses grands parents sans jamais leur dire qu'il s'est installé à Montpellier. Il pense même s'inscrire à l'université locale pour se lancer dans des études de littérature. Il n'en n'aura ni le temps ni le loisir. Après quatre mois de tranquillité, la police française l'interpelle. Devant les inspecteurs de la Sûreté de Montpellier et un représentant d'Interpol, il n'insiste pas.

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Je suis Franck Abagnale, reconnaît il. Le roi des imposteurs n'a pas eu de chance. Une hôtesse d'Air France en visite dans la région l'a reconnu dans la rue. l'A suivi. Relever le numéro d'immatriculation de sa Renault 16. La jeune femme avait quelques mois auparavant flirté avec le copilote avant qu'elle apprenne qu'il s'agissait d'un escroc recherché par toutes les polices. Franck Abagnale, 21 ans, est condamné à un an de prison pour escroquerie sur le sol français par le tribunal correctionnel de Montpellier, écroué à la maison d'arrêt de Perpignan.

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Extradé ensuite vers la Suède, pays qui le réclame pour des fraudes bancaires, est à nouveau emprisonné. L'imposteur ne fait aucune difficulté à reconnaître les faits. Après six mois de procédure, il est expulsé vers les Etats-Unis en attendant son procès. Il se retrouve derrière les murs humides et sales de la vieille prison de Fulton, en Géorgie. Son dernier coup d'éclat sera de téléphoner au gardien en chef en se faisant passer pour un certain docteur paysqui en signalant que le détenu Abagnale est diabétique et en danger de mort.

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Stratagème suffisant pour lui autoriser un séjour plus douillet à l'hôpital de la prison au mois d'avril 1971.

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Franck Abagnale est condamné à 12 ans de prison par un tribunal d'Atlanta. L'officier du F.B.I. Aura Est, qui le pourchassaient avec assiduité, n'a pu que s'incliner devant les qualités exceptionnelles de faussaire et l'art de la dissimulation de l'accusé. La fraude érigée en grand art. Il ne passe que quatre années au pénitencier de Peter's, bourgade où il est employé au secrétariat. Libéré contre parole avec deux obligations collaborer avec les autorités fédérales pour détecter les fraudes bancaires et trouver un emploi stable.

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Abagnale n'a plus rien, alors, du flamboyant copilote ou du jeune pédiatre qui faisait autorité. Il multiplie les petits boulots serveur, cuisinier, manageur dans une pizzeria, projectionniste dans un cinéma, viré à chaque fois à cause de son passé, de ses condamnations. Jusqu'à ce qu'une banque qu'il avait abusé au cours de son périple ne le repère et ne l'embauche pour lutter contre l'escroquerie et détecter les faussaires. Franck Abagnale y fera merveille, au point de monter un jour sa propre société de sécurité bancaire et de devenir millionnaire.

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Hollywood s'emparera un jour de l'histoire vraie du plus célèbre des illusionnistes avec le film inspiré de son autobiographie Catch if You CAN Attrape moi si tu peux. Franck Abagnale junior, imposteur repenti, ne cessera, lui, de multiplier les conférences devant des parterres d'étudiants subjugués. En concluant toujours de la même façon, j'ai toujours su combattre après un jour la loi, parfois sommeils. Mais la loi finit toujours par vous rattraper. Vous venez d'écouter un nouvel épisode des Imposteurs, un podcast réunissant une collection de portraits des maîtres absolus de l'imposture.

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Vous pouvez retrouver tous les épisodes de ce podcast sur RTL point. FR et sur toutes vos applications favorites. A très vite.