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Bonjour à tous! Aujourd'hui, nous allons voir pourquoi Anouma massait Kishi et célèbre, alors si j'ai décidé aujourd'hui de vous parler de d'Ainay nous mêmes à cette Ishi, c'est que ce qu'il a réalisé m'a semblé très original, un peu effrayant. Pour être franc, vous allez le voir, son initiative n'a pas vraiment été récompensée. Alors, de quoi? Ou plutôt de qui s'agit il? Ce monsieur Massait Kishi est un sculpteur japonais qui a vécu au 19ème siècle.

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Il se trouve qu'il était spécialisé dans un type de sculpture particulier les iti mundillo ou bien hyperréalistes en français. On peut d'ailleurs encore voir aujourd'hui un certain nombre de ces œuvres dans des collections américaines ou britanniques. Et parmi elles, une de ces figures montre un Japonais presque totalement nu et anatomiquement parfait. Ce Japonais s'est lui même, et c'est pour l'avoir réalisé que ce sculpteur est célèbre. Il faut dire que l'histoire de cette sculpture est originale. La voici alors.

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Nous sommes vers 1885 et cet artiste croit mourir de la tuberculose. Il décide à ce moment là de sculpter une statue grandeur nature de lui même afin de l'offrir en cadeau à la femme qui les met alors en réalité. Sachez qu'il ne mourra que dix ans plus tard. Mais là n'est pas la question. Mais pourquoi cette sculpture est remarquable? Parce qu'elle est parfaitement identique à son créateur. Composée de deux mille à cinq mille morceaux de bois reliés uniquement par des joints, de la colle et des chevilles, aucun raccord n'est visible.

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L'ensemble est laqué et chaque détail, si infime soit il du corps de l'artiste, apparaît. Les muscles, les hauts, les veines, les tendons, les ongles et même les globes oculaires en verre sont anatomiquement parfaits. Cette sculpture possède même de minuscules trous pour représenter les pores de la peau et des poils des cheveux de son auteur. Le sculpteur s'est même mutilé en s'arrachant ses ongles et ses dents pour les insérer dans la statue. Mais cette œuvre, qu'il réalise alors qu'il était atteint de tuberculose, on l'a dit une maladie encore incurable à l'époque et qui donne à sa maîtresse comme un autoportrait hyperréaliste pour qu'elle puisse toujours se souvenir de lui, n'eut pas l'effet escompté.

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Pour tout dire, cette attention l'aurait même plutôt repoussée. Elle quitte en effet Masaki Kishi. Cette artiste ne la revit jamais.

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Il mourra, lui, comme un martyr, à 62 ans, en 1895, en ayant profondément regretté de s'être mutilés pour cette maîtresse. À noter qu'en 1934, la sculpture fut vendue aux enchères pour dix dollars. Aujourd'hui, elle peut être admirée dans le cabinet des curiosités Please Be or Not à Amsterdam.