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Christophe Hondelatte Je vous raconte l'histoire d'un assassin célèbre du début du 20ème siècle, Henri, languis une forte tête. Condamné en 1905 et exécuté en place publique à Orléans. Et dans cette histoire, je vous le dis tout de suite, il faut absolument aller jusqu'au bout, car la fin est extraordinaire. Ça n'est pas pour rien que je le qualifie de fortes têtes. Vous verrez, je tire cette histoire du livre de Gaëlle Soler, Merciers, paru chez Edilivre.

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L'affaire Henri languis le guillotiner d'Orléans. Elle sera avec nous tout à l'heure pour le débriefe. Je l'ai écrite avec Simone Veil et Nicolas Loupian. La réalisation de Céline le brave.

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Christophe Hondelatte. Le matin du 13 octobre 1903, dans une maison isolée du bourg de Nivelle, dans le Loiret, on retrouve dans une mare de sang le cadavre défiguré d'un homme que tout le monde connaît au village, le père Bool.

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Oh mon Dieu, mon Dieu Morioka, on l'a massacré, mon vieux père Buhl qui s'était caput Valjas.

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Oh mon Dieu le père Bool. Ce n'est pas son vrai nom. Son vrai nom, c'est Auguste Leger. Mais tout le monde l'appelle le père Bool. Parce qu'il y a longtemps, il tenait l'auberge du village, la Boule d'or. Maintenant, c'est sa fille qui fait tourner l'affaire. Qui qui a tué ce vieil homme de 79 ans?

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Raufer Prévenir les gendarmes, bien sûr, et d'ailleurs, les voilà qui arrivent par ici, messieurs Palissy, je vous préviens, c'est enraye l'ennui.

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Effectivement, on lui a donné des coups si violents sur la tête que ça lui a déchiré le cuir chevelu. On voit les sauts du crâne et alentour. La pièce où il vit a été entièrement retourné. Le buffet est grand ouvert, il a été vidé sur le sol et le lit lui même est renversé. Pas besoin d'une grande enquête. Ce sont des voleurs qui ont fait ça pendant des mois à sa fille. Bonjour Mademoiselle! Toutes mes condoléances. Est ce que vous pouvez me dire si on a volé quoi que ce soit à votre père?

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Oui. On lui a volé sa bourse et il avait 23 francs, puis et 143 francs qu'il avait cachés dans l'armoire, et puis aussi sa montre en argent. Et puis moi, je crois que c'est tout. Ainsi, il lui manque une paire de souliers. Maigre butin. Terrible crime pour un maigre butin.

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Une autopsie est réalisée par les docteurs Fournier et le mot. Au delà des coups sur la tête, vous voyez les marques là. Il a été étranglé vodka. Alors, est ce que dans ce hameau où tout le monde se connaît, quelqu'un a vu quelque chose à moi? J'ai vu un homme qui qui rendait pas loin de sa maison à la tombée de la nuit, cet homme. Beaucoup de gens l'ont vu et la voisine du père Bool, Mme Boula, dit que ça lui a mis une sacrée frousse.

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Oh ben marchix la VUL!

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Et il me regardait à travers la fenêtre. Il m'a fait sacrément parlant, alors j'ai tout de suite appelé aux jeunes, mon mari et il est sorti. Il lui a couru après et il a disparu dans les bois.

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Mais cet homme, vous l'avez déjà vu? Non, non, je n'avais jamais vu dans le pays.

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Comment le retrouve? Les premiers jours? L'enquête des gendarmes patine. Jusqu'à ce que le juge en charge de l'enquête des unités. Par le mobile et par le vol et la sauvagerie de crimes. Cette affaire me rappelle d'autres affaires. Je me demande si je n'est pas encore un coup de Languille Languille Anri Languille à un type qui terrorise la région depuis des années. Un voleur très cruel, déjà condamné neuf fois. Mais le problème, c'est qu'on lui court après depuis des mois, une tentative de meurtre sur une veuve à coups lavieille.

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Il s'en est sorti de justesse. Et depuis, on a lancé un mandat d'arrêt contre lui. Mais pour l'instant, on n'est pas arrivé à lui mettre la main dessus.

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Cette tentative de meurtre sur cette veuve de 76 ans qui s'appelle Favereau, il faut que vous la raconte. Elle a eu lieu en mars, il y a sept mois à Accous, donc à 14 km de Nivelles, vers 8 heures du soir. Languille vient toquer chez cette vieille dame qui, ce soir là, a la visite de son frère.

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Bonjour messieurs dames! Monsieur Vigneron, j'habite à Gourcy la mer, Fabbro et son frère ne sont pas très rassurés parce que ce monsieur vigneron ressemble beaucoup à se languit qui terrorise la région depuis des mois. Ils ont vu sa tronche dans le journal, mais ils le laisse entrer en tremblant et l'autre, les embrouillées. Et le frère finit par déboucher une bouteille et ça trinque jusqu'à environ 8 heures et demie.

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Bon bah. Bonsoir messieurs dames et là, Languille, alias ce monsieur vigneron, se lève et fait mine de partir, mais au lieu de ça, il se débrouille pour grimper dans la chambre et se planquer sous le lit. Vers 10 heures du soir, une fois son frère parti, la veuve Fabbro monte se coucher. Elle ouvre la porte de sa chambre. Mais qu'est ce qui ne sais pas Haïti? La Piaule est sans dessus dessous et la Languille surgit de son lit et la renverse.

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Il est temps. La lampe, c'était la vieille.

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Je te ferai passer le goût du pain et autant grisbi où tout le cash. La veuve est terrorisée. Elle lui donne tout ce qu'elle a son argent, ses bijoux, dont une montre, trois chaînes en or, des boucles d'oreilles et deux timbale en argent. Et après, l'orgueil l'enferme à double tour dans sa chambre. Il file la vieille, réussit à appeler les voisins qui la libère. Et aux gendarmes de Pithiviers, elle explique Bah, on l'a bien reconnu, languille, mon frère et moi, quand il est venu nous parler, tout le monde le connaît dans le coin.

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Lâche pas, mais on a fait semblant de croire à son histoire qui s'appelait Vigneron. Et c'est parce qu'on avait peur. Alors quand il nous a dit au revoir, bah, on était Bassot lâche rien. Voilà pourquoi, depuis, il est recherché. En vérité, c'était un vol avec violence. Mais vu le pedigree du bonhomme, le juge considère que c'est une tentative d'assassinat. Et depuis, l'oiseau est en cavale.

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Trois mois après le meurtre du père Bool, en janvier 1904, les policiers de la Sûreté localisent en France à Turbe une mansarde aussi skai de l'Hôtel de ville à Paris et l'arrêtent. Et ça n'a pas été facile parce que entre mars et novembre 1903, Languille a changé huit fois de Garner en prenant quatre faux noms différents. Et tout ça en faisant régulièrement des descentes dans le Loiret pour commettre ses méfaits. On ira voir le Paris-Orléans, qui part de la gare d'Orsay.

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Mais bon, ça y est, il est sous les verrous. On va pouvoir l'interroger. En attendant, La presse s'en donne à coeur joie. On a arrêté la terreur de Pithiviers et les célèbres alanguies à l'époque tellement célèbres qu'en janvier, un boucher de la Villette a fait paraître un entrefilet dans le journal. Monsieur Languille, Boucher en gros aux abattoirs de la Villette, nous prie de déclarer qu'il n'a aucun lien de parenté avec Henri Languille de Pithiviers, inculpé de nombreux vols.

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Il est célèbre et avant d'assister à son interrogatoire. Il faut quand même que je vous donne son pedigree. Vous allez comprendre. Ce garçon est ingérable depuis tout petit. Son premier fait d'armes remonte à ses 7 ans, haut comme trois pommes. Il attaque un homme dans un café à coups de tabouret. Et pourtant, ça n'est pas un enfant de voyou. Il est le dernier d'une fratrie de six enfants. Son père est un vigneron de la région de Pithiviers, plutôt aisé.

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Et d'ailleurs, il ne sait lire et il sait écrire. Sa carrière de voyou, il la démarre vraiment pendant son service militaire contre 1883 et 1888. A l'époque, on l'appelle Riton et dès qu'il a une permission, il dérape. En 1884, par exemple, il prend trois mois de prison pour coups et blessures et du coup, il passe la plupart de son temps dans des bataillons disciplinaires. En 1890, après l'armée, il se marie avec une certaine Marie Leroy, avec laquelle il a deux enfants, Albert et Angèle.

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On dit ça va le calmer, tu barles. Un an après son mariage, il est jugé pour des coups et blessures sur sa femme, alors même qu'elle est enceinte d'Angèle. Il prend un an de prison et 50 francs d'amende. Et du coup, dans la foulée, la mari obtient le divorce. Écoutez ce qu'elle dit de lui à l'époque. Là bas, c'est un paresseux et un ivrogne de profession. Et c'est là, après son divorce, qu'il part complètement en vrille.

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On met des 892 à Neuville aux Bois, dans le Loiret. Il s'attaque à un jardinier qui lui aurait mal parlé. Il lui tire dessus, mais il laureate. Il s'enfuit et il tire deux autres coups de feu sur ses poursuivants. On finit par l'arrêter, mais il s'échappe du fourgon.

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Il faut deux jours pour le retrouver. Il est jugé en juin 892 et condamné à un mois de prison. C'est pas grand chose, mais la plupart des témoins se sont rétractés. Il avait peur de lui.

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Et voilà quand, un mois plus tard, il sort de taule, il monte s'installer à Paris et il se met à faire des descentes régulières dans son Loiret natal et il enchaîne les condamnations pour vol, pour violence, pour escroquerie, etc, etc.

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Voilà donc l'oiseau. Mais là, c'est autre chose. On l'accuse d'une tentative de meurtre sur la mère Fabbro et surtout maintenant d'un assassinat, celui du père Bool. C'est beaucoup plus grave que tout ce dont on l'a accusé jusqu'ici.

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On commence par transférer Languille dans la région où il est accusé d'avoir commis ces crimes, c'est à dire à la maison d'arrêt de Pithiviers et le 9 janvier 1904. Le juge le fait venir pour un premier interrogatoire assez vain. Il nie tout en bloc. Rien à voir avec toutes ces enfermons ou trop peu de personnes. Languille. Concernant la tentative d'assassinat de Mme Favereau le soir du 19 mars, 903 à a confirmé que vous étiez sur place. Pas du tout.

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D'ailleurs, ça ne peut pas être moi. Ce soir là, j'ai passé la soirée avec ma fille Palmyre. Palmyre, Oldelaf. Quelle chapelle à Paris? Même quand j'ai vu à l'hôtel des époux Garner, rue des Naudières. Si vous me croyez pas, vous n'avez qu'à l'intérieur. C'est ce qu'on va faire, monsieur languis. C'est ce qu'on va faire. Et le problème, c'est que la fifille ne confirme pas. C'est bien embêtant pour son propos.

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Mais oui, c'est vrai que je l'ai rencontré dans cet hôtel, ça, c'est vrai. Mais vous me dites le 19 mars, le 19 mars, jamais de la vie. Je ne sais pas que le soir du 20 octobre, même que ce soir là, il était généreux comme pas possible. C'était nouveau, ça ne regardait pas desdépenses.

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Non seulement la fifille ne le couvre pas, mais elle l'enfonce l'ingrate. C'est d'autant plus embêtant qu'entre temps, le juge a trouvé plusieurs témoins qui disent mordicus qu'ils l'ont vu à Accous le soir du 19 mars.

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Pour la tentative d'assassinat de la mère Favereau, Languille est jugé trois mois plus tard, en avril 1904, devant la cour d'assises du Loiret à Orléans.

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Il prend 7 ans, qui s'en sort pas mal, mais attendez la suite. A l'issue de la peine, Henri Languille, vous êtes condamnés à la relégation à vie dans les îles du Salut, en Guyane. Autrement dit, il est condamné à vivre au milieu des moustiques, au bagne ou presque, sans jamais pouvoir revenir en métropole.

[00:14:15]

Sympa, mais ce n'est pas fini parce que maintenant, il lui reste à répondre de l'assassinat du père Bool. Sauf que dans ce dossier, les juges peinent à trouver des preuves. Alors, le 28 juin 1904, il signe une ordonnance de non-lieu. Il s'en sort très bien. Languille. Mais juste après, il commet une grave erreur. Il veut absolument éviter d'aller en Guyane et on le comprend. Alors, il écrit au procureur de la République et lui propose un donnant donnant, monsieur le procureur.

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Je connais bien l'auteur du crime, Denis Bell, celui qui a tué le père Bull. Je vous promets de vous livrer son nom si vous consentez à m'accorder votre grâce ou au moins une réduction de peine.

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Mais le procureur ne mord pas. Il ne lui répond pas. Alors Languille joue son va tout. Il lui écrit une deuxième lettre. Mon frère Edouard. Ouvrier jardinier à Pithiviers, est l'auteur du crime. D'ailleurs, la cordelière rose retrouvée près du cadavre, lui appartient. Je peux même vous dire qu'il l'a acheté au Bazar de l'Hôtel de Ville à Paris et qu'il avait l'habitude de Lanouée comme une cravate.

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Concernant la montre dérobée, mon frère l'a revendu à un bijoutier parisien, un dénommé Tout Rancher au 51 de la rue de Lyon. Et le grès foirent qui a servi à tuer monsieur Leger. C'est le sien. Forcément, il est jardinier. C'est à dire que pour tenter de se sauver de la relégation en Guyane, il balance son frère. Le frère est arrêté en août 1904 et placé en détention préventive. Mais le problème, c'est le bijoutier. Quand on l'interroge Ah non, non, non, non.

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Moi, c'est bien Henry languis qui est venu me vendre la montre. Ce n'est pas son frère, j'en suis certain.

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Et ajoutez à cela que le frère Édouard prouve que le jour du meurtre, il n'a pas quitté Piti Vié et donc le frérot sort de prison après trois mois de cabane quand même.

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Et d'un coup, les charges se retournent contre Anri, qui ne se démonte pas.

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Il se met à accuser un autre de ses frères, Charles Narcisse. On voilà ce qui s'est passé. Moi, je me suis contenté de faire le guet pour mon frère et c'est lui, mon frère Karoutchi, le père, le jeu, moi, je ne l'ai pas tué. Moi, j'ai juste fouillé les lieux.

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Sauf que son frère. Il n'est même pas capable de dire où il l'habite. Il ne l'a pas vu depuis des lustres. Son histoire ne tient pas debout. Il est coincé.

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Alors, en février 1905, au cours d'un énième interrogatoire chez le juge, il avoue Oh oui, chez moi!

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Moi, j'avais besoin d'argent. Ça fait des mois que j'étais sans ressources. Au début, je n'étais pas le père Bolin que j'avais nombreux, c'était le père Molons, un ancien épicier de Nivelles que je connaissais. J'avais pris une pierre pour d'étourdir. Et quand je suis arrivé là bas, il était. La maison était abandonnée. Alors j'ai fait quoi à 500 mètres et je suis tombé sur Per Boule et je me suis présenté à lui comme un bûcheron, un bûcheron de la forêt de Fontainebleau.

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J'ai dit que je m'appelez et m'y. Et comme il pleuvait dehors, lui demander l'hospitalité, quoi. Alors il m'a fait rentrer et il m'a même offert à boire. Et puis, un moment, il gbc bon bourrer sa pipe. Bah là, je sors qui m'apercois. Il dit qu'il lui a donné plusieurs coups sur la tête avec sa pierre et qu'après il a sorti en grès, foirent un couteau pour greffer les arbres pour venir.

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Bah! Je l'ai cassé une chaise sur la tete au. Et à la fin, il l'a étranglée avec mon choix. Et puis il a retourné toute la maison, il a volé tout ce qu'il pouvait voler et pour fêter ça, il s'est enfilé quatre boutons rouges, le vin qu'il a trouvé sur place. Bon, eh bien, il est bon pour une deuxième visite à la cour d'assises du Loiret. Le procès d'Enrique Languis pour l'assassinat du père Buhl s'ouvre le 18 avril 1905 devant la cour d'assises d'Orléans, et il y a un monde fou, car l'oiseau est devenu célèbre.

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Voilà, ce est écrit sur lui le Journal du Loiret. C'est un individu de taille moyenne, vêtu de noir comme sa conscience, la physionomie Méphistophélès. Ample bouc et moustache blond. Et pourtant, quand languis arrive dans le box, il apparaît détendu, presque souriant. Il fait même des oeillades aux femmes venues pour le voir.

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Dès le début de l'audience, Languis commence par revenir sur ses aveux. Bon, c'est pas moi qui l'ai tué. Moi, j'étais quand complice celui qui l'a tué, c'est un gars qui s'appelle Georges. Mais après, on fait défiler des témoins Augustin Boulad, qui l'a vu les pieds par sa fenêtre, le cantonnier Narcisse Beauvais, qui confirme sa présence dans le coin ce jour là et qui dit qu'il avait une cordelière autour du cou comme celle qu'on a retrouvée sur les lieux du crime.

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Et puis le bijoutier parisien qui confirme que c'est lui qui lui a revendu la montre volé. Mais Languille ne moufte pas. Si c'est quand son frère Edouard vient témoigner, il lui demande pardon. Et à la fin, l'avocat général pigez, se lève et lui présente l'addition. Il faisait régner la terreur. Et les gens sont résignés au silence par crainte des représailles. Vous avez affaire à un individu dont rien dans l'histoire familial ne justifie les dérives.

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Alors je vois mal comment il serait possible de lui accorder des circonstances atténuantes. Celui que le jury a charge de juger est un bandit redoutable dont il faut débarrasser la société.

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Comprenez qu'il réclame la peine capitale. Pour se défendre, Languille a choisi le meilleur avocat d'Orléans, maître Joseph Séjournez, qui n'a pas d'autre choix que de jouer la partition du complexe. Quoi qu'il en soit.

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Il n'y a pas eu préméditation. Cet homme que vous allez juger est un paria de la vie pour laquelle je vous demande les circonstances atténuantes. Le 18 avril 1905, le jury se retire pour délibérer. Ça dure trois quarts d'heure et quand les jurés reviennent, Languille a perdu de sa superbe. Pour la première fois, on le sent inquiet. Macha Languille, levez vous! La cour. Vous déclare coupable des faits d'assassinat. Et vous condamne à la peine capitale.

[00:22:28]

L'exécution aura lieu sur la place publique d'Orléans. L'anguille se pourvoit en cassation dès le lendemain, son pourvoi est rejeté et n'a plus qu'un seul espoir la grâce du président de la République, Émile Loubet. Il lui écrit en mai 1905. Je viens vous supplier de toute votre bonté, le pardon des fautes que j'ai pu commettre jusqu'à ce jour. Soyez persuadé que je conserverai en vous le souvenir éternel de mon sauveur. Je dois vous dire d'ailleurs, monsieur le président, que mon frère m'a pardonné et qu'il espère que je serai gracié.

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Vous écouterez, j'ose le croire, sa prière et la mienne. Il faut dire que ça fait 40 ans qu'on n'a pas exécuté quelqu'un à Orléans en ce début du 20ème siècle. Les idées abolitionnistes sont en train de faire leur chemin. Elles sont poussées par la Ligue des droits de l'homme et depuis qu'il est au pouvoir en général, le président Loubet, Gracie et Languille reçoit un soutien de poids. Le docteur Robert Almaz Grand, qui est le chef de service de l'Hôtel-Dieu d'Orléans.

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Il lance une pétition dans le progrès du Loiret pour réclamer sa grâce. Mais la décision de Loubet tombe. Le 23 juin, dans un décret, le président écrit La justice suivra son cours. Languis sera bien exécuté. Le mardi 27 juin 1905, le bourreau Anatole des Blaire monte dans un train pour Orléans. Il arrive à Orléans à 19 heures 55 avec sa guillotine qui est placée dans un wagon sous une bâche. À peine débarqué, on conduit des Blaire et ses assistants ainsi que sa machine.

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Place Bel-Air, on la monte, ça prend un peu de temps. Et pendant ce temps là, les gens commencent à arriver. Et oui, dans ces années là, les exécutions sont publiques. Et d'ailleurs, il commence à y avoir pas mal de monde. Des hommes, des femmes, mais aussi des enfants. À une heure et demie du matin, la guillotine est prête et la foule aussi. Le spectacle va pouvoir commencer. D'après ce qu'on dit, l'exécution aura lieu à trois heures du matin.

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À trois heures cinq précisément. Le procureur général plaignant pénètre dans la cellule d'Enrique Languis, monsieur.

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C'est maintenant. Arrive ensuite le bourreau des Blair et ses aides des Blair lui tend un verre de rhum tandis qu'on lui découpe le col de sa chemise. L'anguille est ensuite jetée dans un fourgon qui gagne la rue et à son passage, les gens crient à mort, à mort. Dehors, c'est la fête. Les gens picole. Ils chantent même arrivée place Bel-Air. On descend l'anguille du fourgon. Il est blême, presque chancelant. On lui tend un crucifient.

[00:25:56]

Il l'embrasse. Là, les aides de Blair s'emparent de lui. Il l'installe sur la planche et à trois heures et demie du matin, ce 28 juin 1905, la tête de languis tombe dans le panier.

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Le Cordonnerie Danguy est alors placé dans un cercueil de bois blanc recouvert d'un drap noir et il est porté dans une fosse commune du nouveau cimetière d'Orléans. Et l'un des Blancs plient bagage. Lui et ses acolytes rentrent à Paris. Mais moi, mon histoire, elle n'est pas totalement terminée. Juste avant l'exécution, un drôle de type est venu voir le bourreau, le docteur Gabriel Beaurieux, médecin à l'Hôtel-Dieu d'Orléans. Écoutez, cher monsieur. Je sollicite votre aimable autorisation d'effectuer une expérimentation sur la tête du condamné.

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Je voudrais examiner ces réactions juste après la décollation. C'est un intérêt purement scientifique. Cela va sans dire. Le bourreau lui répond qu'il faut aller voir le procureur général. Alors le docteur va voir le procureur. Voyez vous, monsieur le procureur, je voudrais tenter un dialogue avec la tête du condamné juste après son exécution. En vérité, je déplore que les condamnés à mort soient presque toujours livrés aux amphithéâtres de médecine bien après leur mort. Et moi, je pense que cette expérience gagnerait à être faite dans un temps qui est très rapproché de la décapitation, pour ainsi dire au pied de l'échafaud.

[00:27:39]

Et le procureur accepte à deux conditions. Je suis d'accord, vous pourrez examiner la tête, mais attention, je vous interdit de la toucher. Et par ailleurs, je vous demande de réserver la primeur de vos observations à un auditoire scientifique, pas à la presse à sensation. Nous sommes d'accord, docteur, mais en vérité, quand la tête de l'anguille tombe dans le panier, le docteur Beaurieux ne respecte aucune de ses consignes. C'est ce que racontent les journalistes qui sont là.

[00:28:12]

Il s'empare de la tête. Il la met entre ses mains.

[00:28:16]

Il lui demande l'anguille. L'anguille vous m'entendais. Et là, je ne fais que vous redire ce que racontent les journalistes qui assistent à la scène. Les paupières de languis se soulèvent.

[00:28:31]

Deux yeux pleins de vie, dira le docteur Beaurieux. Puis elle retombe alors le bon docteur crie une deuxième fois lors Languille, m'entendez vous? Est tout nouveau. Les paupières de Languille se soulèvent. Et puis Beaurieux l'interpelle une troisième fois. Languille, languille! Mais cette fois, les paupières restent closes définitivement. L'expérience ditOn a duré 30 secondes. Le journaliste du matin écrit pendant 30 secondes la tête du décapité a conservé manifestement une vie consciente. Voilà donc pour cette histoire que j'ai tirée de votre livre Gilsoul, merci.

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J'en profite pour vous remercier parce que si des gens comme vous produisez comme ça des livres sur des affaires sensibles et des exhumées, ça nous vendrait infiniment service. Votre livre s'appelle La ferronnerie. Languis, le guillotiner d'Orléans. On le dit livre à vous. Vous nous raconter comment vous avez mené tant d'années après votre enquête? Preston sur cette phrase Dabrowski, c'est ça qui vous a tiré vers l'anglais.

[00:29:52]

Alors oui, jambes s'endettent. Oui. Concrètement, oui. C'est vraiment cette fin pour moi. Quand je l'ai découvert au début de mes recherches, c'est ce qui m'a fait effectivement m'intéresser à cette histoire puisque je l'ai trouvée complètement inédite et je trouvais ça tellement extraordinaire. Et puis, très rapidement, j'ai vu que ça avait dépassé les frontières du Loiret. On en a parlé au niveau national et international et en effet, qui a fait que je me suis intéressé de près à l'ancien international?

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Jusqu'ou alors on retrouve des articles contemporains de cette exécution contemporain dans les mois qui suivent un approuvant jusqu'aux Etats-Unis ou en Nouvelle-Zélande, un peu partout aux quatre coins du monde? C'est vraiment une histoire qui s'est révélée très rapidement. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque, on avait déjà des agences de presse qui fonctionnait parfaitement. Et donc, voilà l'information diffusée à l'époque. Alors, est ce que vous croyez que la tête de d'Izu a effectivement quelque chose?

[00:30:56]

J'ai pu à un moment avoir des doutes. Mais bon, il est vrai que pour avoir consulté le dossier officiel de sa demande de recours, on en a un qui est conservé aux Archives nationales quand même. Cette expérience a été mentionnée par les autorités de l'époque et donc ça ne fait aucun doute. Je dirais bien qu'il y a eu lieu, même si plusieurs journaux locaux, au moment de cette expérience, l'ont d'abord dans un premier temps avéré. C'est la presse parisienne qui a cité qui avait vraiment parlé cette histoire, au grand dam de la presse du Loiret.

[00:31:35]

Mais si elle a bien eu lieu, alors après, quels sont les véritables conditions? Ce n'est pas véritablement de faire. Beaurieux a tenu entre ses mains les versions d'hiver dans les journaux de l'époque.

[00:31:50]

Il y avait goût des sens, de la fantaisie dans la manière que La Presse a rapporté des choses où il est rapporté fidèlement.

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Alors oui, on est en pleine presse des faits divers. Je dirais la belle époque et les tirages de presse sont exceptionnels à l'époque. Il ne faut pas l'oublier. On est à plus d'un million d'exemplaires des quatre grands journaux nationaux, essentiellement parisiens d'ailleurs. Donc, effectivement, il y a sans doute eu de la concurrence. Oui, la concurrence est rude. Exactement. Il y a, sembletil, sensationnalisme de la part des faits divers de l'époque. Certainement après.

[00:32:31]

Je n'étais pas sur l'échafaud et je n'ai pas pu le voir de mes propres yeux. Mais il n'y a pas de documents d'archives qui attestent de comment ça s'est véritablement déroulé.

[00:32:42]

Je n'ai pas tout dit d'ailleurs sur l'exécution de Lambil, parce que on a eu du mal à lui couper le cou, parce qu'il était trop petit.

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Oui, oui, oui, beaucoup d'anecdotes dans ce dossier là. En est une. Effectivement, on connaît la taille de. A été confirmée sur ses états de service militaire. Un feuillet matricule lui maniérée. Un mètre cinquante neuf. Et donc, c'était assez petit somme toute, et beaucoup trop d'ailleurs pour quelqu'un qui allait faire guillotiné, si j'ose dire. Effectivement, la lame n'était pas parfaitement calée au dessus de son cou. Mais quand il a été bousculée par les veines de René Blaire et qui finalement ne s'est rien passé, la languis n'a pas compris ce qui se passait.

[00:33:27]

Il s'est même retourné vers l'arrière, vers son bourreau. Très rapidement, je dirai que cet incident de procédure est rarissime, il faut le souligner, a trouvé son épilogue. Les Aiglons l'ont rebasculer. On a réglé le problème en quelques secondes et les procès sous la lame. Leur il n'aura duré que quelques secondes. Mais c'est vrai que c'est un accident rarissime dans le Rhône, ne fait pas mention. D'ailleurs, dans Carnets, Courtenay n'en parle pas nous rencontrer dans un instant brillant.

[00:33:59]

Comment vous êtes arrivé à tout ça? Parce qu'en vérité, non. J'ai fouillé les archives. Si votre métier met entre autres documents, vous avez accès à quelque chose qui est évidemment très intéressant. Qui sont les carnets du bourreau? Anatole Looked d'Anatole Débugger? C'est à la fois le descendant et le père de toute une dynastie. Bon, français, c'est une charge qu'on se transmettait de père en fils. Oui, exactement. Oui, c'est tout à fait ça.

[00:34:27]

Il a hérité de son père qui avait oeuvré avant lui pendant près de 40 ans, et en effet, les bourreaux étaient des Belligné généalogiques, des bourreaux. Il faut savoir que depuis 1868 et un décret qui était passé, il n'y avait plus qu'un seul bourreau pour tout le territoire national, comme l'a. C'est exactement exactement la guillotine. Étaient entreposés dans le 11ème rue de la Réunion. Et puis, il avait à charge pour lui d'en assurer l'entretien et leur exécution était programmée.

[00:35:03]

Prenez la guillotine sous le bras, si je puis dire qu'actuellement, c'est sur le terrain bien souvent et se rendait sur les lieux d'exécution pour accomplir sa mission.

[00:35:15]

Qu'y a t il dans ces petits carnets de notes? Tout d'abord, la trace du moindre tadam!

[00:35:21]

Alors malheureusement, je vais vous décevoir à ce niveau là, c'était deux séries. La série n'est plus exactement une série où il consignait en fait toutes les condamnations à mort pour tout le territoire. Et puis séries où il décrivait les exécutions avec des codes couleurs parce que parfois, les gens étaient condamnés. Parfois, il étaient graciés. Après, donc, il avait lieu. Voilà exactement. Donc non, c'est très, très laconique. Bon, parfois, on trouve quelques mentions sur la météo du jour, mais bien souvent, au petit jour, il y a des petites choses comme ça.

[00:35:58]

Mais concernant, languide en fait, ce fut une grosse déception. Je n'aurais jamais imaginé que peut être parlerait de cette expérience. Et docteur besogneuse un vain mot seul. Donc, ça aurait pu confirmer véritablement qu'elle s'était déroulée. Bon, je pense que ce genre de choses dont il n'a pas souhaité parler, le carnet en soi. Et c'était avant d'avoir cette série de carnets entre les mains manuscrites. Manuscrit, bien entendu, d'un moteur que. J'ai dit rapidement et trop rapidement.

[00:36:32]

Ceux qui ont visité votre petit archiviste travaillait aux Archives départementales du Loir et Cher. En l'occurrence les Archives départementales du Loiret, mais pour donc un travail universitaire. Vous vous êtes intéressé à cette histoire au début de votre recherche. C'est quand même une grande déception. Le dossier d'instruction de l'affaire languis a disparu.

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Oui, il y a plein. Il y a une très bonne raison, mais très rapidement. Effectivement, je m'en suis rendu compte que les dossiers du procès d'assises n'est pas conservés dans les fonds d'archives départementales du Loiret pour la simple et bonne raison que la ligne d'Orléans a été le théâtre de bombardements durant la Seconde Guerre mondiale. Très important des raids allemands en juin, 40 et 17 hectares de la ville ont complètement brûlé à ce moment là, non loin de la mer Rouge du Bourboule.

[00:37:22]

On n'a rien appris, malheureusement. Voilà, les seuls deux faits que j'ai pu retrouver émanent d'institutions officielles. Voilà, ce sont les Archives nationales qui conservent à Pierrefitte sur Seine des dossiers de recours en grâce.

[00:37:35]

Là, les choses sont ainsi détruites ou du coup, il a fallu vous tourner vers la presse.

[00:37:41]

Éludées, en fait, puisque, en fait, des livres à la base, c'est un mémoire de Master 2 dans le cadre d'une reprise d'études. Donc, c'est un travail universitaire et l'idée étant de travailler sur la peine de mort, les verdicts et les peines de mort, mais surtout les représentations qu'on peut en avoir dans la presse notamment. Et l'idée de comparer ce qui est raconté dans La Presse avec l'envie de lire les archives judiciaires officielles, ce que nous racontent véritablement la libération de l'époque et l'exécutif.

[00:38:10]

Et donc, effectivement, grosse déception de voir le dossier Delphi n'existait plus. Avait disparu, vraisemblablement pendant la Seconde Guerre mondiale. Heureusement, le dossier des Archives nationales, lui, est conservé et bien conservé, ignoré.

[00:38:26]

C'est à dire que le président prenne sa décision d'envoyer beaucoup d'éléments.

[00:38:31]

Ah oui, complètement oui, c'était tout un protocole. Une procédure effectivement à faire remonter jusqu'au garde des Sceaux. Voilà qui se pencher sur le dossier qui recevait en effet l'avocat aussi. Il a reçu l'avocat de l'envie de mettre ses journées à étudier. Oui, ce sont des choses très concrètes et très conséquent. C'est un gros dossier qui m'a permis de comparer avec ce qui est arrivé dans La Presse. Alors voilà, il y a quand même le style journalistique qui a certaines pattes à l'époque.

[00:39:03]

Mais ça m'a permis de recouper quand même avec des choses officielles à la base d'un travail universitaire.

[00:39:09]

Une question sur le petit moteur dont Vivendi, l'avocat général dit quelque chose de très intéressant sur l'histoire de cet homme. C'est ce qu'on entend aussi, c'est pas juste bourgeois, mais ça n'est pas un gamin qui a souffert sur le plan social. Qu'est ce qui peut expliquer qu'il soit devenu StreetPress?

[00:39:32]

C'est vrai que c'est une question au cœur du dossier Tapie. Un multirécidiviste, ça, c'est clairement à qui, on le sait. Vous l'avez très bien rappelé dans le récit quand il est condamné à mort, il en est à sa neuvième condamnation alors qu'il est monté crescendo dans la criminalité. Mais en effet, rien ne justifiait au départ voit le jour dans une famille qui ne sont pas des notables. Mais bon, ce sont des cultivateurs viticulteurs qui possèdent plusieurs pièces de terres dans leur village et aux alentours.

[00:39:59]

D'ailleurs, j'ai étudié leur succession et on voit très bien que effectivement, avec l'outillage agricole des terres, il y avait une certaine aisance pécuniaire. Et d'ailleurs, ils avaient aussi un degré d'instruction un peu plus supérieur à la moyenne. Qu'ils savaient lire et écrire, et un peu plus pour l'époque. C'était quand même quelque chose dont on n'a pas d'explication. Je pense qu'il s'est laissé entraîner par les sirènes de la vie parisienne. Vous l'avez bien rappelé au le récit, c'était déjà l'expansion des chemins de fer entre Orléans et Paris.

[00:40:33]

Et il a multiplié les allers retours à Paris, où logeaient déjà un de ses frères qui était garçon de magasin à l'époque. Je pense qu'il a cédé aux sirènes de Paris en voulant lui trouver une vie sans doute plus facile. Bon, c'était quelqu'un d'assez fainéant. Il faut bien le dire, c'était un sacré personnage et un sale type. Je pense que vous n'en doutez pas. Et voilà que la presse de l'époque a souvent martelé ça. Et d'ailleurs, ça a été repris par les partisans de la peine de mort qui justifiaient le bien fondé de cette condamnation.

[00:41:03]

Il n'avait pas de circonstances atténuantes pour l'époque. D'autant plus qu'il a affiché toujours une assurance dont il ne s'est jamais départi tout au fil de son procès et a beaucoup, beaucoup, beaucoup à dire dites moi merci.

[00:41:18]

Que vous êtes sur un autre coup? Ah oui, et toujours quelques coups d'avance, non? Oui, dans vos propres archives, il doit y avoir quelques dizaines de d'Ouchy.

[00:41:29]

Oui, oui, actuellement d'ailleurs, sur un article pour une société savante du Loir et Cher, sur un pari fou à la fin du 19ème siècle. C'est une affaire qui s'est tenue en Sologne et c'est la grosse affaire criminelle de Loir et Cher. Et donc, je suis en train d'écrire un article là dessus. Un couple de coloniaux qui a été la grand mère dans la cheminée, la grand mère vivante dans la cheminée, c'est sur fond de sorcellerie. D'après la version officielle, c'est pour donner envie d'approcher le magot.

[00:42:06]

Je m'arrête toujours plongé dans ce dossier. Merci. Merci infiniment de faire ce travail qui nous est indispensable. Je rappelle le titre de votre livre L'affaire Henri l'ANDI, Le guillotiner d'Orléans Cygni Gilsoul et Merci aux éditions Midi-Libre.

[00:42:23]

Des centaines d'histoires disponibles, remplaçant, d'écoute et surtout.