Transcribe your podcast
[00:00:01]

Dans la seconde, Christophe Hondelatte, comment se fabrique au tout début un animateur vedette de TF1, un gars qui, depuis 24 ans, sans discontinuer et dans votre poste à midi, et qui est le héros d'une série qui va signer sa septième saison aujourd'hui. Je vous raconte l'enfance, la jeunesse et les débuts de Jean-Luc Reichmann, qui sera là tout à l'heure. Une histoire que je tire de son livre T'as une tache pistache, qui vient de sortir en poche chez Michel Lafon.

[00:00:32]

Bettina Servan m'a aidée à l'écrire. Céline Le Braz la réalise.

[00:00:40]

Christophe Hondelatte. Ma tâche, cette tâche me suit depuis que je suis né. T'as une tache pistache. Qu'est ce que t'as vu rouge, l'alcoolique, la tâche? Ta mère, elle a toujours envie de fraises. Médicalement parlant. C'est un ange jaune, des vaisseaux sanguins ou lymphatiques anormalement dilatés, une tache de naissance qui, selon le cas, peut se révéler plus ou moins encrer. La plupart du temps à fleur de peau. Elle disparaît sans laisser de traces.

[00:01:28]

Mais moi, je n'ai pas eu cette chance. Elle était trop profonde. Alors pour faire avec? J'ai cinq ans et tous les mois, je monte avec ma mère dans la dauphine. Elle n'a pas le permis. C'est mon père qui conduit. Direction l'hôpital. Ces couloirs interminables et lugubres. Je m'allonge, terrorisée, sur la table, dans la salle de chirurgie dermatologique, traitement à la neige carbonique. Et moi, je fixe les demi globes métalliques, suspendue au dessus de ma tête et je les compte un parent parce que le traitement, c'est un supplice.

[00:02:11]

L'impression qu'on me laboure le visage avec une aiguille, ça laisse des marques sur ma peau. Des entailles. Le médecin tente des subterfuges. J'ai compté jusqu'à 100. Je ne suis pas dupe, mais je m'exécute à chaque coup de laser sur ma peau, je fais grimper le score 21 22, 23 24 25 et j'arrive à 100 et ce n'est pas fini, compte encore jusqu'à 50. Alors je m'accroche à mon doudou, je ferme les yeux, j'ai envie de fuir.

[00:02:53]

Et après le temps de la cicatrisation, je redevient l'objet de moqueries. Mon pansement fait le plus grand bonheur de mes copains d'école. Et la douleur laisse place à la tristesse et à la solitude.

[00:03:05]

Mon unique consolation, ce sont les Schtroumpfs qu'on m'offre comme récompense. J'en ai 200 et je les ai encore à la campagne. Mes enfants schtroumpf avec aujourd'hui et à 6 ans, je dis stop. A un moment, j'en ai plein les j'trouve de souche Tronto Laser. C'est le dernier Traum que je vais à l'hôpital. J'en ai marre, je trouve parce qu'il n'y a pas d'amélioration. Et moi, je n'en peux plus et nous décidons ensemble de ne plus y retourner.

[00:03:35]

Il faudra définitivement faire avec.

[00:03:44]

C'est une période difficile. Tout devient prétexte à piquer des colères, à devenir possessive, voire exclusif avec ma mère. Sentir tout le temps le regard des autres sur moi. Le moindre commentaire.

[00:03:56]

Je crois que c'est pour moi ça. Pourquoi moi? Pourquoi ces plaisanteries qui tombent comme une condamnation? La première fois, c'est à la campagne chez mon grand père en Bourgogne, devant le voisin.

[00:04:29]

Je suis fier sur mon petit vélo bleu et est tombé de vélo râpé. Je prends ça comme une gifle, une gifle d'une violence inouïe. J'étais un enfant comme les autres sur mon beau vélo bleu et là, la touche brise. Je suis un RHP. Mes copains n'ont jamais le temps de s'habituer à ma différence. Mon père est muté tous les ans dans une nouvelle ville et donc tous les ans, je dois en conquérir de nouveaux. Tenter de m'intégrer dans ce terrain miné qu'est la cour de récré.

[00:05:09]

Apprivoiser les regards et essayer de me montrer fort.

[00:05:23]

En 6ème, le prof de math Monsieur Poirot me rebaptisent Voit rouge aller au tableau. Il ne sera pas le seul à ma fuselé de surnoms divers au lycée Saint-Joseph, chez les Jésuites à Toulouse. Mon prof de français de la quatrième à la seconde, monsieur Bouchard m'appelle la tache, la tache au tableau. Quand on est ados, c'est insupportable. Même si, grâce à manger Bougeard, j'ai appris à aimer le français. Les gens me disent qu'il est mignon en version originale sous titrée Le pauvre.

[00:06:10]

Qu'est ce qui lui est arrivé? Ça soigne. Vous vous êtes renseigné? Qu'est ce qui vous ont dit? Ils vont rester comme ça toute sa vie, quand même. Et moi, de leur faire pitié. Je me sens blessé, voire handicapé. Et je vous parle pas des filles quand je veux jouer les Don Juan.

[00:06:27]

Du haut de mes 14 ans, tu ne peux pas sortir avec un garçon comme ça. Sans compter que pour certains, je suis en plus richman le jeu, le boche, l'allemand. Et bien, il tomba Ratté dans les camps avec Attache moi, dont le père au non-juif avait caché pendant la guerre, cachée par un curé dans la montagne.

[00:06:55]

Le soir, quand je suis adolescent, je me mets face au miroir dans la salle de bain et sans faire de bruit. J'ouvre le tiroir de gauche, celui de ma mère, et je lui prends un peu de fond de teint et j'essaye de camoufler ma différence. Et quand je vais en soirée, je mets le fond de teint dans ma poche.

[00:07:15]

Et quand j'arrive, je me former une couche comme ça dans le rétroviseur de ma mobylette. On en a jamais parlé de ça avec ma mère. En famille, on n'en parle jamais de ma tâche. Cela dit, devant ma glace, quand, quand je me vois avec ma tâche masquée par le fond de teint. Je me sens moins bien. Je ne me reconnais pas. Je ne m'aime pas. Mais celle qui m'a vraiment aidé à grandir sans qu'elle le veuille, c'est ma petite soeur Marie-Laure.

[00:07:54]

Petite, quand le téléphone sonnait, elle ne bougeait pas. Elle ne tournait pas la tête. On l'a su quand elle avait trois ans. Marie-Laure est sourde. Déficience auditive 85%. Elle ne parle pas. Elle crie. C'est une super broyeuses.

[00:08:15]

Et moi, mon problème se déplace, je ne suis plus celui qu'on montre du doigt, je deviens le grand frère responsable. Investie d'une mission protectrice, ma tâche ne m'empêche pas de voir. Elle ne m'empêche pas d'entendre. Il y a pire, il y a bien pire. Je tiendrai tête à l'adversité.

[00:08:36]

Je suis têtu de naissance. Mon père m'appelait Idéfix. Je suis une sale bête. Je suis un scorpion. Je ne renonce pas.

[00:08:57]

J'ai une autre échappatoire à ma tâche, une bouée de sauvetage que je pourrais enfiler quand je veux le rire faire rire. Faire rire les autres. Rire avec eux, mais ne jamais rire de se moquer, c'est si facile. J'en sais quelque chose. Faire rire en restant gentil. Un truc de funambule. Et je sens que c'est par cette voie que je trouverai mon équilibre. Alors, adolescent, j'ai mis le proviseur en pastichant Daniel Guichard par dessus.

[00:09:29]

Il s'en allait l'hiver dans le petit matin. Le bon vieux briscard Georges Marchais Chaban-Delmas.

[00:09:40]

En vérité, j'ai mis Thierry Le Luron, mais les gens ont ri et les filles me sourient. Et le fait d'improviser comme ça. Ces imitations, ça me procure une dose d'adrénaline, un truc que je n'imaginais même pas. A 14 ans, je réclame une mobylette à mon père, toute la paix. Avec l'assurance licences et si on la bonne écoute? Bon, d'accord. Tu penses que je peux trouver un travail d'été à Mahmood? Il y travaille, c'est le directeur qu'il me trouve un job au rayon charcuterie.

[00:10:35]

Lever 3 heures du mat au boulot à 4 heures. Je fais du pâté de port, je coupe des têtes de cochon en 2, j'enlève la cervelle, les yeux, je grille les derniers poils et surtout que je fais rire mes collègues avec mes imitations de Coluche. Du coup, mon chef me dit. Tomba, Goll utilisera, utilisera à bon escient et il me colle sur le parking du mammouth pendant les 5 jours anniversaire et venez voir le fils du directeur qui sème la zizanie sur le parking.

[00:11:09]

Et au final, à 14 ans, en 5 jours, je vends 4 tonnes de saucisses de Toulouse à 11 francs 90 le kilo. Ma mobylette me la suis payée.

[00:11:30]

Mais le rire ne suffit pas à faire oublier mes soucis d'ado entacherait. Alors, je demande à mes parents de m'inscrire avec mon frère au karaté.

[00:11:39]

Mon frère Styler, baba cool et fou de musique, trouve que c'est trop violent. Il arrête assez vite alors que moi, je veux devenir Jean Bruce Lee. Bruce Lee me fascine. Je suis subjugué par cette elastic man qui bondit en hurlant des.

[00:12:02]

Mon prof s'appelle Lilian et il est ceinture noire, devenu champion de France de karaté contact. J'ai 14 ans. J'adore ce gars de 20 ans plein de vie et d'envie, qui s'en fiche de mon angio. Il ne me parle que de ma souplesse, d'adaptabilité face à l'adversaire, de rapidité de déplacement, de tout ce qu'on va travailler. Il me parle d'avenir. Je veux me forger un mental, me connaître, me comparer. Être bien dans ma tête et si possible dans mon slip.

[00:12:36]

Mon bac en poche, je dois démontrer à mon père que je prends la bonne direction et donc pour lui faire plaisir. J'essaye Supps Deco une grande école de commerce, mais au moment de passer les oraux comme le costard, la chemise et le bureau, je ne le sont pas et qu'on me propose d'aller travailler en Tunisie comme moniteur de voile, guide accompagnateur et super déduit. J'y vais pour mon père, c'est pas facile, mais c'est mon histoire à moi.

[00:13:03]

D'autant plus que juste après, j'enchaîne avec un boulot de guide accompagnateur en Andalousie.

[00:13:20]

Et puis, je rentre à Toulouse où, en principe, ma tante Chantal, ma petite amie depuis 4 ans, mais elle ne m'a pas attendu. Elle vient d'épouser un parachutiste. Quel con! D'autant que maintenant, après deux saisons d'absence, je dois trouver un boulot. Je repars à zéro, sans aucun réseau.

[00:13:44]

On est en 1981 et pour commencer. Je m'inscris! Au chômage. Qu'est ce que je vais faire de ma vie? Et là, mon pote Pan Pan, qui est plombier, me donne un tuyau. Frigo doit aller réparer une fuite dans la cave d'une maison en lieu à la cour et dans une caravane frigo. Doit il installer une radio? Et aurait dit Moi, j'ai un copain qui va vous raconter des histoires dans le poste. Mais oui, je n'arrête pas de raconter des conneries.

[00:14:15]

Ça va plutôt la raconter à radio. Et t'as pas le choix, t'as plus Hervin Radio Descoteaux. Je commence par y raconter des histoires drôles le dimanche matin, bénévolement. Et puis, au bout de quelques mois, la directrice d'une radio concurrente, Radio Kembo, contacte. Moi, je t'écoute tous les dimanches et tu me plais bien, oui, tu auras le contact avec les auditeurs. Alors écoute, on va bientôt recevoir le chanteur de Roc-Amadour Ifil Gérard Blanchard.

[00:14:47]

Tu vas l'interviewer si t'es beau, mais je t'engages et je te paye. Le bémol, c'est que je n'ai jamais interviewé qui que ce soit. Donc, le jour J, je me retrouve en direct face à Gérard Blanchard. Merci à tous. C'était Gérard Blanchard sur Radio Kambove 93 6 MHz. N'oubliez pas d'aller acheter son disque dans toutes les bonnes boulangeries. A bientôt. Gérard? Peut être. Pourquoi peut être? La directrice me convoque dans la foulée.

[00:15:18]

Le problème, c'est qu'on ne savait plus qui interviewer l'autre. En plus, vous aviez le même timbre de voix. C'était compliqué pour l'auditeur de faire le tri. Il faudra que tu fasses attention à l'avenir, OK. Tu vas le poste, tu te ducommun ce lundi à 8 heures et demie. Je repars au volant de ma Diane six Gemey Radio-Can bosse à fond. Je hurle mon amour est partie avec le loup dans les gorges de Rocamadour. Ma voix va maintenant sortir du poste tous les jours.

[00:16:01]

Pour arrondir les fins de mois, je fais aussi des voies publicitaires et des animations commerciales dans les supermarchés attention vente flash moi 10% sur les radis pendant 5 minutes et pour 2 votes achetés, on vous offre la 3ème.

[00:16:17]

Et puis, un jour, je suis derrière ma console, la radio commence à. Oui, c'est moi. Moi, je suis l'un des Beatles. Je vous il rappelle. Énergie Toulouse vient de se créer et il me propose d'assurer le 6, 9, 6 heures 9 heures. On ne parle pas d'argent ni de contrat, mais je suis raide dingue de bonheur. Et voilà comment le micro va devenir une vraie drogue. Le 10 juillet 1984, j'ai 23 ans, je suis au guidon de ma moto 600 XT Djinn bleu délavé, chemise à fleurs déboutonné à la magnums, les cheveux au vent.

[00:17:32]

J'ai juste un petit casque blanc, pas un intégral. Je n'ai jamais supporté de me sentir prisonnier d'un gros casque. Dans cinq minutes, je serai chez mon copain Éric, le roi de la mécanique, avec mon copain. Pan pan. On s'apprête à partir en vacances en moto en Italie. Je me souviens parfaitement du croisement d'avant. Je roule à 90 en face, dans sa R6, il roule à 90. Choc frontal à 180 km heure max.

[00:18:02]

J'entends encore le bruit, c'est insupportable et sous le choc, le capot de sa voiture se relève. Il me découpe au passage, le bras gauche en lambeaux. Je fais un vol plané et j'atterris à 39 mètres 75 du point d'impact. A mon avis, il est mort. Non, non, je suis dans le coma dix huit fractures, 130 points de suture, la rate éclatée, les muscles scalpé. Quand je sors du coma, je me retrouve en soins intensifs, intubé par tous les orifices.

[00:18:48]

Neuf mois d'immobilisation et la douleur pendant des mois, je ne peux pas dormir. Elle ne me lâche pas. Je demande un miroir. Ma tâche a disparu. Je suis un nématode géant. Où trouver la force pour résister à la tentation d'abandonner? Peut être dans les mots de mon grand père. Jean-Luc, le docteur Tali a une chance sur cinq de t'en sortir. Moi, je te dis si tu as une chance sur cinq. Ben prend là, j'apprends que les auditeurs demandent souvent de mes nouvelles.

[00:19:29]

Je décide de leur parler à l'antenne, en direct, par téléphone et j'appelle comme ça tous les lundis pour faire des petits points à la radio. Ça me motive. La moto a toujours été et sera toujours ma passion et la preuve, c'est que j'ai toujours mon plâtre et mes béquilles et je vais m'en recommander une, une autre.

[00:20:13]

J'ai repris ma place à la radio. Entre temps, Énergie Toulouse est devenue Fun Radio. Et puis un jour, en 1986, on me convoque plus dans le format Jean-Luc. On est devenu une radio musicale. Toi, tu parles trop en version sous titrée, tu prends la porte plumé alors que je viens d'investir toutes mes économies dans un petit appartement à Toulouse.

[00:20:43]

Et puis, mon pote Olivier, qui était mon voisin de tranche horaire sur NRJ Toulouse, est monté à Paris. Il a intégré la dernière née des chaînes de télé, la 5.

[00:21:09]

Je prends direct la Nationale 20, pas l'autoroute. J'ai pas un franc pour la payer. Et je débarque à Paris, rue Jean Goujon, le fief de la. J'ignore tout du travail de casting et je ne connais personne. Stéphane Collaro est dans le bureau d'à côté, Patrick Sabatier, Patrick Sébastien. Je parviens à me faire un seul ami le chien, le Bob. Tél. Sabatier. Et donc, mes journées sont rythmées par les appels des candidats.

[00:21:38]

Et moi, j'aime leur parler. Je leur raconte des histoires, je les fais rire et du coup, on me demande d'accompagner les candidats sur le plateau et je deviens chauffeur de salle. A côté de ça, je frappe à toutes les portes et ma mère est inquiète. Ça va, ça va. Un jour, je finirai par décrocher quelque chose. Un jour, ce sera peut être le triomphe. J'ai dis ça parce que j'avais l'Arc de triomphe devant moi sous les yeux.

[00:22:22]

Vous connaissez la fin de l'histoire? Je ne vais pas vous raconter tous les épisodes, les castings, les échecs et les réussites qui ne durent pas. Ce n'est pas un long fleuve tranquille, une carrière à la radio, à la télé, une carrière de comédien. Il y a des hauts et des bas. Une dernière pour la route, néanmoins, en 1994. Béatrice Esposito, qui est responsable des variétés et du divertissement sur France 2, me fait faire mes premiers essais d'animateur télé.

[00:22:57]

Elle veut voir comment je passe à l'écran. Le test a lieu sur le plateau d'une famille en or. Les cadreur sont morts de rire et je suis finalement retenu comme animateur d'un jeu, Les amours. A cet instant, je prends conscience qu'une nouvelle vie commence. Je suis heureux. Et le lendemain de la première, je me fais assassiner par le chroniqueur d'Europe1, Philippe Aubert.

[00:23:35]

Bah alors, j'ai vu les amours sur France 2 hier midi avec un dénommé Jean-Luc Reichmann, les mimiques, les cheveux longs, les chaussures jaunes, le type arrête pas de gesticuler. A mon avis, les amours à la télé avec lui, c'est sûr qu'il y a là bas pour toi. J'écoute ça seul dans ma chambre. Tout s'effondre. C'est comme si j'avais reçu une boule de pétanque sur la tête. A cette époque là, il est à nouveau question de ma tâche.

[00:24:09]

Les mêmes mots que quand j'étais enfant. On ne peut pas le montrer à la télé avec ce truc là sur l'ONU et donc au maquillage.

[00:24:18]

Bon pour la tâche, si ça m'embête pas, on va la maquiller un peu. OK.

[00:24:29]

On m'explique très gentiment que c'est pour éviter les Brilliance, alors je m'incline. Mais au fond de moi, la corde sensible n'est pas loin en me cachant ma tâche sur le fond de teint. On cache une partie de moi. Alors, juste avant d'entrer sur le plateau, je mets mon index avec la salive et j'enlève le maquillage sur ma tâche.

[00:24:50]

Et un an plus tard. Bon, je vous le dis tout de suite, pour moi, c'est plus possible, soit vous me prenez avec ma tâche. A partir de là, on me prendra comme je suis avec ma marque de fabrique.

[00:25:21]

Mon histoire s'arrête là. Votre livre va plus loin, Jean-Luc Merci. On va y revenir. Bien sûr, surcette sur cette tâche qui débute et termine cette histoire, mais qui est aussi le titre de votre livre, mais enfin d'un bout à l'autre. En écrivant cette histoire, je me suis dit C'est quand même. C'est quand même dingue parce que c'est juste une rougeur sur le nez, c'est à dire que vous n'êtes pas les fins de semaine. Vous n'avez pas de pied bot, vous n'êtes pas infirmes moteurs cérébral.

[00:25:46]

Enfin, physiquement, vous êtes pas désagréable à regarder et je me suis dit au fond, c'est juste une différence. Et encore, dans la catégorie des différences, c'est une toute petite différence. Et pourtant, ça, ça me Wade dans votre vie? Oui, je m'éloigne. Mais finalement, Christophe, c'est devenu une marque de fabrique quelque part. Il est vrai que récemment, j'étais pour les pièces jaunes chez Disney puisque évidemment, accompagne, comme vous le savez, les enfants, les adolescents.

[00:26:15]

Et ils m'ont dit Mais je vous ai reconnu grâce à vous. Les enfants, c'est devenu une marque de fabrique. Et maintenant? Et c'est ce que j'ai écrit dans le livre un petit peu plus tard, c'est cette différence que les enfants doivent cultiver pour faire leur différence. Et au final, voilà. Maintenant, c'est une marque de fabrique qui me suit et vous seriez jusqu'à dire que ça a été votre chance. Finalement, pour vous faire remarquer mais vous savez, quand t'as une tache pistache, c'est de se moquer et de prendre le revers de Nisa.

[00:26:45]

Et finalement, là, si cette souffrance maintenant rimait avec le mot chance, comme vous le dites si justement. Donc, au final, le négatif, je crois qu'il faut arriver à le transformer en positif. Les ennemis vont faire de meilleurs amis. J'ai toujours été comme je dit dans mon livre. C'est toujours plus difficile d'être positif que d'être négatif, d'être gentil. Vous avez le micro tous les jours, je vous écoute en plus et je vous respecte énormément depuis.

[00:27:13]

Encore plus fort que vous êtes narrateur comme ça. Quel voyage vous nous faites faire? Mais je voyage un moment quand on est face à quelqu'un. C'est la facilité de l'enfoncer parce qu'on a le micro, parce qu'on a la voix, alors que c'est quand même plus difficile d'arriver à se méfier. Parce que même si on a cinq pour cent entre vous et moi 10%, 15%, 20% d'un réservoir commun, il faut aller chercher le bon quelque part. Et ça, j'en suis intimement persuadé.

[00:27:43]

Mais ce qu'on voit quand on regarde le monde des animateurs télé raconter plein d'histoires ici, de gens qui font le même métier que vous, c'est que ce sont tous des hypersensibles, que souvent, cette hypersensibilité naît d'une différence et que c'est à se demander si, pour faire le métier que vous faites, il ne faut pas être d'une certaine manière différent. Par exemple, il y a beaucoup d'homosexuels à la télé. C'est parce qu'ils étaient différents, petits et que, du coup, ça leur a donné cette force.

[00:28:10]

Mais aujourd'hui, ça marche. Mais hier, rappelez vous, puisque nous avons vécu les mêmes choses en parallèle, très certainement. Il fallait être le gendre idéal. N'oublions pas. C'est à dire que voilà, on ne va pas refaire l'histoire. Mais la première fois que j'ai proposé de mettre des couples homosexuels sur le plateau des Amours à Michèle Cotta et monsieur Duhamel, on m'a regardé en disant Mais c'est pas possible, on va faire des spéciales. Homosexuel, je dis pardon.

[00:28:36]

Non, non, non, il va y avoir des couples homosexuels. Je vous parle de ça en 1998, donc c'est une histoire de fous à l'époque du black blanc beur. Mais rappelez vous. Peut être que ces irréductibles, c'est à dire sans doute qu'un gamin qui aujourd'hui, aujourd'hui un ange, homme comme vous sur le visage, subit très exactement la même chose de la même école et du même col, bien évidemment. Mais justement, comme je vous le disais, c'est cette différence que nous devons cultiver.

[00:28:59]

Ça nous donne des émotions. Aujourd'hui, on a plein d'émissions à la télé ou à la radio comme la vôtre, qui sont sur la vérité, sur la simplicité, sur les émotions et sur l'être humain. Lorsque je vous écoute à la radio, c'est cette sensibilité maintenant que l'on recherche. Terminer les endre idéaux et ouf!

[00:29:19]

Grand bien nous fasse Chakri parce qu'on s'est battu. Vous et moi pour ça. Et vous, on est dans la même tranche d'âge, je pense. Et aujourd'hui, voilà. S'il y a une fierté à avoir, c'est de se dire voilà, je m'attache du côté négatif pistache. On s'est moqué de l'histoire et on s'en amuse aujourd'hui toujours au sujet de votre tâche. J'ai une question à votre avis si à l'époque, la maîtresse ou le prof avait posé ça sur la table de la manière la plus simple possible.

[00:29:52]

Vous auriez pu expliquer ce que c'était. Donc effectivement, vous ne pouviez pas la faire disparaître, mais que vous voyez pas. Vous ne pensez pas que ça allait ruiner votre vie jusqu'à la fin des temps? Au fond, si on avait posé des choses comme ça le plus calmement possible, ça n'aurait pas désamorcé et éviter ces souffrances de l'enfance qui sont des petits traumatismes. Aujourd'hui, on peut le faire. Christophe Mallièvre. Hier, on ne pouvait pas dans les années 60.

[00:30:16]

On part, bien évidemment. Vous savez, lorsqu'un prof comme vous l'avez dit. Et merci encore sincèrement pour cette narration qui est magnifique parce que je m'entendais. J'entendais les profs quand un prof a l'âge de 14 ans vous dit la tache au tableau devant 30 élèves. Vous avez envie de le prendre et de le retourner et de lui dire mais c'est pas possible. La souffrance d'un adolescent hier, ce n'était pas possible aujourd'hui.

[00:30:44]

Maintenant, on peut en parler comme ça encore aujourd'hui.

[00:30:49]

Ils sont quand même montrés du doigt parce que maintenant, avec les réseaux sociaux, ça va beaucoup moins vite au niveau de l'information. Elle est galopante. On ne peut plus maintenant dire la tache au tableau, mais heureusement. Et si les réseaux sociaux servent à ça? Oui, j'ai bien grandi, vu les réseaux sociaux, non, mais bien sûr, pour le coup. Oui. Cela dit, monsieur Poiraud, il a du se faire chambrer aussi parce qu'il s'appelait Poiraud et Poiraud.

[00:31:10]

Exorcisé, je me rappelle très, très bien, mais aujourd'hui, juste pour corrèle avec ce que vous dites, Léo Mattéi sur la brigade des mineurs dont vous avez parlé. Il va voir le jour bientôt sur TF1. La brigade des mineurs, c'est que les enfants soient victimes ou coupables. Léo Mattéi est toujours du côté de l'enfant et c'est pas facile tous les jours. Donc voilà, je me bats pour les enfants, je me bats pour les adolescents. Et même si ces vecteurs de réseaux sociaux peuvent être totalement néfastes, c'est pour garder ce contact avec toutes les générations et essayer que les parents, les grands parents et les enfants soient réunis ensemble autour du même écran télé.

[00:31:51]

Pourquoi est ce que vous n'en parliez pas en famille? Ça, ça m'a surpris. Vos parents, c'est ouvert?

[00:31:57]

Bien sûr. Oui, bien sûr, mais on n'en parle pas.

[00:32:00]

La pudeur, c'est pas évident. Vous avez grandi, vous avez des parents qui ont connu la guerre, un papa qui est arrivé, comme vous le savez, dans un wagons à bestiaux, quand même. Un de ces gosses qui, à l'époque, c'est très, très dur. La pudeur est insupportable. Mon papa ne m'a jamais dit je t'aime. Moi, je lui ai dit je t'aime. Ma maman me le dit très, très, très rarement et j'aime ma maman plus que tout.

[00:32:23]

Évidemment, ce ne sont pas les mêmes sociétés d'hier et d'aujourd'hui.

[00:32:26]

Ils ont été mieux qu'il parle mieux, qu'on n'en parle à table, qu'on en rigole. Mais voilà, ça aurait été ça a été ainsi. C'est comme ça. Vous avez une éducation? J'ai eu une éducation. C'était la pudeur. C'était mon papa. Vous savez, c'était je n'entends rien, je ne dis rien et je ne vois rien. Je vous promets que c'est vrai. Moi, je lui ai dit Tu sais, mais moi, je veux pas, je dis tout, je veux tout et j'entends tout.

[00:32:51]

Donc voilà, c'est aujourd'hui. C'est peut être ça aussi, la toile aujourd'hui qui nous a permis de dire tout ça. Ce livre, T'as une tache pistache où le sujet est dans le titre, c'est à dire? On voit dès le début que vous n'allez pas éluder ça. Est ce que ça a changé quelque chose dans votre rapport avec le public? C'est une question de coût qui est réglée.

[00:33:08]

C'est pas ça? Oui, ça a changé quelque chose avec moi même parce que j'avais envie de dire ça. Et après? Le public reçoit, ne reçoit pas, mais ils savent maintenant s'ils ont la curiosité de connaître mon parcours. Et je vous remercie encore parce que c'était vraiment des mots justes et une interprétation. J'ai même cru entendre la dauphine et la mobylette.

[00:33:29]

C'était une vraie dauphine. Même pas avec Céline Lebrun Paris Dauphine. C'était le vrai jingle de radio que j'ai retrouvé lors de fouilles. Je ne sais pas si votre copain Pan Izzo avec sa femme décédée. Voilà, c'était des heures de fou. Donc voilà, c'est aujourd'hui ce qui me plaît. Pour répondre à votre question, c'est que je suis surtout en accord avec moi même et que même si j'ai mélangé les chapitres, etc. Etc. Voilà les gens qui seront curieux de connaître ce parcours du comédien de Léo Mattéi de Nuit d'ivresse.

[00:34:06]

Parce que voilà, j'ai joué avec un homosexuel. J'ai demandé à Josiane Balasko de jouer la version homosexuelle pour une ouverture d'esprit. On a fait 180 dates au théâtre. Ça a été une histoire de dingue. L'année dernière, ça a été diffusé sur TMC. Voilà, ça fait un record de spectacle vivant plus fort que les concerts, plus fort que les one man show. C'était le record de l'année dernière, en 2019 sur la TNT. J'ai cette fierté là aussi.

[00:34:31]

Et si ça peut faire avancer les choses, voilà, je l'ai. Et pour vous répondre oui, je me sens mieux.

[00:34:38]

Oui, mais pas par rapport aux autres, par rapport à moi. Avant, les journalistes, par exemple, recevaient recevait pour la promo de vos émissions où ils m'ont regardé de biais. Vous en parlez pas me regarder derrière nous. Mais là, c'est génial. C'était un truc tabou, un truc tabou. Mais vous avez présenté comme ça. Mais quand les maquilleuses vous disent voilà, je ne sais pas encore aujourd'hui. Oh non!

[00:35:03]

Aujourd'hui, elles me disent oui, je sais pas. Oui, j'ai lu le livre. Je n'ai pas lu les sais. Question réglée? Ben oui, en fait, voilà un journaliste qui m'a dit que j'en étais à plus de 9000 émissions de télé aujourd'hui, 365 jours par an. Vous ne connaissez pas L'Arnacœur, donc? Ça fait 25 ans, j'attaque. Émaneraient sur une petite chaîne qui a quasiment pas de vous voilà entre les mains Tomatis. Ça fait plus de 7 millions.

[00:35:28]

Voilà, c'est ça. Hier matin, y'a Victor Sauvage. Avant, il y a eu plein de choses. Donc voilà, maintenant, maintenant, ils savent et je suis. Et je suis très, très content parce que c'est pas évident de s'exprimer et d'être rassembleur. Que ce soit par la fiction, le théâtre ou la quotidienneté du jeu et du divertissement. Mais quoi qu'il arrive, on tient le bon bout, Christophe. Alors, il y a un passage qui, évidemment, a marqué les esprits par les temps qui courent.

[00:35:52]

C'est ce moment où vous êtes en job d'été, chez chez Mamou, dans le magasin Mahmood de votre père, dont on est le directeur, et où vous couper des têtes de cochon en deux pour en sortir la cervelle et ensuite les yeux. Il y en avoir des masses à TF1, des gars qui ont coupé des têtes de cochon. Ils ont coupé des têtes. Je dois vous avouer. Mais des têtes de cochon, ça non.

[00:36:22]

Ça vous rend vachement singuliers et ça, peu plus encore. Je sais rien, mais y'a pas de problème. Mais sachez que non. Mais c'est comme vous l'avez dit si justement. Voilà mon papa. Moi, je voulais ma première mobylette. Il m'a dit Tu te payes la mobylette, pas de problème, tu te paye l'essence, tu te payé aussi l'assurance. Donc, à 14 ans, vous vous dites bien qu'est ce qu'on va faire? Et là bas, on dit Bon bah voilà.

[00:36:42]

Tous les matins, je me levais à 3 heures et demie face à face à 4 heures du matin, j'étais face à face avec cette tête de cochon et il m'expliquait Fais attention parce que le cartilage de l'œil, il y a le noir qu'il faut enlever. Et après, il faut garder le blanc. Il est caoutchouteux pour le réutiliser exactement. Donc voilà, quand vous avez 14 ans, vous savez d'où vous venez. Et qui plus est, comme vous l'avez dit, c'était les premières semaines anniversaires où mon papa avait inventé aussi un petit peu cela.

[00:37:08]

À l'époque, c'était avec La Dépêche du Midi en disant pendant cinq jours à faire l'anniversaire Waring sur le parking. Et moi, j'ai vendu 4 tonnes de saucisses à 11 francs 95 le kilo. Je m'en rappelle. Je leur faisait goûter GRU. J'avais 14 ans et comme vous l'avez dit si justement, j'étais l'attraction des 400 employés du du magasin Mahmood en disant regardez, il y a le fils du directeur qui est en train de faire goûter la saucisse crue aux clients en disant mais elle a été faite la nuit au laboratoire de charcuterie.

[00:37:40]

Il m'a insulté en disant Il va arrêter le gamin parce que tous les jours, je vendais une tonne de saucisses. Le fait de couper les têtes en deux, de faire le pâté, bref, de faire de la charcuterie dans Louvres, quoi, à l'époque, ça vous dégoûte pas?

[00:37:53]

GD Holker, évidemment, même à 4 heures du matin, quand vous avez rien dans le ventre. Et c'est là où j'ai arrêté de boire du chocolat le matin. Vous vous imaginez? Parce qu'en plus, il fallait brûler les poils qui restaient. Etc. Etc. Donc effectivement, c'est. Mais j'en mange encore. Vous inquiétez pas parce que ce sont des produits sains comme ça, comme ça l'était. Il n'y a aucune raison. Voilà, ça fait partie de la vie, mais ça fait partie de l'apprentissage de la vie.

[00:38:20]

Et ça vous rend singulier quand même d'avoir fait ça dans ce métier là. Chacun sa route, son chemin. Vous avez commencé à travailler et voilà, il faut gagner sa croûte entre guillemets, mais on a cette valeur travail. Mais c'est aussi ça qui contribue à vous rendre populaire depuis si longtemps parce que vous êtes un des animateurs les plus populaires de TF1. Il faut réaliser que vous êtes là depuis combien de temps?

[00:38:44]

TF1 à midi ou tout va faire la vingtième année? Fait dix ans et demi d'attente sur la main. C'est l'analysant de douze coups de midi. Il y avait 6 ans, les l'animateur des amendes refusé de dire ça a l'air d'être pour rire.

[00:38:57]

Mais en fait, les gens voient en vous. Vous allez couper des têtes de cochons. Je veux dire que vous êtes un type plus simple que la moyenne, plus qui leur ressemble plus. Non, mais c'est ça.

[00:39:06]

En fait, je crois que le mot, c'est de la proximité. Et c'est vrai que si ils peuvent se retrouver dans mon parcours. Pour moi, c'est ce qu'il y a de plus important. Je pense que par rapport à la tâche dont vous avez parlé pendant toute cette émission, il y a l'histoire. Je ne l'aurais pas menti, je ne l'aurais rien caché. Preuve en est, j'ai toujours cette tache sur le nez. Je leur montre tel que je suis et ils se disent peut être voilà Reichman.

[00:39:33]

Bâillements pas.

[00:39:34]

Et puis, c'est un provincial. Vous êtes profondément ancré, totalement. Si vous n'avez pas vraiment de province, de province, de Bourgogne, de vos grands parents, oui, c'est ça. Mais voilà. Chaque week end, je ne peux pas supporter ça. Ce n'est pas Paris. C'est une catastrophe pour mes enfants parce que les devoirs, les bouchons, les soucis, ceux là, la campagne et moi, je que ce soir à Toulouse, ma mère.

[00:39:56]

Mais il faut que je parte de ça parce que ce phénomène de rester autour de cet anneau appelé périphérique à l'intérieur. Moi, je pète les plombs. Vous aussi, vous êtes du Sud-Ouest, vous allez voir vos débuts à la radio. Idem prend tout. Parce qu'en fait, on a quasiment le même âge et on a. On a vécu le même parcours, mais évidemment, ça m'a beaucoup intéressé, de raconter Radio Descoteaux Radio Kembo. Toute ce moment, des radios libres qui à une époque.

[00:40:20]

On ne pourra jamais revivre, c'était la radio artisanale avec les électro phones posés dans des tables en moquette pour faire réaliser des disques à Radio Chrysanthème.

[00:40:31]

Je me shoote à la salade et ça me rend malade. Et moi, j'ai essayé le poireau et ça me rend marteau. Rappelez vous, c'était Pierre, pêcheuse sur Radio Chrysanthème. Aujourd'hui, je suis pas d'accord avec vous. Je pense que l'ouverture quand même par rapport aux podcasts dont nous parlions et vous avez la possibilité de bricoler. Mais bien sûr, je crois que chacun peut avoir sa chance. Christophe, c'est que là, aujourd'hui, vous prenez votre smartphone, vous vous filmez et vous balancez sur une chaîne YouTube.

[00:40:57]

Vous pouvez créer vous vous aussi, vos podcasts. Nous, c'était notre radio libre à vous et moi. À cette époque là, je crois que il y a de la place pour tout le monde. Si chacun peut saisir sa chance, j'ai la chance d'être le président des jeunes talents en France, des podcasts, des animateurs, des chroniqueurs, des journalistes depuis 8 ans avec Rémi Castillo et limaginaire et galopants de nos enfants, de nos jeunes qui arrivent sur le marché.

[00:41:22]

Vous avez raison, c'est moi qui suis un vieux con.

[00:41:25]

Là, vous êtes plus jeune que. L'accident de deux ans. Et encore, ça doit être un an et demi après l'accident. Il a laissé des traces encore aujourd'hui physiquement sur moi.

[00:41:36]

Regardez, voyez l'accident dont vous parlez. Oui, d'accord. Donc, le bras, l'avant bras, il est troué. Jarny Les trous, et voilà. J'ai plus Avaz, plus rien. Voilà, on peut m'appeler. Je suis un peu en kit. Et s'il avait laissé des traces? Ouais, boy, je ne veux pas l'entendre. Ce bruit est insupportable. C'est vous qui faites de temps en temps des silences à la radio. Vous voyez qu'à ce moment là, il faut expliquer que dans les radios privées, vous le savez, si on le fait trop longtemps, c'est aux manifs qui se déclenchent.

[00:42:10]

On revient à une émotion, on en revient à une émotion. On reviendra des silences, on revient une proximité. Et je suis sûr que même par rapport aux réseaux sociaux. Moi qui voit toujours le positif, ça va nous permettre de redécouvrir l'autre à un moment donné. L'humain va bien sûr comprendre que l'intelligence artificielle ne remplacera jamais. Je vais vous prendre dans mes bras à la fin de l'émission pour vous dire merci.

[00:42:36]

Vous avez compris pourquoi Jean-Luc Reichmann est un infatigable, positif et optimiste. Son livre s'appelle T'as une tache pistache. Vous le trouverez en poche chez Michel Lafon. Merci beaucoup, Jean-Luc. J'ai juste envie de vous dire quelque chose. Allez y! Merci, merci.

[00:42:52]

Des centaines d'histoires disponibles sur vos plateformes d'écoute et sur un point. FR.