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Christophe Hondelatte, comment se fabrique au tout début un animateur vedette de TF1, un gars qui, depuis 24 ans, sans discontinuer et dans votre poste à midi, et qui est le héros d'une série qui va signer sa septième saison aujourd'hui. Je vous raconte l'enfance, la jeunesse et les débuts de Jean-Luc Reichmann. Une histoire que je tire de son livre T'as une tache pistache, qui vient de sortir en poche chez Michel Lafon. Bettina Servan m'a aidée à l'écrire.

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Céline Le Braz l'a réalisé.

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Repin, Christophe Hondelatte. Ma tâche, cette tâche me suit depuis que je suis né. T'as une tache pistache. Qu'est ce que t'as vu rouge et vert, là, l'alcoolique, la tâche? Ta mère, elle a toujours envie de fraises. Médicalement parlant. C'est un ange jaune, des vaisseaux sanguins ou lymphatiques anormalement dilatés, une tache de naissance qui, selon le cas, peut se révéler plus ou moins encrer. La plupart du temps à fleur de peau.

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Elle disparaît sans laisser de traces. Mais moi, je n'ai pas eu cette chance. Elle était trop profonde. Alors pour faire avec? J'ai cinq ans et tous les mois, je monte avec ma mère dans la dauphine. Elle n'a pas le permis. C'est mon père qui conduit. Direction l'hôpital. Ces couloirs interminables et lugubres. Je m'allonge, terrorisée, sur la table, dans la salle de chirurgie dermatologique, traitement à la neige carbonique. Et moi, je fixe les demi globes métalliques, suspendue au dessus de ma tête et je les compte un parent parce que le traitement, c'est un supplice.

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L'impression qu'on me laboure le visage avec une aiguille, ça laisse des marques sur ma peau. Des entailles. Le médecin tente des subterfuges. J'ai compté jusqu'à 100. Je ne suis pas dupe, mais je m'exécute à chaque coup de laser sur ma peau, je fais grimper le score 21 22, 23 24 25 et j'arrive à 100. Et ce n'est pas fini. Elle compte encore jusqu'à 50. Alors je m'accroche à mon doudou. Je ferme les yeux.

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J'ai envie de fuir. Et après le temps de la cicatrisation, je redevient l'objet de moqueries. Mon pansement fait le plus grand bonheur de mes copains d'école. Et la douleur laisse place à la tristesse et à la solitude. Mon unique consolation, ce sont les Schtroumpfs qu'on m'offre comme récompense. Plan et 200. Je les ai encore à la campagne, mes enfants Schtroumpf avec aujourd'hui et à 6 ans, je dis stop. A un moment, j'en ai plein et je trouve de sauge tronto au laser.

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C'est le dernier Traum que je vais à l'hôpital. J'en ai mache trompe. Parce qu'il n'y a pas d'amélioration. Et moi, je n'en peux plus et nous décidons ensemble de ne plus y retourner. Il faudra définitivement faire avec. C'est une période difficile. Tout devient prétexte à piquer des colères, à devenir possessive, voire exclusif avec ma mère. Sentir tout le temps le regard des autres sur moi. Le moindre commentaire. Je crois que c'est pour moi.

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Ça m'a. Pourquoi moi? Pourquoi cette plaisanterie qui tombe comme une condamnation? La première fois, c'est à la campagne chez mon grand père en Bourgogne, devant le voisin.

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Je suis fier sur mon petit vélo bleu et est tombé de vélo râpé. Je prends ça comme une gifle, une gifle d'une violence inouïe. J'étais un enfant comme les autres sur mon beau vélo bleu et là, tout se brise. Je suis un RHP. Mes copains n'ont jamais le temps de s'habituer à ma différence. Mon père est muté tous les ans dans une nouvelle ville et donc tous les ans, je dois en conquérir de nouveaux. Tenter de m'intégrer dans ce terrain miné qu'est la cour de récré.

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Apprivoiser les regards. Essayer de me montrer fort.

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En sixième, le prof de math Monsieur Poirot me rebaptisent, voit le rouge aller au tableau. Il ne sera pas le seul à ma fuselé de surnoms divers au lycée Saint-Joseph, chez les Jésuites à Toulouse. Mon prof de français de la quatrième à la seconde, monsieur Bouchard m'appelle la tache, la tache au tableau. Quand on est ados, c'est insupportable. Même si, grâce à manger Bougeard, j'ai appris à aimer le français. Les gens me disent qu'il est mignon en version originale sous titrée Le pauvre.

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Qu'est ce qui lui est arrivé? Ça soigne. Vous vous êtes renseigné? Qu'est ce qui vous ont dit qu'ils ne vont pas rester comme ça toute sa vie? Quand même? Et moi, de leur faire pitié. Je me sens blessé, voire handicapé. Et je vous parle pas des filles quand je veux jouer les Don Juan.

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Du haut de mes 14 ans, tu ne peux pas sortir avec un garçon comme ça. Sans compter que pour certains, je suis en plus Richman le bleu, le boche, l'allemand. Eh bien, ils ne l'ont pas raté dans les camps avec Attache moi, dont le père au non-juif avait caché pendant la guerre, cachée par un curé dans la montagne.

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Le soir, quand je suis adolescent, je me mets face au miroir dans la salle de bain et sans faire de bruit. J'ouvre le tiroir de gauche, celui de ma mère, et je lui prends un peu de fond de teint et j'essaye de camoufler ma différence. Et quand je vais en soirée, je mets le fond de teint dans ma poche. Et quand j'arrive, je m'en remets une couche comme ça dans le rétroviseur de ma mobylette. On en a jamais parlé de ça avec ma mère.

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En famille, on n'en parle jamais de ma tâche. Cela dit, devant ma glace, quand, quand je me vois avec ma tâche masquée par le fond de teint, je me sens moins bien. Je ne me reconnais pas, je ne m'aime pas. Mais celle qui m'a vraiment aidé à grandir sans qu'elle le veuille, c'est ma petite soeur Marie-Laure. Petite, quand le téléphone sonnait, elle ne bougeait pas. Elle ne tournait pas la tête.

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On l'a su quand elle avait trois ans. Marie-Laure est sourde. Déficience auditive à 85%. Elle ne parle pas. Elle crie. C'est une super broyeuses.

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Et moi, mon problème se déplace, je ne suis plus celui qu'on montre du doigt, je deviens le grand frère responsable investi d'une mission protectrice. Ma tâche ne m'empêche pas de voir. Elle ne m'empêche pas d'entendre. Il y a pire, il y a bien pire. Je tiendrai tête à l'adversité.

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Je suis têtu de naissance. Mon père m'appelait Idéfix. Je suis une sale bête. Je suis un scorpion. Je ne renonce pas.

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J'ai une autre échappatoire à ma tâche, une bouée de sauvetage que je pourrais enfiler quand je veux le rire faire rire. Faire rire les autres. Rire avec eux, mais ne jamais rire de se moquer, c'est si facile. J'en sais quelque chose. Faire rire en restant gentil. Un truc de funambule. Et je sens que c'est par cette voie que je trouverai mon équilibre. Alors, adolescent, j'ai mis le proviseur en pastichant Daniel Guichard par dessus.

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Il s'en allait l'hiver dans le petit matin. Le bon vieux briscard Georges Marchais Chaban-Delmas.

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En vérité, j'ai mis Thierry Le Luron, mais les gens ont ri et les filles me sourient. Et le fait d'improviser comme ça. Ces imitations, ça me procure une dose d'adrénaline, un truc que je n'imaginais même pas. A 14 ans, je réclame une mobylette à mon père, toute la paix avec l'assurance naissance. Et si on vole bas écoute? Bon, d'accord. Tu penses que je peux trouver un travail d'été à Mahmood? Il y travaille.

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C'est le directeur. Il me trouve un job au rayon charcuterie. Lever 3 heures du mat au boulot à 4 heures. Je fais du pâté de port, je coupe des têtes de cochon en 2, j'enlève la cervelle, les yeux, je grille les derniers poils et surtout que je fais rire mes collègues avec mes imitations de Coluche. Du coup, mon chef me dit.

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Tomba, Goll utilisera, utilisera à bon escient et il me colle sur le parking du mammouth pendant les 5 jours anniversaire et venez voir le fils du directeur qui sème la zizanie sur le parking.

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Et au final, à 14 ans, en 5 jours, je vends 4 tonnes de saucisses de Toulouse à 11 francs 90 le kilo. Ma mobylette me la suis payée.

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Mais le rire ne suffit pas à faire oublier mes soucis d'ado entacherait. Alors, je demande à mes parents de m'inscrire avec mon frère au karaté.

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Mon frère Styler, baba cool et fou de musique, trouve que c'est trop violent. Il arrête assez vite alors que moi, je veux devenir Jean Bruce Lee. Bruce Lee me fascine. Je suis subjugué par cette elastic man qui bondit en hurlant des.

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Mon prof s'appelle Lilian et il est ceinture noire. Devenu champion de France de karaté contact, j'ai 14 ans. J'adore ce gars de 20 ans plein de vie et d'envie, qui s'en fiche de mon ange. Comme il ne me parle que de ma souplesse d'adaptabilité face à l'adversaire, de rapidité de déplacement, de tout ce qu'on va travailler. Il me parle d'avenir. Je veux me forger un mental, me connaître, me comparer. Être bien dans ma tête et si possible dans mon slip.

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Mon bac en poche, je dois démontrer à mon père que je prends la bonne direction et donc pour lui faire plaisir. J'essaye Supps Deco une grande école de commerce, mais au moment de passer les oraux comme le costard, la chemise et le bureau, je ne le sont pas et qu'on me propose d'aller travailler en Tunisie comme moniteur de voile, guide accompagnateur et super d'Idi Amin, j'y vais pour mon père, c'est pas facile, mais c'est mon histoire à moi.

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D'autant plus que juste après, j'enchaîne avec un boulot de guide accompagnateur en Andalousie.

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Et puis, je rentre à Toulouse où, en principe, ma tante Chantal, ma petite amie depuis 4 ans, mais elle m'a pas attendu. Elle vient d'épouser un parachutiste. Quel con! D'autant que maintenant, après deux saisons d'absence, je dois trouver un boulot. Je repars à zéro, sans aucun réseau.

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On est en 1981 et pour commencer. Je m'inscris au chômage. Qu'est ce que je vais faire de ma vie? Et là, mon pote Pan en qui est plombier me donne un tuyau. Frigos doit aller réparer une fuite dans la cave d'une maison à mon lieu. Mais là, la cour est dans une caravane Rigaudeau qu'ils ont installer une radio énorme. On leur dit Moi, j'ai un copain qui qui va vous raconter des histoires dans le poste. Mais oui, je n'arrête pas de raconter des conneries.

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Va plutôt la raconter à radio. T'as pas le choix, t'as plus Hervin. Radio Descoteaux Je commence par y raconter des histoires drôles le dimanche matin, bénévolement. Et puis, au bout de quelques mois, la directrice d'une radio concurrente, Radio Cambrousse, nous contacte. Moi, je t'écoute tous les dimanches et tu me plais bien, oui, tu auras le contact avec les auditeurs. Alors écoute, on va bientôt recevoir le chanteur de Roc-Amadour Ifil Gérard Blanchard.

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Tu vas l'interviewer si t'es beau, mais je t'engages et je te paye. Le bémol, c'est que je n'ai jamais interviewé qui que ce soit. Donc, le jour J, je me retrouve en direct face à Gérard Blanchard. Merci à tous. C'était Gérard Blanchard sur Radio Cambuse 93 6 MHz. N'oubliez pas d'aller acheter son disque dans toutes les bonnes boulangeries. A bientôt, Gérard? Peut être. Pourquoi peut être. La directrice me convoque dans la foulée.

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Le problème, c'est qu'on ne savait plus qui interviewer l'autre. En plus, vous aviez le même timbre de voix. C'était compliqué pour l'auditeur de faire le tri. Il faudra que tu fasses attention à l'avenir, OK. Tu vas le poste, tu que tu commences ce lundi à 8 heures et demie. Je repars au volant de ma Diane 6, je Radio-Can bosse à fond. Hurle Mon amour est partie avec le loup dans les gorges de Rocamadour.

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Ma voix va maintenant sortir du poste tous les jours.

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Pour arrondir les fins de mois, je fais aussi des voies publicitaires et des animations commerciales dans les supermarchés attention vente flash moi 10% sur les radis pendant 5 minutes et pour 2 votes achetés, on vous offre la 3ème.

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Et puis, un jour, je suis derrière ma console, la radio commence à. Oui, c'est moi. Moi, je suis l'un des Beatles. Je m'approche et il rappelle. Énergie Toulouse vient de se créer et il me propose d'assurer le 6, 9, 6 heures 9 heures. On ne parle pas d'argent ni de contrat, mais je suis raide dingue de bonheur. Et voilà comment le micro va devenir une vraie drogue. Le 10 juillet 1984, j'ai 23 ans, je suis au guidon de ma moto 600 XT Djinn bleu délavé, chemise à fleurs déboutonné à la magnums, les cheveux au vent.

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J'ai juste un petit casque blanc, pas un intégral. Je n'ai jamais supporté de me sentir prisonnier d'un gros casque. Non, cinq minutes, je serai chez mon copain Éric, le roi de la mécanique, avec mon copain. Pan pan. On s'apprête à partir en vacances en moto en Italie. Je me souviens parfaitement du croisement d'avant. Je roule à 90 en face à R6, il roule à 90. Choc frontal à 180 km heure. J'entends encore le bruit, c'est insupportable.

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Et sous le choc, le capot de sa voiture se relève. Il me découpe au passage, le bras gauche en lambeaux. Je fais un vol plané et j'atterris à 39 mètres 75 du point d'impact. A mon avis, il est mort. Non, non, je suis dans le coma dix huit fractures, 130 points de suture, la rate éclatée, les muscles scalpé. Quand je sors du coma, je me retrouve en soins intensifs, intubé par tous les orifices.

[00:18:48]

Neuf mois d'immobilisation et la douleur pendant des mois, je ne peux pas dormir. Elle ne me lâche pas. Je demande un miroir. Ma tâche a disparu. Je suis un nématode géant. Où trouver la force pour résister à la tentation d'abandonner? Peut être dans les mots de mon grand père. Jean-Luc, le docteur Tallis, a une chance sur cinq de t'en sortir. Moi, je te dis si tu as une chance sur 5 et ben prends là, j'apprends que les auditeurs demandent souvent de mes nouvelles.

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Je décide de leur parler à l'antenne, en direct, par téléphone et j'appelle comme ça tous les lundis pour faire des petits points à la radio. Ça me motive. La moto a toujours été et sera toujours ma passion et la preuve, c'est que j'ai toujours mon plâtre et mes béquilles et je vais m'en recommander une, une autre.

[00:20:13]

J'ai repris ma place à la radio. Entretemps, NRJ Toulouse est devenue Fun Radio. Et puis un jour, en 1986, On me convoque n'est plus dans le format Jean-Luc. On est devenu une radio musicale. Toi, tu parles trop. En version sous titrée, tu prends la porte plumé alors que je viens d'investir toutes mes économies dans un petit appartement à Toulouse.

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Et puis, mon pote Olivier, qui était mon voisin de tranche horaire sur NRJ Toulouse, est monté à Paris. Il a intégré la dernière née des chaînes de télé, la 5.

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Je prends direct la Nationale 20, pas l'autoroute. J'ai pas un franc pour la payer. Et je débarque à Paris, rue Jean Goujon, le fief de la 5. J'ignore tout du travail de casting et je ne connais personne. Stéphane Collaro est dans le bureau d'à côté. Patrick Sabatier, Patrick Sébastien. Je parviens à me faire un seul ami le chien, le Bob tél. De Sabatier, et donc mes journées sont rythmées par les appels des candidats.

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Moi, j'aime leur parler. Je leur raconte des histoires. Je les fais rire et du coup, on me demande d'accompagner les candidats sur le plateau et je deviens chauffeur de salle. A côté de ça, je frappe à toutes les portes et ma mère est inquiète. Ça va, ça va. Un jour, je finirai par décrocher quelque chose. Un jour, ce sera peut être le triomphe. J'ai dis ça parce que j'avais l'Arc de triomphe devant moi sous les yeux.

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Vous connaissez la fin de l'histoire? Je ne vais pas vous raconter tous les épisodes, les castings, les échecs et les réussites qui ne durent pas. Ce n'est pas un long fleuve tranquille, une carrière à la radio, à la télé, une carrière de comédien. Il y a des hauts et des bas. Une dernière pour la route. Néanmoins, en 1994, Béatrice Esposito, qui est responsable des variétés et du divertissement sur France 2, me fait faire mes premiers essais d'animateur télé.

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Elle veut voir comment je passe à l'écran. Le test a lieu sur le plateau d'une famille en or. Les cadreur sont morts de rire et je suis finalement retenue comme animateur d'un jeu. Les amours. A cet instant, je prends conscience qu'une nouvelle vie commence. Je suis heureux. Et le lendemain de la première, je me fais assassiner par le chroniqueur d'Europe1, Philippe Aubert.

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Bah alors, j'ai vu les amours sur France 2 hier midi avec un dénommé Jean-Luc Reichmann, les mimiques, les cheveux longs, les chaussures jaunes, le type arrête pas de gesticuler. A mon avis, les amours à la télé avec lui, c'est sûr qu'il y en a pas pour longtemps. J'écoute ça seul dans ma chambre. Tout s'effondre. C'est comme si j'avais reçu une boule de pétanque sur la tête. A cette époque là, il est à nouveau question de ma tâche.

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Les mêmes mots que quand j'étais enfant. On ne peut pas le montrer à la télé avec ce truc là sur l'ONU et donc au maquillage.

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Bon pour la tâche, si ça m'embête pas, on va la maquiller un peu. OK.

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On m'explique très gentiment que c'est pour éviter les Brilliance, alors je m'incline. Mais au fond de moi, la corde sensible n'est pas loin. En me cachant ma tâche sous le fond de teint, on cache une partie de moi. Alors, juste avant d'entrer sur le plateau, je mets mon index avec la salive et j'enlève le maquillage formattage et un an plus tard.

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Bon, je vous le dis tout de suite, pour moi, c'est plus possible. Soit vous me prenez avec ma tâche. A partir de là, on me prendra comme je suis avec ma marque de fabrique.

[00:25:21]

J'ai tiré cette histoire de livre de Jean-Luc Reichmann, T'as une tache pistache en poche, chez Michel Lafon.

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