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Jusqu'à Sandalettes, quand j'ai appris la mort soudaine de Charles Aznavour, je me suis dit Il faut que je raconte un bout de sa vie. Je me suis plongé dans ses autobiographies, notamment Le temps des avants, paru en 2005 chez Flammarion et dans l'excellente biographie qu'a écrite Robert Pèlerines, aux Éditions de l'Archipel. Alors, j'ai choisi de raconter le tout début de l'histoire de Charles Aznavour, son enfance d'enfant de la balle au début des années 30, son adolescence assez insouciante finalement pendant la Deuxième Guerre mondiale à Paris, sous occupation allemande.

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Et puis jusqu'à sa rencontre après guerre avec Édith Piaf, qui va le lancer dans le grand bain. J'avoue que je me suis régalé à écrire pour vous cette histoire et j'ai passé une petite partie de ma nuit. La réalisation est signée Céline.

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Christophe Hondelatte. Comment et pourquoi sa mère Nars Baldassari. Turc d'origine arménienne, et son père Mami Gond Hasna Oriant, Georgien d'origine arménienne, se sont retrouvés à Paris un jour de 1923. Et bien Charles ne l'a jamais vraiment su. Ses parents n'ont jamais vraiment raconté. Il n'en parlait jamais du génocide, de comment il y avait échappé. Il n'en parlait pas et il ne sait pas non plus comment ils se sont rencontrés, ni comment ils se sont aimés.

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Il sait juste qu'un jour, 7 ou 8 ans après le génocide, ils sont montés sur un bateau italien à Istanbul, en Turquie, et ils ont atterri en Grèce, à Salonique. C'est là que sa mère a accouché de sa première fille, Aïda, et ensuite, ils ont pris un bateau pour Marseille et ils se sont retrouvés à Paris, mais pas dans l'idée de rester en France. Ils voulaient aller aux Etats-Unis, la terre promise de tous les migrants, alors ils sont allés à l'ambassade américaine.

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Bonjour, voila, nous sommes d'origine arménienne. Nous voudrions émigrer aux États-Unis. Comment faut il faire? Vous avez des parents là bas? Vous parlez anglais? Ah non! Quoi qu'il en soit, le quota pour les Arméniens est complet pour cette année. Ah bon? Mais vous pouvez remplir ce formulaire et on vous dira quand vous pourrez partir si votre dossier est accepté. Bien entendu, les parents Hasnat Orient attendent donc dans un tout petit appartement, boulevard Brune.

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Ils ne parlent pas un mot de français. Pas facile pour les démarches. Et puis, au bout d'un an, ça y est. Ils ont le visa, ils ont le visa pour l'Amérique. Sauf qu'entre temps, ils se sont acclimaté à la France. La mère ne veut plus partir. Micha, on est bien. Sinon, pourquoi partir encore un a du travail? Moi, je suis enceinte. On reste en France?

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Non, ça s'est joué à pas grand chose. Les Hasnat Orient ont bien failli être Américains. Le père a du travail, en effet, et vous savez quel est son travail. Il est chanteur baryton avec une voix d'opérette.

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Il chante dans les bals en russe et en arménien. Et la mer, ça, c'est vrai, est enceinte de son deuxième enfant, elle accouche le 22 mai 1924 dans une clinique pour les indigents, la clinique Tartier, rue d'Assas.

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Comment voulez vous l'appeler Jeannot? Comment vous dit Jamhour? Bon, ça, ça vous va bien, ça sera Charles.

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Et la petite famille Oriant, qui vient de s'agrandir, s'installe dans le Quartier latin, au 36, rue Monsieur le Prince. Une seule pièce une cuvette, un broc à eau. Les parents dorment dans une alcôve fermée par un rideau et Aïda et le tout petit Charles, tête bêche, dans un lit pliant.

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Le père continue de chanter dans les bals, les bals des immigrants russes ou arméniens, mais disons la vérité tout de suite c'est un noceur.

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Il passe sa nuit à faire la fête et à picoler. Mais la mer aussi est un peu artiste. Elle joue dans de petites pièces ou des opérettes de la communauté arménienne de Paris. Et pour arrondir ses fins de mois, elle fait de la couture et de la broderie. Voilà comment a commencé la vie du jeune Charles Aznavour, dans l'ombre de parents fantaisistes. Et mon. Et un soir, le petit Charles a dans les trois ans. Les parents ont monté une petite troupe, ils chantent des opérettes arméniennes dans un petit théâtre et comme ils n'ont pas les moyens de se payer une nounou à chaque représentation, ils emmènent leurs deux enfants, Aïda et Charles, qui passent le spectacle à jouer dans la coulisse.

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Et un jour, juste avant le spectacle, le petit Charles monte sur la scène et ils entrouvrent le rideau où il se retrouve seul face au public. Seuls trois ans. D'autres se répartiront courant. Pas lui. Il se met à réciter un poème en arménien. Et les gens applaudissent.

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Ce soir là, devant un public d'émigrants, j'ai attrapé le virus qui, depuis, ne m'a jamais quitté. Sa première scène troisans.

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En 1933, Charles va sur ses 8 ans, ses parents l'inscrivent dans une école qui est juste en face de chez eux, une école qu'ils choisissent par commodité, donc, mais qui est une école un peu particulière l'école des enfants du spectacle. Elle a été créée par un ancien sociétaire de la Comédie-Française qui s'inquiétait que beaucoup d'enfants comédiens soient illettrés. Et donc, il a créé cette école pour que les apprentis comédiens apprennent à lire, à écrire et à compter comme les autres.

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Sauf que les cours commencent à midi pour permettre aux futurs acteurs de jouer le soir dans des troupes, de se coucher tard et donc de se lever tard. Et ça va donner des idées au petit Charles. Un jour, sans rien dire à ses parents, il envoie une lettre au directeur du Théâtre du Petit Monde. Cher monsieur, vous faites des spectacles pour enfants.

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Je voudrais y participer 8 ans et il est convoqué pour une audition. Il ne sait rien faire, il n'a rien à présenter, si c'est peut être une danse. Il connaît une danse cosaque.

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Alors, il demande à sa mère de l'accompagner au piano et ils se mettent à danser comme dans les chœurs de l'Armée rouge. Vous savez accroupies en lançant les jambes en avant façon kazakh Shock.

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Merci, laissez nous votre adresse, on vous écrira. Candidat suivant. Quinze jours plus tard, le petit Charles reçoit une lettre, on lui propose un petit rôle. Son premier rôle sur la scène du vieux Trocadéro, à la veille de Noël 1933. Juste après, un metteur en scène vient à l'école des enfants du spectacle. Il cherche un enfant pour jouer le rôle d'un Noir. Il fait aligner tous les élèves contre le mur du fond de la cour.

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Il les interroge un par un et il arrive à la hauteur de Charles.

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Toi, tu sais faire des accents. Moi, j'apprends tout ce que vous voulez, monsieur. Je voudrais un accent africain. Oui, bonjour monsieur. Comment avez vous? Tu te présentes lundi matin au studio des Champs Elysées. J'aurais peut être un rôle pour toi et voilà comment Charles, 10 ans, se retrouve sur scène pour 30 représentations, le visage peinturluré de noir. Et encore après, en novembre 1935, Charles joue le jeune Henri de Navarre, le futur Henri 4 sur la scène du Théâtre Marigny, aux côtés de Pierre Freinez et d'Yvonne Printemps.

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Il gagne 10 francs par répétition et 14 francs par représentation. Il garde une pièce ou deux et tout le reste. Il le donne à sa mère. Tout ça pour dire que le jeune Charles a commencé comme comédien alors que sa soeur Aïda Aïda fait déjà la chanteuse Aïda. Dans les quatorze ans, elle vient d'intégrer une troupe, la troupe d'un chanteur marseillais qui s'appelle Pryor. Et un jour, Charles rejoint la troupe. Pas encore pour chanter. Pour l'instant, il a un numéro.

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Il fait limitateur illimite, entre autres Charlie Chaplin. Mais c'est comme ça qu'il découvre les joies d'une tournée en voiture. Imaginez l'aventure. Charles a dans les 10 11 ans, il part en tournée en Provence, en voiture. Quelle initiation à la vie d'artiste! Nous avons eu des parents en or qui nous faisaient confiance, qui nous laissait la bride sur le cou. Artiste plein de fantaisie et néanmoins parent responsable, le père Hasnaa Orients. Je vous l'ai déjà dit, il est un joyeux drille.

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Sous prétexte de chanter, il est dehors presque tous les soirs et il lui arrive de rentrer au beau milieu de la nuit, mais pas sur la pointe des pieds. Il réveille tout le monde.

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Souvent, il rentre avec des partitions de chansons qu'il a acheté dans les boîtes de nuit. Il veut les chanter tout de suite.

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Et Aïda, lève toi, tu te mets au piano. Le lendemain matin.

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Bonjour l'école, nous étions heureux de nous savoir une famille différente de toutes celles que nous fréquentions.

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Et le père, le père Hasnaa Rouillan, s'engage dans l'armée française. Il part chez sa mère et sa sœur, en larmes, vont l'accompagner à la gare d'Austerlitz gérer les enfants. Vous promettez, vous restez à Paris, vous ne partez pas, vous ne quittez pas Paris? D'accord. Donc, on reste à Paris malgré l'avancée des Allemands qui ne sont plus très loin. Maintenant, il faut trouver de l'argent. Charles se met à faire du commerce. Il commence par acheter un stock de tablettes de chocolat et il les revend au coin de la rue.

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Et il fait pareil avec des Barheïn. Et puis, quand les Allemands arrivent, il leur vend tout ce qu'il peut. Et puis finalement, le père rentre assez vite et il échappe au stalag.

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Et le père? En tout cas, c'est ce que raconte Charles dans ses mémoires. Devient résistant, proche de Missak Manouchian, héros communiste de la Résistance. Et les Hasnat Oriant se mettent à aider, notamment les Arméniens enrôlés de force par les Allemands. Voilà le plan, je vous explique. Les types débarquent en uniforme de la Wehrmacht chez Hasnat Orient. Hop, ils se déshabillent. Le père leur donne des vêtements civils et ils ressortent. Pas vu, pas pris.

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Et qui va se débarrasser des uniformes allemands en les jetant à l'égout? Bien Charles, 15 ans. Toujours pour gagner trois sous, Charles se met à vendre des journaux à la criée dans la rue Paris-Soir de Paris-Soir. Avec son père, ils se mettent aussi à vendre des victuailles sur le marché des saucissons qu'ils vont acheter chez Ollila et qu'ils vont vendre ensuite à deux sur un vélo dans les marchés de banlieue. Et puis, rapidement, on ne trouve plus de saucisson, alors ils se mettent à vendre des chaussettes.

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Et puis, petit à petit, malgré l'occupation, les cabarets commencent à rouvrir et le jeune Charles finit par se trouver une troupe. Il joue des sketches, il fait une danse apache et il commence à chanter. Il commence même à composer sur le piano du salon. La chanson s'appelle I Adibou dans le beffroi et tous les soirs, il va chanter sa chanson dans un cabaret, Le Toqué! Bon, honnêtement, il chante et personne ne l'écoute. Mais c'est comme ça qu'il se lance.

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Pendant la guerre et un jour, il a le culot d'aller chanter sa chanson à l'un des compositeurs les plus célèbres du moment. Loulou Gasté, qui deviendra le mari de Lyne Renaud. Il massacre sa chanson sur le piano de Loulou.

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Je vous remercie, Jeunehomme, mais ça n'est pas du tout le genre de chanson qui intéresse ma maison d'édition.

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Par sa sœur Aïda, Charles fait pendant la guerre la connaissance d'une bande de jeunes chanteurs et musiciens. Ils se réunissent dans un local près de la place Clichy le soir, normalement. Pas plus tard que minuit. Parce qu'après, ça finit au commissariat. C'est le couvre feu. Sauf que ça dégénère souvent en bals clandestins de jeunes Parisiens sous l'Occupation. Charles se fait tout de suite adopté et du coup, quand la bande crée un club près des Champs-Elysées, le club de la chanson, là bas, il donne un coup de main et un coup de peinture et un coup de menuiserie.

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Édith Piaf est là le soir de l'inauguration. Eh ouais!

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Et c'est là, chez ces jeunes Parisiens qui ont décidé de ne pas s'embarrasser de la guerre, que le jeune Charles fait à 19 ans. Une rencontre qui va changer sa vie. Pierre Roche, un bon pianiste, l'accompagnateur qu'il lui fallait parce que Aznavour joue un peu de piano, mais franchement pas bien. Pas assez pour s'accompagner lui même. Et l'avantage de ce Pierre Roche, c'est qu'il est swing, alors que Aznavour, pour l'instant, est un peu paso doble.

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Vous voyez un peu musette, c'est Pierre Roche qui va l'amener au swing.

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Mais à part ça, il faut que je vous dise.

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Côté look, le jeune Aznavour est un parfait zazou, comme on dit à l'époque, les cheveux trop longs dans le cou, une veste trop large et trop longue, des Phalsbourg très étroits avec des grands revers et des semelles bien épaisses. Pas du tout, le look pétainiste. Vous l'avez compris, et le zazou, bien sûr, tombe amoureux. Micheline Rigel, 16 ans. Ils se marieront après la guerre.

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Et donc, le duo Roch Aznavour se lance. Ils n'ont pas de répertoire. Charles n'a qu'une seule chanson dans sa musette. Il y a des bouts dans le beffroi, alors ils vont chanter du Charles Trenet pour commencer.

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Mais Charles se colle à l'écriture et il en sort ça, jouer sur le tapis de moi. J'ai perdu. C'est son premier succès.

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Vous avez remarqué ça? Swing, c'est l'effet Pierre Roche et c'est pas mal. C'est pas mal du tout. Charles vient de découvrir un truc. Il sait écrire. Je pouvais, malgré mon manque de culture, écrire des rimes en respectant la forme et la césure. Avant, pendant les deux dernières années de l'Occupation, Charles et Pierre Roche vont donner des concerts à Paris et en province, figurez vous en pleine guerre à Saumur, par exemple.

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Ils y vont en vélo à deux sur un vélo, un sur la selle, un sur le cadre. Il faut en vouloir et ils en veulent. Et après Saumur, ils vont à Angers, puis à Laval, puis au Mont, toujours en vélo. Enfin, c'est ce que dit la légende. Parce que ça paraît un peu long quand même comme périple en vélo. Et puis, il faut que je vous dise avec Aznavour, il y a la vérité.

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Et puis, il y a la légende et il a toujours veillé à sa légende. Il l'a arrangé à sa sauce. Bref, la fin de la guerre arrive.

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Charles a déjà roulé sa bosse dans la chanson et c'est maintenant que ça commence vraiment à la fin de la guerre.

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Aznavour finit par se marier et à la fin de l'année 46, il décroche avec Pierre Roche un contrat qui le fait changer de catégorie. Il chante au bœuf sur le toit, près du Rond-Point des Champs Elysées. C'est un endroit que fréquentent des gens comme Jean Cocteau, comme Jean Marais, comme Charles Trenet, comme Léo Ferré et Aznavour et Roch, les petits derniers les moins connus aussi. Six mois plus tard, voilà le duo invité d'une émission de radio musicale de Paris présentée par Francis Blanche et dont les invités principaux sont Charles Trenet et Édith Piaf.

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Et bien les garçons, c'est pas le moment de vous louper.

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À la fin de l'émission, Edith Piaf invite Charles à passer la soirée chez elle avec Charles Trenet.

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Elle m'a demandé si je savais danser la valse à l'envers. J'ai dit oui, alors elle a demandé qu'on retire le tapis et elle m'a fait valser à l'envers. A l'époque, Piaf est déjà une vedette et Charles lui a tapé dans l'oeil. Et elle le veut. Elle le veut, lui et Roch, sur sa prochaine tournée. Quatre ou cinq chansons en lever de rideau. Et c'est lui qui, au début du spectacle tous les soirs, fait ce qu'on appelle l'annonce.

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Un seul nom dans ce nom toute la chanson Édith Piaf. Et c'est parti. Mulhouse, Strasbourg, Bruxelles, Rouen, Le Havre, puis la Suisse. Lausanne. Charles et Edith s'entendent comme larrons en foire et surtout pour picoler. Après le spectacle, on ne les tient pas. Et qu'est ce qui sort de tout ça? Et bien que Aznavour est à la page. Même la grande Mistinguett lui commande des chansons modernes. Elle n'ira pas jusqu'au bout, mais c'est bon pour l'ego.

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Il est à la page parce qu'il swing.

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Dans ces années là, il faut Swing voulu vivre dans le premier disque du duo Roch. Aznavour sort chez Polydor en 1948 4 78 tours et dans la foulée, Piaf sort sa première chanson écrite par Charles.

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Il pleut même année. Juste après, avant de s'envoler pour New York, Piafs lui glisse Et si vous veniez me voir en Amérique, ça serait chouette. Ils en ont très envie, mais ils n'ont pas un sou, sauf si leur éditeur leur fait une avance. Ils en ont très envie de l'Amérique. Alors l'éditeur dit oui. Et début septembre 1948, Aznavour et Roche s'envolent pour New York. Et à l'arrivée, il se passe un truc incroyable ils n'ont pas de visa et pas de billet retour.

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Alors, on les enferme sur l'île d'Hélices Thaïlande, au pied de la statue de la Liberté, avec les immigrants clandestins à 40 par dortoir. Et ça dure trois jours. Et puis, finalement, Charles finit par convaincre le juge de leur donner un visa. Et donc, les voilà à New York fin 1948, à Broadway, devant les affiches des music hall à Paris, mais fauchés comme des rats. Charles est obligé de vendre des chaussures en python qu'il s'était offert au Carreau du Temple à Paris.

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On y est.

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Ça voulait dire. Il faut bien que j'arrête mon histoire quelque part, alors je vais m'arrêter là parce que lui, lui, ne va jamais plus s'arrêter et ça va durer longtemps, très longtemps, jusqu'à cette fichue journée du 1er octobre 2018.

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Ou d'un coup, d'un coup, c'est fini. Quelle vie? Quelle vie!

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Ça voulait les. 12 du. Souvent, il m'arrivait devant mon chevalet de passer des nuits blanches. Touchant la lieux du. Ce n'est qu'au matin qu'on s'asseye enfin devant un café. Mercredi, Falletti Coulonces. Quant au hasard des jours, je m'en vais faire un tour à mon ancienne. Qui ont vu ma jeunesse en haut d'un escalier. Je cherche l'atelier dont plus rien ne subsiste. Semble triste et les Lillois sont. Des centaines d'histoires disponibles sur vos plateformes d'écoute et sur Europe1.fr.