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Christophe Hondelatte. Voici un conte de fée qui se termine en cauchemar. L'histoire de Candice Cohen Hanine, une jeune fille juive qui tombe enceinte d'un jeune prince saoudien. C'est une histoire terrible parce qu'au début, elle est amoureuse, très amoureuse. Et à la fin, le prince Saddam lui vole sa petite fille, qu'elle n'a jamais revu. C'est une histoire que je tire du livre de Khan Discos et Naninne. Rendez moi ma fille chez Harchies Poch et que je débriefé tout à l'heure avec David Gérard Cohen Hanine, le père de Candice.

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La réalisation de Céline le bras.

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Christophe Hondelatte. Je m'appelle Candice. Candice Corenne, je dirais que j'ai eu une enfance et une adolescence heureuse. Mon père avait des salons de coiffure sur la Côte d'Azur et à Paris. Il gagne bien sa vie. Temps on a vécu à Alepin et ensuite à Paris. Et après le bac, je voulais gagner ma vie pour rassurer mes parents, je me suis lancée dans des études de droit, mais à côté, j'ai commencé à travailler à mi temps dans le salon de mon père et le week end dans une agence d'hôtesses d'accueil et à la fin de l'année.

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Malgré tout, j'ai eu mes examens. Alors avec ma copine Rébecca, on a décidé d'aller fêter ça à Londres. C'était début juillet 1997. On a sauté toutes les deux dans l'Eurostar et c'est ce jour là que ma vie a basculé.

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C'est la première fois que je vais à Londres, on s'est pris un petit hôtel toutes les deux près de Knightsbridge et on en profite. On sort tous les soirs. Ma copine Rébecca connaît beaucoup de monde à Londres et elle a renoué avec un de ses anciens petit ami, Sofiane, un Saoudien. Du coup, avec lui et ses copains, on va en boîte. En général, on va aux bras, on reprend une table, on commande une ou deux bouteilles et on danse parmi les copains de Sofiane.

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Il y a un sosie de Michael Jackson. Il danse comme un dieu. J'adore.

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Dans la barbe des Saoudiens, il y a un jeune homme assez beau, un grand emprunt qui, lui, ne vient pas danser. Il se prince et Spring, Saâda, Langrune, Royal Family, Ouareau, Prince. Un vrai prince. Un soir, on est toutes les deux, Rébecca et moi, à notre table. On nous apporte un maximum de Cristal Roederer Rosé de la part du prince, Mme Mesdemoiselles. Il nous fait un signe de la tête de loin.

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Il lève sa coupe. Il ne manque pas de classe. Il me plaît parce qu'il a de l'allure, mais pas que. Il y a autour de lui comme un halo de mystère. Il m'attire. Vous vous rendez compte? Un prince musulman? Moi qui suis juive. Et puis voilà, il m'invite au restaurant et puis chez lui, et on s'embrasse. Je suis bien dans ses bras. Et le lendemain, on se retrouve dans un pub et je lui dis ce qui me préoccupe.

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Tu sais, Saddam, tu me plais. Oui, c'est vrai, mais j'ai pas envie de souffrir. Tu sais, je ne suis pas une princesse. Je suis juive. Je ne fais pas de dessin. De toute façon, je repars après demain à Paris. Et là, il me prend la main et il l'embrasse. Tu sais que je vais te dire quelque chose que je n'ai jamais dit à personne. Tu dois jurer de jamais en parler à tes amis, ni à ta famille, encore moins à mon entourage.

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Y'a que ma mère et ma sœur qui sont au courant. C'est promis. Oui, ma grand mère n'était pas saoudienne. Elle était syrienne. Elle s'appelait Sanson et elle a fui la Syrie à l'annexion du Golan et était juive. Donc, en vérité, ma mère juive et mon frère et ma sœur et moi aussi. Du coup, voilà ça. J'ai juré de ne jamais le dire à personne. Mais je suis fou amoureux, toi, Candice. Ça a été un grand dilemme rompre le silence ou tout perdre.

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Je suis ému. Il a une sacrée confiance en moi et donc je raconte à mes parents que j'ai trouvé un petit boulot à Londres et que je reste un peu et je m'installe chez lui. Et on passe quinze jours et 14 nuits sans se quitter. Attention, on flirte, c'est tout. On ne coupe pas. Et puis, je rentre à Paris et à Paris. On s'appelle dix fois par jour et un jour, au téléphone, il me dit.

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Caramba! Il est là avec un bouquet de roses rouges qui m'aime vraiment et c'est ce jour là qu'on fait l'amour pour la première fois et après il m'emmène au Caire, en Egypte. Il me présente à sa tante Warda et après, je le présente à mes parents et à eux aussi. Il dit son secret et il fait shabbat avec nous. Et après, je pars avec lui dans le monde entier et il commence à me parler d'enfant. Et une année passe et un jour.

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Je suis en ça. Je m'aperçois que je suis en Egypte et lui en Arabie saoudite. Je suis enceinte de deux semaines, je l'appelle tout de suite. Alors ça. Devine quoi? Je vois pas ma chérie. Un truc de dingue, Saddam, un truc qui va changer nos vies. Tu vas être papa. Je suis enceinte. Saddam, tu m'entends? On va avoir un bébé. Et là, long silence. Pourquoi? A un moment, je me dis la liaison a été coupée.

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Non, je suis là, Candice. Un coup de canif? Ce n'est pas le bon moment pour fait. Le bon moment. Fait de quoi tu parles? Le bon moment pour avoir un enfant? Tu ne peux pas le garder. Il faut que tu te fasse avorter quand est ce qui coûte, jarrive, chasserait, l'asseoir, c'est promis. Je me laisse glisser à terre. Je reste comme ça des heures. Je ne veux plus jamais le voir.

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Et si le bébé doit mourir, je veux mourir avec lui. Alors j'attrape une boîte de Valium dans la pharmacie et par dessus le bois, un grand verre de vin sombre. Saddam est arrivé juste après. Quand je reprend conscience, il y a quelque chose qui pend entre mes jambes et quand je vais faire pipi, ça me brûle et il y a du sang qui coule. Mais ce n'est pas moi qui ai tué notre bébé avec le Valium, c'est lui Saddam.

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Pendant que j'étais dans les vapes, il m'a emmené dans une clinique du Caire et ils m'ont avortée. Sans mon accord, n'y avait rien d'autre à faire. Candice. Ils n'ont même pas eu besoin de te donner un gros anesthésiant. C'est mieux comme ça, je t'assure. Et puis, c'était juste un embryon microscopique. J'ai aimé un monstre. Et après, il disparaît. Et puis il me rappelle chez mes parents. T'en supplie, écoute moi! Mais t'arriver une histoire de dingue pour faire vite, j'ai été enlevé à Sofia, en Bulgarie.

[00:08:17]

Une bande qui veut contrôler mon business, je ne peux pas en dire plus. Candice. Et il s'est mis à me téléphoner plusieurs fois par jour et il s'est montré gentil et aimant. Moi, je ne suis pas parvenu à ne plus l'aimer.

[00:08:41]

Alors, je lui ai pardonné. Il veut m'emmener en Arabie Saoudite. Il veut me faire découvrir son palais à Riyad, mais moi je m'appelle Cohen, je n'ai pas de visa. T'inquiète pas. Il n'y aura pas de problème, tu passera la frontière avec moi. On ne demandera rien. Ça se passe exactement comme ça et je me retrouve au palais royal où j'entre par l'entrée de service. Je suis une invitée clandestine. Quinze jours plus tard. Je n'ai pas mes règles.

[00:09:23]

Alors, je fais un test, je suis à nouveau enceinte. C'est de ma faute. J'ai sauté quelques pilules. Je vais avorter. Je lui dirai pas c'est mon corps, non. Et puis, la veille de mon rendez vous à la clinique, il m'appelle et je le lui dis. Je lui dis aussi que j'ai pris rendez vous, que je vais avorter demain. Au bout du fil, encore ce silence. Et puis. Candice. Génial!

[00:09:57]

Tu es enceinte, on a une chance folle. On le garde quand on va avoir un enfant. Il me dit qu'il arrive demain. Est ce que je l'aime? Je ne sais pas. Je sais plus. Le lendemain, il est à Paris, chez mes parents, avec une bague en or blanc sertie d'un gros diamant somptueux. Il s'agenouille. Car de ce bébé, Candice. Je t'en supplie. Est ce que tu veux être ma femme et moi, je fond.

[00:10:37]

Je me laisse bercer par la musique de ces mots et on se met à parler mariage. Donc on fera ça en France et on ira à la synagogue. Il y tient, mais je comprend assez vite qu'il n'a pas l'intention de le dire à sa famille. Dans les mois qui suivent, je le vois peu. Il fait son service militaire en Arabie saoudite. Il débarque en coup de vent. Il passe une nuit à la maison. Il jure qu'il n'aime que moi et il repart.

[00:11:08]

Et quand arrivent les premières contractions, j'essaye de l'appeler.

[00:11:15]

Alors, je finis par appeler sa mère.

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Bonjour, c'est Candice. Je n'arrive pas à joindre Saddam. Je vais à la clinique. Là, il faut qu'il vienne tout de suite à la clinique. Mais nous n'accouche jaccoud aujourd'hui, mais ce n'est pas possible, mais tu es folle. Il faut tout faire inventer tout de suite. Tu ne peux pas avoir un enfant de mon fils.

[00:11:47]

Il a fallu passer par une césarienne. Il est arrivé juste quand je sortais du Bloc. On a décidé de l'appeler. Ça veut dire vivante en hébreu. Et reconnaît qu'il a été lâche avec sa mère. Et moi, je passe l'éponge. J'ai notre fille dans mes bras, il se penche sur elle et je l'entends qui murmure à son oreille. Il n'y a de Dieu que Dieu. Et Mohamed est son prophète. C'est la profession de foi des musulmans et c'est seulement là que je comprends qu'il n'est pas juif, qu'il a tout inventé.

[00:12:23]

Il a dû voir mon air effaré. Écoute Candice, je n'avais pas le choix. Tu n'aurais pas regardé si je n'étais pas un peu juif, non? Et moi, je te voulais. Et la vie reprend comme avant. C'est à dire qu'il n'est pas là souvent quand il est là. Il adore sa fille. Je ne peux pas dire le contraire, mais la plupart du temps, il n'est pas là.

[00:12:53]

Alors il rate son premier sourire. Ses premiers pas? Son premier maman.

[00:12:58]

Et quand il arrive, elle lui crie Papa! Les enfants ne sont pas rancuniers.

[00:13:10]

À l'hiver 2004, il y a deux ans et demi, il me fait une proposition. Ma sœur a acheté un appartement à Bayreuth. Venez vous installer la barque. Qu'en penses tu? J'accepte, j'ai fait une croix sur le mariage, mais vivre avec lui ailleurs. Oui, et là encore, il est absent. Il trouve toujours un prétexte, une bonne raison.

[00:13:42]

À Bayreuth, un jour, il veut qu'on se marie. J'avais trouvé un imam, Candice. Ce sera un mariage informel. Il ne sera pas totalement validé tant que le roi n'aura pas donné son accord, mais on va se marier. Je me retrouve dans un petit salon avec cinq hommes, dont un barbu Limam. Il reste quelques paroles en arabe. Et puis l'imam me tend un document à signer et je signe. Ce que je découvrirai plus tard, c'est que c'est un acte de mariage antidaté.

[00:14:12]

On est en 2006 et la date inscrite est 2004 et il est écrit que je suis chrétienne et que je renonce à tous les biens en cas de séparation. Et il disparaît à nouveau. Et moi, je suis perdu et un jour, je décide de rentrer à Paris avec Ayat sans rien lui dire quand il l'apprend.

[00:14:35]

Regretteraient, il débarque à Paris deux jours plus tard. Je te demande pardon, Candice? Je jure que je t'aime, j'y réfléchis. Je sais que t'as raison. Toujours le même baratin. Il a finalement acheté un appartement à Beyrouth et il m'a convaincu de le rejoindre et pendant deux mois, il ne nous quitte pas le bonheur. Un jour, on est en voiture, on vient de déposer la petite à l'école et il m'annonce. Quand il y a un problème.

[00:15:12]

Ma famille veut que je pose une de mes cousines, j'ai mon amour. Je vais devoir le faire. Je n'ai pas le choix, je suis pris en otage d'une certaine manière. Sinon, il me comprend les vire de Saddam. Je ne veux même pas en entendre parler. Tu vis avec moi et ta fille à Bayreuth. Soit tu épouses ta cousine et tu restes en Arabie Saoudite avec elle, tu choisis. Pourquoi est ce que je ne prends pas mes clic clac et ma fille sous le bras là bas parce que je crois que j'arriverai à le convaincre?

[00:15:52]

En 2006, nous allons pour la première fois officiellement en Arabie saoudite. Une semaine à Yas obtient un passeport diplomatique et moi, pendant tout le séjour, la famille royale m'appelle princesse Candice. On est peut être une famille, finalement. On y retourne quelques mois plus tard, mais les retrouvailles avec Saddam sont étranges. Il est tendu, nerveux. L'étau familial est en train de se resserrer autour de lui. Candice. Ils ont trouvé ma femme, une cousine assez lointaine, mais en rang beaucoup plus haut que le mien.

[00:16:34]

C'est l'une des filles du roi. Je ne comprends pas. Pourquoi ta famille insistait pour qu'on vienne ici alors? Mais c'est parce que ça change rien. Candice. J'ai besoin de toi à mes côtés pour traverser cette épreuve. On se dispute tout le temps et du coup, ma belle mère prend souvent Ayat. Un jour, elle la présente même au roi. Et surtout, elle l'emmènent visiter une école saoudienne. Et moi, je n'ai plus qu'une envie, c'est rentrer en France et lui devient de plus en plus odieux.

[00:17:08]

Je ne veux plus faire l'amour avec lui. Alors un jour, readme frivole.

[00:17:17]

Je veux rentrer en France et un jour, je tente de lui expliquer sans son autorisation, je n'ai pas le droit de rentrer. Je suis piégé, alors je le dis à mon père au téléphone. Tu rentres quand? Tu rentres tout de suite, tu prends la paix et tu viens. Normalement, il est prévu que je rejoins mes parents à Cannes pour l'été. Saddam commence par dire non. Et puis finalement, oui. Et c'est à Cannes que j'apprends qu'il s'est marié.

[00:17:55]

Je suis tenté de rentrer à Bayreuth. Je me dis qu'il a encore péché d'orgueil. Mais mon père ne veut pas dire Qu'est ce que tu veux aller faire là bas? Attendre Saddam? Il s'est marié quand tu veux être sa maîtresse. Fait une croix définitive sur lui. Enfin, c'est un pervers, c'est un pervers narcissique. La famille est ici. Restez avec nous. J'ai j'inscris donc Caillat dans une école primaire de Cannes, mais Saddam veut qu'on rentre.

[00:18:31]

Il nous a réservé deux billets pour Riad. Si tu vis à Riyad avec un tout le payera, fais bien gaffe. Je ne vais pas envoyer une équipe, tu les entendra même pas parler. Si tu rentres pas quand je te bute. Il appelle plusieurs fois par jour. Je suis terrorisé. Je n'en dort plus, je ne mange plus. Je vais même déposer plainte au commissariat. La fin de l'année scolaire approche. Aucun malfrat saoudien n'a débarqué à Cannes.

[00:19:10]

Il est revenu sur. Sibel Candice. Encore plus belle qu'avant. Je regrette qu'en d'issues, je sais que je t'ai fait du mal. Je m'en veux. Mais j'ai changé, tu verras. Je t'aimerai toujours ce qui est entre eux, entre nous, Kandi, c'est un destructibles. On peut au moins être ami. Plinn irréfléchis? Venez passer une partie de l'été à Riyad avec moi. En fait, c'est terrible. Cet homme m'a violée, ma mère bafouée, humilié, menacé.

[00:19:49]

Et pourtant, j'en suis sûr. C'est l'homme de ma vie. Je cède, je ne sais pas pourquoi je cède.

[00:20:02]

Il est redevenu gentil, attentionné. Je sais donc, mais pour une semaine maximum. Mon père est hors de lui, mais tu es complètement folle. Tu crois vraiment qu'il a changé? Et sa femme là bas? Comment elle va accueillir, à ton avis? Et puis, qui te dit que lui, il ne va pas garder ta fille là bas? Le 12 septembre 2008, Alain et moi, nous en voulons pour Riad. Je n'ai aucune appréhension, mais à l'arrivée, il n'est pas là.

[00:20:36]

Il a envoyé son secrétaire. Il avait un truc à faire, ça, ça l'a mis en retard et vous allez le rejoindre.

[00:20:47]

La voiture pénètre lentement dans la cour qui mène aux escaliers de marbre blanc. L'immense grille se referme derrière nous et ce bruit résonne encore dans ma tête aujourd'hui. A Yadé, sans sa grand mère, la prend dans ses bras. Je descends à mon tour, je veux les suivre. La soeur de Saddam m'en empêche. Non, toi, tu viens pas sale chienne. Ta place n'est pas au palais, tu dors là bas. Je ne sais pas ce que tu cherches, mais je te préviens, moi, je reste avec ma fille, ça lui va pourritures.

[00:21:22]

Tu vas payer ce que tu fait, dégages de ma vue. Trois gardiens m'entourent. L'un d'eux caresse la crosse de son pistolet. Il me traîne vers une chambre minuscule et je comprends que ce sera. Ma prison. J'ai hurlé quand ils ont fermé la porte à clé. Surtout pas perdre les pédales, surtout pas perdre les pédales. Peut être que ça n'a rien. Emmanchée pour être aussi stupide. Demi. al-Theni. Mi. Ils m'ont tout pris mon sac à main, mes papiers, mon portable.

[00:22:13]

Mais par miracle, ils n'ont pas fouillé la trousse de toilette et dedans, il y a le portable Daya et mon smartphone français. Je vais pouvoir appeler au secours. J'avais envoyé un texto à mon père. Au secours, je fus prisonnière dans un coin du palais. Ils ont pris Raïa, ils m'ont enfermé, prévient l'ambassade de France. Me t elle pas envoie texto? Le texto ne passe pas. J'aurais, c'est impossible. Heureusement, il reste Facebook.

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Je vais sur mon mur et je poste SOS. Aidez moi! Je suis séquestrée avec ma fille de 6 ans en Arabie saoudite, au palais par le prince Saddam, et je donne le téléphone de ma mère. Mes parents ont contacté le Quai d'Orsay et l'ambassade et trois semaines plus tard, un matin, Sultana, la soeur de Saddam, débarque dans ma cellule. Alors je viens d'installer.

[00:23:23]

Je veux voir ma fille, la fille de la reverra jamais ta fille. Ce n'est pas la tienne, c'est une alezane. Houde, c'est la fille de Saddam. Elle fait de mytho. Je veux voir ailleurs. Vous n'avez pas le droit de m'empêcher de la voix. Je suis sa mère, sa dame, sa garde blanche, ma mère, ma fille. Sadin. Maintenant, j'ai droit de sortir en promenade dans une petite cour et de cette petite cour.

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Je peux voir la grande cour du palais et un matin, vers 7 heures, je vois IEA dans la cour ya. Pavements. Je croyais que c'était parti. Pourquoi? Derrière une grille ski de fond? C'est bien ma chérie. Vais réussir à sortir, t'inquiète pas et toi, ils sont gentils avec toi. Tu deroux? J'étais avec ma Ouarda. Et avec Moodie, c'est la fille de tonton Talal. Elle aussi vit sans sa maman. On lui a dit que sa maman était folle comme toi.

[00:24:50]

Je voulais être avec toi. T'inquiète pas, ma fille, ça va aller. Parfois aussi, je dors avec ma main Sultana dans son lit. Ne viens pas trop. La nuit est squall contre moi. Comment ça se colle contre toi? Elle est toute nue avec sa culotte et elle veut jouer toute nue, moi aussi. Et puis. Elle m'a obligé à la laver si elle recommence, Christophe. D'accord, et tu lui dis que tu te plaindra à ton père.

[00:25:22]

Un jour, la bonne qui s'occupe de moi me laisse aller jusqu'à la cuisine. Elle trouve que je suis trop maigre et moi, j'en profite pour filer jusqu'à la première porte ouverte et je me retrouve dans la rue. Il saute dans un taxi. Emmenez moi au consulat de France, svp. Ils m'ont dit qu'il fallait que je retourne au palais, qu'ils allaient s'occuper de tout. Alors, j'y suis retourné et là, j'ai dû affronter ma belle mère, mais sale garce!

[00:25:53]

Tu crois que tu vas nous faire peur avec ton ambassade? Ni ton ambassade ni ton président ne peuvent rien pour toi. Sale juif, va! Elle m'a giflé. La consul de France vient me voir Saddam est là et ma belle mère, madame. Nous devons trouver le meilleur accord possible. Vous êtes Française et nous défendons les intérêts de nos ressortissants. Mais votre fille, madame Saoudienne, fait partie de la famille royale. C'est une princesse. Or, en Arabie Saoudite, vous n'avez pas la garde de l'enfant.

[00:26:36]

Je vous demande de signer ce contrat qui est une véritable chance pour vous, croyez moi. Je lis, c'est contrats d'abandon. Il me laisse partir sans elle et en échange, sa dame s'engage à me permettre de l'avoir de temps en temps. Faites moi confiance, mademoiselle, signer ce document. Sauf que moi, quelques jours plus tôt, j'ai eu quelqu'un de l'ambassade au téléphone qui m'a dit de ne surtout pas signer. La consul est très proche de la famille royale, beaucoup trop proche, et ça a duré des mois et des mois.

[00:27:14]

Entre temps, j'ai réussi à donner une interview au téléphone à elle. Je suis passé à la télé en France. Ils me l'ont fait payer très cher. Saddam a voulu me battre. Sa mère l'a empêché de justesse. Et puis finalement, j'ai obtenu un laissez passer pour aller à l'ambassade et l'ambassadeur a obtenu que je voyage une fois par jour. Quel bonheur! Quel bonheur de la serrer dans mes bras! Elle me dit que sa tante et sa grand mère la battent et ils lui ont dit que si elle parlait de moi, ils seraient obligés de me tuer.

[00:27:54]

Il y a eu une négociation, je peux rentrer en France et je pourrai voir ma fille trois fois par an, une heure en présence d'un tiers. Bon prince, ils ont consenti que ce soit finalement 5 fois par an. Saddam a exigé que mes parents écrivent une lettre ridicule dans laquelle il jure qu'il n'a jamais fait Chabad avec nous. Et puis, j'ai dit que je ne partirai jamais sans ma fille. Jamais, jamais. Mais la négociation a échoué.

[00:28:27]

Et puis, à un moment, Saddam s'est mis à m'accuser d'avoir renié ma religion musulmane pour me convertir au judaïsme. Le monde à l'envers. Mais en Arabie, c'est le pire des péchés qu'il est passible de la peine capitale. Et un jour, l'ambassadeur m'a dit Vous n'avez plus le choix. Mme. Vous devez quitter le pays. Je pense que votre vie est en danger. Yahia. On ne peut rien faire pour le moment. L'urgence, c'est que vous partez d'ici.

[00:29:05]

Je suis rentré en France en juin 2009. Je n'ai jamais revu ma fille. Voilà donc pour cette histoire tirée du livre de Candice Cohen, Hanine. Rendez moi ma fille chez Archie Poch. Nous aurions évidemment adoré débriefer cette histoire avec elle et prendre des nouvelles d'Aya. Malheureusement, David, Duraquois et Nanning, vous êtes son papa. Elle n'est plus là pour répondre aux questions, car elle est morte. Alors ça n'est pas totalement le sujet de cette interview.

[00:29:37]

Mais elle est morte dans d'étranges circonstances. Elle venait de se remarier. Elle est donc tombée du balcon de son appartement à Paris. Vous, je sais que vous pensez que c'est son mari qui l'a poussée de ce balcon, lui dit que c'est un suicide. Il y a eu une enquête, il y a eu un procès, il a été acquitté. Ma question est toute simple. Monsieur, est ce que vous pensez que la mort de Candice a quoi que ce soit à voir avec la famille royale saoudienne?

[00:30:07]

A vrai dire vrai, je. Pourrait pas m'avancer à dire une chose pareille. Mais c'est vrai que après cinq ans d'enquête.

[00:30:16]

dInstruction s'est avéré qu'il y a eu quand même des phénomènes goys, des choses qui auraient été vraiment étranges, des échanges entre le mari de Candice et le palais royal sur un téléphone où sont remontés des messages effacés. Il y a des choses qui sont très, très, très, très sombres. Mais lui, par contre, son mari, malgré qu'il ait eu la peau sur les ondes de ma fille Candice KMail, malgré qu'il ait eu toutes les drogues, qui lui a fourni?

[00:30:51]

Parce que moi, quand je les connais, se droguer? Pas du tout. Donc, elle était sous l'emprise de cette drogue. Malgré tout ça, il a toujours été acquitté. Et donc, vous ne pouvez pas l'accuser d'avoir tué votre fille. Mais vous ne pensez pas, moi? N'est ce pas tout à fait, vous? Vous n'avez jamais revu Alia? Non. Vous savez, ces nouvelles? Non lus par une personne qui m'aurait dit que ça allait bien, que ça a toujours été comme ça.

[00:31:16]

Et on a eu toujours des nouvelles via le Quai d'Orsay, via les ambassades. Elle a 18 ans aujourd'hui. C'est ça. Elle a fait des études. Vous savez, si elle parlait encore français, je ne pourrais pas vous dire. C'est à dire que parce que vous, vous, son grand père, vous avez des droits sur elle? Ben oui, bien sûr, elle est française, elle est née ailleurs en France. Mais aujourd'hui, l'ambassade de France à Riyad ne fait rien pour préserver votre droit de visite auprès de votre petite fille?

[00:31:42]

Pas du tout. Là bas, c'est très compliqué. Si on n'a pas l'autorisation du roi, on ne peut pas rentrer à Ryad. Donc, le dossier est classé actuellement. Oui, après 5 5 ans d'enquête, tout a été complètement pulvérisé en 5 ans d'instruction. Elle a accès à Internet. A votre avis? Je sais pas, je pense. Je pense que oui, puisque de toute façon, elle a accès à peu à tout. Je pense que oui, je pense que oui, parce qu'à 18 ans, c'est une vraie princesse française depuis que le roi l'a désigné comme tel.

[00:32:18]

Mais la majorité là bas, je crois que c'est 25 ans, donc elle est encore mineure. Mais bien sûr, vous ne savez pas si elle a lu le livre de sa mère. Non, il est disponible sur Internet. C'est assez simple. Ben oui, c'est ce que je vois. Je suppose d'ailleurs qu'elle l'a écrit pour qu'elle le lise en partie moi aussi.

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Alors revenons au tout début de l'histoire, au moment où donc Candice vous présente le prince Saddam. Quelle impression vous fait ce jeune garçon? A dire vrai, une bonne impression. Bonne impression. Il avait le même âge, occidentalisées dans son comportement, dans sa manière d'être.

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Ou est Mettray? On voit qu'il a été quand même aristos, un peu être aristos. Autre traitre. Avec ses manières, quoi. Bref, je suis très poli. Alors vous la gober, cette histoire selon laquelle il se réjouit? Non pas du tout.

[00:33:12]

Dans un moment, même si c'est vrai, puisque oui, il paraît que ça a existé. Qui a eu quand même des reines quand on était juive et mariées à des princes saoudiens? Des Noirs, ils sont devenus rois. Il a pas totalement inventé l'histoire. Elles existent, elles existent. Ça existe, ça existe. Est ce que vous croyez à la sincérité de son amour endébut? Bah oui. Parce que pour rester autant d'années et faire ce qu'il avait quand même beaucoup pour elle.

[00:33:36]

Sur ce côté là, on ne peut pas dire, c'est à dire que vous pensez que le mal, ce n'est pas lui. Le mal, c'est le système qui lui interdit d'épouser une juive et qu'il l'obligé où il est tenu par sa famille. Donc, comme il est dit, et il a été obligé d'épouser quelqu'un de son rang, sinon il perdait tout titre qu'il peut avoir. Il était quand même Altesse Royale. Tout titre et tout argent. Parce que c'est l'argent, bien sûr, parce que c'est quelque chose qu'elle raconte assez bien qu'en dans un livre.

[00:34:05]

En fait, il se voit attribuer une sorte de bourse ou tous les mois. Ils ont de l'argent, surtout mère, puisque chaque personne n'a pas chaque enfant qu'elle ne peut récupérer. Mais elle touche de l'argent, n'est donc plus et n'en a plus un en touche. Probablement qu'il y a des joueurs qui touchent de l'argent tout à fait au titre de princesse. D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé. Elle a pris tous les enfants des ses enfants. Donc vous avez à moitié cru qu'il était juif.

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N'empêche qu'il a fait Chabotte avec vous. Oui, exact. Faut le dire, ça. Oui, bien sûr, il faut le dire. Parce que c'est vrai, c'est clair. Vous, Achkhabad, vous faites comment vous fait découvrir au début? Ouais, ouais. Ouais, ouais, on chante un peu pour faire entrer un peu les anges. Et après, on prie, puis après on mange. On mange bien. Cachère? Tout à fait.

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Bien sûr, mais là, toujours manger cachère, ça ne m'a pas gêné. Non, pas du tout. Ou plutôt pas du tout. C'est important de le dire parce que même en plus, même, je ne sais pas si c'est peut être une anecdote.

[00:34:58]

Mais je sais qu'un jour, il a fait Chabad avec Marie-Fleur et en ouvrant une bouteille de vin, il a écopé de l'indicatrice. C'est important de dire qu'il a fait Chabad parce qu il vous a fait écrire une lettre par la suite, dans laquelle vous jurer que ce n'est pas vrai, qu'il n'a jamais fait shabbat. On ne l'a jamais fait. Vous l'avez pas fait connaître. Il faut que ça se sache. Un prince de la famille royale saoudienne a fait Chabotte.

[00:35:23]

Alors arrive ensuite le moment où il est visible que c'est un salaud pour vous, c'est quand le moment où ça bascule, ça bascule lorsque 1 et lui dit qu'il va épouser sa cousine. Et ce retournement voit ce retournement qui est l'affaire envers envers elle, même si on est un peu poussé par la famille, même si on a des sentiments qui sont assez forts, je pense pas qu'on puisse arriver à faire des choses et même penser des choses comme ça.

[00:35:50]

Il y a des choses que je n'ai pas dit. Il a des maîtresses. Par ailleurs, elle s'en aperçoit quand elle ne s'en aperçoit. Lorsque je lui rentre pas et il sort beaucoup. Il boit beaucoup, il va en boîte.

[00:36:01]

La boîte est là, dans les mains. Elle, elle est amoureuse. Piqué, même piqué. Pinnules complètement piqué. Lattes-Montpellier, mais c'est son caractère.

[00:36:12]

Ce côté entier, c'était une personne complètement entière, qui a toujours aimé ce qui était vrai. Et d'ailleurs, quand elle se révolte, elle donne l'impression d'être un soldat parce que pour tout ce qu'elle a fait pour eux, on n'a pas pu tout dire. Toute l'histoire, mais quand même. Il y avait quand même des choses terribles. C'est ce qui s'est passé là bas. Il y a une scène terrible dans ce livre. C'est ce moment où elle est donc à portée de force alors qu'elle vient de prendre du Valium parce qu'elle est désespérée de voir son mari promis à une autre femme.

[00:36:44]

Elle vient de prendre du Valium. Il la trouve dans le col tard et il l'a fait avorter pendant qu'elle est dans le col tard. Et ce qui est incroyable, c'est qu'elle reste amoureuse de lui. Après, oui, parce qu'à un moment, vous dites c'est un pervers narcissique, c'est un manipulateur. Ce n'est pas qu'il a le profil, mais je pense que il en a les moyens d'ailleurs, puisqu'il le fait. Mais je pense qu'il faut être un peu maladroit.

[00:37:10]

Une chose pareille? Pas être tout à fait clair. Il sait la récupérer malgré tout.

[00:37:15]

Oui, puisqu'il est pervers, narcissique, pervers, narcissique. C'est terrible. Ce sont des personnes qui qui manipule, qui manipule, qui font tout pour vous enlever ce que vous avez. Et puisque vous vous retrouvez seul au procès, qu'avez vous à partir de ce moment là? Vous ne lui accorde plus aucun crédit? Non, c'est terminé, terminé, il peut vous faire la danse du ventre et vous dire oui, il a changé, comme il le dit à Candice.

[00:37:40]

Vous vous ne le croyez plus non plus. Mais moi, personnellement, non. Mais lui, c'est devenu un salaud.

[00:37:47]

Oui, il a vraiment le couteau sous la gorge de la part de sa mère.

[00:37:50]

C'est ça, c'est sa mère envers lui. Ce n'est pas réellement un salaud, mais il doit suivre Raymond et cie oblige. Mais n'empêche que s'il était réellement, il aimait aussi fort qu'au début. Je ne pense pas qu'il aurait écrit qu'il aurait fait ça parce que j'ai tout de suite après. Elle retombe enceinte. Oui, et là, il garde. Je pense qu'il est cohérent non plus. Ben oui et non. C'est parce qu'il a dû avoir un retour.

[00:38:15]

Bon, allez, bon, je me lâche, mais je vais écouter ma mère. Stop! Je prends mon indépendance. Et puis non. Parce qu'après, on coupe le porte monnaie et donc c'est pas possible. Alors, il y a un épisode que je n'ai pas rencontré, mais qu'il faut absolument raconter qu'il a fini par épouser cette cousine qui est en fait la fille du roi à l'époque. Et elle l'a congédié. Et pourquoi l'a t elle congédié?

[00:38:37]

C'est ça qui est intéressant. Pourquoi est ce qu'elle l'a renvoyé, cette épouse? Pas parce que qu'on dise. Donc, elle apprend, on le sait, mais à un moment, elle n'est plus d'accord. Donc là, elle est en furie. C'est là qu'elle prend l'avion. Il est plus d'accord que Candice existe, s'attablent l'épouse. Mais trop tard. Il est trop tard. Et quand elle arrive là bas, c'est une femme jalouse. C'est ça part en vrille.

[00:39:01]

On va dire entre guillemets, mais on lui reproche d'avoir maltraité sa première femme, quand même. Tout à fait tout à fait. Et c'est pour ça qu'elle divorce. Elle divorce, surtout parce qu'elle apprend, parce qu'elle n'était pas au courant que Candice était mariée avec sa femme. Ni le roi. Et du coup, il a été un peu rétrogradé dans la hiérarchie de la famille royale puisqu'en tant que Altesse Royale, c'est vrai qu'elle était promue pour être au roi.

[00:39:22]

Il aurait pu être horos. Elle aurait pu, mais ce qu'elle a fait, Candice. Il a dû déménager. L'habit de A a l'habitat de jardin, c'est ça, c'est ça. C'est la rétrogradation totale. Tota donc, une petite vengeance dans cette histoire, c'est peu. C'est que malgré tout, il a payé cher lui aussi, tout ça. Ça peut tout à fait bon ces allers retours que Candice et Highlight font à Riyad. Ils y vont à trois reprises jusqu'à la fois.

[00:39:51]

La dernière fois, hein? Vous pensez que depuis le début, le prince Chattam a décidé de garder sa fille et de se débarrasser de Candelon? Non, parce que je me souviens qu'un jour, il m'appelle et il me dit récupère à l'aéroport. Lui même me dit ne la ramène plus jamais. Je pense qu'il était au courant de quelque chose qui allait se passer et donc il essaye de vous envoyer un message. Donc, il est à moitié salaud.

[00:40:19]

Ouais, ouais, non. Je ne sais pas pourquoi c'est tombé juste à ce moment là, il n'était pas encore marié, mais ça tombait peut être avec ce fameux mariage. Arrangement préféré préférait la France dans cette affaire. La diplomatie française, elle, a été comment? Elle raconte l'ambassadeur de France à Riyad. Plutôt correct. Qui a fait ce qu'il a pu? L'ambassadeur? Oui, la consule très proche d'ailleurs de la famille royale, non. Donc, on a essayé par plusieurs reprises d'inciter Candice signer et partir et rentrer seule en France.

[00:40:55]

Elle a abandonné sa fille, abandonnée à bon. Mais la diplomatie française, la diplomatie française a quand même joué un rôle très, très important. Moi, j'avais préparé un jugement puisque avoir un jugement, bien sûr. Saddam était le président du tribunal du tribunal. C'est donc donc tout ce qu'on a pu dire. Tout ce qu'on pouvait faire aujourd'hui, c'était surtout pour expliquer que donner d'explications. Pourquoi on voulait récupérer Aya et la ramener en France? Pourriez vous nous demander pourquoi on leur a expliqué son laisser parler et parler aujourd'hui dans un restaurant?

[00:41:32]

A votre avis? Le prince Southam vient de temps en temps à Paris, à Paris? Je ne sais pas, mais Côte d'Azur, je pense que oui. Londres, c'est sûr. Vous le pistés. À un moment où on a été à l'oreille, on voulait vraiment savoir s'il était là et à cette époque. Mais bon, on n'a pas eu vraiment des informations ailleurs. Votre avis? Elle vient en France de temps en temps avec lui. Je pense que oui aussi, mais peut être déguisé ou je sais pas.

[00:42:02]

En fait, ce sont des diplomates et ils ont le corps diplomatique, donc ils ont quand même beaucoup de porte qui s'ouvre.

[00:42:09]

Je vous remercie beaucoup d'habitués Arcos et Nanning d'avoir accepté de débriefer cette histoire. Et mon rêve secret serait qu'un jour bientôt, vous revenez avec Caillat pour nous raconter la fin de cette histoire. Merci, merci. Je rappelle le titre de ce livre, Rendez moi ma fille, que vous trouverez chez Harchies Poche, signée Candice Cohen Hanine.

[00:42:31]

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