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Christophe Hondelatte Une fois n'est pas coutume, je vais vous raconter aujourd'hui une affaire criminelle non élucidé, une affaire de 1998. L'affaire Paquita Parat, du nom d'une jeune fille de 30 ans que l'on retrouve carbonisé dans sa voiture le 3 décembre 1998, dans la vallée des Eaux Vives, près d'Angoulême. On a cru à un moment, quelques semaines après le crime, avoir arrêté le coupable, mais il a été innocenté et la juge, d'ailleurs qu'il l'avait mise en examen, a été accusée de partialité et dessaisi du dossier d'enquête.

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Pour le débriefe tout à l'heure, je reçois le frère de Paquita Parade, David Parat. Bonjour à vous, bonjour de. Vous nous direz tout à l'heure ce que vous attendez de la justice. Vingt ans après. Et s'il y a encore quelque chose à en attendre? Voici donc l'histoire de Paquita Parera, que j'ai écrite avec Thomas Audouard.

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Réalisation Céline n'embrasse Europa. Christophe Hondelatte. Je vous emmène un soir de décembre 1998 dans la vallée des Eaux Claires, appui moyen près d'Angoulême, au bord d'une petite rivière dominée par une trentaine de gros rochers de près de 20 mètres de haut. Un spot d'escalade très connu dans la région. Un endroit absolument magnifique de jour, mais totalement sinistre de nuit. Et là, il est 3 heures du matin. Il fait nuit noire. Personne n'habite le coin. On est en rase campagne et soudain, deux phares percent la nuit.

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Au loin, une patrouille de gendarmes, deux gendarmes de la brigade de la Couronne. Odilo Qu'est ce que c'est ça? Dans la lumière des phares, sur le bord de la route, au pied de la falaise, une voiture calcinée encore fumante. Ils s'arrêtent, ils descendent. La voiture n'a pas fini de brûler. Les routes sont encore rougeoyantes. Ils font le tour.

[00:02:08]

Elle n'a pas l'air accidenté. Cette voiture. Ben non, non, garez quoi? Les deux gendarmes préviennent leur brigade, qui elle même appelle les pompiers quand les pompiers arrivent sur place, ils déploient de gros projecteurs. Ils atteignent complètement le feu et les gendarmes de la brigade d'Angoulême entrent en action. Ils font d'abord le tour de la voiture. On vu, c'est une Fiat Uno rouge. On voit la couleur. T'as vu? Mes collègues avaient raison, il n'y a pas de choc, il n'y a pas de trace d'accident.

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Regardez des pneus, ils sont droit. Elle était garée. Cette voiture. On regarde sur le siège. Sur le siège conducteur, un corps carbonisé, la tête rejetée en arrière. Un homme, une femme. Vu l'état du corps? Difficile à dire. Les gendarmes entreprennent de le sortir délicatement. C'est pas facile. Le cadavre est collé au siège, alors ils font sortir l'ensemble par l'arrière de la voiture. Direction la morgue de l'hôpital d'Angoulême. La plaque d'immatriculation n'a pas brûlé et donc on a tout de suite le nom du propriétaire de la voiture.

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C'est une femme, Francesco Para Palmiro, 30 ans. Elle habite à Villebois Lavalette, à 20 km.

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Les gendarmes tentent de l'appeler plusieurs fois. Ça sonne dans le vide. Alors, il cherche de la famille, il trouvera un frère, José Parra. Il l'appelle sur le champ. Ouais, vais Parra. Gendarmerie d'Angoulême à l'appareil. Voilà, on vient de découvrir la voiture de votre soeur incendiée au clair. Je dois vous dire qu'il y a un corps dans la voiture. Nous n'avons pas la certitude que ce soit elle, mais. Par ailleurs, nous n'arrivons pas à la joindre parce que vous savez où elle est.

[00:04:20]

Vous pouvez vous même la joindre. Il y a des choses qui ne sais pas Waret. Paquita, c'est comme ça que tout le monde l'appelle. Mettez vous à la place de la famille, il garde un petit espoir que ce ne soit pas elle, mais comme elle ne répond pas au téléphone.

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Je vous le dis tout de suite, même si formellement, il faut attendre le résultat de l'autopsie, les gendarmes considèrent d'entrée que c'est Francesco Apparats. C'est Paquita qui est mort carbonisé au volant de sa voiture. Et tant qu'à mettre toutes les cartes sur la table, compte tenu du fait que la voiture garée, il pense tout de suite que c'est un meurtre.

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Et maintenant, il faut des preuves et donc, une fois le corps retiré de la voiture, ils font venir des TIC des techniciens en identification criminelle. Les experts de la gendarmerie qui vont eux mêmes venir un expert en automobile. Première constatation le levier de vitesse de la Fiat tono est au point mort. C'est cohérent avec le fait que la voiture soit stationnée. Le cadavre était côté conducteur. La porte est fermée, mais elle n'est pas verrouillée. Autrement dit, si l'occupant avait voulu sortir, il aurait pu le faire.

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Les serrures n'ont pas été forcées à le siège conducteur et reculer au maximum. Je vous lis ce qui est écrit sur le rapport de l'expert. Et concernant l'origine du feu. Vous avez trouvé quelque chose? J'avoue que je ne m'explique pas à ce stade comment le feu a pu prendre. De leur côté, toujours en pleine nuit, l'éthique passe à l'intérieur de la fiat tono au crible. Il ne trouve aucune trace ADN avec le feu. C'est assez normal.

[00:06:11]

Aucun impact de balle parce que c'est une hypothèse. On tue la conductrice et on met le feu pour effacer les traces. Ça arrive souvent, mais il trouve tout un tas de petits objets, une boîte d'allumettes par terre, côté conducteur, au niveau des pédales, un tube de quelque chose. Pour l'instant, on ne sait pas de quoi. Et sous le siège conducteur, une lame de cutter.

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Et surtout, ce qui les intrigue, ça, je ne vous en ai pas encore parlé, c'est le pare brise. Le pare brise n'est pas en place sur la voiture, il est posé à côté, intact. Étrange. Cela dit, sur une fiat tono, c'est pas bien compliqué. Pour démonter un pare brise, les joints ne sont pas collés. Il suffit de faire pression sur le cadre pour le déchausser. Et d'ailleurs, sur la voiture, les points de levier sont bien visibles.

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Mais enfin, ça n'explique pas pourquoi quelqu'un aurait pris la peine de retirer le pare brise avant de mettre le feu. Si ce n'est peut être pour activer l'incendie. En tout cas, ça rend cette scène de crime un peu surréaliste. Il est 7 heures du matin. Le jour n'est pas encore levé, les Tikhon terminer leur travail. La Fiat Touzeau est hissé sur une dépanneuse et emmener la route est rouverte à la circulation. Immédiatement, les gendarmes enchaînent, ils vont chez la mère de Paquita récupérer un double de chez elle.

[00:07:50]

Au passage, il embarque deux de ses frères. Ensemble, ils vont chez Paquita, à Villebois Lavalette.

[00:07:59]

La maison est parfaitement rangée. Rien ne témoigne d'un départ précipité, apparemment, Paquita n'a pas dormi là et elle n'a pas non plus dîné là hier soir. Il manque son manteau et son sac à main. En revanche, son agenda est là. Son passeport aussi. Et les gendarmes trouvent une lettre de quinze pages écrite par son ex-petite amie. Ils la saisissent, bien sûr. Ils saisissent aussi des tests archivée et tests du sida, ainsi que des relevés de compte et des photos d'elle.

[00:08:36]

A ce stade, on ne sait pas formellement que le cadavre de la Fiat Tono est bien celui de Paquita. On a de fortes raisons de le penser, mais on n'en est pas sûr à 100. Est ce que c'est pour ça que les gendarmes décide de montrer la vidéo de la Fiat où nos frères de Paquita? Sans doute. Mais quelle épreuve sur les images! Les frères de la jeune femme voient le squelette, le squelette de quelqu'un qui est sans doute leur sœur.

[00:09:04]

Même s'ils ne peuvent pas le jurer, évidemment. C'est le médecin légiste qui doit répondre à la question Est ce que c'est bien Paquita? Ce qu'on lui apporte, en vérité, c'est un tronc. Tout le reste, les bras, la tête, les jambes, est à l'état de squelette. La première chose que fait le légiste, c'est de passer le corps entier à la radio. Comme ça, on sait d'entrée si la personne a pris une balle.

[00:09:33]

Mais là, il n'y en a pas. En revanche, il y a ce que le légiste appelle un fracas osseux, une bosse sur le côté droit du crâne. C'est intéressant parce que ça peut être une trace de coups. On la somme, on la met dans la voiture et on y met le feu. Mais c'est peut être aussi la conséquence de l'incendie. Comme toujours, le légiste réalise des prélèvements, des morceaux de foie, des morceaux de cœur et des morceaux de poumons.

[00:10:04]

Il compte là dessus pour connaître les raisons de la mort et il envoie ses prélèvements au labo. On saura dans quelques jours et il fait qu'une empreinte des dents du cadavre. Entretemps, les gendarmes ont trouvé le dentiste de Paquita. Il leur a fait passer sa dernière radio dentaire. Et là, on compare. Et il n'y a plus aucun doute. Il s'agit bien de Paquita Para.

[00:10:33]

Et on sait comment on a mis le feu à la voiture. Le labo vient d'envoyer les résultats des prélèvements réalisés sur le plancher de la voiture. C'est bon, c'est bien ce qu'on pensait. Ils ont trouvé des traces d'essence dans les prélèvements qu'on leur a envoyé. C'est pas un incendie volontaire. Cette Armored. Pour répondre à la question, on compte beaucoup sur les résultats des analyses sur les prélèvements réalisés par le légiste. Les premières analyses à tomber sont les analyses de sang froid.

[00:11:15]

On y a trouvé des traces d'antidépresseurs. Et ça, c'est très intéressant parce que ça ouvre une autre piste qu'il ne faudrait pas totalement écarter d'emblée le suicide. Elle a arrosaient elle même sa voiture d'essence et elle met le feu pour en finir. C'est possible. Mais alors, pourquoi le siège conducteur est il reculé à fond? Paquita mesuré à un mètre 57? Bien sûr, on peut envisager qu'avant de mettre fin à ses jours pour se donner de l'air, pour se donner du courage, Paquita recule son fauteuil.

[00:12:00]

Cela dit, on va fouiller chez elle, on ne trouve pas une seule boîte de médicaments antidépresseurs et pas une seule ordonnance, et pas même la trace d'un rendez vous avec un médecin et encore moins avec un psychiatre. Les gendarmes interrogent ses cinq frères, sa mère et son ex-petite amie. Un suicide? Ah non, non! Papa Chitose, ça colle pas du tout. Elle allait plutôt bien. Je ne vois rien qui aurait pu l'amener à se suicider.

[00:12:29]

Rien.

[00:12:33]

On se dit que peut être, elle a pu utiliser la lame de cutter qu'on a retrouvé sous le fauteuil passager pour se trancher les veines. On passe la lame au labo, pas de trace de sang. Et là dessus tombe les analyses des poumons et ça referme définitivement l'hypothèse d'un suicide. Il n'y a pas de trace de carbone dans ses poumons. Il n'y a pas de suie. Ça veut dire qu'elle n'a pas respiré des fumées et ça veut dire qu'elle était déjà morte quand on l'a mis le feu.

[00:13:05]

Ça n'est pas un suicide, c'est un meurtre. Maintenant, c'est sûr, et c'est même un assassinat. Et d'ailleurs, le parquet d'Angoulême ouvre une information judiciaire pour assassinat. Alors maintenant, qui? Qui a tué Francesco Apparats di Paquita, 30 ans? Joli, très joli même. D'origine andalouse, unique fille d'une fratrie de six enfants, très proche de sa mère et de ses cinq frères. Surtout depuis la mort de son père, il y a dix ans.

[00:13:39]

Qui?

[00:13:49]

Professionnellement, Paquita a travaillé au service des achats d'un hypermarché de la banlieue d'Angoulême. Elle gagnait 5000 280 francs par mois. Gradur en euros d'aujourd'hui n'aurait aucun sens. Tout a tellement augmenté en 20 ans. Elle vivait bien. Pour résumer, au point d'ailleurs de s'être acheté cette maison à Villebois Lavalette. Sentimentalement, maintenant, Paquita était ce qu'on appelle une femme libre. Elle a enchaîné les histoires d'amour. Elle butiné un peu de ci de là, à la recherche de l'homme de sa vie.

[00:14:22]

Et depuis 8 mois, elle fréquentait un collègue de travail. Les gendarmes commencent par reconstituer son emploi du temps le jeudi 3 décembre, au soir duquel on retrouve son cadavre calciné. Direction le supermarché où elle travaillait. Le jeudi 3, elle est venue travailler normalement. Vous avez une idée de ses horaires ce jour là? Elle est arrivée à 8 heures du matin même 8 heures moins dix. Elle arrive souvent en avance. Et puis, il a quitté vers 5h heures, car ces horaires normaux.

[00:15:00]

Un voisin de Villebois Lavalette la voie devant chez elle un quart d'heure plus tard, à 17h30. Et ça, c'est un peu étrange parce que normalement, d'après ce que dit la famille quand elle sort du travail, Paquita passe voir sa mère quasiment toujours, mais pas ce jour là. Quoi qu'il en soit, à 18 heures, elle passe voir son frère Jean-Marie à son garage. Il est mécanicien et il a la voiture de son petit ami en révision.

[00:15:27]

Et enfin, à 18h15, elle se rend à la gendarmerie de Villebois Lavalette, figurez vous, au mois d'août dernier. On lui a volé son chéquier. Elle a rendez vous avec un gendarme samedi prochain. Mais elle veut anticiper ce rendez vous. Et ce que raconte le gendarme qui l'a reçu est très intéressant.

[00:15:46]

Elle m'a dit samedi, ça sera trop tard.

[00:15:48]

Je veux vous parler ce soir, mais moi, je lui ai dit qu'elle revienne dans deux jours comme c'était prévu. Et là, elle m'a dit un truc très étrange. Elle m'a dit Vous pouvez me mettre sur écoute. Elle m'a dit que ça la rassurerait, avait expliqué que ce n'était pas possible pour Meïté. Pas les gens sur écoute comme ça, et d'ailleurs rarement à leur demande. Je lui ai dit de revenir samedi comme prévu et qu'on verrait donc elle est partie, mais elle était nerveuse.

[00:16:16]

Très intéressant. Quelques heures avant son assassinat, la peur de quelque chose, ou plutôt de quelqu'un et donc après elle rentre chez elle vers 19 heures et ensuite elle ressort, ce qui n'est pas dans ses habitudes. À quelle heure exactement? On ne sait pas où. On ne le sait pas non plus. Et donc, les gendarmes lancent un appel à témoins dans la presse régionale et un homme se manifeste.

[00:16:44]

Je suis certain. J'ai vu sa voiture garée au clair. Je dirais vers les coups de 10 heures, moins le quart. Et puis sur passer une demi heure plus tard, dans l'autre sens. Vers 10 heures. Et là, j'ai vu sa silhouette dans la voiture. Elle m'a vu aussi, d'ailleurs. Elle a tourné la tête et a fait semblant de chercher quelque chose dans son vide poches. Elle était seule, j'en suis certain, et donnait l'impression d'attendre quelqu'un.

[00:17:11]

Paquita avait rendez vous avec quelqu'un.

[00:17:26]

Un deuxième témoin se manifeste, qui va permettre d'établir l'heure du crime. Il a vu des flammes au loin. Ce soir là, il était queleur. Je dirais qu'il était 23h30, donc le crime a lieu entre 10 heures, moins le quart avant laquelle le premier témoin la voix vivante dans la voiture et 11 heures et demie heure où le second témoin voit au loin la Fiat Thouvenot qui brûle. Un laps de temps d'une heure et demie.

[00:18:00]

À part ça, pour l'instant, on en est réduit à des hypothèses. Est ce qu'elle connaissait son assassin? Le fait qu'elle attende dans la voiture semble indiquer que oui. Alors quelqu'un la faisait chanter. Est ce que ça a en rapport avec le vol de son sac à main et de son chéquier? Il y a quatre mois, ses proches, sa mère, ses frères, sa nièce racontent en tout cas que depuis quelques mois, Paquita était tendue. Elle était inquiète.

[00:18:26]

Elle sursauter au moindre coup de téléphone. Elle avait changé. Alors, à cause du rendez vous dans ce coin isolé et aussi à cause des nombreux tests archivée qu'on a retrouvé chez elle, les gendarmes se disent que peut être ex-prostituée, du coup, elle aurait pu être tuée par un client. Mais rien, rien ne conduit sur cette piste. Et donc, on finit par s'intéresser à sa vie sentimentale. Je vous l'ai dit au moment de sa mort Paquita, un copain, un collègue du supermarché.

[00:19:01]

Ils étaient ensemble depuis 8 mois et franchement, depuis sa mort, il n'est pas très présent. La famille le trouve un peu distant. Alors les gendarmes vont le voir. On, vous savez, entre nous. C'était juste une relation comme ça, ce n'était pas le grand amour. On n'avait pas de projet, on se voyait tout. Le monsieur n'est pas très amoureux, mais ça n'en fait pas un assassin. Il est interrogé sur son emploi du temps du 3 décembre.

[00:19:29]

Il dit qu'il a regardé un match de foot à la télé. C'était un match de Coupe d'Europe. On lui demande de raconter le match. Il donne tous les détails. Son alibi a l'air solide, mais les gendarmes le placent quand même sur écoute. Et un jour, ils entendent parler de Paquita à sa mère.

[00:19:47]

Là, alors. Étrange manière de parler d'une morte avec laquelle on entretenait une relation sentimentale. Avant ça, Paquita est resté quatre ans avec un autre garçon, un artiste peintre du genre assez possessif.

[00:20:10]

D'après ce que dit la famille, cette chaud entre eux. Elle m'a raconté qu'il l'a frappée, ne voulait plus voir, en tout cas, c'était un sale type aprioris. Paquita a rompu avec lui. En janvier 1998, onze mois avant son assassinat. Mais en vérité, on s'aperçoit qu'ils ont continué à se voir. Des témoins racontent qu'ils les ont vus au restaurant et même dans son hôtel. Ils sont restés amants. Paquita a donc mené une sorte de double vie avec un régulier.

[00:20:41]

Son collègue de supermarché et un amant, son ex. Les gendarmes pensent que c'est là, dans ce sac de nœuds, que se situe le mobile du crime. Chez Paquita, il retrouve un tableau peint par l'ex. Il le retourne. Odo est inscrit un étrange message, un poison pour un venin. Il perquisitionnent son domicile. Il trouve des tickets de caisse le jour du meurtre. Vous entendez le jour du meurtre? Le monsieur a acheté des gants en latex et trois bidons d'essence.

[00:21:16]

Et puis, vous vous souvenez du tube qu'on avait retrouvé dans la voiture incendiée? On ne savait pas ce que c'était. Eh bien, d'après le labo, c'est de la gouache. Or, l'ex peintre, quant à la lame de cutter, elle pourrait être aussi à lui. Il s'en sert parfois comme d'un couteau pour étaler sa peinture.

[00:21:37]

D'où, à ce stade, tout nous oriente vers lui, vers l'est et donc il est mis sur écoute et les gendarmes le garde à l'oeil. D'autant que la famille est absolument persuadée que c'est lui l'assassin et ils font travailler une profileur. Bon, vous savez ce que je pense des profileurs à ce jour, sauf dans les films, je n'en ai jamais vu un seul. Résoudre une affaire criminelle, mais à la fin des années 90, c'est à la mode.

[00:22:05]

Et donc, la profileuse travaille sur le profil de l'ex. Et elle en conclut Tenez vous bien que c'est un psycho pates. A Psycho Path, il est peut être temps de le placer en garde à vue. Alors, le psycho path Mr. Qu'avez vous fait le soir du meurtre de Mlle Parat? Dîner au restaurant avec un ami au restaurant La Bonne Franquette, à la Couronne, peut même vous dire qu'on a été les derniers à partir du restaurant.

[00:22:42]

La bonne franquette se trouve à 10 kilomètres des lieux du crime. Le patron du resto est interrogé. Oui, j'étais chez moi. Et à quelle heure sont ils partis? 10 heures et demie. Je n'ai rien. 10 heures et demie. Est ce qu'il a le temps d'aller ensuite au clair et de commettre le crime? Bah oui. Et donc, Lex est mise en examen et écroué à Angoulême. A priori, l'enquête sur l'assassinat de Paquita est bouclée.

[00:23:12]

L'assassin est en prison.

[00:23:20]

Sauf que les parents de Lex engagent un détective privé, Roger Marc Moreau, un bond qui démontre que quand il quitte le restaurant, l'ex de Paquita rentre chez lui directement. Ce soir là, il y avait un film à la télé avec Jerry Lewis. Il raconte le film en détail, et notamment un gag qui survient sept minutes après le début du film. Et puis, son avocat s'étonne à juste titre qu'une profileuse ait pu établir que Lex était psycho Bates sans jamais l'avoir rencontré.

[00:23:51]

Remarques assez fondées. Le profilage est une science extrêmement molle et donc petit à petit. Le dossier d'accusation se vide et après 11 mois de prison, Lex est libéré et sa mise en examen annulée. Mieux que ça, la juge d'instruction est considérée comme partiale et décision extrêmement rare. On lui retire le dossier dans cette enquête. Tout est à refaire.

[00:24:28]

Avec toujours comme pivot la vie sentimentale agitée de Paquita. Sauf que les années passent et on ne trouve rien. Mettez vous à la place une fois de plus de sa maman, de ses cinq frères. On avait trouvé un coupable. On l'a innocenté et depuis, rien. Pendant 12 ans, vous entendez 12 ans à rien. Rien de neuf. Et assez logiquement, en octobre 2010, le parquet rend une ordonnance de non-lieu. Le dossier d'instruction est refermé.

[00:25:03]

Il est rangé dans une boîte. La mort de Paquita restera non résolue. En 2013, la famille participe à une émission de télé non élucidé sur France 2. Elle espère que ça va relancer l'enquête. Une seule personne se manifeste. Un employé de banque qui vient dire que l'un de ses clients s'est accusé devant lui d'être un assassin. Le problème, c'est qu'il est mort depuis. Et puis, dernier rebondissement très récent qui date de septembre 2017, un professeur d'arts plastiques du lycée depuis moyen envoie ses élèves en forêt, tout près de l'endroit où Paquita a été tué pour ramasser des objets insolites qu'ils devront ensuite utiliser dans une composition artistique.

[00:26:04]

Et l'une des élèves trouve dans le bois une boîte en plastique rose. Elle loue dedans, il y a un chéquier du Crédit Agricole au nom de Francesco Empara et une carte Auchan au même nom et une carte Conforama et une carte Club Dial et un peu de couleur verte. Elle se dit C'est formidable. Voilà des objets très insolites pour ma composition artistique et donc elle les touche. Elle les manipule, elle les utilise pour son projet scolaire et pendant neuf mois, elle garde la boîte chez elle.

[00:26:37]

Et puis, un jour, par curiosité, elle tape le nom de Francesco Apparats sur Internet. Et là, elle s'aperçoit qu'elle a été assassinée. Et donc, un peu penaude, elle va porter sa boîte rose aux gendarmes. Neuf mois plus tard, est ce que ça va permettre de relancer l'enquête? Pour l'instant, on n'en sait rien.

[00:27:03]

Et je suis avec David Parat, le frère de l'un des frères de Paquita Apparats. Vous lui en voulez pas trop à cette gamine d'avoir gardé cette boîte pendant neuf mois innocemment? En vérité, non, je ne peux pas lui en vouloir déjà. C'est déjà totalement improbable qu'une telle boîte ait pu être retrouvée dans cet endroit. Cette boîte qui est tout de même le vecteur du moi. La clé pour la réouverture de l'instruction qui était fermée depuis 2010, refermée depuis 2010.

[00:27:34]

Nous n'avons eu de cesse, avec l'ensemble de la famille et notre avocate, maître Mase, à faire des demandes d'actes, à continuer. Et là, vous avez une chance absolument inespérée d'obtenir la réouverture de l'instruction. D'ailleurs, est ce que le procureur de la République a rouvert l'instruction? Absolument, absolument. L'instruction a été rouverte le 18 juillet 2018 avec saisie d'un juge d'instruction que nous avons rencontré au préalable. Et c'est bien de travail depuis trois années par le procureur de la République, monsieur Jean-David Cavaillé, qui avait fait une enquête préliminaire avec y avait, avant la découverte de la boîte rose, l'envie de relancer cette enquête de la part du procureur de la République.

[00:28:18]

Alors oui, le procureur en poste avait eu d'envie et a toujours l'envie réelle de me dire pas qu'il a été muté. Pas encore, mais ça viendra. J'ai posé la question. Il tient d'ailleurs à voir la manifestation de la vérité avant de partir. Avant de partir, il en a fait la promesse à ma mère, qui n'est plus tout jeune, pour connaître la vérité. Donc, on y croit. De plus, les enquêtes préliminaires ont été faites et diligentées par la section de recherches suite aux témoignages de différentes émissions et chaque émission amène des témoins.

[00:28:55]

Absolument, absolument. Alors, restons d'abord sur cette boîte rose parce que moi, je vais essayer de comprendre à quoi correspondent ces objets qu'on trouve à l'intérieur. Est ce qu'il s'agit des objets qui avaient été volés au mois d'août 2008 à Paquita, son sac à main avec son chéquier et ses cartes de crédit et ses cartes d'abonnement?

[00:29:14]

On retrouve des éléments de cette boîte rose qui, visiblement non pas, n'ont pas séjourné pendant vingt ans à l'endroit qui a été trouvé par les étudiants et dans dans cette boîte rose qui est une boîte lambda.

[00:29:29]

On retrouve effectivement des éléments qui apparaissaient dans le PV de plainte de votre sœur de votre sœur en août 98, donc, le chéquier en question et le chéquier qui lui a été volé, pour lequel elle est convoquée à la gendarmerie le samedi suivant son meurtre et qu'elle vient le rendez vous qu'elle essaye d'anticiper le jour de son meurtre. L'ennui, c'est que nous n'avons pas encore vu ces éléments. Ils nous ont été cités par photographe. Vous ne savez pas encore si c'est le chéquier en question.

[00:29:58]

C'est la couverture, c'est l'étui du chéquier, mais le talon. À moins que les enquêteurs ne taisent cette information.

[00:30:06]

En tout cas, je n'ai pas l'information d'un talon de mes cartes de crédit par les cartes de fidélité d'abonnement qui sont citées correspondent à ce qui était dans le sac à main de votre sœur absolue, volé au mois d'août 98. Toutes les cartes de fidélité n'avaient pas de carte de crédit. Il y avait juste l'étui de carte de crédit. En tout cas, les cartes de fidélité sont là, sont là, avec le nom mentionné au nom de Parat Paquita.

[00:30:33]

Vous êtes certain, disiez vous, que cette boite n'a pas pu rester là pendant 20 ans. Elle n'a pas été mise à l'époque et retrouvée 17 ans plus tard ou 19 ans plus tard. Non, parce que l'état de ces éléments et la façon dont ils ont été trouvés, du moins c'est cette boite et ses PUL étaient à demi dissimulé sous des branchages. Et c'est quand même même si on est sur une partie rurale non loin, à peine 2 km du lieu de découverte du cadavre de votre soeur.

[00:31:05]

Il y a comme un chemin de randonnée où il y a beaucoup de randonnée, des hommes, des pompiers qui qui qui s'entraînent, des chasseurs dont l'oreille. On le retrouver. C'était vraiment pas en plein milieu d'un bois. D'où la question et la l'énigme, l'énigme. Comment se trouve là l'énigme? Pourquoi l'avoir déposée là si tel était le criminel? Pourquoi n'a t il pas carbonisées? Pourquoi? Pourquoi il ne l'a pas détruite? Si c'est l'assassin qui vient poser cette boite là?

[00:31:31]

Pourquoi ne l'a t il pas? C'est totalement incohérent. Ou alors il vient provoquer l'enquête, ce qui serait le signe d'une certaine perversité.

[00:31:39]

Oui, à ce stade, on l'évoque avec notre conseil, avec Maître, avec Maître Mainz. Des questions sont posées auprès de deux juges. La perversité? Pourquoi pas moi? Je verrais davantage une précipitation de faire poser ces éléments là de manière à ce qu'il soit relayé à quelqu'un d'autre. Ce qui est une hypothèse ou c'est votre soeur elle même. Qui dépose cette boîte là parce qu qu'il y a, je n'en ai pas parlé dans mon récit, mais les gendarmes soupçonnez que votre sœur avait elle même utilisé les chèques volés pour acheter de l'essence dans une station service, donc il n'était pas complètement acquis.

[00:32:18]

Or, l'idée des gendarmes que votre sœur s'était fait voler son sac à main. Elle avait porté plainte, mais il n'était pas certain qu'elle n'avait pas menti. Donc, est ce qu'elle ne va pas là elle même poser la boite il y a 19 ans et ensuite elle est assassinée dans cette boite à ce jour. Je ne sais pas si elle les talons de chèque avec le recul. 20 ans après, elle a été convoquée à ce moment là par la brigade locale de gendarmerie.

[00:32:44]

C'est qu'il y avait une enquête pour escroquerie. Il pensait à une escroquerie. Elle pensait une escroquerie, c'est à dire qu'un chèque déclaré volé avec le numéro d'immatriculation de son véhicule. Voilà ce qu'il faut. Il faut être formel et factuel. Ça peut paraître une escroquerie. Aujourd'hui, moi, je ne peux et avec le recul, je ne peux pas savoir si c'est tel ou pas. Je suppose évidemment que pendant 20 ans, vous et votre famille avez eu le temps de tirer des plans sur la comète et de vous faire une idée du scénario de l'assassinat de votre sœur.

[00:33:15]

Qu'est ce qui s'est passé selon vous? David Par selon, selon moi, après près vingt ans, on a pu se rendre compte que le dossier avait été compliqué par les nombreux dysfonctionnements qui font qu'on est partis sur des hypothèses de témoins. Les enquêteurs sont partis sur des hypothèses. Je ne dirais pas farfelu, mais très. Vous parlez de la désignation de l'ex petit ami de votre sœur en tant que psycho pates par un profil. C'est ça qui vous paraît farfelu?

[00:33:46]

La procédure? La procédure lorsqu'un profileurs, puisqu'aucune drogue intervient directement auprès d'une gendarmerie, auprès des enquêteurs pendant que la personne est en garde à vue. Il est évident qu'on est face à un dysfonctionnement grave qui fait que ça fait capoter une garde à vue qui est très importante. C'est à dire que vous aujourd'hui? Vingt ans après? Soyons clairs. Vous pensez que c'était lui?

[00:34:08]

Je ne pense pas parce que je n'en ai pas le statut de droit. Je n'ai pas le droit. Je n'ai pas le droit. J'ai pris la précaution de ne pas donner son prénom. Ça vous laisse un petit peu de latitude qu'il ne peut pas y avoir de diffamation à son égard puisque nous ne l'avons pas désigné. C'est un de ses ex petites amies. Vous pensez que c'est lui? Je pense qu'il est impliqué dans ce meurtre. Il est impliqué directement ou indirectement.

[00:34:31]

En tout cas, il est impliqué, mais il n'est pas le seul impliqué. Vous pensez qu'ils sont plusieurs? Je pense qu'ils sont plusieurs. Je vous dis cela parce que à la lecture du dossier, progressivement jusqu'en 2010, au niveau des pièces, on a une façon de lire un dossier criminel. C'est assez compliqué à lire. D'autant plus lorsque c'est votre sœur qui qui est la victime. Vingt ans après, vous n'avez plus de recul et plus de distance et un peu plus de réalisme quant à ce qu'on peut qualifier de faits divers.

[00:35:02]

Peut être est ce un accident maquillé en suicide. Ensuite, plutôt que de partir directement sur un assassinat, sur un assassinat avec. Avec également, puisque c'est une procédure. Je l'avais déjà évoqué précédemment, le fameux barbecue ou faire brûler une personne dans un véhicule sont des pratiques courantes dans le milieu, dans le milieu. Un peu plus vers le sud de la France. On va dire qu'en Charente, qui est un pays qui est un département un peu plus calme, donc on a l'impression d'une empreinte de problèmes de stupéfiants, de crimes de stups, de stupéfiants.

[00:35:35]

Ça ressemble à un règlement de comptes dans ce milieu là. Revenons à l'ex petite amie de votre sœur, dont vous pensez toute la famille que probablement, il est impliqué dans son assassinat. Malgré le non-lieu qui a été prononcé à son encontre à l'issue de ce dérapage de l'enquête, disons les choses comme ça l'emploi de cette profileuse qui le désigne comme chicots sans jamais l'avoir vu, ce qui paraît complètement son grenue. Cette femme après Hollande nuit énormément à cette enquête.

[00:36:03]

Il a un alibi. Ce monsieur, il dit Je suis rentré chez moi à 10 heures et quart, 10 heures et demie. Et d'ailleurs, j'ai la preuve. J'ai vu à la télé un film avec Jerry Lewis et je peux vous le raconter, y compris un gag qui se déroule sept minutes après le début. Comment est ce que vous recevez ça? À l'époque, avec avec un peu de sourire aujourd'hui, en relisant ces auditions, l'audition de son témoin parce qu'il avait perdu un témoin produit un témoin.

[00:36:35]

Sauf qu'en regardant très bien le dossier et encore une fois, une lecture d'un dossier, ça se fait, mais de façon très concentrée et surtout ne pas louper le fil. Sauf que cette scène dont il parle lui avait bien fait de nous dire oui. Mais cette scène n'apparaît pas dans ce film. Elle n'apparaît pas au bout de ses appuis. Comment le raconte? Absolument pas. Donc, pour aller jusqu'au Auclert, ça paraît très difficile. Mais là, un trou dans son alibi.

[00:37:00]

Lequel? Il ne peut pas dire ce qu'il a fait lorsqu'il est rentré chez lui entre 10 heures et quart, 10 heures et demie, sa sortie du restaurant dix heures et quart et la découverte du corps 3 heures du matin. Vous pensez qu'il a eu le temps d'aller sur place et ensuite de rentrer chez lui? Non, non, pour moi. Et ça n'engage que moi. Il a un trou d'une demi heure qui est nettement plus tôt dans son emploi du temps et ensuite, il n'a pas pu, matériellement et manuellement.

[00:37:26]

Connaissant le personnage, avoir pu orchestrer cela seul, c'est à dire la mise à feu, la mise à feu du véhicule, donc il l'a tue et c'est quelqu'un d'autre qui brûle la voiture. C'est comme ça que vous voyez les choses. Je vois les choses, que ce soit lui ou un autre, c'est les modèles et les protagonistes auxquels nous pensons sont dans le dossier, sont nommés dans le dossier. Et c'est sur ce point là qu'aujourd'hui, la section de recherches de Poitiers des enquêteurs investigue le passage de votre sœur l'après midi en fin d'après midi 18h15 à la gendarmerie.

[00:37:57]

Etonnante revendication d'être entendue deux jours avant le rendez vous qui lui est fixé le samedi suivant. Étonnant? Demande quand elle dit Je voudrais que vous mettiez sur écoute. Comment est ce que vous comprenez cette demande de votre sœur? Elle a peur, elle a peur au départ à la peur. Le gendarme qui la reçoit veut dire qu'elle était souriante et qu'elle n'avait pas l'air apeuré. Cela dit, c'est son c'est son audition. J'en aurais pas en cause. Mais les d'imprécision, c'est qu'elle est là.

[00:38:28]

Elle vient à la gendarmerie à 18h15, mais elle était déjà venue le 29, c'est à dire deux fois avant le rendez vous officiel qui était prévu. C'est la deuxième fois qu'elle essaye de devancer ce rendez vous. C'est d'ailleurs la deuxième fois. Elle insiste un peu plus. Et c'est là où elle va, où elle va citer, avaient demandé à être entendue. Elle ne va pas dire c'est bien écrit dans l'audition qu'elle va être mise sur écoute. Elle a demandé.

[00:38:52]

Elle a posé la question à l'officier de gendarmerie. Comment fait on pour mettre quelqu'un sur écoute, comme l'a fait Carole Bouquet? Oui, ce n'est pas la même chose. Elle ne veut pas dire pour demander quelle qu'elle soit mise à l'écoute, mise sur écoute. Mais en tout cas. Mais comment faire pour mettre quelqu'un sur écoute? C'est à dire qu'elle demanderait plutôt que l'on place quelqu'un sur écoute. C'est ainsi. C'est ainsi que je l'analyser à la lecture de l'audition du dossier.

[00:39:19]

Et pour vous, c'est son ex-petite amie qu'elle demande à mettre sur écoute ce soir là. C'est comme ça que vous entendez des choses. Lui et d'autres, lui et d'autres. Pourquoi est ce qu'elle ne dénonce pas ce soir là? Pourquoi elle ne dit pas je suis harcelée par mon ex-petit ami que je soupçonne de m'avoir piqué mon chéquier et mon et mon sac à main. Est ce que vous pourriez pas vous intéresser à lui parce que en ce moment, il me relance parce qu'il me harcèle.

[00:39:45]

Pour moi, aujourd'hui, encore une fois, je l'ai. Je l'ai lu côte à côte. Le dossier est il assez lourd et long? Je ne suis pas sûr. Je ne suis pas sûr. Je suis loin d'être sûr que ce soit le problème des chéquiers qui soient à l'origine de son décès. J'ai bougé là dessus parce que la famille semblait dire quelques années que le chéquier était à l'origine de tout. Quand on lit encore une fois le dossier, elle allait mal pendant l'été, avant sa mort.

[00:40:14]

Elle a passé un été où mon frère l'avait très bien dit. Même Agnès a sursauté. Elle a ce vol de sac fin août et ensuite la convocation et elle se déplace à la gendarmerie. Alors certes, c'est dans le temps. Ça arrive le 3 décembre ou elle y va pour un problème. Le motif de convocation, ce sont les chéquiers de suite. On est polarisé sur le chéquier, mais les montants sont totalement anodins. Combien en désolaient par son Elargir 160 francs 375 francs.

[00:40:49]

Donc, effectivement, pour un plein d'essence, c'était une station 40 euros et moins de 40, beaucoup moins. Voilà. Voilà donc donc ce qui est le plus important hier et aujourd'hui, il ne nous a pas sauté aux yeux parce que n'est pas non plus des professionnels d'analyse de crime. Mais c'est qu'elle voulait être, du moins soit elle, mise sur écoute ou soit que quelqu'un soit mis sur écoute. Et alors n'était pas farfelue. Ma soeur parlait de Carole Bouquet.

[00:41:12]

Donc cela veut dire que c'était vraiment, pas forcément que pour une personne. Donc, le problème, ça veut dire que quelqu'un l'a menacé. Elle était menacée, elle était menacée ou elle voulait régler ses comptes parce qu'elle l'avait bien dit dans son audition qu'elle voulait régler le problème avant samedi. Quelles sont les probabilités? David Parat On retrouve, vingt ans après, l'assassin de votre sœur. Selon vous? Nous comptons sur ces objets trouvés qui ont certes servi à la réouverture de l'information judiciaire.

[00:41:45]

Nous nous faisons confiance. On n'a jamais baissé les bras. Mais avec toutes les investigations qui sont faites et les enquêteurs ont. On dit beaucoup de pouvoir aujourd'hui pour investiguer et avec le logiciel, notamment un acronyme qui est un logiciel très important. Donc, tout le dossier d'enquête a été rentré dans un crime qui est le logiciel qui, aujourd'hui, permet de résoudre beaucoup d'enquêtes parce que y retrouve des correspondances que le cerveau humain ne trouve pas toujours.

[00:42:17]

Ben oui, parce qu'en fait, c'est un de ces dossiers criminels. Pour qu'il soit passé par un crime, il faut qu'il soit totalement numérisé. Et heureusement, ce travail était fait en amont. Dans l'enquête préliminaire et aujourd'hui, cette réouverture d'informations permet de pouvoir utiliser ce logiciel, ce logiciel. Et surtout, pourquoi pas, aller vers des verts rapidement, des garde à vue? C'est ce que nous attendons des confrontations. Ça ne saurait tarder. En ce sens, à votre connaissance, il y a quelqu'un dans le viseur actuellement de l'enquête préliminaire de gendarmerie.

[00:42:46]

Il y a plusieurs personnes dans le viseur et on est dans l'entourage proche de Paquita, un proche de 10 ans dans ses relations. Merci beaucoup, David Parat d'être venu à ce micro. J'espère que cette émission comme les autres qui ont précédé celles qui suivront, permettront aussi de faire avancer l'enquête. Pourquoi pas? Venez nous au courant si ça bouge. Merci beaucoup.

[00:43:06]

Mais c'est l'heure de la traite des centaines d'histoires disponibles sur vos plateformes d'écoute et surtout, point. FR.