Transcribe your podcast
[00:00:00]

On compte sur Un matin quand tu disturbed, la nouvelle série de polars, puis seulement avec Canal+. Une expulsion ratée, un mort, une brigade dans la tourmente? Rien. L'enquêtrice obsédé par cette bavure découvre une affaire qui bouscule tout sur son passage. En dix 10, Kirby reçoit tous les lundis, dès le 16 novembre, en exclusivité sur Polar Pièce et en intégralité via Quinquennales.

[00:00:27]

Cette histoire se déroule dans le département de l'Ain Bordat, un village de 2800 habitants près de Bourg en Bresse, célèbre dans le monde entier pour son parcours de pêche de première catégorie. Voilà pour le décor et abondant. Je vous emmène chez les virées Patricia et Jean-François qui viennent de se marier. Patricia a déjà deux enfants qui vivent avec eux. Jean-Pierre, qui a 12 ans, et Jérémie, qui en a 3. Pauvre gamin! Le 28 juin 1996, Patricia et Jean-François, qui sont assez fêtard et l'un et l'autre décide de se faire une petite sortie.

[00:01:07]

Et comme d'habitude, il demande à Jean-Pierre de s'occuper de son petit frère. Ecoute, chérie, tu restes avec Jérémie. Vous sortez pas de la maison. Tu veux bien lui donner à manger un bon paquet. Nous, on va boire un verre à Bourg en Bresse. On rentrera pas tard. D'accord, maman, les parents partent vers 7 heures et demie. Jean-Pierre donne le repas au petit Jérémy. Et puis ils le couchent et lui, il attend.

[00:01:35]

Il attend qu'il rentre.

[00:01:38]

10 heures et demie, coup de téléphone. Allo chérie, oui, c'est maman, écoute, on est à Bourg en Bresse, ça va être un peu plus long que prévu. On a un petit contretemps, mais t'inquiète pas, on rentre un peu plus tard. OK, maman! Bonne soirée! Alors, Jean-Pierre les connait. Les petits contretemps de sa mère la picole plus d'une fois. Il est allé chercher des Binou et des clopes quand sa mère est avec ses copines et le nouveau beau père.

[00:02:10]

Ils ne se sont pas mariés pour rien, même Tono, nos soeurs. Donc, le petit ne s'inquiète pas plus que ça. Et il va se coucher.

[00:02:35]

Le lendemain matin, Jean-Pierre voit débarquer son petit frère dans sa chambre au moment.

[00:02:42]

Je fus maman. Il va voir dans leurs champs. Ils ne sont pas rentrés et ils regardent dehors. Pas de voiture, ça l'inquiète, mais pas plus que ça. Et toute la journée, il joue la nounou et il les attend. Et le soir, ils ne sont toujours pas là et là, il commence vraiment à s'inquiéter.

[00:03:15]

Ça ne ressemble pas à sa mère parce que ne vous méprenez pas. Patricia est une braqueuse, mais ça n'est pas une mauvaise mère du tout. Alors, comme un grand, Jean-Pierre décide d'appeler la gendarmerie. Gendarmerie de. Bonsoir! Que puis je faire pour vous? Allô, bonjour! Je m'appelle Jean-Pierre, mon d'Eze. Je suis tout seul chez moi, ma maman et mon beau père sont pas rentrés depuis hier soir. Tu as quel âge, Jean-Pierre?

[00:03:56]

J'ai 12 ans et je suis avec mon petit frère de 3 ans, Jérémie. Brandone nous une adresse et ne sort pas, nous allons venir te voir. Les gendarmes trouvent le petit en larmes. 12 ans tout seul depuis plus de 24 heures avec son petit frère de 3 ans. Dis moi, Jean-Pierre! Ils étaient quand ils sont partis, tes parents? Vers 7 heures. Tu n'as plus aucune nouvelle d'eux depuis. C'est si j'ai un coup de téléphone de maman.

[00:04:39]

Elle était dans un bar et elle m'a dit qu'elle avait un contretemps, mais qu'elle allait rentrer. C'était vers Vercken. Vers 10 heures, je crois, mais je ne me souviens pas trop. Les gendarmes, c'est naturel, pensent tout de suite à un accident de voiture, alors ils seront cardes à l'hôpital, à la morgue. Rien. Donc, il faut chercher via France Telecom d'où venait ce coup de fil. De quelle barre, puisque le gamin dit que la mère l'a appelé dans le bar.

[00:05:28]

On est en 1996, mais ça ne prend pas longtemps. Le coup de fil venait du Benchley, un bar de Bourg en Bresse. EUROPE1, On raconte! Quelque chose qui est bien clair depuis le début de cette enquête. Ces gens là ne sont pas des mauvais parents.

[00:05:47]

Les gendarmes interrogent leur amie Patricia et abandonner ses enfants. C'est possible, vous vous entendez, c'est impossible. Les gendarmes apprennent à l'occasion que Patricia et Jean-Pierre se sont rencontrés dans une fête foraine. Et d'après ce que disent les copains, ça a été le coup de foudre. Deux mois après, ils étaient mariés et depuis, il semble que ça allait bien. Personne ne les a jamais vu se disputer parce que c'est une piste là qui tue l'autre et qui se suicide ou qui disparaît après.

[00:06:30]

Pour l'instant, on ne peut pas l'exclure à %100, mais selon les premiers éléments, il n'y a pas de contexte.

[00:06:55]

Alors, que dit le patron de Bentley ou a priori, ils ont passé la soirée puisque c'est là qu'elle donne le coup de fil à son fils. Les gendarmes lui montrent la photo des deux disparus. Leur colère? Il était au Benchley pas plus tard que la semaine dernière, tous les deux ensemble. Il y a eu un souci avec eux. Je ne sais pas, moi, des menaces, de la violence. Rien pour rien vous dire qu'ils étaient normaux.

[00:07:25]

Bien, ça ne fait pas beaucoup avancer l'enquête, ça.

[00:07:39]

Les gendarmes décide alors d'élargir le cercle des proches et d'interroger tout le monde. C'est une excellente idée parce qu'ils en apprennent de belles. D'abord, ils ont tous les deux un problème avec la boutants et au moins, pour Jean-François, le problème est très sérieux qu'il a fait plusieurs cure de désintox. Il a toujours rechuté. Donc, dans cette affaire de disparition, il y a un contexte d'alcool et le reste, le reste, ce sont des ragots de village.

[00:08:06]

Patricia aurait la cuisse légère. OK, Jean-Pierre aimerait aussi les hommes. Bien ça, ça nous ramène à la jalousie, à. Qui tue l'autre. On l'avait écarté, mais ça redevient crédible. Et ça le redevient carrément quand une des ex de Jean-François va se répandre chez les gendarmes. Bah, moi, je peux vous dire que Jean-François, c'est violent des couilles, mon ami, pas mal quand on sortait ensemble et quand il a picolé, vous pique de ses colères noires.

[00:08:43]

Le pire, je voulais vous dire, c'est qu'une voix, il a essayé de m'étrangler. Je l'ai échappé belle, mais il y a encore mieux que ça. Jean-François, il a un casier judiciaire de compétition violence physique, arnaques aux assurances et vol de voiture. Et là, ça ouvre le champ d'une Karboul qui a mal tourné.

[00:09:21]

En attendant, les deux gamins, Jean-Pierre et Jérémie, sont placés à la Maison de l'enfance de Bourg en Bresse.

[00:09:27]

C'est bouleversant ce qui leur arrive. Deux petits gamins comme ça, qui se retrouve tout seul. Les éducatrices racontent que tous les soirs, le petit Jérémie réclame sa mère. Tous les soirs.

[00:09:41]

Quand est ce qu'elle revient, maman? Il est possible que la détresse de ces deux enfants et donner du coeur aux gendarmes au moment où leur enquête ait un peu planté, car elle est plantée.

[00:10:01]

Maintenant, ça fait deux mois qu'ils ont disparu. Le compte en banque de Jean-François, qui est pas mal fourni, n'a pas bougé ni avant, ni pendant, ni depuis leur disparition. En vérité, depuis des mois, ils n'ont donné aucun signe de vie au camp. Et là, les gendarmes décide de se tourner vers les médias. Car pour l'instant, l'affaire n'est pas sortie dans la presse. Elle va sortir. La gendarmerie lance un appel à témoins et ça donne ça dans le progrès.

[00:10:28]

Le journal local. Un couple se volatilise entre Bourg en Bresse et Pondant. Le couple circulait à bord d'une Renault 21 de couleur grise. Il n'a pas été vu depuis le soir du 28 juin dernier. Toute personne susceptible d'aider les enquêteurs est priée de contacter la gendarmerie de Pontarlier.

[00:10:48]

Et parmi les nombreux appels, un appel retient leur attention. Renaud Grieve Ça m'a fait tout de suite quelque chose. J'en vois une depuis plusieurs jours. Elle flotte entre deux jours dans la gravière en brauner, en Brauner.

[00:11:05]

C'est pile entre Bourg en Bresse et Ponde. Les gendarmes vont tout de suite sur place. Et effectivement, une Renault 21 grise flotte dans le trou de la carrière. La plaque d'immatriculation est illisible. Elle est couverte d'algues. Un gendarme descend dans le trou et il frotte la plaque. C'est leur voiture.

[00:11:35]

Pile à ce moment là, il voit un bras qui dépasse d'une fenêtre. Ils sont là dans la voiture mort. On devient très cante et donc on fait venir une grue. Vous me remontez la voiture avec un minimum de dégats. Il faut absolument préserver le maximum d'indices. OK. C'est parti! La scène est absolument glaçante. La voiture s'élève peu à peu dégoulinant avec ce bras qui dépasse par la vitre. La grue pose la voiture sur le sol.

[00:12:26]

Les gendarmes se penchent. Les deux cadavres sont dedans. Un homme et une femme. Jean-François et Patricia Virey. Et quelques heures plus tard, à la Maison de l'enfance, Jean-Pierre 12ans voit débouler les assistantes sociales. Bien Jean-Pierre. On parle. Jean-Pierre, on a retrouvé tes parents. Ah bon, ils sont où? Ils sont morts. On les a retrouvés dans l'eau, dans leur voiture. La Renault 21 est étudiée sous toutes les coutures. Intéressant, le câble d'accélérateur a été sectionné et l'embrayage est au point mort.

[00:13:14]

Les phares sont allumés, les portières sont verrouillées, ce qui exclut d'emblée la thèse de l'accident à laquelle personne ne croyait. Mais bon, on referme cette porte. On les a tués, c'est sûr. En revanche, on ne trouve aucun indice exploitable dans la voiture. L'eau a fait son oeuvre de nettoyage. Alors, que dit l'autopsie Patricia a viré le larynx fracturé. Elle a donc été étranglée et Jean-François Jean-François, c'est absolument terrible. On l'a émasculé 3 centimètres en dessous de la base de la verge en levant aussi l'un de ses testicules.

[00:14:04]

Et après, il s'est vidé de son sang. Il est mort d'hémorragie. Une barbarie totale. Et là, évidemment, à cause du symbole, on se dit que celui qui a fait ça est sans doute un rival. On en revient donc à la vie sexuelle débridée des virées.

[00:14:31]

Et à ce moment là, les gendarmes trouvent la trace d'un incident qui a eu lieu cinq mois plus tôt et qui jusque là leur avait totalement échappé. Il y a cinq mois, en février, Jean-François Viré a porté plainte au commissariat de police de Bourg en Bresse. Il avait surpris un homme complètement brûlé en train de dégrader sa voiture devant chez lui. Il avait commencé à se battre. Le type avait reçu du renfort deux hommes qui l'avaient rejoint. Un voisin avait appelé la police.

[00:14:59]

Les policiers avaient débarqué et ils avaient qu'offraient tout le monde.

[00:15:04]

Donc on a les noms. Le type qui a saccagé la voiture s'appelle Thierry Marot et les deux qui sont venus lui prêter main forte pendant la bagarre s'appelle Bruno Pry Biannic et Pascal Spiteri. Et en creusant un peu, on s'aperçoit que le dernier Spiteri, c'est un ex de Patricia. Ils ont passé quatre ans ensemble, juste avant qu'elle ne rencontre Jean-François. C'est très intéressant et il est donc décidé de les interpeller tous les trois. Pascal Spiteri est arrêté sur son lieu de travail.

[00:15:45]

Spiteri, vous savez pourquoi on est là? Pour Patricia et Jean-François, mais je peux vous le dire tout de suite, vous faites une erreur. Ce n'est pas moi qui fais fait le coup, c'est Thierry Moreau. On en parlera en garde à vue. Suivez moi. Et les voilà donc tous les trois en garde à vue. Et d'entrée, il se confirme que Spiteri est très bavard. J'ai rien fait, moi. C'est lui qui les a tué chez.

[00:16:13]

Et puis il y avait aussi son beau frère Michel Michel Félix. Tiens, il y en aurait donc un quatrième. On va le chercher. Et pendant ce temps, Pascal Spiteri continue de balancer. En fait, on avait rendez vous avec Patricia et Jean-François au Brantley, vers minuit. On devait trouver un arrangement pour l'histoire de la voiture. Vous voulez parler du différend que vous avez eu suite au saccage de la voiture de M. Voilà, c'est ça.

[00:16:40]

Bah, on n'a pas trouvé d'arrangement. On est parti vers un autre bar, un peu à l'écart. Puis on s'est expliqué sur le parking. Virer Maro paye et vous voulez pas payer, ça merde. Ça a tourné en bagarre. Et lui, Spiteri, il n'a rien fait, rien. Il a regardé, il n'a aucun rôle. Si je peux participer, Patricia, car il y a eu la baston. Elle a voulu appeler à l'aide.

[00:17:12]

Elle a commencé à crier Au secours, au secours! J'ai tout fait pour l'empêcher. Je ne voulais pas qu'on l'entende. Je l'ai giflé. Et puis, à un moment, j'ai carrément pété les plombs. Je l'ai étranglé quand elle est tombé par terre. J'ai compris que je venais de la tuer.

[00:17:41]

Donc, selon Spiteri, c'est lui qui tue Patriciat et Maro, qui tue Jean-François et Marraud, lui, qu'est ce qu'il dit? Et les deux? Henrotin Delettrez compte Spiteri dans ses aveux, décrit précisément la scène pendant la bagarre. Jean-François est assommé et inconscient. Il le mettent dans la voiture. Il charge aussi le corps de Patricia et ils vont jusqu'à la gravière.

[00:18:09]

Et c'est là, selon Spiteri, que Thierry Marot sort Jean-François de la voiture et lui sectionne le sexe et ensuite avec son beau frère Michel Feliks.

[00:18:19]

Il pousse la voiture dans le trou d'eau. Alors, que dit Thierry Marot? Mais je vous jure, je n'y étais pas, je n'étais pas là. Vous pourriez nous le prouver? J'étais chez moi, c'était un vendredi soir, je me suis fait une soirée télé. Qu'avez vous vu à la télé ce soir du 28 juin?

[00:18:44]

Il décrit vaguement des programmes de télé, mais franchement, sans convaincre nos beaux frères. Michel Félix, qu'est ce qu'il a à dire? Je n'étais pas là. C'est totalement faux. Moi, je les connais pas, ces gens là. Qu'avez vous fait le soir du 28 juin? J'ai préparé ma pêche à la grenouille du lendemain. Un alibi absolument invérifiable. Et le quatrième, alors britannique, quelle est sa version? Intéressant. Il confirme mot pour mot les accusations de Spiteri.

[00:19:21]

C'est Spiteri qui étrangle Patricia et c'est Thierry Marot qui émasculer Jean-François à la fin des gardes à vue. Le juge décide de les mettre tous les quatre en examen, tous les quatre pour homicide volontaire. Et on va donc les retrouver tous les quatre sur les bancs de la cour d'assises. Même si, juste avant le procès, Pascal Spiteri se rétracte. Je n'étais pas monsieur le juge. Ce n'est pas moi qui ai étranglé Patricia. Je n'étais pas à Lagravière.

[00:20:01]

J'ai rien vu. Tout ce que j'ai dit, c'est faux. Donc tout va se jouer au procès.

[00:20:13]

Le procès s'ouvre en juin 1999 devant la cour d'assises de Bourg en Bresse. Pour l'anecdote, c'est Georges Fenech, devenu depuis député républicain, qui est avocat général. Les enfants ne sont pas là, je vous le dis tout de suite. Jean-Pierre a maintenant 15 ans. Jérémie en assisses. Ils seront représentés par un avocat, mais on ne pouvait pas leur imposer la litanie des souffrances qu'ont subi leur mère et leur beau père.

[00:20:42]

C'est l'audition de Bruno, Britannique, qui fait basculer le procès. Vous vous souvenez que Prix Banning, jusque là, a confirmé la première version de Spiteri? Et quand on lui demande de raconter au procès, il commence par dire exactement la même chose. Mais le président pointe quelques incohérences dans son récit. Et là, d'un coup, il se rétracte. Je n'étais pas. Je n'étais pas à Bourg en Bresse, je n'étais pas au Gravières, à Brauner.

[00:21:11]

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je ne sais rien. Embarras de la cour d'assises parce que dans cette affaire, tout tient dans les témoignages. Il n'y a aucune preuve matérielle, aucune. Il n'y a pas de traces. Il n'y a pas d'empreintes, pas d'ADN. Il n'y a rien. Alors si les accusateurs se rétractent d'abord, Spiteri est maintenant pris de panique. On est à poil. Le président se replie sur le peu de choses concrètes qu'il a dans son dossier, et notamment une écoute téléphonique réalisée sur la ligne fixe de Bruno Ibañez.

[00:21:43]

Le juge la diffuse pendant l'audience. On entend sa femme qui parle à sa sœur. Après Bruno, je l'ai entendu parler. J'ai pas tout compris parce qu'il ne faisait pas attention, mais à mon avis, il est mouillé dans l'assassinat de Viré en famille et je ne sais pas, mais c'est sûr qu'il a vu des choses, des choses graves. Alors, Monsieur Prix Biannic, vous êtes sur que vous n'étiez pas sur place le jour du meurtre? Bah oui, oui, j'y étais.

[00:22:16]

Je reconnais, j'ai été. J'ai menti tout à l'heure. Prix Biannic fait marche arrière. Mieux que ça, il se met à charger Spiteri. C'est lui qui a tout organisé. C'est lui qui nous a embrayé dans cette histoire. Les autres, il n'était pas là. Il n'y avait pas Marrow, il n'y avait pas Fénix. C'est du flan, tout ça. Depuis le début, il n'était pas là. C'est Spiteri qui les a mis dans le coup pour se blanchir.

[00:22:41]

Mais en vérité, il n'était pas là. Et moi, j'ai. Je suis juste venu après à la carrière pour lui donner un coup de main. Mais moi, j'ai rien fait non bleu. C'est Spiteri qui les a tué tous les deux. Et là, comment vous dire? Dans la salle et chez les jurés, sans doute, on a l'impression que la vérité vient d'émerger d'un coup. Spiteri étrangle Patricia, son ex. Il est masculin, Jean-François, son rival.

[00:23:07]

Ça tient debout. Et manifestement, ça a convaincu l'avocat général Fenech. Parce que dans son réquisitoire, il demande la relaxe. Pour Marault et pour Félix, c'est très rare.

[00:23:20]

Et il charge Spiteri.

[00:23:30]

Et voilà le verdict. Thierry Marot acquitté, Michel Félix acquitté, Pascal Spiteri est condamné à 30 ans de réclusion criminelle avec 20 ans de sûreté et Bruno Prionics et remercié pour sa contribution à l'éclaircissement de l'affaire puisqu'il est acquitté lui aussi. Et voilà donc la vérité judiciaire de cette affaire. Pascal Spiteri a tué seule Patricia et Jean-François par jalousie.

[00:24:02]

Des centaines d'histoires disponibles sur vos plateformes d'écoute et sur un point. FR.