Transcribe your podcast
[00:00:01]

Mercedes-Benz prenait place. Vous avez 4 heures. Bonjour, installez vous, je vous prie, ouvrez la bouche. Et si vous preniez plutôt place à bord d'une Mercedes et surtout en ce moment pendant les Star Days, l'a installée confortablement.

[00:00:16]

Découvrez le meilleur de la technologie Mercedes-Benz et profitez de conditions exclusives sur de nombreux modèles en stock. Prenez place, les offres star sont là. Rendez vous chez votre distributeur avant le 30 janvier. Conditions sur Mercedes tirer Benz Spon et faire Tarbaise.

[00:00:29]

Journée étoilée. Crystal Sandalettes en novembre 2007. Cap canaille à cassis ou cassis comme vous voudrez, à 25 km de Marseille. Au bas de la falaise, on retrouve les ossements de deux cadavres, un certain Jean-Pierre Faure et une femme qui s'appelait Dominique Northeast. La Presse les a appelés les amants du cap Canaille. Ils ont été assassinés à trois ans d'intervalle par le même homme et on a bien failli ne jamais retrouver leurs cadavres. L'originalité de cette histoire? On retrouve les cadavres pendant le procès pour le débriefe tout à l'heure.

[00:01:10]

Je serai avec maître Victor Gioia, du barreau de Marseille, qui a été dans ce dossier l'avocat des deux familles de victimes. J'ai écrit cette histoire avec Thomas Audouard. Réalisation Céline.

[00:01:26]

Christophe Hondelatte. C'est l'histoire d'une jolie rousse de 30 ans qui s'appelle Dominique Dominique Amortissent et qui vit à l'eau à 15 kilomètres de Marseille, chez son papa Manuel. Alors vous allez me dire que vivre chez papa a 30 ans. Une jolie rousse comme elle, c'est pas bien normal, mais il y a une raison. Les chevaux, les portes et les chevaux. C'est leur passion commune. Les bêtes et la nature. Leur leurs rentes.

[00:02:01]

Cela dit, depuis sept mois, Dominica, petit copain Jean-Claude, un petit brun ténébreux avec une cicatrice à l'arcade sourcilière, ça lui donne un côté mauvais garçon.

[00:02:13]

C'est fou ce que le fait d'une cicatrice bien placée fait tourner Nana. Bref, c'est du sérieux. Dominique est enceinte et du coup, avec Jean-Claude, il parle de s'installer ensemble. A 30 ans, Dominique va quitter papa et ranch, mais n'allons pas trop vite. Pour l'instant, elle se contente de passer une nuit de temps en temps chez Jean-Claude, à Marseille.

[00:02:39]

C'est ce qu'elle fait dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 mars 2000. Elle dort chez son amour, mais elle a promis à son père d'être à Hallo pour le traditionnel barbecue dominical.

[00:02:57]

Chez Ortiz, c'est une institution. Le barbecue du dimanche avec les amis, les voisins et la famille.

[00:03:05]

Et ce dimanche 25 mars, tout le monde est arrivé, mais pas Dominique. On l'attend, on boit l'apéro, elle n'est toujours pas là, alors on commence à s'inquiéter. Ça ne me ressemble pas. Le père l'appelle sur son portable répondeur. Il appelle donc le petit ami Jean-Claude.

[00:03:23]

Jean-Claude, bonjour, c'est le père de Dominique. Manuel, dites? Vous avez des nouvelles de Dominique? Parce que on l'attend. Il n'est toujours pas arrivé. Je n'en ai pas non plus. À mettre la roche sur ma table. Je voulais faire un tour en ville. Elle m'a dit qu'elle allait vous rejoindre après.

[00:03:45]

Puis je me suis quand même inquiet, Jean-Claude, parce qu'on aurait deux ou trois amis et n'est toujours pas là.

[00:03:51]

Bon, à un moment donné, le père met les grillades sur le barbecue et on attaque le déjeuner. Et puis arrive le dessert. Et Dominique n'est toujours pas là.

[00:04:05]

Le père appelle ses copains. Ils n'ont aucune nouvelle et c'est là qu'une copine lui dit Jean-Claude dit qu'il a déposé au métro La Roche. Ça m'étonnerait parce que y'a rien à faire un dimanche trop large et tout est fermé. Franchement, promener en je ne sais pas, je n'ai pas changé. Elle déteste ça et ça, c'est bien vrai.

[00:04:26]

Ça n'est pas pour rien qu'elle continue de jouer les Tanguy à Allô la ville, c'est pas son truc. Donc, la ville d'un dimanche, effectivement, ça ne tient pas debout. Le père téléphone aux hôpitaux. Rien.

[00:04:38]

Alors, il se rend au commissariat pour signaler la disparition de sa fille et la réponse des policiers.

[00:04:44]

Et comme toujours, elle dans votre vie. Elle est majeure et n'a pas de billet. En plus, elle a parfaitement le droit de disparaître sans donner de nouvelles. Désolé, monsieur, vous ne peut rien faire.

[00:05:02]

Donc, pour l'instant, ne rien attendre de la police, de la police et d'ailleurs, du petit copain Jean-Claude à celui là, on ne peut pas dire qu'ils se sentent très concernés. Le père l'appelle et lui laisse des messages. Il ne prend même pas la peine de rappeler CDAG. Sa fiancée enceinte, a disparu.

[00:05:20]

Lui n'a pas l'air du tout inquiet. Et les semaines passent et trois semaines après la disparition de Dominique, le père décide de tendre un piège à Jean-Claude. Il le fait appeler par une copine de Dominique qui le fait venir chez elle et lui se planque à l'étage et il écoute et il est effaré par le détachement du soi disant fiancé de sa fille. Alors d'un coup, il surgit dans le salon, dit Jean-Claude.

[00:05:56]

Vous avez écouté depuis tout à l'heure. Moi, si j'étais vous, j'irais tout droit à la gendarmerie, à la gendarmerie, mais il n'en est pas question.

[00:06:07]

Et là, le père hors de lui dégaine un pistolet et il le pointe vers Jean-Claude. Genre tu vas y aller à la gendarmerie de gré ou de force. Et là, l'autre s'enfuit en courant. Pour aller où? Pour aller à la gendarmerie, mais pas pour parler de Dominique. Pour se plaindre de son beau père qui vient de le menacer d'une arme.

[00:06:31]

Du coup, le lendemain matin, les gendarmes débarquent au ranch Départisse et ils se lancent dans une grande perquisition à la recherche du pistolet. Pas de Dominique du pistolet et ils ne vont pas le chercher bien longtemps.

[00:06:46]

Aulas ne me retourne pas la raison. Voilà ce pistolet et vous pourrez constater ce n'est pas avec ça que j'allais le tuer, notre couillon. C'est un jouet, c'est une copie d'assez mauvaise qualité d'ailleurs et du coup, le père en profite pour leur parler aux gendarmes de Dominique, de sa fille qui a disparu. Il leur rappelle qu'elle est enceinte, que ça fait trois semaines, qu'il est sans nouvelles et il leur explique que son fiancé Jean-Claude a une attitude vraiment bizarre.

[00:07:17]

Les gendarmes du CO acceptent de lancer une rifles, une recherche dans l'intérêt des familles et de ce rang. Carder Jean-Claude d'Ougarit sur son emploi du temps. Dans la nuit du 24 au 25 mars.

[00:07:36]

Il étudie notamment son téléphone portable et dans la foulée, ils vont interpeller Jean-Claude chez lui. Au passage, il embarque sa mère Georgette. Et pourquoi donc d'ailleurs sa mère? Parce que en examinant les fadettes de Jean-Claude, c'est à dire le relevé détaillé de son portable, ils se sont aperçus que dans les heures qui précèdent et qui suivent la disparition de Dominique, Jean-Claude, sa mère, se sont appelés plus de 60 fois pour se dire quoi?

[00:08:05]

En garde à vue, la mère se mure dans le silence. Je suis désolée. Je ne connais pas l'emploi du temps de mon fils Jean-Claude, lui, a chaque fois qu'apparaît une contradiction dans son emploi du temps Borj, je sais pas, je suis venu et après il regarde le bout de ses chaussures sans rien dire. Les gendarmes s'amusent à chronométrer la durée de ses silences. Son record 24 minutes s'agrandira, mots sans répondre à une seule question. Il joue la montre, le diable.

[00:08:39]

Il sait qu'une garde à vue ne dure que 48 heures et que si à la fin, il n'y a rien de concret, on devra le relâcher prudemment. Les gendarmes décide de le relâcher tout de suite. Au bout d'une journée, pour se garder du temps de garde à vue, Jean-Claude et sa mère rentrent chez eux. Mais les gendarmes ne vont plus les lâcher. Ni l'un ni l'autre. Leur relation est tellement fusionnelle. Si Jean-Claude est responsable d'une manière ou d'une autre de la disparition de Dominique, sa mère est forcément complice.

[00:09:12]

Les gendarmes les ont tous les deux en face pendant deux jours. Ils en sont totalement convaincus. Parce qu'en plus, les amis de Dominique commencent à balancer. La mère a harcelé sa future belle fille. Elle l'a maltraitée même des insultes et des menaces. Une fois, elle aurait même essayé de l'étrangler. Et un jour, elle l'a menacée de mort, de mort.

[00:09:34]

Et du coup, les gendarmes s'intéressent presque plus à la mère fils.

[00:09:47]

La mère de Jean-Claude s'appelle Georgette Georgette. Elle habite le quartier de Château-Gombert à Marseille. Un petit pavillon dans lequel elle a élevé ses cinq enfants. Et c'est un sacré personnage, connu pour son tempérament de feu et pour ses colères. Et en creusant un peu, pas beaucoup. Les gendarmes découvrent qu'en plus, elle a un passé. En 1981, elle a été la cible d'une enquête après la mort de son mari, Charles Doloris, le père de Jean-Claude.

[00:10:19]

Le pauvre homme est mort dans son lit à l'âge de 39 ans, alors qu'il était en pleine santé. Hémorragie interne, a dit l'autopsie. Mais l'enquête n'est pas allée plus loin. Mais ce que disent les gens, c'est qu'après la mort du père Jean-Claude, le fiston est devenu l'homme de la famille. Au delà des relations traditionnelles entre une mère et un fils et d'ailleurs, c'est lui qui s'occupait de l'éducation de ses petits frères pendant que Georgette jouait la veuve joyeuse.

[00:10:48]

Les gendarmes retrouvent un certain Jacques, qui a été l'amant de la mère.

[00:10:52]

A cette époque là, elle était violente, colérique. Deux fois, deux fois, elle a essayé de me tuer deux fois, une fois. La même a voulu me planter dans le ventre. Heureusement, j'ai pu l'arrêter et une autre fois, elle a attrapé un Shuji pour me tirer dessus. Et c'est Jean-Claude qui avait démonté le percuteur pour qu'elle puisse me tuer. Bref, sacré numéro, la georgetti. Les gendarmes retrouvent aussi une ex-petite amie de Jean-Claude Virginis, qui vient compléter le tableau.

[00:11:29]

Elle dit que Georgette pratiquait sur elle un harcèlement permanent, qu'elle proférer des menaces. A tel point qu'au bout de deux ans, elle a rompu parce qu'elle avait peur de sa mère. Mais l'autre a continué à harceler au téléphone.

[00:11:44]

Vous savez ce qu'elle m'a dit un jour, elle m'a dit Tu tendance de mon fils, je te tue et m'a dit ça.

[00:11:52]

Vu le contexte, ça éclaire, non? Et puis, il y a une autre histoire qui court et qui concerne cette fois ci Jean-Claude lui même. Sa petite soeur raconte qu'un jour, il lui a planté un couteau dans la cuisse. Alors, l'affaire s'est réglée en famille. Mais ça aussi, ça éclaire. Jean-Claude a hérité de la violence de ce moment. Voilà donc pourquoi, dix mois après la disparition de Dominique en février 2002, les gendarmes les remettent en garde à vue tous les deux et une fois de plus, la mère et le fils font la carpe par on en feuilleton.

[00:12:39]

On n'a rien fait du tout. Eh bien, tant pis.

[00:12:42]

Au terme de leur garde à vue, ils sont déférés tous les deux et inculpés tous les deux pour enlèvement et séquestration, et écroués tous les deux. Chacun entre nous, de la part du juge d'instruction, on est un seuil limite limite. Il n'a pas grand chose dans son dossier. Il a juste des suspicions. Il n'a rien de concret. Et d'ailleurs, après quatre mois de prison, leur avocat parvient à les faire libérer. Normal. Et la vie reprend comme avant, c'est à dire que Jean-Claude retourne travailler comme maçon chez Robert Ford, qui l'employait avant Robert Ford, qui est d'ailleurs beaucoup plus que son patron.

[00:13:22]

C'est un peu son deuxième père quand son père est mort. Jean-Claude avait 11 ans. Et comme il était copain avec l'un des fils Ford, Jean-Pierre, il l'a trouvé là bas. Une deuxième famille. D'ailleurs, depuis qu'il est sorti de prison, c'est chez Jean-Pierre qu'il s'est réfugié, chez Jean-Pierre et chez sa femme Béatrice, à Sanary sur Mer, avec un petit côté ménage à trois qui fait un peu jaser, d'ailleurs, et qui finit par peser sur la vie de couple.

[00:13:48]

La jalousie, forcément. Le copain Jean-Pierre finit par penser que Jean-Claude en pince pour sa femme. Ça va mal se finir, ça va mal se finir.

[00:14:06]

La fille de Jean-Pierre et Béatrice racontera plus tard la scène suivante, un soir réveillée par une dispute en bas, ils sont tous les trois bourrés comme d'Écouen, et ils s'engueule et elle entend son père qui dit Delpoux peuvent encore je m'en fous.

[00:14:21]

Moi aussi, j'en ai eu la maîtrise et j'ai participé à des partout. Je voulais savoir comment tu as pu faire ça à ta femme et peu après, Béatrice demande le divorce. Mieux, elle refait sa vie avec Jean-Claude. Ça va mal finir.

[00:14:44]

Le 16 mars 2005, Jean-Pierre Faure disparaît à son tour. Je vous l'avais dit, la gamine arrive chez son père pour deux jours. Elle trouve la maison fermée.

[00:14:57]

À l'intérieur, aucun désordre, ce qui n'est pas le genre de Jean-Pierre depuis plus de nouvelles. Elle en parle à sa mère et à Jean Claude, qui débarque nouveau papa, mais on n'en sait rien. Comment veux tu qu'on sache?

[00:15:11]

Et là dessus? Béatrice et Jean-Claude s'installent dans le lit conjugal comme s'ils étaient certains que Jean-Pierre n'allait pas revenir. Mais la gamine, elle, ne lâche pas l'affaire.

[00:15:24]

Elle fait Laci auprès de sa mère, Mineo, pour pas Ineos. Elle lui pose la question une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à obtenir cette réponse incroyable. Ton père est mort. Avec Jean-Claude, on a brûlé ses affaires dans une voiture. Il était sacrément lourd à porter. Et puis il n'a pas été facile à nettoyer.

[00:15:55]

La gamine n'en revient pas. Sa mère vient de lui avouer le meurtre de son père. Et en plus, elle pleurniche parce que ça a été dur à nettoyer. Alors le soir même, elle raconte tout ça à son grand père qui lui conseille de porter plainte. Ce qu'elle fait le 30 mars 2005. Et quand elle arrive chez les gendarmes, elle n'y va pas par quatre chemins. Voilà, je viens me voir parce que Jean-Claude Douiri, il a tué mon père.

[00:16:32]

Alors, dès que la gamine a tourné les talons, les gendarmes placent Jean-Claude et Béatrice sur écoute. Et puis la gamine a parlé d'une voiture brûlée, alors ils se font remonter tous les incendies de voitures depuis la disparition de Jean-Pierre. Et bingo! Il tombe sur une voiture brûlée achetée quinze jours plus tôt par un certain Jean-Pierre Faure. Ça sent bon tout ça. Alors, il présente la photo de Jean-Pierre au vendeur de voitures.

[00:17:03]

Il ne le reconnaît pas. Je vous jure que ce n'est pas lui qui est venu acheter cette voiture. Moi, celui là, je n'ai jamais vu. Et celui là, vous? J'avais vu arriver celui là, je le reconnais, c'est lui qui m'a acheté leur voiture. Ils viennent de lui montrer une photo de Jean-Claude d'Illyrie, qui a donc acheté une voiture au nom de son copain Jean-Pierre pour la faire cramer ensuite l'épave de la voiture et localiser les techniciens de l'identification criminelle, la passe au crible et sur une partie qui n'a pas brûlé.

[00:17:40]

Il trouve une tache de sang, une petite tache qui, après analyse, s'avère être le sang de Jean-Pierre. Ils l'ont tué, ils l'ont tué comme sans. Ils ont tué avant Dominique Ortiz. Le 6 avril 2005, Béatrice Whore et Jean-Claude Duléry sont tous les deux placés en garde à vue.

[00:18:07]

Au début, Béatrice, c'est une histoire à dormir debout, c'est à dire que Jean-Pierre et moi, on est en train de divorcer et Jean-Pierre a acheté une voiture et il a quitté le domicile conjugal. Je peux rien vous dire de plus si. Il doit être quelque part. Mais selon une garde à vue et au bout d'une heure d'interrogatoire, Béatrice commence à lâcher du lest.

[00:18:33]

Bon, c'est bricolo. Le 16 mars, quand je suis rentré chez moi. Il y avait du sang partout, ça, c'est vrai. Mais attention, elle n'accuse pas pour autant Jean-Claude d'avoir tué son mari Jean-Claude et lui interrogé en parallèle, il ne lâche rien. Qu'importe. A la fin de la garde à vue, les deux amants sont déférés chez le juge d'instruction et ils sont mis en examen et écroués pour le meurtre de Jean-Pierre. Car plus personne ne s'intéresse à la disparition de Dominique Ortiz.

[00:19:05]

L'instruction dure deux ans. Et au bout, il manque toujours le cadavre. Et c'est donc dans cet état que le dossier part devant la cour d'assises. Le procès s'ouvre à Draguignan le 14 novembre 2007. Entretemps, Béatrice est sortie de prison et comparaît libre. Mais Jean-Claude Moulières, lui, est toujours détenu. Et comme elle est libre, elle a eu l'occasion de se pomponner. Elle est maquillée comme une voiture volée. Disons qu'elle a moyennement l'apparence d'une veuve éplorée.

[00:19:48]

Et ça démarre par un coup de théâtre signé Béatrice. Pour Marie. Marie Jean Pierre est mort. Je vais vous indiquer où il se trouve, que diable! C'est un rebondissement, alors évidemment, tout le monde se demande si c'est du bluff. Elle a tellement changé de version depuis le début, mais la déclaration est en tout cas fait sortir de son silence.

[00:20:16]

Elle sait qu'elle nous montre. Le président suspend l'audience. Il veut s'entretenir avec Béatrice. Ça vous surprend peut être ce tête à tête entre le président de la cour d'assises et l'accusé a son avocat, bien sûr, qui est là. Mais c'est vrai que ça n'est pas courant. Et si le président fait ça, c'est que l'affaire est grave. Parce que si elle dit où est le corps de son mari, le procès s'arrête là maintenant. Tout de suite, madame.

[00:20:53]

Vous devez savoir que si vous révéler maintenant où se trouve le corps de votre compagnon, il va falloir arrêter le procès. Je devrais ordonner un supplément d'information. Vous devez mesurer toutes les conséquences de ce que vous avez dit.

[00:21:07]

Bien compris, monsieur le président. D'ailleurs, qu'avez vous l'intention de dire Mme? Mais la vérité, monsieur le président, je vais dire que Jean-Claude HFT Jean-Pierre, du haut d'une falaise. Vers Cassina, dans les calanques. Et vous savez vous exactement? Exactement, non. Mais si vous me Yamani, je trouverai. Dans ma mémoire à. Une route, il y a une table d'orientation, il y a un peu plus loin, il y a une patte d'oie.

[00:21:42]

Et là, il faut prendre à droite. En bout du chemin, il y a une vigie et un muret. Et c'est là qu'il a jeté le corps. C'est très rare un rebondissement comme ça au cours d'un procès d'assises. C'est très rare et donc le président prend une décision qui est rare elle aussi.

[00:22:04]

Il mène toute la cour sur place, c'est à dire les deux accusés, les magistrats, les jurés, le greffier, l'avocat général, les parties civiles, les avocats de la défense.

[00:22:15]

Tout le monde et toute cette smala se déplacent au gré des souvenirs de Béatrice. Non, ce n'est pas là. Attendez, c'est peut être là, non. Non, ce n'est pas là. C'est par là. Peut être, non. Non, je ne retrouve pas.

[00:22:36]

Elle ne retrouve pas l'endroit. Elle ne le retrouve pas. Et dès qu'il faisait nuit, mais qu'elle se souvient très bien d'une antenne pas loin. Alors, le juge fait appel à des hélicoptères de la gendarmerie. Il identifie l'émetteur de la salle, une grande antenne métallique, et le juge en conclut que le corps a sans doute été jeté du cap canaille. Il n'y a pas d'autre possibilité. Alors, va pour le cap canaille. Ça fait cinq heures que toute la troupe est sur le terrain et quand elle arrive sur place, Béatrice s'effondre à genoux.

[00:23:15]

C'est là, c'est là, j'en suis sûre.

[00:23:19]

Et là, elle se met à raconter. Elle se met à raconter comment ça s'est passé depuis le début. Quand je suis entrée chez moi, j'avais un couteau. Les gens bien, ils étaient tendus sur le no. Il m'a dit tant mieux ce sera et m'a juste demandé de l'aider à faire disparaître le corps.

[00:23:48]

Moi, j'ai obéi et donc il m'a mené jusqu'ici. Il a arrêté la voiture au bord du chemin, on a continué à pied. A mi parcours, je me souviens, je n'arrivais pas à porter le corps.

[00:24:09]

Je suis tombé, j'avais les jambes coupées. Claudine a poussé le corps du haut de la falaise, puis. Depuis, j'ai eu peur pour ma vie. Jean savait trop. J'étais obligé de me moteur. Je voulais pas finir comme ça. On envoie des gendarmes en rappel au bas de la falaise et ils tombent sur des restes humains très détériorés. Rien qui ressemble à un squelette et aussi des bouts de tissu et une bague. Et là, ils font une découverte extraordinaire qu'ils transmettent tout de suite là haut au président de la cour d'assises et à tous ceux qui attendent en haut de la falaise du Cap Canaille.

[00:25:00]

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Deux mandibules, donc, il y a deux cadavres en bas de cette falaise.

[00:25:24]

Dans la foulée, le médecin légiste a établi que le crâne est l'une des mandibules et les vêtements bleu clair appartiennent à Jean-Pierre Faure, le Marie-Béatrice. Elle n'avait pas menti. Et l'autre mandibule et la bague appartiennent à Dominique Ortiz, l'éleveuse de chevaux, la fiancée disparue de Jean-Claude d'Ougarit, disparue enceinte il y a presque trois ans.

[00:25:47]

Elle est là, elle est là et elle est morte.

[00:25:56]

A partir de là, entre Béatrice et Jean-Claude, c'est plus le grand amour. Le juge les réunit au domicile des forts pour une reconstitution du crime.

[00:26:06]

Il lui lâche une menteuse qu'il berat.

[00:26:12]

Tu sais très bien que ce n'est pas moi. Béatrice, un comédienne, se tournent alors vers le juge. Vous remarquerez, monsieur le juge, que c'est moi. J'ai livré les coups.

[00:26:24]

A partir de là, c'est chacun pour soi et elle rêve d'un acquittement en récompense de tout ce qu'elle a révélé.

[00:26:42]

Le procès de Jean-Claude Soleri et de Béatrice Faure pour le meurtre de Jean-Pierre reprend le 15 septembre 2008 et une fois de plus, des intrigues ressort le grand jeu, le maquillage bien chargé, le brushing de compétition. Son avocate a dit que ce n'était pas une bonne idée, mais elle n'en a fait qu'à sa tête.

[00:27:07]

Le moment clé de ce deuxième procès, c'est le jour où on écoute les enregistrements des conversations téléphoniques entre Béatrice et Jean-Claude. Et ça, ça, c'est de la vérité en barre parce que dans cet enregistrement, on entend que des mots d'amour et de rires. Votre mari vient d'être assassiné. Riait à gorge déployée. Trouvez ça normal. Le président. Il faut comprendre que j'avais peur. Je vais jouer la comédie. J'étais un témoin gênant. Je me disais qu'il pouvait faire la même chose ou quoi?

[00:27:53]

Quand tombe le verdict, Jean-Claude Olier reprend le Max perpétuité avec une peine de sûreté maximale de 30 ans. Mais elle, Béatrice, qui rêvait d'être acquittée, elle prend 20 ans. Les jurés ont considéré qu'elle était la commanditaire de l'assassinat de son mari, dont il avait fait appel. Mais pas elle. Il est donc rejugé seul pour pas grand chose. Il prend à nouveau perpète. Sa peine de sûreté est juste réduite à vingt cinq ans. Et ce n'est pas fini maintenant, il faut juger Duléry pour l'assassinat de Dominique Ortie.

[00:28:33]

Le procès s'ouvre en février 2010 devant la cour d'assises d'Aix en Provence. Il est seul dans le box. Sa mère Georgette, soupçonnée de complicité pendant l'instruction, est morte il y a cinq ans et pour cet assassinat, il en prend pour vingt ans. Pas vingt ans de plus. En France, on additionne pas les peines de prison. La plus grosse peine à la plus petite. Jean-Claude Clairis est condamné à perpète pour l'ensemble de son œuvre et à cette ma foi.

[00:29:03]

Il est toujours en prison. J'ai choisi de débriefer cette histoire avec vous. Maître Victor Chouilla, vous étiez dans cette affaire. L'avocat des deux familles de victimes, ami de Jean-Pierre Foucault, celles de Dominique Portici. Je voudrais qu'on commence par le verdict du premier procès qui condamne Jean-Claude d'Illyrie pour le meurtre de Jean-Pierre Faure. Il prend perpétuité avec 25 ans de sûreté. C'est une peine qui est rarement donnée en France et ensuite, il est condamné à 20 ans seulement.

[00:29:45]

J'ai envie de dire pour le meurtre de Dominique Northeast, est ce que vous pouvez vous expliquer hiatus tous ces deux verdicts pour des faits qui, au fond, sont sensiblement les mêmes.

[00:29:56]

Ecoutez, je n'ai pas d'explication en tant qu'avocat des parties civiles dans ces deux dossiers. Ce que je peux vous dire, c'est que dans l'une et l'autre affaire, les familles n'en sortent pas autrement anéanties et qu'il n'y a pas des gagnants et des perdants dans un procès d'assises. C'était le drame du début à la fin. Nantissement de total. Je pense qu'il y a une vérité judiciaire et qu'on doit, on doit s'en accommoder.

[00:30:20]

C'est ce que vous pourriez nous expliquer maintenant mettre qui nous permettrait de comprendre qu'une fois, on le condamne à la perpète avec 25 ans de sûreté. Il faut un après à 20 ans seulement pour deux meurtres qui se ressemblent énormément. Il est différent dans les deux procès.

[00:30:39]

Dans le second procès. Effectivement, il n'y a pas que la mise en scène qu'on peut avoir avec Béatrice Franchirai qui donne un échange extraordinaire. Dans le second procès, nécessairement, il y a moins de contradictions. Il a appris Ce lieury est un animal criminel assez intuitif, qui s'adapte parfaitement et tire les enseignements de ses erreurs et perfectionne les gestes criminels comme il perfectionne sa prestation à l'audience. Il a été nécessairement meilleur lors du second procès parce qu'il a tiré toute la quintessence de ce qui s'est passé à la première audience, au produit des erreurs, évidemment.

[00:31:17]

C'est ce que vous pouvez nous dire en maître Julien, sur le bonhomme, sur le personnage Graincourt. On le condamne à perpétuité avec vingt cinq ans de sûreté, c'est à dire le meilleur indicateur pour la quasi totalité de sa vie, quelque part sur la première audience.

[00:31:36]

Il est condamné pour la totalité de son œuvre. Et l'enquêteur? Quand on est l'auteur, on ne peut saluer la performance de la gendarmerie qui a été remarquable dans ce dossier. Ces gens qui se sont acharnés avec à l'époque de police et de gendarmerie, des investigations compliquées, mais vraiment l'acharnement pour arriver à identifier le personnage. Quand on sert à la famille, la famille O'Leary, c'est une famille dont on peut se demander s'il n'y a pas les dans le gène.

[00:32:05]

La partition de a ouvert la à la garde à vue. Il voit très bien que derrière, lorsqu'il est facile, la justice ne passe pas. Il a déjà cette première expérience. Et puis ensuite, il y a tout son comportement dans la première affaire concernant Dominique Ortie, formé à T'avons, on a spectre, on a eu le profil criminel terrifiant. Donc, je pense qu'il y a une volonté de protéger la société parce que l'ensemble des éléments mis bout à bout montrent un homme froid, l'homme indifférent au sort de l'autre, calculateur, avec un magnétisme assez impressionnant, qui est un magnétisme didou, un magnétisme incroyable.

[00:32:50]

Il arrive, et je dois le dire, une attraction sur les femmes qui est évidente. Et c'est peut être ce que vous disiez tout à l'heure. C'est le mauvais garçon dans toute sa splendeur. Fascinant. D'ailleurs, Béatrice Fructifie est fascinée par cet homme. On le voit, on le sent. Elle le vivre enfin, elle qui avait une vie de ménagère. Elle est transformée par la personnalité de cet homme. Elle sort de sa cuisine, ménage et subitement, elle endosse la complicité criminelle.

[00:33:20]

A plus de voir cette transformation, il fascine les femmes. Cet homme, il a du magnétisme.

[00:33:24]

Mais si on le condamne à perpétuité avec une telle peine de sûreté de 25 ans, c'est assez rare. Je le répète devant la cour d'assises ne compte pas beaucoup d'histoires avec des peines de 25 ans de sûreté. C'est qu'il considère qu'il est dangereux. C'est un petit goubin qui peut recommencer? Non.

[00:33:41]

D'ailleurs, la question était posée à l'expert lors de leur débat en demandant si cet homme présentait des chances de réhabilitation. Si cet homme pouvait quelque part comprendre, l'expert nous disait on ne change pas le caractère, on ne change pas son caractère. Togneri de personnalité atypique dans l'histoire de la criminalité. Et c'est vrai que son cursus commence très tôt sa relation avec sa mère. Ce contexte familial, ce qui se passe dans la disparition de Dominique? L'attitude qui. Jusqu'à la fin, il ne se démonte pas.

[00:34:18]

C'est une façade inébranlable.

[00:34:20]

Alors vous mettre, Julien, vous êtes d'un bout à l'autre de cette histoire puisque vous avez été l'avocat des deux familles de victimes successivement lors du procès qui est jugé.

[00:34:29]

Jean-Claude imitatrice, le premier procès. Coup de théâtre de Béatrice qui dit dès le début Je vais vous dire où il en foot, tout le monde était dans le déni. Est ce que vous envisagez que ça pourrait intervenir?

[00:34:46]

Non. Honnêtement, honnêtement, ça paraissait juste improbable. D'autant que la façon dont la révélation est amenée, à quelque part le sentiment qu'il ne fallait pas faire un pacte avec le diable, va tenter d'obtenir ce genre de révélation. Il faut avoir l'inconscient à l'esprit que les deux familles sont là, ceux qui ont le droit de cité la famille Ford pour le premier procès. Il y a la famille Ortiz qui est tapi dans le coin et qui attend quelques révélations, quelques miettes de vérité qui n'arrivent pas.

[00:35:18]

Et là, Béatrice Freaky arrive dans son rôle. Elle est sur le devant de la scène. Elle s'est maquillée. Vous le disiez, elle est. Elle arbore un sourire. Elle, elle est dans les décors de théâtre et elle a le premier rôle. Et elle se met en scène.

[00:35:30]

Mais cette essence suffocante, Béatrice Faure ne sait pas que le cadavre de Dominique Ortie, c'est aussi en bas de la falaise. Je pense que oui, oui, je pense qu'elle le sait et on peut même se poser la question de savoir si elle ne le sait pas depuis le départ, pour d'autres raisons. On peut même se poser la question. La question que je me pose, c'est de savoir à quel moment cette femme rentre dans la vie de ce tueur.

[00:35:56]

Vous l'avez dit tout à l'heure. Un rapprochement entre les familles et les larmes. 2001/2002 Il y a des scènes de familles où l'effort fustier fruit est là puisqu'elle est la belle fille. Il y a déjà Bolgheri et on voit cet échange de regards sur les scènes qui sont filmées sont troublantes. On est très loin des faits. On est très loin de la rencontre mégalomaniaque qui opère. Est ce que la passion était déjà là? Personne ne le sait.

[00:36:24]

Alors, on va donc sur place pendant le procès d'assises. C'est banal. En revanche, aller sur place à la recherche d'un cadavre qui est sujet du procès en cours, c'est assez rare. Ça dure des heures et des heures. C'est ça?

[00:36:37]

Les investigations, effectivement, sont extrêmement longs. La météo n'est pas favorable. Et puis, il y a assez d'atermoiements. Elle a du mal à se repositionner, à retrouver son chemin, aidé par des équipes de sauvetage sur place qui connaissent très bien le relief. Mais aujourd'hui et depuis un certain nombre de temps déjà, je pense que beaucoup d'acteurs de ces procès ont le sentiment qu'elle savait exactement ce qu'elle avait trouvé là bas à ce moment là. Vous vous êtes déjà l'avocat de la famille de Dominique Anticipa?

[00:37:05]

Je rentre après le transport sur le lieu, oui, au moment où on découvre qu'elle est dans un coin.

[00:37:09]

Moi, je suis l'avocate dans le cadre de la famille Ortiz et je fais le lien entre les deux. Puis on me demande de me rapprocher de la famille Ortiz également. J'ai la totalité de l'histoire.

[00:37:20]

Alors maintenant, la reprise du procès en 2008, on est d'accord. Tout l'enjeu de cette reprise, c'est de définir quelle est la place de Béatrice dansses dans cette affaire. C'est ce que semble indiquer le verdict, c'est à dire sa condamnation à vingt années de réclusion criminelle. C'est qu'elle est la commanditaire. C'est ce que vous pensez vous aussi?

[00:37:38]

Moi, je suis persuadé que en réalité, elle est l'esprit et tous les pays qui portent le coup.

[00:37:47]

C'est elle, selon vous, qui a guidé le projet initial? Je pense en tout cas, ce qui est apparu clairement lors des débats, c'est qu'en réalité, cette femme est manipulatrice, incontestablement, et calculatrice. Or, l'écoute comme musique est tout à l'heure, mais fait froid dans le dos rires et les rires sur écoute qui? Parce que le pauvre d'Illyrie a mal Odo et on lui demande. Les médecins lui demandent pourquoi est ce que cet homme qui qu'il doit rencontrer, émincées, malodorant, elle lui dit il accepte parce qu'il a porté quelque chose d'extrêmement lourd.

[00:38:27]

Elle le répète, c'est à d'Illyrie lors de cette conversation et tous les deux éclatent de rire. Elle est dans une nouvelle vie.

[00:38:32]

Alors évidemment, je me demande quelle est la position et l'attitude de la famille de Jean Pierrefort parce qu'ils sont trahis par Jean-Claude Dooley. Il nous considérait comme un fils, n'est ce pas?

[00:38:44]

Absolument. Mais ce dossier n'est que le dossier de la trahison absolue dans la première disparition, celle de celle de Hertie. Le pauvre Manuel passe pour un fou. Dolly arrive à se réfugier chez les forts en expliquant qu'il est pourchassé dans ce village, car on parle de noyau villageois marseillais dans ce village. Et des alentours. Chacun prend position pour Ortiz, pour hors de prix et hors liens avec avec Ortie. Et c'est grâce. Proposition d'emploi que la famille forcée tolérez sort de prison.

[00:39:20]

Sur la première affaire, quelque part ouvre les portes de la prison à celui qui va devenir l'assassin de leurs enfants. La mère de Jean-Claude est maintenant.

[00:39:30]

À votre avis, elle aurait pu être condamnée si elle n'était pas morte avant.

[00:39:34]

La mère aurait pu être effectivement condamnée. Son profil est édifiant. Vous parliez de relation contre nature. Effectivement, Thierry et sa mère forment un couple quelque part et j'ignore jusqu'où. Mais elle ne voulait pas Dorival. Elle voulait détruire les relations de son couple parce qu'elle ne le voulait que pour lui. C'était une mère aufestival extraordinaire.

[00:40:00]

Donc, selon vous, elle aurait comparu. Il aurait été condamné finalement dans un rôle de commanditaire. Probablement qu'on retrouve au fond dans la peau de Béatrice, c'est à dire un coup fourré dans ce dossier. C'est un homme qui se sait manipulé par deux femmes complètement décolletées avec sa mère, puisque vous le citer.

[00:40:19]

En réalité, c'est que je dois avouer à sa mère qui en fait sa mère, ne le veut pas. Sa mère ne veut pas d'autres enfants que son enfant, qui est quelque part le prolongement de sa vie. On ne sait pas ce qui s'est passé quelques années plus tôt. Qui a commandité le meurtre du père? Parce que aujourd'hui, vous savez, on peut en parler avec eux avec du recul. Mais quoi qu'il en soit, le lien entre les deux est meurtrier est terrible.

[00:40:46]

En réalité, cette femme là voulait à cette femme, qui est aussi sa mère, qu'en réalité la femme qu'il aime. Il a fait l'enfant et quelque part, il doit protéger cette femme de cette mère.

[00:40:57]

Est ce que pendant le procès, il a tenté de se charger de sa mère parce que ça serait une bonne stratégie de défense pour lui? Poursuit l'avocat de dire au fond, c'est elle l'initiatrice. C'était une idée. C'est sa responsabilité. Moi, je n'ai été que le bras armé.

[00:41:13]

Il tente ça et nous, on est solidaires jusque dans la mort et personne ne sait. Personne ne le lui ne connaissait rien.

[00:41:22]

Je vous remercie infiniment, maître Victor Jullien, du barreau de Marseille, d'avoir accepté de débriefer cette histoire avec moi.

[00:41:31]

Des centaines d'histoires disponibles ici, remplaçant d'écoute et surtout ottintoise.