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Bonsoir à toutes et à tous. La monarchie britannique est elle en danger? Demain soir, une interview choc du prince Harry et de sa femme Mégane pourrait déstabiliser Buckingham en révélant certains secrets de famille. Quelles conséquences sur la famille royale et l'unité du Royaume-Uni, un pays déjà déstabilisé sur le front économique et sanitaire? Avec pas moins de 125 000 morts dus au Kovy, c'est un record en Europe. Mais la Grande-Bretagne peut aussi se targuer d'être le pays d'Europe qui vaccine le plus, avec 21 millions de Britanniques vaccinés, contre 3 millions 200 000 Français.

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C'est le sujet de cette émission C dans l'air, intitulé ce soir Harry Mégane, un règlement de comptes à Buckingham.

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Pour répondre à vos questions, nous avons le plaisir d'accueillir Anne-Elisabeth Moutet. Vous êtes éditorialiste au Daily Telegraph. Stephen Clarke, vous êtes journaliste et écrivain anglais, auteur de votre dernier ouvrage, Elizabeth 2, ou l'humour souverain chez Albin Michel, en duplex depuis Londres. On retrouve Eric Albert.

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Vous êtes journaliste correspondant à Londres, à la fois pour le monde en France, mais aussi pour Le temps en Suisse. Et enfin, Lucie Hopkins. Vous êtes rédactrice en chef en charge des enquêtes de l'International aux Échos. Votre dernier éditorial qui était intitulé L'audace britannique? Merci à tous les quatre de participer à cette émission en direct avec Albert. On commence directement avec vous qui êtes à Londres, donc demain soir. On parle d'une interview choc sur la télé américaine, du prince Harry et de sa femme Megan, qui seront tous les deux interviewés sur CBS, je crois.

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L'interview a déjà été enregistrée. Est ce qu'il y a quelqu'un? Quelle est l'opinion de la rue anglaise alors que les Anglais ou vous, qu'est ce qu'on en dit dans les journaux et dans les repas de famille de ce qui va se passer demain soir?

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Il n'y a pas eu autant de bruit autour de la famille royale depuis le milieu des années 90. C'est vraiment depuis Diana et ça s'était mal fini. Bien sûr, avec la mort de Diana, on revient un peu sur ce mode là. C'est le réveil, en quelque sorte, de la machine à broyer médiatique. Les tabloïds en font des tonnes avec, de façon très générale, la méchante, c'est Mégane. C'est très clair. C'est Megan s'attaque à la reine.

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C'est vécu comme ça. Et dans l'ensemble, quasiment tous les médias britanniques ont pris le parti de défendre la reine contre Mégane. C'est vraiment un choc des cultures puisque c'est une femme qui a fait carrière, qui avait sa propre idée de comment gérer sa propre image Megane Market. Et puis, elle est face à l'establishment britannique par excellence, où on ne change pas les choses. Jamais. Et ce clash des cultures très fort et avec une prise de position vraiment très claire des Britanniques.

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Stephen Clarke Oui, Mégane Markel, l'épouse de Harris, est afro américaine. Elle est divorcée, elle est métisse. Ça ne plait pas forcément à tout le monde. Est ce qu'on peut considérer que vous êtes Britanniques? Elle a enlevé le prince charmant qu'elle a envoyé à Hollywood, dans l'ancienne colonie.

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C'est comme ça. Je pense que lors du mariage, les Anglais ne parlaient pas du tout du fait qu'elle soit métisse, qu'elle soit américaine. Oui, parce que ça m'a rappelé les années 30, quand une Américaine est venue voler le roi d'Angleterre. Mais il n'y a aucune comparaison. Je lui dis oui quand elle est. Elle a séduit le bad boy, jeune frère du prince William. À l'époque du mariage, les gens étaient très contents. C'était un peu tout le monde à regarder ça à la télé.

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Ce n'était pas un problème. Et maintenant, pour moi, je suis un peu cynique. Peut être, mais ça sent vraiment la fabrique hollywoodienne. Ils ont montré les teaser de l'interview.

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On sait déjà que plus de Malcolm ont touché 6 millions de dollars pour cette interview et je pense qu'on va un peu loin se dire que la monarchie est un peu fragilisée là dessus parce que, comme on dit chez moi, haine d'autres poissons à frire et ce que vous dites sur ce qu'on peut en conclure que finalement, Megane Markel s'est rendu compte que son rôle à Buckingham Palace ne lui plaisait pas tellement et envie de retrouver sa trépidante d'actrice américaine à Hollywood?

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Vous voulez surtout retrouver ses salaires de Hollywood? On a compris que dans la famille royale anglaise, quand des membres de la famille active, on n'a pas le droit de gagner un salaire. Donc ça, c'était la grande négociation. Quand ils sont partis aux Etats-Unis, c'était est ce qu'on peut rester membre? Ça veut dire avoir le titre. On sait que c'est tout ça. Notre logo, notre marque et gagner de l'argent. Et la réponse de la reine, c'était non.

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Donc, ils ont dû s'éloigner un tout petit peu, changer complètement leur site web qui étaient prêts à lancer avec les petits écussons royaux et tout ça. Et maintenant, ils sont allés un pas plus loin.

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Veut que là, on part. Tout ça, tout ça. Oprah Winfrey, qui est vraiment à de la télé, chez qui on vote pour se plaindre et donc les pauvres victimes un peu, mais elle a raison. C'est pas du tout son environnement. On a déjà vu que on a vu que. On dit que elle était un peu méchante avec ces trois anciens membres de son staff de back in qui ont porté plainte pour harcèlement et humiliation.

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Je crois aussi que dans la famille royale, ils sont tellement respectueux. Et tout ça des domestiques et tout ce tout est tellement organisé que ça se passe super bien tout le temps, tandis qu'à Hollywood, on sait très bien que les acteurs et les actrices mâles maltraitent.

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Elle a fait des caprices de diva américaine. Et Magon, assez, c'est ce qu'on dit. Oui, ça fait des choses en Angleterre, ne se font pas prier, ne se font pas dans la famille Windows. C'était pas son monde du tout. Elle a raison de s'éloigner.

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Anne-Elisabeth Moutet. Est ce que toute la presse vous êtes au Daily Telegraph? Tout le monde va en parler lundi matin, y compris dans le Telegraph vient de Kalenga. Pourquoi? Pourquoi cette affaire passionne t elle à ce point toutes les bouteilles?

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Le monde entier, à deux milliards de personnes, ont regardé le mariage et le mariage était un moment de lien de réconciliation nationale dans un pays qui venait de se faire. Déjà, à l'époque, c'était deux ans et demi de réussite. Et il y avait cette femme qui était jeune, belle, qui avait enfin consolé le fils cadet de Diana, qui avait un petit garçon de 12 ans, ont suivi le cercueil de sa mère dans les rues de Londres et qui, quand ils l'attendaient, qu'elle arrive à l'hôtel, il en pleurait.

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Enfin, il y avait quelque chose de profondément émouvant et par ailleurs, la Grande-Bretagne est très fière d'être un pays de diversité. Londres est une ville extraordinairement diverse. C'est donc au contraire si les gens en parlaient éventuellement de ses origines. Et admirez l'élégance de sa mère qui a doriens raglan de la mère de Mégane qui est venue l'accompagner. C'était au contraire avec le plaisir de dire Bah voilà, on est un pays qui s'est battu pour un truc politique difficile depuis un certain temps.

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Mais ça, c'est l'unité et le boulot de la famille royale. Ça consiste non pas à prendre des positions politiques, mais au contraire à éprouver quelque chose de à rassembler le pays. Et la reine ne fait jamais de déclaration. Et dans la crise du Kovy, elle en a fait deux, ce qui est tout de même énorme. La dernière étant pour dire dans un zoom avec sa tête au milieu de celle de trois des quatre hauts fonctionnaires responsables des différents départements gallois, écossais, britanniques et irlandais du nord du NHS, c'est à dire la Sécu anglaise que l, elle s'était fait vacciner.

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Ça ne fait pas mal, dit cette dame de 94 ans au public qui l'écoute. Et vous savez tous se faire vacciner, ce n'est pas seulement pour soi. C'est aussi parce qu'on est responsable des autres autour de soi. Vraiment quelque chose de très bien. Et c'est ça qu'on attend de la famille royale.

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Et l'une des choses, je suis sûre qu'on va en parler. Mais il y a eu un gros choc culturel entre Megan et la famille royale. Le commercial Steven en a très bien parlé, mais il y avait le politique qui avait le fait qu'elle avait signé un contrat avec Netflix. Alors, elle a signé un contrat avec Informationen. On a parlé petit fail avec Netflix, avec d'autres choses. Elle vend du café organique à elle. C'est une fille très intelligente, mais elle, après elle voulait prendre des positions politiques et des positions politiques.

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On peut ne pas aimer le président. Mais quand on est, quand il était président, mais quand on est une princesse de la famille royale, on ne dit rien sur la politique étrangère. Et elle a beaucoup choqué à ce point de vue là parce qu'elle a introduit, en plus des manières de parler politique qui étaient franchement américaines, dans un pays où le rôle de la monarchie, constitutionnellement, est de ne pas avoir d'opinion politique. Ça aussi, ça a choqué.

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Un an après ce qu'on a appelé le m'exiler, c'est à dire le départ de Mégane et Henri de la famille royale, la guerre semble déclarée entre Buckingham Palace et le couple princier des règlements de compte médiatiques. C'est tout un royaume qui tremble à quelques heures de la diffusion de la première interview Confidences du couple. Le récit de Walid Baeri Warisoulx et Michel Bouis. Salah Salem, Gesvois le mec est pas allé là où s'injectent Mammoth.

[00:09:21]

Ce sont quelques extraits qui font déjà trembler la couronne. Demain seront diffusés les confessions de Mégane et arrimées à la reine de la télé américaine.

[00:09:31]

Oprah Winfrey joue avec les nerfs des tabloïds anglais, qui n'en peuvent plus de tout ce suspense. Avant même la diffusion de cet entretien de près de deux heures, il annonce que désormais, la guerre est totale entre Megan et Harry et Buckingham Palace, surnommé ici la firme al-Dîn.

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Je ne sais pas comment ils peuvent imaginer qu'après tout ce temps, nous puissions simplement garder le silence alors que la firme joue un rôle aussi actif dans le fait de colporter des mensonges sur nos ancêtres.

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Et si cela vient avec le risque de perdre quelque chose, eh bien, beaucoup a déjà été perdu.

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La Royale riposte n'a pas tardé avec cette révélation dans le très sérieux Times, Megan Markel ferait l'objet d'une plainte pour harcèlement par trois de ses anciens collaborateurs.

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Une affaire qui daterait de 2018, mais que la monarchie britannique juge aujourd'hui suffisamment grave pour en faire un communiqué.

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Nous sommes très préoccupés par les allégations du Times concernant les plaintes formulées par l'ancienne équipe du duc et de la duchesse du Sussex. La maison royale ne tolérera ni l'intimidation ni le harcèlement au travail.

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Pourtant, tout avait si bien commencé pour le duc et l'ancienne actrice américaine divorcée devenue duchesse du Sussex, lui avait à peine fini de parler que je disais déjà oui à un mariage royal en 2017.

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Un royal baby. Deux ans plus tard. Je suis avec les meilleurs garçons du monde. Je suis très heureuse, Mégane et Harry étaient partis pour incarner une version jeune et moderne de la Couronne.

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Mais tout s'est très vite dégradé entre une certaine presse britannique et le jeune couple. Pour Harry, cela ravive un passé douloureux à l'écran.

[00:11:11]

J'ai du mal à imaginer à quoi ça a dû ressembler pour ma mère de traverser tout cela toute seule. Il y a toutes ces années parce que nous, ça a été incroyablement dur, mais au moins, on est ensemble. Début 2019, ils vont alors prendre une décision en forme de coup de tonnerre.

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Nous avons l'intention de prendre du recul en tant que membre senior de la famille royale et de travailler pour devenir financièrement indépendant.

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Après le Brexit, voici le m'excite. Mégane percez fonction caritative. Ari renonce à ses titres militaires dépourvus de leur rang royal.

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Le couple écrit la suite de son histoire en s'installant à Hollywood, là bas, au bout de la rue. C'est la maison Bruce Willis Bruce Willis, aux côtés dans cette vidéo d'un célèbre humoriste britannique. Le prince Harry épouse les codes du divertissement et du star system contrat avec des grandes plates formes, villas à 15 millions de dollars. Les sexes cultivent leur marque et donnent des migraines aux gardiens du temple. Ne m'en parlez pas comme ce chroniqueur royal.

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Je suis très inquiet pour l'image de la famille royale parce qu'il va leur être difficile de riposter. Quand vous avez plus de 70 millions de personnes devant l'interview choc d'Oprah. Si certains faits sont détournés, c'est presque impossible de rectifier. Mon sentiment, c'est que je pense que cette interview ne devrait pas avoir lieu. Régler ses comptes d'une façon aussi revancharde n'est vraiment pas une bonne chose, surtout que le duc d'Edimbourg est à l'hôpital.

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Hospitalisé depuis trois semaines, le prince Philip, 99 ans. C'est l'autre sujet qui inquiète le palais de Buckingham. Tandis que la reine, elle, s'est affichée il y a quelques jours, plutôt souriante. Fidèle à l'adage bien connu des Anglais Restons calmes et avançons, disait des choses alors à Eric Albert.

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Verdict demain soir en l'état. Du coup, elle sera diffusée au milieu de la nuit. D'ailleurs, j'imagine avec le décalage horaire. Mais la question n'était pas là. Le prince Harry, la semaine dernière, a expliqué dans une autre interview, toujours en Californie, qu'il s'agissait d'extirper sa famille d'un environnement toxique. Il est parti aux Etats-Unis pour, dit il, protéger sa famille contre un environnement toxique. Qu'est ce qu'il voulait? Qu'est ce qu'il veut dire par là?

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Il en veut à qui on fait? Qu'est ce qu'il a fui en quittant son pays?

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Kinga, La Presse, La Presse, c'est très, très clair. C'est quelqu'un qui a été, pour deux raisons, effectivement traumatisé par la mère la mort de sa mère, qui était poursuivi par des paparazzis. Il y a cette vidéo qu'on a tous en tête de nuit, suivant le cortège funéraire. Et depuis, il a une relation extrêmement toxique avec la presse. C'est quelqu'un qui lit les articles qui sont sur eux, qui lui sont écrits sur lui, qui lit même les commentaires des articles.

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Donc, pas du tout à l'aise par rapport à ça et qui est en permanence tiraillé entre je voudrais qu'on me laisse tranquille et donc je ne veux pas jouer le jeu de la célébrité. Et en même temps, oui, mais je suis le prince Harry et j'ai besoin de jouer ce jeu de la célébrité. Et donc, la façon dont Megan traite les choses de façon hollywoodienne, c'est à dire contrôle complet, ce n'est pas. On ne va pas laisser accès aux journalistes, mais on va fournir des images prêtes en boîte pour les réseaux sociaux et on va surtout pas donner d'accès à tous les accès qu'on veut.

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C'est nous qui allons maîtriser ça, aller à rebrousse poil des tabloïds. Il y a vraiment une guerre très importante à comprendre entre les tabloïds britanniques qui voulaient accès à Mégane et à Harry étaient prêts à faire de Mégane une formidable princesse métisse américaine moderne. Et puis. Mais à condition de pouvoir avoir un peu d'accès. Cet accès aurait été refusé parce que Harry n'est pas à l'aise du tout avec la presse et parce que Béganne voulait contrôler complètement. Et ça, c'est fini par la presse tabloïd britannique se retournant contre Megan et Harry.

[00:15:20]

Et finalement, ce départ aux Etats-Unis. Lucie Rebeca.

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Ce qui peut paraître paradoxal, c'est qu'il fuit la presse, nous dit Eric Albert. Et que fait il aux Etats-Unis? Il accorde alors Vous, je sais que vous avez été correspondante aux Etats-Unis. Il a accordé. Il accorde une interview demain soir à Oprah Winfrey.

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Ce n'est pas vrai. Vous n'avez pas n'importe qui? Oui, tout à fait. C'est le monument de la télévision américaine. C'est effectivement assez paradoxal de fuir la presse et d'aller faire une interview chez elle. Elle a un don pour soutirer les confessions. Elle a fait des interviews. Assez intimiste, qui confine souvent en voyeurisme si ce qui effraie la monarchie anglaise aujourd'hui, elle a presque psychanalyser une grande partie du gotha américain. On se souvient de cette interview incroyable de l'actrice Whitney Houston, qui s'était beaucoup épanché à l'époque sur ses difficultés avec son mari Bobby Brown.

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C'est à Oprah Winfrey que Lance Armstrong a fait ses confessions lorsqu'il avait été accusé de dopage lors de ses différents Tours de France. Et puis, Oprah Winfrey a fait beaucoup de mal à la monarchie britannique. Elle a fait une interview déjà vraiment assez incroyable de Sarah Ferguson. Je crois que c'était en 96, juste après son divorce avec le prince. Elle joue déjà à l'époque. Sarah Ferguson a dit tout le mal qu'il pensait de la monarchie. On a de quoi s'inquiéter.

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La famille royale a de quoi s'inquiéter de cette nouvelle interview avec Oprah Winfrey.

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Justement, que va t il dire? Stephen Clarke qui fuit, il fuit la presse. Est ce que Harry aussi fuit certains membres de sa famille? Je ne sais pas quelles sont ses relations avec son frère aîné Wiliam 23, et pas lui. Je ne sais pas d'ailleurs si ça peut peser dans les relations avec son père, le prince Charles, qui, je crois, lui a supprimé la dotation royale.

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Du coup, je pense que surtout, il fuit. Oui, il y a des tensions dans sa famille. Il joue ce rôle très ingrat de Prince qui ne voit jamais les trois. Mais je pense que c'est presque physiquement. La fuite n'est pas que physique. C'est un peu comme Louis 14 qui est porté à Versailles parce que la louve est dans le centre de Paris. Ça veut dire chaque fois que l'on sort, on est entre deux mondes. Les paparazzi peuvent être dans la rue, devant les palais, dans le centre de Londres.

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On vit là et c'est là où vivent la plupart de la famille Oils.

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On ne peut pas sortir de chez soi sans avoir la foule autour de soi. Physiquement, en Californie, on vit très loin de la rue, derrière des portes sécurisées. On sort en limousine blindée avec les vitres noires. A Londres, c'est vraiment le contraire. Les paparazzis peuvent être juste devant le palais. Louis 14 de Versailles. C'est un peu cette fuite là. L'étouffement constitue le palais de Buckingham.

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On est en plein centre de Londres, a été suivi sur le trottoir, dans la rue Anne-Elisabeth Moutet.

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Il y a aussi. Il y a eu un dauphin quelque part. Une tragédie qui est le fait que ces deux frères, qui étaient les enfants de Diana, qui ont donc vécu la mort de leur mère, qui était complètement unique. Qui tous les deux? Aucun. Aucun d'eux, ni leur père d'ailleurs, donne vraiment beaucoup la presse. Mais qui se disait il y a un seul qui peut comprendre, c'est mon frère. Et l'arrivée de Mégane, le mariage de Wayne n'a absolument rien fait.

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Il y avait les deux frères et la femme de William ensemble et ils avaient créé ensemble une fondation caritative. Quand Megan arrive très vite, il y a une séparation et on ne sait pas exactement tout ce qui s'est passé. Mais ce qu'on disait avec Buckingham, c'est très triste. Les deux épouses ne s'entendent pas, mais les deux frères ont commencé à ne plus s'entendre non plus parce que William Quelquepart avait l'impression qu'elle n'écartait à la fois de ce qui, pour lui, était naturel et qui était ce qu'on fait dans la famille.

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C'est d'ailleurs une certaine discrétion ne pas se plaindre de ne pas ne pas ne pas discuter. Et puis, il y a eu des clashs. Justement, on vous parlait de ces accusations de harcèlement professée, de harcèlement moral au produit national. Non seulement il y a dix personnes qui ont dit qu'elle était prête à aller témoigner dans ce procès, donc ce n'est pas seulement les trois personnes qui ont déposé plainte, mais dix membres d'anciens membres de leur équipe qui sont prêts à aller témoigner qu'elles ont été témoins de ça.

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Mais apparemment, Megan aurait aussi créé des problèmes avec le personnel de la reine, notamment la personne qui s'occupe des bijoux et des vêtements de la reine. Angela Kelly, quand on lui a refusé une tiare en diamants et en émeraudes pour son mariage, la reine a fini par. Qui aime beaucoup Angela. Kelly a recadré Harry pour qu'il dit à ta femme parle pas comme ça. Et elle a aussi des clashs avec des personnes qui travaillaient pour Kate, la duchesse de Cambridge.

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Et même chose qui a eu des accrochages avec Mégane à des moments pour la préparation du mariage, les essayages, les enfants et a été assez choquée de la brutalité de certaines réflexions.

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Mais c'est passé et elle n'en a pas parlé. Quand elle a commencé à Malorie, les relate les gens qui travaillaient pour elle. Elle a dit On ne parle pas comme des relations se sont détériorées entre les deux frères.

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Un mot sur les relations entre entre Harry et son père. D'ailleurs, il y a quelques tabloïds, ce la presse de bas niveau, que de dire qu'il y a toujours des doutes sur son père, le prince Charles.

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Y a pas de doute, en réalité, c'est assez. Oui, c'est un peu tabloïd. Parce qu'en réalité, on sait que quand Harry est né en 1984, Diana a rencontré James Stewart contre soupçonnait à un moment d'être le père de Harry en 1985. Avant, il était dans le Golfe avec une unité de cavalerie. Non, ce n'est pas, ce n'est pas possible. Donc, avec leur père, c'est assez différent. Le père est un très bon père.

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Diana a souvent dit du mal de son mari en disant qu'il ne s'occupait pas des garçons. Mais ce n'est pas vrai. Le film Krone a montré et on va arriver à ce point, a montré un père qui s'est peu occupé de son épouse. Est ce que c'est autre chose? Est ce que Harry peut en vouloir à son père et au fond, avec ce film? Allez, je quitte cet environnement toxique. C'est ce qu'il a dit la semaine dernière.

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Ce n'est pas de ça qu'il parlait. En réalité, les garçons aiment leur père. On le voit souvent. Ils ont témoigné et on les a vus au ski ou à trois. Il y avait un truc photo. Le père a dit du mal des journalistes et dit Papa, tu ne peux pas dire ça et mais en revanche, que tout le monde sait, c'est que le père ne l'est pas. C'est à dire que depuis qu'il était adolescent. Ignoble, c'est ignoble, c'est pas s'engueuler avec lui.

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En fait, il n'avait aucune autorité sur beaucoup de père avec des garçons, connaît ce genre de problème. Mais ce n'est pas un problème. C'est ce que ce type de Steven dit. C'est vraiment un problème de ne pas comprendre qu'en Grande-Bretagne, on ne discute pas avec la presse et on ne fait pas de procès tous les quarts d'heure.

[00:21:48]

Eric Albert Stéphane Clerc disait physiquement Buckingham est étouffant. Megadrive Meg Markel, la femme de Harry, a parlé de la famille royale en utilisant en parlant de la firme. La firme qui fait évidemment penser à ce film de Tom Crews de Sydney Pollack. Je crois des années 90 où la firme était une entreprise mafieuse.

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Est ce que c'est vrai que le film Crown montre cette famille royale comme quelque chose, quasiment une secte? Est ce que cet environnement a pesé? Est ce que l'autre question est ce que ce film Courlande a aussi sali finalement la réputation de cette famille royale, au point qu'on la surnomme la firme maintenant?

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Je ne sais pas s'il l'a salit parce que dans l'ensemble, le film est plutôt positif. En revanche, c'est très important. Ce que vous appelez ça la firme, c'est vraiment ça qui est en train de se produire, c'est à dire que quelqu'un qui ne respecte pas exactement les codes est progressivement mis au ban. C'est ce qui s'est passé le palais de Buckingham Palace. La reine, concrètement, n'avait pas besoin de complètement couper.

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Qu'est ce qu'elle a fait il y a un mois avec un communiqué extrêmement dure? Elle aurait pu trouver un léger rôle pour Harry, même s'il était en Californie. Et même si le gars, en lui gardant quelques titres, c'était possible de trouver un compromis. Il n'en était pas question. Il a été quasiment exclu de la firme.

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Et c'est vraiment ce qui se passe parce que cette Foire du Trône auquel on assisté, ce soap opéra mondial extraordinaire, tout ça est très rigolo et très intéressant et amusant. Et c'est vrai qu'ils ont finit par se prendre au jeu. Mais la vérité, c'est que la reine est absolument intouchable. Elle a 94 ans, elle n'a rien dit d'intéressant en 70 ans, c'est à dire qu'elle n'a jamais fait un faux pas. C'est une autre façon de le dire et elle est absolument intouchable.

[00:23:38]

Et donc, la monarchie ne sera pas du tout bousculée par Megan et Harry, même si effectivement, ça va faire du bruit pendant leurs interviews, même si effectivement, ça remplit les tabloïds. La firme est intouchable et la firme saura tout ce qu'il faut pour exclure les gens qui la commode.

[00:23:59]

Qu'est ce que vous diriez? Que la royauté est suffisamment forte, comme vient de le dire Eric Albert? Elle survivra à ces péripéties. C'est à ces rumeurs de caniveau. Ou est ce que non. La royauté britannique commence à être fragilité. Attention, la reine Elizabeth n'est pas éternelle et je ne sais pas ce que c'est. Un sujet clivant. Est ce que les Anglais sont tous des Weynants? Ils applaudissent? Ou est ce qu'il y a les Anglais?

[00:24:21]

Il serait temps de passer à autre chose.

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D'abord, on n'est pas sûr que la reine ne soit pas éternelle. Ça n'a pas été prouvé encore. Mais surtout, moi, je dirais plutôt je ne vois pas ça comme une ferme. Je vois ça plutôt comme un régiment d'Iran. Il y a du protocole, on obéit aux règles, sinon c'est punition ou on est dehors. Et c'est ça le deal. C'est qu'on les membres de la famille royale. On a des palais, tout ça. Mais la reine, ce qu'elle fait de très sérieux, c'est de le faire respecter.

[00:24:48]

Le protocole, ça veut dire que quand elle dit non, c'est non. Et si elle dit non, c'est pour une raison qui protège la monarchie. Parce que le monde dit qu'elle est menacée.

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Non, non à la l'amant de Diana, elle était menacée parce que le peuple, les gens, tout le monde trouvait la haine froide, la trouvait trop distante et depuis, elle a très bien compris. Et depuis, elle gère. Elle gère vraiment bien la marque de la famille royale. Si toutes ces grandes occasions que l'on voit des mariages, des jubilé, tout ça, c'est part. Moi, je n'ai jamais vu part les Olympiques et les Jeux de la Coupe du monde.

[00:25:21]

C'est les seules occasions joyeuses qui attirent les médias du monde et ils viennent régulièrement à Londres. Et la monarchie a compris que ces ados qui sont hyper bien ancrés et Anne-Elisabeth Moutet. Parce que pour qu'on parle de ça dans un c. Dans l'air, parce que la question, on dit beaucoup et vous me direz si c'est vrai que la reine, c'est le ciment du Royaume-Uni. Au fond, si ces quatre régions tiennent ensemble, à savoir le pays de Galles, l'Écosse, l'Irlande du Nord et l'Angleterre, c'est parce que tous les quatre se prosterne devant Elizabeth 2 et devant la famille royale qui tient le qui est l'ADN de ce Royaume-Uni.

[00:25:56]

Oui, mais c'est pas du tout une question de se prosterner. Et la relation entre le citoyen britannique et la famille royale est quelque chose de beaucoup plus organique et beaucoup plus familial. On ne peut vraiment pas à tout le monde apprendre la famille royale et c'est peut être ça qui était reproché à Megan. C'est que le respect doit aller des deux côtés et il y a le sens du devoir, ce qu'il détient ensemble. Alors je veux tout même reprendre quelque chose qui a été dit tout à l'heure, c'est l'expression.

[00:26:21]

La firme a été inventée par le prince Philippe il y a au moins 40 ans. Et quand il y a eu des problèmes de relations d'image de la famille dans les années 60, à la fin des années 60, il y a eu la création et ensuite, avec l'histoire Diana, il y a eu la création de ce qui s'appelle le Web Committee, le comité pour aller de l'avant, qui est une réunion de hauts fonctionnaires et de membres seniors de la famille royale.

[00:26:43]

Et on parlait généralement de l'affaire. Mais c'était bien avant que Tom Cruise fasse des films d'après des romans de John Grisham et ça n'a rien à voir. Ça n'était pas péjoratif. Ça voulait dire la manière un peu modeste des quelqu'un qui habite dans un palais de 360 pièces comme Buckingham Palace. Le prince Philip disait Vous savez, moi, j'habite au dessus de la boutique et c'est dans ce sens là qu'il faut comprendre l'affaire. Mais ce n'est pas du tout sinistre, mais je pense vraiment que dans ce cas précis, je suis tout à fait d'accord avec Stéphane pour dire que ce n'est pas autant en danger.

[00:27:13]

Mais en revanche, la mort de la reine va quelque chose évidemment traumatique puisqu'il n'y a pas d'Anglais vivant pratiquement qui n'ait pas eu, quin'est, qui connut une période sans cette reine. Elle a fait un sans faute totale. Est ce qu'ils ont confiance dans le prince Charles? Ça n'a pas grand chose à voir avec Megaman. Il a très bien traité Megaman. Il a emmener à l'hôtel. On n'a pas pu venir ça, c'était pas, mais il y a une question de savoir.

[00:27:34]

Est ce que vraiment, est ce vraiment? La suite est utile avec les héritiers? C'est ça la vraie question et je pense que Megane n'y est pas pour grand chose.

[00:27:44]

Donc, vous avez l'air de dire tant qu'il y a la reine, tout va bien. Eric Albert La succession d'Elisabeth 2 reste un point d'interrogation et un point d'interrogation important pour l'avenir du Royaume-Uni et de son ciment, cette famille royale. C'est un ciment qui est important et vous savez, même les nationalistes écossais, qui ont longtemps été plutôt antirépublicaine, plutôt républicains, ont changé et ont décidé à plusieurs, il y a vingt ans à peu près, de dire nous voulons conserver la reine en chef d'État si nous devenons indépendants.

[00:28:16]

Même les Écossais nationalistes, effectivement, ne veulent pas toucher à la reine après la succession. On la connaît. On sait que ce sera le prince Charles qui deviendra roi. Ce n'était pas une question. En revanche, comment est ce qu'il sera reçu? Ce n'est pas une évidence. Vous savez, il y a 20 pour cent de républicains au Royaume-Uni. C'est une minorité, mais ce n'est pas complètement négligeable. Est ce que c'est 20% et c'est 20% pour l'instant sont inaudibles parce que la reine est aimée de tout le monde, y compris d'eux mêmes.

[00:28:45]

Eux mêmes reconnaissent qu'elle fait un beau travail et qu'ensuite, le prince Charles aura moins un bon travail. Est ce que les questions républicaines reviendront? Peut être. Ça prendra beaucoup de temps avant que l'usure de la Couronne soit vraiment prononcée. Mais effectivement, ce sera plus difficile après la reine, alors, en parallèle de cette crise à Buckingham Palace.

[00:29:06]

Le Royaume-Uni subit une crise sanitaire, bien sûr, mais aussi une crise économique. L'économie britannique a enregistré en 2020 sa chute la plus importante depuis 300 ans. Une chute du PIB de 9,9. Symbole de cette crise sans précédent, la City de Londres n'est plus aujourd'hui la première place boursière d'Europe. C'est Amsterdam. Le gouvernement britannique lui promet des aides et des hausses d'impôts. Sujet de Julien Launay et Dominique Le Marchand.

[00:29:34]

Le même rituel chaque année avant de présenter son budget, le ministre britannique des Finances doit prendre la pose. Il brandit cette valise en cuir rouge où se trouve son discours prononcé pour l'occasion. Le contenu de la Red Box, très attendu dans le contexte actuel avec l'épidémie de Kovy 19, le Royaume-Uni subit une récession historique.

[00:29:59]

Les dommages causés par le coronavirus à notre économie ont été très importants. Depuis mars, plus de 700.000 personnes ont perdu leur emploi et leur statut. Notre économie s'est contractée de 10 pour cent, la plus forte baisse en plus de trois cents ans.

[00:30:15]

Elle avait deployer anglaise. L'endettement est le plus élevé que nous ayons jamais connu hors période de guerre.

[00:30:23]

Au total, 470 milliards d'euros d'aides pour tenter d'amortir le choc de la crise sanitaire afin de redresser les comptes. Le gouvernement vient d'annoncer une augmentation de la fiscalité d'ici 2023. L'impôt sur les sociétés passera de 19 à 25 pourcent. Presque inenvisageable il y a quelques mois pour le très libéral Boris Johnson, en début de semaine. Il se voulait pourtant rassurant.

[00:30:48]

Je ne doute pas que si nous faisons les choses correctement, je suis sûr que nous le pouvons, car nous pourrons avoir une reprise forte, axée sur l'emploi qui, je pense, pourrait être bien plus forte que ce que beaucoup de pessimistes ont prédit au cours de ces six derniers mois.

[00:31:03]

Optimisme forcené, car les prévisions de croissance ne sont pas aussi encourageantes. Le Royaume-Uni retrouvera son niveau économique d'avant pandémie courant 2022. Grande fragilité, d'autant qu'il y a aussi les répercussions du Brexit. Récemment, Londres a même perdu sa position de premières places boursières européennes. De quoi faire paniquer la City.

[00:31:25]

Non, répondent certains financiers acceptent que le Brexit donne au Royaume-Uni l'opportunité de définir son propre agenda et de le définir en fonction des services financiers. Je ne pense pas que Londres doit se focaliser sur Francfort ou Paris. Il faut se concentrer sur New-York, Singapour, Singapour, nouveaux horizons grâce au Brexit.

[00:31:47]

En attendant, il y a la crainte de voir des patrons déserter le sol britannique, comme ce producteur français de caviar basé en Dordogne. Si on a des femelles reproductrices qu'on ne va pas trop stressés parce qu'elles vont donner leurs œufs bientôt pour la reproduction et elles pèsent entre 18 et 35 kilos.

[00:32:10]

C'est en 2017 que le rang de verre Lange a choisi de s'implanter de l'autre côté de la Manche. Une étape logique à l'époque dans le développement de son activité au Royaume-Uni.

[00:32:21]

Il n'y a pas d'élevage d'esturgeons. Il y a une fabrique de caviar qui utilise des poissons élevés en Europe. Et donc, du coup, naturellement, les éleveurs français qui ont quand même inventé l'élevage de l'esturgeon, ont une bonne réputation. Donc, pour nous, c'était naturel. Si on devait ouvrir quelque part une filiale, peut être un restaurant, une boutique, que ça se passe à Londres. Deux employés et des bureaux dans le quartier londonien de Coven Garden.

[00:32:49]

Mais l'aventure tourne court. Elle prend fin l'été dernier. Expérience écourtée avant même que le Brexit ne devienne réalité.

[00:32:57]

Plus que la taxation, c'était les problèmes administratifs et douaniers, puisque la taxe de payer 20 pour cent de taxes, par exemple, ce qui aurait été possible, il en parlait encore il y a quelques mois.

[00:33:08]

Le prix aurait été 20 pour cent supérieur et ça n'aurait pas changé la face du monde pour nous. Mais par contre, de perdre un mois chaque fois qu'on veut envoyer une boîte à Londres, ça, c'est vraiment décapant.

[00:33:18]

Des entreprises qui font leurs valises, tout comme les travailleurs étrangers. Ils sont un million 300 000 à avoir quitté le Royaume-Uni en un an.

[00:33:28]

Alors, question de télespectateurs, Lucie Rockin. La situation économique du Royaume-Uni s'améliore t elle? Non, pas pour l'instant. C'est très dur pour tous les pays, mais ça l'est peut être encore plus pour le Royaume-Uni, car quand on vient me dire elle est confrontée à cette double peine à la fois de la pandémie et du Brexit. Et on envoie des effets très concrets dès maintenant. Il faut savoir que sur les 12 derniers mois, par exemple, il y a 1,3 million d'expatriés qui ont quitté le Royaume-Uni.

[00:33:55]

C'est absolument catastrophique pour le pays 700 000 rien qu'à Londres et cela risque d'empirer. Ce à dire qu'aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup d'activité. Donc, ces travailleurs ne manquent pas forcément à l'économie britannique. Le jour où l'économie va repartir, ce sont autant de travailleurs qualifiés et aussi moins qualifiés d'ailleurs, qui vont manquer aux entreprises britanniques. Donc, tout laisse à craindre que la situation empire encore dans les mois qui viennent pour le Royaume-Uni.

[00:34:20]

Eric Albert Ce qui peut paraître surprenant dans ces circonstances, c'est de voir le gouvernement britannique qui décide de relever les impôts. Nous, on n'arrête pas de dire en France quand ça va mal, il faut surtout pas casser un embryon de croissance en relevant les impôts.

[00:34:34]

Comment, alors que la droite relève les impôts, c'est Boris Johnson.

[00:34:39]

Et paradoxalement, on va dire à un gaulliste qu'il est très interventionniste. Il dépense beaucoup. Ce n'est pas du tout quelqu'un qui a fait attention à son déficit, mais qui est effectivement face au trou béant des finances publiques. Quand même, cette fois ci est obligé de faire un geste. Mais c'est un geste pour 2023, donc 2021 2022. Il y aura un grand plan de relance encore en 2023, donc annoncé qu'il augmentait l'impôt. Et pas n'importe lequel, celui sur les sociétés lui même que David Cameron, son prédécesseur du même bord politique, avait baissé et avait mis en avant en disant Regardez nous, Britanniques, nous sommes très ouverts au business parce que nous avons et nous avons ce taux d'imposition sur les sociétés très bas taux bas et ça à l'envers.

[00:35:29]

Il sait que les Britanniques n'ont plus aucun goût à l'austérité. Ils ne veulent plus aucune coupe budgétaire parce qu'il y a eu des coupes budgétaires pendant presque 10 ans et qu'ils ne viennent plus question. Donc, c'est une façon de dire qu'il n'y aura besoin de faire des efforts. Ces efforts seront fiscaux et ils seront mis sur les entreprises. A priori, le problème, c'est que ça ne suffira pas. Il faudra faire d'autres efforts et ça, ce sera pour 2023 2024.

[00:35:54]

On verra à ce moment là.

[00:35:56]

Elisabeth Moutet. C'est quand même surprenant d'entendre Eric Albert dire Boris Johnson est un gaulliste. Parce que Boris Johnson, c'est le même parti que Margaret Thatcher qui, elle, n'avait qu'un mantra de baisser les impôts, de faire des coupes sombres dans les programmes et d'ouvrir les frontières. Il fait tout le contraire. Boris Johnson. Il relève les impôts et il ferme les frontières.

[00:36:14]

Il faut savoir quand elle est arrivée. Margaret Thatcher, elle, est arrivée en 1979. l'Angleterre venait de connaître ce qu'on appelait l'hiver de mécontentement. Elle était paralysée par les syndicats et par un système extrêmement aussi fiée. Et donc, elle créait une révolution libérale dans un pays qui n'avait pas connu ça.

[00:36:30]

Ça change pas l'ADN de la droite anglaise, alors là, c'est intéressant.

[00:36:34]

Je pense que la droite anglaise, son ADN, c'est d'être plusieurs choses à la fois puisque c'est un pays bipartite. Chaque parti a différents courants, mais je pense aussi que vous dites il est gaulliste. C'est étonnant. Il est churchillien. Il s'est réclamé de Churchill et il y a des choses en commun dans cette idée de traiter l'urgence que je pense. Il pense que de toute façon, il faut remettre des choses dans la machine. En 21 et 22 et 23, il va falloir les payer parce qu'il n'a pas du tout l'intention d'arriver aux élections en 24 avec 2024.

[00:37:06]

Un trou toujours aussi grand. Et d'autre part, il veut garder ce qu'on appelle le mur rouge, c'est à dire tous ces dix circonscriptions du nord de l'Angleterre qui avaient voté pendant 80 ans travaillistes et qui maintenant votent conservateur. Et donc, il a une petite politique qui consiste à dire déjà, les gens s'en sont pris plein la figure. Il n'est pas question qu'on leur rend la vie encore plus difficile. D'autant que si l'économie britannique a peut être une capacité de rebond, c'est justement parce qu'il y a eu cette austérité pendant dix ans.

[00:37:34]

Donc, il y a eu une attitude qui, deuxième, qui consiste à dire la théorie économique, doit s'adapter à la situation avec laquelle laquelle doit faire face. C'est aussi un pari. On va voir comment ça se passe.

[00:37:46]

Stephen Clarke On a l'impression que la crise a changé. Boris Johnson, qui était arrivé d'ailleurs un peu trop pistes en disant Malkovitch, j'y crois pas Tombal. C'est presque un exemple, la Grande-Bretagne, en tous les cas pour la vaccination. Et il s'est débarrassé de ses conseillers. Un peu pas sulfureux, mais un peu borderline comme Dominique Cumming.

[00:38:04]

Est ce qu'on peut dire qui il est? La crise l'a transformé?

[00:38:09]

Non, je ne pense pas. Je pense qu'il est toujours aussi populus. Il donne l'impression de quelqu'un qui veut plaire. Il veut être aimé. Il s'est débarrassé de ce d'Omnicom ex-post qu'il est, cet homme le plus acquis du pays. Donc, il peut vivement rester. Il a laissé en place des ministres contre lesquels il y a des sérieuses accusations de corruption. Et je ne sais pas. Ça fait longtemps que je n'avais pas pu aller à Londres parce qu'à cause de.

[00:38:35]

Mais la pandémie, mais quand j'y vais, je vais, je suis logée près de Canary Wharf est l'endroit où il y a toutes les eaux, où il y a eu toutes les lignes de la défense et là où il a voulu sortir l'affaire. Louer, aller louer un appartement par là, ça coûte rien. Il n'y a plus personne. Ils sont tous partis. C'est en fait des annonces but dans le budget du chancelier qui sont très actifs. Et puis, l'économie va se remettre.

[00:39:01]

Mais il y a des dégâts invisibles que l'on ne voit. On ne voit passer tous ces gens, ces millions, 7 millions de personnes qui sont partis. Ils ont juste partis avec leurs valises. Ils sont partis en emmenant un énorme tranche de l'économie. Londres vivait des transactions financières et toutes ces banques portent à Amsterdam, à Paris. Et ça, c'est énorme. Perte pour le pays. Et il y a plein de gens, plein de consommateurs, plein d'amis, de chansons.

[00:39:27]

Et ça se met au rouge dans le nord de l'Angleterre. Ils détestent les banquiers capitalistes. On les aime pas, mais il faut dire que Londres, à l'époque, il y avait du champagne. L'étiolement tous les vendredis soir dans ce quartier là. Tous les pubs. Le mec, il n'était pas là. Il était au fait, les femmes aussi, au champagne. Et maintenant, c'est fini.

[00:39:44]

Lucie Rebeca C'est vrai qu'on se disait beaucoup. Est ce qu'à l'occasion du Brexit, on ne va pas nous faire un Singapour sur Tamise? Est ce que l'Angleterre ne va pas devenir un offshore, un paradis offshore? A écouter Stéphane Clerget. Qui? Anne-Elisabeth Moutet? Pas du tout. On voit une Angleterre qui méprise les banquiers, un Boris Johnson qui dit les banquiers, c'est pas important et qui s'occupe des ouvriers du Nord qui ont voté.

[00:40:04]

Boris Johnson n'en est pas du tout sûr. Singapour, Singapour sur Tamise. Ne serait ce que parce que l'impôt sur les sociétés va passer de 19 à 25 pour cent. Finalement, c'est paradoxal le Royaume-Uni va rejoindre le niveau que veut atteindre la France, également une sorte de convergence européenne. Donc, pour l'instant, il n'y a pas de paradis fiscal à Londres. Effectivement, ces politiques keynésiennes, cette volonté de distribuer beaucoup plus d'argent aux régions du Nord, mais en même temps, ça s'explique, car je pense que l'ADN du Parti conservateur britannique a un peu évolué parce que l'électorat du Parti conservateur a évolué aux dernières élections.

[00:40:40]

Ce sont les régions du Nord, plutôt pauvres, qui ont permis l'élection de Boris Johnson. Donc, on comprend un peu cette mouvance keynésienne au sein du Parti conservateur et il y a beaucoup de gens déçus parce qu'ils espéraient effectivement faire du Royaume-Uni une place extrêmement compétitive pour les institutions financières.

[00:41:01]

Alors oui, parce qu'on le rappelle pour les uns et pour les actions européennes, la première place d'Europe n'est plus Londres. C'est Amsterdam qui a dépassé Londres. En tous les cas, c'est le royaume.

[00:41:10]

C'est le rayon de soleil dans le ciel gris du Royaume-Uni. Et pas des moindres. Les Britanniques pourraient bien être les premiers en Europe à tourner la page du coronavirus. C'est en tous les cas la promesse de Boris Johnson qui, depuis plusieurs mois maintenant, a tout misé sur la vaccination. Vous voyez ce sujet de Lazlo Jalabert et Erwan Milion. Cette semaine, Boris Johnson peut avoir le sourire sur tweeter, le premier ministre britannique a annoncé une victoire.

[00:41:42]

Vingt millions de personnes à travers le Royaume-Uni ont maintenant reçu le vaccin. Une énorme réussite nationale.

[00:41:48]

Vingt millions de personnes ont donc reçu au moins une dose. Une fierté également partagée par son ministre de la Santé.

[00:41:55]

C'est absolument fantastique. Un grand merci aux équipes de soignants. Je veux aussi remercier chaque personne venue recevoir sa piqûre.

[00:42:03]

5 Go comme wed Gateshead Jabs.

[00:42:06]

Le gouvernement de Sa Majesté a de quoi fanfaronner. Seulement 6,8 millions de personnes ont été vaccinées en Allemagne, tout juste 5 millions en France et en Italie.

[00:42:17]

En décembre, Borgeaud mise tout sur la vaccination de masse, peu importe l'endroit. Une salle d'exposition, un cinéma ou plus insolite.

[00:42:31]

La cathédrale de Salisse beurrerie. A Kiev, je me sens chanceuse. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui n'y ont pas droit. Moi, je l'ai. Je suis assez heureuse.

[00:42:47]

Pourtant, avant l'engouement, il y a eu la détresse avec 124 mille morts depuis le début de la pandémie.

[00:42:55]

Le Royaume-Uni est le pays le plus touché d'Europe. Les hôpitaux sont débordés. L'arrivée du Varian anglais oblige à un nouveau confinement début janvier.

[00:43:05]

Accusé d'avoir réagi trop tard, Boris Johnson assume sa défaite personnelle. Erreicht Jost Blel.

[00:43:12]

Je tiens à répéter que je suis profondément désolé pour chaque vie perdue. Bien sûr, en tant que premier ministre, j'assume la pleine responsabilité de tout ce que le gouvernement a fait.

[00:43:22]

Comme son unique espoir tient alors dans un petit flacon. Le vaccin Oxford d'AstraZeneca, qui suscite d'abord de la défiance. La Haute Autorité de santé ne recommande pas son usage pour les plus de 65 ans avant de changer d'avis.

[00:43:39]

Ocho, lui, n'hésite pas à endosser le costume de scientifique et à défendre ce nouveau produit national.

[00:43:47]

Nos propres autorités ont indiqué très clairement qu'elles pensent que le vaccin Oxford AstraZeneca est très bien et efficace, écrit Chaussaire.

[00:43:57]

Un haut degré de protection après une seule dose et même plus après deux doses werft en tud.

[00:44:05]

Un pari d'autant plus réussi que les derniers chiffres sont très encourageants. Le nombre de contaminations passe de 60 000 au 9 janvier à 6000 719 début mars. Récemment, le premier ministre britannique se paie même le luxe d'annoncer une réouverture totale des lieux publics dès cet été.

[00:44:25]

Il est même possible aussi, grâce aux immenses possibilités de la vaccination de masse, que ce est grâce à la science qui nous permet de protéger la totalité de la population.

[00:44:36]

On peut vraiment voir la date du 21 juin avec beaucoup d'optimisme.

[00:44:41]

Oui, nous sommes optimistes.

[00:44:44]

Le calendrier d'un des confinement progressifs a déjà été révélé dès le 17 mai. Les stades anglais pourront de nouveau recevoir des supporteurs. Boris Johnson se dit même prêt à accueillir la totalité des matchs de l'Euro 2021. Alors, question téléspectateurs, Eric Albert, comment se fait il que le Royaume-Uni ait réussi à vacciner plus de personnes que nous?

[00:45:09]

Ils ont été plus rapides en commençant beaucoup plus tôt et en étant plus libres. Donc, dès le mois de mai, par exemple, alors qu'on ne savait pas quel vaccin fonctionnerait, on ne savait pas s'il fonctionnerait du tout. Ils ont passé des commandes avec en signant et en payant auprès d'AstraZeneca, auprès de Pfizer, auprès de tout le monde. Ils ont commandé au total quelque 300 millions de doses de vaccins, soit donc de quoi vacciner toute la population trois fois.

[00:45:42]

C'était une façon de dire on parie sur tout. Oui, c'est peut être trop cher. C'est beaucoup. C'est un vrai coup, mais c'est rien comme coût par rapport à ce que ça représente de pouvoir ouvrir le pays.

[00:45:55]

Et puis, ils ont une agence du médicament qui est à la pointe et qui a toujours été à la pointe et qui a donné l'autorisation la toute première et qui n'a pas voulu être solidaires de l'Union européenne l'a fait dans son coin. Mais ça a été. Ça leur a permis d'être plus rapide. C'est l'honnêteté, honnêteté intellectuelle oblige de le dire. C'est une telle chose qui est possible en partie grâce au Brexit, parce que politiquement, il ne se sentait pas obligé de commander en masse avec le reste de l'Union européenne.

[00:46:27]

Maintenant, il faut le dire, ceci dans un contexte catastrophique, je parle d'un pays qui est confiné. Encore aujourd'hui, les écoles rouvrent le lundi 125.000 morts. C'est une fois et demie de plus de morts que en France.

[00:46:44]

C'est un bilan catastrophique, avec une chose extrêmement positive et on ne peut pas leur enlever.

[00:46:48]

Ça, c'est le vaccins, Anne-Elisabeth Moutet. Est ce que ce n'est pas la preuve que finalement, le Brexit, c'est positif du point de vue là? La campagne vaccinale, c'est une publicité pour le Brexit. On est Agilent quand on est plus dans l'Union européenne. Vacciner 21 millions. Il s'est passé deux choses simultanément. Il s'est passé qu'effectivement, les Britanniques ont eu à la fois de l'initiative, du courage et une grande imagination pour faire faire cette vaccination le plus vite possible.

[00:47:12]

Chaque fois qu'il y a quelque chose qui marchait, ils allaient en parler. Ils ont consulté les Israéliens très tôt. Les Israéliens leur ai dit Ça vous dit servez vous notamment de la logistique de l'armée. Ils ont embauché une seule personne pour s'occuper de la campagne de vaccination. C'est une femme, Kyd Binyam, qui vient du privé et qui vient du TEC et qui a eu accès. Tout était possible, à condition qu'on essaye. Et c'est pour ça qu'on voit des gens vaccinés partout.

[00:47:37]

Et c'est pour ça que, par exemple, ils ont dit où ils ont posé la question est ce qu'on va avoir du personnel à risque, qu'on va vacciner en premier? Et à part ceux qui étaient vraiment à la ligne de front, la réaction était non. Il faut vacciner très vite, tout de suite tout le monde. Si on commence à faire des petits détails, on en fait trop lentement. Simple, rapide, Vincom.

[00:47:54]

Nous, entre 15 et 64, c'était le vaccin sauve comorbidités. Pas les pas les jours, pas les mois en R. Des choses comme ça. Et s'humilier une autre chose. Il faut dire aussi que l'Europe a fait une démonstration pratiquement deux cas d'école pour les écoles de sciences politiques. Comment ne pas faire les choses? Parce qu'il y avait à la fois de la bureaucratie, des personnes qui étaient mises en charge des achats ne savaient pas ce que c'était.

[00:48:18]

C'est quelqu'un qui vient d'un domaine totalement différent, qui n'avait jamais, jamais négocié des contrats. Il y avait donc des mauvais contrats. Il y a eu le ministre allemand de la Santé de suspendre ses collègues européens. Je parle de l'Europe. Le ministre allemand de la Santé s'est plaint du fait qu'il pouvait vacciner trois semaines avant, mais que l'Europe hersi. La fin de Darline à la Commission européenne voulait que tout le monde lui fasse la première piqûre en même temps.

[00:48:38]

Justement, Lucie Rebeca, j'aimerais qu'on vous parle de l'Allemagne. La une du Bild, c'était il y a quinze jours. Et le Bild, c'est le grand quotidien populaire allemand et qui ont écrit au sujet des Britanniques. Eh bien, amis anglais, nous vous envions. Alors on va voir cette une.

[00:48:53]

Est ce que nous vous envions? Est ce qu'il n'y a pas une petite musique auprès des Allemands qui se disent mais finalement, cette Union européenne, elle est bureaucratique, elle nous ralentit finalement. Regardez les Anglais hors de l'Union européenne. Eh bien, ils sont agiles et efficaces, ce qui n'est pas là le risque. Et d'ailleurs, on voit que le Danemark commence à se dire Tiens, pour ma vaccination, je vais me tourner. Je vais me détourner de Bruxelles et aller voir du côté de Tel-Aviv s'il n'y a pas moyen d'être plus agile.

[00:49:19]

Oui, tout à fait, on envie des Britanniques pour leur liberté d'action, leur agilité, la rapidité avec laquelle ils ont négocié avec les laboratoires pharmaceutiques. Et on voit qu'effectivement, il y a beaucoup de pays européens aujourd'hui qui font sécession la Hongrie, la Pologne qui veulent acheter des vaccins russes et des vaccins chinois en dehors des circuits européens. Et Clément Bonnières, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes de la France, s'en est ému, a dit attention, il ne faut pas faire sécession.

[00:49:46]

Attention aux Francs-Tireurs. Parce que s'il n'y a plus cette solidarité européenne et les pays entre guillemets pauvres de l'Union européenne, les petits pays n'auront accès à aucun vaccin. Ils ont intérêt à jouer le jeu de la collectivité et du collectif. Et aujourd'hui, ce sont les premiers à aller voir ailleurs en Chine et en Russie. Et ça, c'est un danger pour l'harmonisation de la santé européenne.

[00:50:08]

Et ce succès, parce qu'on a dit jusqu'à présent le bridier sur un tel échec que ça ne donne envie à personne. Mais là, il vient d'enregistrer un succès. Est ce que ce fameux effet domino qui visait à bâtir la Grande-Bretagne sort? Ça pourrait donner envie à d'autres pays de suivre l'exemple anglais. On avait parlé peut être des Danois ou des Suédois qui pourraient se dire finalement, soyons agiles en dehors de l'Union. Je ne pense pas qu'on en soit là aujourd'hui.

[00:50:29]

Maintenant, je crois que personne n'a envie de quitter l'Union européenne à ce stade, mais oui, je pense que c'est surtout l'Union européenne va tirer leçon de cette crise. Il y a aujourd'hui une volonté de Darline de créer une sorte de bardane et des contestataires de grandes agences qui permettra d'être beaucoup plus agiles et beaucoup plus rapides en matière de recherche médicale. Voilà où on apprend en marchant. Une Européenne a été particulièrement faible dans cette première étape de la gestion des collines.

[00:50:59]

On peut espérer qu'elle soit beaucoup plus musclée et beaucoup plus coordonnée pour les prochaines étapes qui ne manqueront pas d'arriver. A priori, ce ne sera pas la seule épidémie auquel devra faire face le roi Stephen Clarke.

[00:51:11]

On a toujours vu que nous, les Petric, même dans l'Union européenne, en faisait tous tout ce qu'on voulait. C'était à notre avantage avec, comme on l'a gardé, la livre parce qu'on ne voulait pas aller dans les eaux. Là, je pense, même si l'Angleterre, la Grande Bretagne était dans l'Union européenne. On aurait fait autre chose avec les vacances en ce jeudi. C'est comme la livre, on n'en veut pas de votre vaccin universel. On va avoir le nôtre.

[00:51:35]

Ce n'est pas une question de Brexit. Je pense que je pense que c'est là où le grand, l'énorme succès de cette campagne de vaccination, c'est que pour une fois, le gouvernement a fait confiance au système médical qui en Angleterre, comme le système gratuit super organisé. Quand on lui donne quelque chose à faire, il le fait. Et c'est vrai que si vous et si vous allez aux urgences en Angleterre, vous avez un peu mal aux pieds, vous risquez de passer cinq jours dans un couloir sans manger.

[00:52:03]

Mais si vous y allez avec une crise, avec une crise cardiaque ou quelque chose de très grave, là, vous êtes super bien soigné. Il y a une sorte de privatisation et là, ce système de santé a vraiment fait son boulot. Mais l'Angleterre a fait tout ça, même au sein du Royaume-Uni, parce que on voulait toujours tous les avantages de l'Union européenne sans les désavantages. Eric Albert. Je parlais à Tony Blair Naledi, qui disait exactement la même chose.

[00:52:27]

Jamais un premier ministre britannique dans l'Union européenne aurait laissé la commande des vaccins se faire au par l'Union européenne. Il n'aurait pas laissé ça et il disait c'est intéressant. Peut être que ça rappelle aussi que oui. Le Brexit, d'après lui, est une très, très mauvaise idée, mais que les Européens perdent aussi un peu du départ des Britanniques de 7. Peut être que Tony Blair ou quelqu'un d'autre aurait pu bloquer ce genre de centralisme. Trop lourd, trop administratif de la part des Européens?

[00:53:03]

Après, l'autre chose à mettre en a rappelé dans son contexte, il y a un exemple positif du Brexit. Peut être. Et encore, c'est ça. Il y a des dizaines et des dizaines d'exemples négatifs et on prend pas une décision comme le Brexit, qui va avoir des conséquences pendant des décennies au nom d'un vaccin. Sur les 3 3 mois qui suivent la décision, il se trouve que c'était au milieu de la pandémie. Il se trouve que cela a été positif pour le vaccin, mais ça suffit pas du tout.

[00:53:31]

Justifier le Brexit. En tant que tel.

[00:53:33]

Allez, tout de suite, en vient à vos questions. Anne-Elisabeth Moutet Hary est il encore un prince? Oui, bien sûr, ça, ça, c'est ça, même s'il a renoncé. Il est d'ailleurs a dit tout à l'heure qu'on leur avait retiré tous leurs titres. On lui a retiré les fonctions. Il est toujours duc de Sussex. On leur a retiré le duché de Sussex, qui était un cadeau de mariage de la reine. Et il est toujours prince du Royaume-Uni parce qu'il est toujours le petit fils de la reine.

[00:54:01]

Donc, ça ne change absolument pas les relations avec la reine. D'ailleurs, petit fils de la reine, il lui parle au téléphone, par d'Anfa, par zoom, assez régulièrement. Je crois qu'elle est assez déçu des désirs des derniers développements parce qu'elle pense à l'avenir de l'institution et se plaindre et expliquer qu'on est extraordinairement malheureux dans une maison. 14 millions de dollars à Hollywood, ça fait mauvais effet.

[00:54:24]

l'Europe se venge t elle en ajoutant des tracasseries administratives dénuée de sens à tout commerce avec le Royaume-Uni? Lucie Rebeca C'est vrai que on prête souvent cette intention aux Européens de dire Ah, vous avez voulu quitter le club? Eh bien maintenant, on va vous punir et vous allez voir comme ça va être compliqué pour les Anglais quand ils vont vouloir nous vendre quelque chose ou venir sur le continent.

[00:54:46]

Oui, c'est tout à fait possible qu'il y a un esprit revanchard de la part de l'Europe. On voit qu'aujourd'hui, l'Union européenne tarde à fournir des équivalences réglementaires pour permettre à la City de fonctionner afin de garder son attractivité. Donc, je pense que l'Europe va se venger de nombreuses manières de quitter l'Union. Et dans les années qui viennent, il y aura beaucoup, beaucoup de sujets de friction à venir.

[00:55:12]

Que pense le prince Wiliam de cette situation? Le grand frère est le prince héritier.

[00:55:18]

Il est extrêmement mécontent. Il est vraiment brouillé avec son frère pour toutes sortes de raisons. Il y a un schisme qui qui a surpris tout le monde, mais qui dure depuis maintenant deux ans. Et enfin, il y a aussi la notion de sens du devoir. D'abord, la notion du sens du devoir et ensuite, l'incompréhension totale. 2 Un corps étranger, si je puis dire. C'est à dire quelqu'un qui arrive dans une famille, n'importe quelle famille et qui dit c'était une des premières déclarations de Mégane.

[00:55:44]

Je viens, je suis prête à travailler immédiatement et je suis prête à travailler pour organiser le changement. Et quand on arrive dans une monarchie millénaire et on est la famille, la femme du fils cadet. Peut être que ce n'est pas exactement ce qu'il faut dire. La première chose? Eric Albert. Les 20 millions de Britanniques vaccinés vont ils permettre d'augmenter la popularité de Boris Johnson? Absolument. Sa cote de popularité a rebondi très fortement, mais les sondages ne s'étaient pas effondrés, mais avaient beaucoup baissé pendant toute la pandémie parce qu'il l'a mal géré, et sa banque a nettement rebondi.

[00:56:17]

Il a maintenant une dizaine de points d'avance sur les travaillistes. Stephen Clarke Megas de Markel a t elle été bien accueillie au sein de la famille royale? Est ce pour cette raison que le couple est parti?

[00:56:30]

Je pense qu'elle s'est bien, très bien accueilli. On a vu son mariage, je ne sais pas. Toutes les familles qui paient un si grand mariage, autant d'habiter autant de fleurs et champagne.

[00:56:39]

Oui, très mal acclimaté, mais c'était presque impossible. C'est comme si on ne peut pas arriver en disant Je change tout. Je vais tout changer, a changé. Elle n'a pas compris, je pense. Là où elle se mettait, ce n'était pas juste la star qui arrive dans la famille inconnue, c'était la laméricaine. Étrangers à qui? Qui ne connaît pas la famille. Vous savez, Katy aussi. Elle a reçu toute une formation avant de prendre son rôle de princesse.

[00:57:06]

Vraiment, il y a des règles tellement strictes et les attitudes à avoir public qui ne sont pas du tout faciles à suivre. Donc je pense qu'elle a été bien accueillie, mais elle n'a pas du tout apprécié le climat.

[00:57:19]

Eric Albert. Que se passera t il après la mort de la reine? Ce que la mort de leur fils, ce sera Charles. C'est absolument certain. C'est la définition même d'une monarchie héréditaire.

[00:57:31]

Il n'est pas question d'en changer et il ne peut pas abdiquer pour Wiliam en disant au nom du bon fonctionnement de cette royauté.

[00:57:39]

Non, il a tort. Latences, mais pourquoi il a attendu théoriquement. Théoriquement, il peut. Mais par définition, une monarchie ne se négocie pas assez. On ne met pas le meilleur au poste, sinon ça s'appelle une élection d'Accous. On fait une république, une monarchie. C'est le suivant et c'est comme ça que ça se passe. Et il n'est pas question de déroger à la règle.

[00:58:01]

Stephen Clarke, le conflit nord irlandais pourrait il reprendre? On sait très bien qu'à l'occasion du Brexit. Du coup, le nord de l'Irlande, administrativement, se trouve rattaché à la République d'Irlande. Et donc, on commence à parler un peu de réunification. Ça trotte dans la tête des Irlandais.

[00:58:15]

Oui, c'est ça à presque tout le monde en Irlande, parce qu'ils ont vraiment peur que ça recommence, parce que les tensions se sont terminées. La guerre s'est terminée et il y a vingt ans, parce qu'on a enlevé la frontière dure. Il y a plus de cons. Il n'y avait plus de contrôle et des contrôles de l'armée et de la police à la frontière pour fouiller les voitures. Ça s'est arrêté et tout est devenu fluide. Et maintenant, à cause du Brexit, il y a théoriquement une frontière entre l'Irlande du Nord et les Hollande du Sud.

[00:58:42]

Et le gouvernement britannique fait tout pour faire disparaître cette idée. Mais personnellement, ma grande crainte, c'est que le Royaume-Uni devienne le royaume complètement désuni que l'Irlande va se réunir. l'Ecosse va partir parce qu'il n'aura aucune raison de rester, parce que eux, ils vivaient tellement avec les subventions européennes, l'agriculture tout perdu. Donc ils peuvent devenir indépendants et maintenant, ça va être. C'est l'Angleterre avec le pays de Galles qui est en perte économique terrible et elle va vivre au milieu de ghettos.

[00:59:15]

Que pensent les Britanniques du départ du prince Harry et de la perte de ses titres royaux? Eric Albert. Dans l'ensemble, en tout cas au niveau de la presse, c'est clair, c'est contre Harry et contre mégalos avec cette idée. Mais de quoi se plaignent t'ils? Ils sont princé, duc et duchesse et ils peuvent. Ils pouvaient parfaitement respecter les règles plutôt que d'aller pleurnicher en Californie. Je pense que la réalité est plus compliquée que ça. Que derrière cette mauvaise image de Mega et Aris, c'est aussi la presse tabloïd qui se venge du fait qu'il n'ait pas donné un accès suffisant.

[00:59:58]

Mais peu importe actuellement, l'image est plutôt négative du côté Harrier Mega Anne-Elisabeth Moutet.

[01:00:03]

Existe t il des Britanniques républicain? Est ce que la reine et la famille royale fait l'unanimité? Il y a des gens qui disent il faudrait qu'on arrête cette histoire de reine. Comme en France, sans les couper la tête.

[01:00:13]

Mais il y a toujours eu des républicains en Grande-Bretagne et le nombre grossit et la n'influencent devient un peu plus importante suivant les circonstances.

[01:00:22]

La reine n'a pas toujours été autant aimée que elle l'est depuis une trentaine d'années. Mais cela dit, quand, au moment de la mort de la princesse Diana, Erika avait parfaitement raison. C'est vraiment un moment où il y a eu un certain danger. D'un autre côté, à chaque fois que maintenant, il y a vingt ans, comme disait, Eric a environ 20 ans de républicains dans le pays, mais surtout, à chaque fois qu'on dit ah bah non vu.

[01:00:42]

Ça serait bien d'avoir une république qui dise à qui on va avoir comme président. Imaginez un président, Tony Blair. Il est très impopulaire en Grande-Bretagne. Imaginez un président, Boris Johnson. Il trouve que c'est suffisamment. C'est suffisant, lui avoir donné les clés du numéro 10 et finalement, la permanence de quelqu'un de calme qui, justement, n'a pas à dire quelque chose de politique. Et voilà comment on revient à la question de dégainer Harry. Cette personne dont la neutralité est absolue et qui est un garant de la Constitution britannique, dit que la reine doit conseiller et elle a une possibilité.

[01:01:13]

Le monarque a la possibilité très rare de rejeter au cas où il y aurait vraiment une grande décision à prendre. Et finalement, ils disent que c'est une sécurité et qu'ils ne voient pas dans le personnel politique qui que ce soit qui mériterait d'occuper cette place là.

[01:01:27]

Lucie Robbe qu'un accord commercial avec Bruxelles libre échange avec le reste du monde. Le Royaume-Uni a t il gagné son pari du Brexit? Question d'Olivier dans le Pas de Calais. C'est vrai que on a eu des années de négociations. On disait c'était un débrayables. Finalement, est ce que ça y est? On a des règles claires et y'a plus qu'à. Non, pour l'instant, on ne peut vraiment pas dire que le Royaume-Uni et gagner cette bataille. Leur espoir, c'était de négocier des accords bilatéraux avec les grandes parties du monde, avec plusieurs pays importants en Asie, en Amérique, etc.

[01:01:59]

Pour l'instant, on en est presque à zéro. L'avantage, c'est que le candidat recule un peu cette question. Pour l'instant, on a l'impression que c'est normal que le Royaume-Uni n'avance pas aussi qu'il est souhaité. Mais les plaisirs de la fête, c'est quand? C'est quand la marée descend. Quand on voit ceux qui n'ont pas de maillot de bain. Voilà, c'est ça. Et donc, il est bien probable qu'à la sortie de crise, on se rend compte que le Royaume-Uni n'arrive pas à tenir cette promesse de garder sa compétitivité commerciale comme elle aurait pu le faire au sein de l'Union européenne.

[01:02:30]

Stephen Clarke, vous avez visiblement inspiré un audit d'un téléspectateur qui voudrait en savoir plus. l'École peut elle? l'Ecosse peut elle faire sécession et demander son adhésion à l'Union européenne? Est ce que l'idée d'une. Je suis Écossais, d'une indépendance quand on va dans le nord du Royaume-Uni, on le sent de plus en plus?

[01:02:48]

Oui, parce que les Ecossais ont toujours détesté les Anglais. Moi, j'ai vécu trois ans en Ecosse et je me suis senti plus étranger là haut qu'ici en France. Il y avait des pubs à Glasgow où je ne pouvais pas y aller, mais mes copains disaient Ne va pas au bar, commander toi, c'est très bien pour moi, mais il ne va pas au bar commanditant parce qu'avec ton accent, ça va bien se passer. Il y a toujours eu émotionnellement un énorme, un énorme trou entre l'Angleterre et entre Londres et tout Londres qui pompées toutes les revenus du pétrole qui étaient au large de l'Ecosse.

[01:03:22]

Ça a toujours existé. On a eu des référendums ou un référendum. Et puis, en fait, il fallait 60 majorités au lieu de 50 quand pour le Brexit. Et c'était assez juste. Mais c'était non. Mais maintenant, avec le Brexit, Juncker est très, très forte. Comme leader, comme leader, je pense qu'il y a beaucoup plus de chances que si elle force comme Londres. Non, mais si elle force un vendome, il y a des chances que l'Ecosse tweete.

[01:03:55]

Eric Albert, peut on parler des effets très délétères de la presse people anglaise? Les fameux tabloïds qui ne recule devant rien? Alors, vous travaillez pour le monde à Londres? Est ce que vous voyez des pratiques, des choses qui vous surprennent de la part de vos confrères des tabloïds britanniques?

[01:04:13]

La grande différence je pensais qu'il y a vraiment des vengeances de tabloïds face à des personnes, en l'occurrence Mega et Aris, qui ne leur plait pas pour des raisons généralement internes. Là, en l'occurrence, c'était un manque d'accès à mes gagneriez, donc ils se vengent et ils y vont en mettant en y allant à gros traits. C'est vrai, la presse Murdoch a toujours fait ça avec des politiciens qu'ils n'aiment pas. Donc quand ils ont une idée derrière la tête, ils n'hésitent pas à dégommer qui veulent.

[01:04:49]

Donc là, en l'occurrence, ça se passe dans la famille royale. Je pense une assez forte différence avec la presse française.

[01:04:56]

Anne-Elisabeth Moutet, vous qui était au Daily Telegraph, vous diriez nous ne faisons pas le même métier, c'est à dire que la servilité à l'égard du pouvoir n'est pas une tradition britannique dans la presse française. C'est franchement différent. Donc le tact d'une part, et d'autre part, il y a moyen de ce qui s'est passé. Ce n'est pas uniquement parce qu'il y a des gens qui enquêtent que Kate Middleton a été très mal traitée à un moment où elle était la fiancée de William.

[01:05:21]

Elle n'a rien dit. Elle s'est comportée parfaitement bien. Elle est maintenant adorée d'absolument tout le monde. Elle n'a pas spécialement donné plus d'excès que les autres, au contraire. Mais elle a fait. Elle a fait le boulot et ça s'est calmé. Et on a un peu l'impression qu'on a avec le jeune couple. On a un couple qui a eu une espèce de colère immédiate en disant comment vous ne me traitait pas comme je le mérite. Et c'est très Hollywood, c'est pas très anglais.

[01:05:43]

Et pour terminer, juste ce message de Gilbert dans l'Hérault triste fin de règne de Queen pour la reine Elizabeth. 2. Merci d'avoir participé à cette émission. Lundi, vous retrouverez Caroline Roux. C'est dans l'air, toujours disponible gratuitement sur toutes les podcasts. Bonne soirée sur France 5. À suivre. C'est l'hebdo.