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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

POUTINE S’OFFRE LE KREMLIN… JUSQU’EN 2036 ! - 06/04/21

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POUTINE S’OFFRE LE KREMLIN… JUSQU’EN 2036 ! - 06/04/21Invités FRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » CLÉMENTINE FAUCONNIERPolitologue, spécialiste de la Russie ISABELLE MANDRAUDCheffe adjointe du service international – « Le Monde »Auteure de « Poutine, la stratégie du désordre » PIERRE SERVENTExpert en stratégie militaire Il est de retour. Après une longue abstinence médiatique, Édouard Philippe fait cette semaine la promotion de Impressions et lignes claires, son livre sur son expérience de Premier ministre. Neuf mois après son départ de Matignon, il s'exprime ainsi à nouveau sur le plan national. Et le maire du Havre entretient l'ambiguïté sur ses ambitions à un an de la présidentielle. Un retour qui alimente les conversations dans les coulisses politiques, car Edouard Philippe est la personnalité politique préférée des Français, loin devant Emmanuel Macron. L'ancien lieutenant d'Alain Juppé enchaîne les diners privés avec des personnalités de droite comme de gauche, ce qui laisse imaginer toutes les stratégies, tous les scénarios. Son passage sur France 2 hier soir a donné lieu à un numéro de funambule sur les questions liées à son éventuelle candidature en 2022. "Je ne m'exprime pas sur ce sujet", a t-il simplement rétorqué, tout en déclarant ne pas être "celui qui souhaiterait l'échec du président de la République". Pendant ce temps-là, le Rassemblement National joue à touche-touche dans les sondages de second tour face à Emmanuel Macron. Le parti de marine Le Pen semble de plus en plus crédible aux yeux des Français, résultat probable de son entreprise de dédiabolisation. Le débat raté de l'entre-deux tour de 2017 paraît avoir servi de leçon car le parti peaufine les dossiers qui sortent de sa zone de confort, les dossiers économiques notamment. La présidente du RN s'approprie par ailleurs un nouveau thème pour la présidentielle : celui de l'environnement. L'écologie justement, c'est aussi de nouveaux visages depuis la vague verte des dernières élections régionales. Plusieurs métropoles sont à présent dirigées par des maires écologistes. Mais les polémiques se sont accumulées depuis leur arrivées aux manettes : pas de sapin de Noël à Bordeaux, mosquée subventionnée à Strasbourg, menus uniques sans viande à Lyon, les psychodrames politiques ont fait le tour de France des villes vertes. À Lyon, Grégory Doucet est à l'épreuve du pouvoir depuis bientôt dix mois, C dans l'air s'est plongé en immersion avec le maire de la troisième ville de France. Alors, que mijote Edouard Philippe à un an de la présidentielle ? Le Rassemblement National a-t-il terminé sa dédiabolisation ? Quel premier bilan faire des nouveaux maires écologistes ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

É. PHILIPPE / MACRON : ALLIÉS OU RIVAUX ? - 05/04/21

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É. PHILIPPE / MACRON : ALLIÉS OU RIVAUX ? - 05/04/21Invités BRUNO JEUDYRédacteur en chef du service politique - « Paris Match » SOAZIG QUÉMÉNERRédactrice en chef du service politique - « Marianne »  MARION MOURGUE Grand reporter au service politique – « Le Figaro » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué – Institut de sondages IPSOS  Il est de retour. Après une longue abstinence médiatique, Édouard Philippe fait cette semaine la promotion de Impressions et lignes claires, son livre sur son expérience de Premier ministre. Neuf mois après son départ de Matignon, il s'exprime ainsi à nouveau sur le plan national. Et le maire du Havre entretient l'ambiguïté sur ses ambitions à un an de la présidentielle. Un retour qui alimente les conversations dans les coulisses politiques, car Edouard Philippe est la personnalité politique préférée des Français, loin devant Emmanuel Macron. L'ancien lieutenant d'Alain Juppé enchaîne les diners privés avec des personnalités de droite comme de gauche, ce qui laisse imaginer toutes les stratégies, tous les scénarios. Son passage sur France 2 hier soir a donné lieu à un numéro de funambule sur les questions liées à son éventuelle candidature en 2022. "Je ne m'exprime pas sur ce sujet", a t-il simplement rétorqué, tout en déclarant ne pas être "celui qui souhaiterait l'échec du président de la République". Pendant ce temps-là, le Rassemblement National joue à touche-touche dans les sondages de second tour face à Emmanuel Macron. Le parti de marine Le Pen semble de plus en plus crédible aux yeux des Français, résultat probable de son entreprise de dédiabolisation. Le débat raté de l'entre-deux tour de 2017 paraît avoir servi de leçon car le parti peaufine les dossiers qui sortent de sa zone de confort, les dossiers économiques notamment. La présidente du RN s'approprie par ailleurs un nouveau thème pour la présidentielle : celui de l'environnement. L'écologie justement, c'est aussi de nouveaux visages depuis la vague verte des dernières élections régionales. Plusieurs métropoles sont à présent dirigées par des maires écologistes. Mais les polémiques se sont accumulées depuis leur arrivées aux manettes : pas de sapin de Noël à Bordeaux, mosquée subventionnée à Strasbourg, menus uniques sans viande à Lyon, les psychodrames politiques ont fait le tour de France des villes vertes. À Lyon, Grégory Doucet est à l'épreuve du pouvoir depuis bientôt dix mois, C dans l'air s'est plongé en immersion avec le maire de la troisième ville de France. Alors, que mijote Edouard Philippe à un an de la présidentielle ? Le Rassemblement National a-t-il terminé sa dédiabolisation ? Quel premier bilan faire des nouveaux maires écologistes ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv              Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COVID : COMMENT S’EN SORTENT NOS VOISINS ? - 03-04-21

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COVID : COMMENT S’EN SORTENT NOS VOISINS ? - 03-04-21 Invités DOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction - « Les Échos » Sophie AURENCHEJournaliste en charge de la crise sanitaire - « RTL »  JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI HÉLÈNE KOHL Correspondante à Berlin - « Europe 1 »  Les Français s'apprêtent à revivre confinés. La fermeture des écoles et des commerces « non essentiels » en métropole marque le début d'un troisième confinement qui ne dit pas son nom. Ailleurs en Europe, la situation est rarement plus réjouissante. Si l'horizon s'éclaircit outre-manche, avec une vaccination très avancée et la réouverture prochaine des pubs, c'est loin d'être le cas dans la majorité des pays de l'Union Européenne. Des restrictions plus ou moins sévères sont en effet imposées à nouveau un peu partout. En Belgique, les mesures contraignantes ne cessent d'être prolongées depuis des semaines. Celles-ci se sont accrues depuis la fin mars avec l'interdiction de se rassembler à plus de quatre adultes en extérieur. Jeudi dernier, près de 2000 personnes étaient rassemblées dans un parc bruxellois malgré cette interdiction et l'intervention de la police a dégénéré, entre canons à eau et jets de projectiles. L'Italie, de son côté, qui venait pourtant de desserrer la vis, a dû finalement se résoudre à reclasser toutes ses régions en rouge et, par là même, refermer ses restaurants. Une quarantaine obligatoire a également été remise en place pour quiconque entrant ou sortant de la Botte. Outre-Rhin, le gouvernement allemand a dû faire face aux protestations de l'Eglise catholique sur le dossier des messes de Pâques, et rétropédaler sur son projet de confinement. Angela Merkel a cependant exhorté les seize ministres-présidents des Länders à mettre en œuvre des restrictions strictes pour lutter contre la hausse des contaminations. Sous pression de la population, certains patrons de régions assouplissent en effet les mesures au grand dam de « Mutti ». En Rhénanie-du-Nord-Westphalie par exemple, seules les communes présentant un taux d’incidence supérieur à 100 activent désormais le dispositif dit de « freinage d’urgence ».Les tensions sont donc fortes entre la chancelière et les chefs des Länders. Pendant ce temps-là, en Espagne, les bars et restaurants sont ouverts jusqu'à 22h et seul un test PCR négatif est demandé à l'entrée du pays. Les Madrilènes voient donc arriver des masses de jeunes européens, notamment des Français, venus retrouver l'insouciance du monde d'avant. Des images de fêtes de rue se poursuivant jusqu'au petit matin interpellent par conséquent les habitants, eux qui, de surcroît, ne peuvent faire aucun déplacements interrégionaux. Alors, que nous enseignent les stratégies mises en place chez nos voisins européens ? Les politiques de restrictions sont-elles devenues impossible à imposer ? Le Royaume-Uni est-il vraiment sorti d'affaire ? Le fédéralisme allemand fragilise-t-il Angela Merkel en période de pandémie ? Madrid acceptera-t-elle longtemps le tourisme festif qu'elle connaît actuellement ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

CONFINEMENT : LA GRANDE FATIGUE - 02-04-21

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CONFINEMENT : LA GRANDE FATIGUE - 02-04-21 Invités NICOLAS BOUZOUÉconomiste - Directeur fondateur d’Asterès, société d’analyse économique et de conseil FRANÇOISE FRESSOZÉditorialiste - « Le Monde » PR PHILIPPE AMOUYEL – En direct de LilleÉpidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de Lille GÉRALDINE WOESSNER – En duplexJournaliste – « Le Point » L’annonce est tombée mercredi soir et depuis tout le monde s’organise dans les familles et les entreprises, pour passer le cap de ce mois d’avril chamboulé par le confinement et la fermeture des écoles. Télétravail ou chômage partiel ? Vacances modifiées ou annulées ? Rester ou partir ? Garder les enfants ou les envoyer chez les grands-parents ? Pour beaucoup, l’heure est à l’organisation dans l’urgence et au système D, en particulier dans les secteurs où le télétravail est impossible.  Un mois d’avril confiné qui s’annonce donc compliqué pour un grand nombre, mais aussi sinistré pour le tourisme. Depuis quarante-huit heures, les annulations se multiplient et les professionnels du secteur se désolent. La règle des 10 kilomètres marque un coup d’arrêt brutal à leur activité mais ils s’accrochent à l’idée que le beau temps et un vrai coup d’accélérateur sur la vaccination finiront bien par lancer la saison. Un bout du tunnel annoncé pour la mi-mai par le président de la République auquel veulent croire également les restaurateurs, patrons de bars et professionnels de la nuit contraints à la fermeture depuis de nombreux mois. Une échéance qu’ont également à l’esprit les professionnels de la culture, un monde en ébullition qui oscille entre colère et espoir. Le mouvement d’occupation des théâtres a ainsi pris de l’ampleur ces dernières semaines. Parti de l’Odéon à Paris, de nombreux autres établissements participent désormais à cette action symbolique pour réclamer la réouverture des lieux culturels et une prolongation de l'année blanche pour les intermittents. Parallèlement dans les cinémas, les musées ou les salles de concert, certains travaillent avec des scientifiques pour préparer l’après et faire évoluer les normes sanitaires en temps de Covid. Mais en attendant, les annulations de festivals de musique se multiplient. Après Art Rock, Main Square, Beauregard, Lollapalooza, aujourd’hui les organisateurs des Eurockéennes de Belfort ont annoncé annuler l’édition 2021 qui devait se dérouler du 1er au 4 juillet. Ils ne se voyaient pas avec une jauge de 5 000 personnes assises alors que le festival accueille habituellement 130 000 personnes debout sur quatre jours.   Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

MACRON RECONFINE, LE DÉBAT S’ENFLAMME ! - 01/04/21

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MACRON RECONFINE, LE DÉBAT S’ENFLAMME ! -  01/04/21Invités CÉCILE CORNUDETÉditorialiste politique – « Les Echos » PR VINCENT MARÉCHALProfesseur de virologie - Sorbonne Université ANTOINE FLAHAULT – En direct de GenèveÉpidémiologisteAuteur de « Covid, le bal masqué » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info »Spécialiste des questions économiques et sociales  On ferme à nouveau tout, ou presque, partout dans l’Hexagone ! Pour tenter de freiner la troisième vague de Covid-19 et faire face la saturation des services dans les hôpitaux, le président de la République a annoncé hier soir, lors d’une l’allocution télévisée, un nouveau confinement national. Les restrictions en vigueur depuis la mi-mars dans 19 départements vont être étendues à l’ensemble du territoire pour quatre semaines à partir de ce samedi et les établissements scolaires vont être fermés pendant trois à quatre semaines. Concrètement, le couvre-feu à 19 heures va devenir la règle en France métropolitaine. Les commerces non essentiels vont devoir fermer. Les déplacements interrégionaux seront également interdits sauf ce week-end de Pâques pour ceux qui voudront « changer de région pour s'isoler ». Emmanuel Macron a en revanche écarté le « retour généralisé de l'attestation », comme en mars 2020. « Nous faisons le choix de la responsabilité et, si je puis dire, de la respiration. » L'attestation ne sera obligatoire que pour les déplacements au-delà d'un rayon de 10 kilomètres du domicile. Enfin contrairement à ce qui avait été décidé lors du deuxième confinement à l’automne, et martelé par le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, les crèches, les écoles, collèges et lycées vont fermer leurs portes dans toute la France à partir de lundi soir. Les élèves auront alors une semaine de cours à distance puis deux semaines de vacances communes. Ensuite retour à l’école pour les primaires et une semaine de plus à la maison pour les collégiens et les lycéens. Les parents qui devront garder leurs enfants sans télétravailler toucheront le chômage partiel. Le chef de l’Etat a demandé hier soir aux Français « de fournir un effort supplémentaire » mais il a aussi évoqué, non pas cette fois le retour des jours heureux, mais le « bout du tunnel » grâce à une stratégie en forme d’outil : la tenaille. « Les efforts d’avril d’une part et le déploiement de la vaccination d’autre part, c’est cette tenaille qui va nous permettre de contenir progressivement ce nouveau virus. Cette tenaille qui va nous permettre à partir de la mi-mai de commencer à rouvrir progressivement le pays », a-t-il dit. Ces nouvelles mesures sont « nécessaires pour nous permettre de franchir un cap, espérons-le un dernier cap, dans la perspective du déploiement massif de la vaccination et d’un retour à une vie normale », a de son côté expliqué ce jeudi le chef du gouvernement dans un discours à l’Assemblée nationale, avant un vote qui a largement été boycotté par l’opposition.  Au Palais Bourbon, aucun des groupes d’opposition n’a en effet pris part à ce vote qui n’engageait pas la responsabilité du gouvernement, le chef de file LR Damien Abad refusant d' « adouber la parole jupitérienne » , celui de LFI Jean-Luc Mélenchon disant son « exaspération » de « voir l’Assemblée exclue de la stratégie » sanitaire. La patronne des députés PS Valérie Rabault n’a également pas voulu « cautionner la manière » dont l’exécutif gère la crise. Et le dirigeant du groupe communiste André Chassaigne a vu dans ce débat en application de l’article 50-1 de la Constitution « un hochet tiré du coffre à jouets pour faire comme si on était une démocratie » . La présidente du RN Marine Le Pen, qui ne dispose pas d’un groupe à l’Assemblée, a ciblé ses critiques sur le fond des mesures, prises par Emmanuel Macron avec « peu de convictions, et beaucoup d’indécision », selon elle. La députée du Pas-de-Calais a exposé la politique sanitaire qu’elle privilégierait, d’un confinement territorialisé à un « moratoire sur la réduction des capacités hospitalières » . Le Sénat à majorité de droite doit se prononcer à son tour dans l'après-midi et le même scénario d'un boycott massif se profile. Pendant ce temps, dans le pays, l’heure est à l’organisation pour les familles, les entreprises mais aussi les hôpitaux à qui l’on a demandé de repousser encore les murs. Pour cela des "renforts supplémentaires" devraient être déployés ces prochains jours pour monter à 10.000 lits de réanimation dans l'Hexagone. D’autre part, il est prévu de recourir davantage à l’oxygénothérapie à domicile. 60.000 personnes se sont vu administrer de l'oxygène à domicile depuis un an. Mais la pratique fait débat pour les cas les plus graves. Alors l’oxygénothérapie à domicile, qu’est-ce que c’est ? Comment vont s’organiser les prochaines semaines dans les familles, les entreprises et les hôpitaux ? Les mesures annoncées par le chef de l’Etat seront-elles suffisantes pour faire face à la vague du variant britannique ? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv              Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COVID : LONDRES LIBÉRÉE… ET NOUS ? - 30/03/21

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COVID : LONDRES LIBÉRÉE… ET NOUS ? - 30/03/21Invités DOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction – « Les Echos »ANNE-ELISABETH MOUTETÉditorialiste – « The Daily Telegraph »TRISTAN DE BOURBON-PARME - En direct de LondresCorrespondant à Londres Auteur de « Boris Johnson : un Européen contrarié » PR PHILIPPE AMOUYEL – En direct de LilleÉpidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de Lille  Alors qu’en France les chiffres de l’épidémie s’envolent, le Royaume-Uni – où 60 % de la population est vaccinée – est-il en train de sortir du tunnel ? Pour la première fois depuis six mois, aucun patient n’est mort du coronavirus à Londres lundi 29 mars. Un chiffre porteur d’espoir à l’heure où la Grande-Bretagne desserre l’étau. Confinés chez eux depuis début janvier, les Britanniques peuvent depuis ce lundi se réunir par groupes de six en extérieur et retrouver le plaisir des activités en plein air. L’occasion pour le Premier ministre, Boris Johnson, de « donner le coup d’envoi d’un grand été sportif britannique », souhaitant aux« personnes de tout âge » de pouvoir enfin « retrouver leurs coéquipiers et reprendre les activités qu’elles aiment » après de longs mois de solitude. « Nous devons encore rester vigilants et suivre les règles, mais nous faisons de grands progrès », s’est félicité de son côté le ministre de la Santé, Matt Hancock. On compte en moyenne aujourd’hui 5 000 cas de Covid-19 au Royaume-Uni contre 35 000 cas dans l’Hexagone. Mais comment expliquer cette chute des contaminations dans le pays qui reste le plus endeuillé d’Europe avec plus de 126 500 morts ? Alors que l’épidémie de Covid-19 a connu une flambée dramatique dans le pays, le Premier ministre Boris Johnson a été contraint début janvier de décréter un confinement strict de la population avec fermeture des écoles. Parallèlement, le pays s’est lancé dans une course à la vaccination. Grâce aux sérums d’Oxford/AstraZeneca et de Pfizer/BioNTech, le service de santé britannique a atteint dimanche la barre des 30 millions de premières doses administrées, soit presque 60 % de la population adulte. « Une merveilleuse nouvelle » selon Boris Johnson, qui a appelé, dans un tweet, à« maintenir l’élan ». Pour autant, du côté du gouvernement britannique, l’heure reste à la prudence face à « l’augmentation des cas en Europe et les nouveaux variants qui menacent notre campagne de vaccination ». L’obligation de « rester à la maison » est levée, mais il est toujours conseillé de rester en télétravail et d’éviter les transports en commun. La police londonienne a d’ailleurs souligné dimanche que « tout grand rassemblement » restait interdit, précisant qu’elle se tenait prête à intervenir rapidement pour mettre fin aux éventuelles fêtes clandestines. D’autre part si, fin décembre, la France avait fermé sa frontière de peur du variant anglais, aujourd’hui c’est l’inverse : certains Britanniques demandent l’interdiction des voyageurs arrivant de France. Le gouvernement s’y refuse, trop de marchandises indispensables transitant par la France. Il faut dire que depuis janvier l’économie britannique s’est fortement contractée, notamment à cause du confinement. Et le Brexit a fortement percuté son commerce extérieur : les exportations britanniques vers l’UE se sont effondrées de 40,7 % entre décembre 2020 et janvier 2021. Dans ce contexte, le gouvernement a cédé à la pression des entreprises en reportant une nouvelle fois de six mois, jusqu’en janvier 2022, les contrôles douaniers sur les importations en provenance de l’UE et d’ailleurs. Une situation difficile sur le front économique qui n’impacte néanmoins pas la popularité de Boris Johnson, de nouveau à la hausse, et ce malgré les débuts calamiteux de sa gestion de la pandémie. Alors quelle est la situation sanitaire au Royaume-Uni ? Comment le pays a-t-il mené sa campagne de vaccination ? Est-ce une victoire pour Boris Johnson ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - ITW E. MACRON

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EMMANUEL MACRON INTERVIEWÉ PAR CAROLINE ROUXEXTRAIT DU DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21 Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, unrapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présentépar le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra desoptions d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude duPrésident turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquiemultiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, ycompris contre les intérêts de ses propres alliés.L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : ils'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre leleadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace,Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle qued'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Présidentde la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçonsd'ingérence sur les présidentielles de 2022.En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’enétait récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’unelaïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est enréalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections luiont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui àd'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de laConvention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre lesviolences faites aux femmes.Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner,cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, ilaffirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier desmigrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait àlaisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptaitpas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankaraà l'UE – aujourd'hui au point mort.Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelleest la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et laTurquie peuvent-elles encore s'apaiser ?  Diffusion : mardi 23 mars 2021Format : 90 minutesPrésentation : Caroline Roux Un film de Marie Lorand Ecrit par Marie Lorand & Barbara StecProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COURSE À LA PRÉSIDENTIELLE : XAVIER BERTRAND TENTE L’ÉCHAPPÉE 27-03-21

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Invités YVES THRÉARDÉditorialiste et directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » VANESSA SCHNEIDERGrand reporter – « Le Monde » BERNARD SANANÈS – En duplexPolitologue – Président de l’Institut de sondages Elabe LAURELINE DUPONT – En duplexDirectrice adjointe de la rédaction – « L’Express » Ce n’est pas une surprise mais c’est désormais officiel : Xavier Bertrand est candidat à l’élection présidentielle de 2022. Le président de la région Hauts-de-France l’a annoncé mercredi dans les colonnes de l’hebdomadaire Le Point. Plusieurs fois ministre, de la Santé et du Travail, sous les présidences de Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, l’ancien assureur veut croire en son destin national. Face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, tous deux donnés au second tour par les sondages depuis plusieurs mois Xavier Bertrand veut être le troisième homme de l’élection de 2022 en soulignant son image d’homme issu de la classe moyenne et resté proche de la population. Il renvoie le premier à son ancienne profession de banquier d’affaire et le tacle sur sa déconnection vis-à-vis des Français, et dépeint la seconde comme la simple héritière de son père Jean-Marie Le Pen. Xavier Bertrand place la sécurité des Français en tête de ses préoccupations et se positionne sur une ligne dure. Il reprend à son compte l’expression « France Orange Mécanique » pour qualifier l’hyperviolence observée y compris chez les très jeunes. Le candidat a déclaré vouloir porter à 50 ans la peine de sureté et introduire la rétroactivité dans le cadre des condamnations pour terrorisme. Il compte également abaisser la majorité pénale à 15 ans. Des propositions qui pourraient parler à son électorat. Rien n’est encore joué. Sa déclaration de candidature irrite en effet les barons de son ancien parti, Les Républicains, qui, pris de court, l’accusent d’essayer de couler leur primaire, lui qui a affirmé ne pas vouloir y participer. Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez ou encore Bruno Retailleau n’ont pas l’intention de lui laisser la place si facilement. Une droite qui est actuellement en difficulté. Plusieurs de ces figures ont rallié Emmanuel Macron depuis son accession à l’Elysée. D’autres de ses membres rejoignent pour leur part le Rassemblement National de Marine Le Pen. Certains d’entre-eux y sont même investis pour les élections régionales à venir, dernière échéance avant la bataille de 2022. Thierry Mariani, ex-ministre de Sarkozy conduira ainsi la liste en Paca, quand Sébastien Chenu, passé en 2014 de l’UMP au FN, sera lui candidat dans les Hauts-de-France. En Occitanie, c’est l’ex-député Jean-Paul Garraud qui portera les couleurs du RN. Les frontistes ont même réussi une prise, modeste mais symbolique, chez la France Insoumise avec le jeune Andrea Kotarac, lui aussi tête de liste pour les régionales, en Auvergne-Rhône-Alpes. La normalisation souhaitée se poursuit donc pour le parti de Marine Le Pen. Face à elle, le front républicain s’est fracturé. De nombreux électeurs de gauche, qui avaient fait le choix de placer un bulletin Emmanuel Macron au second tour de la dernière élection présidentielle pour faire barrage à Marine Le Pen, laissent entendre qu’ils ne recommenceront pas si la situation se présentait à nouveau. Xavier Bertrand parviendra-t-il à s’imposer comme le candidat naturel à droite ? Le primaire voulue par plusieurs ténors des Républicains aura-t-elle lieu ? L’effritement du front républicain est-il irrémédiable ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VACCINS : L’EUROPE SE REBIFFE ! - 26/03/2021

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VACCINS : L’EUROPE SE REBIFFE ! - 26/03/2021Invités : NICOLAS BOUZOUÉconomiste – Directeur du cabinet AsterèsAuteur de « Homo Sanitas » ANNE ROSENCHERDirectrice déléguée de la rédaction - « L’Express »PHILIPPE AMOUYEL Épidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de Lille SOPHIE AURENCHE Journaliste en charge de la crise sanitaire - « RTL » « Aucun mea culpa », « aucun remords », « aucun constat d’échec ». Emmanuel Macron a défendu hier sa stratégie anti-Covid, celle de ne pas avoir reconfiné la France fin janvier, alors que bon nombre de nos voisins européens l’ordonnaient et que le Conseil scientifique le demandait pour éviter la propagation du variant britannique dans le pays. Un choix qui est de plus en plus critiqué au moment où l’épidémie s’emballe dans l’Hexagone. Pour tenter de freiner la 3e vague, l’exécutif vient d’étendre les nouvelles mesures de confinement à trois départements : l’Aube , la Nièvre et le Rhône. 24 autres départements ont également été placés en « vigilance renforcée », notamment à cause d’un taux d’incidence élevé ou de services de réanimation qui risquent d’être bientôt saturés. Mais c’est surtout vers l’Ile-de-France que les regards sont tournés. Malgré les mesures mises en place la semaine dernière, la courbe des contamination grimpe en flèche dans la région, notamment au sein des écoles, collèges et lycées. De nombreux enseignants, médecins et élus demandent leur fermeture. Pour l’instant, le gouvernement a écarté cette idée. Les écoles ne fermeront pas, ou alors en "dernière nécessité" a rappelé Olivier Véran, jeudi soir. Le ministre de la Santé a tout de même mentionné un nouveau protocole sanitaire. Insuffisant, répond le syndicat Snuipp-FSU ce vendredi qui a décidé de déposer un préavis de grève, du 29 mars au 16 avril. Les enseignants mettent donc la pression sur l’exécutif et ils ne sont pas les seuls. Hier soir, Emmanuel Macron a d’ailleurs évoqué la nécessité sans doute de prendre « de nouvelles mesures » dans « les prochaines semaines » face à la forte dégradation de la situation sanitaire, mais pour l’instant le chef de l’Etat entend miser sur la vaccination et une production européenne de vaccins qui va s’accroître « dès les prochaines semaines, afin de produire totalement pour nous-mêmes ». Ces derniers jours, l’Europe a décidé de hausser le ton face à AstraZeneca. Le laboratoire va devoir d'abord « rattraper » ses retards avant de pouvoir exporter hors du continent, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dans ce sens, les membres de l’UE vont renforcer les contrôles des exportations de vaccins notamment pour faire pression sur le Royaume-Uni qui ne jouerait pas le jeu de la réciprocité avec les vaccins AstraZeneca.Depuis le 1er décembre dernier, les sites de production situés dans l'UE ont exporté 77 millions de doses de vaccins dans le monde vers 33 pays dont le Canada, les Etats-Unis, le Mexique et le Royaume-Uni. Soit plus de doses que le nombre qui a été administré aux citoyens des 27. A date, les Européens ont reçu 62 millions de doses de vaccins. Près de la moitié des doses produites sur le territoire européen sont donc parties à l'export dont une bonne partie outre-Manche : le pays de Boris Johnson aurait reçu depuis décembre dernier 21 millions de doses de vaccins. De quoi faire grincer des dents sur le Vieux continent car dans le même temps, l'UE ne recevait aucun vaccin en provenance de l'extérieur, chaque pays ayant privilégié sa propre population. Alors l'Europe aurait-elle dû en faire autant ? Sur le front des vaccins, la guerre est-elle déclarée ? Comment freiner la 3e vague dans le pays ? Enfin, où en est la recherche aujourd’hui en matière de traitements contre le Covid ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COVID : DROIT DANS LE MUR ? - 25/03/21

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COVID : DROIT DANS LE MUR ? - 25/03/21InvitésDR PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au Samu de Paris Auteur de « Urgences de vivre »SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »PR BERTRAND GUIDET  Chef du service de réanimation - Hôpital Saint-Antoine PR ANTOINE FLAHAULT - En direct de Genève ÉpidémiologisteAuteur de « Covid, le bal masqué »Les voyants sanitaires virent au rouge écarlate en Île-de-France et les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme. « En région parisienne, l’épidémie s’emballe, tous les indicateurs progressent de façon violente. Il faut qu’on arrive à casser ces courbes, pour reprendre le contrôle » de la pandémie, alerte Aurélien Rousseau, le directeur de l’agence régionale de santé d’Île-de-France. « On est au bord de la rupture », s’inquiète Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France, qui craint une déferlante de patients Covid-19 dans les hôpitaux d'ici à quelques semaines. L’épidémiologiste Dominique Costagliola, qui préside le comité scientifique consultatif mis en place par la maire de Paris, partage la même angoisse : « Les chiffres font peur, il devient urgent de freiner. Et pas seulement en Île-de-France, mais tout le pays, sauf peut-être en Corse ! » Dans les derniers bilans publiés par Santé publique France, la hausse la plus spectaculaire est sans doute celle des contaminations. En moyenne, dans la région, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués de Covid-19 atteint désormais 549 pour 100 000 habitants. Il y a deux semaines, ce même taux était à 350 – et déjà proche du seuil d’alerte renforcée. Pire encore, en Seine-Saint-Denis, le département le plus gravement touché par l’épidémie en France, ce taux d’incidence décolle à 683 cas. Du côté des services hospitaliers, c’est la saturation. Après avoir demandé la déprogrammation de 40 % des interventions et des soins n’ayant rien à voir avec le Covid-19, le directeur de l’ARS estime qu’il faut aller plus loin et déprogrammer 80 % des soins pour ouvrir des lits de réanimation. À cette heure, 1 325 patients Covid-19 sont hospitalisés dans les unités de soins critiques de la région. Mais les hôpitaux franciliens s’attendent dans les prochains jours à un afflux d’au moins 1 530 malades du Covid-19 et davantage encore au cours des quinze jours qui arrivent, du fait de la flambée des contaminations. Alors, dans les établissements de santé, c’est le branle-bas de combat pour trouver du personnel et accroître le nombre de lits de réanimation. Mais les formations express des soignants ont eu beau se multiplier cette dernière année, le personnel en réanimation manque toujours et l’inquiétude grandit : « Nous avons de grosses difficultés à prendre de nouveaux patients. À ce rythme-là, on va droit dans le mur », alerte Jean-François Timsit, chef du service de réanimation de l’hôpital Bichat à Paris. « Ce qui a été décidé ces derniers jours n’a aucune chance de casser l’épidémie », ajoute le pneumologue, qui craint de devoir proposer sous peu une réanimation « dégradée ». Face à la flambée épidémique, le gouvernement a décidé de resserrer les boulons : le Rhône, l’Aube et la Nièvre devraient rejoindre la liste des 16 départements aux magasins fermés et aux déplacements limités. Et partout en France un rappel : les rassemblements de plus de six personnes en extérieur vont être verbalisés. Mais faut-il aller plus loin et fermer les écoles ? Alors que la courbe des contaminations grimpe en flèche au sein des écoles, collèges et lycées, des enseignants et des médecins le demandent. Ils sont rejoints par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, qui propose d’avancer les vacances scolaires de deux semaines afin de mettre un « vrai coup d’arrêt à la pandémie ». Une proposition qui selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal « aura un impact et des difficultés pour les familles en termes d’organisation » et reste « un ultime recours ». Mais est-ce tenable ? Quelle est la situation dans les hôpitaux et les services de réanimation ? Quel est le profil des patients de cette vague du variant britannique ? Va-t-on dans le mur ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

CHINE / EUROPE : LE TORCHON BRÛLE - 24/03/21

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CHINE / EUROPE : LE TORCHON BRÛLE - 24/03/21InvitésPHILIPPE DESSERTINEDirecteur de l’Institut de Haute FinanceAGNÈS GAUDU Cheffe du service Asie – « Courrier international »VALÉRIE NIQUET Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la Recherche StratégiquePIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L’Obs »Rien ne va plus entre l'Europe et la Chine. Depuis l'annonce, lundi, de sanctions à l'encontre de quatre hauts fonctionnaires chinois engagés dans la répression de la minorité musulmane des Ouïghours du Xinjiang, la réponse de Pékin est très virulente : quatre organisations et dix Européens ont été sanctionnés. Parmi eux, des chercheurs, des responsables politiques et des eurodéputés, dont le Français Raphaël Glucksmann. A cela s’ajoute un ballet de convocations d’ambassadeurs que se livrent les différentes chancelleries. A la suite des sanctions européennes, l'ambassadeur de l'UE à Pékin, Nicolas Chapuis, a été convoqué en pleine nuit au ministère des Affaires étrangères pour se faire sermonner par le numéro 2 de la diplomatie chinoise. Et, quelques heures plus tard, le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, est monté au créneau pour dénoncer les « mensonges » d'une « minorité de puissances occidentales » cherchant à s'« ingérer dans les affaires intérieures de la Chine ». En Europe, la réponse ne s’est pas fait attendre : les ambassadeurs chinois ont été convoqués en Belgique, en Allemagne et en France, où le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a dénoncé des propos « inacceptables » du premier diplomate chinois dans le pays. L’ambassadeur chinois s’en était pris sur Twitter au chercheur français Antoine Bondaz, en le qualifiant entre autres de « hyène folle » et de « petite frappe ». Une escalade verbale et des tensions qui s’inscrivent dans une confrontation de plus en plus visible entre la Chine et l’Occident. La première rencontre sino-américaine avec l'administration Biden a été glaciale le week-end dernier en Alaska. Et, lundi, Pékin a fait face aux sanctions de l'UE mais aussi du Royaume-Uni, du Canada et des Etats-Unis. Un premier signe de la volonté du nouveau président des Etats-Unis de renouer avec une politique d’alliances pour contrer les ambitions de la Chine, qui a réussi à tirer son épingle du jeu durant cette pandémie mondiale. Après avoir déployé une diplomatie des masques, puis des technologies et des vaccins (dons et ventes d’équipements de protection, tests, caméras thermiques, systèmes de vidéoconférence, etc.) à destination d’un nombre important de pays, la diplomatie chinoise a redoublé d’activisme pour signer des accords bilatéraux et multilatéraux. Mi-novembre, quatorze pays de la région Asie-Pacifique ont signé avec la Chine un Partenariat régional économique global (RCEP). Fin décembre, un accord de principe sur les investissements a été signé entre la Chine et l’Union européenne (CAI). Et, ces derniers jours, les Chinois ont mis en scène une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères. Avec, au menu des discussions, une question : comment se passer du dollar ? La confrontation entre les deux puissances pour le leadership mondial se poursuit et les Européens se retrouvent entraînés à choisir un camp. L'accord sur les investissements, finalisé en décembre, pourrait-il en faire les frais ? Jusqu’où ira l’escalade des tensions entre la Chine et l’Occident ? Quelle place pour l'Europe dans la rivalité sino-américaine ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21

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ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21InvitésJEAN-DOMINIQUE GIULIANIPrésident de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERIJEAN-DOMINIQUE MERCHETJournaliste - « L’Opinion »Spécialiste des questions de défense et diplomatieDELPHINE MINOUI – En direct d’IstanbulJournaliste - Correspondante à Istanbul - « Le Figaro »ARIANE BONZON Journaliste - Auteure de « Turquie, l'heure de vérité »Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21

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DOCUMENTAIRE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L’EUROPE - 23/03/21Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l’Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l’Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s’en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d’une laïcité qu’il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ? Diffusion : mardi 23 mars 2021Format : 90 minutesPrésentation : Caroline Roux Un film de Marie Lorand Ecrit par Marie Lorand & Barbara StecProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

CHINE – RUSSIE : BIDEN MONTRE LES CROCS ! - 20/03/21

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CHINE – RUSSIE : BIDEN MONTRE LES CROCS ! – 20/03/2021Invités :ANTOINE BONDAZChercheur à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)ALEXANDRA DE HOOP SCHEFFERPolitologue, spécialiste de la politique étrangère américainePASCAL BONIFACE Directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)NICOLE BACHARAN Historienne et politologue spécialiste des États-UnisIls avaient promis de tout se dire... et ont tenu promesse. La première rencontre entre les délégations américaines et chinoises depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche a donné lieu à de vifs échanges jeudi dernier en Alaska. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a rencontré ses homologues chinois et, comme prévu, les sujets qui fâchent n'ont pas été mis de côté. « Génocide » contre les Ouïghours, cyberattaques chinoises, répression à Hongkong ou encore pression sur Taiwan, Antony Blinken a listé les sujets qui, selon lui, « menacent (…) la stabilité mondiale». En réponse, la Chine s'est dit « fermement opposée aux ingérences américaines dans ses affaires intérieures ». « Nous prendrons des mesures fermes en représailles», a conclu Yang Jiechi, le plus haut responsable des relations internationales du Parti communiste. Ambiance glaciale. L'administration Biden semble donc s'inscrire dans la dure ligne de leurs prédécesseurs face à la Chine, ce qui augure des relations houleuses entre les deux superpuissances. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a cependant rappelé que son pays ne voulait pas d'un «conflit» avec l'empire du Milieu, mais était «ouvert à une compétition rude». Agacé, Yang Jiechi a accusé les Américains d'«imposer leur propre démocratie dans le reste du monde». Les américains ne sont pas les seuls a pointer du doigt l'autoritarisme chinois. De leur côté, les jeunesses de plusieurs pays asiatiques se révoltent contre les gouvernements qui s'inspirent des valeurs de Pékin. À Hongkong, en Thaïlande ou en Birmanie, ces jeunes se rassemblent sous le hashtag #MilkTeaAlliance, l'alliance « thé au lait », car eux mettent du lait, du sucre ou des boules de tapioca dans leurs thés et en ont fait un symbole politique face à la boisson austère (le thé nature) bue en Chine. Un mouvement de résistance qui reflète les solidarités qui se tissent entre les jeunes militants pro-démocratie de ces pays. Dans ce contexte géopolitique tendu, aux Etats-Unis, Joe Biden a qualifié mercredi Vladimir Poutine de « tueur » dans une interview télévisée. Une approche très offensive qui restaure l’image d’une Amérique forte et interventionniste sur la scène internationale après quatre années assez assagies entre Trump et le chef du Kremlin. « C’est celui qui le dit qui l’est ! », a simplement rétorqué Vladimir Poutinele lendemain. « Nous défendrons nos propres intérêts et nous travaillerons avec les américains aux conditions qui nous seront avantageuses », a-t-il ensuite rajouté. Des relents de guerre froide qui, là encore, augurent d'un avenir tendu dans les relations de ces deux pays. Alors, dans ce contexte, que peuvent les américains face à la montée de la Chine ? Le mouvement « Thé au lait » peut-il concrètement oeuvrer pour la démocratie ? Doit-on craindre le retour d'une guerre froide entre les États-Unis et la Russie ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

RECONFINÉS… ET EN MÊME TEMPS DEHORS ! - 19/03/21

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RECONFINÉS… ET EN MÊME TEMPS DEHORS ! - 19/03/21InvitésPr GILBERT DERAY Chef de service de néphrologie - Hôpital Pitié-Salpêtrière CÉCILE CORNUDETÉditorialiste politique - "Les Echos"DANIEL LÉVY-BRUHL Responsable de l'unité des infections respiratoires - Santé publique FranceSOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne »Le couperet est tombé. Face à l'aggravation de l'épidémie de Covid-19, le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier un nouveau confinement dans seize départements à partir de ce samedi, et pour une durée de quatre semaines. « C'est une troisième voie que nous retenons, une voie qui doit permettre de freiner sans enfermer », a expliqué le Premier ministre. Après avoir consulté ces derniers jours élus locaux, médecins et scientifiques, Emmanuel Macron a donc fait le choix d’« une troisième voie » pour affronter la troisième vague, avec la mise en œuvre d’un confinement territorialisé puisqu’il concerne un Français sur trois, soit 21 millions de personnes habitant en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, l'Eure, la Seine-Maritime et les Alpes-Maritimes. C’est également un confinement « aéré ». A la différence du premier confinement il y a un an, dans ces territoires les activités extérieures seront cette fois autorisées sans limite de temps dans un rayon de 10 kilomètres autour du domicile. Il faudra néanmoins éviter de se rassembler et avoir une attestation pour permettre de vérifier que le périmètre est bien respecté. Car les déplacements inter-régionaux seront également interdits, sauf « motifs impérieux ».  Les commerces et rayons dit non-essentiels devront, eux, fermer. Resteront ouverts les magasins qui vendent des produits de première nécessité : alimentation, pharmacie, bricolage, journaux, tabac mais aussi pour la première fois les librairies et les disquaires. Les salons de coiffure pourront également continuer à recevoir des clients avec un « protocole particulier ». Et les autres entreprises et administrations sont appelés à pousser « au maximum » le télétravail. « Au moins 4 jours sur 5 en télétravail, c’est l’objectif qu’il faut atteindre » a affirmé le Premier ministre, rappelant qu’il s’agit là d’une arme de poids : 29 % des cas de contamination identifiés se font sur le lieu de travail. En matière d’éducation, les écoles et collèges resteront en revanche ouverts. Les lycées basculeront dans un système de jauge à 50 %, et les universités continueront à fonctionner comme elles le font actuellement. Enfin le couvre-feu sera reculé à 19 heures dans tous les départements. « Cet ajustement lié à l’arrivée prochaine de l’heure d’été s’appliquera à compter de samedi prochain », a précisé Jean Castex, pour qui « ce choix de moins restreindre les possibilités de sortir de chez soi doit cependant s'accompagner d'une vraie vigilance » de la part de la population. Et ce d’autant plus que l’épidémie de variant britannique progresse dans le pays, avec près de 35.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures. 4.246 personnes sont actuellement hospitalisées en réanimation, une chiffre en augmentation notamment en Île-de-France où les transferts de patients vers d'autres régions, envisagés pour désengorger les services ont dû être suspendus, faute de patients. Car seulement 10 à 12 % des malades en réanimation sont suffisamment stables pour être transférés. S’ajoute à ces difficultés un taux de refus des transferts par les familles en augmentation par rapport au printemps et des hôpitaux dans les régions eux aussi saturés. Le Premier ministre a d’ailleurs prévenu que ces nouvelles mesures de confinement pourront être étendues « si nécessaire à d'autres parties du territoire ». Dans ce contexte, le gouvernement entend aussi accélérer la vaccination, avec notamment la reprise ce vendredi des injections du vaccin d’AstraZeneca à la suite du feu vert européen. Et pour rassurer la population, le Premier ministre a décidé de donner l’exemple en se faisant vacciner avec le sérum cet après-midi. Mais cette « troisième voie » sera-t-elle suffisante pour contrer la troisième vague ? Quel est le mode d’emploi de ce nouveau confinement ? Quelle est la situation sanitaire dans le pays ? Pourquoi les transferts de patients ont-ils été suspendus en Île-de-France ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

POURQUOI MACRON HÉSITE ? - 18/03/21

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POURQUOI MACRON HÉSITE ? - 18/03/21InvitésBRUNO JEUDYRédacteur en chef du service politique - « Paris Match »NATHALIE MAURETJournaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra »VANESSA SCHNEIDERGrand reporter – « Le Monde »BRICE TEINTURIER Directeur général délégué - Institut de sondages IpsosAlors que la situation sanitaire continue de se dégrader dans le pays, avec plus de 38 000 nouveaux cas positifs de Covid-19 en une journée, Emmanuel Macron s’apprête à prendre « des mesures supplémentaires » applicables dès ce week-end. Depuis quarante-huit heures, le président de la République consulte élus locaux et médecins qui lui disent que les services de réanimation sont saturés, et le personnel à bout. Le chef de l’Etat a pu s’en rendre compte hier à l’hôpital de Poissy en Île-de-France, région où la situation est la plus compliquée et la plus tendue. Le taux d’incidence y est désormais de 425 nouveaux cas de contamination pour 100 000 habitants. Il était de 418 hier et 325 il y a une semaine. Une progression importante surtout dans le département de la Seine-Saint-Denis, le plus touché : en sept jours, les chiffres ont bondi de 343 à 505 contaminations pour 100 000 habitants et dans les services de réanimation les soignants ne savent plus comment faire face à l’afflux de patients. Dans ce contexte, chacun y va de sa préconisation, entre confinement total recommandé par les médecins, confinement du week-end préféré par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse. Le président, lui, écoute. Hier soir encore, il a échangé avec une douzaine de maires des Yvelines. Il aurait alors évoqué la nécessité de trouver des « réponses plus fines » mais nécessaires « dans les zones qui s’embrasent » tout en prenant en compte « la tension chez les jeunes, la nécessité de laisser le grand air ouvert, la nécessité de faire du sport ». Le président aurait également plaidé pour conserver des mesures territorialisées, car « le front Atlantique reste préservé » même si « l’épidémie s’accélère et est en train de se renationaliser ». La situation étant déjà « clairement critique » dans quatre zones : « L’Île-de-France, les Hauts-de-France, les Alpes-Maritimes et le Grand Est », avec des capacités hospitalières saturées et des patients qui restent plus longtemps en réanimation. Un an après le premier confinement décidé pour endiguer la propagation du coronavirus, Emmanuel Macron se retrouve dans une situation tout aussi délicate pour affronter la vague du variant britannique. D’autant qu’aujourd’hui 70 % des Français, estimeraient que les mesures de confinement et de couvre-feu pour limiter la circulation du virus ont été mal gérées et seulement 35 % d’entre eux feraient désormais confiance à l’exécutif pour lutter efficacement contre la pandémie. Alors quelle sera la formule choisie par Emmanuel Macron pour tenter de freiner l’épidémie ? Deux scénarios ont été discutés hier en Conseil de défense : un confinement comme en novembre avec écoles ouvertes ou un confinement que le week-end. L’heure des choix approchent, même s’il a été reculé d’une heure. La conférence de presse du Premier ministre et du ministre de la Santé, prévue initialement à 18h, est reportée à 19h. Mais pourquoi tout ce temps avant de prendre une décision ? La gestion territorialisée du Covid est-elle en train de tourner au casse-tête pour l’exécutif ? Quelle est la situation sanitaire en France ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

ASTRAZENECA : ON EN FAIT TROP ? - 16/03/21

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ASTRAZENECA : ON EN FAIT TROP ? - 16/03/21InvitésPATRICK PELLOUXMédecin urgentiste au Samu de Paris - Président de l’Association des Médecins Urgentistes hospitaliers de France (AMUF) CAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine - « Le Point »DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos »JEAN-FRANÇOIS BERGMANN Ancien vice-président de la commission des autorisations de mise sur le marché des médicaments (ANSM)Les rendez-vous sont annulés jusqu’à jeudi au moins. La campagne de vaccination avec AstraZeneca a été suspendue hier en France dans la foulée de l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas mais aussi le Danemark, l’Islande, la Norvège, la Bulgarie. Une mesure de précaution prise par la plupart des pays européens face à l’apparition de thromboses (formation de caillots sanguins) chez une trentaine de vaccinés dans toute l’Europe, dont un en France. Aucun élément factuel ne permet pour l’instant de prouver que c’est bien le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois qui provoquerait ce problème médical, qui touche malheureusement des dizaines de milliers de personnes tous les ans. Mais certaines données préliminaires inquiètent les autorités de chaque pays qui ont décidé l’arrêt des injections en attendant l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMA). L’EMA a indiqué qu’elle examinera les données disponibles à partir de ce mardi et qu’elle se réunira jeudi au sujet d’AstraZeneca, tout en confirmant une nouvelle fois que "les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques". L’OMS, de son côté, organise également une réunion aujourd’hui pour discuter de la situation, après avoir déjà exhorté les pays à continuer de vacciner. "Il ne semble pas y avoir plus de cas [de caillots sanguins, NDLR] que ce que l’on s’attend à trouver dans la même période en population générale", a indiqué Mariangela Simao, directrice adjointe de la section vaccin de l’OMS. Alors pourquoi le vaccin AstraZeneca a-t-il été suspendu ? Depuis vingt-quatre heures cette décision de précaution suscite de nombreuses interrogations et réactions notamment dans le monde médical. Plusieurs professeurs en pharmacologie voyant là une "annonce politique", plus que scientifique, fruit d’un effet domino parmi les vingt-sept, en quelques jours. Invité ce mardi sur France Inter, le Pr Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, a affirmé pour sa part qu’il s’agissait d’une décision médicale avant d'être politique. Rappelant le chiffre revendiqué par le laboratoire anglo-suédois de 17 millions de personnes vaccinées dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, il a estimé qu'"il n'y a aucune raison de dire qu'on a été trop vite". Pour autant "la situation est qu'il y a eu de nouvelles alertes venant de pays européens concernant des thromboses atypiques qui suggèrent qu'il pourrait se passer un évènement dans lequel le vaccin joue un rôle", a poursuivi le "Monsieur Vaccin" du gouvernement, attirant l'attention sur l'"atypie plus que sur le nombre de cas" et sur le fait qu'"on n'est plus tout à fait dans le principe de précaution, ça va au-delà". De son côté, le ministre de la Santé a voulu rassurer les 1 344 148 Français qui ont déjà reçu une première dose : "Je fais partie de ces Français qui ont reçu une injection d’AstraZeneca. Il n’y a pas de démarche particulière à entamer, les gens ne sont pas en danger parce qu’ils auraient été vaccinés par AstraZeneca. Ce que nous dit l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), c'est que comme pour toute prise de médicament, si vous présentez des symptômes, d'ailleurs liés ou non à la prise de ce médicament, et bien vous appelez votre médecin. Sinon, il n'y a aucune démarche particulière à entamer", a insisté Olivier Véran. Le ministre a également dit espérer pouvoir reprendre les vaccinations avec le sérum d’AstraZeneca jeudi après le nouvel avis de l’Agence européenne du médicament. En attendant, cette décision est un coup dur pour la campagne de vaccination qui perd un nouvel outil dans la lutte contre la pandémie alors que la situation sanitaire se dégrade en France et dans plusieurs pays d’Europe. A l’inverse, la campagne se poursuit au Royaume-Uni où plus de 10 millions de Britanniques ont déjà été vaccinés avec le sérum d’AstraZeneca et elle s’accélère aux Etats-Unis. Le cap des 100 millions de doses injectées ( Pfizer et Moderna) a été franchi outre-Atlantique, et au rythme actuel, les trois quarts de la population américaine pourraient être vaccinés contre le Covid-19 d'ici à cinq mois. Alors comment expliquer cette cascade de suspensions d’AstraZeneca dans l’UE ? La presse britannique évoque un "excès de prudence" en Europe, qu’en est-il ? La France a-t-elle été "prise de court" par la décision allemande ? Enfin comment la vaccination se déroule-t-elle aux États-Unis ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

FRANCE, ALLEMAGNE, ITALIE… ASTRAZENECA SUSPENDU - 15/03/21

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FRANCE, ALLEMAGNE, ITALIE… ASTRAZENECA SUSPENDU - 15/03/21InvitésBRUNO JEUDYRédacteur en chef du service politique - « Paris Match »Pr CHRISTINE ROUZIOUXProfesseure émérite de virologie – Faculté de médecine NeckerMembre de l’Académie de médecine et de pharmacieDr AGNÈS RICARD-HIBON Cheffe de service du SAMU 95Membre de la Société Française de Médecine d'UrgencePr BERTRAND GUIDETChef du service de réanimation - Hôpital Saint-AntoineLes transferts de malades du Covid-19 s’accélèrent. En Île-de-France, la situation est inquiétante : à Paris, hier, le taux d’incidence était de 380 cas pour 100 000 habitants. Et alors que plus de 4 100 patients sont désormais en réanimation dans le pays, plus d’un quart se trouvent en région parisienne. La pression hospitalière est donc de plus en plus forte et une centaine d’évacuations sanitaires sont prévues cette semaine pour désengorger les hôpitaux franciliens. Invité par le journaliste Samuel Étienne sur la chaîne de streaming Twitch, le Premier ministre Jean Castex a pourtant rassuré en expliquant que le reconfinement n’était pas prévu pour le moment : « Nous tentons d’utiliser toutes les armes à notre disposition pour l’éviter, chaque jour qui passe est un jour de gagné », a-t-il confié. Au sein de la classe politique, les divergences se font sentir : la maire de Paris Anne Hidalgo est opposée à un reconfinement de la capitale le week-end, alors que Valérie Pécresse a estimé ce lundi que sa région était « en sursis » face à l’hypothèse d’une telle mesure. Dans ce marasme ambiant, le seul espoir repose sur la vaccination. Mais l’accélération promise par le gouvernement n’est pas au rendez-vous. En cause, les commandes finalement inférieures à ce qui avait été initialement annoncé. C’est le cas pour le vaccin AstraZeneca : seuls 30 millions de doses seront livrés à la fin mars pour l’Union européenne contre les 120 millions promis initialement par l’entreprise. Des difficultés liées « aux exportations » sont invoquées par le laboratoire. Un coup dur pour AstraZeneca qui est en pleine tourmente après l’apparition d’effets indésirables dans plusieurs pays : l’Allemagne a d’ailleurs annoncé ce lundi la suspension de la vaccination avec le vaccin du groupe pharmaceutique suédo-britannique « à titre préventif ». L’objectif des 10 millions de vaccinés d’ici mi-avril et 30 millions d’ici l’été, en France, est donc loin d’être atteint. Depuis ce lundi 15 mars, il est désormais possible de se faire vacciner en pharmacie, mais les retards de livraison devraient interrompre la campagne de vaccination dans les officines pendant plusieurs jours. En Italie, c’est reparti pour un confinement presque total du pays jusqu’au 6 avril au moins. Onze régions sont classées en zone rouge. Les écoles, les bars, les restaurants et la plupart des commerces non essentiels devront rester fermés, tandis que les déplacements sont réservés aux impératifs de santé, professionnels ou encore aux courses de première nécessité. Le pays fait face à un rebond du nombre de contaminations et la vaccination n’est pas assez avancée pour en voir les bénéfices. Un coup dur pour les Italiens, un an après le premier confinement du pays. Les transferts de malades vont-ils suffire à désengorger les hôpitaux franciliens ? Pourquoi la vaccination en France est-elle toujours à la traîne ? Qu’en est-il de la situation en Italie ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

CONFINEMENT : L’AN 1 13-03-21

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InvitésFANNY GUINOCHETÉditorialiste – « France Info »Spécialiste des questions économiques et socialesSOPHIE AURENCHEJournaliste en charge de la crise sanitaire – « RTL » JEAN VIARD – En duplex Sociologue - Directeur de recherche au Cevipof/CNRS DOMINIQUE SEUX – En duplex Directeur délégué de la rédaction – « Les Echos » On s'en souvient tous. Il y a un an, Emmanuel Macron prenait solennellement la parole pour confiner le pays. Un coup de massue pour les 67 millions de Français qui ne s'attendaient pas à une mesure aussi radicale à l'époque moderne. Celle-ci était d'ailleurs totalement inédite dans l'Histoire de France. Jamais un gouvernement n'avait demandé à ses citoyens de se confiner à chez eux toute la journée. «Restez chez vous, c'est ainsi que vous serez des alliés de notre guerre », demandait le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. La « guerre », le mot avait été lâché à six reprises par Emmanuel Macron lors de son allocution du 16 mars 2020. Pendant un mois et vingt-cinq jours, les Français se plieront ainsi à une vie sous cloche, dans un décor de fin du monde. Télétravail, départs à la campagne et applaudissements aux balcons, le mode de vie des Français s'est alors transformé en quelques semaines. Un an plus tard, malgré l'arrivée du vaccin, la crise sanitaire est toujours là et un nouveau confinement plane sur le pays, en particulier en Ile-de-France. À l'arrêt total depuis cinq mois, le secteur culturel crie sa colère et pointe du doigt une stratégie gouvernementale qui ouvre les supermarchés et églises mais prolonge la fermeture des théâtres et des cinémas. La 46è cérémonie des César, qui s'est tenue hier en comité réduit à l'Olympia, a été marquée par les prises de paroles politiques et les appels à l'aide. L'humoriste Elie Semoun a cette semaine interpellé le gouvernement. Dans un post Instagram, le comique s'interroge sur les raisons qui poussent le gouvernement à ne pas relancer la vie culturelle. Quelques mois plus tôt, il avait dénoncé le confinement «quasi criminel» qui avait « tué» son père, malade d'Alzheimer. De son côté, le violoniste Renaud Capuçon s'agace de constater qu'en Espagne, les spectacles ont repris, contrairement à la France. Très présent sur les réseaux sociaux pendant le premier confinement, l'artiste offrait un concert quotidien sur Twitter pour garder le moral. Certains secteurs ont cependant profité de cette crise malgré eux. Les nouveaux modes de vies et de consommation imposés par le confinement ont boosté les ventes de certaines entreprises, dans le domaine informatique par exemple. Les sites de livraison et les services de portage de repas ont aussi enregistré une croissance très élevée, tout comme le secteur de l'équipement de cuisine. Sans surprise, les entreprises qui œuvrent dans le domaine pharmaceutique et médical se sont également développées, en raison notamment des besoins croissants en masques chirurgicaux et autres fournitures médicales. Alors, un an après le Grand Confinement, que reste-t-il de ce choc collectif ? Une nouvelle mesure de cette ampleur peut-elle être décidée par l’exécutif ? Quel avenir pour le secteur culturel ? Les nouveaux modes de vie et de consommation sont-ils appelés à perdurer après la crise ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv             Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

ÎLE-DE-FRANCE : VERS UN RECONFINEMENT STRICT ? - 12/03/21

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ÎLE-DE-FRANCE : VERS UN RECONFINEMENT STRICT ? -  12/03/21InvitésPATRICK PELLOUXMédecin urgentiste au Samu de Paris - Président de l’Association des Médecins Urgentistes hospitaliers de France (AMUF)CÉCILE CORNUDETÉditorialiste politique – « Les Echos »ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-LouisMembre de l’Académie de MédecinePR ANTOINE FLAHAULT - En direct de GenèveÉpidémiologisteDirecteur de l'Institut de santé globale de l'Université de GenèvePrès de 30 000 nouveaux cas par jour, une pression accrue en réanimation, des variants plus contagieux du virus qui sont devenus "la norme" en France… C’est une "situation tendue et inquiétante" qu’a décrit hier le ministre de la santé, Olivier Véran. Particulièrement en Île-de-France, région la plus peuplée du pays, avec 12 millions d’habitants, et des hôpitaux proches de la saturation. "Toutes les 12 minutes, un Francilien est admis en lit de réanimation" a ainsi alerté le ministre de la Santé. À ce stade, "1080 patients sont pris en charge" dans les hôpitaux franciliens. "Presque le pic de la deuxième vague", a souligné Olivier Véran, avant de prévenir : "Si le rythme continue à être le même, nous dépasserons les 1500 patients Covid en réanimation en Île-de-France à la fin du mois de mars. Ce qui correspond à un seuil critique pour les hôpitaux de cette région". En conséquence : l 'ensemble des établissements de santé - publics mais également les cliniques privées – sont mobilisés pour augmenter les capacités de réanimation. Pour cela près de la moitié des actes chirurgicaux ont déjà été déprogrammés et des dizaines voire des centaines de malades vont devoir être transférer dans d’autres régions. Pourtant, en dépit d’une pression grandissante sur le système de santé, le gouvernement a décidé d’attendre avant de prendre les éventuelles mesures "qui s’imposeraient". Jusqu’à quand ? Un point sur la situation devrait être fait dimanche par l’exécutif alors que l’hypothèse d’un reconfinement strict refait surface. Au ministère de la Santé certains plaident déjà pour une mise sous cloche au moins le week-end. Le Conseil scientifique serait sur la même ligne. Mais à l’Elysée on veut encore se donner quelques jours pour comprendre le phénomène des admissions en réanimation en forte hausse alors que les contaminations augmentent plus lentement. Pour expliquer cette percée de cas graves, de nombreux médecins pointent la responsabilité du variant anglais, qui représente près de 70 % des cas observés dans la région. Plus contagieux, il entrainerait plus de formes sévères et serait 64 % plus mortel que le coronavirus classique selon une étude britannique. S’il n’est à ce jour pas possible d’établir un lien évident de causalité, "la situation en réanimation correspond, en tout cas, à ce que prévoyaient les modélisations avec l’arrivée de ce variant à la transmissibilité accrue", rappelle de son côté le professeur de santé publique et épidémiologiste Mahmoud Zureik. Outre l'Île-de-France, d'autres régions font l'objet d'une attention particulière de la part du gouvernement. C'est le cas des Hauts-de-France, mais aussi de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur où le confinement le week-end a été prolongé. De l’autre côté de nos frontières, la situation sanitaire inquiète également. Au total, une vingtaine d’autres pays de l'UE, dont l'Espagne, la Belgique, le Portugal, les Pays-Bas, la République Tchèque, la Roumanie, la Slovénie ou encore l'Italie apparaissent également en rouge. Il se murmure d’ailleurs aujourd'hui que la péninsule italienne pourrait bientôt connaître un nouveau confinement. Selon l’AFP, le gouvernement italien devrait ainsi annoncé la fermeture à partir de lundi des écoles, des bars et restaurants dans la majeur partie du pays afin d’endiguer la nouvelle flambée des contaminations. A l’inverse en Angleterre, les élèves de primaire ont repris le chemin de l'école le 8 mars, première étape cruciale dans le plan du gouvernement britannique pour sortir graduellement le pays d'un troisième confinement instauré en janvier dernier. En Allemagne, il a également été décidé début mars un plan d’assouplissement des restrictions contre la pandémie. Mais face à une nouvelle recrudescence ces derniers jours des cas de coronavirus, nourrie principalement par les variants du virus, Lothar Wieler, président de l'institut de veille Robert Koch, préconise pour le moment de "garder autant que possible les mesures" de restrictions sociales contre le virus et de "vacciner le plus possible".Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.