VACCINS, RECONFINEMENT : À QUI LE TOUR ? 25/02/21
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VACCINS, RECONFINEMENT : À QUI LE TOUR ? 25/02/21InvitésVINCENT MARÉCHAL Professeur de virologie - Sorbonne-UniversitéCÉCILE THIBERTJournaliste au service sciences et médecine – « Le Figaro »PHILIPPE AMOUYEL – En direct de Lille Épidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de LilleMYLÈNE OGLIASTRO – En direct de Montpellier Vice-présidente de la Société Française de VirologieLa campagne vaccinale monte d’un cran. Ce jeudi, le vaccin d’AstraZeneca débarque dans les cabinets des médecins généralistes et dans les entreprises pour être injecté de façon prioritaire aux patients âgés de 50 à 64 ans lorsqu’ils ont des risques de développer une forme grave de la maladie. L'objectif, "ambitieux", comme le note le ministère, est de vacciner l'ensemble de cette catégorie de la population, soit environ deux millions de personnes, "dans la première quinzaine de mars". A la suite de quoi, la vaccination pourra être ouverte aux personnes de cette même tranche d'âge ne présentant pas de comorbidités. Mais des retards de livraisons et la mauvaise réputation du vaccin pourrait venir bousculer le calendrier prévu. En effet, des doutes persistent quant à la capacité de la firme britannico-suédoise d’honorer à temps la livraison des doses dues à l’Union européenne. Par ailleurs, ce "pilier majeur" de la stratégie vaccinale "en France, en Europe et dans le monde" selon les mots de Gabriel Attal, traîne néanmoins une image écornée. "Sous vaccin" à "l'efficacité moindre", effets secondaires plus notables… Le sérum fait l'objet de nombreuses réticences. Début février, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a fait le tour des plateaux de télévisions pour expliquer qu’il "n'est pas un vaccin de seconde zone". De son côté, le ministère de la Santé rappelle que les effets secondaires constatés sont "minoritaires et bénins". Quand l'exécutif souligne que les premiers résultats établis par des chercheurs écossais tendent à prouver l'efficacité de ce vaccin sur la chute des hospitalisations au Royaume-Uni, y compris pour les populations âgées. Si cela se confirmait, et si la Haute Autorité donnait son aval, le vaccin AstraZeneca pourrait alors être proposé aux plus de 65 ans. Parallèlement, pour tenter de freiner la progression de l’épidémie, le gouvernement fait le choix d’un nouveau tour de vis localisé. Après le confinement du week-end décidé sur la côte des Alpes-Maritimes, l'agglomération de Dunkerque va connaître dès ce vendredi soir le même sort. L’objectif de cette nouvelle stratégie de l’exécutif : éviter à tout prix un nouveau confinement généralisé. Mais d'autres départements sont-ils sur la sellette ? La situation sanitaire se dégrade, avec désormais 31 000 nouveaux cas de Covid-19 comptabilisés en 24 heures, et elle est même jugée "très préoccupante" dans une dizaine de départements notamment en région parisienne, dans les Hauts-de-France, dans le Grand Est et en PACA. La liste précise, et peut-être avec elle, celle de nouvelles restrictions, est attendue pour ce soir 18 heures lors d’un nouveau point presse du Premier ministre. Mais avec la montée en puissance des variants et une vaccination moins rapide que la contagion, la troisième vague est au tournant, prévient l’Institut Pasteur. Le variant britannique qui ne cesse de progresser devrait représenter 56 % des cas au 1er mars, la quasi-totalité d’ici un mois. Le nombre de nouvelles hospitalisations pourrait alors frôler 4500 par jour, contre environ 3750 au pic de la première vague, et un peu plus de 2500 pour la deuxième. Pourquoi le vaccin AstraZeneca est-il moins plébiscité que les vaccins Pfizer ou Moderna ? Les doses de ce sérum vont-elles périmer dans les frigos, faute de trouver preneur ? Pourquoi les 65-74 ans ne sont-ils toujours pas éligibles à la vaccination anti-Covid ? Enfin alors que la situation épidémique "se dégrade", le gouvernement dit vouloir des mesures "fortes"... Quels départements pourraient être concernés ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
HÔPITAUX, PARTICULIERS : LES CYBERPIRATES À L’ATTAQUE 20-02-21
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InvitésNicolas ARPAGIANEnseignant à l’Ecole de guerre économique – Auteur de « La Cybersécurité »Sylvie MATELLYEconomiste - Directrice adjointe de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)Gérôme BILLOIS (en duplex) Expert en cybersécurité au cabinet de conseil WavestoneCathie-Rosalie JOLY (en duplex) Avocate spécialisée en droit numérique – Cabinet Bird & BirdAprès l’hôpital de Dax, c’est l’hôpital de Villefranche-sur-Saône qui a été victime d’une cyberattaque lundi 15 février. Les dossiers médicaux ont été rendus inaccessibles et des opérations ont dû être annulées. Une rançon a été demandée à l’établissement contre la restitution des données mais, pour l’heure, rien n’a été payé, assure l’Élysée. Ce type d’attaques, par « rançongiciel », s'est multiplié en France depuis deux ans. En seulement 1 an, elles ont augmenté de 255%, selon l’Autorité nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), passant de 54 attaques rapportées en 2019 à 192 attaques en 2020. Jeudi dernier, le chef de l'Etat a confirmé un plan d'un milliard d'euros d’ici à 2025 pour renforcer la cybersécurité des systèmes sensibles. « Les cyberattaques de Dax et de Villefranche-sur-Saône confirment l’importance de prendre l’enjeu de la cybersécurité très au sérieux. Nous en avons fait une priorité », a affirmé Emmanuel Macron, en confirmant l’augmentation des moyens alloués, notamment « dans le secteur sanitaire et médico-social ». Depuis le début de l’année 2021, chaque semaine, un hôpital français est la cible d’une cyberattaque, selon Cédric O, le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique. Si certaines attaques sont le fait de réseaux criminels, d’autres sont attribuées à des Etats. En juin dernier, lors d'un sommet UE-Chine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a accusé la Chine d'être à l'origine d'une série de cyberattaques ciblant les hôpitaux européens pendant la pandémie. La Russie est elle aussi souvent pointée du doigt : depuis mars 2020, le pays est accusé de mener une attaque informatique d’une ampleur et d’une durée inédite dans de nombreuses administrations américaines. Écoute des populations et de leurs dirigeants, immobilisation de systèmes informatiques, vol de technologies stratégiques…A chaque fois, les dirigeants de ces pays nient toute responsabilité ou les jugent même absurdes. Ces exemples aux États-Unis ou en France illustrent bien cette nouvelle guerre d’espionnage, par écrans interposés, qui fait rage entre les États. Et la France ne veut plus se laisser faire : désormais, le pays se réserve le droit d’user de cyberattaques, en réaction à une agression ou pour appuyer ses opérations extérieures, a annoncé la ministre des Armées Florence Parly en janvier dernier. Mais les cyberattaques ne concernent pas que les États. Les particuliers sont eux aussi visés par le hacking de données. Le 2 février dernier, sur un forum Internet, est apparue une gigantesque base de données de plus de 3 milliards d’associations identifiant-mot de passe. L’auteur de cette attaque dit avoir volé ces informations en piratant des sites comme Linkedin ou Netflix. L’intérêt ? Récolter un maximum d’informations personnelles sur un individu pour mettre en place des arnaques et usurper des identités. Pourquoi les hôpitaux publics sont-ils la cible de cyberattaques ? Quels sont les États à l’origine d'opérations de cyberespionnage ? Comment les particuliers peuvent ils éviter d’être victimes de ces fraudes ? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
TURQUIE, OTAN, SAHEL : LE RETOUR DU SHÉRIF AMERICAIN ? 17/02/21
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TURQUIE, OTAN, SAHEL : LE RETOUR DU SHÉRIF AMERICAIN ? 17/02/21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »ALEXANDRA DE HOOP SCHEFFERSpécialiste des États-Unis et des questions de défensePIERRE SERVENT Expert en stratégie militaire et spécialiste des questions de défenseMARIE-ROGER BILOA Directrice du groupe de médias « Africa International »Pour la première fois depuis l'élection de Joe Biden, les ministres de la Défense de l’Otan se réunissent ce mercredi et jeudi par visioconférence. L’occasion pour le nouveau secrétaire à la défense américain, Llyod Austin d’expliquer à ses pairs quelle sera la ligne adoptée par l’administration Biden en Afghanistan où l’Otan dispose encore de 9600 hommes dans le pays. Un accord signé en février 2020 entre les États-Unis et les talibans fixe au 1er mai 2021 la date butoir pour le retrait des troupes étrangères. Washington a déjà réduit le 15 janvier à 2.500 le nombre de ses soldats sur le territoire afghan, alors que les alliés de l'Otan ont maintenu leurs effectifs dans le pays. Mais depuis les attaques des talibans ont redoublé et un groupe consultatif mis en place par le Congrès américain a récemment appelé à repousser l'échéance de début mai. Aucune décision n’est attendue toutefois avant que Joe Biden ne se prononce. Que va décider le président des États-Unis ? Si sa nouvelle équipe n’a donné jusqu'à maintenant peu d'indication sur sa stratégie sur le terrain, le Pentagone a annoncé ces derniers jours sa volonté de tourner la page des années Trump, et de prendre désormais les décisions importantes en pleine concertation avec eux. Le nouveau secrétaire à la défense américain entend également transmettre à ses homologues un message "positif sur la pertinence de l’Alliance", à l’opposé de la vision transactionnelle de Donald Trump, qui considérait l’organisation comme un fardeau pour les États-Unis, voulait "faire payer" les alliés et mettait en doute le principe de la défense collective consacré dans l’article 5 du traité de Washington. Un changement de ton attendu par les responsables européens pour reconstruire le partenariat militaire transatlantique après le mandat tumultueux de son prédécesseur qui laisse l’organisation, selon les mots d’Emmanuel Macron, "en état de mort cérébrale". Par ces propos, le chef de l’Etat avait suscité, il y a un an de cela, un large débat sur l’état de santé de l’Otan, et déclencher la formation d’un comité de sages. Ce dernier doit faire émerger de nouvelles orientations pour les années à venir, redéfinir ses relations avec l’extérieur, mais également ses relations en interne, entre les divers membres. Ce travail de réflexion va aboutir à un rapport de 70 pages, intitulé "OTAN 2030 - Unis pour une nouvelle ère", regroupant une série de recommandations portant sur les nouveaux défis que posent la Chine et la Russie à l’organisation mais aussi sur un "code de bonne conduite" pour les membres, alors que les tensions entre ces derniers se sont démultipliées ces derniers temps, notamment avec la Turquie d’Erdogan. Parmi les autres sujets de discussion devraient figurer aussi le terrorisme, l’Irak et le sort des djihadistes étrangers encore détenus dans des camps du nord-est syrien administrés par les forces kurdes, un dossier dans lequel le nouveau gouvernement Biden appelle la communauté internationale à rapatrier ses ressortissants, dans la continuité de l'administration de Donald Trump. La plupart des pays, notamment européens, ayant des ressortissants dans ces camps rechignent à les accueillir ou à rapatrier les enfants orphelins de djihadistes. Le terrorisme était également au centre des discussions du sommet du G5 Sahel qui vient de se tenir. Mardi Emmanuel Macron, qui y participait en visioconférence depuis Paris, a appelé à "décapiter" les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda au Sahel et a souligné la nécessité du retour de l’autorité de l’Etat dans les territoires délaissés de la région. Il a par ailleurs indiqué qu'il n'y aurait pas de baisse "dans l'immédiat" des effectifs militaires français, c'est-à-dire de l'opération Barkhane, qui compte actuellement quelque 5100 hommes. "Nous sommes là-bas parce que nous avons un destin lié avec le Sahel. Si le Sahel tombe aux mains du terrorisme, l'Europe en vivra les conséquences" a expliqué le chef de l’État. Un temps envisagé, la réduction des effectifs français a donc été repoussée pour l’instant à la fin de l’été. Alors que passe-t-il au Sahel ? L’Otan va-t-elle s'impliquer dans la région ? Le nouveau président américain Joe Biden peut-il relancer l’Alliance mise à mal durant le mandat de Donald Trump ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
ENTREPRISES : QUAND LES AIDES S’ARRÊTERONT… 16/02/21
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ENTREPRISES : QUAND LES AIDES S’ARRÊTERONT… 16/02/21InvitésÉLIE COHENÉconomiste – Chercheur au CNRSFANNY GUINOCHETJournaliste spécialiste des questions économiques et socialesChroniqueuse - « France Info »ANNE-SOPHIE ALSIF Cheffe économiste au Bureau d’Informations et de Prévisions ÉconomiquesSOPHIE FAY Journaliste au service économie - « L’Obs »L'année 2020 a été celle d'une récession record pour la France depuis la Seconde Guerre mondiale. Le produit intérieur brut (PIB) a plongé de 8,3 % l’an dernier, après une croissance de 1,5 % en 2019, selon une première estimation publiée par l'Insee. C'est un peu mieux que les – 9 % qu'anticipaient jusqu'ici l'institut et la Banque de France. Et bien moins mauvais que les - 11 % prévus par le gouvernement, qui jugeait toutefois cette prévision prudente. "La France a connu un choc économique sans précédent mais elle a montré aussi une vraie capacité de rebond en fin d'année", a réagi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. L'économie a en effet mieux résisté au deuxième confinement de novembre, avec un PIB en recul de 1,3 % au quatrième trimestre, quand le consensus des économistes se situait plutôt autour de -4 %. Malgré tout, l'économie française a connu un choc inédit avec une mise en hibernation d'un certain nombre de secteurs majeurs de son activité. Ainsi le tourisme qui représente 2 millions d'emplois et 8 % du produit intérieur brut de la richesse française connait la plus grave crise de son histoire. Autre poids lourd de l’économie tricolore, la culture fait également partie des secteurs les plus frappés par l'épidémie. De même pour la filière aéronautique, "l’un des secteurs les plus touchés par la crise du covid -19, une crise comparable à celle de 29 " selon le ministre de l’Économie Bruno le Maire et qui entraîne de nombreux plan sociaux. Mais la crise sanitaire sert aussi de prétexte à des restructurations prévues de longue date, dénoncent certains syndicats, notamment la coordination CGT de l’aéronautique. Sans nier la crise du transport aérien, le syndicat estime que celle-ci ne justifie en rien la multiplication et l’ampleur des plans sociaux en cours dans l’aéronautique. Il en veut pour preuve le carnet de commandes encore bien rempli du géant mondial Airbus. Alors les entreprises profitent-t-elle de la crise sanitaire pour licencier plus que d’ordinaire ? Et quelles est la situation sur le front de l’emploi ? Publié tous les quinze jours depuis le début de la crise sanitaire, le "tableau de bord" du marché du travail révèle une hausse constante du nombre de plans sociaux, une forte prédominance du chômage partiel dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du commerce, ainsi qu'une reprise insuffisante de l’embauche des moins de 26 ans, particulièrement impactés depuis le début de la crise sanitaire. Étudiants dépourvus de petits boulots ou privés de premier emploi, intérimaires brutalement remerciés… Les jeunes qui affluent dans les files d’attente des banques alimentaires, sont désormais considérés comme victimes à part entière. La crise a pesé deux fois plus sur le revenu des 20-25 ans, qui a chuté de 5 % à 10 % depuis l’été 2020, que sur celui du reste de la population française (+/– 0 % à − 5 %), alertait ainsi une étude du Conseil d’analyse économique publiée fin janvier. Dans ce contexte, gouvernement et oppositions cherchent à promouvoir des mécanismes de revenu garanti, sans pour autant renoncer à ramener vers l’emploi cette "génération sacrifiée". Et une idée fait son retour dans le débat : un "revenu universel" afin de lutter contre la précarité à l’ère du chômage de masse.Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi à 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VARIANTS : DUNKERQUE, METZ… ET APRÈS ? 15/02/21
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VARIANTS : DUNKERQUE, METZ… ET APRÈS ? 15/02/21InvitésPR BERTRAND GUIDETChef du service de réanimation - Hôpital Saint-AntoineSOPHIE AURENCHEJournaliste – « RTL »PR ANTOINE FLAHAULT – En direct de GenèveÉpidémiologisteDirecteur de l'Institut de santé globale de l'Université de GenèveCÉCILE DUCOURTIEUX – En direct de LondresCorrespondante à Londres – « Le Monde »Alors que les chiffres des nouvelles contaminations par la Covid-19 stagnent autour des 20 000 cas journaliers, à Dunkerque le variant anglais inquiète. Avec un taux d'incidence de 515 cas sur 100 000 habitants et l'hôpital saturé, la préfecture estime que la situation s'est « brutalement dégradée ». Pourtant, les autorités ont décidé de garder les écoles ouvertes, une décision que le maire de la ville, Patrice Vergriete (DVG), ne comprend pas, fustigeant des mesures « déconnectées de la réalité du terrain ». Cette situation, dans la sous-préfecture du Nord comme en Moselle, contraste donc avec celle du pays où l'optimisme repointe son nez. En effet, cette stagnation des chiffres apparaît comme être du temps « gagné » sur le virus alors que la vaccination continue, « 80% des résidents d'Ehpad seront vaccinés d'ici fin février », a indiqué Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée en charge de l'Autonomie. La Moselle, de son côté, est la source de toutes les craintes. Avec la progression du variant sud-africain (l'un de ceux que les épidémiologistes craignent le plus), estimé à 100 cas par jour, les élus du département demandent des restrictions plus fortes. Pourtant, Olivier Véran n'a décidé ni de la fermeture anticipée des écoles, ni d'un confinement localisé. Le ministre de la Santé a cependant annoncé l'attribution de 30 000 doses de vaccins supplémentaires pour la Moselle. De l'autre côté de la Manche, les chiffres sont là en nette baisse. Le confinement strict imposé par le Premier ministre Boris Johnson début janvier semble avoir porté ses fruits. La vaccination a aussi été plus rapide qu'en France, le gouvernement a même atteint son objectif de piquer 15 millions de britanniques vulnérables avant la mi-février. Cependant, le vaccin AstraZeneca utilisé outre-manche inquiète les soignants. Celui-ci, qui est accusé d'être moins opérant chez les plus de 65 ans, serait peu efficace face aux variants du virus et engendrerait de nombreux effets secondaires. En Afrique du Sud, ce vaccin a temporairement été écarté de la campagne d'immunisation. Pendant ce temps, les vacances d'hiver ont débuté dans l'Hexagone, une pause souvent propice aux séjours à la montagne. Fermées en France, les stations de ski sont en détresse alors que les remontées mécaniques fonctionnent toujours en Suisse. Avec aucun test PCR demandé à l'entrée de son territoire, celle-ci accueille les férus de ski à bras ouverts. Pour les Français, une virée en Helvétie ne représente donc que peu de contraintes, hormis un test PCR demandé par la France au retour. Alors, les situations en Moselle et à Dunkerque présagent-elles d'une dégradation à venir sur l'ensemble du pays ? Les décisions du gouvernement pour ces territoires sont-ils les bonnes ? Boris Johnson a t-il gagné sa bataille contre le Covid ? Le vaccin AstraZeneca est-il vraiment efficace ? À quel point la Suisse bénéficie-t-elle des fermetures des stations de ski françaises ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
GRAND FROID : GARE À LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ ! 13/02/2021
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GRAND FROID : GARE À LA FACTURE D'ÉLECTRICITÉ ! – 13/02/2021JEAN-MARC DANIELÉconomiste - Professeur émérite à l'ESCP Business SchoolSHARON WAJSBROTJournaliste énergie – « Les Echos »CHRISTINE KERDELLANT Directrice de la rédaction – « L’Usine Nouvelle »CÉDRIC MUSSO Directeur de l’action politique – « UFC - Que Choisir »-10, -12, -16°... Les températures glaciales ressenties depuis quelques jours dans le nord de la France ont pris tout le monde de court. Une vague de froid exceptionnelle, la pire depuis celle de 2012, et pourtant ces périodes sont de plus en plus fréquentes... Avec des telles températures, les chauffages carburent et la consommation en électricité s'envole : +42% depuis le début de la semaine. Les centrales électriques, de leur côté, tournent à plein régime, mais pour l'instant le réseau tient : pas de black-out, pas de coupures, même localisées. Pourtant, avec le bouleversement du planning de maintenance dû à l'épidémie de Covid-19, onze réacteurs sont actuellement à l'arrêt sur 56. La vague de froid arrive donc dans une période où le réseau est particulièrement vulnérable. Ce climat polaire arrive aussi dans le contexte houleux du projet de réorganisation mené par EDF. Nommé Hercule, celui-ci viserait à scinder en trois entités le groupe français. Une entreprise publique chapeauterait les centrales et le réseau de transport, une autre les activités commerciales, la distribution et les énergies renouvelables, et une dernière s'occuperait des barrages hydroélectriques. Vent debout, les syndicats se mobilisent contre ce qu'ils estiment être « l'acte final d'un long démantèlement du service public», pointant notamment du doigt l'entrée de capitaux privés dans l'entreprise. Pour les usagers, EDF signifie surtout « factures ». Et celles-ci ont grimpées depuis quinze ans, avec des prix qui ont augmentés de près de 50%. Pourtant, l'ouverture en 2007 à la concurrence du marché de l'électricité et du gaz laissait présager l'inverse. Aujourd'hui, sur une facture annuelle de 1000 euros, passer à la concurrence ne ferait gagner que 7 à 10% d'économies. Cette augmentation constante du coût de l'électricité quelques que soit le fournisseur s'expliquerait par les taxes et le coût d'acheminement de l'électricité. Les Français recherchent alors des solutions pour baisser leurs frais mais certains sont confrontés au problème d'isolation de leur logement. Ces habitations vétustes, ces « passoires thermiques », on en compterait 4,8 millions en France selon le gouvernement. 17% des habitations sont donc énergivores et la loi « énergie-climat » votée en 2019 a pour objectif de les rénover en totalité sur dix ans et par étapes. Pourtant certaines associations fustigent une loi pas assez acérée pour répondre aux objectifs en matière de rénovation. Les méthodes de calcul utilisées pour recenser ces logements sont notamment critiquées. Alors, la France peut-elle craindre des coupures d'électricité si la vague de froid venait à durer ou réapparaître ? Que faire pour combattre la hausse infernale des prix de l'électricité ? La loi « énergie-climat » est-elle vraiment efficace pour endiguer les passoires thermiques ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
POUTINE MET L’EUROPE À CRAN 10/02/21
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POUTINE MET L’EUROPE À CRAN 10/02/21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »CLÉMENTINE FAUCONNIERPolitologue, spécialiste de la Russie ALAIN BAUER Professeur de criminologie - Conservatoire National des Arts et MétiersJEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERIEntre la Russie et l'Union Européenne, la tension monte de jour en jour. Mardi, l'Espagnol Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a déclaré vouloir "proposer aux dirigeants de l'UE des sanctions contre le Kremlin". "Le gouvernement russe est sur une voie autoritaire et se montre sans pitié dans l'affaire Navalny […]. Il serait bon de prévoir ses sanctions. Je vais user de mon droit d'initiative et je ferai des propositions qui combineront des actions pour lutter contre la désinformation et les cyberattaques", a-t-il expliqué lors d'un discours devant le Parlement européen à Bruxelles. Ces déclarations font suite à l’affront subi lors de sa visite à Moscou vendredi dernier qui lui a valu une volée de critiques et des appels à la démission. Plusieurs eurodéputés ont notamment dénoncé ce déplacement, évoquant "une erreur grossière" et "un manque de clairvoyance" alors qu'Alexeï Navalny est en prison, et des opposants politiques arrêtés par milliers. De son côté, le diplomate a expliqué être allé à Moscou "pour vérifier si la Russie était disposée à inverser la tendance négative de nos relations". La réponse fut sans équivoque : Non. Mais il maintient qu’il fallait tenter ce déplacement même au risque de tomber dans un piège, avec à la manœuvre le ministre russe des Affaires étrangères. Ainsi on a vu vendredi dernier Josep Borrell tenir une conférence de presse au côté du ministre Sergueï Lavrov, avant l’annonce quelques minutes plus tard de l’expulsion de trois diplomates européens - un Allemand, un Polonais et un Suédois - en raison de leur "participation" à des manifestations de soutien à Navalny. Une manœuvre qui avait tous les airs de guet-apens et témoigne d’un mépris pour le représentant des 27 dont les implications sont lourdes. Joseph Borell les a évoqués hier : "l’Europe et la Russie s’éloignent l’une de l’autre". De fait, en guise de riposte à ces expulsions jugées "injustifiées", l'Allemagne, la Suède et la Pologne ont expulsé des diplomates russes basés sur leurs territoires respectifs. Il s’agit de la quatrième fois en cinq ans que des pays occidentaux expulsent des diplomates russes. À chaque fois, cela concernait des affaires d’empoisonnement ou d’espionnage, comme en 2018, lorsque Londres et Moscou avaient procédé à des expulsions de diplomates dans le cadre de l'affaire Skripal. Mais cette fois l’Europe pourrait aller plus. Le chef de la diplomatie européenne a annoncé qu’il allait proposer de nouvelles sanctions contre la Russie lors du prochain sommet des 27 en mars. Quelles seront-elles ? La France réclame l’abandon du projet de gazoduc Nord Stream 2, qui arrivera en Allemagne, mais Angela Merkel refuse d’y toucher. A moins que l'administration Biden ne vienne s’en mêler. Lors d'une conférence sur sa politique étrangère, Joe Biden a promis de contrer l'autoritarisme de la Russie, en insistant sur sa volonté de rompre avec la politique menée par son prédécesseur Donald Trump. "Le temps où les États-Unis se soumettaient face aux actes agressifs de de la Russie (...) est révolu" a déclaré le président américain. Lui qui juge "fondamentalement mauvais" le projet Nord Stream 2 qui devrait permettre de doubler l’acheminement de gaz russe vers le continent et viendrait ainsi concurrencer le gaz américain, pourrait-il aller jusqu'à empêcher sa mise en activité ? L'affaire Navalny a en tout cas fait monter d'un cran les tensions entre Washington et le Kremlin. "Les États-Unis condamnent l'usage persistant de tactiques brutales de la Russie", a déclaré le secrétaire d’État américain, réclamant la libération d'Alexeï Navalny. Ce à quoi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a répondu en dénonçant "l'ingérence grossière des États-Unis dans les affaires intérieures de la Russie".Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VARIANT SUD-AFRICAIN : LA MAUVAISE SURPRISE 09/02/21
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VARIANT SUD-AFRICAIN : LA MAUVAISE SURPRISE 09/02/21InvitésCHRISTINE ROUZIOUXProfesseure émérite de virologie – Faculté de médecine NeckerMembre de l’Académie de médecineEVE ROGERDirectrice adjointe de la rédaction –« Le Parisien - Aujourd’hui en France »YVES BUISSON Épidémiologiste - Membre de l’Académie nationale de médecineCAROLINE TOURBE Journaliste sciences et médecine – « Le Point »Alors que certaines voix appellent à une annulation pure et simple des dettes souveraines engendrées par la crise du Covid-19, cette solution a été balayée par les instances européennes. Elle est « inenvisageable » et serait « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États », a déclaré dans le JDD la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde. Le débat est pourtant loin d’être clos en France. À gauche, la France Insoumise, entre autres, pousse pour cette solution. Mais des voix se font également entendre à droite en ce sens, comme celle de Guillaume Peltier, député et vice-président des Républicains. De nombreux économistes, dont Thomas Piketty, jugent eux aussi qu’il faut annuler ces dettes. Près de 150 d’entre eux ont d’ailleurs lancé un appel dans une tribune parue dans neuf publications européennes, dont « le Monde ». Ils estiment qu’en annulant ses créances, l’institution pourrait « offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction par la transition écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle ». Au gouvernement, la question se pose et divise. Les patrons de Bercy expliquent régulièrement qu'un non remboursement mettrait en danger la solidité de la marque France sur les marchés, et rendrait tout emprunt futur plus délicat. « La dette se rembourse, c'est un principe », a ainsi déclaré mi-décembre le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt. D’autres jugent au contraire que le « quoi qu’il en coûte » doit rester d’actualité, et que l’arrêt de la perfusion de l’économie ne peut être envisagée que de manière très progressive. Au Sud du continent la situation est catastrophique. En Espagne, au Portugal et en Italie, les mesures de restrictions pour contenir la pandémie ont entrainé une crise économique, qui laisse ces pays exsangues. La situation est telle que l’Espagne, incapable de pouvoir à nouveau mettre le pays à l’arrêt comme lors de la première vague, a dû se résoudre à choisir l’économie au détriment de la santé. En Italie, la crise est devenue politique. Alors que le Président du Conseil Giuseppe Conte a présenté sa démission 25 janvier dernier, le chef de l’Etat Sergio Mattarella a chargé Mario Draghi, ancien président de la BCE, favorable au soutien de l’économie par les institutions européennes, de former un nouveau gouvernement. En France, l’état de l’économie est également critique. Les tribunaux de commerces voient se succéder les chefs d’entreprise qui tentent de sauver ce qui peut l’être, quand ils ne viennent pas pour la pure et simple liquidation de leur affaire. Est-il vraiment soutenable de rembourser la dette massive due à la pandémie de Covid-19 ? Quelles solutions sont sur la table pour des relances française et européenne ? Comment les pays du Sud vont-ils pouvoir faire face aux crises qu’ils affrontent ? Est-il encore envisageable d’éviter les faillites de nombreuses entreprises françaises ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
INONDATIONS, CLIMAT : LA NOUVELLE CARTE DE FRANCE 06/02/21
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INONDATIONS, CLIMAT : LA NOUVELLE CARTE DE FRANCE 06/02/21InvitésMagali Reghezza Géographe et maître de conférences à l’École normale supérieureCélia QUILLERET Journaliste spécialiste de l’environnement – « France Inter »Françoise Vimeux Climatologue, spécialiste de la variabilité et de l’évolution du climatArnaud Gossement Avocat, spécialiste du droit de l'environnement Alors que la France a été frappé le week-end dernier par la tempête Justine, le premier ministre Jean Castex a souhaité hier lors d’une visite à Marmande, dans le Lot-et-Garonne, que l’état de catastrophe naturelle soit déclaré « dans les meilleurs délais » dans les zones inondées du grand sud-ouest. À Tartas, petite ville des Landes située entre Mont-de-Marsan et Dax, la Midouze est sortie de son lit pour la cinquième fois en un an, et pour la deuxième fois en un mois. Le 1er janvier, cet affluent de l’Adour avait atteint son plus haut niveau à dans la ville depuis le XIXe siècle. Dans le Lot-et-Garonne, « la Garonne n’est plus franchissable entièrement qu’à Marmande et à Agen », a expliqué la préfecture. La coupure de ponts et des axes routiers a par ailleurs entraîné la fermeture de sept écoles depuis lundi. C’est également pour prévenir d’éventuelles difficultés d’accès que les 95 détenus de la maison d’arrêt de Saintes, en Charente-Maritime, ont été transférés vers d’autres établissements de Nouvelle-Aquitaine. Ce phénomène de pluie et de vent violents, qui alterne avec de dures périodes de sécheresse, semble corroborer les prévisions des climatologues sur l’accentuation de la fréquence et de l’intensité des événements climatique extrêmes, causée par le réchauffement global. Les vents violents et la forte houle du week-end dernier ont modifié le littoral de Charente-Maritime. Les plages ont souffert et, en plusieurs endroits, notamment sur l’Île-de-Ré ou celle d'Oléron, le trait de côte a reculé. Mais tempête ou non, le phénomène est à l’œuvre et menace tous les littoraux. L’indicateur national de l’érosion côtière indique en effet qu’en métropole et dans les DROM (hors Guyane), près de 20 % du trait de côte naturel est en recul et, qu’environ 30 km² de terre ont déjà disparu sur certains secteurs sur une période de 50 ans. Une tendance mondiale. Début 2020, une équipe de chercheurs européens a publié une étude qui concluait en effet sur la disparition de plus de la moitié des plages sableuses mondiales d'ici la fin du XXIe siècle. Le changement climatique et la montée du niveau des mers accentuent le phénomène. C’est dans ce contexte que la justice a reconnu mercredi pour la première fois que l’Etat a commis une « faute » en se montrant incapable de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. Deux ans après avoir recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois – une mobilisation sans précédent en France –, pour dénoncer l’« inaction climatique » de l’Etat, les quatre ONG à l’origine de la pétition « L’affaire du siècle » (Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot) ont été très satisfaites du jugement rendu par le tribunal administratif de Paris. Elles ont salué « une victoire historique pour le climat. » Ce n’est pas la première fois en Europe que ce type de jugement est rendu. En décembre 2019, après quatre ans de procès la Cour suprême des Pays-Bas avait approuvé les conclusions du tribunal qui, le 24 juin 2015, avait exigé que l'Etat néerlandais réduise ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 25% d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 1990. Sans quoi il s’agirait d’une « violation des droits des citoyens néerlandais », protégés par la Convention européenne des droits de l'homme. Sommes-nous condamnés à connaître de plus en plus d’événements climatiques extrêmes ? Quelle menace fait peser sur nous l’implacable érosion de nos littoraux ? Suite à la décision de justice sur « L’affaire du siècle », que doit faire le gouvernement ? Cela va-t-il influer sur la loi issue de la Convention citoyenne sur le climat, présentée en conseil des ministres mercredi ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
FACE AU COVID… LE CHOC DES GÉNÉRATIONS 04/02/21
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FACE AU COVID… LE CHOC DES GÉNÉRATIONS 04/02/21InvitésChristophe BARBIERÉditorialiste politique Jérôme FOURQUETDirecteur du département Opinion de l'institut de sondages IFOP Sophie AURENCHE Journaliste – « RTL »Philippe DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute FinanceÊtre responsable collectivement pour éviter un reconfinement. Voici le nouveau mot d'ordre de l’exécutif. Après une semaine de tergiversations, et malgré les appels de la communauté scientifique, Emmanuel Macron a choisi d’écarter pour le moment l’éventualité d’un troisième confinement et d’en appeler aux Français et au respects des règles pour freiner la propagation du Covid-19 et de ses variants. Routes, commerces et restaurants, aéroports et grands centres commerciaux … Depuis les annonces de Jean Castex vendredi dernier, les contrôles se multiplient et les sanctions tombent. Avec un même discours des autorités : ce tour de vis a pour but d’éviter le confinement. Ainsi le porte-parole du gouvernement a expliqué au micro de RTL : "Nous avons fait le choix de tout faire pour éviter un reconfinement. La contrepartie de ça, c’est évidemment que les règles actuelles, et notamment le couvre-feu à 18 heures, soient pleinement respectées", d’où "une augmentation des contrôles". "Nous avons choisi de ne pas confiner ni de limiter les déplacements. Les conséquences économiques, touristiques, sociales et sanitaires d'un confinement sont extrêmement lourdes", a déclaré pour sa part ce jeudi sur Europe 1 le ministre de l'Intérieur qui à la suite de l’allocution du Premier ministre a demandé à ses services de "faire respecter strictement l’ensemble des nouvelles règles". De son côté, le chef du gouvernement doit tenir une nouvelle conférence de presse ce jeudi à 18 heures pour revenir sur la situation sanitaire et évoquer l'impact des mesures misent en place. "Un gros point d’étape" est notamment attendu sur le télétravail, "outil essentiel pour éviter le reconfinement", alors qu’une étude montre une "érosion de la pratique" au mois de janvier. En outre, cette conférence de presse à quelques jours du début des vacances d’hiver, samedi pour la zone A, sera l’occasion d’un nouvel appel à la mobilisation et à la responsabilité des Français, avec toujours en toile de fond la menace d’un durcissement des mesures en cas d’aggravation de la pandémie. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, l’épidémie de Covid-19 demeure à un niveau élevé dans l’Hexagone, avec 26 362 nouvelles contaminations et 357 décès en 24 heures. Par ailleurs, 27.955 personnes sont actuellement hospitalisées en raison d'une infection au Covid-19, dont 3277 en réanimation (ce qui représente 275 admissions de plus en 24 heures). L'enjeu est donc d'éviter une flambée des cas liée au variant britannique, comme cela a pu être observé chez certains voisins européens. Mais la France peut-elle éviter un reconfinement ? Pour l’exécutif, le confinement n'est "pas une fatalité" d’autant qu’il a des conséquences économiques et psychologiques très lourdes notamment chez les jeunes qui se sentent pour beaucoup "abandonnés" et "sacrifiés" par le gouvernement depuis le début de la crise. Un raisonnement qui gagne également d’autres pays en Europe. Ainsi après avoir opté pour un confinement drastique pendant les fêtes de fin d’année, l'Italie vient d’autoriser la réouverture des bars et des restaurants jusqu'à 18 heures dans de nombreuses régions. Les musées peuvent également rouvrir leur porte. En revanche, le couvre-feu reste en vigueur sur tout le territoire national de 22 h à 5 h du matin et il est toujours impossible de sortir de sa région, ce au moins jusqu'au 15 février. En Espagne, où les contagions sont en hausse vertigineuse, le gouvernement se refuse lui aussi pour le moment à imposer de nouveau un confinement, alors que le pays est déjà touché par une grave crise économique et un chômage à 16 %. La premier confinement a été catastrophique pour l’économie espagnole et pour nombre d’économistes la péninsule ibérique n’a plus les capacités financières pour se permettre un nouveau confinement généralisé.Alors est-ce la fin du quoi qu’il en coûte ? Les jeunes et les personnes âgées sont-ils les sacrifiés du Covid ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
NAVALNY PEUT-IL FAIRE TOMBER POUTINE ? 03/02/21
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NAVALNY PEUT-IL FAIRE TOMBER POUTINE ? 03/02/21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef en charge de l'actualité internationale –« Le Journal du Dimanche » FRÉDÉRIC ENCELGéopolitogueBENOÎT VITKINE – En direct de Moscou Journaliste-correspondant à Moscou - « Le Monde »CLÉMENTINE FAUCONNIER Politologue, spécialiste de la Russie La sentence est tombée. Dix-sept jours après son retour en Russie et son interpellation à l’aéroport sous l’œil des caméras, l'opposant russe Alexeï Navalny a été condamné à trois ans et demi de prison, mardi, par un tribunal de Moscou. Il lui est reproché d’avoir enfreint son contrôle judiciaire dans une affaire remontant à 2014 alors qu’il était soigné en Allemagne pour un empoisonnement au novitchok, une arme chimique produit par l’État russe, et dont les enquêtes montrent qu’elle fut menée par des agents en service commandé. Après l'annonce de cette condamnation, son avocate a indiqué qu'elle allait faire appel, ouvrant la voie à un nouveau procès, et ses partisans sont immédiatement descendus dans les rues. Selon une ONG spécialisée dans le suivi des protestations, plus de 1 050 personnes ont été interpellées lors de ces rassemblements spontanés, principalement à Moscou. Plusieurs pays ont également rapidement réagi à cette condamnation et à la répression qui en a découlé. "Un désaccord politique n’est jamais un crime. Le respect des droits humains comme celui de la liberté démocratique ne sont pas négociables", a, par exemple, jugé Emmanuel Macron sur Twitter. Mais avec cette décision de justice très politique, le Kremlin oppose une fin de non-recevoir aux dizaines de milliers de manifestants qui ont bravé les interdictions ces deux derniers weekends un peu partout dans le pays, et peu importe que dans les chancelleries occidentales on dénonce une dérive autoritaire, une remise en cause "insupportable" de l’État de droit. Pour écarter celui qui s’est désormais imposé comme son opposant numéro un, Vladimir Poutine a choisi d’aller au bout de sa logique répressive et de mater cette contestation, par les arrestations, les condamnations et la censure des réseaux sociaux. Au risque d’accroître les mécontentements alors que sa côte de popularité s’effrite depuis plusieurs mois sur fond de crise sanitaire et de dégradation de la situation économique du pays ( baisse des salaires et des retraites, hausse des prix des denrées alimentaires…) Dans ce contexte, le chef du Kremlin semble néanmoins prêt à payer le prix d’une détérioration supplémentaire de ses relations avec les Occidentaux. Celles-ci ne se sont jamais remises de la crise ukrainienne, en particulier de l’annexion de la Crimée en 2014, et des sanctions qui s’en sont suivies. Mais aujourd’hui l'Europe, qui a menacé le Russie de prendre de nouvelles sanctions, réfléchit à la meilleure réponse à apporter. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell est ainsi attendu jeudi à Moscou, où il entend dénoncer le traitement "inacceptable" infligé à Alexeï Navalny. Pour autant, il n'est pas question d'utiliser le projet du gazoduc Nord Stream 2 pour faire pression comme l’avait laissé entendre lundi le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Clément Beaune avant que le porte-parole d'Angela Merkel ne le recadre : l’Allemagne, destinataire du gaz russe, continue à soutenir le projet énergétique et refuse de le lier à la mise en détention d'Alexei Navalny. Alors que peut faire l’Europe ? Pourquoi le gazoduc Nord Stream 2 est aujourd'hui au cœur des débats ? Est-ce un levier que l’administration Biden pourrait décider d'actionner ? Enfin quelle est la situation économique de la Russie ? Les soutiens de Navalny ont-ils fragilisé Vladimir Poutine ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
PAS DE RECONFINEMENT… JUSQU’AUX VACANCES ? 01-02-21
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PAS DE RECONFINEMENT… JUSQU’AUX VACANCES ? 01-02-21InvitésROLAND CAYROLPolitologue – CETANLAURELINE DUPONTDirectrice adjointe de la rédaction – « L’Express »ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-LouisOLIVIER FAYE Journaliste au service politique – « Le Monde »Une nouvelle semaine cruciale s'annonce pour l'exécutif. Sommé de s'expliquer sur son choix de ne pas reconfiner le pays à ce stade, le gouvernement souligne via son porte-parole que "le couvre-feu a un effet"."On voit qu'il y a eu une décélération de la hausse de l'épidémie" indique ce matin Gabriel Attal, qui annonçait pourtant mercredi dernier que "le couvre-feu ne freine pas assez le virus". Olivier Véran, de son côté, s'est expliqué ce dimanche dans les pages du JDD : "le danger est probable mais pas certain", estime le ministre de la Santé, qui se base notamment sur une baisse des traces du virus dans les eaux usées d'Ile-de-France. Le chef de l'Etat enfin, a souligné dans un tweet adressé aux Français ces heures "cruciales" que nous vivons, pointant en creux la responsabilité de chacun pour éviter un troisième confinement. Sous pression, le gouvernement a voulu insister sur le durcissement des restrictions depuis ce week-end. Hier soir, près de Paris, la police, assistée du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a procédé à une vaste opération de contrôles routiers, verbalisant les automobilistes contrevenant au couvre-feu. Les images de ces bouchons gigantesques aggravés par cette opération policière a suscité de vives réactions. D'autres protestations se sont aussi fait entendre, du côté des restaurateurs cette fois. Fermés depuis trois mois, certains ont annoncé rouvrir illégalement ce 1er février. Mais la menace d'une suspension d'un mois de l'accès au fond de solidarité à tous ceux qui enfreignent les règles a visiblement dissuadé une partie d'entre eux. L’initiateur du mouvement, le chef Stéphane Turillon, a renoncé à rouvrir son restaurant du Doubs. L'incertitude de la situation malgré l'arrivée du vaccin s'est accentuée depuis l'arrivée du variant britannique, aujourd'hui détecté dans 14% des tests positifs d'Ile-de-France. À Ivry-sur-Seine, le laboratoire Eurofins Biomnis centralise les prélèvements testés positifs et tentent d'y détecter la présence de variants. Depuis le 23 janvier, leur système de criblage beaucoup plus rapide que le sytème de séquençage permet de cibler directement le variant anglais. Mais un problème commence à apparaître : le nombre de tests en baisse depuis les fêtes de fin d'année. Dans ce contexte, la vie politique du pays est comme suspendue, les réformes sont à l'arrêt et la campagne électorale des élections régionales s'annonce compliquée. Meeting, tractages et serrages de mains, la politique traditionnelle doit trouver une alternative pour s'adapter au Covid. Alors, l'exécutif réussira-t-il son pari de ne pas recourir à un reconfinement ? Comment peut-il faire face au ras-le-bol des Français ? La méthode du criblage permettra-t-il de lutter plus efficacement contre les variants ? Quelle forme les campagnes électorales à venir peuvent-elles prendre ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
POUTINE / NAVALNY : ESPION, POISON ET CORRUPTION 28-01-21
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POUTINE / NAVALNY : ESPION, POISON ET CORRUPTION 28-01-21InvitésPASCAL BONIFACEDirecteur de l’Institut de Relations Internationales et StratégiquesGALIA ACKERMANHistorienne et essayiste spécialiste de la RussieTATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie/NEI de l’Institut Français des Relations InternationalesBENOÎT VITKINE - En direct de MoscouCorrespondant en Russie – « Le Monde »Jusqu’où ira le bras de fer entre Alexeï Navalny et Vladimir Poutine ? Le retour en Russie du principal opposant du président Poutine électrise le Kremlin. Cinq mois après la tentative d’assassinat dont il a été victime en pleine campagne électorale, l'homme politique est revenu à Moscou le 17 janvier dernier. À peine arrivé, celui qui a toujours refusé l’exil a été interpellé et incarcéré par le pouvoir russe sous l’œil des caméras du monde entier. Il lui est reproché d’avoir violé son contrôle judiciaire, alors qu’il était soigné en Allemagne pour un empoisonnement au novitchok, une arme chimique produit par l’État russe, et dont les enquêtes montrent qu’elle fut menée par des agents en service commandé. Mais depuis sa prison, Navalny n'a pas dit son dernier mot. Cet ancien avocat qui s’est fait connaître en révélant plusieurs affaires de corruption liées au Kremlin a contre-attaqué deux jours après son arrestation en diffusant sur sa chaîne YouTube une vaste enquête sur la fortune de Vladimir Poutine et l’ahurissant "palais" dont il se serait doté sur les rives de la mer Noire. Totalisant plus de 100 millions de vues, le documentaire de plus de deux heures a poussé le chef du Kremlin à sortir de son silence. "Je n’ai pas vu ce film, faute de temps. Rien de ce qui est montré dedans comme étant mes biens ne m’appartient à moi ou à mes proches", a affirmé le président russe lors d’une rencontre télévisée avec des étudiants deux jours après des manifestations nationales d’une ampleur inédite organisées un peu partout dans le pays pour demander la libération d’Alexeï Navalny. Vladimir Poutine a également critiqué ces actions non-autorisées et accusé les organisateurs de la contestation d’avoir mobilisé des "mineurs". "C’est ce que font les terroristes quand ils mettent des enfants et des femmes devant eux", a-t-il dit. Défiant les intimidations du Kremlin, les proches d'Alexeï Navalny ont appelé à de nouvelles manifestations ce dimanche 31 janvier dans tout le pays. De leur côté, les pays du G7 ont condamné la mise en détention pour des raisons "politiques" de l’opposant russe et réclamé sa "libération immédiate et inconditionnelle" ainsi que celle des milliers de manifestants arrêtés samedi dans toute la Russie. L’Union européenne exige également leur libération. À défaut, les Vingt-Sept planchent déjà sur de nouvelles sanctions contre la Russie. Mais la communauté internationale a-t-elle vraiment les moyens de faire plier Vladimir Poutine ? On a appris ce jeudi que plusieurs proches d'Alexeï Navalny ont été placés en détention après une série de perquisitions ayant visé des appartements ainsi que les locaux de son organisation. Parallèlement un tribunal russe a décidé de maintenir en détention l'opposant russe jusqu’au 15 février. Alors qui est Alexeï Navalny , le trouble-fête du Kremlin ? L’opposition anti-Poutine est-elle en train de connaître un regain en Russie ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VACCIN FRANÇAIS : UN ÉCHEC ET DES QUESTIONS 21-01-21
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VACCIN FRANÇAIS : UN ÉCHEC ET DES QUESTIONS 21-01-21InvitésDOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos »AURORE GORIUS Journaliste – « Les Jours.fr »MARIE-PAULE KIENY – En direct de Genève Directrice de recherche à l’INSERM Ancienne directrice adjointe de l'OMS ÉLIE COHEN Économiste - Chercheur au CNRSInvitésAlors que les vaccins américains Pfizer-BioNTech et Moderna sont déjà sur le marché, et que le suédo-britannique AstraZeneca espère obtenir son autorisation à la fin du mois, les deux vaccins de Sanofi — l'un dit à protéine recombinante ; l'autre à ARN messager — ne sont eux attendus que pour fin 2021. Le plus avancé, celui à base de protéine recombinante, dont l’Union européenne a commandé 200 millions de doses, aurait dû être disponible à la fin du printemps sans une erreur de sous-dosage de l’antigène du vaccin. Autant dire un fâcheux contretemps qui apparaît aujourd’hui comme une éternité à l’heure où la demande mondiale n'en finit pas de croître et qu’"une course contre la montre" est engagée entre les variants et les vaccins selon les mots du Haut conseil scientifique. Alors pourquoi le leader mondial des ventes de vaccins pédiatriques et grippaux et numéro trois tous vaccins confondus a-t-il raté son sprint ? Que se passe-t-il chez Sanofi ? Le groupe pharmaceutique français, déjà en retard dans la course au vaccin anti-Covid, vient d’annoncer aux syndicats qu’il allait supprimer 400 postes de recherche et développement. Que signifie cette décision ? Enfin qu'en sera-t-il de la course de fond pour produire les vaccins contre le Covid-19 ? Car, il faudra 7 milliards de doses à raison de deux doses par personnes pour immuniser la population mondiale. En attendant de pouvoir produire son propre vaccin qui se fait attendre, le gouvernement a pressé le géant français de mettre à disposition ses lignes de production pour faire face à l'immensité de la demande. "Nous leur avons demandé s'ils n'avaient pas des capacités mobilisables pour booster la fabrication des vaccins existants", a expliqué Agnès Pannier-Runacher, la ministre en charge de l'Industrie. "Nous regardons, mais ça prend du temps de changer des lignes", explique-t-on du côté de chez Sanofi. Autre problème — peut-être plus profond, pointé par un expert du secteur : "c'est techniquement faisable, mais cela pose un problème de brevet important, alors que Sanofi développe sa propre solution de vaccin à ARN messager". Pour l’heure seuls les laboratoires Pfizer-BioNTech et Moderna sont parvenus à développer un vaccin anti-Covid avec cette technique de l’ARN messager. Deux biotechs qui en quelques mois ont réussi à doubler les géants pharmaceutiques, dont l’une Moderna est dirigée par un Français : Stéphane Bancel. Originaire de Marseille, cet ingénieur diplômé en génie chimique et biomoléculaire à l’École Centrale de Paris et d’un MBA à Harvard, est passé par l’entreprise pharmaceutique bioMérieux avant de prendre en 2011 les commandes du groupe américain. Il a décidé de miser sur les biotechnologies et, en seulement dix ans, a réussi à placer Moderna à la tête de la course au vaccin contre le Covid-19. Une success story que va peut-être connaître la biotech française Abivax qui vient de remporter une victoire dans sa lutte contre le Covid-19. Son traitement destiné aux patients à hauts risques de complication vient d’être érigé par la gouvernement au rang de "priorité nationale de recherche". Ce qui va favoriser le recrutement des patients pour ces essais cliniques désormais qualifiés de prioritaires, ainsi que l’accès à une procédure d’examen et d’autorisation accélérée auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et du comité de protection des personnes (CPP).Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
COVID : LES MUTANTS S’INSTALLENT 19-01-21
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COVID : LES MUTANTS S’INSTALLENT 19-01-21InvitésPR CHRISTINE ROUZIOUX Professeure émérite de virologieMembre de l’Académie de médecineCAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine - « Le Point »PR CHRISTIAN BRÉCHOT- En direct de Tampa (Floride)Virologue - Président du Global Virus NetworkPASCAL CRÉPEY – En direct de Rennes Épidémiologiste et chercheur -École des Hautes Études en Santé Publique de RennesPrès de 480 000 personnes ont été vaccinées hier soir en France et cela va s’accélérer. 2 millions de rendez-vous sont d’ores et déjà fixés a précisé ce matin le ministre de la Santé sur France Inter sur les 6 millions de Français qui peuvent prétendre à le faire. Si le vaccin AstraZeneca est validé le 29 janvier prochain par l’Agence européenne du médicament, 4 millions de personnes pourraient être vaccinées d’ici fin février. "Nous vaccinons à flux tendu" a expliqué Olivier Véran pour tenter d’endiguer la propagation de la Covid-19 et notamment des variants britanniques et sud-africain plus contagieux. "Près de 2000 cas du variant anglais" ont été détectés à ce jour dans le pays. "200 à 300 nouveaux cas par jour en seraient porteurs" actuellement. Ce variant est "très agressif et très contagieux", a averti le ministre. "Il peut devenir assez rapidement dominant" chez nous a-t-il ajouté. Face à la circulation de plus en plus active de ce variant britannique du coronavirus, les autorités sanitaires rappellent que les gestes barrières restent plus que jamais nécessaires. Avec en point d’orgue la question des masques : masques chirurgicaux, FFP2 ou en tissu ? Pour se protéger, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande désormais d'éviter certains masques en tissu moins filtrants et de privilégier le port d’un masque chirurgical ou en tissu réutilisable de catégorie 1 ( qui correspond à une filtration de 90 % des particules). Il encourage aussi à respecter une distance de sécurité de 2 mètres et non 1 mètre entre chaque personne. Dans les écoles, où les cas se multiplient, l’inquiétude grandit. Après la détection d'un cas du variant sud-africain dans le Val-de-Marne une vaste opération de dépistage est organisée depuis vendredi dans cinq établissements scolaires. Par ailleurs, "une trentaine d'écoles et une centaine de classes" sont actuellement fermées en France a expliqué le ministre de l’Education. "Cela risque d'augmenter un peu ces prochains jours", a prévenu Jean-Michel Blanquer , mais "on n'est pas dans une situation d'explosion de la contagion". A ce stade pas question donc de refermer les écoles. En Allemagne, en revanche, c’est une toute autre stratégie qui est adoptée et de nouvelles mesures restrictives devraient être annoncées dans la journée à l’issue d’une nouvelle réunion entre Angela Merkel et les dirigeants des 16 États régionaux. Parmi les arbitrages envisagés : une forte exhortation au télétravail, le prolongement de la fermeture des écoles et des commerces non alimentaires effective depuis mi-décembre qui s’ajoute à celle des restaurants, cafés, enceintes sportives et culturelles depuis deux mois. Les autorités semblent également décidées à imposer le port du masque FFP2 à tous dans les transports et les commerces, une mesure déjà mise en place en Bavière. Sur le qui-vive, Berlin s'inquiète tout particulièrement de l'importation des variantes du virus beaucoup plus contagieuses, apparues en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud mais aussi au Brésil. Ce dernier est soupçonné d’être à l’origine de la nouvelle catastrophe qui frappe la ville de Manaus. Située au cœur de la forêt amazonienne, la ville était devenue lors de la première vague un symbole de la catastrophe sanitaire qui a fait plus de 210.000 morts au Brésil. Les images des fosses communes creusées à la va-vite avaient frappé l’opinion brésilienne. Une étude parue en septembre dans Science et mise à jour la semaine dernière estimait même que plus des trois quarts des habitants de la ville avaient déjà rencontré le virus en octobre. Ce qui aurait dû être suffisant pour atteindre une immunité de groupe, censée empêcher la circulation de la Covid-19. Pourtant depuis la semaine dernière le personnel soignant est totalement débordé et la pénurie d'oxygène, vital pour la respiration artificielle de patients gravement atteints, a causé la mort de dizaines de personnes. Alors que se passe-t-il à Manaus ? Variants identifiés au Brésil, en Angleterre ou en Afrique du Sud, que sait-on de ces mutations du virus responsable de la Covid-19 ? Pourquoi inquiètent-ils ? Peuvent-ils remettre en cause l'efficacité des vaccins ? Pourquoi la France est-elle en retard sur le séquençage du virus pour détecter les variants ? Enfin comment s’en protéger ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VACCINS : Y EN AURA-T-IL POUR TOUT LE MONDE ? 12-01-21
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VACCINS : Y EN AURA-T-IL POUR TOUT LE MONDE ? 12-01-21Les invité.e.s :DOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction - « Les Echos »CAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine – « Le Point »BRIGITTE AUTRAN Immunologue – Hôpital Pitié-SalpêtrièreMembre du comité Vaccin Covid-19PHILIPPE AMOUYEL – En direct de Lille Épidémiologiste et professeur de santé publique –Université de LilleLe gouvernement passe la seconde. Sous le feu des critiques, l’exécutif a décidé d’accélérer la campagne vaccinale contre la Covid-19, jugée trop lente. Si au cours de la première phase, la stratégie établie par le gouvernement prévoyait de vacciner en priorité les résidents d’Ehpad et leurs soignants, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait marche arrière et annoncé l’élargissement à tous les soignants – hospitaliers et de ville, pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans. Ainsi qu’à l’ensemble des plus de 75 ans ne résidant pas en Ehpad dès ce lundi 18 janvier. A partir de ce 14 janvier, les personnes éligibles qui souhaitent se faire vacciner, vont donc pouvoir prendre rendez-vous. Elles pourront le faire en appelant un numéro national, qui n'a pas encore été communiqué, en appelant directement le centre vaccinal local ou en réservant un créneau via Internet sur le site sante.fr et les trois plateformes de prise de rendez-vous médical en ligne - Doctolib, Maiia et Keldoc - sélectionnées par l'État. L’inscription réalisée, la personne pourra se rendre dans le centre de vaccination choisi. Sur place, elle devra remplir un questionnaire visant à vérifier que la vaccination peut se dérouler dans de bonnes conditions. Il sera également possible de voir un médecin. Une fois la première dose de vaccin injectée, elle devra ensuite attendre "entre trois et six semaines" pour recevoir la seconde a expliqué Olivier Véran. Le ministre de la Santé souhaite parvenir à un "rythme de croisière avec plusieurs dizaines de milliers de personnes vaccinées par jour, et un million de personnes vaccinées d'ici la fin du mois de janvier". Pour y parvenir, le gouvernement promet l’ouverture des centres de vaccination dans tous les départements de France. Il table sur 600 à 700 structures opérationnelles d’ici fin janvier, soit une multiplication par six ou sept de leur nombre en quelques jours. Mais "le nombre de vaccinés dépend de la capacité des laboratoires à produire et fournir les pays qui ont commandé des doses" a complété le ministre. Alors y aura-t-il des vaccins pour tout le monde ? Le gouvernement en a-t-il commandé assez ? Les contrats avec les laboratoires sont conclus par l’Union européenne. La répartition des doses pré-commandées se fera au prorata des populations des États membres. La France devrait ainsi recevoir 15 % d’un total de 2 milliards de doses déjà réservées à ce jour par l’UE. Après le feu vert vendredi de la Haute autorité de Santé concernant le vaccin de Moderna, 50 000 doses ont été livrées dans l'Hexagone ce lundi. Et d’ici fin janvier, la France aura reçu 1,4 million de doses du vaccin Pfizer/BioNTech. Mais en élargissant la vaccination aux pompiers, aides à domiciles et personnels de santé de plus de 50 ans et/ou considérés à risque, en plus des résidents des Ehpad, le nombre de vaccinations à réaliser d'ici fin janvier est de deux millions. En rajoutant tous les plus de 75 ans à partir du lundi 18 janvier, le nombre pourrait grimper à 7 millions. D’autre part, l’immunologiste Alain Fischer a indiqué ce matin sur France Inter vouloir "étendre la vaccination pour les personnes âgées de 65 à 74 ans le plus vite possible", soit 15 millions de personnes supplémentaires. Alors comment accélérer la vaccination sans provoquer une pénurie de vaccins ? Quels sont les nouveaux "ajustements" envisagés par le "Monsieur vaccins" du gouvernement ? Qui élabore et met en œuvre la stratégie vaccinale du gouvernement ? L’exécutif a-t-il fait appel à plusieurs cabinets de conseil ? Enfin, au fil des mois, la course aux vaccins est devenue un enjeu géopolitique. Entre recherche, production et distribution, plusieurs pays, en particulier la Chine, les États-Unis et la Russie, sont engagés dans une course sanitaire mais aussi géopolitique. Dominer le monde de demain passera-t-il par la détention d’un vaccin contre la Covid-19 ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
COMMENT LE COVID A CHANGÉ NOS VIES 09-01-21
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COMMENT LE COVID A CHANGÉ NOS VIES 09-01-21Les invité.e.s :Jérôme FOURQUETDirecteur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOPSophie PÉTERSPsychanalysteJean VIARD Sociologue - Auteur de « La page blanche »Pascale HÉBEL –ÉconomisteDirectrice du pôle Consommation et entreprises au CRÉDOCLa crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui dure depuis un an, a drastiquement bouleversé nos vies et nos habitudes. Elle a favorisé un changement significatif dans notre façon de manger, de consommer et de vivre. Mais a-t-elle changé en profondeur nos sociétés ? En mars dernier, quelques 4 milliards de personnes, soit la moitié de l’Humanité, ont été obligés de rester chez elles afin d’enrayer la propagation du virus, apparu quelques mois plus tôt en Chine, à Wuhan. Un confinement qui a perturbé notre quotidien et nos modes de consommation. Click and collect, services à domicile, circuits-court, paiement sans contact… Ces nouveaux comportements d’achats, qui pointaient déjà à l’horizon, se sont développés massivement dans le quotidien des Français. Par exemple, le e-commerce, soit l’achat en ligne, a été boosté par la situation sanitaire : à défaut de pouvoir se déplacer, les achats se font désormais davantage sur Internet. Autre changement important, l’explosion des commerces de proximité. Même si les consommateurs se sont rués vers les grandes surfaces en début de crise, ils se sont également tournés vers les petits commerçants, proches de leurs lieux de résidence. La revanche des villes moyennes ? La crise du Covid a aussi poussé certains à changer de vie. Franciliens en tête, les Français seraient de plus en plus nombreux à souhaiter quitter les grandes villes : plus d’espace, plus de nature, une meilleure qualité de vie… Des villes comme Tours, Dijon, Pau ou encore Angoulême ont vu leur attractivité renforcée ces derniers mois. C’est notamment le recours au télétravail qui a permis l’exode de nombreux Français vers des villes plus petites. Selon un sondage réalisé par l’Ifop, après le déconfinement, en juillet 2020, 23% des actifs habitant des grandes villes envisageraient de déménager. Et, à la question de savoir où ils pourraient vivre idéalement, 50% des habitants des grandes villes répondent vouloir habiter en priorité dans une ville moyenne (entre 10 000 et 100 000 habitants). Pour eux, la crise aura aussi eu des conséquences désastreuses, notamment chez les jeunes. Isolement, chômage, études en suspens… Pour ces derniers, la crise du Covid-19 est souvent synonyme de privations et de restrictions. Selon un sondage effectué sur les 18-24 ans par l'institut Elabe, et publié en décembre dernier, ils sont 29% à se dire inquiets et près d'un quart (23%) à se sentir las. Pour près de six personnes interrogées sur dix, il s’agit d’une période de grande angoisse, et d'un moment d’isolement. Selon ce même sondage, les projets professionnels ont eux aussi été bousculés : trois quarts des jeunes (76%) qui projetaient de chercher du travail, un contrat d’alternance ou un stage déclarent n’avoir pas réussi, et huit sur dix parmi ceux qui prévoyaient de terminer leurs études n’ont pu le faire. Comme l’a si bien dit le président Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 15 octobre, « C'est dur d'avoir 20 ans en 2020 »… Quels sont ces changements significatifs observés dans nos modes de vie ? Les villes moyennes sont-elles devenues plus attractives que les grandes villes ? Les jeunes sont-ils la génération sacrifiée de cette crise sanitaire ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VARIANT ANGLAIS : VITE, LE VACCIN ! 08-01-21
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VARIANT ANGLAIS : VITE, LE VACCIN ! 08-01-21Les invité.e.s :YVES THRÉARDÉditorialiste et directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » ANNE LE GALLJournaliste santé - « Europe 1 » ASTRID VABRET – En direct de CaenProfesseur de virologie au CHU de Caen PHILIPPE AMOUYEL – En direct de LilleÉpidémiologiste et professeur de santé publique à l’Université de Lille18 heures, hier, lorsque Jean Castex et Olivier Véran ont tenu leur énième point sur l'épidémie de Covid-19 et sur la stratégie vaccinale du gouvernement. Le Premier ministre, qui espère sortir de la crise "à l'échéance de l'été prochain", a annoncé que tous les lieux actuellement fermés le resteront au moins "jusqu'à la fin du mois". Les espoirs de réouverture des cinémas, des restaurants ou encore salles de sports sont donc douchés, tout comme ceux des remontées mécaniques des stations de skis. Le 20 janvier est indiqué comme date de « revoyure », et cela ne présage rien de bon. Le ton grave, Jean Castex a pointé du doigt un nombre de contamination toujours élevé et a fait planer l'ombre d'un nouveau tour de vis national "au milieu de la semaine prochaine". Pour l'heure, dix nouveaux départements seront soumis dimanche au couvre-feu avancé à 18h. Olivier Véran a quant à lui répondu aux polémiques suscitées par le lent démarrage de la vaccination en France. Le ministre de la Santé a confirmé l'objectif d'un million de vaccinés d'ici fin janvier et a appuyé sa volonté d'accélération par diverses annonces. Les plus de 75 ans pourront se faire vacciner à partir du 18 janvier et 600 centres de vaccinations devraient s'ouvrir d'ici la fin du mois. De plus, le délai entre la première et la deuxième injection est allongée à six semaines pour permettre à plus de personnes de bénéficier d'une première piqûre. Enfin, un topo a été fait sur le variant anglais du virus, dont 19 cas ont été recensés en France. 70% plus contagieux, cette nouvelle souche continue d'inquiéter et les frontières avec le Royaume-Uni restent donc fermées. Près de Rennes cependant, le cluster détecté n'est pas sujet au variant britannique indique aujourd'hui l'Agence régionale de la santé. Mais un autre variant, observé lui en Afrique du Sud, et potentiellement résistant au vaccin, préoccupe aussi les scientifiques. La question se pose alors de la capacité des autorités françaises à gérer les frontières si la menace vient de l'étranger. Un an après le début de la crise sanitaire, les français doivent donc continuer à supporter les mesures coercitives liées à la pandémie. Les conséquences néfastes se font ressentir dans le milieu du sport professionnel. À Chambly, dans l'Oise, le football club qui joue en Ligue 2 depuis 2019 est le plus petit club du championnat en termes de budget. L'absence de recettes de billetterie depuis plusieurs mois a des effets catastrophiques sur les comptes du club. Alors, devons-nous nous attendre à un nouveau confinement la semaine prochaine ? La France peut-elle rattraper son retard dans la campagne de vaccination ? La France pourra-t-elle faire face aux variants ? Les secteurs les plus touchés pourront-ils se relever de cette crise ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VIRUS : POURQUOI LE MUTANT INQUIÈTE ? 05-01-21
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VIRUS : POURQUOI LE MUTANT INQUIÈTE ? 05-01-21Les invité.e.s : CHRISTINE ROUZIOUX Professeure émérite en virologie à l’hôpital NeckerMembre de l’Académie de médecine CAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine - « Le Point »ANTOINE FLAHAULT – En direct de Genève ÉpidémiologisteDirecteur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève MARIE-PAULE KIENY Directrice de recherche à l’INSERM - Spécialiste en santé publiqueCÉCILE DUCOURTIEUX – En direct de LondresCorrespondante à Londres – « Le Monde »La nouvelle est tombée hier soir. Alors que le pays connait une véritable flambée de l’épidémie de la Covid-19, avec près de 400 000 contaminations en une semaine et le pic de la première vague déjà dépassé dans les hôpitaux, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé un reconfinement très strict de l’Angleterre jusqu’à la mi-février. Cette décision survient quelques heures après que l’Écosse ait, elle aussi, choisi d’imposer un nouveau confinement mais aussi après le Pays-de Galles et l’Irlande du Nord qui ont décidé de tout fermer juste après Noël. C’est donc tout le Royaume-Uni qui se retrouve désormais sous cloche comme au printemps dernier. Le plus haut niveau de restrictions imposé à près de 80 % de la population britannique n’a pas suffi à enrayer la propagation du nouveau variant, 50 à 70 % plus contagieux selon les scientifiques britanniques, a expliqué le chef du gouvernement conservateur lors d’une allocution télévisée. Dans les hôpitaux anglais, le nombre de patients atteints par le virus, près de 27 000, a "augmenté de près d’un tiers" en une semaine et dépasse de 40 % le plus haut du pic de la première vague, a-t-il souligné. "Il est clair que nous devons faire plus" pour "prendre le contrôle" du nouveau variant. Mais que sait-on de ce nouveau variant du virus au Royaume-Uni ? Détecté pour la première fois en septembre outre-Manche, ce variant baptisé VOC 202012/01 présente 22 mutations de son génome et une contagiosité plus forte que la souche d'origine. "C'est un variant qui nous inquiète et pour lequel nous déployons des moyens logistiques et diagnostiques très importants", a affirmé le ministre de la Santé, ce mardi 5 janvier sur RTL. " Nous regardons cela comme le lait sur le feu". D'après Olivier Véran, "une dizaine de cas suspectés ou avérés " du variant britannique sont à ce jour comptabilisés en France. Un premier cas de contamination a été identifié en décembre à Tours en Indre-et-Loire. Ces dernières 24 heures un autre cas a été détecté en Corse, chez une personne qui rentrait de Londres et neuf autres ont été recensés au sein du club de rugby de Bayonne. Pour ces derniers, la contamination remonterait à il y a une quinzaine de jours lors d'un match de coupe d'Europe face aux Anglais de Leicester. Il a également été détecté "dans un laboratoire parisien, pour un patient de région parisienne. Le variant anglais circule à Paris et dans la région parisienne", a indiqué Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), sur France 2, ce mardi. Pourquoi le variant britannique inquiète-t-il de plus en plus ? Quel est l’état de nos connaissances sur cette nouvelle mutation du virus ? Une équipe de l’OMS est attendue en Chine pour enquêter sur l’origine de la pandémie, quelles sont les pistes ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VACCINÉS… ET BIENTÔT RECONFINÉS ? 22-12-20
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VACCINÉS… ET BIENTÔT RECONFINÉS ? 22-12-20Les invité.e.s :CHRISTOPHE BARBIERÉditorialiste politique à « L’Express »PASCALE HÉBELÉconomiste au CRÉDOCDOMINIQUE SEUX – En duplexDirecteur délégué de la rédaction des « Echos »VÉRONIQUE REILLE SOULT – En duplexPrésidente de Dentsu ConsultingBientôt un an que le Coronavirus a bouleversé notre quotidien et l'espoir de mettre un terme à ce cauchemar n'a jamais été aussi tangible. Hier, l'Agence européenne des médicaments (AEM) a validé le vaccin Pfizer/BioNTech, ce qui marque le début imminent des vaccinations dans l'ensemble de l'Union. Dès ce dimanche 27 décembre en France, les premiers vaccins pourront être injectés aux résidents des Ehpad explique Matignon. Le gouvernement français prévoit ainsi plusieurs centaines de vaccinations d'ici la fin de l'année. Mais la découverte d'une mutation du Covid-19 outre-manche interroge sur l'efficacité du vaccin. Face à cette nouvelle souche plus contagieuse, la réponse du vaccin restera-t-elle adéquate? Un noël difficile se prépare donc dans ce contexte, d'autant que l'ombre d'une troisième vague plane en France comme ailleurs en Europe où les pays reconfinement les uns après les autres. En France, l'épidémie de recule plus, selon le porte-parole du gouvernement et de nombreux médecins craignent une augmentation des contaminations après les fêtes. Ce matin, le maire (LR) de Reims, Arnaud Robinet suggère un « reconfinement territorial ou national juste après Noël dès le 25 ou 26 décembre ». Quoi qu'il en soit, le vaccin n'aidera pas dans l'immédiat ceux qui subissent les dommages collatéraux du virus : ceux qui, depuis des semaines, on dû baisser le rideau. Les restaurateurs notamment qui voient dans ce contexte s'éloigner leur réouverture, initialement prévue le 20 janvier. Ces propriétaires d'établissements doivent se battre aussi contre leurs compagnies d'assurances, dont ils reçoivent des avenants de contrat stipulant ne plus assurer les pertes liées à la pandémie à partir du 1er janvier prochain. Des actions collectives en justice s'organisent. Autre secteur aux abois : celui de la culture, où la colère est grande et le sentiment d'injustice prégnant. Artistes, intermittents et militants se sont rassemblés la semaine dernière dans plusieurs villes de France pour la défense d'un secteur qu'ils jugent « méprisé ». Place de la Bastille à Paris, ils étaient plusieurs milliers à dénoncer un « deux poids, deux mesures » du gouvernement, pointant du doigts les transports en commun et grands magasins ouverts lorsque les salles de spectacles et cinémas restent portes closes. Le 15 décembre devait en outre être la date de leur réouverture avant que les espoirs soient douchés par Jean Castex, qui a repoussé celle-ci au 7 janvier, au moins, entrainant des déprogrammations coûteuses. Alors, un troisième confinement est-il inéluctable en France ? Quel sera l'impact réel du vaccin sur la courbe épidémique ? Comment les milieux de la restauration et de la culture peuvent-ils garder espoirs et éviter la catastrophe ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.