ASTRAZENECA : LE VIRUS DU DOUTE – 11/03/21
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ASTRAZENECA : LE VIRUS DU DOUTE – 11/03/21InvitésEVE ROGERDirectrice adjointe de la rédaction« Le Parisien - Aujourd’hui en France »BENJAMIN DAVIDOInfectiologue - Hôpital Raymond-Poincaré de GarchesPHILIPPE AMOUYEL – En direct de LilleÉpidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de LilleISABELLE ORY – En direct de BruxellesCorrespondante à Bruxelles« Europe 1 » et « Radio Télévision Suisse »Un quatrième vaccin dans l’arsenal anti-Covid. Le Johnson & Johnson, déjà autorisé aux États-Unis, a obtenu aujourd’hui le feu vert de l’Agence européenne des médicaments pour son déploiement en Europe. Une fois validé en France, il devrait être disponible le mois prochain dans le pays. De quoi permettre une accélération de la campagne de vaccinations, d’autant que ce vaccin ne nécessite qu’une seule dose pour conférer son immunité, à la différence des autres sérums. On ignore encore la durée de protection. Peut-être faudra-t-il envisager un rappel, mais ce serait dans plusieurs mois. Vaccin à "vecteur viral" comme l’AstraZeneca, le Johnson & Johnson a un efficacité importante contre les formes sévères du Covid-19 (85,4 %), moindre sur les formes modérées (66,1 %). Il agit également sur les variants. Le fait qu’il soit vendu à prix coutant (un peu moins de 7 euros) et qu’il soit conservable dans un simple frigo participe également à sa facilité d’utilisation. Son arrivée suscite beaucoup d’attentes mais il connaîtrait lui aussi des problèmes de production. Un coup de pouce lui sera donné par le laboratoire Sanofi sur son site de Marcy-l’Etoile, près de Lyon à partir du troisième trimestre 2021, néanmoins d’ici là parviendra-t-il à tenir ses engagements de livraison ? 55 millions de doses de vaccins sont attendus par l’UE au deuxième trimestre et le doute persiste quant à la capacité de montée en cadence des usines pharmaceutiques. En attendant, la recherche du vaccin bat son plein. Les créneaux de vaccination sont réservés en quelques heures sur Internet, les listes d’attente s’allongent chez les médecins généralistes et les pharmaciens qui vont pouvoir à partir de la semaine prochaine injecter les personnes ciblées par la campagne, quand certains n’hésitent pas à attendre de longues heures devant les centres de vaccination dans l’espoir de bénéficier d’un désistement ou des dernières doses en fin de journée. D’autres personnes sont attirées par l'idée du tourisme vaccinal, proposée par des entreprises privées et certains États. Ainsi alors que l'antidote reste une denrée rare, les "vacances vaccin"ont le vent en poupe, notamment aux Émirats arabes unis ou à Cuba. Parallèlement en France, la situation sanitaire continue de se dégrader dans certaines régions notamment en Île-de-France. Alors que les hôpitaux débordés ont dû déprogrammer près de la moitié des opérations, le porte-parole du gouvernement a annoncé hier que "des évacuations sanitaires auront lieu dans les jours qui viennent de patients hospitalisés". Pour autant l’exécutif exclut pour le moment de prendre de nouvelles mesures pour Paris et les départements qui entourent la capitale. Une décision qui étonne et interroge. La question d’une différence de traitement entre la région capitale, jusqu'ici épargnée par les nouvelles "mesures de freinage" pour endiguer l'épidémie et d'autres territoires, comme le Pas-de-Calais, se fait de plus en plus aiguë. A tel point que le maire du Touquet (Pas-de-Calais), Daniel Fasquelle (LR), n'hésite pas à dénoncer un "deux poids, deux mesures". Alors quelle est la situation en Île-de-France ? Comment accélérer la campagne de vaccination ? Le vaccin de Johnson & Johnson peut-il changer la donne ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
1900 MILLIARDS… LE PARI RISQUÉ DE BIDEN 09/03/21
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1900 MILLIARDS… LE PARI RISQUÉ DE BIDEN 09/03/21InvitésPHILIPPE DESSERTINE ÉconomistePIERRE HASKIChroniqueur international – « France Inter » et « L'Obs »NICOLE BACHARANHistorienne et politologue spécialiste des États-UnisMARIE-CÉCILE NAVESPolitologue, directrice de recherche à l’IRISSpécialiste des États-UnisAprès des heures de débats, de négociations et un vote marathon sur de nombreux amendements, le Sénat américain a approuvé samedi le plan de 1 900 milliards de dollars voulu par Joe Biden pour relancer la première économie mondiale, frappée par la pandémie de Covid-19. "Nous avons fait un pas de géant pour venir en aide aux Américains", s’est félicité, depuis la Maison-Blanche, le président des Etats-Unis, qui avait fait de ce plan de soutien massif l’une de ses promesses de campagne. Adopté grâce aux seules voix des sénateurs démocrates, le texte doit être examiné à partir de ce mardi à la Chambre des représentants, où les démocrates, majoritaires, devraient l’approuver rapidement pour que Joe Biden puisse le promulguer d’ici le 14 mars, et éviter la suspension du versement d’allocations-chômage. "Cette loi va accorder plus d’aides à plus de gens que tout ce que le gouvernement fédéral a fait pendant des décennies", s’est félicité le chef des démocrates, Chuck Schumer, juste avant le vote final. Jamais auparavant le Congrès n’avait dépensé autant d’argent "de façon aussi incohérente ou après un processus aussi peu rigoureux", a rétorqué le chef de la minorité républicaine, Mitch McConnell. Dans le détail, le plan Biden prévoit plusieurs dizaines de milliards de dollars pour l’accélération du rythme des vaccinations et le déploiement de tests, mais aussi 130 milliards de dollars pour aider les écoles et lycées à rouvrir malgré la pandémie. De nouveaux chèques d’aide d’un montant de 1 400 dollars devraient être envoyés aux Américains, selon leur niveau de revenus, ainsi que 350 milliards de dollars d’aide aux États et aux collectivités locales. Le versement des allocations-chômage sera lui prolongé jusqu’au 30 septembre 2021. En revanche, la hausse du salaire minimum à 15 euros par heure, souhaitée par le président des Etats-Unis, n’en fait pas partie, ayant été retoquée au Sénat. L’idée du plan Biden est d’inonder l'économie américaine de liquidités dans les jours qui suivront le vote pour propulser résolument l’économie américaine vers la reprise, sans risque de rechute. Joe Biden assume une posture très keynésienne qui s'inscrit néanmoins dans une certaine continuité puisque deux autres plans ont déjà été adoptés début le début de la crise sanitaire. Fin mars, Donald Trump avait fait voter un premier plan de sauvetage de 2.200 milliards de dollars, soit 10 % du PIB américain. Fin décembre, le Congrès ajoutait 900 milliards. Mais ce n'était qu'un acompte, dit aujourd'hui Joe Biden en mettant la dernière main à ce plan encore plus massif. En un an, le pays du libéralisme aura donc injecté plus d'argent public dans son économie que la plupart des autres pays développés pour faire repartir la machine. Mais avec quels résultats ? L'économie, de fait, repart plus vite qu'ailleurs. La croissance devrait atteindre + 3,6 % cette année selon les prévisions du Conférence Board, organisme qui fait autorité. Après un recul limité de - 3,6 % en 2020. Mais c’est surtout du côté de l'emploi que l’on s’attend à un fort rebond : les économistes prévoient en moyenne entre 5,5 et 6,5 millions d'emplois en plus cette année, ce qui en ferait la meilleure année depuis la Seconde guerre mondiale. Néanmoins ça n'effacerait pas tous les effets de la crise : 9,4 millions d'emplois ont disparu l'an dernier aux Etats-Unis. Par ailleurs, si les économistes s’accordent à dire que la reprise américaine sera rapide, certains, comme Olivier Blanchard, l'ex-chef économiste du FMI, ou Larry Summers, ancien conseiller de Bill Clinton, craignent que ce plan ne conduise à "une surchauffe de l’économie" et à un regain d'inflation. A l’inverse la cheffe économiste du FMI Gina Gopinath juge ces craintes d'une inflation hors de contrôle aux Etats-Unis exagérées. "L'expérience des quatre dernières décennies rend peu probable, même avec l'enveloppe budgétaire proposée, que les États-Unis connaissent une flambée des pressions sur les prix qui pousseront constamment l'inflation bien au-dessus de l'objectif de 2% de la Fed" a-t-elle expliqué. Alors que va-t-il se passer ? Quel sera l’impact de ce plan de sauvetage gigantesque ? Et quel bilan tirer des premiers pas de Joe Biden à la Maison-Blanche ? Le nouveau président américain - qui entend lancer une série de réformes éclair lors de ses 100 premiers jours - a déjà annulé une partie des mesures prises par Donald Trump durant son mandat. Et si sa priorité absolue est donnée à la lutte contre le Covid-19 et la relance de l'économie, Joe Biden veut aussi tenir rapidement certaines promesses de campagne, notamment sur l'environnement. Sa première décision en dit d'ailleurs long sur le changement de direction opérée par la nouvelle administration : le retour des Etats-Unis dans l'Accord de Paris. Un décret emblématique comme nombre de ceux qui suivront. De l'arrêt du financement du mur avec le Mexique, au masque obligatoire dans les bâtiments fédéraux, en passant par l'accès de tous les Américains à une couverture médicale ou la promotion du "Made in America", le nouveau président veut être sur tous les fronts et défend une relance verte sur le modèle du New Deal des années 1930. Sera-t-il pour autant le Roosevelt du XXIe siècle ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
HARRY ET MEGHAN : SHOCKING ! 08/03/21
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HARRY ET MEGHAN : SHOCKING ! 08/03/21InvitésANNE-ELISABETH MOUTETÉditorialiste – « The Daily Telegraph »JEAN DES CARSHistorien spécialiste des dynasties européennesISABELLE RIVÈRE Cheffe du service royauté - « Point de vue »SONIA DELESALLE-STOLPER – En direct de Londres Rédactrice en chef du service étranger - « Libération »Des révélations accablantes. Dans une interview accordée à la célèbre animatrice américaine Oprah Winfrey, diffusée sur la chaîne américaine CBS dans la nuit du 7 au 8 mars, Meghan Markle et le Prince Harry ont tout révélé. Racisme de la part de la famille royale, campagne de dénigrement et pensées suicidaires de Meghan, harcèlement des tabloïds britanniques… Le couple s’est exprimé sur les raisons de leur retrait de la famille royale britannique et leur éloignement à Montecito, en Californie. Un déballage médiatique qui était autant attendu que redouté par Buckingham. Et cette interview-confession n’a pas manqué de tenir ses promesses. Dans ce contexte sulfureux, Buckingham Palace a d’ailleurs ouvert une enquête après que le Times a publié des témoignages d’anciens conseillers qui accusent l’actrice américaine de harcèlement envers le personnel royal. Affaire à suivre… Malgré tout, la reine Elizabeth II reste très populaire auprès des Britanniques. Même si son entourage ne lui facilite pas les choses : après les différentes mises en accusation dans l’affaire Epstein, le Prince Andrew a dû renoncer à ses engagements publics, une décision humiliante et rarissime pour un membre de la famille royale. La diffusion de la série The Crown a elle aussi créé quelques remous : la saison 4 y dépeint une famille royale froide et distante, prête à tout pour préserver la monarchie. Et l’état de santé du prince Philipp est loin d’arranger les affaires de la Couronne d’Angleterre. L’époux de la reine Elizabeth II est hospitalisé depuis de longues semaines après une opération pour un problème cardiaque. Ça ne va pas fort donc… Mais la reine tient bon ! Plus de deux mois après l’entrée en vigueur du Brexit, le Royaume-Uni fait face à un risque d’implosion. En Écosse, le parti indépendantiste SNP, favori des élections de mai 2021, compte bien organiser un référendum sur l'indépendance de la province. L’Irlande du Nord, province britannique, ne valide pas le nouveau statut dans lequel le traité post-Brexit sur les relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne les a enfermés. Et les unionistes irlandais comptent bien le faire savoir. Comment le palais royal va-t-il réagir aux révélations du couple Meghan et Harry ? Malgré les scandales, comment la reine conserve-t-elle autant de popularité auprès des Anglais ? Le Royaume-Uni va-t-il finir par exploser à cause du Brexit ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
HARRY, MEGHAN : RÈGLEMENTS DE COMPTES À BUCKINGHAM ! – 06/03/2021
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HARRY, MEGHAN : RÈGLEMENTS DE COMPTES À BUCKINGHAM ! – 06/03/2021Invités :ANNE-ELISABETH MOUTETÉditorialiste – « The Daily Telegraph »STEPHEN CLARKEJournaliste et écrivainAuteur de « Elizabeth II ou l’humour souverain »ÉRIC ALBERT Journaliste – Correspondant à Londres - « Le Monde »LUCIE ROBEQUAIN Rédactrice en chef – « Les Échos »Règlement de comptes au sein de la famille royale. La tension continue de monter entre le couple Meghan/Harry et Buckingham Palace. Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 mars, une interview exclusive du couple sera diffusée sur la chaîne américaine CBS, réalisée par la célèbre animatrice Oprah Winfrey. Le couple, exilé aux États-Unis, avait décidé de prendre ses distances avec la vie monarchique en janvier 2020. Depuis, tensions, rumeurs et coups bas sont de mises entre Meghan Markle, le Prince Harry et la famille royale. Le couple a d’ailleurs été déchu de tous les honneurs liés à la Royauté. Dans le même temps, le quotidien britannique The Times a publié des témoignages d’anciens conseillers qui accusent l’actrice américaine de harcèlement envers le personnel royal. Une enquête interne a même été ouverte par Buckingham pour élucider l'affaire. Des accusations immédiatement démenties par les avocats de Meghan. Et cette interview-confession ne risque pas d’arranger les choses au sein du clan Windsor. Alors que la guerre royale fait rage, le Royaume-Uni paie un lourd tribut lié à la crise du Covid-19 et au Brexit. L'économie britannique s'est contractée de 9,9 % en 2020, la plus forte baisse enregistrée dans son histoire moderne. Les confinements successifs n’ont pas permis à l’activité de reprendre un rythme normal. Depuis le 1er janvier et la sortie des Britanniques du marché unique européen, la City n’est plus la première place boursière d’Europe. De plus, certaines entreprises françaises, installées au Royaume-Uni, sont de plus en plus préoccupées par l’avenir. Certaines d’entre elles ont même déjà quitté le territoire. En cause ? La surcharge administrative à supporter à cause des nouvelles formalités douanières. Cependant, il y a un domaine où Boris Johnson pourrait bien réussir son pari, celui de tourner la page de la crise sanitaire. Car la vaccination tient ses promesses. Un bilan préliminaire, publié le 1er mars par Public Health England (le ministère de la Santé britannique), prouve l’efficacité des deux vaccins en cours de déploiement dans le pays (le Pfizer-BioNTech et le Oxford-AstraZeneca) pour prévenir les infections au coronavirus chez les plus de 70 ans. Quatre semaines après l’injection de la première dose, la protection est de 57 % à 61 % pour le vaccin Pfizer et de 60 % à 73 % pour le vaccin anglo-suédois Oxford/AstraZeneca. D’ailleurs, 20 millions de britanniques ont reçu au moins une première dose. Et les hospitalisations ont drastiquement chuté. Cette interview du couple princier sera-t-elle synonyme de règlement de comptes avec la famille royale ? Comment le pays va-t-il faire face à la crise économique ? La stratégie de vaccination massive porte-t-elle enfin ses fruits ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VACCINS À TOUR DE BRAS : BIENTÔT LA VIE (PRESQUE) NORMALE ? 05/03/21
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VACCINS À TOUR DE BRAS : BIENTÔT LA VIE (PRESQUE) NORMALE ? 05/03/21InvitésCHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politiqueCHRISTINE ROUZIOUX Professeure émérite de virologie – Faculté de médecine NeckerMembre de l’Académie de médecinePHILIPPE AMOUYEL Épidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de LilleSOPHIE FAY Journaliste au service économie - « L’Obs »"On peut espérer que, peut-être, dès la mi-avril, on puisse desserrer un certain nombre de contraintes", a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, sur franceinfo, ce vendredi 5 mars. "Le fait d'avoir vacciné plus de trois millions de personnes fait que l'on commence à observer des effets de la vaccination", a-t-il expliqué alors que l’exécutif entend immuniser 6 millions de personnes au mois de mars et 20 millions d’ici la fin mai. Pour y parvenir, le gouvernement souhaite augmenter la cadence et vacciner samedi-dimanche compris. Les injections vont donc se multiplier dès ce week-end avant d’être autorisées en pharmacie le 15 mars et ouvertes à tous les Français de plus de 50 ans à partir de la mi-avril. En attendant, le gouvernement veut accélérer la cadence dans les 23 départements où la situation est la plus tendue, notamment dans le Pas-de-Calais qui passe en confinement le week-end. 135 000 doses supplémentaires vont être envoyées dans ces territoires pour être administrées au plus vite. Afin de limiter la propagation de l’épidémie qui connaît un regain dans l’Hexagone, l’exécutif réfléchirait également à rendre obligatoire la vaccination chez les professionnels de santé. En première ligne face au Covid-19, mais pas assez vaccinés, ils prennent le risque de contaminer leurs patients, ce qui n’est pas acceptable pour le gouvernement. "Seul 1 soignant sur 3 est vacciné, ça n'est pas normal et ça compromet notre capacité à lutter efficacement contre le virus alors même que nous connaissons une reprise épidémique inquiétante" et une multiplication des contaminations dans les hôpitaux ces dernières semaines, a déploré hier le Premier ministre qui les a appelés à prendre leur responsabilité . Olivier Veran dans une lettre aujourd’hui a fait de même. Mais si ce coup de pression ne suffisait pas, l’exécutif envisagerait dans les prochains jours de saisir le Conseil national consultatif d’éthique qui pourrait alors donner son feu vert à une vaccination obligatoire des soignants contre le Covid-19, comme c’est déjà le cas contre l’hépatite b. Emmanuel Macron y serait favorable. D'ici là, toutes les doses destinées aux soignants vont être redistribuées en médecine de ville. Parallèlement, on a appris que l’Agence européenne des médicaments (AEM) allait se réunir le 11 mars prochain afin de décider si elle donne son feu vert au déploiement du vaccin Johnson & Johnson au sein de l'Union européenne. Déjà autorisé aux Etats-Unis, ce vaccin serait efficace à plus de 80 % contre les formes graves du virus. Comme le vaccin d'AstraZeneca, il s'agit d'un vaccin à "vecteur viral", c’est-à-dire qu’il utilise comme support un autre virus peu virulent, transformé pour y ajouter des instructions génétiques d’une partie du virus responsable du Covid-19. Facile à conserver, ce vaccin ne nécessite qu'une seule dose, même si d'autres travaux sont en cours pour en déterminer l’efficacité avec une seconde. Cette deuxième dose pourrait renforcer la durée de protection vaccinale. L'Inserm travaille sur un essai clinique qui permettra de le déterminer : 1200 volontaires français y participent.Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
PRÉSIDENTIELLE : QUI A PEUR DE MARINE LE PEN ? 04/03/21
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PRÉSIDENTIELLE : QUI A PEUR DE MARINE LE PEN ? 04/03/21InvitésDOMINIQUE REYNIÉDirecteur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol)JÉRÔME FOURQUETDirecteur du département Opinion de l’Institut de sondages IFOPVANESSA SCHNEIDER Grand reporter - « Le Monde »MARION MOURGUE Grand reporter politique - « Le Figaro »Boostée par un récent sondage la créditant de 48 % des intentions de vote au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron, soit pratiquement dans la marge d’erreur, Marine Le Pen accélère sa stratégie de "présidentialisation" et de "normalisation". Dans cette optique, la présidente du Rassemblement national a effectué plusieurs revirements stratégiques. Après l’abandon de la sortie de l’Union européenne et de l’euro, acté dès l’été 2017, la chef du parti d’extrême droite a renoncé cette fois à la suspension des accords de Schengen, défendant désormais l’idée de maintenir la liberté de circulation aux seuls ressortissants européens. La candidate du RN à la présidentielle a également affirmé il y a quelques jours que la France devrait bien rembourser les emprunts contractés dans le cadre de la crise liée au coronavirus. A ses nombreux changements de pied idéologiques, Marine le Pen ajoute une évolution de son discours politique, adoptant un ton grave et mesuré depuis le début de la crise sanitaire ou apportant récemment son soutien à Nicolas Sarkozy après sa condamnation - bien loin des diatribes contre l’"UMPS" qui ont fait longtemps l’ordinaire du Front national. "Compte tenu de la jurisprudence Fillon, si Nicolas Sarkozy souhaite être candidat à la présidentielle, et bien, il doit l’être", a-t-elle ainsi déclaré à Europe 1. Pour Marine Le Pen, la stratégie est claire : il s’agit de tenter de normaliser son programme pour rassurer et attirer de nouveaux électeurs notamment à droite afin de l'emporter en 2022. Et ce alors que le "barrage républicain" semble s’effriter à gauche mais aussi à droite. Le quotidien Libération a publié le week-end dernier des témoignages de dizaines d’électeurs de gauche, consternés par le mandat du chef de l’Etat et qui se refuseraient, pour la troisième fois – après Jacques Chirac en 2002 et Emmanuel Macron en 2017 – à faire à tout prix barrage à l’extrême droite en 2022 en cas de nouveau duel face à Emmanuel Macron. Des témoignages que l’on retrouve en chiffres dans les sondages Harris interactive. Dans une dernière étude le mois dernier, 1 électeur sur 3 qui se définit de gauche dit qu’il s’abstiendra, votera nul, ou blanc. Un point de vue partagé également par certains à droite. Ainsi Guillaume Pelletier, qui avait voté blanc au second tour de 2017, n’encourage par les électeurs LR à se tourner vers Emmanuel Macron en cas d'un nouveau second tour contre Marine Le Pen en 2022. "Je ne me suis pas engagé en politique pour faire barrage à qui que ce soit", a souligné le numéro 2 de LR. "J'en ai marre de cette pensée unique, de ce politiquement correct de ces gens qui se lèvent en disant : 'Je me suis engagé contre Marine Le Pen'". Le "barrage républicain" aurait-il du plomb dans l'aile ? Après la stratégie de "dédiabolisation", la leader d’extrême droite est-elle en train de réussir son pari de "normalisation" ? Avec ses changements de pied, le RN risque-t-il de laisser filer une partie de l’électorat contestataire vers Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan ou éventuellement Eric Zemmour ? L’hypothèse d’une candidature du polémiste à l’élection présidentielle agite en effet ces dernières semaines les cercles de l’extrême droite identitaire qui doute des chances de victoire de Marine Le Pen.Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VACCINATION : ACCÉLÉRER… OU CONFINER 03/03/21
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VACCINATION : ACCÉLÉRER… OU CONFINER 03/03/21InvitésNATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique – « France Télévisions »CAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine – « Le Point »PR. ANTOINE FLAHAULT – En direct de Genève Épidémiologiste - Auteur de « Covid, le bal masqué »PR. MARIE-PAULE KIENY – En direct de GenèveVirologue - Présidente du comité Vaccin Covid-19Le gouvernement entend accélérer la campagne de vaccination contre le Covid-19. Alors que seuls trois millions de Français ont reçu au moins une dose du vaccin contre la maladie à ce stade, l’exécutif table sur un objectif de six millions d’ici la fin du mois. Mais est-ce réalisable ? Au mois de mars, la France attend la livraison de quatre millions de doses de vaccin Pfizer, 900 000 doses de Moderna, et 4,8 millions d’AstraZeneca. Les stocks de vaccin augmentent donc, mais le rythme des vaccinations, lui, ne suit pas pour le moment. Si jusqu’à maintenant 82 % des vaccins Pfizer/Biontech disponibles ont été injectés, seules 25 % des doses livrées par le laboratoire britannique AstraZeneca ont été utilisées dans l’Hexagone. Pour remédier à cette situation, le gouvernement a décidé de multiplier les personnes autorisées à vacciner et a élargi le public cible. Le vaccin AstraZeneca déjà disponible pour les soignants et depuis la semaine dernière pour les personnes âgées de 50 à 64 ans avec des comorbidités va désormais pouvoir être proposé aux 65-74 ans avec des comorbidités, ce qui représente 2,9 millions de personnes en plus. "La Haute autorité de santé considère désormais que tous les vaccins en France, AstraZeneca inclus, ont une efficacité remarquable contre les formes graves du Covid", a expliqué le ministre de la Santé. Cette annonce intervient alors que deux récentes études réalisées en Écosse et au Royaume-Uni ont montré l'efficacité du vaccin d'AstraZeneca, même chez les plus de 80 ans. Plusieurs autorités sanitaires ne recommandaient pas jusqu’à présent ce vaccin aux plus de 65 ans, invoquant un manque de données sur son efficacité au-delà de cet âge. Des effets secondaires indésirables habituels de type syndrome grippal avaient également été rapportés. Résultat, seulement 270.000 doses de ce sérum avaient été administrées samedi 27 février, alors que la France en a reçu 1,6 million selon un tableau communiqué par le ministère de la Santé. Parmi elles, 600 000 doses sont dédiées aux soignants, mais ce stock a bien peu diminué. Seulement un tiers des personnels des Ehpad ont reçu une injection et ils sont moins nombreux encore dans les hôpitaux où le virus circule pourtant beaucoup et est devenu la première maladie nosocomiale. Une situation qui suscite débat et questionnement : pourquoi les blouses blanches se vaccinent-elles si peu ? Faut-il rendre la vaccination obligatoire pour le personnel hospitalier ? Ils sont de plus en plus nombreux à le demander quand d’autres s’interrogent sur la campagne de vaccination lancée dans les cabinets de médecins généralistes. Depuis jeudi dernier, les médecins de ville peuvent vacciner leur patientèle dans leur cabinet. Mais, découragés par la lourdeur et la complexité du système mis en place, ils sont nombreux à ne s’être portés volontaires. Et ceux qu’ils l’ont fait montent au créneaux après que l’on ait appris lundi que 200 000 doses dormaient encore dans les frigos des pharmacies. Refusant de passer pour le "bouc émissaire" des retards dans la vaccination, le syndicat de médecins généralistes MG France a livré dans un communiqué ce mercredi sa version : "C'est avec grande parcimonie que les autorités sanitaires ont accordé un flacon de dix doses au médecin, et à la condition qu'il accepte de s'inscrire une semaine avant dans une pharmacie puis qu'il aille ensuite y chercher le précieux flacon ( …) Certains médecins n'ont pu être servis, d'autres ont vu leur commande décalée, ce qui a nécessité qu'ils annulent les rendez-vous prévus ! Si trois flacons sur quatre n'ont pas été utilisés, MG France exige qu'on leur explique où sont donc ces flacons". La question de la répartition des doses a également été soulevée ces derniers jours par nombre d’élus qui souhaiteraient que les villes où le virus circule le plus soient prioritaires pour la vaccination. "Il n’est pas anormal qu’on envisage de vacciner plus rapidement et plus massivement dans les endroits qui sont les plus contaminés", avait estimé Jean Leonetti, le maire d’Antibes. Depuis on a appris que 4 500 doses supplémentaires de vaccin contre le Covid-19 allaient être livrées dans les Alpes-Maritimes, et 30 000 en Moselle où la situation est également critique.Alors faut-il revoir la répartition des doses de vaccins ? Les villes les plus touchées doivent-elles être prioritaires ? Pourquoi y a-t-il si peu de médecins volontaires pour vacciner ? Comment accélérer la campagne de vaccination en France ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
SARKOZY : UNE CONDAMNATION ET DES QUESTIONS 02/03/21
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SARKOZY : UNE CONDAMNATION ET DES QUESTIONS 02/03/21InvitésYVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro »VANESSA SCHNEIDERGrand reporter - « Le Monde »PASCAL PERRINEAU Politologue - Professeur des universités à Sciences PoAURORE GORIUS – En duplex Journaliste - « Les Jours.fr »C’est la première fois qu’un ex-président de la Ve République écope d'une peine de prison ferme. Nicolas Sarkozy a été condamné, ce lundi 1er mars, à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme dans l’affaire "Paul Bismuth". L’ancien chef de l’Etat a été reconnu coupable de corruption à l’encontre du magistrat Gilbert Azibert, en 2014, en lui promettant d’appuyer sa candidature à un poste de prestige au sein de la justice monégasque, en échange d’informations "privilégiées et confidentielles ", à propos d’un pourvoi en cassation formé par l’ex-président dans l’affaire Bettencourt. Dans la ligne du Parquet national financier (PNF), pour le tribunal, les choses sont claires : il y a eu "pacte de corruption" entre Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert qui ressort d’un "faisceau d’indices graves, précis et concordants". Pour cela, les juges se fondent notamment sur le contenu des écoutes téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog. Les trois hommes ayant "porté gravement atteinte à la confiance publique", ils écopent de la même peine. Intégralement aménageable, l'ancien président de la République ne devrait néanmoins pas aller en prison. Il a également annoncé faire appel, ce qui remet les compteurs à zéro en attendant un nouveau procès. Mais il n’empêche la sentence est tombée, et avec cette condamnation, c'est une hypothèse qui s'envole pour la droite l'an prochain alors que ces dernières semaines, l'idée d'une candidature miracle de Nicolas Sarkozy avait refait surface. Pour Les Républicains, le choc est violent. De Xavier Bertrand à Bruno Retailleau, en passant par Christian Jacob et même Gérald Darmanin, tous ont fait état de leur sidération ou de leur soutien. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a, ainsi, pris parti affirmant, lors d’un déplacement à Marseille, son "soutien amical" à son mentor, "en ces temps difficiles". Pour autant en coulisses, certains dans la jeune génération notamment, demandent à ce qu'on en finisse, cette fois définitivement, avec le fantasme d’un retour de l’ex-chef de l’Etat et appellent à se focaliser sur 2022. Quand d’autres n’excluent plus de se présenter à la primaire de la droite à l’image du député Philippe Juvin, avec l’objectif de venir troubler le duel Macron/ Le Pen annoncé pour l’instant par les sondages. De son côté, la présidente du Rassemblement national a affirmé ce matin "ne pas avoir envie que les magistrats déterminent qui seront" ses "adversaires à la présidentielle" et souhaité que l'ex-chef d'Etat puisse se présenter en 2022 s'il le désire. Considérant que "la conversation entre un avocat et son client est sacrée", Marine Le Pen a jugé cette affaire "viciée, dès le départ" et s’est dite favorable à la "suppression" du PNF.Déjà connu pour avoir obtenu la condamnation de François Fillon, le parquet national financier est également au cœur des interrogations et des critiques à droite. Alors qu’est-ce que le PNF ? Quel a été son rôle dans cette affaire ? Quel est l’avenir judiciaire de Nicolas Sarkozy ? Enfin quel sera le candidat des LR à la présidentielle ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
CONFINEMENT : LES SCIENTIFIQUES ALERTENT… MACRON PERSISTE 01/03/21
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CONFINEMENT : LES SCIENTIFIQUES ALERTENT… MACRON PERSISTE 01/03/21InvitésBRUNO JEUDYRédacteur en chef du service politique – « Paris Match »SOPHIE AURENCHEJournaliste – « RTL »PR BRUNO LINA – En direct de LyonVirologue au CHU de Lyon – Membre du Conseil scientifiqueOLIVIER FAYE Journaliste politique – « Le Monde »Auteur de « La Conseillère »Le chef de l’État s’accroche à son pari : celui de lutter contre le Covid sans refermer le pays tout entier. Pour se faire, Emmanuel Macron a privilégié une stratégie de dépistage massive ainsi que des mesures localisées dans les zones les plus à risque et la prolongation du couvre-feu à 18h dans tous les pays. Depuis ce samedi, et après une flambée épidémique inquiétante, les Alpes-Maritimes et Dunkerque sont confinés les week-ends pendant au moins deux semaines. Lors de sa conférence de presse, jeudi dernier, le Premier ministre Jean Castex a appelé à renforcer les contrôles dans les 20 départements « sous surveillance », dont notamment l’île-de-France, les Bouches-Du-Rhône ou encore la Moselle. Les préfets doivent alors se réunir et décider de nouvelles restrictions dans les prochains jours. Dans le même temps, la mairie de Paris a appelé, via son premier adjoint Emmanuel Grégoire, à un reconfinement strict de 3 semaines puis s’est finalement rétracté. Quoiqu’il en soit, l’objectif du président est de tout faire pour ne pas reconfiner le pays, un choix critiqué par certains élus locaux et scientifiques. « Prendre une décision réfléchie contre l'avis majoritaire s'appelle de l'audace. S'y tenir lorsque les paramètres indiquent qu'elle n'est pas bonne est de l’entêtement », a déclaré sur Twitter le généticien Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer. Même son de cloche du côté du sénateur écologiste et médecin généraliste Bertrand Jomier : « Le chef de l’Etat a fait un autre choix, celui de défier la réalité du virus contre l’avis des scientifiques. La cour qui l’entoure en est émerveillée. Le virus, lui, a saturé nos hôpitaux. Le prix à payer va être lourd ». À l’étranger, les mesures pour lutter contre le Covid diffèrent. En Asie et en Océanie, c’est la stratégie dite du « Zéro Covid » qui est privilégiée, à savoir réduire à zéro la circulation du coronavirus. Elle s’accompagne donc d’une confinement strict dès que des cas apparaissent. En Europe, la situation varie : l’Angleterre, qui était confinée depuis décembre, a détaillé son plan de déconfinement progressif avec un retour à la quasi normale avant l’été. Chez nos voisins espagnols, la plupart des régions ont décidé de rouvrir les restaurants, les commerces et les espaces publics. En Italie, les restaurants sont ouverts mais un couvre-feu est instauré de 22h à 5h dans tout le pays et les déplacements entre régions sont interdits sauf motifs impérieux. En Allemagne, des règles strictes sont en vigueur comme le télétravail ou l’interdiction de se rassembler et le pays filtre au niveau de ses frontières. Depuis ce lundi, Berlin a freiné la circulation depuis la Moselle : il est interdit de passer sans test de moins de 48 heures, pas de voyage en trains ou en bus entre le département français et l’Allemagne. Depuis le jeudi 25 février, les médecins généralistes ont l’autorisation de délivrer le vaccin d’AstraZeneca à leurs patients. Mais il semblerait que ces derniers traînent la patte. Selon des chiffres de la Direction générale de la santé, 29 000 d'entre eux étaient volontaires pour vacciner il y a une semaine. Ils ne seraient désormais plus que 19 187. La stratégie du « local » choisie par Macron est-elle efficace ? Comment les autres pays européens s’organisent-ils pour lutter contre le Covid ? Pourquoi les médecins généralistes sont-ils de moins en moins nombreux à vouloir vacciner leurs patients ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
DETTE, ÉPARGNE, IMPÔTS : QUI VA PAYER LA NOTE ? – 27/02/2021
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DETTE, ÉPARGNE, IMPÔTS : QUI VA PAYER LA NOTE ? – 27/02/2021Invités :JEAN-MARC VITTORIÉditorialiste – « Les Échos »BÉATRICE MATHIEU Rédactrice en chef – « L’Express »PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l’Institut de Haute FinanceANNE-SOPHIE ALSIF Cheffe économiste au Bureau d'informations et de prévisions économiquesLes jours passent et la dette « Covid » s’allonge. Elle s’élève désormais à près de 150 milliards d’euros. Chômage partiel, prêt garanti par l’État (PGE)… Le gouvernement français continue de soutenir les entreprises et les salariés, le fameux « quoi qu'il en coûte » d’Emmanuel Macron. Certains économistes comme Thomas Piketty demandent l’annulation de cette dette pendant que d’autres, comme François Bayrou, proposent de la rembourser plus tard. Une autre proposition s’immisce dans le débat : taxer l’épargne réalisée par les Français pendant la crise. Car selon la Banque de France, les Français auront épargné comme jamais en 2020 pour atteindre un total de 200 milliards d’euros. Habituellement, ils épargnent entre 100 et 130 milliards. Et les entreprises dans tout ça ? À l’instar des complémentaires santé, les entreprises de la grande distribution pourraient, elles aussi, être taxées pour faire face au coût de la pandémie. Sur BFMTV, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, s’est opposé à l’idée d’une contribution exceptionnelle, qu’il juge « malvenue ». Quoiqu’il en soit, la question du remboursement risque d’être l’un des sujets majeures des prochaines élections présidentielles. En attendant la reprise économique, certaines entreprises ont recours au prêt de main d’oeuvre. Alors que certaines entreprises tournent au ralenti, d’autres manquent de bras. Des employeurs ont alors décidé de prêter leurs salariés plutôt que de recourir au chômage partiel. C’est le cas dans le transport routier : « une bourse d'échange de personnel » est disponible en ligne permettant ainsi à 400 chauffeurs poids lourds d’être mis à disposition pour des missions temporaires. De l’autre côté de l’Atlantique, le vaste plan de relance voulu par Biden et qui s’élève à 1 900 milliards de dollars, a été approuvé par la Chambre des représentants ce samedi 27 février. Il doit maintenant être examiné par le Sénat américain. Mais ce plan ne fait pas l’unanimité : les républicains dénoncent des mesures trop coûteuses et mal ciblées. Parmi elles, la hausse du salaire minimal horaire à 15 dollars a finalement été retirée du projet de loi. Certains économistes américains s’inquiètent d’une telle injection d’argent dans l’économie américaine. Ils craignent notamment le retour de l’inflation qui provoquerait en réaction une hausse des taux d’intérêt. Comment faire pour rembourser la dette « Covid » ? Comment les employeurs s’organisent-ils pour faire tourner leurs entreprises malgré la crise ? En quoi consiste le vaste plan de relance américain proposé par Joe Biden ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VACCINS, RECONFINEMENT : À QUI LE TOUR ? 25/02/21
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VACCINS, RECONFINEMENT : À QUI LE TOUR ? 25/02/21InvitésVINCENT MARÉCHAL Professeur de virologie - Sorbonne-UniversitéCÉCILE THIBERTJournaliste au service sciences et médecine – « Le Figaro »PHILIPPE AMOUYEL – En direct de Lille Épidémiologiste et professeur de santé publiqueUniversité de LilleMYLÈNE OGLIASTRO – En direct de Montpellier Vice-présidente de la Société Française de VirologieLa campagne vaccinale monte d’un cran. Ce jeudi, le vaccin d’AstraZeneca débarque dans les cabinets des médecins généralistes et dans les entreprises pour être injecté de façon prioritaire aux patients âgés de 50 à 64 ans lorsqu’ils ont des risques de développer une forme grave de la maladie. L'objectif, "ambitieux", comme le note le ministère, est de vacciner l'ensemble de cette catégorie de la population, soit environ deux millions de personnes, "dans la première quinzaine de mars". A la suite de quoi, la vaccination pourra être ouverte aux personnes de cette même tranche d'âge ne présentant pas de comorbidités. Mais des retards de livraisons et la mauvaise réputation du vaccin pourrait venir bousculer le calendrier prévu. En effet, des doutes persistent quant à la capacité de la firme britannico-suédoise d’honorer à temps la livraison des doses dues à l’Union européenne. Par ailleurs, ce "pilier majeur" de la stratégie vaccinale "en France, en Europe et dans le monde" selon les mots de Gabriel Attal, traîne néanmoins une image écornée. "Sous vaccin" à "l'efficacité moindre", effets secondaires plus notables… Le sérum fait l'objet de nombreuses réticences. Début février, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a fait le tour des plateaux de télévisions pour expliquer qu’il "n'est pas un vaccin de seconde zone". De son côté, le ministère de la Santé rappelle que les effets secondaires constatés sont "minoritaires et bénins". Quand l'exécutif souligne que les premiers résultats établis par des chercheurs écossais tendent à prouver l'efficacité de ce vaccin sur la chute des hospitalisations au Royaume-Uni, y compris pour les populations âgées. Si cela se confirmait, et si la Haute Autorité donnait son aval, le vaccin AstraZeneca pourrait alors être proposé aux plus de 65 ans. Parallèlement, pour tenter de freiner la progression de l’épidémie, le gouvernement fait le choix d’un nouveau tour de vis localisé. Après le confinement du week-end décidé sur la côte des Alpes-Maritimes, l'agglomération de Dunkerque va connaître dès ce vendredi soir le même sort. L’objectif de cette nouvelle stratégie de l’exécutif : éviter à tout prix un nouveau confinement généralisé. Mais d'autres départements sont-ils sur la sellette ? La situation sanitaire se dégrade, avec désormais 31 000 nouveaux cas de Covid-19 comptabilisés en 24 heures, et elle est même jugée "très préoccupante" dans une dizaine de départements notamment en région parisienne, dans les Hauts-de-France, dans le Grand Est et en PACA. La liste précise, et peut-être avec elle, celle de nouvelles restrictions, est attendue pour ce soir 18 heures lors d’un nouveau point presse du Premier ministre. Mais avec la montée en puissance des variants et une vaccination moins rapide que la contagion, la troisième vague est au tournant, prévient l’Institut Pasteur. Le variant britannique qui ne cesse de progresser devrait représenter 56 % des cas au 1er mars, la quasi-totalité d’ici un mois. Le nombre de nouvelles hospitalisations pourrait alors frôler 4500 par jour, contre environ 3750 au pic de la première vague, et un peu plus de 2500 pour la deuxième. Pourquoi le vaccin AstraZeneca est-il moins plébiscité que les vaccins Pfizer ou Moderna ? Les doses de ce sérum vont-elles périmer dans les frigos, faute de trouver preneur ? Pourquoi les 65-74 ans ne sont-ils toujours pas éligibles à la vaccination anti-Covid ? Enfin alors que la situation épidémique "se dégrade", le gouvernement dit vouloir des mesures "fortes"... Quels départements pourraient être concernés ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
14 ANS… DANS L’ENGRENAGE DE LA VIOLENCE 24/02/21
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14 ANS… DANS L’ENGRENAGE DE LA VIOLENCE 24/02/21InvitésFRÉDÉRIC PLOQUINJournaliste spécialisé dans le banditisme et la policeAuteur de « Les Narcos français brisent l’omerta »BÉATRICE BRUGÈRESecrétaire générale du syndicat Unité Magistrats SNM FOALAIN BAUER Professeur de criminologie – CNAMELSA VIGOUREUX Grand reporter au service justice - « L’Obs »Des luttes de territoire jusqu’aux drames. Les affrontements entre bandes rivales se multiplient, avec l’Essonne en rouge vif. Dans ce département, deux adolescents de 14 ans ont été tués d’un coup de couteau en l’espace de vingt-quatre heures dans deux rixes. Dans le premier affrontement, aux alentours du collège de Saint-Chéron, une dizaine d’adolescents voulaient en découdre, une collégienne a tenté de s’interposer et a été poignardée mortellement. Dans la seconde affaire, à Boussy-Saint-Antoine, là ce sont une cinquantaine d’adolescents de 13 à 16 ans qui s’étaient donné rendez-vous pour s’affronter en terrain neutre. Certains étaient armés de bâtons, de béquilles et de couteaux. Dans les deux cas, les auteurs des coups mortels, des mineurs, sont en garde à vue. Le deuxième s’est même rendu de lui-même avec ses parents, et tous deux ont avoué. Ces deux affaires ne sont a priori pas liées, a expliqué le parquet d’Evry, si ce n’est comme illustration de la prégnance de ce type de violences dans le département. Une situation qui a néanmoins poussé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à se déplacer, hier soir, dans l’Essonne, pour annoncer le déploiement ponctuel d’une centaine de policiers et gendarmes afin de "renforcer la présence de l’État" et d’éviter le risque de représailles. Une réunion avec les préfets des départements d’Ile-de-France doit également être organisée en fin de semaine, car "c’est bien en Ile-de-France que 90 % des combats entre jeunes existent", a ajouté le ministre de l’Intérieur avant de pointer ce qu’il considère comme responsable du "phénomène" : "la déscolarisation", "les nouvelles technologies" et "le manque d’autorité parentale". Ce genre d’affrontement très francilien selon Beauvau serait en hausse 24 % en un an : 357 au total l’an dernier, dont les 3/4 en région parisienne. D’autre part, si dans le "contexte exceptionnel" du Covid-19, marqué par deux périodes de confinement national, "la plupart des indicateurs de la délinquance enregistrée par les services de police et de gendarmerie reculent fortement en 2020", celle-ci est en forte hausse dans les campagnes et dans certaines villes comme à Bordeaux où on constate une augmentation très nette des vols avec armes (+ 46,7 % ) et de manière plus modérée des coups et blessures volontaires (+3,40% ). A Nantes, des commerçants et habitants "exaspérés par l’insécurité", ont décidé de déployer des banderoles dans la sixième ville de France pour réclamer davantage d'actions de la part de mairie et de l'Etat en matière de sécurité. Le mois de janvier 2020 avait été marqué par plusieurs faits de violences importantes (fusillades, enlèvement, évasion au CHU…) à Nantes. La mairie recrute actuellement 70 policiers municipaux supplémentaires et demande à l’Etat d’en faire "au moins autant avec des renforts de policiers nationaux". Cette question des effectifs et de leur répartition est également au cœur du Beauvau de la sécurité, qui étudie depuis février le lien entre police et population, premier des huit chantiers de cette grande concertation sur la police et la gendarmerie.Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
HÔPITAUX, PARTICULIERS : LES CYBERPIRATES À L’ATTAQUE 20-02-21
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InvitésNicolas ARPAGIANEnseignant à l’Ecole de guerre économique – Auteur de « La Cybersécurité »Sylvie MATELLYEconomiste - Directrice adjointe de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)Gérôme BILLOIS (en duplex) Expert en cybersécurité au cabinet de conseil WavestoneCathie-Rosalie JOLY (en duplex) Avocate spécialisée en droit numérique – Cabinet Bird & BirdAprès l’hôpital de Dax, c’est l’hôpital de Villefranche-sur-Saône qui a été victime d’une cyberattaque lundi 15 février. Les dossiers médicaux ont été rendus inaccessibles et des opérations ont dû être annulées. Une rançon a été demandée à l’établissement contre la restitution des données mais, pour l’heure, rien n’a été payé, assure l’Élysée. Ce type d’attaques, par « rançongiciel », s'est multiplié en France depuis deux ans. En seulement 1 an, elles ont augmenté de 255%, selon l’Autorité nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), passant de 54 attaques rapportées en 2019 à 192 attaques en 2020. Jeudi dernier, le chef de l'Etat a confirmé un plan d'un milliard d'euros d’ici à 2025 pour renforcer la cybersécurité des systèmes sensibles. « Les cyberattaques de Dax et de Villefranche-sur-Saône confirment l’importance de prendre l’enjeu de la cybersécurité très au sérieux. Nous en avons fait une priorité », a affirmé Emmanuel Macron, en confirmant l’augmentation des moyens alloués, notamment « dans le secteur sanitaire et médico-social ». Depuis le début de l’année 2021, chaque semaine, un hôpital français est la cible d’une cyberattaque, selon Cédric O, le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique. Si certaines attaques sont le fait de réseaux criminels, d’autres sont attribuées à des Etats. En juin dernier, lors d'un sommet UE-Chine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a accusé la Chine d'être à l'origine d'une série de cyberattaques ciblant les hôpitaux européens pendant la pandémie. La Russie est elle aussi souvent pointée du doigt : depuis mars 2020, le pays est accusé de mener une attaque informatique d’une ampleur et d’une durée inédite dans de nombreuses administrations américaines. Écoute des populations et de leurs dirigeants, immobilisation de systèmes informatiques, vol de technologies stratégiques…A chaque fois, les dirigeants de ces pays nient toute responsabilité ou les jugent même absurdes. Ces exemples aux États-Unis ou en France illustrent bien cette nouvelle guerre d’espionnage, par écrans interposés, qui fait rage entre les États. Et la France ne veut plus se laisser faire : désormais, le pays se réserve le droit d’user de cyberattaques, en réaction à une agression ou pour appuyer ses opérations extérieures, a annoncé la ministre des Armées Florence Parly en janvier dernier. Mais les cyberattaques ne concernent pas que les États. Les particuliers sont eux aussi visés par le hacking de données. Le 2 février dernier, sur un forum Internet, est apparue une gigantesque base de données de plus de 3 milliards d’associations identifiant-mot de passe. L’auteur de cette attaque dit avoir volé ces informations en piratant des sites comme Linkedin ou Netflix. L’intérêt ? Récolter un maximum d’informations personnelles sur un individu pour mettre en place des arnaques et usurper des identités. Pourquoi les hôpitaux publics sont-ils la cible de cyberattaques ? Quels sont les États à l’origine d'opérations de cyberespionnage ? Comment les particuliers peuvent ils éviter d’être victimes de ces fraudes ? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
TURQUIE, OTAN, SAHEL : LE RETOUR DU SHÉRIF AMERICAIN ? 17/02/21
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TURQUIE, OTAN, SAHEL : LE RETOUR DU SHÉRIF AMERICAIN ? 17/02/21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »ALEXANDRA DE HOOP SCHEFFERSpécialiste des États-Unis et des questions de défensePIERRE SERVENT Expert en stratégie militaire et spécialiste des questions de défenseMARIE-ROGER BILOA Directrice du groupe de médias « Africa International »Pour la première fois depuis l'élection de Joe Biden, les ministres de la Défense de l’Otan se réunissent ce mercredi et jeudi par visioconférence. L’occasion pour le nouveau secrétaire à la défense américain, Llyod Austin d’expliquer à ses pairs quelle sera la ligne adoptée par l’administration Biden en Afghanistan où l’Otan dispose encore de 9600 hommes dans le pays. Un accord signé en février 2020 entre les États-Unis et les talibans fixe au 1er mai 2021 la date butoir pour le retrait des troupes étrangères. Washington a déjà réduit le 15 janvier à 2.500 le nombre de ses soldats sur le territoire afghan, alors que les alliés de l'Otan ont maintenu leurs effectifs dans le pays. Mais depuis les attaques des talibans ont redoublé et un groupe consultatif mis en place par le Congrès américain a récemment appelé à repousser l'échéance de début mai. Aucune décision n’est attendue toutefois avant que Joe Biden ne se prononce. Que va décider le président des États-Unis ? Si sa nouvelle équipe n’a donné jusqu'à maintenant peu d'indication sur sa stratégie sur le terrain, le Pentagone a annoncé ces derniers jours sa volonté de tourner la page des années Trump, et de prendre désormais les décisions importantes en pleine concertation avec eux. Le nouveau secrétaire à la défense américain entend également transmettre à ses homologues un message "positif sur la pertinence de l’Alliance", à l’opposé de la vision transactionnelle de Donald Trump, qui considérait l’organisation comme un fardeau pour les États-Unis, voulait "faire payer" les alliés et mettait en doute le principe de la défense collective consacré dans l’article 5 du traité de Washington. Un changement de ton attendu par les responsables européens pour reconstruire le partenariat militaire transatlantique après le mandat tumultueux de son prédécesseur qui laisse l’organisation, selon les mots d’Emmanuel Macron, "en état de mort cérébrale". Par ces propos, le chef de l’Etat avait suscité, il y a un an de cela, un large débat sur l’état de santé de l’Otan, et déclencher la formation d’un comité de sages. Ce dernier doit faire émerger de nouvelles orientations pour les années à venir, redéfinir ses relations avec l’extérieur, mais également ses relations en interne, entre les divers membres. Ce travail de réflexion va aboutir à un rapport de 70 pages, intitulé "OTAN 2030 - Unis pour une nouvelle ère", regroupant une série de recommandations portant sur les nouveaux défis que posent la Chine et la Russie à l’organisation mais aussi sur un "code de bonne conduite" pour les membres, alors que les tensions entre ces derniers se sont démultipliées ces derniers temps, notamment avec la Turquie d’Erdogan. Parmi les autres sujets de discussion devraient figurer aussi le terrorisme, l’Irak et le sort des djihadistes étrangers encore détenus dans des camps du nord-est syrien administrés par les forces kurdes, un dossier dans lequel le nouveau gouvernement Biden appelle la communauté internationale à rapatrier ses ressortissants, dans la continuité de l'administration de Donald Trump. La plupart des pays, notamment européens, ayant des ressortissants dans ces camps rechignent à les accueillir ou à rapatrier les enfants orphelins de djihadistes. Le terrorisme était également au centre des discussions du sommet du G5 Sahel qui vient de se tenir. Mardi Emmanuel Macron, qui y participait en visioconférence depuis Paris, a appelé à "décapiter" les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda au Sahel et a souligné la nécessité du retour de l’autorité de l’Etat dans les territoires délaissés de la région. Il a par ailleurs indiqué qu'il n'y aurait pas de baisse "dans l'immédiat" des effectifs militaires français, c'est-à-dire de l'opération Barkhane, qui compte actuellement quelque 5100 hommes. "Nous sommes là-bas parce que nous avons un destin lié avec le Sahel. Si le Sahel tombe aux mains du terrorisme, l'Europe en vivra les conséquences" a expliqué le chef de l’État. Un temps envisagé, la réduction des effectifs français a donc été repoussée pour l’instant à la fin de l’été. Alors que passe-t-il au Sahel ? L’Otan va-t-elle s'impliquer dans la région ? Le nouveau président américain Joe Biden peut-il relancer l’Alliance mise à mal durant le mandat de Donald Trump ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
ENTREPRISES : QUAND LES AIDES S’ARRÊTERONT… 16/02/21
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ENTREPRISES : QUAND LES AIDES S’ARRÊTERONT… 16/02/21InvitésÉLIE COHENÉconomiste – Chercheur au CNRSFANNY GUINOCHETJournaliste spécialiste des questions économiques et socialesChroniqueuse - « France Info »ANNE-SOPHIE ALSIF Cheffe économiste au Bureau d’Informations et de Prévisions ÉconomiquesSOPHIE FAY Journaliste au service économie - « L’Obs »L'année 2020 a été celle d'une récession record pour la France depuis la Seconde Guerre mondiale. Le produit intérieur brut (PIB) a plongé de 8,3 % l’an dernier, après une croissance de 1,5 % en 2019, selon une première estimation publiée par l'Insee. C'est un peu mieux que les – 9 % qu'anticipaient jusqu'ici l'institut et la Banque de France. Et bien moins mauvais que les - 11 % prévus par le gouvernement, qui jugeait toutefois cette prévision prudente. "La France a connu un choc économique sans précédent mais elle a montré aussi une vraie capacité de rebond en fin d'année", a réagi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. L'économie a en effet mieux résisté au deuxième confinement de novembre, avec un PIB en recul de 1,3 % au quatrième trimestre, quand le consensus des économistes se situait plutôt autour de -4 %. Malgré tout, l'économie française a connu un choc inédit avec une mise en hibernation d'un certain nombre de secteurs majeurs de son activité. Ainsi le tourisme qui représente 2 millions d'emplois et 8 % du produit intérieur brut de la richesse française connait la plus grave crise de son histoire. Autre poids lourd de l’économie tricolore, la culture fait également partie des secteurs les plus frappés par l'épidémie. De même pour la filière aéronautique, "l’un des secteurs les plus touchés par la crise du covid -19, une crise comparable à celle de 29 " selon le ministre de l’Économie Bruno le Maire et qui entraîne de nombreux plan sociaux. Mais la crise sanitaire sert aussi de prétexte à des restructurations prévues de longue date, dénoncent certains syndicats, notamment la coordination CGT de l’aéronautique. Sans nier la crise du transport aérien, le syndicat estime que celle-ci ne justifie en rien la multiplication et l’ampleur des plans sociaux en cours dans l’aéronautique. Il en veut pour preuve le carnet de commandes encore bien rempli du géant mondial Airbus. Alors les entreprises profitent-t-elle de la crise sanitaire pour licencier plus que d’ordinaire ? Et quelles est la situation sur le front de l’emploi ? Publié tous les quinze jours depuis le début de la crise sanitaire, le "tableau de bord" du marché du travail révèle une hausse constante du nombre de plans sociaux, une forte prédominance du chômage partiel dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du commerce, ainsi qu'une reprise insuffisante de l’embauche des moins de 26 ans, particulièrement impactés depuis le début de la crise sanitaire. Étudiants dépourvus de petits boulots ou privés de premier emploi, intérimaires brutalement remerciés… Les jeunes qui affluent dans les files d’attente des banques alimentaires, sont désormais considérés comme victimes à part entière. La crise a pesé deux fois plus sur le revenu des 20-25 ans, qui a chuté de 5 % à 10 % depuis l’été 2020, que sur celui du reste de la population française (+/– 0 % à − 5 %), alertait ainsi une étude du Conseil d’analyse économique publiée fin janvier. Dans ce contexte, gouvernement et oppositions cherchent à promouvoir des mécanismes de revenu garanti, sans pour autant renoncer à ramener vers l’emploi cette "génération sacrifiée". Et une idée fait son retour dans le débat : un "revenu universel" afin de lutter contre la précarité à l’ère du chômage de masse.Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi à 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VARIANTS : DUNKERQUE, METZ… ET APRÈS ? 15/02/21
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VARIANTS : DUNKERQUE, METZ… ET APRÈS ? 15/02/21InvitésPR BERTRAND GUIDETChef du service de réanimation - Hôpital Saint-AntoineSOPHIE AURENCHEJournaliste – « RTL »PR ANTOINE FLAHAULT – En direct de GenèveÉpidémiologisteDirecteur de l'Institut de santé globale de l'Université de GenèveCÉCILE DUCOURTIEUX – En direct de LondresCorrespondante à Londres – « Le Monde »Alors que les chiffres des nouvelles contaminations par la Covid-19 stagnent autour des 20 000 cas journaliers, à Dunkerque le variant anglais inquiète. Avec un taux d'incidence de 515 cas sur 100 000 habitants et l'hôpital saturé, la préfecture estime que la situation s'est « brutalement dégradée ». Pourtant, les autorités ont décidé de garder les écoles ouvertes, une décision que le maire de la ville, Patrice Vergriete (DVG), ne comprend pas, fustigeant des mesures « déconnectées de la réalité du terrain ». Cette situation, dans la sous-préfecture du Nord comme en Moselle, contraste donc avec celle du pays où l'optimisme repointe son nez. En effet, cette stagnation des chiffres apparaît comme être du temps « gagné » sur le virus alors que la vaccination continue, « 80% des résidents d'Ehpad seront vaccinés d'ici fin février », a indiqué Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée en charge de l'Autonomie. La Moselle, de son côté, est la source de toutes les craintes. Avec la progression du variant sud-africain (l'un de ceux que les épidémiologistes craignent le plus), estimé à 100 cas par jour, les élus du département demandent des restrictions plus fortes. Pourtant, Olivier Véran n'a décidé ni de la fermeture anticipée des écoles, ni d'un confinement localisé. Le ministre de la Santé a cependant annoncé l'attribution de 30 000 doses de vaccins supplémentaires pour la Moselle. De l'autre côté de la Manche, les chiffres sont là en nette baisse. Le confinement strict imposé par le Premier ministre Boris Johnson début janvier semble avoir porté ses fruits. La vaccination a aussi été plus rapide qu'en France, le gouvernement a même atteint son objectif de piquer 15 millions de britanniques vulnérables avant la mi-février. Cependant, le vaccin AstraZeneca utilisé outre-manche inquiète les soignants. Celui-ci, qui est accusé d'être moins opérant chez les plus de 65 ans, serait peu efficace face aux variants du virus et engendrerait de nombreux effets secondaires. En Afrique du Sud, ce vaccin a temporairement été écarté de la campagne d'immunisation. Pendant ce temps, les vacances d'hiver ont débuté dans l'Hexagone, une pause souvent propice aux séjours à la montagne. Fermées en France, les stations de ski sont en détresse alors que les remontées mécaniques fonctionnent toujours en Suisse. Avec aucun test PCR demandé à l'entrée de son territoire, celle-ci accueille les férus de ski à bras ouverts. Pour les Français, une virée en Helvétie ne représente donc que peu de contraintes, hormis un test PCR demandé par la France au retour. Alors, les situations en Moselle et à Dunkerque présagent-elles d'une dégradation à venir sur l'ensemble du pays ? Les décisions du gouvernement pour ces territoires sont-ils les bonnes ? Boris Johnson a t-il gagné sa bataille contre le Covid ? Le vaccin AstraZeneca est-il vraiment efficace ? À quel point la Suisse bénéficie-t-elle des fermetures des stations de ski françaises ?Diffusion : du lundi au samedi à 17h45Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
GRAND FROID : GARE À LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ ! 13/02/2021
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GRAND FROID : GARE À LA FACTURE D'ÉLECTRICITÉ ! – 13/02/2021JEAN-MARC DANIELÉconomiste - Professeur émérite à l'ESCP Business SchoolSHARON WAJSBROTJournaliste énergie – « Les Echos »CHRISTINE KERDELLANT Directrice de la rédaction – « L’Usine Nouvelle »CÉDRIC MUSSO Directeur de l’action politique – « UFC - Que Choisir »-10, -12, -16°... Les températures glaciales ressenties depuis quelques jours dans le nord de la France ont pris tout le monde de court. Une vague de froid exceptionnelle, la pire depuis celle de 2012, et pourtant ces périodes sont de plus en plus fréquentes... Avec des telles températures, les chauffages carburent et la consommation en électricité s'envole : +42% depuis le début de la semaine. Les centrales électriques, de leur côté, tournent à plein régime, mais pour l'instant le réseau tient : pas de black-out, pas de coupures, même localisées. Pourtant, avec le bouleversement du planning de maintenance dû à l'épidémie de Covid-19, onze réacteurs sont actuellement à l'arrêt sur 56. La vague de froid arrive donc dans une période où le réseau est particulièrement vulnérable. Ce climat polaire arrive aussi dans le contexte houleux du projet de réorganisation mené par EDF. Nommé Hercule, celui-ci viserait à scinder en trois entités le groupe français. Une entreprise publique chapeauterait les centrales et le réseau de transport, une autre les activités commerciales, la distribution et les énergies renouvelables, et une dernière s'occuperait des barrages hydroélectriques. Vent debout, les syndicats se mobilisent contre ce qu'ils estiment être « l'acte final d'un long démantèlement du service public», pointant notamment du doigt l'entrée de capitaux privés dans l'entreprise. Pour les usagers, EDF signifie surtout « factures ». Et celles-ci ont grimpées depuis quinze ans, avec des prix qui ont augmentés de près de 50%. Pourtant, l'ouverture en 2007 à la concurrence du marché de l'électricité et du gaz laissait présager l'inverse. Aujourd'hui, sur une facture annuelle de 1000 euros, passer à la concurrence ne ferait gagner que 7 à 10% d'économies. Cette augmentation constante du coût de l'électricité quelques que soit le fournisseur s'expliquerait par les taxes et le coût d'acheminement de l'électricité. Les Français recherchent alors des solutions pour baisser leurs frais mais certains sont confrontés au problème d'isolation de leur logement. Ces habitations vétustes, ces « passoires thermiques », on en compterait 4,8 millions en France selon le gouvernement. 17% des habitations sont donc énergivores et la loi « énergie-climat » votée en 2019 a pour objectif de les rénover en totalité sur dix ans et par étapes. Pourtant certaines associations fustigent une loi pas assez acérée pour répondre aux objectifs en matière de rénovation. Les méthodes de calcul utilisées pour recenser ces logements sont notamment critiquées. Alors, la France peut-elle craindre des coupures d'électricité si la vague de froid venait à durer ou réapparaître ? Que faire pour combattre la hausse infernale des prix de l'électricité ? La loi « énergie-climat » est-elle vraiment efficace pour endiguer les passoires thermiques ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
MACRON / LE PEN : QUI PEUT TROUBLER LE DUEL ? 11/02/21
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MACRON / LE PEN : QUI PEUT TROUBLER LE DUEL ? 11/02/21YVES THRÉARDÉditorialiste et directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro »JÉRÔME FOURQUETDirecteur du département Opinion de l’institut de sondages IFOPASTRID DE VILLAINESCheffe du service politique - « Huffington Post »FRÉDÉRIC SAYSJournaliste politique – « France Culture »Boostée par les récents sondages, l’un la plaçant en tête du premier tour de la prochaine présidentielle, un autre la créditant de 48 % au second tour face à Emmanuel Macron (52 %), Marine Le Pen accélère sa stratégie de "présidentialisation" et de "dédiabolisation" de son parti. Dans cette optique, la présidente de la formation d’extrême droite - qui cultive depuis plusieurs semaines une image présidentialisée et un discours policé - veut profiter de son face-à-face ce jeudi soir sur France 2 avec le ministre de l’Intérieur pour faire oublier le débat catastrophique de l’entre-deux-tours de 2017. A un an et demi de la prochaine présidentielle, il s’agit du premier gros débat télévisuel de Marine Le Pen avec un membre du gouvernement. Un avant-goût du "match retour" que la candidate attend, avec au cœur des échanges les sujets régaliens, comme la laïcité, l'immigration, la sécurité, le projet de loi sur les "séparatismes" actuellement examiné à l’Assemblée nationale, l’islamisme et l’affaire Mila. Le débat "permettra de démontrer nos divergences fondamentales", a indiqué Marine Le Pen dans un entretien à 20 Minutes jeudi dernier. La candidate du RN torpille depuis plusieurs semaines le texte du gouvernement sur les "séparatismes" et l’"incapacité" de l’Etat à assurer la sécurité de Mila, l'adolescente iséroise victime de menaces de mort après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo polémique sur l'islam. Dans l’entourage de Gérald Darmanin, on estime également que la confrontation de ce jeudi est "un moment important". "Cela permettra de montrer aux Français nos solutions contre l’islamisme. Des solutions républicaines, fortes, courageuses, mais qui ne font pas fi de l’Etat de droit", assure-t-on, visant en creux celles proposées par Marine Le Pen. Un face-à-face qui s’annonce tendu, tant le ton est déjà monté d'un cran ces derniers jours entre les deux protagonistes à l’Assemblée nationale et dans les médias. Tout cela sur fond d’enquêtes d’opinion qui se suivent et laissent entrevoir la même affiche qu'en 2017. Selon une enquête Ifop pour Le Figaro publiée mercredi, les deux tiers des Français (67 %) jugent probable un nouveau duel Macron-Le Pen en 2022. Mais 70 % ne le souhaitent pas, sans pourtant identifier d'autres concurrents qui s'imposeraient nettement. Une situation qui inquiète particulièrement à gauche où malgré les appels répétés à l’union, la division persiste. Jean-Luc Mélenchon s’est déjà lancé en campagne. Les Verts annoncent qu’ils se choisiront un candidat avant fin septembre. Et au PS, Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg avancent leurs pions… Dans ce contexte, l'ex-secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot pointe dans les colonnes du Monde de ce jeudi "le danger Le Pen" comme un "impensé de la gauche". Elle se dit également bouleversée face au "risque de résignation", rappelant le "tremblement de terre" lors de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour en 2002, "l'enjeu de l'élection : qui va être face à Marine Le Pen" en 2017 et maintenant, pour 2022, "qui peut la battre ?". Le comportement de la gauche est aussi scruté par la majorité qui redoute une abstention importante à gauche au second tour en cas de nouveau face à face entre Emmanuel Macron et la présidente du Rassemblement national.Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
POUTINE MET L’EUROPE À CRAN 10/02/21
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POUTINE MET L’EUROPE À CRAN 10/02/21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »CLÉMENTINE FAUCONNIERPolitologue, spécialiste de la Russie ALAIN BAUER Professeur de criminologie - Conservatoire National des Arts et MétiersJEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERIEntre la Russie et l'Union Européenne, la tension monte de jour en jour. Mardi, l'Espagnol Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a déclaré vouloir "proposer aux dirigeants de l'UE des sanctions contre le Kremlin". "Le gouvernement russe est sur une voie autoritaire et se montre sans pitié dans l'affaire Navalny […]. Il serait bon de prévoir ses sanctions. Je vais user de mon droit d'initiative et je ferai des propositions qui combineront des actions pour lutter contre la désinformation et les cyberattaques", a-t-il expliqué lors d'un discours devant le Parlement européen à Bruxelles. Ces déclarations font suite à l’affront subi lors de sa visite à Moscou vendredi dernier qui lui a valu une volée de critiques et des appels à la démission. Plusieurs eurodéputés ont notamment dénoncé ce déplacement, évoquant "une erreur grossière" et "un manque de clairvoyance" alors qu'Alexeï Navalny est en prison, et des opposants politiques arrêtés par milliers. De son côté, le diplomate a expliqué être allé à Moscou "pour vérifier si la Russie était disposée à inverser la tendance négative de nos relations". La réponse fut sans équivoque : Non. Mais il maintient qu’il fallait tenter ce déplacement même au risque de tomber dans un piège, avec à la manœuvre le ministre russe des Affaires étrangères. Ainsi on a vu vendredi dernier Josep Borrell tenir une conférence de presse au côté du ministre Sergueï Lavrov, avant l’annonce quelques minutes plus tard de l’expulsion de trois diplomates européens - un Allemand, un Polonais et un Suédois - en raison de leur "participation" à des manifestations de soutien à Navalny. Une manœuvre qui avait tous les airs de guet-apens et témoigne d’un mépris pour le représentant des 27 dont les implications sont lourdes. Joseph Borell les a évoqués hier : "l’Europe et la Russie s’éloignent l’une de l’autre". De fait, en guise de riposte à ces expulsions jugées "injustifiées", l'Allemagne, la Suède et la Pologne ont expulsé des diplomates russes basés sur leurs territoires respectifs. Il s’agit de la quatrième fois en cinq ans que des pays occidentaux expulsent des diplomates russes. À chaque fois, cela concernait des affaires d’empoisonnement ou d’espionnage, comme en 2018, lorsque Londres et Moscou avaient procédé à des expulsions de diplomates dans le cadre de l'affaire Skripal. Mais cette fois l’Europe pourrait aller plus. Le chef de la diplomatie européenne a annoncé qu’il allait proposer de nouvelles sanctions contre la Russie lors du prochain sommet des 27 en mars. Quelles seront-elles ? La France réclame l’abandon du projet de gazoduc Nord Stream 2, qui arrivera en Allemagne, mais Angela Merkel refuse d’y toucher. A moins que l'administration Biden ne vienne s’en mêler. Lors d'une conférence sur sa politique étrangère, Joe Biden a promis de contrer l'autoritarisme de la Russie, en insistant sur sa volonté de rompre avec la politique menée par son prédécesseur Donald Trump. "Le temps où les États-Unis se soumettaient face aux actes agressifs de de la Russie (...) est révolu" a déclaré le président américain. Lui qui juge "fondamentalement mauvais" le projet Nord Stream 2 qui devrait permettre de doubler l’acheminement de gaz russe vers le continent et viendrait ainsi concurrencer le gaz américain, pourrait-il aller jusqu'à empêcher sa mise en activité ? L'affaire Navalny a en tout cas fait monter d'un cran les tensions entre Washington et le Kremlin. "Les États-Unis condamnent l'usage persistant de tactiques brutales de la Russie", a déclaré le secrétaire d’État américain, réclamant la libération d'Alexeï Navalny. Ce à quoi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a répondu en dénonçant "l'ingérence grossière des États-Unis dans les affaires intérieures de la Russie".Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
VARIANT SUD-AFRICAIN : LA MAUVAISE SURPRISE 09/02/21
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VARIANT SUD-AFRICAIN : LA MAUVAISE SURPRISE 09/02/21InvitésCHRISTINE ROUZIOUXProfesseure émérite de virologie – Faculté de médecine NeckerMembre de l’Académie de médecineEVE ROGERDirectrice adjointe de la rédaction –« Le Parisien - Aujourd’hui en France »YVES BUISSON Épidémiologiste - Membre de l’Académie nationale de médecineCAROLINE TOURBE Journaliste sciences et médecine – « Le Point »Alors que certaines voix appellent à une annulation pure et simple des dettes souveraines engendrées par la crise du Covid-19, cette solution a été balayée par les instances européennes. Elle est « inenvisageable » et serait « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États », a déclaré dans le JDD la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde. Le débat est pourtant loin d’être clos en France. À gauche, la France Insoumise, entre autres, pousse pour cette solution. Mais des voix se font également entendre à droite en ce sens, comme celle de Guillaume Peltier, député et vice-président des Républicains. De nombreux économistes, dont Thomas Piketty, jugent eux aussi qu’il faut annuler ces dettes. Près de 150 d’entre eux ont d’ailleurs lancé un appel dans une tribune parue dans neuf publications européennes, dont « le Monde ». Ils estiment qu’en annulant ses créances, l’institution pourrait « offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction par la transition écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle ». Au gouvernement, la question se pose et divise. Les patrons de Bercy expliquent régulièrement qu'un non remboursement mettrait en danger la solidité de la marque France sur les marchés, et rendrait tout emprunt futur plus délicat. « La dette se rembourse, c'est un principe », a ainsi déclaré mi-décembre le ministre délégué chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt. D’autres jugent au contraire que le « quoi qu’il en coûte » doit rester d’actualité, et que l’arrêt de la perfusion de l’économie ne peut être envisagée que de manière très progressive. Au Sud du continent la situation est catastrophique. En Espagne, au Portugal et en Italie, les mesures de restrictions pour contenir la pandémie ont entrainé une crise économique, qui laisse ces pays exsangues. La situation est telle que l’Espagne, incapable de pouvoir à nouveau mettre le pays à l’arrêt comme lors de la première vague, a dû se résoudre à choisir l’économie au détriment de la santé. En Italie, la crise est devenue politique. Alors que le Président du Conseil Giuseppe Conte a présenté sa démission 25 janvier dernier, le chef de l’Etat Sergio Mattarella a chargé Mario Draghi, ancien président de la BCE, favorable au soutien de l’économie par les institutions européennes, de former un nouveau gouvernement. En France, l’état de l’économie est également critique. Les tribunaux de commerces voient se succéder les chefs d’entreprise qui tentent de sauver ce qui peut l’être, quand ils ne viennent pas pour la pure et simple liquidation de leur affaire. Est-il vraiment soutenable de rembourser la dette massive due à la pandémie de Covid-19 ? Quelles solutions sont sur la table pour des relances française et européenne ? Comment les pays du Sud vont-ils pouvoir faire face aux crises qu’ils affrontent ? Est-il encore envisageable d’éviter les faillites de nombreuses entreprises françaises ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.