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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

INONDATIONS, CLIMAT : LA NOUVELLE CARTE DE FRANCE 06/02/21

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INONDATIONS, CLIMAT : LA NOUVELLE CARTE DE FRANCE  06/02/21InvitésMagali Reghezza Géographe et maître de conférences à l’École normale supérieureCélia QUILLERET Journaliste spécialiste de l’environnement – « France Inter »Françoise Vimeux Climatologue, spécialiste de la variabilité et de l’évolution du climatArnaud Gossement Avocat, spécialiste du droit de l'environnement Alors que la France a été frappé le week-end dernier par la tempête Justine, le premier ministre Jean Castex a souhaité hier lors d’une visite à Marmande, dans le Lot-et-Garonne, que l’état de catastrophe naturelle soit déclaré « dans les meilleurs délais » dans les zones inondées du grand sud-ouest. À Tartas, petite ville des Landes située entre Mont-de-Marsan et Dax, la Midouze est sortie de son lit pour la cinquième fois en un an, et pour la deuxième fois en un mois. Le 1er janvier, cet affluent de l’Adour avait atteint son plus haut niveau à dans la ville depuis le XIXe siècle. Dans le Lot-et-Garonne, « la Garonne n’est plus franchissable entièrement qu’à Marmande et à Agen », a expliqué la préfecture. La coupure de ponts et des axes routiers a par ailleurs entraîné la fermeture de sept écoles depuis lundi. C’est également pour prévenir d’éventuelles difficultés d’accès que les 95 détenus de la maison d’arrêt de Saintes, en Charente-Maritime, ont été transférés vers d’autres établissements de Nouvelle-Aquitaine. Ce phénomène de pluie et de vent violents, qui alterne avec de dures périodes de sécheresse, semble corroborer les prévisions des climatologues sur l’accentuation de la fréquence et de l’intensité des événements climatique extrêmes, causée par le réchauffement global. Les vents violents et la forte houle du week-end dernier ont modifié le littoral de Charente-Maritime. Les plages ont souffert et, en plusieurs endroits, notamment sur l’Île-de-Ré ou celle d'Oléron, le trait de côte a reculé. Mais tempête ou non, le phénomène est à l’œuvre et menace tous les littoraux. L’indicateur national de l’érosion côtière indique en effet qu’en métropole et dans les DROM (hors Guyane), près de 20 % du trait de côte naturel est en recul et, qu’environ 30 km² de terre ont déjà disparu sur certains secteurs sur une période de 50 ans. Une tendance mondiale. Début 2020, une équipe de chercheurs européens a publié une étude qui concluait en effet sur la disparition de plus de la moitié des plages sableuses mondiales d'ici la fin du XXIe siècle. Le changement climatique et la montée du niveau des mers accentuent le phénomène. C’est dans ce contexte que la justice a reconnu mercredi pour la première fois que l’Etat a commis une « faute » en se montrant incapable de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. Deux ans après avoir recueilli plus de 2 millions de signatures en moins d’un mois – une mobilisation sans précédent en France –, pour dénoncer l’« inaction climatique » de l’Etat, les quatre ONG à l’origine de la pétition « L’affaire du siècle » (Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot) ont été très satisfaites du jugement rendu par le tribunal administratif de Paris. Elles ont salué « une victoire historique pour le climat. » Ce n’est pas la première fois en Europe que ce type de jugement est rendu. En décembre 2019, après quatre ans de procès la Cour suprême des Pays-Bas avait approuvé les conclusions du tribunal qui, le 24 juin 2015, avait exigé que l'Etat néerlandais réduise ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 25% d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 1990. Sans quoi il s’agirait d’une « violation des droits des citoyens néerlandais », protégés par la Convention européenne des droits de l'homme. Sommes-nous condamnés à connaître de plus en plus d’événements climatiques extrêmes ? Quelle menace fait peser sur nous l’implacable érosion de nos littoraux ? Suite à la décision de justice sur « L’affaire du siècle », que doit faire le gouvernement ? Cela va-t-il influer sur la loi issue de la Convention citoyenne sur le climat, présentée en conseil des ministres mercredi ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

FACE AU COVID… LE CHOC DES GÉNÉRATIONS 04/02/21

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FACE AU COVID… LE CHOC DES GÉNÉRATIONS  04/02/21InvitésChristophe BARBIERÉditorialiste politique Jérôme FOURQUETDirecteur du département Opinion de l'institut de sondages IFOP Sophie AURENCHE Journaliste – « RTL »Philippe DESSERTINE  Directeur de l’Institut de Haute FinanceÊtre responsable collectivement pour éviter un reconfinement. Voici le nouveau mot d'ordre de l’exécutif. Après une semaine de tergiversations, et malgré les appels de la communauté scientifique, Emmanuel Macron a choisi d’écarter pour le moment l’éventualité d’un troisième confinement et d’en appeler aux Français et au respects des règles pour freiner la propagation du Covid-19 et de ses variants. Routes, commerces et restaurants, aéroports et grands centres commerciaux … Depuis les annonces de Jean Castex vendredi dernier, les contrôles se multiplient et les sanctions tombent. Avec un même discours des autorités : ce tour de vis a pour but d’éviter le confinement. Ainsi le porte-parole du gouvernement a expliqué au micro de RTL : "Nous avons fait le choix de tout faire pour éviter un reconfinement. La contrepartie de ça, c’est évidemment que les règles actuelles, et notamment le couvre-feu à 18 heures, soient pleinement respectées", d’où "une augmentation des contrôles". "Nous avons choisi de ne pas confiner ni de limiter les déplacements. Les conséquences économiques, touristiques, sociales et sanitaires d'un confinement sont extrêmement lourdes", a déclaré pour sa part ce jeudi sur Europe 1 le ministre de l'Intérieur qui à la suite de l’allocution du Premier ministre a demandé à ses services de "faire respecter strictement l’ensemble des nouvelles règles". De son côté, le chef du gouvernement doit tenir une nouvelle conférence de presse ce jeudi à 18 heures pour revenir sur la situation sanitaire et évoquer l'impact des mesures misent en place. "Un gros point d’étape" est notamment attendu sur le télétravail, "outil essentiel pour éviter le reconfinement", alors qu’une étude montre une "érosion de la pratique" au mois de janvier. En outre, cette conférence de presse à quelques jours du début des vacances d’hiver, samedi pour la zone A, sera l’occasion d’un nouvel appel à la mobilisation et à la responsabilité des Français, avec toujours en toile de fond la menace d’un durcissement des mesures en cas d’aggravation de la pandémie. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, l’épidémie de Covid-19 demeure à un niveau élevé dans l’Hexagone, avec 26 362 nouvelles contaminations et 357 décès en 24 heures. Par ailleurs, 27.955 personnes sont actuellement hospitalisées en raison d'une infection au Covid-19, dont 3277 en réanimation (ce qui représente 275 admissions de plus en 24 heures). L'enjeu est donc d'éviter une flambée des cas liée au variant britannique, comme cela a pu être observé chez certains voisins européens. Mais la France peut-elle éviter un reconfinement ? Pour l’exécutif, le confinement n'est "pas une fatalité" d’autant qu’il a des conséquences économiques et psychologiques très lourdes notamment chez les jeunes qui se sentent pour beaucoup "abandonnés" et "sacrifiés" par le gouvernement depuis le début de la crise. Un raisonnement qui gagne également d’autres pays en Europe. Ainsi après avoir opté pour un confinement drastique pendant les fêtes de fin d’année, l'Italie vient d’autoriser la réouverture des bars et des restaurants jusqu'à 18 heures dans de nombreuses régions. Les musées peuvent également rouvrir leur porte. En revanche, le couvre-feu reste en vigueur sur tout le territoire national de 22 h à 5 h du matin et il est toujours impossible de sortir de sa région, ce au moins jusqu'au 15 février. En Espagne, où les contagions sont en hausse vertigineuse, le gouvernement se refuse lui aussi pour le moment à imposer de nouveau un confinement, alors que le pays est déjà touché par une grave crise économique et un chômage à 16 %. La premier confinement a été catastrophique pour l’économie espagnole et pour nombre d’économistes la péninsule ibérique n’a plus les capacités financières pour se permettre un nouveau confinement généralisé.Alors est-ce la fin du quoi qu’il en coûte ? Les jeunes et les personnes âgées sont-ils les sacrifiés du Covid ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

NAVALNY PEUT-IL FAIRE TOMBER POUTINE ? 03/02/21

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NAVALNY PEUT-IL FAIRE TOMBER POUTINE ? 03/02/21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAURédacteur en chef en charge de l'actualité internationale –« Le Journal du Dimanche » FRÉDÉRIC ENCELGéopolitogueBENOÎT VITKINE – En direct de Moscou Journaliste-correspondant à Moscou - « Le Monde »CLÉMENTINE FAUCONNIER Politologue, spécialiste de la Russie La sentence est tombée. Dix-sept jours après son retour en Russie et son interpellation à l’aéroport sous l’œil des caméras, l'opposant russe Alexeï Navalny a été condamné à trois ans et demi de prison, mardi, par un tribunal de Moscou. Il lui est reproché d’avoir enfreint son contrôle judiciaire dans une affaire remontant à 2014 alors qu’il était soigné en Allemagne pour un empoisonnement au novitchok, une arme chimique produit par l’État russe, et dont les enquêtes montrent qu’elle fut menée par des agents en service commandé. Après l'annonce de cette condamnation, son avocate a indiqué qu'elle allait faire appel, ouvrant la voie à un nouveau procès, et ses partisans sont immédiatement descendus dans les rues. Selon une ONG spécialisée dans le suivi des protestations, plus de 1 050 personnes ont été interpellées lors de ces rassemblements spontanés, principalement à Moscou. Plusieurs pays ont également rapidement réagi à cette condamnation et à la répression qui en a découlé. "Un désaccord politique n’est jamais un crime. Le respect des droits humains comme celui de la liberté démocratique ne sont pas négociables", a, par exemple, jugé Emmanuel Macron sur Twitter. Mais avec cette décision de justice très politique, le Kremlin oppose une fin de non-recevoir aux dizaines de milliers de manifestants qui ont bravé les interdictions ces deux derniers weekends un peu partout dans le pays, et peu importe que dans les chancelleries occidentales on dénonce une dérive autoritaire, une remise en cause "insupportable" de l’État de droit. Pour écarter celui qui s’est désormais imposé comme son opposant numéro un, Vladimir Poutine a choisi d’aller au bout de sa logique répressive et de mater cette contestation, par les arrestations, les condamnations et la censure des réseaux sociaux. Au risque d’accroître les mécontentements alors que sa côte de popularité s’effrite depuis plusieurs mois sur fond de crise sanitaire et de dégradation de la situation économique du pays ( baisse des salaires et des retraites, hausse des prix des denrées alimentaires…) Dans ce contexte, le chef du Kremlin semble néanmoins prêt à payer le prix d’une détérioration supplémentaire de ses relations avec les Occidentaux. Celles-ci ne se sont jamais remises de la crise ukrainienne, en particulier de l’annexion de la Crimée en 2014, et des sanctions qui s’en sont suivies. Mais aujourd’hui l'Europe, qui a menacé le Russie de prendre de nouvelles sanctions, réfléchit à la meilleure réponse à apporter. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell est ainsi attendu jeudi à Moscou, où il entend dénoncer le traitement "inacceptable" infligé à Alexeï Navalny. Pour autant, il n'est pas question d'utiliser le projet du gazoduc Nord Stream 2 pour faire pression comme l’avait laissé entendre lundi le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Clément Beaune avant que le porte-parole d'Angela Merkel ne le recadre : l’Allemagne, destinataire du gaz russe, continue à soutenir le projet énergétique et refuse de le lier à la mise en détention d'Alexei Navalny. Alors que peut faire l’Europe ? Pourquoi le gazoduc Nord Stream 2 est aujourd'hui au cœur des débats ? Est-ce un levier que l’administration Biden pourrait décider d'actionner ? Enfin quelle est la situation économique de la Russie ? Les soutiens de Navalny ont-ils fragilisé Vladimir Poutine ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

PAS DE RECONFINEMENT… JUSQU’AUX VACANCES ? 01-02-21

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PAS DE RECONFINEMENT… JUSQU’AUX VACANCES ? 01-02-21InvitésROLAND CAYROLPolitologue – CETANLAURELINE DUPONTDirectrice adjointe de la rédaction – « L’Express »ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-LouisOLIVIER FAYE Journaliste au service politique – « Le Monde »Une nouvelle semaine cruciale s'annonce pour l'exécutif. Sommé de s'expliquer sur son choix de ne pas reconfiner le pays à ce stade, le gouvernement souligne via son porte-parole que "le couvre-feu a un effet"."On voit qu'il y a eu une décélération de la hausse de l'épidémie" indique ce matin Gabriel Attal, qui annonçait pourtant mercredi dernier que "le couvre-feu ne freine pas assez le virus". Olivier Véran, de son côté, s'est expliqué ce dimanche dans les pages du JDD : "le danger est probable mais pas certain", estime le ministre de la Santé, qui se base notamment sur une baisse des traces du virus dans les eaux usées d'Ile-de-France. Le chef de l'Etat enfin, a souligné dans un tweet adressé aux Français ces heures "cruciales" que nous vivons, pointant en creux la responsabilité de chacun pour éviter un troisième confinement. Sous pression, le gouvernement a voulu insister sur le durcissement des restrictions depuis ce week-end. Hier soir, près de Paris, la police, assistée du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a procédé à une vaste opération de contrôles routiers, verbalisant les automobilistes contrevenant au couvre-feu. Les images de ces bouchons gigantesques aggravés par cette opération policière a suscité de vives réactions. D'autres protestations se sont aussi fait entendre, du côté des restaurateurs cette fois. Fermés depuis trois mois, certains ont annoncé rouvrir illégalement ce 1er février. Mais la menace d'une suspension d'un mois de l'accès au fond de solidarité à tous ceux qui enfreignent les règles a visiblement dissuadé une partie d'entre eux. L’initiateur du mouvement, le chef Stéphane Turillon, a renoncé à rouvrir son restaurant du Doubs. L'incertitude de la situation malgré l'arrivée du vaccin s'est accentuée depuis l'arrivée du variant britannique, aujourd'hui détecté dans 14% des tests positifs d'Ile-de-France. À Ivry-sur-Seine, le laboratoire Eurofins Biomnis centralise les prélèvements testés positifs et tentent d'y détecter la présence de variants. Depuis le 23 janvier, leur système de criblage beaucoup plus rapide que le sytème de séquençage permet de cibler directement le variant anglais. Mais un problème commence à apparaître : le nombre de tests en baisse depuis les fêtes de fin d'année. Dans ce contexte, la vie politique du pays est comme suspendue, les réformes sont à l'arrêt et la campagne électorale des élections régionales s'annonce compliquée. Meeting, tractages et serrages de mains, la politique traditionnelle doit trouver une alternative pour s'adapter au Covid. Alors, l'exécutif réussira-t-il son pari de ne pas recourir à un reconfinement ? Comment peut-il faire face au ras-le-bol des Français ? La méthode du criblage permettra-t-il de lutter plus efficacement contre les variants ? Quelle forme les campagnes électorales à venir peuvent-elles prendre ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

POUTINE / NAVALNY : ESPION, POISON ET CORRUPTION 28-01-21

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POUTINE / NAVALNY : ESPION, POISON ET CORRUPTION  28-01-21InvitésPASCAL BONIFACEDirecteur de l’Institut de Relations Internationales et StratégiquesGALIA ACKERMANHistorienne et essayiste spécialiste de la RussieTATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie/NEI de l’Institut Français des Relations InternationalesBENOÎT VITKINE - En direct de MoscouCorrespondant en Russie – « Le Monde »Jusqu’où ira le bras de fer entre Alexeï Navalny et Vladimir Poutine ? Le retour en Russie du principal opposant du président Poutine électrise le Kremlin. Cinq mois après la tentative d’assassinat dont il a été victime en pleine campagne électorale, l'homme politique est revenu à Moscou le 17 janvier dernier. À peine arrivé, celui qui a toujours refusé l’exil a été interpellé et incarcéré par le pouvoir russe sous l’œil des caméras du monde entier. Il lui est reproché d’avoir violé son contrôle judiciaire, alors qu’il était soigné en Allemagne pour un empoisonnement au novitchok, une arme chimique produit par l’État russe, et dont les enquêtes montrent qu’elle fut menée par des agents en service commandé. Mais depuis sa prison, Navalny n'a pas dit son dernier mot. Cet ancien avocat qui s’est fait connaître en révélant plusieurs affaires de corruption liées au Kremlin a contre-attaqué deux jours après son arrestation en diffusant sur sa chaîne YouTube une vaste enquête sur la fortune de Vladimir Poutine et l’ahurissant "palais" dont il se serait doté sur les rives de la mer Noire. Totalisant plus de 100 millions de vues, le documentaire de plus de deux heures a poussé le chef du Kremlin à sortir de son silence. "Je n’ai pas vu ce film, faute de temps. Rien de ce qui est montré dedans comme étant mes biens ne m’appartient à moi ou à mes proches", a affirmé le président russe lors d’une rencontre télévisée avec des étudiants deux jours après des manifestations nationales d’une ampleur inédite organisées un peu partout dans le pays pour demander la libération d’Alexeï Navalny. Vladimir Poutine a également critiqué ces actions non-autorisées et accusé les organisateurs de la contestation d’avoir mobilisé des "mineurs". "C’est ce que font les terroristes quand ils mettent des enfants et des femmes devant eux", a-t-il dit. Défiant les intimidations du Kremlin, les proches d'Alexeï Navalny ont appelé à de nouvelles manifestations ce dimanche 31 janvier dans tout le pays. De leur côté, les pays du G7 ont condamné la mise en détention pour des raisons "politiques" de l’opposant russe et réclamé sa "libération immédiate et inconditionnelle" ainsi que celle des milliers de manifestants arrêtés samedi dans toute la Russie. L’Union européenne exige également leur libération. À défaut, les Vingt-Sept planchent déjà sur de nouvelles sanctions contre la Russie. Mais la communauté internationale a-t-elle vraiment les moyens de faire plier Vladimir Poutine ? On a appris ce jeudi que plusieurs proches d'Alexeï Navalny ont été placés en détention après une série de perquisitions ayant visé des appartements ainsi que les locaux de son organisation. Parallèlement un tribunal russe a décidé de maintenir en détention l'opposant russe jusqu’au 15 février. Alors qui est Alexeï Navalny , le trouble-fête du Kremlin ? L’opposition anti-Poutine est-elle en train de connaître un regain en Russie ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VACCIN FRANÇAIS : UN ÉCHEC ET DES QUESTIONS 21-01-21

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VACCIN FRANÇAIS : UN ÉCHEC ET DES QUESTIONS  21-01-21InvitésDOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos »AURORE GORIUS Journaliste – « Les Jours.fr »MARIE-PAULE KIENY – En direct de Genève Directrice de recherche à l’INSERM Ancienne directrice adjointe de l'OMS ÉLIE COHEN Économiste - Chercheur au CNRSInvitésAlors que les vaccins américains Pfizer-BioNTech et Moderna sont déjà sur le marché, et que le suédo-britannique AstraZeneca espère obtenir son autorisation à la fin du mois, les deux vaccins de Sanofi — l'un dit à protéine recombinante ; l'autre à ARN messager — ne sont eux attendus que pour fin 2021. Le plus avancé, celui à base de protéine recombinante, dont l’Union européenne a commandé 200 millions de doses, aurait dû être disponible à la fin du printemps sans une erreur de sous-dosage de l’antigène du vaccin. Autant dire un fâcheux contretemps qui apparaît aujourd’hui comme une éternité à l’heure où la demande mondiale n'en finit pas de croître et qu’"une course contre la montre" est engagée entre les variants et les vaccins selon les mots du Haut conseil scientifique. Alors pourquoi le leader mondial des ventes de vaccins pédiatriques et grippaux et numéro trois tous vaccins confondus a-t-il raté son sprint ? Que se passe-t-il chez Sanofi ? Le groupe pharmaceutique français, déjà en retard dans la course au vaccin anti-Covid, vient d’annoncer aux syndicats qu’il allait supprimer 400 postes de recherche et développement. Que signifie cette décision ? Enfin qu'en sera-t-il de la course de fond pour produire les vaccins contre le Covid-19 ? Car, il faudra 7 milliards de doses à raison de deux doses par personnes pour immuniser la population mondiale. En attendant de pouvoir produire son propre vaccin qui se fait attendre, le gouvernement a pressé le géant français de mettre à disposition ses lignes de production pour faire face à l'immensité de la demande. "Nous leur avons demandé s'ils n'avaient pas des capacités mobilisables pour booster la fabrication des vaccins existants", a expliqué Agnès Pannier-Runacher, la ministre en charge de l'Industrie. "Nous regardons, mais ça prend du temps de changer des lignes", explique-t-on du côté de chez Sanofi. Autre problème — peut-être plus profond, pointé par un expert du secteur : "c'est techniquement faisable, mais cela pose un problème de brevet important, alors que Sanofi développe sa propre solution de vaccin à ARN messager". Pour l’heure seuls les laboratoires Pfizer-BioNTech et Moderna sont parvenus à développer un vaccin anti-Covid avec cette technique de l’ARN messager. Deux biotechs qui en quelques mois ont réussi à doubler les géants pharmaceutiques, dont l’une Moderna est dirigée par un Français : Stéphane Bancel. Originaire de Marseille, cet ingénieur diplômé en génie chimique et biomoléculaire à l’École Centrale de Paris et d’un MBA à Harvard, est passé par l’entreprise pharmaceutique bioMérieux avant de prendre en 2011 les commandes du groupe américain. Il a décidé de miser sur les biotechnologies et, en seulement dix ans, a réussi à placer Moderna à la tête de la course au vaccin contre le Covid-19. Une success story que va peut-être connaître la biotech française Abivax qui vient de remporter une victoire dans sa lutte contre le Covid-19. Son traitement destiné aux patients à hauts risques de complication vient d’être érigé par la gouvernement au rang de "priorité nationale de recherche". Ce qui va favoriser le recrutement des patients pour ces essais cliniques désormais qualifiés de prioritaires, ainsi que l’accès à une procédure d’examen et d’autorisation accélérée auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et du comité de protection des personnes (CPP).Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

TRUMP / BIDEN : GOODBYE AND GOOD LUCK 20-01-21

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TRUMP / BIDEN : GOODBYE AND GOOD LUCK   20-01-21InvitésFrançois CLEMENCEAURédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »Laure MANDEVILLEGrand reporter - « Le Figaro »Soufian ALSABBAGH – En direct de New York Politologue, enseignant en géopolitique à New YorkNicole BACHARAN Politologue spécialiste des États-Unis Il va prêter serment pour devenir le 46ème président des États-Unis. Joe Biden va prendre les rênes d’un pays divisé, inquiet, meurtri ce mercredi 20 janvier, midi heure de Washington, 18 heures en France. Une date et une heure immuables depuis près de 90 ans mais pas la fête qui accompagne traditionnellement la cérémonie. En lieu et place du public invité à regarder l'investiture de Joe Biden depuis chez lui, 190 000 drapeaux ornent aujourd’hui l’esplanade devant le Capitole, bunkérisé depuis plusieurs jours pour éviter que les partisans les plus ultras de Donald Trump ne viennent perturber la cérémonie, comme le 6 janvier dernier. Des images impressionnantes d’une investiture hors du commun pour des raisons de pandémie et de sécurité à laquelle ne participera pas le président sortant, fait sans précédent depuis 150 ans. Dans une ultime prise de parole et sans le citer, Donald Trump - qui n’a jamais reconnu sa défaite lors de la présidentielle - a tout de même souhaité bonne chance à son successeur. Avant de quitter la Maison-Blanche pour la Floride, il a également décidé de gracier 73 nouvelles personnes dont Steve Bannon. Malgré ses encouragements à manifester devant le Capitole début janvier, le sulfureux et ancien conseiller politique, accusé d'avoir détourné des fonds prétendument destinés à la construction d'un mur à la frontière États-Unis-Mexique, a obtenu la clémence du président. De son côté, Joe Biden a quitté hier le Delaware, très ému lors de son discours dans cet État où il est sénateur depuis plus de cinquante ans. Accompagné de sa future vice-présidente Kamala Harris, il a gagné Washington et a rendu un hommage aux 400 000 victimes américaines du Covid-19, devant le mémorial d’Abraham Lincoln, ce président républicain qui a aboli l’esclavage et préserver l’Union des États-Unis. Depuis son élection le 3 novembre, Joe Biden se pose en rassembleur, mais il est aussi pressé de rompre avec la politique de son prédécesseur pour faire face aux multiples crises (économique, sanitaire et démocratique) que traverse l’Amérique. Ses ministres ont d’ailleurs dès hier commencé à être auditionnés par les sénateurs et son équipe a annoncé qu’il allait signer aujourd’hui 15 décrets pour revenir sur les mesures-phares de Donald Trump : il s’agira de rendre obligatoire le port du masque dans tous les bâtiments fédéraux, ou pour les agents fédéraux. Il est prévu aussi plusieurs mesures d’accompagnement comme la prolongation du moratoire sur les expulsions de logement et la pause dans le remboursement des prêts étudiants fédéraux. Un décret concernera le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat. Il sera également question de revenir sur une série de décisions de dérégulation prises par l’administration sortante en matière de normes environnementales, et il révoquera l’autorisation donnée par Donald Trump au projet controversé d’oléoduc Keystone XL, entre les Etats-Unis et le Canada. En matière de politique migratoire, il prendra également le contre-pied de Donald Trump en annulant le "muslim ban", un décret controversé adopté pour interdire aux ressortissants de pays en majorité musulmans d’entrer aux États-Unis. Autre mesure très symbolique : le démocrate signera une "proclamation" pour suspendre les travaux de construction du fameux mur à la frontière avec le Mexique. Les décisions de ce premier jour ne sont qu’un début, a expliqué le porte-parole de Joe Biden. "Dans les jours et les semaines à venir, nous annoncerons des initiatives supplémentaires de l’exécutif pour faire face à ces défis et tenir les promesses du président élu", a-t-il assuré. Alors quels sont les défis qui attendent Joe Biden ? Son programme est-il à la hauteur des chantiers à mener ? Quelle ligne suivra-t-il au niveau international ? Qui sont les hommes et les femmes qui vont gouverner avec lui ? Enfin quel avenir pour Donald Trump après la Maison-Blanche ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COVID : LES MUTANTS S’INSTALLENT 19-01-21

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COVID : LES MUTANTS S’INSTALLENT 19-01-21InvitésPR CHRISTINE ROUZIOUX Professeure émérite de virologieMembre de l’Académie de médecineCAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine - « Le Point »PR CHRISTIAN BRÉCHOT- En direct de Tampa (Floride)Virologue - Président du Global Virus NetworkPASCAL CRÉPEY – En direct de Rennes Épidémiologiste et chercheur -École des Hautes Études en Santé Publique de RennesPrès de 480 000 personnes ont été vaccinées hier soir en France et cela va s’accélérer. 2 millions de rendez-vous sont d’ores et déjà fixés a précisé ce matin le ministre de la Santé sur France Inter sur les 6 millions de Français qui peuvent prétendre à le faire. Si le vaccin AstraZeneca est validé le 29 janvier prochain par l’Agence européenne du médicament, 4 millions de personnes pourraient être vaccinées d’ici fin février. "Nous vaccinons à flux tendu" a expliqué Olivier Véran pour tenter d’endiguer la propagation de la Covid-19 et notamment des variants britanniques et sud-africain plus contagieux. "Près de 2000 cas du variant anglais" ont été détectés à ce jour dans le pays. "200 à 300 nouveaux cas par jour en seraient porteurs" actuellement. Ce variant est "très agressif et très contagieux", a averti le ministre. "Il peut devenir assez rapidement dominant" chez nous a-t-il ajouté. Face à la circulation de plus en plus active de ce variant britannique du coronavirus, les autorités sanitaires rappellent que les gestes barrières restent plus que jamais nécessaires. Avec en point d’orgue la question des masques : masques chirurgicaux, FFP2 ou en tissu ? Pour se protéger, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande désormais d'éviter certains masques en tissu moins filtrants et de privilégier le port d’un masque chirurgical ou en tissu réutilisable de catégorie 1 ( qui correspond à une filtration de 90 % des particules). Il encourage aussi à respecter une distance de sécurité de 2 mètres et non 1 mètre entre chaque personne. Dans les écoles, où les cas se multiplient, l’inquiétude grandit. Après la détection d'un cas du variant sud-africain dans le Val-de-Marne une vaste opération de dépistage est organisée depuis vendredi dans cinq établissements scolaires. Par ailleurs, "une trentaine d'écoles et une centaine de classes" sont actuellement fermées en France a expliqué le ministre de l’Education. "Cela risque d'augmenter un peu ces prochains jours", a prévenu Jean-Michel Blanquer , mais "on n'est pas dans une situation d'explosion de la contagion". A ce stade pas question donc de refermer les écoles. En Allemagne, en revanche, c’est une toute autre stratégie qui est adoptée et de nouvelles mesures restrictives devraient être annoncées dans la journée à l’issue d’une nouvelle réunion entre Angela Merkel et les dirigeants des 16 États régionaux. Parmi les arbitrages envisagés : une forte exhortation au télétravail, le prolongement de la fermeture des écoles et des commerces non alimentaires effective depuis mi-décembre qui s’ajoute à celle des restaurants, cafés, enceintes sportives et culturelles depuis deux mois. Les autorités semblent également décidées à imposer le port du masque FFP2 à tous dans les transports et les commerces, une mesure déjà mise en place en Bavière. Sur le qui-vive, Berlin s'inquiète tout particulièrement de l'importation des variantes du virus beaucoup plus contagieuses, apparues en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud mais aussi au Brésil. Ce dernier est soupçonné d’être à l’origine de la nouvelle catastrophe qui frappe la ville de Manaus. Située au cœur de la forêt amazonienne, la ville était devenue lors de la première vague un symbole de la catastrophe sanitaire qui a fait plus de 210.000 morts au Brésil. Les images des fosses communes creusées à la va-vite avaient frappé l’opinion brésilienne. Une étude parue en septembre dans Science et mise à jour la semaine dernière estimait même que plus des trois quarts des habitants de la ville avaient déjà rencontré le virus en octobre. Ce qui aurait dû être suffisant pour atteindre une immunité de groupe, censée empêcher la circulation de la Covid-19. Pourtant depuis la semaine dernière le personnel soignant est totalement débordé et la pénurie d'oxygène, vital pour la respiration artificielle de patients gravement atteints, a causé la mort de dizaines de personnes. Alors que se passe-t-il à Manaus ? Variants identifiés au Brésil, en Angleterre ou en Afrique du Sud, que sait-on de ces mutations du virus responsable de la Covid-19 ? Pourquoi inquiètent-ils ? Peuvent-ils remettre en cause l'efficacité des vaccins ? Pourquoi la France est-elle en retard sur le séquençage du virus pour détecter les variants ? Enfin comment s’en protéger ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

AFFAIRE DUHAMEL : « TOUT LE MONDE SAVAIT » 14-01-21

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AFFAIRE DUHAMEL : « TOUT LE MONDE SAVAIT » 14-01-21InvitésLORRAINE DE FOUCHERJournaliste – « Le Monde »MURIEL SALMONAPsychiatrePrésidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie ASTRID DE VILLAINES - En duplexCheffe du service politique - « Huffington Post » YVES CHARPENEL - En duplexMagistrat honoraire à la Cour de CassationAffaire Duhamel : "tout le monde savait"Depuis les révélations de Camille Kouchner, l’onde de choc de l’affaire Duhamel n’en finit pas de faire des remous. Dans La familia grande, paru le 7 janvier dernier, l'avocate et fille de Bernard Kouchner raconte les abus sexuels subis par son frère jumeau alors âgé de 13 ans. Des viols qui auraient été commis durant plusieurs années à la fin des années 1980 par leur beau-père de l'époque, le célèbre politologue Olivier Duhamel. Au-delà du récit d'un inceste, la juriste tente de déconstruire les mécanismes de la loi du silence qui ont prédominé pendant des années. Une omerta, nourrie par leur mère, Evelyne Pisier, qui a refusé de les soutenir elle et son frère, et par le principal protagoniste de l'affaire, Olivier Duhamel lui-même qui a été brisé aujourd’hui. "Mon livre raconte à quel point beaucoup de gens étaient au courant", a assuré Camille Kouchner dans un entretien à L’Obs. "Bien sûr, j’ai pensé que mon livre pouvait paraître obscène à cause de la notoriété de ma famille. Puis je me suis dit : c’est justement pour ça qu’il faut le faire". Depuis les faits relatés, trente années se sont écoulées, donc en termes juridiques, il y a prescription, néanmoins pour s'en assurer le parquet de Paris a ouvert immédiatement une enquête pour "viols et agressions sexuelles" par une personne ayant autorité sur un mineur. Olivier Duhamel n'a pas démenti l'accusation et a indiqué le 4 janvier dernier sur son compte Twitter qu'en raison "d'attaques personnelles", il démissionnait de toutes ses fonctions. Dans la presse désormais les langues se délient un peu et l’affaire se répercute sur ses proches. L'ancienne ministre de la Justice Elisabeth Guigou a annoncé renoncer à la présidence de la commission indépendante sur l'inceste tout en affirmant avoir "ignoré toutes ces années les faits gravissimes dénoncés par Camille Kouchner dans son livre". Cette annonce fait suite à celle de Marc Guillaume, préfet d’Ile-de-France et également proche du constitutionnaliste, qui a démissionné des postes où il avait travaillé étroitement avec Duhamel, notamment à Sciences-Po, établissement plongé désormais dans la tourmente. Dans une tribune publiée mercredi 13 janvier dans Libération, plus de 500 étudiants, professeurs et salariés de Sciences-Po Paris ont ainsi demandé la démission du directeur de l’école, Frédéric Mion, au courant de ces accusations depuis 2019. La ministre Frédérique Vidal a annoncé ce jeudi qu’elle allait "saisir l’inspection générale" pour lancer une enquête, "de façon à savoir comment les choses se sont passées". Autre conséquence de cette affaire, le philosophe Alain Finkielkraut a été congédié mardi de LCI, où l’intellectuel s’était élevé "contre un lynchage généralisé" d’Olivier Duhamel tout en se demandant s’il n’y "avait pas eu consentement". Des propos qui ont fait bondir les associations de défense des victimes d'inceste et de pédocriminalité. Depuis des années, ces dernières demandent à ce que les mineurs soient mieux protégés par la loi en matière de violences sexuelles. Pour cela, elles souhaitent notamment que soit établie une présomption de non-consentement en dessous d’un certain âge, à distinguer avec l’âge légal de la majorité sexuelle qui est de 15 ans. Dans son dernier avis rendu à la veille de la journée internationale des droits de l’enfant jeudi 19 novembre 2020, le Haut conseil à l’égalité estimait lui aussi que la législation actuelle est "insuffisamment claire et protectrice pour l’enfant", et qu’il était "nécessaire" de poser "clairement l’interdit de tout acte sexuel avec un enfant", ainsi que d’inscrire dans la loi une "présomption de contrainte dès lors qu’un adulte commet un acte sexuel sur un enfant de moins de 13 ans".  D’après les associations qui accompagnent les victimes d'incestes, les signalements depuis la publication du livre de Camille Kouchner sont de plus en plus nombreux. Un élan perceptible, dont elles espèrent désormais qu'il contribuera à briser pour de bon le tabou de l'inceste.Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv                        Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VACCINS : Y EN AURA-T-IL POUR TOUT LE MONDE ? 12-01-21

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VACCINS : Y EN AURA-T-IL POUR TOUT LE MONDE ?  12-01-21Les invité.e.s :DOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction - « Les Echos »CAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine – « Le Point »BRIGITTE AUTRAN Immunologue – Hôpital Pitié-SalpêtrièreMembre du comité Vaccin Covid-19PHILIPPE AMOUYEL – En direct de Lille Épidémiologiste et professeur de santé publique –Université de LilleLe gouvernement passe la seconde. Sous le feu des critiques, l’exécutif a décidé d’accélérer la campagne vaccinale contre la Covid-19, jugée trop lente. Si au cours de la première phase, la stratégie établie par le gouvernement prévoyait de vacciner en priorité les résidents d’Ehpad et leurs soignants, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait marche arrière et annoncé l’élargissement à tous les soignants – hospitaliers et de ville, pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans. Ainsi qu’à l’ensemble des plus de 75 ans ne résidant pas en Ehpad dès ce lundi 18 janvier. A partir de ce 14 janvier, les personnes éligibles qui souhaitent se faire vacciner, vont donc pouvoir prendre rendez-vous. Elles pourront le faire en appelant un numéro national, qui n'a pas encore été communiqué, en appelant directement le centre vaccinal local ou en réservant un créneau via Internet sur le site sante.fr et les trois plateformes de prise de rendez-vous médical en ligne - Doctolib, Maiia et Keldoc - sélectionnées par l'État. L’inscription réalisée, la personne pourra se rendre dans le centre de vaccination choisi. Sur place, elle devra remplir un questionnaire visant à vérifier que la vaccination peut se dérouler dans de bonnes conditions. Il sera également possible de voir un médecin. Une fois la première dose de vaccin injectée, elle devra ensuite attendre "entre trois et six semaines" pour recevoir la seconde a expliqué Olivier Véran. Le ministre de la Santé souhaite parvenir à un "rythme de croisière avec plusieurs dizaines de milliers de personnes vaccinées par jour, et un million de personnes vaccinées d'ici la fin du mois de janvier". Pour y parvenir, le gouvernement promet l’ouverture des centres de vaccination dans tous les départements de France. Il table sur 600 à 700 structures opérationnelles d’ici fin janvier, soit une multiplication par six ou sept de leur nombre en quelques jours. Mais "le nombre de vaccinés dépend de la capacité des laboratoires à produire et fournir les pays qui ont commandé des doses" a complété le ministre. Alors y aura-t-il des vaccins pour tout le monde ? Le gouvernement en a-t-il commandé assez ? Les contrats avec les laboratoires sont conclus par l’Union européenne. La répartition des doses pré-commandées se fera au prorata des populations des États membres. La France devrait ainsi recevoir 15 % d’un total de 2 milliards de doses déjà réservées à ce jour par l’UE. Après le feu vert vendredi de la Haute autorité de Santé concernant le vaccin de Moderna, 50 000 doses ont été livrées dans l'Hexagone ce lundi. Et d’ici fin janvier, la France aura reçu 1,4 million de doses du vaccin Pfizer/BioNTech. Mais en élargissant la vaccination aux pompiers, aides à domiciles et personnels de santé de plus de 50 ans et/ou considérés à risque, en plus des résidents des Ehpad, le nombre de vaccinations à réaliser d'ici fin janvier est de deux millions. En rajoutant tous les plus de 75 ans à partir du lundi 18 janvier, le nombre pourrait grimper à 7 millions. D’autre part, l’immunologiste Alain Fischer a indiqué ce matin sur France Inter vouloir "étendre la vaccination pour les personnes âgées de 65 à 74 ans le plus vite possible", soit 15 millions de personnes supplémentaires. Alors comment accélérer la vaccination sans provoquer une pénurie de vaccins ? Quels sont les nouveaux "ajustements" envisagés par le "Monsieur vaccins" du gouvernement ? Qui élabore et met en œuvre la stratégie vaccinale du gouvernement ? L’exécutif a-t-il fait appel à plusieurs cabinets de conseil ? Enfin, au fil des mois, la course aux vaccins est devenue un enjeu géopolitique. Entre recherche, production et distribution, plusieurs pays, en particulier la Chine, les États-Unis et la Russie, sont engagés dans une course sanitaire mais aussi géopolitique. Dominer le monde de demain passera-t-il par la détention d’un vaccin contre la Covid-19 ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv              Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VARIANT ANGLAIS : PEUT-ON ENCORE L’ARRÊTER ? 11-01-21

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Les invité.e.s :CHRISTINE ROUZIOUXProfesseure émérite en virologie - Faculté de Médecine Necker ÉRIC FAVEREAU Grand reporter santé - « Libération » ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis DANIEL LÉVY-BRUHL Épidémiologiste - Santé Publique France Le variant britannique, de 50 à 70% plus contagieux, est-il en train de se propager en France ? Huit cas ont été découverts à Marseille alors que la ville est soumise à un couvre-feu dès 18h à partir de ce lundi 11 janvier. Huit personnes, infectées par le variant britannique du coronavirus, ont été identifiées dans la cité phocéenne. Au total, 45 cas contacts ont été recensés dont 23 testés positifs au Covid-19, a annoncé dimanche 10 janvier l’ancienne maire écologiste Michèle Rubirola qui préconise un reconfinement de la ville. Une situation jugée très inquiétante selon le maire PS Benoît Payan : « On teste toutes les eaux usées des immeubles, des appartements, et des villas où se trouvent ces personnes pour regarder l'évolution virale ». Mais comment éviter la propagation de ce variant ? « Je veux que le gouvernement intensifie les contrôles aux aéroports et je demande aux ministres de mettre en place des mesures drastiques concernant les entrées et les sorties du territoire », a-t-il poursuivi. De son côté, le ministre de la santé Olivier Véran cherche à rassurer la population : « Nous mettons tout en œuvre pour empêcher la diffusion de ce variant », a-t-il expliqué sur Europe 1. La France prend des « mesures proportionnées » face à une « croissance lente de la circulation du virus », et « s’il y a lieu de prendre des mesures supplémentaires si nous constatons que le virus reprenait une course folle sous la forme d’une vague, ce qui n’est pas le cas à l’heure à laquelle je vous parle », a assuré le ministre. En Grande-Bretagne, la situation est hors de contrôle. Le pays dépasse les 3 millions de cas et les 80 000 morts. Selon des statistiques officielles, au 2 janvier, le variant du virus était responsable d'environ 80% des cas à Londres et dans l'est du pays, contre 60% sur la seule Angleterre. De plus, le confinement, instauré depuis le 20 décembre à Londres et étendu à tout le pays depuis mercredi dernier, est moins respecté que celui du printemps 2020. Face à ce raz-de-marée épidémique, plusieurs scientifiques appellent à durcir les mesures restrictives pour éviter une saturation du système de santé. Dans la capitale, l’état d’urgence dans les hôpitaux a même été déclaré vendredi dernier. Pour l’heure, quelques 1,5 millions de personnes ont été vaccinées depuis la mi-décembre, date de début de la campagne de vaccination Outre-Manche, contre 100 000 en France. Alors que les premières doses du vaccin Moderna ont été livrées ce lundi matin, en France, des voix s’élèvent contre la lenteur de la vaccination dans le pays. Une des raisons à cela : la logistique. Le vaccin de Pfizer-BioNTech, notamment, requiert une chaîne logistique sans précédent avec une conservation du produit entre − 70 °C et − 80 °C, nécessitant alors des supercongélateurs. Tout au long de cette chaîne, qui termine son parcours en hôpital, en officine ou en Ehpad, l’objectif est double : ne pas perdre le moindre degré Celsius et le moins de temps possible. Car, une fois décongelé, le vaccin peut rester stable 5 jours dans des conditions de réfrigération classique (entre +2 °C et +8 °C). Une fois préparé, il a une durée de vie de 6 heures à température ambiante. Comment éviter une propagation du variant britannique en France ? Pourquoi la situation en Grande-Bretagne est-elle jugée catastrophique ? Quels sont les défis liés à la logistique du vaccin Pfizer-BioNTech ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv              Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COMMENT LE COVID A CHANGÉ NOS VIES 09-01-21

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COMMENT LE COVID A CHANGÉ NOS VIES  09-01-21Les invité.e.s :Jérôme FOURQUETDirecteur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOPSophie PÉTERSPsychanalysteJean VIARD Sociologue - Auteur de « La page blanche »Pascale HÉBEL –ÉconomisteDirectrice du pôle Consommation et entreprises au CRÉDOCLa crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui dure depuis un an, a drastiquement bouleversé nos vies et nos habitudes. Elle a favorisé un changement significatif dans notre façon de manger, de consommer et de vivre. Mais a-t-elle changé en profondeur nos sociétés ? En mars dernier, quelques 4 milliards de personnes, soit la moitié de l’Humanité, ont été obligés de rester chez elles afin d’enrayer la propagation du virus, apparu quelques mois plus tôt en Chine, à Wuhan. Un confinement qui a perturbé notre quotidien et nos modes de consommation. Click and collect, services à domicile, circuits-court, paiement sans contact… Ces nouveaux comportements d’achats, qui pointaient déjà à l’horizon, se sont développés massivement dans le quotidien des Français. Par exemple, le e-commerce, soit l’achat en ligne, a été boosté par la situation sanitaire : à défaut de pouvoir se déplacer, les achats se font désormais davantage sur Internet. Autre changement important, l’explosion des commerces de proximité. Même si les consommateurs se sont rués vers les grandes surfaces en début de crise, ils se sont également tournés vers les petits commerçants, proches de leurs lieux de résidence. La revanche des villes moyennes ? La crise du Covid a aussi poussé certains à changer de vie. Franciliens en tête, les Français seraient de plus en plus nombreux à souhaiter quitter les grandes villes : plus d’espace, plus de nature, une meilleure qualité de vie… Des villes comme Tours, Dijon, Pau ou encore Angoulême ont vu leur attractivité renforcée ces derniers mois. C’est notamment le recours au télétravail qui a permis l’exode de nombreux Français vers des villes plus petites. Selon un sondage réalisé par l’Ifop, après le déconfinement, en juillet 2020, 23% des actifs habitant des grandes villes envisageraient de déménager. Et, à la question de savoir où ils pourraient vivre idéalement, 50% des habitants des grandes villes répondent vouloir habiter en priorité dans une ville moyenne (entre 10 000 et 100 000 habitants). Pour eux, la crise aura aussi eu des conséquences désastreuses, notamment chez les jeunes. Isolement, chômage, études en suspens… Pour ces derniers, la crise du Covid-19 est souvent synonyme de privations et de restrictions. Selon un sondage effectué sur les 18-24 ans par l'institut Elabe, et publié en décembre dernier, ils sont 29% à se dire inquiets et près d'un quart (23%) à se sentir las. Pour près de six personnes interrogées sur dix, il s’agit d’une période de grande angoisse, et d'un moment d’isolement. Selon ce même sondage, les projets professionnels ont eux aussi été bousculés : trois quarts des jeunes (76%) qui projetaient de chercher du travail, un contrat d’alternance ou un stage déclarent n’avoir pas réussi, et huit sur dix parmi ceux qui prévoyaient de terminer leurs études n’ont pu le faire. Comme l’a si bien dit le président Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 15 octobre, « C'est dur d'avoir 20 ans en 2020 »… Quels sont ces changements significatifs observés dans nos modes de vie ? Les villes moyennes sont-elles devenues plus attractives que les grandes villes ? Les jeunes sont-ils la génération sacrifiée de cette crise sanitaire ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VARIANT ANGLAIS : VITE, LE VACCIN ! 08-01-21

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VARIANT ANGLAIS : VITE, LE VACCIN !  08-01-21Les invité.e.s :YVES THRÉARDÉditorialiste et directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » ANNE LE GALLJournaliste santé - « Europe 1 » ASTRID VABRET – En direct de CaenProfesseur de virologie au CHU de Caen PHILIPPE AMOUYEL – En direct de LilleÉpidémiologiste et professeur de santé publique à l’Université de Lille18 heures, hier, lorsque Jean Castex et Olivier Véran ont tenu leur énième point sur l'épidémie de Covid-19 et sur la stratégie vaccinale du gouvernement. Le Premier ministre, qui espère sortir de la crise "à l'échéance de l'été prochain", a annoncé que tous les lieux actuellement fermés le resteront au moins "jusqu'à la fin du mois". Les espoirs de réouverture des cinémas, des restaurants ou encore salles de sports sont donc douchés, tout comme ceux des remontées mécaniques des stations de skis. Le 20 janvier est indiqué comme date de « revoyure », et cela ne présage rien de bon. Le ton grave, Jean Castex a pointé du doigt un nombre de contamination toujours élevé et a fait planer l'ombre d'un nouveau tour de vis national "au milieu de la semaine prochaine". Pour l'heure, dix nouveaux départements seront soumis dimanche au couvre-feu avancé à 18h. Olivier Véran a quant à lui répondu aux polémiques suscitées par le lent démarrage de la vaccination en France. Le ministre de la Santé a confirmé l'objectif d'un million de vaccinés d'ici fin janvier et a appuyé sa volonté d'accélération par diverses annonces. Les plus de 75 ans pourront se faire vacciner à partir du 18 janvier et 600 centres de vaccinations devraient s'ouvrir d'ici la fin du mois. De plus, le délai entre la première et la deuxième injection est allongée à six semaines pour permettre à plus de personnes de bénéficier d'une première piqûre. Enfin, un topo a été fait sur le variant anglais du virus, dont 19 cas ont été recensés en France. 70% plus contagieux, cette nouvelle souche continue d'inquiéter et les frontières avec le Royaume-Uni restent donc fermées. Près de Rennes cependant, le cluster détecté n'est pas sujet au variant britannique indique aujourd'hui l'Agence régionale de la santé. Mais un autre variant, observé lui en Afrique du Sud, et potentiellement résistant au vaccin, préoccupe aussi les scientifiques. La question se pose alors de la capacité des autorités françaises à gérer les frontières si la menace vient de l'étranger. Un an après le début de la crise sanitaire, les français doivent donc continuer à supporter les mesures coercitives liées à la pandémie. Les conséquences néfastes se font ressentir dans le milieu du sport professionnel. À Chambly, dans l'Oise, le football club qui joue en Ligue 2 depuis 2019 est le plus petit club du championnat en termes de budget. L'absence de recettes de billetterie depuis plusieurs mois a des effets catastrophiques sur les comptes du club. Alors, devons-nous nous attendre à un nouveau confinement la semaine prochaine ? La France peut-elle rattraper son retard dans la campagne de vaccination ? La France pourra-t-elle faire face aux variants ? Les secteurs les plus touchés pourront-ils se relever de cette crise ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv              Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

ILS ONT MARCHÉ SUR LE CAPITOLE… 07-01-21

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ILS ONT MARCHÉ SUR LE CAPITOLE…  07-01-21InvitésFRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »ALEXANDRA DE HOOP SCHEFFERPolitologue - Spécialiste des États-UnisNICOLE BACHARAN Politologue et historienne spécialiste des États-UnisBENJAMIN HADDAD – En direct de WashingtonPolitologue – Directeur Europe du think tank Atlantic CouncilAGNÈS VAHRAMIAN – En direct de WashingtonCorrespondante permanente aux États-Unis –« France Télévisions »Quatre morts et une cinquantaine de personnes arrêtées, à Washington, dans la soirée du mercredi 6 janvier, après l’intrusion violente de plusieurs centaines de militants pro-Trump au siège du Congrès américain. Des scènes de chaos… Alors que les parlementaires étaient sur le point de certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine, des partisans de Trump ont fait irruption au Capitole, où siègent la Chambre des représentants et le Sénat américain. Certains ont réussi à pénétrer dans l’enceinte du bâtiment, pourtant très sécurisé, et ont envahi les couloirs et bureaux pendant plusieurs heures, suspendant ainsi la certification des résultats. Des forces de l’ordre ont été appelé en renfort et des militaires de la Garde nationale ont été envoyés sur place pour rétablir le calme. Finalement, le Congrès a pu reprendre tard dans la nuit et a confirmé la victoire du démocrate Joe Biden. Ce dernier a d’ailleurs dénoncé une attaque « sans précédent » contre la démocratie américaine et a martelé que son travail à venir pendant quatre ans serait « de rétablir la démocratie, la décence, l'honneur, le respect, le règne de la loi ». Donald Trump, quant à lui, s’est contenté de quelques tweets et d’une vidéo dans laquelle il a demandé à ses partisans de se tenir à l'écart de la violence et de « rentrer chez eux ». Mais qui sont ces assaillants ? Avec un bonnet en peau de bête, des cornes, du maquillage et des tatouages sur le corps, l’un d’entre eux a particulièrement marqué les esprits. Il s’agit d’une personnalité bien connue du mouvement QAnon, le mouvement aux thèses conspirationnistes qui soutient le milliardaire américain. Les adeptes de cette mouvance sont persuadés que l'élection présidentielle américaine est une fraude électorale massive. Dans la même veine, les Proud Boys, groupuscule d’extrême droite et suprémacistes blancs, étaient également de la partie. Leur leader, Enrique Tarrio, avait d’ailleurs été arrêté deux jours plus tôt, visé par un mandat d’arrêt après la destruction, mi-décembre, d’une bannière « Black Lives Matter » appartenant à une église.Dans le même temps, les réseaux sociaux Facebook et Twitter ont décidé de suspendre temporairement les comptes de Donald Trump après la publication d’une série de posts « ambigus » sur la situation au Capitole. C’est la première fois qu’une telle mesure est prise alors que le président sortant multiplie les tweets ces derniers mois en jetant le discrédit sur la présidentielle américaine du 3 novembre. Il avait même prévenu qu’il tenterait d’empêcher la certification des élections. Une décision radicale, donc, alors que les géants du web sont souvent accusés de ne rien faire face aux prises de parole transgressives du président et à la propagation de nombreuses fake news. Les grands médias américains, d’ailleurs, depuis l’élection du 3 novembre, ont décidé de ne plus diffuser l’intégralité de ses discours.Comment une telle intrusion est-elle possible ? Qui sont ces militants pro-Trump qui ont forcé les portes du Capitole ? Quel rapport Donald Trump entretient-il avec les médias américains et les réseaux sociaux ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv              Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VIRUS : POURQUOI LE MUTANT INQUIÈTE ? 05-01-21

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VIRUS : POURQUOI LE MUTANT INQUIÈTE ?  05-01-21Les invité.e.s : CHRISTINE ROUZIOUX Professeure émérite en virologie à l’hôpital NeckerMembre de l’Académie de médecine CAROLINE TOURBEJournaliste sciences et médecine - « Le Point »ANTOINE FLAHAULT – En direct de Genève ÉpidémiologisteDirecteur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève MARIE-PAULE KIENY Directrice de recherche à l’INSERM - Spécialiste en santé publiqueCÉCILE DUCOURTIEUX – En direct de LondresCorrespondante à Londres – « Le Monde »La nouvelle est tombée hier soir. Alors que le pays connait une véritable flambée de l’épidémie de la Covid-19, avec près de 400 000 contaminations en une semaine et le pic de la première vague déjà dépassé dans les hôpitaux, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé un reconfinement très strict de l’Angleterre jusqu’à la mi-février. Cette décision survient quelques heures après que l’Écosse ait, elle aussi, choisi d’imposer un nouveau confinement mais aussi après le Pays-de Galles et l’Irlande du Nord qui ont décidé de tout fermer juste après Noël. C’est donc tout le Royaume-Uni qui se retrouve désormais sous cloche comme au printemps dernier. Le plus haut niveau de restrictions imposé à près de 80 % de la population britannique n’a pas suffi à enrayer la propagation du nouveau variant, 50 à 70 % plus contagieux selon les scientifiques britanniques, a expliqué le chef du gouvernement conservateur lors d’une allocution télévisée. Dans les hôpitaux anglais, le nombre de patients atteints par le virus, près de 27 000, a "augmenté de près d’un tiers" en une semaine et dépasse de 40 % le plus haut du pic de la première vague, a-t-il souligné. "Il est clair que nous devons faire plus" pour "prendre le contrôle" du nouveau variant. Mais que sait-on de ce nouveau variant du virus au Royaume-Uni ? Détecté pour la première fois en septembre outre-Manche, ce variant baptisé VOC 202012/01 présente 22 mutations de son génome et une contagiosité plus forte que la souche d'origine. "C'est un variant qui nous inquiète et pour lequel nous déployons des moyens logistiques et diagnostiques très importants", a affirmé le ministre de la Santé, ce mardi 5 janvier sur RTL. " Nous regardons cela comme le lait sur le feu". D'après Olivier Véran, "une dizaine de cas suspectés ou avérés " du variant britannique sont à ce jour comptabilisés en France. Un premier cas de contamination a été identifié en décembre à Tours en Indre-et-Loire. Ces dernières 24 heures un autre cas a été détecté en Corse, chez une personne qui rentrait de Londres et neuf autres ont été recensés au sein du club de rugby de Bayonne. Pour ces derniers, la contamination remonterait à il y a une quinzaine de jours lors d'un match de coupe d'Europe face aux Anglais de Leicester. Il a également été détecté "dans un laboratoire parisien, pour un patient de région parisienne. Le variant anglais circule à Paris et dans la région parisienne", a indiqué Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), sur France 2, ce mardi. Pourquoi le variant britannique inquiète-t-il de plus en plus ? Quel est l’état de nos connaissances sur cette nouvelle mutation du virus ? Une équipe de l’OMS est attendue en Chine pour enquêter sur l’origine de la pandémie, quelles sont les pistes ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

COUVRE-FEU, VACCIN… LA COURSE CONTRE LA MONTRE 02-01-21

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COUVRE-FEU, VACCIN… LA COURSE CONTRE LA MONTRE  02-01-21Les invité.e.s : Pr Renaud PIARROUXÉpidémiologiste - Auteur de “La Vague”Dr Agnès RICARD-HIBONMédecin urgentistePrésidente d’honneur de la Société française de médecine d'urgence Pr Dominique COSTAGLIOLA Épidémiologiste - Directrice de recherche à l'Institut Pierre Louis d'Épidémiologie et de Santé Publique et à l’InsermDr Jean-Paul HAMON Président de la Fédération des médecins de FranceAuteur de « Qui veut la peau de nos généralistes ? » Au sortir des fêtes, l’exécutif craint une explosion des cas de contamination au Covid-19. Des mesures sont d’ores et déjà prises. Le couvre-feu en vigueur dans tout le pays sera ainsi avancé à 18h dès ce samedi 2 janvier dans quinze départements de l'Est, où les chiffres sont alarmants. La semaine de Noël, le taux d'incidence dans le Grand Est a atteint 201,5 pour 100.000 habitants, nettement plus que dans la France dans son ensemble, de 127,3 sur la même période. Mais la mesure est jugée « tardive et peut être insuffisante » par le maire de Nancy, qui avait alerté, avec d’autres élus de sa région, sur la nécessité d’agir fortement, il y a plusieurs jours déjà. Au même moment, l’exécutif opère un changement de stratégie sur la campagne de vaccination. Sous le feu des critiques, le gouvernement veut accélérer. Et pour cause, d’après les données du site CovidTracker, seules 332 doses de vaccin ont été administrées en France. Un chiffre famélique au regard de ceux observés dans les autres pays occidentaux : 165 575 en Allemagne, près de 1 million au Royaume-Unis et bientôt 3 millions aux Etats-Unis. Pendant ce temps en Grande-Bretagne, le virus, dont le variant se propage plus rapidement, fait des dégâts. Le gouvernement a pris des mesures très sévères. Les deux tiers du pays sont contraints à un confinement drastique. A Londres, les gens, très prudents, ne sortent qu’en cas d’extrême nécessité. Un outil très prometteur pour tenter d’endiguer l’épidémie est de plus en plus utilisé, notamment au niveau local : l’analyse des eaux usées. Cette pratique de veille se révèle très efficace dans la détection de clusters car elle permet d’observer des signes de contamination une dizaine de jours avant l’apparition classique des symptômes, et donc d’anticiper, de réagir de manière beaucoup plus rapide et adaptée. Il pourrait ainsi devenir possible d’établir une « météo Covid » sur tout le territoire et d’avoir une bien meilleure visibilité qu’aujourd’hui. Gagner un temps précieux pour sauver des vies. Toute la France va-t-elle devoir passer sous couvre-feu à 18h dans les prochaines semaines ? Faut-il craindre un scénario à la britannique avec la nouvelle souche du virus ? Comment expliquer le retard de la campagne de vaccination française ? L’analyse des eaux usées représente-t-elle une chance sérieuse pour enfin endiguer la propagation du virus ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

LES VACCINS ARRIVENT, LA VARIANTE AUSSI ! 26-12-2020

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C dans l'air du 26 décembre :Entre vaccination et souche anglaise, comment contrôler l'épdémie ?Après le feu vert donné jeudi par la Haute Autorité de santé, et alors que les premières doses de vaccin arrivent en France aujourd’hui, la campagne vaccinale doit débuter demain.Elle se fera en trois étapes principales. « La France a fait le choix d’une vaccination progressive, privilégiant en premier lieu les personnes les plus à risques », a déclaré mardi le ministre de la Santé Olivier Véran. Seront donc concernés dans un premier temps, les personnes âgées les plus vulnérables qui résident dans les Ehpad et les unités de soins de longue durée, ce qui représente 14 000 établissements dans tout le pays. Cette première vague de vaccination ciblera aussi les professionnels exerçant dans ces structures. En tout, un million de personnes devraient être vaccinées. Cette première étape durera probablement jusqu’au début de février en raison du délai de trois semaines nécessaires entre l’administration des deux doses du vaccin.Olivier Véran a tenu à assurer que la vaccination sera « fondée sur le consentement », suite à une polémique concernant une possible mise en place d’un passeport sanitaire, dont certains craignaient qu’il rende, de fait, la vaccination obligatoire.Au moment où la situation de plusieurs régions inquiète, différents scénarios sont étudiés pour faire face à une possible 3e vague en janvier. Jean Rottner, le président de la région Grand Est, où les signaux sont particulièrement préoccupants, défend l'idée d'un reconfinement plus court que les précédents pour faire face. « Toutes les solutions sont dans les tuyaux », a assuré Olivier Véran. Alors que les mesures gouvernementales ne parviennent pas à faire chuter significativement le nombre de cas, une première contamination par le variant du virus de la Covid apparu au Royaume-Uni a été détectée hier en France. D’autres pays comme l’Espagne ou l’Italie ont déjà annoncé avoir décelé la présence de cette nouvelle souche plus contagieuse que l’ancienne. Un peu partout sur le continent, les dirigeants ont pris des mesures de reconfinement. C’est le cas en Pologne, en Irlande ou encore en Autriche.A l’inverse, en Chine, les dirigeants du Parti communiste se sont congratulés de leur succès « extrêmement extraordinaire » pour venir à bout de l'épidémie de Covid-19. Ils affirment avoir réussi à se débarrasser quasi totalement du virus et rappellent que leur pays est le seul parmi les grands à avoir poursuivi sa croissance économique cette année. Cette autocongratulation précède de quelques jours l'arrivée dans le pays d'une équipe de l'OMS, pour enquêter sur les origines du virus. La Chine est accusée d'avoir caché au départ son apparition, lui permettant de se répandre dans le monde entier.Combien de Français faudrait-il vacciner pour enrayer la propagation du virus ? Faut-il craindre une flambée de l’épidémie avec l’arrivée du variant anglais ? La Chine est-elle véritablement débarrassée du Covid-19 ? Les invité.e.s : Benjamin DAVIDO - Infectiologue à l'Hôpital Raymond-Poincaré de GarchesAgnès RICARD-HIBON - Urgentiste et ancienne présidente de la société française de médecine d'urgenceRichard HANDSCHUH (par Skype) - Médecin généraliste et membre du syndicat MG FranceAnne SENEQUIER (par Skype) - Médecin et co-directrice de l'Observatoire de santé mondiale à l'IRISDiffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

BREXIT : PARI RÉUSSI ? 25-12-20

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BREXIT : PARI RÉUSSI ?  25-12-20Les invité.e.s : JEAN-DOMINIQUE GIULIANIPrésident de la Fondation Robert Schuman ANNE-ELISABETH MOUTET« The Daily Telegraph » - JournalistePATRICK MARTIN-GENIER Enseignant en droit public - Spécialiste des affaires européennesSYLVIE MATELLYÉconomiste - Directrice adjointe de l’IRIS« The deal is done ! » L'Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu hier un accord in extremis sur leurs futures relations commerciales, éloignant par là même la perspective d'un divorce chaotique. Les droits de pêche, notamment, ont été au cœur des ultimes tractations et une entente sur cette question a été un grand pas. Les négociations ont été très intenses et ce jusqu’à la dernière minute, dans un contexte particulier où d’interminables files de camions s’étirent à Douvres, où la frontière reste fermée à de nombreux routiers pour raisons sanitaires. Des deux côtés de la Manche, les acteurs politiques se félicitent de la signature de cet accord. De Boris Johnson à Emmanuel Macron et Angela Merkel, le soulagement est palpable tant ils estiment qu'un « no deal » aurait affaibli des économies déjà ébranlées par la crise sanitaire. Il aura fallu du temps. Et Britanniques comme Européens l’ont trouvé long. Quatre ans déjà que la population d’outre-Manche s’est prononcée, lors du référendum du 23 juin 2016, à 51,9%, pour une sortie du pays de l'Union Européenne. David Cameron Premier Ministre qui avait proposé la votation, a été contraint à la démission. Théresa May n'est jamais parvenu à un accord. C'est finalement Boris Johnson qui s'est entendu avec ses homologues sur les termes du divorce. Ce feuilleton de négociations, comme un chemin de croix, fait de nombreux coups de mentons et marqué par de brusques revirements a porté un rude coup au projet d'unité européenne. Maintenant la page définitivement tournée, quel sera l’avenir pour l’économie britannique, déjà mise à mal par la crise née de la pandémie de Covid-19 ? Le célèbre motoriste Rolls-Royce est d’ores et déjà en grandes difficultés à cause de la chute brutale de la demande dans le secteur aérien. Le groupe a déjà pris une série de mesures pour tenter de traverser cette tempête, dont la plus vaste restructuration de son histoire dans cette branche, avec 9000 suppressions emplois, dont plus de 3.000 au Royaume-Uni. A Barnoldswick, site historique où 550 personnes produisent des pales de moteurs, les emplois sont menacés et les syndicats vent debout. Pourquoi tant de temps aura-t-il été nécessaire pour trouver un terrain d'entente ? Malgré les discours publics, y a-t-il des perdants ? Comment les Britanniques vont-ils affronter, seuls, les défis imposés par la crise économique et la mondialisation ? Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

VACCINÉS… ET BIENTÔT RECONFINÉS ? 22-12-20

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VACCINÉS… ET BIENTÔT RECONFINÉS ?   22-12-20Les invité.e.s :CHRISTOPHE BARBIERÉditorialiste politique à « L’Express »PASCALE HÉBELÉconomiste au CRÉDOCDOMINIQUE SEUX – En duplexDirecteur délégué de la rédaction des « Echos »VÉRONIQUE REILLE SOULT – En duplexPrésidente de Dentsu ConsultingBientôt un an que le Coronavirus a bouleversé notre quotidien et l'espoir de mettre un terme à ce cauchemar n'a jamais été aussi tangible. Hier, l'Agence européenne des médicaments (AEM) a validé le vaccin Pfizer/BioNTech, ce qui marque le début imminent des vaccinations dans l'ensemble de l'Union. Dès ce dimanche 27 décembre en France, les premiers vaccins pourront être injectés aux résidents des Ehpad explique Matignon. Le gouvernement français prévoit ainsi plusieurs centaines de vaccinations d'ici la fin de l'année. Mais la découverte d'une mutation du Covid-19 outre-manche interroge sur l'efficacité du vaccin. Face à cette nouvelle souche plus contagieuse, la réponse du vaccin restera-t-elle adéquate? Un noël difficile se prépare donc dans ce contexte, d'autant que l'ombre d'une troisième vague plane en France comme ailleurs en Europe où les pays reconfinement les uns après les autres. En France, l'épidémie de recule plus, selon le porte-parole du gouvernement et de nombreux médecins craignent une augmentation des contaminations après les fêtes. Ce matin, le maire (LR) de Reims, Arnaud Robinet suggère un « reconfinement territorial ou national juste après Noël dès le 25 ou 26 décembre ». Quoi qu'il en soit, le vaccin n'aidera pas dans l'immédiat ceux qui subissent les dommages collatéraux du virus : ceux qui, depuis des semaines, on dû baisser le rideau. Les restaurateurs notamment qui voient dans ce contexte s'éloigner leur réouverture, initialement prévue le 20 janvier. Ces propriétaires d'établissements doivent se battre aussi contre leurs compagnies d'assurances, dont ils reçoivent des avenants de contrat stipulant ne plus assurer les pertes liées à la pandémie à partir du 1er janvier prochain. Des actions collectives en justice s'organisent. Autre secteur aux abois : celui de la culture, où la colère est grande et le sentiment d'injustice prégnant. Artistes, intermittents et militants se sont rassemblés la semaine dernière dans plusieurs villes de France pour la défense d'un secteur qu'ils jugent « méprisé ». Place de la Bastille à Paris, ils étaient plusieurs milliers à dénoncer un « deux poids, deux mesures » du gouvernement, pointant du doigts les transports en commun et grands magasins ouverts lorsque les salles de spectacles et cinémas restent portes closes. Le 15 décembre devait en outre être la date de leur réouverture avant que les espoirs soient douchés par Jean Castex, qui a repoussé celle-ci au 7 janvier, au moins, entrainant des déprogrammations coûteuses. Alors, un troisième confinement est-il inéluctable en France ? Quel sera l'impact réel du vaccin sur la courbe épidémique ? Comment les milieux de la restauration et de la culture peuvent-ils garder espoirs et éviter la catastrophe ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

DETTE COVID : ON EFFACE TOUT ? 14-12-20

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DETTE COVID : ON EFFACE TOUT ? 14-12-20Les invité.e.s :PHILIPPE DESSERTINEDirecteur de l’Institut de Haute FinanceFANNY GUINOCHETJournaliste spécialiste des questions économiques et sociales Chroniqueuse à « France Info »BRUNO JEUDY – en duplexRédacteur en chef du service politique de « Paris Match »MATHIEU PLANE – en duplexÉconomiste à l'OFCEDirecteur adjoint du département Analyse et prévisionCe lundi 14 décembre, restaurateurs, hôteliers et gérants de discothèque manifestent à Paris pour réclamer la réouverture « le plus rapidement possible » de leurs établissements. Ces derniers, qui doivent rester fermés au moins jusqu’au 20 janvier prochain, subissent la crise économique de plein fouet. Arrêtés depuis le 30 octobre, et après plusieurs mois de fermeture au printemps dernier, ils craignent de ne pas pouvoir rouvrir comme attendu, à l’image des lieux culturels qui devaient reprendre du service le 15 décembre et qui devront finalement patienter jusqu’au 7 janvier. Invité ce matin sur franceinfo, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s‘est voulu prudent et a conditionné la réouverture de ces lieux à l’évolution de la situation épidémique. « Je ne peux pas vous dire avec certitude que nous rouvrirons les bars et les restaurants le 20 janvier », a-t-il déclaré. En attendant, il a fait savoir qu'il mobiliserait 20 milliards d'euros supplémentaires dans le projet de budget pour 2021, en discussion ce lundi à l'Assemblée nationale, pour maintenir plus longtemps que prévu les aides d'urgences aux entreprises. Mais est-ce vraiment suffisant ? De son côté, l’Allemagne a décidé de durcir drastiquement les restrictions et a annoncé un « reconfinement » dès ce mercredi. Les commerces dits « non-essentiels » seront à nouveau fermés ainsi que les écoles, au moins jusqu’au 10 janvier. Ces nouvelles mesures ont été décidées après une flambée du nombre de contaminations dans le pays. Dans le même temps, l’Union européenne a enfin validé, jeudi 10 décembre, son plan de relance post-Covid grâce à la levée du veto de la Pologne et de la Hongrie. Ce sont près de 750 milliards d’euros qui vont enfin être répartis entre les pays européens avec notamment 65 milliards d'euros pour l'Italie, 59 milliards d'euros pour l'Espagne et 40 milliards d'euros pour la France. Un plan de relance historique qui devrait permettre aux États de relancer leurs économies durement affectées par la crise sanitaire, quitte à générer une énorme dette pour les générations futures. Justement, comment rembourser cette dette ? La dette française -générée par la crise de 2020- a atteint 186 milliards d’euros et pourrait représenter plus de 120% de notre PIB à la fin de l’année. Certains hommes politiques comme Arnaud Montebourg ou Jean-Luc Mélenchon demandent à ce qu’elle soit partiellement ou totalement annulée. D’autres, comme l’économiste Thomas Piketty, estiment qu’il faudra taxer les plus riches. Selon lui, ces derniers devront nécessairement être mis à contribution, « tôt ou tard ». Un constat partagé par la prix Nobel d’économie Esther Duflo qui milite pour le rétablissement de l’ISF. Taxer les plus riches et redistribuer aux plus pauvres ? Étudiants, intérimaires, chômeurs, artisans… La crise sanitaire a fait basculer un million de Françaises et Français dans la précarité depuis le début de la pandémie. Ils s’ajoutent désormais aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté. Concrètement, comment va se traduire le plan de relance européen ? La France pourra-t-elle vraiment rembourser sa dette liée au Covid ? Qui sont ces Français qui ont basculé dans la pauvreté ?Diffusion : tous les jours de la semaine à 17h45Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22h30Format : 65 minutesPrésentation : Caroline Roux et Axel de TarléRéalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele, Jacques Wehrlin, Nicolas Ferraro et Benoît LemoineProductions : France Télévisions / Maximal ProductionRetrouvez C dans l'air sur France.tv Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.