Transcribe your podcast
[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous. Dans les écoles, les classes seront fermées désormais dès le premier cas de contamination, et ce, dans les 19 départements placés en zone rouge, annonce à l'instant Jean-Michel Blanquer. Et ce, face à une épidémie qui semble hors de contrôle et des services de réanimation au bord de la rupture. Car c'est un fait, la vaccination n'arrivera pas à étouffer à temps. L'épidémie. Emmanuel Macron a d'ailleurs reconnu un échec européen sur le front de la vaccination.

[00:00:42]

Une Europe trop tatillonne sur les prix et pas assez offensive, et qui s'est fait damer le pion sur la vaccination par le Royaume-Uni, même si désormais, c'est décidé. Les vaccins fabriqués en Europe doivent servir la population européenne, quitte à bloquer les exportations. C'est un sujet de cette émission, c'est dans l'air, intitulé ce soir Vaccin. l'Europe se rebiffe. Pour répondre à vos questions, nous avons le plaisir d'accueillir Nicolas Bouzou. Vous êtes économiste et directeur et fondateur du cabinet Astérix.

[00:01:07]

Auteur de Homo Sanitas, Histoire et avenir de la santé aux éditions Hyksos Annereau Enchères, vous êtes directrice déléguée de la rédaction de L'Express L'Express, où vous avez signé cet édito. Vaccin La honte de l'Union européenne et la haine de L'Express cette semaine. A quand la fin? Les scénarios de sortie de la crise sanitaire. En duplex, on retrouve le professeur Philippe Amoyel. Vous êtes épidémiologiste, professeur de santé publique, directeur général de la Fondation Alzheimer. Vous avez dirigé l'Institut Pasteur de Lille et enfin, Sophie Aurenche, journaliste en charge de la crise sanitaire, sur RTL.

[00:01:44]

Merci à tous les quatre de participer à cette émission en direct. Philippe Mouillettes, on commence avec vous. Professeur à Mousel. Comment qualifiez vous la situation aujourd'hui? On rappelle ces chiffres 45 000 contaminations hier en une journée. Il y a un mois, on était à 20.000 contaminations et professeur à Mouillettes. Malheureusement, c'était votre tribune qu'on avait jugée alarmante. Fin février, vous aviez dit dans cette tribune Si on ne fait rien, on va vers la catastrophe.

[00:02:11]

On va vers 50 000 contaminations fin mars dernier, quasiment 50.000 contaminations. C'est malheureusement le constat, le constat que l'on peut faire et c'était sur l'ensemble de la France. Juste un exemple où en est l'épidémie? C'est la carte que vous trouvez sur Coby Tracker? Je ne sais pas si vous la voyez.

[00:02:30]

La réponse est Karna.

[00:02:32]

La couleur est fantastique et ceux qui sont en mauve là ou en aubergine, c'est ceux qui sont sur mesure. Restrictions renforcées? Mais oui, il y en a d'autres qui le mériteraient, en particulier les Noirs. Là, on prend des décisions à un seuil normalement qui est de 250. Prendre des décisions restrictions à 300 400. Et l'épidémie continue à galoper. Donc, la situation est inquiétante actuellement.

[00:02:53]

C'est la photo actuelle. Est ce que vous êtes pessimiste pour les jours, les semaines à venir? Alors ça, c'est la photo des contaminations. Maintenant, il faut voir l'impact qui est l'impact sur le système sanitaire qui se fait au niveau des réanimations et on voit actuellement les réanimations se remplir, les taux d'occupation dépasser les 100 d'hospitalisations, en particulier dans les zones qui sont ici en rose, en rose foncé. Et voilà quoi! Ce qu'il faut, c'est pouvoir contenir ça.

[00:03:19]

On va devoir subir ça pendant 2, 3 ou 4 semaines avant que des mesures, si jamais elles ont un effet, puissent réduire cette pression.

[00:03:28]

Sophie Aurenche Le problème, c'est que ce virus n'est pas homogène sur le territoire. Il y a des territoires, notamment l'Ile de France, qui sont plus frappés que les autres. C'est là où ça craque. C'est là où, en plus des populations fatiguées et des familles à fleur de peau qui refusent notamment les transferts de patients. Il y a vraiment deux France, un arc atlantique, le centre de la France qui sont encore, qui sont encore à des niveaux où l'épidémie ne peut être contrôlée.

[00:03:54]

Et puis on a vu du Nord jusques aux Alpes maritimes où là, l'épidémie s'accélère et on perd le contrôle. Alors, c'est vrai, les transferts avaient été présentés par le ministre de la Santé il y a une dizaine de jours. Comme la solution, il annonçait des centaines de transferts de patients de l'Ile de France, notamment vers des régions moins touchées. Qu'est ce qui s'est passé dans les chais? Il y en a eu à peine quelques dizaines pendant quinze jours.

[00:04:16]

Pourquoi? Parce qu'en fait, quand on regarde un service de réanimation, seuls 10 à 12 pourcent de malades sont transférables pour des raisons médicales, à cause de leur poids et des traitements qu'ils ont subis dans les heures précédant ce voyage éventuel. Donc, 10 des malades de réanimation, c'est très peu. Ensuite, il faut l'accord des familles et là, on en perd encore énormément. Et puis, les transferts, ça demande énormément de main d'œuvre aussi, si j'ose dire, c'est à dire de personnels soignants qui accompagnent aussi ces malades et les personnels soignants.

[00:04:38]

On en a besoin dans les hôpitaux, donc on a vu cette mesure un petit peu la dernière chance. On va transférer les patients pour libérer des lits dans les hôpitaux.

[00:04:46]

Elle n'a pas fonctionné aux enchères en ce que le gouvernement face à cette carte et cette situation, s'inquiète notamment de l'efficacité de sa stratégie. La fameuse stratégie du bol d'air, en résumé, avec cette phrase dedans avec les miens, dehors citoyens, il y avait moyen de voir citoyen. Il y a eu ce sondage Elabe qui fait mal à qui montre que les trois quarts des Français jugent cette stratégie peu efficace et surtout, ne la comprennent pas.

[00:05:09]

Oui, c'est vrai qu'il y a un pilotage un peu tâtonnant comme ça qui peut susciter l'incompréhension, voire l'inquiétude. Donc, forcément, le gouvernement doit se demander s'il a fait assez vite, assez fort. C'est tout à fait compréhensible et j'espère qu'il est inquiet. Néanmoins, si on veut être tout à fait cohérent. Moi, j'ai été de ceux qui, au début de la pandémie, ont reproché à l'exécutif de toujours se mettre derrière l'avis médical pour prendre leur décision.

[00:05:39]

Je me souviens d'ailleurs de cette phrase d'Olivier Véran que j'avais trouvé assez délétère qui était derrière chacune de nos décisions. Il y a des blouses blanches. Là, ils ont pris une pause au fur et à mesure des mois. Changer un peu de paradigme dans leur prise de décision politique qu'ils écoutent bien entendu peut être pas assez, professa avec moi en plateau, mais ils écoutent quand même les avis médicaux, je pense. Simplement, ils font. Et je crois que c'est ce qui est manuel, le terme qu'Emmanuel Macron a employé des arbitrages permanents entre eux.

[00:06:08]

En effet, les alertes quant à la quant au remplissage des lits d'hôpitaux et d'autres d'autres arbitrages. On parlera tout à l'heure des écoles sur la santé psychologique des enfants ou que sais je, sur l'économie, sur tout ça. Donc, chacun essaye de piloter un petit peu au mieux, compte tenu surtout de la contrainte vaccinale. On va dire ce que c'est. C'est la grosse question sur laquelle on reviendra dans la deuxième partie de la mission de l'émission. Par ailleurs, le tout aussi, disons le, avec une autre contrainte qui est une peur permanente de la judiciarisation de l'affaire.

[00:06:44]

Il y a plusieurs plaintes au pénal contre l'exécutif. Ça rend aussi les décisions un peu compliquée et je dirais parfois les méa culpa et les corrections. Quand on a pris des mauvaises décisions compliquées parce qu'on ne veut surtout pas caractériser une faute ou une erreur. Donc, si vous mettez tout cela, ça donne en effet un pilotage difficile. Mais je ne serai pas de celles qui jette la pierre. En tout cas, pour ce qui est de prises de décisions qui parfois peut s'affranchir des conseils médicaux, c'est comme en temps de guerre.

[00:07:18]

Les politiques doivent bien entendu écouter les généraux, mais ça ne peut pas être les généraux qui font la politique de méa culpa.

[00:07:23]

Il n'y en a pas. Nicolas Bouzou, au contraire. Hier soir, après le Conseil européen, Emmanuel Macron a déclaré Nous avons eu raison de ne pas confiner la France à la fin du mois de janvier parce qu'il n'y a pas eu l'explosion qui était prévue par tous les modèles en février. D'ailleurs, cette phrase est contestée par certains scientifiques qui disent l'explosion. On prévoyait pas pour vous voyez, on la prévoyait pour mars. On a un gouvernement qui est droit dans ses bottes et qui dit écoutez, je pilote au mieux.

[00:07:52]

Il me semble t il, c'est le retard de vaccination, c'est le fait que nous ayons commencé à vacciner un mois après le Royaume-Uni, par exemple. Un mois après Israël, c'était une théorie du gouvernement. C'était la théorie du marathon. Vous avez plusieurs ministres qui ont exprimé ça très clairement. La vaccination, ça n'est pas une course de vitesse, c'est un marathon. Or, justement, c'est très exactement l'inverse. La vaccination, ça n'est pas un marathon, c'est une course de vitesse.

[00:08:16]

Course de vitesse sanitaire, bien évidemment. Mais je laisse les médecins et les infectiologue en parler. Mais c'est une course de vitesse économique parce que vous avez le compteur de la pauvreté qui augmente avec le compteur du chômage et le compteur de la dette dette des entreprises, dette publique. Donc oui, c'est véritablement une course de une course de vitesse. Quand vous regardez aujourd'hui les contaminations dans les pays qui ont vacciné tôt donc Israël, Royaume-Uni et Etats-Unis, donc bizarrement, on ne parle quasiment jamais alors que plus d'un quart de la population a déjà reçu une injection dans le bras.

[00:08:48]

Vous voyez que après avoir un petit peu augmenté, parce que ce que l'on voit, c'est que quand on vaccine les gens, les gens ne sont pas forcément conscients que le vaccin met 10 à 12 jours avant d'agir. Donc, il y a un relâchement des comportements. Donc, quand on est vacciné en Israël, on a vu juste après une augmentation des cas, mais ensuite une décrue incroyablement forte qui permet de commencer à libérer l'économie. Est ce que vous voyez en Israël?

[00:09:11]

C'est une reprise économique qui est assez forte. Au Royaume-Uni, c'est encore un peu tôt pour le dire. Mais aux Etats-Unis, vous le voyez, et en particulier dans les Etats. Prenez un Etat comme New York qui a énormément vacciné. Je regardais avant de vous rejoindre le taux de remplissage des restaurants à New York. On est quasiment à un niveau normal. Pas tout à fait, mais quasiment à un niveau normal. Un niveau normal, ça, c'est parce qu'ils ont commencé à vacciner tôt.

[00:09:32]

Sophie Aurenche va finir par poser un problème parce que c'est vrai qu'il y a eu un reportage de France 2 où on voyait des bars ouvrir à Tel-Aviv, les bars rouvrir à New York. On va bientôt avoir ces images de bars et de cafés qui rouvrent à Londres. Et on va dire et nous, nous enjoints, on sera toujours confinés à leurs fruits froids.

[00:09:49]

On sera en pleine canicule, alors c'est sûr que c'est une course contre la montre. Après, il faut aussi se méfier des chiffres parce qu'au Royaume-Uni, il y a un tout petit peu moins de personnes qui ont reçu deux injections qu'en France. Et c'est la meilleure protection possible. C'est grâce aux deux injections. Les Anglais ont vacciné très, très vite, très, très fort. Avec toutes les doses, j'allais dire qu'ils ont volé. C'était un peu fort.

[00:10:09]

En tout cas. Il y a aussi la polémique. Je suis là. En tout cas, les Anglais ont vacciné très vite, très fort. Énormément de premières doses. Et là, maintenant, ils cherchent des deuxièmes doses. D'où des tensions qui existent, mais c'est sûr. Et là, on voit d'ailleurs des personnes de plus 75 ans en France depuis une dizaine de jours et l'incidence recommence à augmenter. Alors c'est +5 +7%. C'est pas des shima, ce n'est pas une croissance exponentielle, mais ça veut dire que la course entre le vaccin et entre les mariés en anglais est très délicate.

[00:10:37]

Elle tient sur un fil. Et là, depuis quelques jours, le Varian Day semble à nouveau l'emporter sur la vaccination. Donc oui, chaque jour de vaccination contre, on n'arrive pas à atteindre ces 400.000 500.000 nombre de vaccinations par jour. On en est à 300 000. Il faut que ça grimpe, c'est évident.

[00:10:51]

Mais on manque de doses et faute de pouvoir vacciner, on va essayer de limiter la contamination par des moyens exogènes plus agressifs, comme la fermeture des écoles. Aujourd'hui, il y a déjà 3000 256 classes qui sont fermées dans tout le pays. On le sait, la troisième vague progresse très vite à l'école et avec elle. Une polémique qui monte puisque plusieurs politiques et scientifiques estiment qu'il faudrait avancer au moins les vacances de Pâques pour pouvoir fermer les établissements scolaires un peu plus tôt que prévu.

[00:11:18]

Sujet de Noël Poidevin, Aubry, Pérot et Emmanuel Bach.

[00:11:25]

Le président a surpris tout le monde. Il est 22 heures passées, hier soir, quand il s'adresse à La Presse Éclairement. L'heure n'est pas de regret.

[00:11:33]

Nous avons eu raison de ne pas confiner la France à la fin du mois de janvier parce qu'il n'y a pas eu l'explosion qui était prévue par tous les modèles. Donc, je peux vous affirmer là, cette fois ci, que je n'ai aucun méa culpa à faire, ni aucun remord, ni aucun constat d'échec.

[00:11:48]

Une stratégie sanitaire assumée avec comme piliers le maintien des écoles ouvertes. Mais alors que les indicateurs de l'épidémie repartent à la hausse. Est ce vraiment tenable en France? À ce jour, 148 établissements scolaires ont déjà fermé en raison de contaminations et plus de 3.000 classes sont concernées.

[00:12:07]

Des enfants qui doivent rester à la maison, comme Ambre, 4 ans. Voilà 7 jours qu'elle ne peut plus retourner dans sa classe de moyenne section.

[00:12:18]

Tu peux repasser dessus si tu veux, y'a pas de souci. Pourquoi tu dois rester à la maison alors qu'on peut être? On commence, reprend Aurélie.

[00:12:27]

Lancelot est coiffeuse. Elle est contrainte de rester à domicile pour s'occuper de sa fille.

[00:12:32]

On découpe tous les carrés. Là, c'est du chiffre à 10. OK, on n'est pas pressé. Il faut trouver le temps pour s'occuper de l'auto et du temps.

[00:12:44]

Cette mère de famille n'en dispose plus beaucoup pour travailler depuis qu'elle passe ses journées aux côtés d'Ambre. Son rythme est bousculé avec un confinement total. Elle y verrait plus clair.

[00:12:55]

Ce serait beaucoup moins stressant pour moi de me dire voilà, on bloque tout. On a les enfants, on gère, on s'occupe comme on peut et on s'est révélé dans le stress. Et on s'organise. Effectivement, on avance l'organisation. Qu'est ce qui va nous tomber demain sur le bout du nez? Ça, c'est très pénible et c'est très lourd au quotidien.

[00:13:16]

Des parents démunis et encore enseignants en colère. Dans cette école de Seine-Saint-Denis, la directrice a été contrainte de fermer une classe de CE2 après la découverte de trois cas positifs.

[00:13:26]

Elle s'est sentie abandonnée, méprisée, parce que j'estime, moi, qu'on n'a pas anticipé ce qui allait se passer. On savait très bien que ce virus allait arriver. Le variant anglais, on savait très bien les conséquences sur le fait que les enfants le transmettaient beaucoup plus vite et le transmettent aux adultes. Eux mêmes en étaient victimes.

[00:13:45]

Alors, faut il anticiper les difficultés à venir et fermer définitivement les écoles dans les médias? Même les spécialistes ne parviennent pas à se mettre d'accord au point où on en est.

[00:13:54]

Je ne vois pas comment il ne faut pas aller vers un confinement total.

[00:13:58]

Je ne vois pas comment on va réussir, s'en sortir dans les écoles ou keener les conséquences délétères des fermetures d'écoles sur la santé physique et morale des enfants. Depuis le premier confinement, donc, il faut fermer les écoles le moins longtemps possible. C'est une certitude.

[00:14:17]

Côté opposition, les propositions se multiplient. Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile de France, propose d'avancer de 15 jours les vacances de Pâques. Mesure soutenue par Bruno Retailleau.

[00:14:29]

Je pense que l'idée d'avancer des vacances de Pâques parce que c'est une bonne idée. Je pense que c'est une bonne idée et que le gouvernement, peu importe d'où qu'elles viennent cette idée, ils devraient la retenir.

[00:14:40]

Pas de projet de vacances anticipées pour le gouvernement, mais le ministre de l'Education veut renforcer les mesures sanitaires à l'école, désormais dans les 19 départements confinés. Les classes fermeront dès le premier cas de contamination.

[00:14:53]

Alors, question télespectateurs? Sophie Aurenche. Pourquoi un tel entêtement à ne pas vouloir fermer les écoles? On rappelle à cette annonce de Jean-Michel Blanquer à l'instant, dès qu'il y a un cas de contamination dans une classe, on ferme la classe, mais on ne ferme pas l'école. C'est la classe, et ce, dans les 19 départements en rouge.

[00:15:12]

Avant, c'était pour trois cas fermer une classe. Maintenant, c'est pour un cas en classe. Donc forcément, ça va multiplier le nombre de classes fermées. Ça, c'est sûr. C'est une évidence. Alors pourquoi? Il y a plusieurs façons de voir les chiffres, si vous voulez? Effectivement, quand on dit que le nombre de contaminations a augmenté de 28% en une semaine chez les moins de 18 ans, ça fait peur quand on dit qu'aujourd'hui, les contaminations des 6 17 ans représentent un tiers des nouvelles contaminations.

[00:15:34]

Evidemment que ça fait peur. Après, quand on ramène à la population du nombre d'enfants scolarisés, il y a 12 millions de personnes d'enfants qui sont aujourd'hui scolarisés tout, tous niveaux confondus. Le nombre d'enfants positifs, c'est zéro virgule. Quelques dizaines de oui, c'est très, très peu, mais ça n'a jamais été aussi haut. Donc, c'est la cinétique aussi qu'il faut regarder. Après, il y a peut être un moment où il y aura aussi tellement de classes fermées que finalement, les écoles, c'est quasiment comme s'il allait se fermer elle même.

[00:16:00]

Parce que les enseignants sont positifs. Il y aura des contacts, il y aura des classes fermées parce que les enfants sont positifs. N'envoyer là, c'est assez inextricable. Après, ce qu'il faut dire aussi, je voudrais juste revenir cette proposition de avancer les vacances pour être très précis. Je pense que la proposition, ce serait de dire on met les enfants en ciel. Deux semaines avant les vacances et pendant ces deux semaines, ce ne sont pas des vacances pour les enfants, mais c'est bien l'école à distance et donc les deux semaines d'école à la maison et après les vacances.

[00:16:24]

En revanche, à l'école, à ce rythme là, et même pas besoin de la fermer. Les classes se ferme toute seule parce qu'il y a même des enseignants qui sont soit à contact.

[00:16:34]

Alors, ça dépend des régions. Qu'est ce qu'on a vu? La carte montrait tout à l'heure. Il y a des régions qui sont quand même moins touchées, mais ça. Voire dans certains départements, à Paris par exemple, des classes qui ferme des niveaux entiers, parfois qui ferme, c'est le cinquième qui ferme, toutes les quatrième qui ferment les écoles. Et la question des écoles. C'est pourquoi ils y réfléchissent autant. C'est que non seulement ça empêche la propagation dans l'école, mais en plus, ça contraint les parents au télétravail.

[00:17:02]

Donc, il y a moins d'interactions dans les entreprises, voire même ça favorise le confinement dans les autres régions comme il avait eu lieu la première fois. Et donc, ça fait un effet ralentissement énorme par rapport à une simple décision. Après, comme le disait le pédopsychiatre dans le reportage que vous avez montré, ça n'a pas. Ça n'est pas sans incidence sur parfois la santé mentale de certains jeunes, de certains jeunes. Il y a toutes ces. Il y a toutes ces données à prendre en compte dans la décision.

[00:17:33]

Donc, moi, personnellement, je suis bien heureuse de ne pas avoir à l'apprendre. Juste un mot parce que je pense que ce que ça dit quand même, la décision politique, elle est difficile. Mais ce qu'on voit et cette pandémie, elle a un peu agi comme un crash test des administrations françaises. On voit qu'il y a certains administrations qui se sont très bien sortis. Bercy s'en est plutôt bien sorti. Le chômage partiel, ça a bien fonctionné.

[00:17:52]

La décision a été prise et ça a été suivi d'effets, etc. L'administration de la santé, c'est une catastrophe. Bon, voilà, on va pas venir. Les aérez sont montrer vraiment qu'il y avait un problème. Heureusement qu'on a des bons médecins et qu'on a des bons personnels dans les hôpitaux. C'est ce qui nous a permis de tenir la liste de l'administration cet été. Et je pense que l'Education nationale, en effet, est assez démunie pour faire face à cette situation.

[00:18:20]

Et on le voit, les conditions parfois des chefs d'établissement ou des professeurs. On voit bien que ça pourrait, dans un dans une administration plus au carré, être beaucoup mieux gérée que ça ne l'est aujourd'hui.

[00:18:34]

Professeur à Mouillaient. Votre regard d'épidémiologistes sur la responsabilité des écoles dans la propagation de l'épidémie? Alors, la moitié des études dans les pays qui ont fermé, qui disent que ça ne change rien à la moitié des études qui disent que ça s'améliore dans des proportions qui sont relativement limitées. On ne sait pas si c'est l'effet propre de la fermeture de l'école ou, comme disait Adam, aux enchères. Un effet induit par la fermeture des écoles, qui a l'action d'un pseudo confinement quasiment automatique.

[00:19:01]

Si on regarde les chiffres qui ont été donnés récemment par Mr. Blancard, qui sont des prévalence et qu'on recalcule les incidences, on voit que finalement, les incidences qu'on trouve dans les écoles sont pas supérieures à ce qu'on trouve dans la population qui entoure l'école. C'est forcément plus élevé à Paris, puisqu'on est à 600 d'incidence, est moins élevé dans l'Ouest puisqu'on a des taux d'incidence inférieurs. Donc, la question. Moi, je suis de l'avis de laisser les écoles ouvertes, mais pour les laisser ouvertes, il faut se donner les moyens de les laisser ouvertes.

[00:19:27]

Il faut vacciner les enseignants, il faut gérer les salles. Il faut régler le problème des cantines. Il faut régler le problème des accueils à l'extérieur de l'école et à ce prix là, ça vaut le coup de tenter la balance bénéfice risque qui est en faveur du bénéfice de la santé des enfants. Alors, ce n'est pas une décision médicale. La décision médicale, si on ferme tout. On n'en parle plus. Et puis on attend. C'est impossible.

[00:19:46]

C'est une décision de santé publique, c'est à dire qu'on pèse à la fois le bénéfice et le risque. Mais il faut l'assumer ensuite et mettre les mesures en place qui permettent de réaliser cette balance.

[00:19:54]

Vous vous dites que quand le gouvernement s'est enorgueilli d'être l'un des rares pays au monde à avoir laissé les écoles ouvertes, il fallait aller jusqu'au bout de ce raisonnement et donc être l'un des rares pays au monde à avoir vacciné les enseignants ou avoir mis des protocoles très stricts. Anne Hidalgo même allé jusqu'à proposer, pourquoi pas, de faire la classe en extérieur et d'avoir un sandwich qu'on mangerait dans la cour plutôt que dans les cantines. Exact? Tout à fait. Bon, Nicolas Bouzou.

[00:20:21]

Il n'empêche fermer une école. l'Unesco alerte, l'Unesco parle. Les mots sont très forts d'une catastrophe générationnelle et elle précise l'Éducation est un bien politique mondial qu'il nous faut protéger.

[00:20:34]

Est ce qu'on est en train de fabriquer une génération qui aura des trous dans son éducation?

[00:20:40]

C'est un sujet. On a depuis longtemps des études, notamment sur des enfants qui sont malades pendant plusieurs mois, et on regarde un peu l'effet que ça sur leur carrière. Et on voit qu'en effet, on peut avoir un effet durable. C'est même un déterminisme qui dure tout au long de la vie, mais s'est concentré sur les jeunes enfants. C'est à dire qu'on sait vraiment que là où les cours. l'Enseignement est le plus important. Ça ne veut pas dire qu'il n'est pas important.

[00:21:06]

Mais là où c'est très important, c'est début d'école primaire. Pour une raison simple, c'est que c'est le moment où on apprend à lire. C'est le moment où on apprend à compter. C'est le moment où on apprend les savoirs qui. Et si on sera contraint de toute sa vie? De ce point de vue là, en plus, la difficulté tient au fait que l'enseignement à distance fonctionne pas bien. Apprendre à une petite fille ou un petit garçon de 6 ou 7 ans à lire à distance, on comprend bien que c'est quelque chose qui est très, très difficile.

[00:21:30]

Il y a un autre point qui est sans doute moins important, mais qui mérite d'être souligné aussi. Ce sont des calculs qu'avait fait Ludovic Subran, chez qui dirige les études techniques chez Allianz. C'est que si on regarde le comportement de l'économie il y a un an, au moment du premier confinement, ce qui avait le plus pesé sur l'économie, c'était la fermeture des écoles. Voilà pourquoi ferme une école. Bah oui, parce que les parents ont dit les parents peuvent être en télétravail, mais en réalité, ce n'est pas vrai.

[00:21:55]

C'est vrai pour des grands, c'est vrai pour des collégiens ou des lycéens. Mais quand on ferme les écoles maternelles ou les écoles primaires, les parents y travaillent pas, ils s'occupent de leurs enfants et donc ça pèse extrêmement fortement sur l'économie. Et puis, ça génère un immense stress professionnel. C'est la raison pour laquelle vous voyez autant sur les sujets de vaccination. Je pense que légitimement, on peut être critique. On peut dire qu'elle a été ratée sur le sujet de la fermeture des écoles.

[00:22:20]

Comme le disait Adam Achères, la prise de décision, elle, est extrêmement difficile parce qu'en réalité, quelle que soit la décision que vous prenez ou laissez les écoles ouvertes ou fermer les écoles, elle a des effets absolument délétères. Sophie Aurenche est d'ailleurs une étude du BCG qui montrait que télétravail, enfants à la maison, enfants qui ne vont pas à l'école, ça a des conséquences sur le couple. Je sais qu'il y avait eu 25 de divorces en plus.

[00:22:44]

En mai dernier, selon les notaires, avec notamment des femmes qui le vivent très mal. C'était l'étude du BCG qui montrait que les femmes disaient trois fois plus en situation de burn out que les hommes. Donc le BCG, un cabinet de conseil. Très, très clairement, moi qui a essayé de tenter d'apprendre la table de 500 multiplications Ma fille de Sévérin ce matin, tout en écoutant une réunion fermée à cause d'un Varian brésilien. Voilà donc. Oui, c'est compliqué.

[00:23:10]

Évidemment, c'est une boutade, mais oui, c'est compliqué et je pense peut être qu'il faut aussi distinguer les lycéens et le reste. Parce qu'en fait, aujourd'hui, on sait que les 15 17 ans, 15, 18 ans ont la même vie avec le virus que les adultes, donc les 15 17 ans. Fait comme les adultes, donc, il faudrait vraiment mettre le paquet, si j'ose dire, sur cette tranche d'âge là, c'est à dire quasiment même fermer les cantines.

[00:23:31]

Faire du distanciés, elle peut être à 100% minimum, c'est c'est compliqué au moment des examens, etc. Mais voilà, en tout cas, les 15 17 ans, c'est exactement comme la vie au travail pour les adultes que nous sommes. Après, plus on descend en âge, plus l'incidence baisse chez les 0, en maternelle, en gros et dans les crèches. Voilà, l'incidence est très, très faible. Elle est en moyenne à 100, avec évidemment des montées dans les départements.

[00:23:51]

Il y a plus de virus et des chiffres beaucoup plus bas. Je pense qu'il ne faut pas parler des écoles en général et des jeunes en général, mais en tout cas, faire un traitement différent entre le lycée d'un côté, et tout ce qu'il y a avant le lycée jusqu'à la troisième.

[00:24:03]

Mais le Rochelaises qu'on sait si le trait testé, tracé, isolé est bien respecté, on imagine qu'il a des parents. Peut être qu'ils sont fatigués et qu'ils voient leurs enfants asymptomatiques.

[00:24:13]

De toute façon, quand il a le Covidien, va quand même à l'école. Mon chéri, tu n'en mourra pas et nous, on ne pas dans les pattes. Ton éducation n'en souffrira pas forcément, probablement.

[00:24:26]

On va dire des comportements un peu égoïstes comme ça ici ou là, mais en revanche, par exemple, moi j'ai eu aussi l'expérience d'une classe fermée pour mes enfants et demandait un PCR pour le retour à l'école. Donc, aider le collège, c'est qu'il y a quand même quelques process qui fonctionnent. Mais bien sûr, après on est, on est dans la société, les gens, on pourrait aimer tout le monde, soit ultra civique. Mais on voit bien que parfois, il y a beaucoup de goûter d'anniversaire qui se font de soirées pyjama à l'école des enfants.

[00:25:00]

Quand c'est la vie, les enfants continuent à se recevoir les uns dans les autres, beaucoup moins qu'avant. Khadraoui. Franchement, je trouve que globalement, il y a quand même une il y a quand même un esprit. C'est la cantine toujours qui pose problème. Parce que forcer avec le retour des beaux jours, il faut espérer qu'on puisse déjeuner, ait que les enfants puissent déjeuner à l'extérieur.

[00:25:17]

Nicolas Bouzou Je crois qu'il y a tout un spectre de mesures en réalité, qui n'ont pas été testées. C'est vrai que Anne Hidalgo avait beaucoup été moquée quand elle avait fait ses propositions pour des raisons qui, à mon avis, étaient un peu des raisons politiciennes. Parce qu'en réalité, cette idée qui consiste à dire, par exemple, quand on le peut dans les villes, dans les endroits, dans les collèges et dans les lycées, dans les écoles où c'est possible, on va faire court dehors.

[00:25:38]

En réalité, c'est une excellente idée. Il faut bien comprendre que là encore, on a des études académiques. Le désagrément, l'impact négatif du fait de ne pas enseigner ou d'enseigner à distance, comparé à celui d'avoir un peu froid et d'être assis par terre, ça n'a absolument rien à voir. Et donc ce qui doit prévaloir. Mais là, vraiment, je parle en m'appuyant sur les études. C'est la continuité pédagogique au détriment du confort des uns et des autres qui ne saurait durer.

[00:26:04]

Voilà, c'est une période d'état d'urgence pas mouillettes.

[00:26:07]

Pour revenir sur le sujet qu'on vient de voir, quand vous avez entendu Emmanuel Macron dire nous avons eu raison de ne pas confiner la France parce qu'il n'y a pas eu l'explosion qui était prévue par tous les modèles. Vous aviez prévu cette explosion, vous, dans cette étude que vous aviez publiée alors? C'est vrai, fin février. Mais est ce que vous sentez qu'il y a un schisme maintenant que vous êtes moins entendu au plus haut sommet de l'Etat et que parfois même vous, on a l'impression que les politiques sont agacés par ces scientifiques qui prédisent toujours une catastrophe?

[00:26:40]

Bah oui, mais ce n'est pas la première fois que ça se passe lors de la deuxième vague. Ça a été la même chose. On a publié des courbes dans le JDD qui montraient qu'on allait avoir à faire face à une deuxième vague et il a fallu qu'on soit dans la deuxième vague pour finalement prendre des décisions. Alors, je ne pense pas qu'il y ait un schisme particulier. Je pense que c'est une manière de fonctionner et que la notion très simple de ce qu'on appelle une croissance exponentielle n'est pas comprise.

[00:27:03]

C'était normal d'avoir un plateau en janvier février et une accélération au mois de mars et c'est ça qu'on voit s'inscrire actuellement.

[00:27:10]

Vous voulez dire qu'on accepte des mesures de restriction que quand on est dans le mur, c'est difficile de le cap.

[00:27:17]

Si on regarde la deuxième vague. Pourtant, ce n'était pas faute d'appeler. On a quand même attendu la fin des vacances de la Toussaint, pendant laquelle on aurait pu profiter de lancer le confinement pour commencer à démarrer un confinement qu'à l'époque, on avait conçu comme éco compatibles à juste titre, et qui a donné ses effets jusqu'au 1er décembre. Donc voilà, on attend quand même un petit peu le dernier moment avant d'être poussé hors là. On est dans une phase avec ce nouveau variant qui risque de saturer.

[00:27:41]

Là encore, les réanimations. Et c'est là qu'est l'enjeu.

[00:27:42]

Aujourd'hui, l'épidémie accélère et la bataille pour l'accès aux vaccins se tend. Ce matin, Jean-Yves Le Drian a accusé Londres d'exercer un chantage sur les livraisons d'AstraZeneca. Un chantage qui pénaliserait l'Europe. Hier, la Commission européenne s'est même dit prête à bloquer les exportations de vaccins produits sur son sol, sujet de Juliette Valons et Nicolas Baudry d'Asson.

[00:28:09]

Chacun derrière leur écran. Unis dans la bataille des vaccins. Hier soir, les dirigeants des 27 ont choisi de durcir les conditions d'exportation des doses fabriquées sur le sol européen avec un objectif obliger les laboratoires à respecter leurs engagements. Company's tout en un. Les entreprises doivent honorer leurs contrats avec l'Union européenne avant d'exporter vers d'autres régions du monde a tout d'un week end.

[00:28:39]

Sauf. C'est bien sûr le carnet pour AstraZeneca qui était esclave. Je pense que c'est clair pour l'entreprise.

[00:28:46]

Ce qu'elle doit d'abord se rattraper.

[00:28:48]

Honorer le contrat qu'elle a conclu avec les Etats membres européens avant de pouvoir recommencer à exporter ses vaccins et n'exportent vaccine.

[00:28:58]

Dans le viseur de Bruxelles, le laboratoire suédo britannique AstraZeneca, qui n'a livré que 30 des 120 millions de doses promises au premier trimestre. Le président français annonce, je cite, la fin de la naïveté.

[00:29:12]

Je soutiens les mécanismes de contrôle aux exportations mises en place par la Commission européenne. Je soutiens le fait que nous devons bloquer toutes les exportations qui seront faites aussi longtemps que des laboratoires ne respectent pas leurs engagements avec des Européens.

[00:29:27]

l'Europe unie est pourtant entre les 27. Les discussions ont été rudes. Plusieurs pays craignent de déclencher une guerre commerciale. Les Guemra, nous avons toute confiance dans l'action de la Commission européenne et cela est encore plus le cas aujourd'hui. S'il s'agit de nos intérêts et de la représentation de nos intérêts. Mais il est souhaitable que les chaînes d'approvisionnement ne soient pas remises en question.

[00:29:53]

Je ne suis pas certain que cela nous aidera à obtenir davantage de vaccins. La guerre des vaccins est elle déclarée confrontée à un retard d'approvisionnement? Bruxelles désigne clairement un responsable le Royaume-Uni, accusé de garder les doses produites sur son sol tout en recevant des livraisons depuis l'Europe depuis début décembre. Le pays a remporté 21 millions de vaccins sans rien fournir en retour à l'Union européenne, malgré ses deux usines de production outre-Manche. Un bras de fer entretenu par le premier ministre britannique Boris Johnson, qui ironisait en début de semaine sur sa stratégie vis à vis de l'Europe.

[00:30:37]

Mes amis, si nous avons réussi avec les vaccins, c'est grâce au capitalisme, grâce à la cupidité. Côté français, on accuse le Royaume-Uni de ne pas avoir su gérer ses stocks de vaccins.

[00:30:49]

On ne peut pas jouer comme ça un peu au chantage, dans la mesure où on a voulu vacciner à tour de bras la première dose et on se trouve un peu handicapé pour la seconde n'a pas à faire les frais de cette politique là.

[00:31:02]

Alors, que peut faire Bruxelles? Augmenter les contrôles et même bloquer des exportations, comme l'a fait l'Italie en empêchant le départ d'un avion rempli de 250 000 vers l'Australie?

[00:31:14]

Hier, Boris Johnson semblait vouloir calmer le jeu et pourrait trouver un accord avec les 27 sur l'approvisionnement en vaccins.

[00:31:24]

Nous sommes du côté de l'ouverture. Voilà où nous en sommes. Je ne veux pas voir des blocages de vaccins ou de médicaments. Je ne pense pas que ce soit la voie à suivre, ni pour nous, ni pour nos amis.

[00:31:37]

En attendant un apaisement des tensions avec le laboratoire AstraZeneca, l'Union européenne mise sur un autre groupe, Pfizer Biotech, qui a promis de lui livrer de manière anticipée 10 millions de vaccins. Alors, question téléspectateurs, Nicolas Bouzou. l'Union européenne a t elle naïvement trop produit et exporté de vaccins pour les autres? Avant de songer aux pays membres? Question d'Olivier D'emblème. Il y a ce chiffre. l'Union européenne a exporté 77 millions de doses dans 33 pays, notamment le Royaume-Uni, et en retour, nous n'avons reçu 012.

[00:32:12]

Oui, l'Union européenne a fait preuve d'une naïveté qui est à mon sens coupable. Mais ça remonte à loin. En réalité, ça remonte à cet été et même au printemps. C'était dire qu'au fond, les Etats-Unis et le Royaume-Uni et même Israël ont compris très tôt qu'il y aurait des vaccins. Ils ont compris avant l'Union européenne. Ils ont compris très tôt que le vaccin étant le seul moyen de sortir de la crise sanitaire la plus grave depuis 100 ans, il y aurait une guerre des vaccins.

[00:32:40]

Et quand vous réécouté rétrospectivement, ce qui explique s'expliquaient Donald Trump, Brett Johnson, Benjamin Netanyahou sur les vaccins? Vous voyez que je vous dis dès la fin du printemps, dès l'été, il avait une vision extrêmement volontariste. Benjamin Netanyahou, cet été, a dit Mais moi, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, tout. Je mobiliseraient toutes les connaissances, tout le réseau que j'ai accumulé depuis de nombreuses années pour faire venir des vaccins. Je voudrais vous faire remarquer d'ailleurs que l'on parle beaucoup du différend avec le Royaume-Uni.

[00:33:11]

Mais les Etats-Unis n'exporte pas de vaccins, y compris quand le Canada veut se procurer des vaccins. Il est prêt d'ailleurs les Etats-Unis à décréter une interdiction des exportations de vaccins produits aux Etats-Unis et le Royaume-Uni a négocié avec AstraZeneca la priorité des livraisons pour elle même.

[00:33:27]

Bon, maintenant, le mal est fait. Je pense que l'Union européenne, pour le coup, a tout à fait raison d'activer ce mécanisme qui est parfaitement légal, qui restreint les exportations de vaccins produits dans les pays de l'Union européenne vers le Royaume-Uni. Parce qu'il faut bien quand même qu'on montre qu'on est capable de faire quelque chose.

[00:33:45]

En revanche, c'est vrai que c'est Emmanuel Macron là, dans cette interview à la télé grecque, qui, dit on, a manqué d'ambition. On a sans doute en quelque sorte moins rêver aux étoiles que certains autres. On a l'impression que l'Union européenne, intrinsèquement, c'est une machine à produire des normes, à produire de la bureaucratie, mais qui n'est pas à gagner, à rêver, à être à l'offensive.

[00:34:03]

Ce n'est pas une question de rêver ou de rêver aux étoiles, ou de folie même. Je crois qu'il a dit. Tout est question de stratégie. C'est une question de politique, tout simplement. On a en effet, cette affaire n'est pas une question conjoncturelle. Comme si, tout d'un coup, l'Union européenne s'était ratée sur ce coup là, non? C'est ce que révèle cette crise des vaccins en Europe. C'est une fragilité structurelle de l'Union européenne qui se révèle être une espèce de pilote automatique par temps calme, qui se voit comme un gestionnaire d'économies sous contrainte de la loi du marché et des flux.

[00:34:43]

On a donc bon là où d'autres sont restés quand même. Même si fin. Et partout où il y a eu cette idée que maintenant, on était dans la poste histoire et qu'on allait tout gérer avec des flux avec. Mais quand même, il y avait dans certains endroits restés des embryons d'une idée de politique stratégique. On voit qu'aux Etats-Unis, depuis le début et même sous la présidence Strength, même Trump en était capable quand même de dire on va investir depuis les laboratoires de recherche, en passant par le développement jusqu'à la production, ils ont quand même quelque chose comme 100 milliards de dollars, je crois.

[00:35:18]

Bon, c'est quand même pas rien en Grande-Bretagne. Boris Johnson, quand il a fait son partenariat entre Oxford et un laboratoire au départ, il voulait le faire avec Merck Surcroît. Marx avait dit mais oui, mais on fera pas la Grande-Bretagne. D'abord, ils ont dit on va prendre quelqu'un d'autre, on va prendre AstraZeneca. Qui a dit d'accord pour Yuka First. Donc c'est le retour. Et Israël, quelque part, a dit s'est comporté comme un client comme nous.

[00:35:44]

Mais moins ils ont mis, ils ont mis le prix. Donc, si vous voulez cette espèce de d'impossibilité de l'Union européenne à se projeter dans quelque chose de stratégique depuis l'industrie pharmaceutique jusqu'à le fait d'acheter plus vite, plus fort que tout le monde et quand même. Oui, on ne s'attendait pas à Boris Johnson, même à Marine Le Pen qui voyait l'Europe, ça ne fonctionne pas. Est ce que ce n'est pas inquiétant pour Emmanuel Macron, qui est le candidat de l'Europe à l'Europe?

[00:36:09]

Vous êtes en train de nous dire sans raison qu'il n'y a pas qu'eux qui le disent quand même depuis. Depuis des années maintenant, il y a des Européens convaincus qui pointent le bout de leur nez. Ça ne marche pas? Oui, bien entendu. Mais le problème, c'est qu'une fois qu'on l'a dit, il faut savoir comment résoudre la chose. Parce que la chose facile, c'est de dire à la fin de toutes ces genres d'interventions, il faut que l'Europe tire les leçons et se ressaisisse.

[00:36:30]

Mais tirer les leçons à 27 avec la loi de l'unanimité, pour eux, pour eux, pour reprendre des politiques stratégiques, c'est pas possible. Donc il faut réimaginer l'architecture de l'Europe si on veut espérer un jour avoir une puissance politique. En tout cas, oui, quelque chose qui se vit comme une puissance politique. Échec en Europe? Un succès en Grande-Bretagne. Professeur à Mouillaient l. Les Anglais qui ont les Britanniques qui ont vacciné 28 millions de sujets 41 pour cent de la population, mais alors on dit qu'on est perfide.

[00:37:02]

On dit de ce côté ci en France oui, mais ils sont mal vaccinés parce qu'ils n'ont reçu que une dose Cereq. Je crois que 90 pour cent des vaccinés n'ont pas eu la deuxième dose. Ils n'ont eu qu'une Broze d'AstraZeneca. Ça, c'est de la mauvaise foi. En fait, il ne faut pas oublier que quand même, le Royaume-Uni, au mois de novembre, était dans une situation sanitaire dramatique qui s'est accélérée avec la présence du Varillon britannique.

[00:37:23]

Donc, ils ont fait un choix par rapport au vaccin. C'est de s'en servir pour traiter la crise sanitaire. Ils se sont dits dès la première dose. On a à peu près une diminution du risque de faire une forme grave, donc de désengorger les réanimations de 50%. Donc, si je vaccine le maximum de gens vulnérables dans ce contexte là, même avec une dose, je réduit la pression sur mon service sanitaire. Du coup, ils ont vacciné massivement.

[00:37:44]

Ça a marché, ça a refroidi et ça a surtout permis de donner une première dose. Maintenant, on sait qu'avec le vaccin AstraZeneca, on peut attendre jusqu'à 3 mois pour la deuxième dose. Et cette deuxième dose, plus elle est faite star, plus elle sera efficace. Donc, ils ont bien joué. D'une part, parce qu'ils ont, ils ont stoppé la progression de l'épidémie qu'ils avaient, comme celle qu'on est entrain de connaître aujourd'hui. Et d'autre part, parce qu'ils ont préparé la suite directement.

[00:38:10]

Et en plus, sur le plan politique, le jeu de Boris Johnson était de dire Voilà ce que j'ai fait pour les Anglais. Et maintenant, il a beau jeu de dire qu'il va laisser les choses se faire puisqu'ils sont sortis d'affaire. Donc, c'est un coût politique et sanitaire extrêmement remarquable.

[00:38:24]

Sophie Aurenche Quand on a reçu une dose, on a besoin de la deuxième. Il y a 28 ou 25 millions de Britanniques 4 dans la deuxième dose. C'est ça, le chantage dont parlait Jean-Yves Le Drian. C'est que maintenant, on est obligé de leur donner parce que ils ont fait la moitié du chemin. Donc, ça serait bête de laisser perdre. C'est sans doute ce qu'a voulu dire le ministère des Affaires étrangères. Effectivement, parce que si les Britanniques ne sont pas vaccinés avec cette deuxième dose, effectivement, l'efficacité de la première dose va se réduire et il y a un risque.

[00:38:51]

Peut être que l'épidémie reparte, mais ce qu'il faut bien comprendre avec AstraZeneca, c'est AstraZeneca a livré 30 seulement des doses qui s'étaient engagés à livrer à l'Union européenne au premier trimestre, ce qui est très inquiétant.

[00:39:04]

Quand on interroge le laboratoire que les Anglais ont encore tout reçu 100%, les Anglais ont tous reçu.

[00:39:09]

Et quand on interroge le laboratoire pour le deuxième trimestre, il est interrogé directement le laboratoire ce matin, on n'a qu'un chiffre. Ça veut dire qu'on ne sait même pas ce que AstraZeneca. En tout cas, d'après les contacts que j'ai eus ce matin, on ne sait même pas ce que le laboratoire va livrer pour la France dans les prochaines semaines. La petite bonne nouvelle, malgré tout, c'est que Pfizer tient ses engagements. Un petit peu au delà ce qui était prévu.

[00:39:31]

Et on devrait avoir en avril à peu près deux millions de livraisons de doses de Pfizer par semaine, ce qui permet effectivement d'activer ces fameux mégacentres. Donc, c'est vrai que c'est un congère, un peu la pénurie ou on s'énerve contesteraient, a sans doute un peu tard. Parce qu'à la fois, ils nous tiennent aussi. Parce que si on se fâche très fort à Strava, dire écoutez, on oublie les livraisons dans l'Union européenne. C'est quand même un jeu un peu dangereux.

[00:39:52]

Il faut montrer les crocs, mais pas trop pour pas couper tous les contacts dès aujourd'hui. Oui, mais voilà, on vaccine en masse en France avec Pfizer. Ça, c'est sûr, mais pas avec AstraZeneca pour le moment.

[00:40:00]

Nicolas Bouzou, quand même. C'est vrai que quand on entend tout ça, les Anglais qui ont aussi fait %100 de leurs doses, nous à peine 30 et en plus dans les doses qu'ils ont eu, les Anglais, c'est nous qui les fabriquants et qui leur donnons. On se dit que nano vous, on est incapable de taper du poing sur la table. C'est Clément BEAUTE qui reprend cette expression. En fait, les Européens se comportent comme des herbivores dans un monde de carnivores.

[00:40:20]

Ah oui, absolument. En réalité, l'Union européenne, elle, a traité cette question des vaccins exactement comme elle aurait traité n'importe quelle autre question si elle avait dû faire un appel d'offres géant. Je dis n'importe quoi pour équiper, pour équiper toutes les écoles du continent et acheter des gommes. Elle aurait fait exactement de cette façon là et je pense que ça vous dit quelque chose de très profond sur l'Union européenne. Mon analyse, c'est que l'Union européenne est une institution pacifiste.

[00:40:44]

Elle s'est construite pour faire la paix sur les décombres d'une guerre. Et ça, en réalité, c'est le premier acte de guerre que l'Union européenne avait à faire depuis son existence. Donc elle s'est retrouvée extrêmement dépourvue.

[00:40:54]

Quand Emmanuel Macron a dit Nous sommes en guerre. Il fallait que les actes suivent derrière et ils n'ont pas suivi et ils n'ont pas suivi.

[00:41:00]

Mais il y a quand même quelque chose qu'on peut reprocher à l'Union européenne, c'est que c'est l'Union européenne qui a fait un lobbying intense auprès des gouvernements nationaux pour avoir la responsabilité de ces achats de vaccins, puisque ça ne fait pas du tout partie des compétences naturelles de l'Union européenne. L'idée, d'ailleurs, n'était pas du tout idiote à l'idée qui consiste à dire qu'il faut éviter le protectionnisme vaccinal. Et puis, il faut qu'on fasse des choses ensemble parce que si l'on veut que l'économie redémarre, si on veut que les flux de touristes redémarre, il faut qu'on soit tous vaccinés et non pas seulement un pays.

[00:41:32]

Cette idée est extrêmement juste. De la même façon, ce que l'on appelle le mécanisme Kovács, c'est à dire le fait que l'Union européenne donne certaines de ses doses à des pays qui n'ont pas les moyens d'acheter des vaccins. Ce n'est pas seulement généreux, c'est quelque chose qui est absolument indispensable si l'on veut avoir une véritable solution à cette crise. Mais voilà. Globalement, si vous voulez. l'Union européenne n'a pas montré sa capacité à agir dans des circonstances exceptionnellement graves et a montré qu'elle pouvait protéger ses ressortissants.

[00:42:04]

En attendant Philippe Amoyel, Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, a fait cette déclaration alors pleine d'optimisme, surprenante et agréable à entendre. D'ici le 14 juillet, on aurait la possibilité d'avoir l'immunité collective des Européens. C'est d'ailleurs entre les gens, l'immunité des gens qui sont tombés malades et l'immunité des gens qui ont été vaccinés. Cela vous semble possible? Ça suppose qu'on puisse couvrir avant, avec les anciens variant 60 %70 de la population, mais avec le Varian britannique, ce sera probablement plus 70 à 80 de la population.

[00:42:38]

Donc, si on regarde les taux d'infection actuellement qui sont de l'ordre de 20. Et si on arrive à vacciner, mais dont 50 de la population? Peut être qu'on va y arriver, mais encore, c'est absolument pas garanti. Et surtout pas après le 14 juillet. Parce que si on regarde ce qui se passe en Israël, il commence à être poussif sur la fin de la couverture d'immunité collective et il commence à se demander s'il ne faudrait pas élargir la base de vaccination vers les moins de 18 ans pour justement limiter encore la circulation du virus.

[00:43:04]

Le 14 juillet, me semble. Mais je souhaite me tromper. Franchement trop optimiste.

[00:43:08]

Sophie Aurenche Pour vacciner, il faut des vaccins. Il faut aussi des bras et des infrastructures. Parce que là, quand même, les vaccins vont arriver en masse. Et là, on est vacciné. Mais l'objectif, c'est 20 millions mimait pour la France et 30 millions en juin. On a la comment dire, la logistique derrière, c'est débloqué.

[00:43:25]

De ce point de vue là, ça se met en place pour avoir quelques ordres de grandeur. En ce moment, on vaccine péniblement, en moyenne dans un centre de vaccination 500 personnes par jour. L'objectif dans ces fameux Vaccinaux Drôme, c'est 1000 à 2000 vaccinations par jour. Pour cela, il faut effectivement de la logistique. Alors, on sait que l'armée de la Sécurité civile et la Croix-Rouge sont en train de monter. Ces mégacentres 25 pieds sont mobilisés. Et puis aussi, il faut des bras, il faut des vaccinateurs.

[00:43:51]

Donc, ce matin, la Haute Autorité de santé a rendu un avis favorable pour que les dentistes, les vétérinaires, les étudiants en santé puissent vacciner. Cela fera à peu près 252 000 personnes qui vont pouvoir, dans les semaines qui viennent, vacciner sous la surveillance d'un médecin dans les centres de vaccination. Mais voilà, il faut à peu près 50 à 70 personnes pour vacciner 1000 personnes. C'est à peu près le ratio que donne le ministère de la Santé aujourd'hui.

[00:44:17]

Il n'y a pas une crainte, mais en tout cas, il y a eu un travail. Sur combien de personnes faut il? Où va t on trouver des personnes qui sont rémunérées en une vacation dans un centre de vaccination et est rémunéré? Ce n'est pas le même tarif. En fonction de la profession, le médecin est payé 450 euros pour une demi journée, l'infirmier un peu moins. Mais voilà, c'est un souci de recrutement. Parce que en avril, mai juin, pour arriver à vacciner 10, 20, 30 millions de Français, il va falloir des bras.

[00:44:42]

Effectivement.

[00:44:43]

Alors, une réduction de 70 des hospitalisations et des décès liés aux Kovy, ce sont les résultats très prometteurs d'une première étude sur un nouveau traitement par anticorps monoclonaux. Mais une étude qui peine à recruter des volontaires vous propose de regarder ce sujet de Wiliam Rouzier et Arnaud Foras. Lorsqu'elle est testée positive au Kovy de 19, Sylvie Chouard s'inquiète. Elle est également atteinte de la sclérose en plaques, ce qui augmente le risque de développer une forme grave de la maladie.

[00:45:14]

Alors, dès l'apparition des premiers symptômes, elle se voit proposer un tout nouveau traitement l'injection d'anticorps monoclonaux par intraveineuse. Elle n'aura passé que deux heures à l'hôpital. Depuis, je n'ai pas de symptômes.

[00:45:27]

Je vais bien au contraire. J'ai des anticorps maintenant fatigués dans ma maladie qui me fatigue.

[00:45:32]

Autrement, je pense que je suis passé à cette nouveauté thérapeutique suscite au départ quelques doutes chez son mari.

[00:45:44]

C'est expérimental, c'est une nouveauté. On essuie les plâtres? Oui, oui, on a une certaine crainte, surtout dans un atmosphère comme on est aujourd'hui par rapport à tous les vaccins qu'on a, avec ce souci qu'on a eu souci ou pas avec le vaccin AstraZeneca.

[00:46:02]

Et pourtant, les anticorps monoclonaux semblent très prometteurs chez les patients traités. Jusqu'à présent, ils montrent une diminution de 70 à 80 des risques d'hospitalisation ou de décès. Alors, comment fonctionne t il? Par un procédé capable de stopper la progression du virus dans l'organisme.

[00:46:20]

Selon cette immunologiste, on prend 200 de patients qui ont guéri d'un corridor et qui ont donc fait normalement des anticorps, dont certains sont très efficaces pour neutraliser le virus, c'est à dire empêcher le virus d'infecter des cellules. Une fois qu'on a sélectionné ces anticorps, à ce moment là, on les caractérise et on peut à ce moment là de produire de façon industrielle pour ensuite être réinjecter au patient.

[00:46:48]

Plus de 80 hôpitaux en France ont déjà reçu des doses de ce traitement, comme ici à Strasbourg. Au sein de l'unité Covidien, des salles ont été aménagées pour accueillir les patients.

[00:46:59]

Ils reçoivent leur traitement pendant une heure et sont surveillés pendant une heure. Et on a deux pièces comme ça qui permettent de qui permettent de traiter potentiellement jusqu'à une dizaine de malades par jour sans problème.

[00:47:10]

Mais jusqu'à présent, très peu de malades en ont bénéficié. Le défi trouver les patients éligibles attend ceux qui ont développé des symptômes depuis moins de cinq jours et dont le système immunitaire est déprimé, c'est à dire affaibli.

[00:47:24]

Nos patients qui sont fragiles, comme le diabète, l'hypertension, la science cardiaque et puis aussi des patients, quel que soit l'âge, qui ont un facteur de dépression sévère. Des patients qui ont des chimiothérapies. On a déjà traité un patient, un jeune patient avec un cancer ou des patients qui ont par exemple une sclérose en plaques et qui ont reçu des traitements qui fragilise beaucoup l'immunité des anticorps monoclonaux produits par deux grands laboratoires pharmaceutiques.

[00:47:53]

Ils ont obtenu il y a deux semaines une autorisation temporaire d'utilisation et sont en quelque sorte en phase d'évaluation. Effectivement, leur utilisation peut amener des bénéfices assez assez considérables pour réduire l'utilisation de la ressource hospitalière et donc de réduire considérablement la pression qui existe aujourd'hui sur le site de la tension dans le système de soins. Je voudrais simplement ajouter que cela ne se substitue pas à la vaccination avec la vaccination.

[00:48:23]

Reste la clef de voûte de la réponse thérapeutique prophylactique à la menace du cobalt 10, un outil supplémentaire dans la lutte contre l'épidémie, dont le prix oscille entre 1000 et 2000 euros par dose, ce qui reste moins cher qu'un séjour en réanimation.

[00:48:44]

Question télespectateurs Sophie Aurenche pourquoi ne parle t on jamais des traitements antico vides? Certains semblent prometteurs.

[00:48:52]

D'abord parce qu'il y en a pas beaucoup. C'est. Ces traitements par anticorps monoclonaux. Effectivement, c'est une phase d'expérimentation. Pour le moment, sur des patients, un mauvais pronostic à partir du moment où ils sont testés positifs, ça coûte cher. Mais effectivement, 1200 euros l'injection par rapport à une journée en réanimation, c'est 3000 euros. Après les traitements antigonides, on les utilise quand même et ils ont montré leur efficacité à une phase un peu plus tardive du développement de la maladie.

[00:49:18]

Par exemple, les corticoïdes sont aujourd'hui utilisés les anticoagulants, mais là, ce sont des personnes qui sont hospitalisées sous oxygène. Ce sont tous les mêmes profils de patients, mais c'est sûr qu'on a autant à trouver un vaccin en quelques mois, autant le traitement antigonides. On n'a pas trouvé. On utilise des molécules existantes avec des stratégies quasiment à la demi journée, prêts pour essayer utiliser tel traitement plutôt qu'un autre. Mais on sait plutôt ça sur le niveau des traitements.

[00:49:48]

Effectivement, exploits sur les vaccins, mais pour tous les traitements, c'est plus compliqué.

[00:49:53]

Professeur Amoyel ce matin, Elisabeth Borne a révélé dans Aujourd'hui en France qu'elle avait été atteinte du Varian sud africain est assez rare en France. Il faut s'inquiéter de l'apparition d'un nouveau variant qui, je ne sais pas à l'automne, contre lequel les vaccins nos vaccins seraient qu'on administre en ce moment seraient inefficaces. Oui, il faut s'en inquiéter. Et surtout, que ce genre de Varian prolifère lorsque, en particulier l'épidémie et la transmission est à un niveau très élevé comme actuellement en France.

[00:50:26]

C'est aussi un enjeu essentiel de diminuer cette contamination pour éviter la prolifération de ces nouveaux variants. On a eu l'exemple de ce fameux variant breton. Il a une particularité, c'est qu'on ne détecte pas. On l'a détecté par un séquençage systématique. Cela veut dire que quelqu'un qui vient avec un rhume, on lui fait le test. On lui a. Bah non, vous n'avez pas le Covidien et il s'en va. Et ça, c'est un piège, même s'il n'est pas plus transmissible.

[00:50:46]

Donc on va avoir des variants qui vont apparaître. On ne sait pas si ils seront plus graves. La seule façon de lutter contre, c'est de vacciner massivement, c'est de réduire le niveau de circulation en faisant un dépistage massif. Là, on va peut être confiner ou pas confiné, mais qu'on dépiste les gens, qu'on sorte les porteurs asymptomatiques et qu'on les isole. Et c'est comme ça qu'on va baisser ce qu'on appelle le coefficient de reproduction.

[00:51:08]

Et du coup, la réplication de ces virus Amoah sur ces traitements dont on parle. Est ce que pour vous, c'est une piste intéressante ou bien non? On a fait un vaccin miraculeux qui nous sont tombés du ciel. Il faut clairement mettre le paquet là dessus. Ce n'est pas la même chose. Les deux sont complémentaires. Là, on a un traitement du virus au moment de l'infection, en particulier chez des gens qui ont du mal à se défendre.

[00:51:29]

Donc, on prend des personnes qui sont à risque. Il faut lui donner tout pour stopper l'infection avant. Donc, ce sont. En fait, on aide les gens, on fait comme si on apportait les anticorps qu'on va développer avec les vaccins. Ensuite, le vaccin est une autre stratégie. D'un côté, on parle d'immunité passive et d'immunité active avec le vaccin. Donc, un sera traité. L'autre sert à prévenir et à protéger, mais ils le font par le même mécanisme, à des moments différents.

[00:51:52]

Nicolas Bouzou En tous les cas, on est bluffé par les progrès de la science. On le disait, le patron de Moderna que cette technologie de l'ARN messager. Demain, on pourra l'appliquer. Pourquoi pas pour vaincre des cancers comme le sida et des maladies comme ça, ça commence. Il faut bien comprendre que ce sont des technologies qui préexistait à la crise. Les messagers, ça fait dix ans qu'il y a des essais cliniques avec des médicaments à base de messagers.

[00:52:15]

Mais c'est le grand paradoxe de la période. Mais c'est toujours comme ça dans l'histoire de l'innovation. Cette crise, qui est la crise sanitaire la plus grave depuis 100 ans, est elle va déboucher sur des progrès absolument extraordinaires dans le domaine de la santé. On a eu la preuve, avec cette crise terrible, que les vaccins herren messagers. Maintenant, on le sait, sont sans doute les plus sûrs et les plus efficaces de toute l'histoire des vaccins. On pensait que cela pouvait être le cas, mais maintenant, on en est sûr.

[00:52:42]

Et ces entreprises qui produisent ces vaccins messagers? Vous avez cité Moderna. On peut citer Biotechs, une entreprise allemande qui va sortir un vaccin très bientôt, Curva, dont on va peut être disposer en France. Ces entreprises en ce moment. Du coup, elles attirent énormément de capitaux. Beaucoup sont cotées en Bourse. Malheureusement, en général aux Etats-Unis, sur le Nasdaq. Mais elles attirent énormément de capitaux. Cela veut dire que pour développer les médicaments à base d'air et de messager contre les maladies cardiovasculaires, contre d'autres maladies infectieuses, contre les cancers, vous avez tout à fait raison.

[00:53:11]

Il y a des essais cliniques aujourd'hui pour des vaccins dits thérapeutiques préventifs. Malheureusement, avec le cancer et des vaccins qui diminuent les tumeurs. Il y a aujourd'hui des effets thérapeutiques. Tout ceci accélère considérablement ce moment. Parce qu'avec cette crise, on voit que les messagers, ça marche très bien. Ce sont de nouvelles technologies et en plus, on a, on attire. Ces entreprises attirent des financements comme jamais.

[00:53:33]

Ils n'ont été capable d'attirer les patients, s'accélère dans les crises. Oui, juste un mot parce que j'ai parlé tout à l'heure du retour du politique. C'est aussi le retour de l'industrie. Parce que, bien évidemment, là, on s'est aperçu que l'industrie pharmaceutique n'était peut être pas une industrie comme les autres. Mais il y en a d'autres et j'espère que cette leçon là sur notre industrie pharmaceutique donnera des leçons pour d'autres secteurs. On pense notamment à l'industrie de la défense, où la France est en train de faire beaucoup.

[00:54:02]

Se faire voler des pépites, de faire des transferts de connaissances, etc. On le voit, tout ce qu'on a pensé, comme dans un conte, dans un temps post historique, sans guerre, sans grande tension, sans épidémie, sans pandémie. Il faut le revoir désormais à l'aune de bien des choses. Des choses terribles peuvent arriver. Il faut bien penser que l'industrie peut être stratégique.

[00:54:27]

Allez tout de suite, on en vient à vos questions. Professeur à Mouillait, Roselyne Bachelot est vacciné contre le coronavirus. Elle est pourtant hospitalisée. Comment expliquer comment explique t on ça? Elle a été vacciné quatre jours avant son diagnostic et elle a probablement été contaminée avant sa première injection pour revenir quand même. Ce n'est pas parce que vous avez été vacciné que vous ne serez pas infecté. Vous pouvez être infecté, mais vous allez détruire immédiatement le virus et ne pas avoir d'effets secondaires.

[00:54:57]

Donc, pour Roselyne Bachelot, t'es pas vacciné. Quand elle a été, quand a été contaminé. Dans les autres cas, lorsque vous serez vacciné, vous pourrez probablement être affecté par le coronavirus, mais vous ne ferez plus du tout de formes symptomatiques à ce moment là.

[00:55:11]

Sophie Aurenche Où en est la production du vaccin? Johnson Johnson C'est le quatrième vaccin qui a été autorisé par l'Union européenne.

[00:55:20]

J'aimerais vous dire combien de doses la France, l'Europe va recevoir au mois d'avril. Là encore, c'est la grande bataille et c'est pour le moment l'inconnu. La France espère 450 000 doses. Mi avril, fin avril, le laboratoire ne s'est pas encore engagé fermement à 100%. Voilà donc encore un peu l'attente. Mais c'est un vaccin intéressant puisqu'il y a une seule dose et il est facile à transporter. Donc on compte beaucoup sur ce vaccin pour vacciner en masse.

[00:55:43]

Mais pour le moment, on n'a pas d'assurances sur la livraison pour le mois d'avril. Nicolas Bouzou l'Europe est elle en train de perdre la course à la vaccination questionde Raymon dans les Alpes de Haute Provence? C'est rattrapable. On va rattraper puisque là, on va avoir d'immenses livraisons d'ici un mois, un mois et demi. Donc les Européens seront vaccinés, mais ça laissera des traces. Voyez du point de vue économique typiquement, la reprise économique, j'ai l'impression d'enfoncer une porte ouverte.

[00:56:06]

Mais il faut quand même le répéter. La reprise économique, elle interviendra quand on aura l'immunité. C'est aussi simple que ça. La reprise économique, le timing de la reprise économique, ça dépend simplement de la vaccination. Au rythme où nous sommes, on va avoir une reprise économique. Le bout du tunnel? On le voit simplement alors qu'aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, la reprise économique, ça commence maintenant. En Europe, ce sera cet été ou en septembre.

[00:56:29]

Et pour un certain nombre d'entreprises, vous avez des entreprises qui sont fermées depuis quasiment un an. Il y a eu de petites interruptions cet été, mais des salles de sport, des restaurants, bien évidemment, et des salles de cinéma. Vous imaginez pour elle? On est en train de leur dire il faut attendre. Non pas deux semaines, mais six mois. Ça change tout.

[00:56:48]

Donc ça laissera des traces aux enchères. Qu'attend le gouvernement pour avancer? Les vacances scolaires dans toutes les zones. Il a eu tort de ne pas le faire en février. Question de Claire en Haute-Garonne. C'est vrai que l'école, c'était le totem de Jean-Michel Blanquer et même du gouvernement.

[00:57:01]

Mais ça reste visiblement ça le reste. Et c'est ce qu'on a expliqué tout à l'heure. Qu'attend t il? Franchement, on est tous les quatre. Nous étions d'accord pour dire que ce n'était pas une décision évidente et tous les quatre. Nous disions aussi qu'en vérité, plus plutôt que la décision de savoir fermer ouverte, il faudrait faire très, très rapidement. C'est adapter les conditions d'accueil à l'école et les conditions pour que le virus circule moins. Notamment la cantine en plein air ou que sais je?

[00:57:30]

Après, qu'est ce qu'on sera obligé de prendre cette décision? Je ne sais pas pour l'instant. C'est ce qui monte comme ça dans l'atmosphère. Mais on ne sait jamais où. On a été démentie très souvent dans cette pandémie. Professeur à mouillaient les gestes, barrières, couvre feu, mesures de freinage. Comment expliquer l'emballement inouï du taux d'incidence en Ile de France? C'est essentiellement l'infection citée plus importante, c'est à dire que ces mesures barrières, il faut les respecter plus scrupuleusement le couvre feu.

[00:58:01]

Je vous rappelle que sa période où il réellement est fait un pseudo confinement, c'est pendant la semaine, pendant le week end. Le couvre feu, ça ne couvre que de 7 heures, de 6h du matin à maintenant 19 heures et tout le reste de la journée. Vous pouvez vous rencontrer hors là où on sait qu'on se contamine le plus, c'est dans les rencontres privées familial, amical. Donc, il fallait essayer de fermer cette fenêtre. C'est ce qui a été fait sur la côte, sur le littoral niçois, avec le confinement du week end ou à Dunkerque.

[00:58:28]

On voit que ça donne des effets et ça diminue les taux de contamination. Peut être pas assez vite et surtout, on l'a fait relativement tard à Paris. En Ile de France, la décision a été prise très tard au regard des chiffres qui étaient équivalents à ceux du Pas de Calais, dans lequel on a confiné beaucoup plus vite. Sophie.

[00:58:44]

Pouvons nous nous passer du vaccin? AstraZeneca, qui en plus, a mauvaise presse? Tout le monde préfère Pfizer. On l'appelle la Rolls de la vaccination.

[00:58:54]

Ça va être compliqué de s'en passer parce qu'on a intégré dans ces fameux objectifs 10 millions, 20 millions et 30 millions de personnes vaccinées à la mi mai. Et puis surtout, on comptait sur le vaccin AstraZeneca pour le mettre au plus près des Français, dans les pharmacies et chez le médecin généraliste, qui ont tellement insisté en janvier février pour être vaccinateurs qu'ils ont obtenu ce feu vert. Sauf que les doses n'étaient pas là et du coup, ça tourne complètement au ralenti.

[00:59:17]

Donc on espère que les livraisons d'AstraZeneca vont reprendre pour vraiment que cette campagne vaccinale décolle.

[00:59:24]

AstraZeneca garde à moins 8 fois température dans un frigidaire normal.

[00:59:30]

Pharmacien type de frigidaire alors que Pfizer se garde dans un frigidaire à moins 80 degrés avec des sondes pour surveiller la température toutes les et toutes les heures ou toutes les deux heures.

[00:59:37]

Nicolas Bouzou, si le Royaume-Uni était encore dans l'Union européenne, aurait il pu faire cavalier seul? Oui, oui, il aurait pu être. Vous avez des pays qui menacent de faire cavalier seul. Angela Merkel, cette semaine, a expliqué. Je trouve d'ailleurs que c'est une façon très habile de mettre la pression sur l'Union européenne. Mais elle a déclaré que si l'Union européenne n'était pas plus efficace en matière d'achats et de livraisons de doses, elle pourrait faire appel, par exemple aux vaccins Spoutnik, ce qui était une façon un peu d'une certaine façon.

[01:00:04]

Alors elle le fait toujours de façon extrêmement aimable d'humilier et de mettre une pression extrêmement forte sur l'Union européenne. Sophie Orange J'échoue. J'ai 76 ans et je suis convoqué le 23 avril pour une première injection. Quel vaccin va t on me proposer? Question de HIV dans le Morbihan. À cet âge là, vous pouvez presque choisir. Ce qui m'étonne un peu, c'est que aujourd'hui, quand on prend rendez vous, que ce soit par téléphone ou sur des plateformes de rendez vous, normalement, vous choisissez Première injection de Pfizer en première injection AstraZeneca.

[01:00:34]

Mais voilà, vous avez le choix à cet âge là entre AstraZeneca, Pfizer et Moderna. Et on verra pour le Johnson le 23 avril. Je pense que ce sera un peu tôt pour les Johnson Johnson, donc ce sera le choix entre ces trois vaccins. Mais normalement, vous devez le savoir avant votre rendez vous annereau aux enchères.

[01:00:47]

La situation est inextricable. Aucune solution ne semble bonne. Peut on tout mettre sur le dos du gouvernement qui fait mieux? C'est une très bonne question.

[01:00:57]

On peut jamais tout mettre sur le dos du gouvernement et il y a eu. Des décisions, ont été prises, est extrêmement complexe et je pense que le gouvernement a hérité de problèmes structurels qui se sont révélés avec la pandémie. Donc, on ne peut pas tout mettre. Il y aura probablement eu des erreurs. Il y en a d'autres qui ont fait mieux qu'il y avait peut être des administrations en meilleur ordre de marche, des philosophies politiques. On a bien vu quand même que la philosophie de Boris Johnson, on verra à la toute fin qui aura finalement tiré son épingle du jeu.

[01:01:27]

Mais il a fait preuve de plus d'audace, on va dire, même si, au début, cette audace l'avait quand même un peu mis dans le mur avec sa stratégie de TéléObs collective immédiate. Mais je pense que de manière générale, ce qu'il va rester peut être comme questionnement, c'est l'articulation entre eux pour nous. En tout cas, la mondialisation, l'Union européenne et les Etats nations, il va falloir qu'on le repense. Jusqu'à maintenant, c'était quasiment tabou de poser la question.

[01:01:55]

Et tout cela peut s'articuler. Je veux dire, c'est pas les Etats nations contre l'Union européenne ou contre la mondialisation, mais il faut repenser comment ça s'articule.

[01:02:04]

Nicolas Bouzou Cette guerre des vaccins préfigure probablement des futures relations tumultueuses entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. C'est une question sous forme d'affirmations de Jean-Philippe, qui habite Paris.

[01:02:17]

En fait, je ne pense pas. Je pense que ça préfigure des relations tumultueuses à l'intérieur de l'Union européenne. Ce que je veux dire par là, c'est que quand on sera sorti de cette pandémie dans un an et demi, de toute façon, on a des liens extrêmement forts avec le Royaume-Uni. En revanche, je pense qu'il y a un certain nombre de pays. On le voit déjà, notamment des pays d'Europe de l'Est. On en parlait il y a un instant sur les achats de vaccins, commencent à faire cavalier seul, voire à nouer des alliances avec la Russie ou avec Israël pour acheter des vaccins.

[01:02:46]

Donc, je crois que ce qui nous, ce qui nous guette.

[01:02:49]

Moi, je pense que cette affaire va vraiment laisser des traces extrêmement que les Allemands refonde. Se dire si on avait été seul, on aurait bien mieux fait. D'autant que le texte est allemand. On aurait eu notre vaccin.

[01:03:00]

Est ce que vous dites là? C'est un débat. Quand vous lisez la presse allemande, la presse allemande en parle tout le temps, d'autant plus qu'on est en période électorale en Allemagne. Et cette thématique est encore plus présente qu'en France. Donc, je pense que l'Union européenne va être très, très divisée sur ces sujets pendant de longues années. Professeur à Moyal.

[01:03:14]

Combien de temps après la seconde injection, est on immunisé? Questionde Françoises dans les Pyrénées Atlantiques?

[01:03:21]

Entre dix et quinze jours, on atteint le seuil annoncé d'efficacité suivant les vaccins de 90, 76, 80% à peu près et après la première injection.

[01:03:31]

Visiblement, il faut attendre un peu, non? Ce que montre l'exemple de Roselyne Bachelot?

[01:03:36]

La première injection, oui. Il faut à peu près là encore 10 à 15 jours pour pouvoir bénéficier de la protection sur les formes.

[01:03:43]

Merci beaucoup d'avoir participé à cette émission. C'est dans l'air, je le rappelle. Disponible gratuitement en podcast audio sur les plateformes Deezer, Apple Podcast, Cast Box et Spotify. Merci de votre fidélité. Vous restez sur France 5 à suivre. C'est à vous.