Transcribe your podcast
[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions ou SMS, Internet, réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. La France attend peut être des mesures de restriction. La Grande-Bretagne prépare elle son retour à la normale? Dimanche, la Ville de Londres n'a affiché aucune victime du Kovy d'une première depuis six mois, alors qu'en France, les hôpitaux sont arrivés à saturation, en particulier en Ile de France, dans ce pays le plus endeuillé d'Europe. Le premier ministre a changé totalement de stratégie sanitaire et affiche aujourd'hui des courbes épidémiologiques à faire pâlir la France, l'Allemagne ou encore l'Italie, après des mois de confinement strict et une campagne de vaccination menée tambour battant.

[00:00:50]

Hier, les Britanniques ont commencé à tourner le dos. Stay at home et embraye sur un agenda de déco finement, avec une levée totale des restrictions prévues au 21 juin. Alors, faut il parler d'un modèle anglais au delà, en tout cas, sur ce qui concerne le contrôle de l'épidémie, peut on s'en inspirer? Boris Johnson, si critiqué pour le nombre de morts, je le disais, c'est un record en Europe. Peut il espérer tirer son épingle du jeu?

[00:01:16]

Covidien, l'onde libérée et nous? C'est une question. C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Anne-Elisabeth Moutet, vous êtes éditorialiste au Daily Telegraph avec nous ce soir, Dominique Seux, vous êtes directeur délégué de la rédaction des Échos, chroniqueur à France-Inter avec nous, également en direct de Londres. Tristan de Bourbon-Parme, vous êtes journaliste correspondant à Londres. Je rappelle votre livre Boris Johnson, un Européen contrarié, aux éditions François Bourin.

[00:01:42]

Enfin, Philippe Amoyel, vous êtes épidémiologiste, professeur de santé publique, directeur général de la Fondation Alzheimer's et vous êtes l'ancien directeur de l'Institut Pasteur de Lille. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C dans l'air en direct. On va prendre naturellement. J'ai envie de dire à la direction de Londres. Zéro mort à Londres dimanche. Est ce qu'on respire de nouveau? En Grande-Bretagne? Tristan Oui, bien sûr, je suis allé me promener aujourd'hui dans Londres, qui était vide depuis des mois.

[00:02:12]

C'est que quand on se promenait sur Trafalgar Square ou devant Big Ben, les rues étaient absolument vides. Pas de touristes, pas de Londoniens, à part quelques voitures épisodiques. Aujourd'hui, dans les parcs de Londres, les gens sont réapparus. En plus, il fait 23 degrés aujourd'hui à Londres. Un temps formidable. Bermuda, débardeur, short. Tout le monde était dans les parcs profiter, mais de façon responsable. Les gens étaient calmes, écartés. Mais c'est un peu un retour à la vie et tous les gens que j'ai interrogés m'ont essayé.

[00:02:41]

Enfin, on respire. C'est le retour des jours heureux.

[00:02:44]

Pour paraphraser une phrase du président de la République, ici en France. Mais comment est le moral du pays? Je le disais, c'est important de le rappeler parce qu'on va beaucoup parler de la réussite du modèle britannique concernant la maîtrise de l'épidémie. Enfin, c'est un pays endeuillé 126 mille morts, un pays le plus endeuillé d'Europe. Je le disais au moment d'ouvrir un petit peu les portes, est ce que c'est un pays qui est encore sonné? Oui, parce que un nombre de morts aussi énormes.

[00:03:16]

Forcément, les gens sont encore marqués par ça. Tout le monde connaît des gens qui sont décédés du vide, des proches de la famille éloignée, des gens, des gens au travail. Tout le monde en a entendu parler. Mais malgré tout ce qui reste aujourd'hui dans l'esprit des gens, c'est, comme vous le disiez tout à l'heure, le programme de vaccination, c'est la stratégie de vaccination sur laquelle Boris Johnson met l'accent. Un film pas moyen. Excusez moi, Philippe Amoyel.

[00:03:46]

On est précisément l'épidémie dans le pays. On parle de ce chiffre qui vous a tous heurté. Forcément, les situations sont tellement différentes, à la fois en français et en Grande-Bretagne. Zéro mort à Londres, ça ne s'était pas produit depuis. Depuis des mois. Mais si on fait deux pas en arrière. Comment se comporte l'épidémie en Grande-Bretagne? En Grande-Bretagne, l'épidémie est en train de se calmer, mais juste prendre un exemple. Le nombre de cas positifs.

[00:04:16]

Vous savez ces chiffres qui sont distillés tous les jours par Santé publique France. Nous, on est aux alentours de 40.000 qui traduit le nombre des contaminations. Les Anglais au 29 mars à 4650. Quatre nouveaux cas positifs sur le Royaume-Uni. Rappelez vous ce qu'on avait dit. Ce qu'avait décidé de conseil scientifique le président de la République, c'est qu'on sortirait de confinement en décembre. K5 cas. Ils ont atteint ces cinq mille cas où ils sont sur une tendance basse de circulation du virus.

[00:04:43]

Ils pourraient même s'ils le voulaient, mais ne suis pas sûr qu'ils le font. Tenter une stratégie zéro Kovy.

[00:04:48]

Là aussi, en Grande-Bretagne, il faudrait Anne-Elisabeth Moutet pour montrer une celle de Libération ce matin. Il attend quoi? Emmanuel Macron pour Aconfirmé Confinait et celle du Daily Mail? What a waiting for? Ils veulent ouvrir. Voyons, on n'est pas du tout dans la même situation. Il y a une impatience des Britanniques à retrouver une vie normale.

[00:05:09]

Il y a une impatience de tout le monde. Il y a une impatience des Français à voir des solutions fermes prises au lieu d'attendre pour des raisons plus compliquées de triangulation politique et une attitude claire des Anglais qui n'ont pas aimé le confinement, qui se sont rebellés contre le confinement plutôt d'ailleurs que les Français et les Français étaient finalement extrêmement dociles, mais qui en même temps, à partir du moment où ils ont vu qu'il y avait une politique claire. Et puis cette espèce de course incroyable qui a mobilisé tout le pays de manière exceptionnelle pour la vaccination, ça a fait remonter le moral des gens et le moral des gens s'est vraiment beaucoup de choses.

[00:05:45]

Le ressenti, c'est la réalité.

[00:05:46]

Et donc maintenant, ils disent rouvrit, il fait beau, c'est le printemps et ça fait un an qu'on souffre. On en a marre.

[00:05:51]

Mais je retiens que l'immense différence, c'est que premièrement, il y a un calendrier. Vous en avez parlé? Il y a un calendrier extrêmement précis. Quand on rouvre les établissements publics, quand on rouvre les magasins, quand est ce qu'on rouvre les pubs? Il y a des gens qui ont réservé dans leurs pubs déjà une place au comptoir et comme ça, il a réservé.

[00:06:08]

Il dit Je vais pouvoir aller dans la rue prudemment et incontestablement, je vais boire une pinte de bière.

[00:06:13]

C'est la différence entre la relation entre les hommes politiques britanniques et la population qui ne pas de Boris Johnson qui faisait ça.

[00:06:18]

Mais il y a une espèce de l'idée que tout le monde a vécu ça ensemble. Il y a eu un moment où tout le monde s'est précipité pour. Il y a eu une adhésion nationale. On a bien vu que l'Ecosse, qui est en train de trouver tout ce qu'elle peut pour s'opposer à Boris Johnson, a fait une campagne de vaccination dans les clous et aussi rapidement que possible. Et il y a eu une espèce d'union nationale qui s'est créée là dessus.

[00:06:42]

C'est ça change beaucoup de choses et c'est la chose qu'en France, j'ai l'impression. Nous ne sommes pas capables de faire. On est en train de discriminer pour des bonnes raisons. Les trois quarts du temps et parfois parce que le français râle, par définition. Mais c'est l'anglais. Normalement, c'est pas pareil.

[00:06:56]

Vraiment? Quand les Anglais s'installent en France, c'est à cause du Brexit. J'en connais plein et disent Mais tu sais. Ensuite, il faut que tu aies un diplôme spécial pour te plaindre parce que chez les Français, il faut savoir le faire dans les clous. Mais non, ça ne se fait pas est d'ailleurs une des grandes expressions de dents dans les pubs et ailleurs dans les bureaux. C'est ma Brembo. Il ne faut pas parler parce que il y a un vieux stoïcisme chez les Anglais qui est toujours là.

[00:07:22]

Bon, la société a beaucoup changé depuis 40 ans, mais néanmoins. Et se plaindre pour tout et en fait, en France, on est pratiquement, on se plaint pour ne pas être rattrapé par je ne sais pas qui, quelqu'un qui voudrait vous guillotiner ou autre chose. C'est une défense contre l'extérieur. On se plaint pour être trouver des camarades et que personne ne vous envie et être envié en France. C'est une chose qui vous fait du mal. En Grande-Bretagne, ça dérange personne.

[00:07:45]

La Minix lecture de la différence. Si on avait fait cette émission il y a quelques semaines, il y a quelques mois, on aurait dit en France, c'est formidable la situation et les écoles sont ouvertes alors qu'en Grande-Bretagne, c'était un confinement extrêmement strict. D'ailleurs, on les voyait les reportages à l'époque des Britanniques qui disaient Mes enfants ne vont pas à l'école depuis des mois.

[00:08:06]

Bien sûr, la nation britannique, c'est à réaliser un sursaut incroyable parce que la situation était dramatique. C'est dire qu'on avait deux choses à la fois. On a une situation qui a été dramatique et on voit le nombre de morts. Alors il y a 126.000. Le Guardian a fait ses propres calculs. Il annonce 150 000 morts sur son site. Aujourd'hui, on trouve une confirmation de l'office statistique. Peu importe, c'est beaucoup plus que nous. C'est beaucoup plus que nous.

[00:08:30]

94 000 en France, alors on ne va pas faire ce palmarès qui est un peu difficile et macabre. Mais 150 tu 126.000 à 50.000.

[00:08:39]

De l'autre côté de la Manche et nettement moins ici, il y a une sorte de rêver de fierté nationale aussi sur la vaccination. Et politiquement ou géopolitiquement, le contraste entre le Vieux Continent, l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne qui rame sur la vaccination, ça progresse. On va en reparler, mais ça progresse quand même. Ça, ça va plus vite, mais c'est pas terrible. Et la comparaison au Royaume-Uni est énorme. Je vous raconte juste une anecdote quelques jours, le.

[00:09:09]

Un journal populaire allemand a titré en énorme Nous vous envions les Anglais. Les Anglais. Le Sun, le lendemain, a fait une. Nous ne vous envions pas avec un tête d'Angela Merkel toute sombre et une tête de Boris Johnson qu'on imagine assez.

[00:09:24]

Parce qu'il est Syndeac. Seulement, lui. D'autres, en revanche, celle du Brexit.

[00:09:27]

Et on va en reparler, si c'est vrai. Évidemment qu'il y a une sorte de passé, une humiliation pour le continent, mais en tout cas, c'est une publicité vivante pour le Brexit, Philippe Amoyel. Est ce qu'on est en train de vivre là où on parle pour le coût de l'épidémie? Est ce qu'on est en train de vivre en France? Qu'ont vécu les Britanniques quand ils étaient au plus fort de la crise? Oui, parce qu'en fait, la situation que l'on décrit est actuellement très positive.

[00:09:49]

Elle date en fait de la fin du mois de décembre du 22 décembre. Rappelez vous quand ils ont décidé, face à la poussée du Varian britannique, de rentrer en confinement dur. C'est grâce à ça qu'il y a eu ce renouveau et cette dynamique, en particulier sur la vaccination et les choix stratégiques qu'ils ont faits dans ce domaine. Mais il faut quand même analyser toute la période antérieure, quand Boris Eltsine et Boris Johnson, pardon, a dit que finalement, il fallait peut être avoir une immunité collective.

[00:10:14]

C'est pour cela probablement qu'il y a eu accumulation de décès, entre autres choses, mais sur le nombre de contaminations par jour.

[00:10:21]

Est ce que l'on est à peu près au même niveau? On n'est pas au pied copie qu'il était aux alentours du 9 janvier, à 60 000 contaminations par jour. Mais là, on est à 40 000, ce qui est énorme en termes de contamination. Eux étaient à 60000 au plus haut du pic le 9 janvier.

[00:10:35]

En tout cas, quand la France s'interroge sur un nouveau tour de vis, on l'a dit, la Grande-Bretagne entame la première phase de son confinement avec la reprise des sports en plein air, par exemple, ou des sorties à six. Un chiffre qui illustre l'embellie dans le pays le plus endeuillé d'Europe. On le disait un dimanche le bilan pour la ville de Londres vers Omar Magali Lacroix, cresta francais. Ils l'ont appelé rapidement ideye le lundi heureux. C'était hier en Angleterre.

[00:11:03]

Une bouffée d'air entre amis, en famille, autorisés à se retrouver dehors. Une nouvelle étape de confinement.

[00:11:09]

Ça valait bien un bon bain, même un peu frais. Yo yo, vous êtes dehors, vous faites de l'exercice, c'est tellement bon pour votre santé mentale. Ça m'a terriblement manqué. C'est génial d'être de retour.

[00:11:22]

IVAC après avoir rouvert les écoles le 8 mars. Les contaminations baissent 5 000 dans tout le pays et dans la ville de Londres. Aucun mort du Kovy 19 ce dimanche. Alors Boris Johnson assouplit encore un peu les restrictions sanitaires tout en restant prudent.

[00:11:41]

Oui, nous sommes heureux de pouvoir bénéficier d'une certaine détente. Aujourd'hui, payer des impôts est important. C'est précieux. Je sais que c'est apprécié par les gens, mais il est également très important de souligner que nous devons continuer à être prudents.

[00:11:57]

l'Angleterre déconfit à petits pas, mais vaccine massivement. Hier, 30 millions de Britanniques avaient au moins reçu une première dose d'AstraZeneca ou de Pfizer, soit 60 pour cent de la population adulte. Alors, le calendrier tracé par l'exécutif suit son cours. Le 12 avril, les magasins non essentiels rouvriront les terrasses, les coiffeurs et les musées. Le premier ministre à la chevelure imposante a choisi ses priorités.

[00:12:24]

J'avais besoin d'une coupe de cheveux et j'ai besoin de me faire couper les cheveux.

[00:12:28]

Vous le ferez le 12 avril au pub.

[00:12:34]

Le 17 mai, les cinémas, l'hôtellerie et les restaurants en intérieur ouvriront le 21 juin. La fin des restrictions sociales pourrait être prononcée.

[00:12:43]

Et pourtant, l'année dernière, le Royaume-Uni était le mauvais élève pour sa gestion de crise de la pandémie. Début mars 2020, Boris Johnson dévoile son plan de lutte sanitaire avec une certaine décontraction affichée et revendiquée.

[00:12:58]

Quant aux mesures de distanciation sociale, je serre les mains tout le temps pour mourir. Hier soir, j'étais à l'hôpital. Je pense qu'il y avait quelques malades du Coville et j'ai serré les mains de tout le monde serait content de le savoir. Je vais continuer à serrer les mains. Je crois que c'est important de le faire. Vous savez, les gens ont leur propre avis.

[00:13:15]

À l'époque, le mot d'ordre britannique semblait un peu léger.

[00:13:20]

L'avez vous? Le plus important, c'est que vous, vous l'aviez les mains quelques jours plus tard.

[00:13:27]

Le premier ministre change de tout.

[00:13:30]

Je dois être clair avec vous, nous allons être très clairs nous vivons la pire crise sanitaire de notre génération.

[00:13:36]

Diagnostiqué positif et même hospitalisé quelques jours plus tard, Boris Johnson saluera les soignants qui lui ont sauvé la vie, dira t il. Après deux confinement, la mauvaise nouvelle est annoncée par le ministre de la Santé.

[00:13:50]

Nous avons identifié un nouveau variant du coronavirus, qui peut être associé à une contamination plus rapide dans le Sud-Est de l'Angleterre.

[00:13:58]

Un troisième au confinement strict est annoncé début janvier 2021. Mais pendant ce temps, l'Angleterre a validé les vaccins de Pfizer et AstraZeneca plus tôt que ses voisins européens. La vaccination est lancée le 4 janvier.

[00:14:15]

l'Angleterre reprend peu à peu le chemin de la liberté, mais les polémiques sur l'efficacité du vaccin suédo britannique et les retards sur sa livraison en Europe irritent les 27. AstraZeneca a discrètement changé son nom. Appelez le maintenant VAX égrillard.

[00:14:33]

Je ne sais pas si le changement de nom suffira à redonner confiance dans ce vaccin. En tout cas, c'est une tentative de communication. Cette question, les Britanniques attribue t il tout le mérite de cette réussite à Boris Johnson?

[00:14:45]

Anne-Elisabeth Moutet de la campagne de vaccination? Très probablement parce que a une une à un effort et une espèce de donc d'effet d'entraînement de Boris Johnson. Là, il est à son meilleur et on l'a vu à son pire au début, quand il n'avait pas vraiment ce qu'il faisait. Et puis quand, à partir du moment où il s'est rendu compte que la solution de collège était l'immunité de l'immunité, groupe aussi qu'on avait pratiqué aussi en Suède, ça marchait pas à ce moment là.

[00:15:11]

D'abord, il a fait un effort, mais dès qu'il avait ADEC, la Grande-Bretagne avait appris qu'il y avait des possibilités de vaccin alors qu'on n'en parlait pas encore tellement dans les nouvelles. Immédiatement, la Grande-Bretagne aussi s'est mise à acheter des grosses doses de vaccins, c'est à dire que dès le départ, ils se sont dit La solution, ce sont les vaccins. Alors il y a des contacts naturellement entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Parce que c'est tout. Même les Etats-Unis qui font la première poussée et les 10 milliards de dollars de ce qu'on appelle work spathe la vitesse de la lumière au delà de la lumière.

[00:15:37]

Pour le programme de Pfizer qui entraîne les autres, il y a une course au vaccin scientifique dont on parle pas trop. Il y a une course aux achats qui, elle, est complètement différente suivant la façon dont s'est fait les choix britannique et le choix d'achats de vaccins. Boris Johnson est vraiment admiré. Le fait qu'on a inventé tout.

[00:15:52]

On a vacciné des gens dans des églises avec vacciné des gens, mais le reste, Anne-Elisabeth Moutet, ça efface le nombre record en Europe du nombre de victimes du vide.

[00:16:00]

Je dirais que rien, mais force Ledeuil, mais que les Britanniques vont tous vous dire qu'il vaut mieux se planter au début et réussir à l'inverse.

[00:16:09]

Il s'est excusé, il s'est excusé plein de fois. Il a aucun problème pour s'excuser. Dysphorie quand ils vous coquelle, quand vous lui marcher sur le pied, c'est plus, ça se fête. S'excuser enGrande-Bretagne, mais il a aussi dit On a fait ça, ça ne marche pas. Faire quelque chose qui marche d'autres. Et nous, on nous a expliqué que jamais on n'avait par exemple raconté des cracks sur les masques.

[00:16:27]

Je ne pense pas que les gens, dans un sens comme dans l'autre Allali Tristan de Bourbon-Parme sur cet aspect politique et sur la façon dont Boris Johnson, au fond, a réussi à retomber sur ses pattes après un début de gestion de crise reconnu collectivement et compris d'abord, à commencer par la Grande-Bretagne, comme un échec. Absolument, mais justement, ce que vous venez de dire est extrêmement intéressant. Boris Johnson est perçu comme un clown à l'étranger. Or, comme je l'explique dans mon livre, ce n'est pas un clown, ce n'est qu'une façade et que les gens ont du mal à percevoir l'autre dans cette crise actuelle.

[00:16:59]

Justement, ce qui est très intéressant, c'est qu'ils ont aperçu Boris Johnson, nonchalant, qui se promenait à l'hôpital en serrant les mains de tout le monde. Et c'est quelqu'un s'execute, quelqu'un qui tape, qui apprend tout au long de sa carrière. Il a une forme d'échec, que ce soit différentes élections. A chaque fois, il apprend. Il me est là. Cette crise, c'est vraiment l'exemple. Il a eu un échec catastrophique au début. Il a appris.

[00:17:22]

Il s'est rendu compte effectivement que la vaccination était le moyen de sauver le pays et de rattraper sa carrière lui même. Et on voit bien aujourd'hui. Je suis d'accord, je suis totalement d'accord avec vous. Les gens attribuent ce succès à Boris Johnson et à sa capacité à s'excuser, à s'être remis en cause et à avoir remis le pays sur les rails.

[00:17:42]

Cela veut dire qu'il sort plus fort à l'issue de cette crise, si tant est que cette crise soit finie, en dira un mot avec les super moyens le concernant. Naturellement, la Grande-Bretagne sort plus fort qu'avant la crise. Vous iriez jusque là attristant de Bourbon-Parme?

[00:17:56]

Oui, oui, parce que il s'est excusé. Il a fait des erreurs, il s'est remis en cause. Les gens acceptent ça. Enfin, quelqu'un qui n'admet jamais ses erreurs, qui comme par exemple, de nombreux dirigeants européens. On ne s'est jamais trompé. On n'a jamais, jamais eu de problème. Les gens ne sont pas idiots, les gens sont humains. Ils acceptent l'erreur. Boris Johnson l'a accepté et aujourd'hui, les gens effectivement, disent il a fait des erreurs.

[00:18:23]

Avant, il y a eu une mort. Mais l'avenir fait que le pays va sortir de la crise avant. Les autres pays en auront probablement. Et ça, les gens l'acceptent. Et puis surtout, il valait mieux être confiné pendant l'hiver où il fait zéro degré que pendant l'été, lorsqu'il fait 20 au 23 juin, confirme Dominique.

[00:18:39]

Oui, c'est vrai qu'il a pris. Boris Johnson a fait trois choix stratégiques. Le premier, c'est un choix national. Nationaliste. Il faut savoir que quand Oxford de l'Université d'Oxford est venu voir le gouvernement en disant Nous avons un vaccin, le Gouvets et Oxford étaient en train de négocier avec une firme américaine, Merck.

[00:18:58]

Bruce Johnson et son gouvernement ont dit non en un an vous négocié avec AstraZeneca parce que c'est britannique et donc c'est chez nous que ça va se passer.

[00:19:05]

C'est un choix fort quand même et c'est un choix dont on n'a pas tellement parlé, mais qui est déterminant pour la suite. Le second choix, c'est celui, évidemment, du pragmatisme le plus total. Quoi qu'il en coûte sur les vaccins, il a été appliqué là bas à la fois pour dire on met autant d'argent sur la table qu'il le faut. Parce que, de toute façon, les vaccins, quelle que soit leur prix, coûteront moins cher et que la pandémie.

[00:19:29]

Et plus subtilement, ils ont accepté que l'Etat britannique prenne en charge les risques en cas de problème de vaccination, etc. Alors, qu'en est il des négociations entre Bruxelles et laboratoires qui ont été InfiniT? Ils ont perdu. Bruxelles a perdu 2 3 mois à négocier. S'il y a un petit problème, qui est responsable alors que l'Etat britannique a dit ce sera nous, nous serons comme les Américains lundi. On verra plus tard. Honnêtement, ce n'est pas le sujet.

[00:19:54]

Et ils ont pris le risque. Evidemment. Et puis, le troisième choix, c'est celui du pragmatisme le plus le plus concret. Parce que, vous savez, c'est une affaire d'intendance. Une fois que le vaccin est découvert, c'est une affaire d'intendant. Ou est ce qu'on le distribue? À combien de personnes? Quelle catégorie? En France, on a fait un peu une cathédrale gothique, peu intelligente, sophistiquée, mais pas assez de romans. C'était ailleurs qu'en France.

[00:20:16]

Nous sommes un peu spécialistes. Allez, je vais parler un petit peu comme en parle dans les entreprises. Nous sommes spécialistes des process, des procédés, mais pas du point d'arrivée. Alors les choses vont se corriger. Mais au Royaume-Uni, elles ont tout mis sur la logistique, dans les églises, partout et à toute vitesse. On a eu des journées à 800.000 vaccinations par jour.

[00:20:38]

C'est incroyable.

[00:20:38]

En France, on est pas si loin de ça puisqu'il y a eu une journée à 400 000.

[00:20:43]

Pour l'instant en moyenne sur la stratégie de vaccination. Ils ont aussi, à un moment donné, dit on, fait qu'une dose. Oui, ça, c'est un choix. Il faut voir un peu, il y a deux moments quand même. Même au moment où il partait sur l'immunité collective, ils en sont revenus. Ils ont défini quatre grandes priorités avec Coulissent Willy qui? Qui?

[00:21:02]

Qui était chef d'orchestre de cette organisation. C'était bien sûr contenir, retarder et atténuer. Mais ils ont aussi dit qu'il inter-armées sur la recherche scientifique et ils l'ont fait dès le départ. Ils ont fait les tests, ils ont fait leurs propres tests, ils ont fait le séquençage. Eux, ce sont eux qui ont séquencé le plus et qui ont identifié le balian britannique. Ils ont fait également ce que ce qui vient d'être décrit sur les Bax et ils l'ont fait avec la même énergie que l'ont fait les Américains et avec les mêmes résultats.

[00:21:27]

Maintenant, ce qu'on peut voir, c'est qu'ils n'ont vacciné certes 30 millions de personnes, mais à une dose, l'idée était très bonne. Parce que quand le 22 décembre, ils se sont rendu compte qu'ils allaient devoir confiner de manière dure, qu'il fallait désengorger les services de réanimation, ils ont fait un pari. Ils ont dit une dose permet, lorsqu'au bout de 10 à 15 jours, de réduire de 50 le risque de formes graves au niveau où ils en étaient, ils ont tenté.

[00:21:51]

On va utiliser toutes nos doses. On ne va pas réserver la deuxième dose et on va diminuer l'impact sur le système de santé. Et ça a marché. Et donc, aujourd'hui, il se retrouve avec 32 millions de personnes vaccinées, mais seulement 10 de personnes avec deux doses. Donc là, il va falloir à l'horizon un peu de temps puisque le vaccin AstraZeneca permet de faire la deuxième dose un peu plus tard. Mais il va falloir maintenant qu'il rattrape peut être ce retard pour garantir le bénéfice qui va venir.

[00:22:17]

Est ce qu'ils ont, Anne-Elisabeth Moutet, un système de santé plus performant que le nôtre pour mettre en place cette campagne de vaccination, par exemple pour faire face à l'afflux de patients? En rien. Quand vous comparez les deux systèmes, alors il faut.

[00:22:32]

Il y a tout de même eu tout spécialement. Au début, on a observé ce que nous observons maintenant en France, c'est à dire le fait qu'on ne s'occupait plus des autres maladies, y compris des cancers, des traitements de chimiothérapie et donc le NHS, la Sécu britannique.

[00:22:45]

Elle s'est même trouvée absolument prête ses limites.

[00:22:48]

Tout le monde sait que le système de France 2 santé britannique, quand il s'agit de cas graves, d'urgence et de recherche, est absolument à un niveau mondial au niveau 2. Les soins pour tout le monde, c'est beaucoup moins confortable qu'en France. On va dire ça comme ça. Il y a des listes d'attente et il y a des erreurs qui viennent de la notion de liste d'attente. Parce que si on vous dit que vous avez de l'asthme, vous verrez un médecin dans 8 mois.

[00:23:07]

Puis, c'est un cancer du poumon, c'est ennuyeux. Mais sur ce cas spécifique et dans un cas d'urgence, il y a eu vraiment. Tout le monde est allé sur le pont. À ce moment là, il y a eu cette réactivité. Il y a d'autant plus cette réactivité qu'ils sont comme nous, noyés dans la bureaucratie et qu'ils ont pu la couper et qu'il y avait une faille. On peut la couper assez. Nous sommes en période d'urgence.

[00:23:26]

On verra la bureaucratie, mais c'est ce qui s'est passé pendant la première vague. Dans les hôpitaux français, il y a beaucoup de bureaucratie qu'on a coupé. Et puis, comme on oblige les gens de recommencer à faire des papiers et des projections financières se disent Écoutez, ça suffit. On en a assez et ça devrait être une leçon. En tous les cas, en Grande-Bretagne, ils sont allés chercher une personne qui vient de la tech, qui s'appelle Key Debenhams, qui est arrivée pour s'occuper pour tout, pour faire toute la stratégie logistique et toute la stratégie de vaccins, de vaccins, de vaccination.

[00:23:51]

On en parlait tout à l'heure. Elle est déjà repartie en disant auquelle au boulot est fait. Maintenant, on a toutes les structures en place, ce qui est quelque chose de remarquable. Et en France, on avait toutes sortes de gens qui étaient chargés du vaccin. Un conseil scientifique pour le plus? Le président de la République qui décidait d'écouter ou pas écouter plus.

[00:24:05]

Tout ça se passera au Conseil de défense, c'est à dire qu'on n'a même pas de notes prises. Et on n'a pas la moindre idée de comment les décisions depuis un an sont prises. Le jour où on voudra examiner ce qui s'est passé, alors ça a été à la fois diffus et opaque. Et chez les Britanniques, ça a été rapide, simple et une seule chair. Il y a une seule, une seule, une seule consigne c'est vaccinée vacciner, vacciner.

[00:24:29]

L'idée de gâcher des doses n'était pas tolérable. L'idée de faire perdre du temps était absolument pas tolérée à cette fois qu'ils ont dit pas trop de spécialisation, ça fera de la bureaucratie. On vaccine tout le monde. Tristan de Bourbon-Parme a un conseil scientifique en Grande-Bretagne. Où en est la relation entre le politique et le scientifique? On a vu qu'en France, c'était un peu tendu parfois entre notamment le président de la République et le conseil scientifique, puisque le chef de l'Etat, on se souvient des dernières décisions qu'il a prises, a décidé de ne pas suivre l'avis du conseil scientifique.

[00:25:00]

Est ce que là aussi, il y a eu une sorte de pacte entre les politiques et médecins? Il n'y a pas de doute au début de la pandémie, en mars dernier, lorsque Boris Johnson disait Je vais serrer les mains de tout le monde, c'est très dangereux. Tout va bien là. Effectivement, ses conseillers et le conseil scientifique ont dit au contraire, il faut. Il faut être beaucoup plus dur. Il faut fermer. Et finalement, Boris Johnson a fini par le faire depuis.

[00:25:28]

Effectivement, une tension en septembre dernier, quand le conseil sont divisés. Il faut refermer. Ça commence à être sérieux. À nouveau, les chiffres. Boris Johnson a hésité. Il a écouté son responsable de l'économie qui a dit Il faut absolument rester ouvert pour le bien de l'économie britannique, sinon l'économie va plonger. Et Boris Johnson, lui, son avis. Et malheureusement, cela l'a obligé à reconfirmer en décembre, lorsque les chiffres ont explosé.

[00:25:53]

Philippe Royale sur la relation entre les scientifiques et le politique.

[00:25:57]

D'une manière générale, et en particulier en Grande-Bretagne, et sinon sur le système sanitaire britannique, sur les scientifiques, il y a eu des relations comme comme le disait fort justement au début, ça n'a pas bien marché à cause de la volonté de Boris Johnson de faire de l'immunité collective comme la Suède. Mais très rapidement, à partir de la fin du mois de mars, il a entendu les scientifiques. Il faut savoir quand même. A la London School of Hygiene and Tropical Medicine, qui est le nec plus ultra de la recherche sur la santé publique mondiale.

[00:26:25]

Ils ont des calibres pour faire ça. Ils ont mis en place des outils, ils ont été écoutés. Ça leur a permis de mettre en évidence le Varian britannique. Donc, il y a eu une écoute réelle. Après, il y a toujours des décisions qui sont prises par les politiques et pas par le sanitaire, comme on le disait fort justement. Septembre, il aurait pu confiner et isoler quand même des problèmes. Parce qu'en novembre, il y avait une grande liberté de vie à Londres et on s'est rendu compte que lorsque le Parlement britannique est arrivé, la danse a entraîné les catastrophes que l'on a vu par la suite sur le système de santé.

[00:26:54]

Je pense que là, on a une différence. En effet, pour les soins courants, pour l'urgence, là, on n'est pas forcément dans la recherche scientifique, on est dans la prise en charge immédiate. On a pu en France, lors de la première de la première vague de la deuxième vague, repousser les murs, mettre en place des outils. Et fort justement, je dois le reconnaître dans mon CHQ, j'ai jamais vécu une période aussi positive que ça, dans la mesure où tout ce qui était décidé d'être mis en place par les médecins, l'administration faisait tout ce qu'elle pouvait pour le mettre en place le plus vite en moins de 48 heures.

[00:27:26]

J'ai jamais vu ça en trente ans de médecine. Mais ça, ça a réellement marché. Et vous ne pouvez pas savoir ce que je regrette.

[00:27:33]

Cette situation n'est pas la fin de la pandémie.

[00:27:36]

La relation et les choses ont un peu changé, on l'a compris, et juste le nombre de places de réa. Ils sont mieux fournis que nous. En Grande-Bretagne, où on est à peu près dans la même catégorie et à peu près, ils sont un peu dans la même catégorie.

[00:27:50]

Ont été, ils ont été saturés plus rapidement que nous. Nous, on a également une plus grande disponibilité avec toutes les programmations qui ont été faites, mais eux ont été saturés beaucoup plus vite et beaucoup plus rapidement, probablement à cause de l'influence du Varian anglais. On est malheureusement en train de connaître aujourd'hui Dominique Soviétisme.

[00:28:06]

Oui, parce que nous vantons et nous regardons avec admiration ce modèle britannique sur la partie vaccination. Il y a quand même deux interrogations. La première, elle a été mentionnée par Philippe Amoyel. Quid de la deuxième dose? Ils ont une difficulté là, les Indiens. Le Sérum Institute indien dit Écoutez, nous, nous gardons les deux avions. Nous avions prévu de vous envoyer 10 millions de doses qui restent sur le carreau.

[00:28:31]

Et avec quels arguments nationalism? Elle en a besoin. Et puis, on sectionne maintenant l'Union européenne, dit Attendez, vous êtes bien gentil, mais les 12, on veut d'abord les prendre pour nous. Donc ils vont avoir une question qui se pose. Quid de la deuxième dose? Et puis, il y a un second sujet, c'est que sur le plan de la sécurité sanitaire, est il possible qu'il n'y ait eu aucune difficulté avec le vaccin AstraZeneca? Vous savez, on parle beaucoup des fameux trombone.

[00:28:57]

On sait que l'Allemagne, cet après midi, il y a deux heures à Berlin et à Munich, deux Etats importants, ont décidé de ne plus administrer. A partir de maintenant, le vaccin AstraZeneca pour les moins de 55 ou 60 ans, parce qu'il y a un certain nombre de cas, quelques dizaines et quelques décès en Allemagne. Et on sait qu'en France, la décision a été prise depuis hier.

[00:29:19]

Depuis depuis dix jours. Est il possible, statistiquement, qu'il n'y a eu aucun cas de ce type au Royaume-Uni? Est ce que le système de pharmacovigilance NACA au Royaume-Uni est absolument top? Est ce qu'il est nickel alors dans la tête?

[00:29:34]

Philippe Amoyel Sur cette remarque de Dominique, c'est vrai qu'il y a énormément de réserves de ce côté là de la Manche sur ce vaccin. Et Boris Johnson s'est fait le promoteur du AstraZeneca en disant Regardez nous, on est quasiment venu à bout de cette épidémie. Grâce à ce vaccin, la question qui est posée par Dominique, ça, c'est qu'il était moins regardant que nous le sommes sur d'éventuels effets secondaires du vaccin. Pas moyen, non.

[00:30:00]

Je pense pas parce qu'ils ont un excellent système de pharmacovigilance trace. Avec le NHS et différents systèmes, les évènements, les évènements indésirables, je pense que la seule chose, c'est que c'était une volonté politique de balance bénéfices risques. Aujourd'hui, on laisse ouvert les écoles ouvertes parce qu'il y a un bénéfice à délaisser pour les enfants. Eux, ils laissent courir le vaccin AstraZeneca, avec lesquels ils ont fait plus de 10 millions de vaccinations. Ça leur évite peut être d'avoir maintenant des doutes et des réticences pour les gens de se faire vacciner avec le bassin AstraZeneca.

[00:30:29]

Moi, je devrais plutôt dans ce sens là. C'est à dire? On fait une balance bénéfice risque. On considère qu'on a gagné une certaine partie de la bataille. On continue dans cette direction même si il y a des gains, mais pour l'instant, leur fréquence est telle que ça ne justifie pas le désamour des Britanniques pour ce vaccin.

[00:30:45]

Ça veut dire que l'on n'a même pas suscité une polémique, des interrogations dans l'opinion publique, la classe politique, ce qui s'est passé dans certains pays européens vis à vis du AstraZeneca ou la vaccination a été suspendu. Ça a été le cas en France. Comment calmer les scientifiques?

[00:31:00]

J'ai parlé à des scientifiques vraiment sur cette question, m'ont dit que le pourcentage de troupeaux par million de vaccins administrés était en dessous de la moyenne connue de risque de thrombose dans la population sans vaccin. Donc que c'était vrai. Oui, ça peut arriver, mais c'est très, très peu et c'était absolument quelque chose qui était inacceptable. Et les Britanniques l'acceptent.

[00:31:19]

Mais je pense aussi qu'il y a tout de même eu quelque part quelque chose de politique. Je ne peux pas imaginer. Une chose que je voudrais rappeler, c'est que la Grande-Bretagne avait jusqu'au Brexit. l'Agence de l'Agence des médicaments européenne et que ce n'est pas en 15 jours qu'ils ont perdu les compétences qu'ils avaient sur place. Donc c'est vraiment un pays qui est absolument à la pointe pour ce genre de choses. Mais il y a eu une espèce de dénigrement du vaccin AstraZeneca qui, à mon sens, a été aussi politique.

[00:31:47]

Je n'imagine pas qu'un vaccin purement européen continental aurait été attaqué aussi vite, suspendu aussi vite que le président de la République se serait permis de dire qu'un vaccin ne servait pratiquement à rien après 65 ans. Alors qu'on voit bien que ce n'est pas vrai. Emmanuel Macron, pour ne pas le nommer pour un vaccin qui n'aurait pas été un vaccin britannique. J'ai l'impression que quelque part, on a joué là.

[00:32:09]

On a surjoué une blessure narcissique de l'Europe qui n'a pas aimé voir les Britanniques dire Nous, nous aimons plus, nous quittons Celebrex vite et que le vaccin AstraZeneca en a payé les frais et ce ne fut pas bien comportés.

[00:32:24]

Je ne sais pas, mais ce que je veux dire, c'est en tout cas ce n'est pas eux qui ont commencé.

[00:32:28]

Je ne se sont pas bien comportés, joue sur la négociation des contrats avec renégociation des contrats. Ils ont bien négocié. Là, nous les avions mal négocié et ensuite, on dit c'est pas juste sur la livraison du nombre de doses, sur la livraison du nombre de doses. Il y a des doses qui leur sont garanties d'un laboratoire suédo britannique. Et maintenant, nous avons l'Union européenne qui nous dit l'Europe livre plus de vaccins que la grande export, plus de vaccins que la Grande-Bretagne.

[00:32:51]

Mais comme si l'Europe était l'Union européenne, la Bruxelles était une puissance exportatrice. Vous avez des usines. Vous avez des filiales. Vous avez des usines, des unités de production. Elles font quelque chose pour AstraZeneca. Et de deux choses l'une ou on décide que bon, on réquisitionne tout ou presque.

[00:33:06]

Tout appartient ou pas. C'est, sinon il y a eu. Il y a eu une attitude dont je pense que la politique, c'est rien. Mais ça ne se serait, si c'était de la politique, que ce serait encore quelque chose. Je pense que c'est une attitude qui a presque été une attitude reflexe de dire du mal et de fait 2 et 2 et 2 et de dénigrer quelqu'un parce qu'on ne pouvait pas supporter que les Britanniques avaient un succès à ce moment.

[00:33:25]

Excellemment.

[00:33:26]

Oui, bien sûr, il y a une attitude politique, mais les Canadiens ont pris la même décision heures salissure et d'interdire ces rapports là. Ils n'ont pas ce rapport là et c'est un vaccin qui n'est toujours pas autorisé aux États-Unis. Évidemment que le rapport global. Vous avez entièrement raison. Le rapport global bénéfice risque et immensément en faveur de la vaccination. Mais quand ça tombe sur vous et qu'il y a un problème, vous n'avez pas tellement envie de regarder les statistiques globales.

[00:33:52]

Et donc, c'est vrai que les autorités sanitaires françaises, allemandes, italiennes, suédoises et autres ont pris des décisions. En tout cas, je trouve encore qu'il y a quand même une question sur le système de forces de l'ordre de l'arbitrage entre vous, Amoyel.

[00:34:08]

Qu'en pensez vous? C'est ce qui vient d'être dit en plateau, à l'instinct. Concernant le trésor, c'est très gênant parce qu'en fait, on a eu la chance incroyable d'avoir des vaccins en moins d'un an et c'est bataille entre eux. Est ce que c'est le vaccin AstraZeneca, le vaccin Sanofi, le Johnson Johnson avec des colorations nationales? Est ce que ces éléments pourraient expliquer ces problèmes là? Face à ce nombre de morts, face aux besoins qu'on a de vacciner, je vous avoue humblement que j'ai du mal à comprendre.

[00:34:38]

J'ai du mal à comprendre un certain nombre de choses par rapport à ce genre de décision. Mais là, en particulier sur les vaccins, il n'y a pas de problème sur la balance bénéfices risques pour les Anglais, ils sont à 125000 500 décès. Nous, on est quand même à 96.000 décès. C'est quand même pas loin. On est au niveau des contaminations qu'ils ont atteint au mois de novembre. Donc là, ce qu'il faut, c'est à tout prix vacciner et faire en sorte que les Français aient confiance dans les vaccins qu'on utilise.

[00:35:01]

Alors je crois que là, il y a un enjeu. Si vraiment il y a de la nature qui est décrit par nos deux invités, là, je trouve ça réellement dommage pour la santé publique.

[00:35:08]

Et on a rarement parce que le ton est sérieusement monté entre l'Union européenne et la Grande-Bretagne sur la question des vaccins et peut être que ça a un lien quand même avec le Brexit. Allez, si le plus fort de la crise sanitaire semble derrière pour les Britanniques, la situation économique, elle, reste fragile. Brexit? Plus qu'un vide. Le Royaume-Uni a connu sa pire récession depuis trois cents ans et le gouvernement annonce déjà une mauvaise nouvelle pour les particuliers, mais aussi pour les entreprises.

[00:35:33]

L'augmentation des impôts Walid Brissaud, Liliana 50. Nous l'avions rencontré il y a un peu moins d'un an près de Liverpool, dans un champ en train de récolter des asperges. Il faut taper la pointe, on tire et c'est aussi simple que ça plate. A 22 ans, Dan venait tout juste d'obtenir son diplôme de pilote de ligne quand la pandémie a cloué les avions au sol. Un an plus tard, nous l'avons retrouvé d'un petit boulot à l'autre. Le voici désormais le livreur pour un supermarché.

[00:36:08]

Là, je suis dans ma camionnette, qui est aussi mon bureau pour la journée. Aujourd'hui, j'ai dû effectuer entre 20 et 30 livraisons.

[00:36:20]

Ça n'est pas exactement le boulot que je rêvais de faire.

[00:36:22]

Mais bon, je crois qu'on n'a pas vraiment le choix. N'ai pas.

[00:36:25]

En Grande-Bretagne, près de deux tiers des emplois emportés par la crise concerne un jeune de moins de 25 ans. Le Royaume-Uni, sans doute l'économie du G7, la plus touchée par les conséquences du vide en 2020, le pays a connu sa pire récession depuis trois cents ans et jusqu'à 2 millions de Britanniques pourrait basculer dans l'extrême pauvreté. Malgré la campagne de vaccination massive, malgré l'optimisme de Boris Johnson, qui promet une reprise fulgurante, son ministre de l'Economie, lui, n'a pas vraiment de bonnes nouvelles à annoncer pour les mois à venir.

[00:36:59]

Oui, nous allons continuer quoi qu'il en coûte ce pro à soutenir les ménages britanniques et les entreprises Besma eux mêmes. Mais ensuite, une fois que nous serons sortis de cette crise en grave, nous aurons besoin de restaurer nos finances publiques. Problème formula16. Et je veux être honnête avec vous aujourd'hui sur la manière dont nous allons nous y prendre date des augmentations d'impôts à l'horizon pour des perspectives d'autant plus incertaines qu'un autre choc historique pèse lui aussi sur l'économie britannique et vient parfois se manifester juste sous les fenêtres de Westminster.

[00:37:34]

Le carnage du Brexit, comme le dénonce ce jour là les pêcheurs et exportateurs de fruits de mer. Voilà pas Prince. Les montagnes de papier que nous devons transporter dans le camion, des déclarations de douane au certificats sanitaires, ça n'est pas possible. Les coûts sont juste astronomiques.

[00:37:54]

Il faut espérer que le gouvernement interviendra et apportera son aide. l'Industrie des produits de la mer va disparaître si elle se retrouve avec une telle quantité de paperasse.

[00:38:03]

En dépit de l'accord trouvé avec Bruxelles, le Brexit se fait bel et bien sentir dans les rayons des supermarchés et dans les chiffres entre la Grande-Bretagne et son premier partenaire commercial de l'Union européenne. Les exportations ont chuté de 41% depuis janvier.

[00:38:19]

Les statisticiens britanniques n'avaient tout simplement jamais vu cela. C'est la plus forte chute en un mois depuis que ces chiffres ont commencé à être mesurés en janvier 1997, alors le pays cherche le chemin de sa prospérité ailleurs.

[00:38:37]

Présent, le Royaume Uni est de retour en tant que nation commercialement indépendante vers la lointaine Asie plutôt que la voisine européenne. Ces derniers mois, Londres a signé des accords de libre échange avec le Japon, le Vietnam ou encore Singapour.

[00:38:53]

Singapour, Singapour et le Royaume Uni repousseront les frontières du commerce et le partage de l'innovation, et la libre entreprise reste la meilleure voie à suivre pour le magistrat.

[00:39:02]

Il faut une Grande-Bretagne qui se rêve en championne de la mondialisation. Une Grande-Bretagne global, comme disent les Brech Centers. Alors que la City de Londres, elle, l'est de moins en moins, le secteur financier britannique vient d'être détrôné par Amsterdam, devenu en février dernier la première place européenne d'échange de titres et d'actions.

[00:39:22]

Cette question qui nous est posée ce soir le Brexit a t il accéléré la sortie de la crise sanitaire au Royaume-Uni?

[00:39:29]

La sortie de la crise Sanitary, je ne sais pas ce qui est certain, c'est que si la Grande-Bretagne, si elle était restée dans l'Union européenne, aurait été accrochée au programme commun d'achats des vaccins rêvé et imaginé par où cela, Darline? La présidente de la commission et que ça serait aller beaucoup plus lentement. On peut rentrer dans le détail. On n'est pas obligé de rentrer dans le détail, mais ça a été bureaucratique. Ça a été lance, n'a pas été efficace.

[00:39:52]

On a négocié pour des questions de responsabilité. On a négocié le prix sans se rendre compte qu'on négociait pour des centimes au lieu de négocier pour des euros. Puisque le coût de la récession est bien plus élevé que le coût des vaccins qu'on achetait. Et le résultat, c'est que alors que vous avez, je crois, Israël qui est vacciné à 60 ou 65 de la population, la Grande-Bretagne à la moitié. La Hongrie est en train d'arriver à 36 ou 37.

[00:40:15]

Le reste des pays d'Europe, ils sont à 10, %15. %100 de vaccination d'au moins au moins 9 mois. On est vacciné et plus on a des problèmes.

[00:40:23]

Philippe Amoyel avec les compétences qui sont les vôtres. Vous êtes épidémiologiste, professeur de santé publique. Quand vous regardez ça, vous dites? Le fait d'avoir été Salavat, le Brexit, ça va donner plus d'agilité à ces pays là, notamment pour conduire sa politique de vaccination. Non, je pense que c'est l'inverse. De toute façon, il aurait fait ça même s'il avait été encore dans l'Europe. Je pense qu'au contraire, cette crise sanitaire a servi le Brexit.

[00:40:47]

Si on regarde à quel moment Boris Johnson a déclenché, il était le confinement. Il s'est servi du varian anglais de la recherche des Anglais en disant il faut confinait. Ensuite, il a dit Il faut vacciner les Français vaccinés avec les Européens. Le 27 juillet a donné son approbation. Avant, ils ont commencé à vacciner le 21, donc à 5 jours près et à chaque fois, il mettait une emphase là dessus. Donc, je pense que ça a beaucoup plus servi de Brexit que l'inverse.

[00:41:11]

Tristan et Bourbon-Parme, c'est vendu comme ça. J'ai envie d'être politiquement par Boris Johnson et de dire Regardez, c'est quelque part la revanche du Brexit. Regardez. Au final, on s'en sort beaucoup mieux que les Européens. Il le joue politiquement en politique intérieure absolue.

[00:41:27]

Absolument qu'il joue et absolument raison de le faire. D'ailleurs, politiquement, c'est quand même un outil formidable. Ce succès, je voudrais revenir sur un point intéressant de Go Go tout à l'heure. Boris Johnson a négocié avec AstraZeneca le 18 mai. Ce qui est intéressant, c'est que quatre pays européens, c'est à dire la France, les Pays-Bas, l'Italie et l'Allemagne, ont aussi négocié un accord avec AstraZeneca dans les semaines qui ont suivi. Sauf que l'Union européenne est arrivée en leur disant Attendez les amis, nous, comme nous sommes l'Union européenne où nous devons la jouer collectif.

[00:42:00]

Donc, votre accord, vous allez revenir dessus et vous allez attendre que l'ensemble de l'Union européenne négocie. Il a fallu attendre trois mois supplémentaires pour que l'Union européenne, finalement, négocie un accord avec AstraZeneca. Donc, officiellement, tous les pays de l'Union européenne auraient pu faire comme le Royaume-Uni. Sauf que moralement, ils se sont tus. Ils se sont sentis responsables. Ils ont dû suivre l'Union européenne. Donc, il est évident que le Brexit a eu un impact, car l'Union européenne n'a pas osé dire aux Britanniques qu'il étaient encore liés aux règles européennes.

[00:42:29]

Faites comme nous, donc, vous me demandez si le Britannique Boris Johnson joue là dessus. Évidemment qu'il joue là dessus. Il le répète en permanence. Regardez, il a besoin de ça. Le pays, économiquement, est entre deux eaux. Le pays a besoin d'une histoire magique, entre guillemets, pour pouvoir se lancer dans cette nouvelle aventure. Dans cette nouvelle aventure hors de l'Union européenne, c'est une histoire parfaite pour lui. Parfait pour lui.

[00:42:55]

Le sujet, c'est de réussir parce que le défi sanitaire, c'est une chose. On en a parlé depuis le début de l'émission Le défi économique. Maintenant que ça va être compliqué, la question, c'est de savoir si la vaccinent. Le succès de la vaccination indubitables ne cache pas quand même un énorme point d'interrogation qui était là avant et qui est là. Après, c'est quid du Brexit? Est ce que le Brexit est une bonne opération et notamment économique et diplomatique?

[00:43:18]

Ou est ce que finalement, c'est un piège dans lequel ils vont s'enfoncer? Votre reportage très beau finissait en rappelant quelque chose de très simple. Première place financière européenne. En fait, ce n'est plus le cas. C'est devenu Amsterdam. C'est un signe et on sait qu'il y a beaucoup d'entreprises. Par exemple, Airbus, par exemple, paie ça qui vont voir le gouvernement britannique. Tous les matins, en lui disant Attendez, nous avons des usines là bas.

[00:43:41]

Si vous ne faites pas un énorme chèque, nous partons. Alors il y a de la discussion, il y a négociation, négociations, mais c'est un pays qui est un peu désindustrialisée. En tout cas, il y a beaucoup lautomobile. Il n'y a pas d'automobiles britanniques. Il y a Nissan. Vous avez PSK. Vous avez des constructeurs internationaux qui ont des usines là bas. La question, c'est de savoir ce que tirant parti de cette vaccination rapide.

[00:44:04]

L'économie britannique va repartir plus vite que les autres.

[00:44:07]

Alors, on peut se dire pour l'instant, quand on regarde les chiffres qu'on a vu dans le reportage, une baisse de 41 des exportations des Britanniques vers l'Union européenne. Et quand on parle des biens alimentaires, ça monte à une baisse de 75 pour cent. C'est exactement ça. En janvier dernier, ce n'est pas gagné du tout.

[00:44:20]

C'est à dire que vous avez les prévisions de la Banque d'Angleterre. C'est +4% de croissance cette année. La France est un peu au dessus et le Royaume-Uni est descendu. Il est descendu de 10 à 9,9 pour cent l'année dernière. C'est plus que c'est plus que la France, évidemment que l'Allemagne ou l'Espagne.

[00:44:39]

Et donc, il va falloir remonter sur le cheval. Et ce n'est pas simplement une campagne de vaccination, fut elle excellentissime, qui va corriger tous les ans. Ben, ils vont, ils vont repare, ils vont gagner. Effectivement 3 4 mois, ils vont gagner 3 4 mois.

[00:44:55]

Mais derrière, avec qui commerce ton, avec qui négocie ton? Que tu vends ton acquis?

[00:45:01]

Ce sont des questions qui restent. Il y a un plan de relance, alors non.

[00:45:04]

Là, pour le coup, il est vrai que les Européens, ça peut être pas très bien marché sur le plan de la vaccination. En revanche, sur la question du plan de relance, on a mis des milliards d'euros 700 700 sur la table.

[00:45:16]

C'est une des interrogations. Pour l'instant, c'est que le Royaume-Uni a dépensé beaucoup d'argent en dirand, pare feu ou un airbag. Le chômage partiel? Toute l'Europe a fait à peu près la même chose le chômage partiel. Mais il n'y a pas de plan de relance à proprement parler. On imagine qu'il va arriver. Y'a 20 milliards, je crois, sur la transition écologique. Des choses comme ça, mais ce n'est pas un paquet absolument immense. C'est la grande différence avec ce qui s'était fait en 2008.

[00:45:43]

Par exemple, à l'époque, le premier ministre, le gouvernement britannique avait lancé un plan de relance assez massif et il avait été leader en Europe. À ce moment là, aujourd'hui, on ne voit pas ça. Peut être qu'il traite les sujets les uns après les autres, mais les Britanniques restent convaincus qu'il faut aussi redresser les comptes publics et les impôts.

[00:46:04]

Il augmente notamment l'impôt sur les sociétés.

[00:46:06]

Oui, c'est à la fois. Vous pouvez vous dire ça. C'est quand même une vision positive des choses dans la mesure où il se projette dans l'après. Mais vous vous dites mais attendez. L'économie va redémarrer.

[00:46:15]

Comment ce plan de relance européen? On a récupéré l'argent, non? Les Anne-Elisabeth Moutet?

[00:46:23]

Pas justement. Oui, on a un plan de relance européen. Ça a pris beaucoup de temps pour faire voter un budget de 7 ans et on a fait du chantage aux Polonais et Hongrois sur des questions différentes pour en profitant du fait qu'ils avaient, comme tout le monde, besoin de l'argent. Je voudrais rappeler le fameux plan Juncker, qui était un plan d'investissement dans l'infrastructure après la crise de 2008. Et c'est un plan qu'on a énormément annoncé. Et finalement, c'est un plan qui était là, quelques grosses sociétés, qui n'est pas terminée parce que encore une fois, la bureaucratie a arrêté un nombre de choses extraordinaires.

[00:46:50]

Il était impossible pour une petite entreprise de prétendre à soumissionner pour ce.

[00:46:55]

Ce plan, tellement c'était compliqué. Mais les Britanniques ont ils un plan de relance? Alors les Britanniques vont certainement avoir un plan de relance, ça, c'est sûr. Ce qui est certain aussi, c'est que c'est maintenant qu'il faut annoncer les choses difficiles parce que plus tard, c'est trop, c'est trop, c'est trop dur pour les faire accepter.

[00:47:10]

Mais il faut enfin qu'ils ont annoncé des hausses d'impôts. Oui, par exemple. Il faut aussi savoir que les hausses d'impôts, ça veut dire que ça monte à 25%. C'est même plus bas qu'en France. C'est nettement plus avantageux d'avoir une entreprise en Grande-Bretagne qu'en France. Mais surtout, moi, je me souviens très bien de plusieurs crises économiques, celle de 91 et celle ci. Et la France a beaucoup de systèmes sociaux qui font qu'il y a de l'amorti tissage, ce qui fait que nous, on s'en tire mieux, mais ensuite, on a du mal à repartir.

[00:47:34]

Les Britanniques ou les Américains, ils s'en plaignent plein la figure, mais ensuite, ils repartent beaucoup plus vite que nous. Et donc les cycles. Le cycle économique est différent.

[00:47:42]

Philippe Amoyel, juste un mois avant d'aller au troisième reportage. Est ce qu'on peut considérer quand on regarde à plat les chiffres de l'épidémie en Grande-Bretagne, qu'ils sont, entre guillemets, sortis d'affaire? Alors oui, pour le moment, nous sommes sorti d'affaire. Maintenant, il faut voir s'ils vont pouvoir faire la deuxième dose, si ne va pas y avoir d'échappements. Voilà, on se pose encore des questions. Ils sont comme Israel et Israël, se posent d'autres questions, en particulier s'il ne faut pas vacciner les enfants qu'ils sont.

[00:48:06]

Ils ont tourné. Ils ont une longueur d'avance sur la France, c'est à dire qu'ils s'occupe des problèmes post vaccination, qui signe quand même la sortie de crise largement.

[00:48:14]

Alors, c'est un rapport que tout le monde attendait. Celui des enquêteurs de l'OMS qui se sont rendus à Orane pour chercher l'origine de cette pandémie. Une expédition sous surveillance? Naturellement des autorités chinoises et un manque insuffisant de données dénoncé aujourd'hui assez fortement par le patron de l'OMS, S. Engelberg, Nicolas Prédations.

[00:48:38]

Premier coup de tonnerre du patron de l'OM, messe à la conférence de presse sur l'origine du Kovy 19 des Roses, Gabriel déclare douter de la fiabilité des données et réclame une enquête sur une éventuelle fuite du virus d'un laboratoire chinois. Autant dire que la présentation du rapport sur les origines de la pandémie s'en est trouvée perturbée. Lors de son exposé, le chef de la mission a joué la carte de la prudence. MNC Prétérit, une des pistes envisagées est celle d'un autre intermédiaire, c'est à dire que le virus a d'abord pu contaminer un animal adapté à l'environnement du premier animal contaminé, qui s'est ensuite propagé chez les humains.

[00:49:15]

Off frozen.

[00:49:17]

On étudie aussi la possibilité de viande ou d'aliments congelés ou de produits contaminés permettant au virus de se propager depuis ou Rahn jusqu'à d'autres.

[00:49:26]

Roan ou Analysa From Fadl aurait sans grande surprise.

[00:49:30]

La piste privilégiée par les experts est celle de la transmission du virus à l'homme, probablement par la chauve souris, via un animal encore non identifié.

[00:49:40]

Le rapport pointe plusieurs suspects. Le pangolin, le lapin ou encore le blaireau furet. La conclusion de quatre semaines d'enquête menée par une équipe d'experts scientifiques dépêchée en début d'année à Orane, la ville chinoise considérée comme l'épicentre de la pandémie. Des chercheurs encadrés sous surveillance, bref, sous la pression de Pékin. Les résultats, avant même leur publication, sont jugés encore insuffisants. All hypothèses.

[00:50:06]

Toutes les hypothèses sont sur la table ou nécessitent d'ailleurs des études plus complètes à partir des informations que nous possédons déjà une seule fois.

[00:50:17]

Mais l'origine du virus pourrait elle remonter à bien avant l'épidémie de Orane? C'est ce que suggère une étude de l'Inserm réalisée en France sur 9.000 échantillons sanguins effectués entre novembre 2019 et janvier 2020. Treize sont testés positifs au coronavirus. Un des patients français contaminés avant l'épidémie mondiale témoigne. C'était une tout, très, très sèche et très longue. En fait, des quintes de toux qui duraient 20, 30 secondes qui étaient répétées dans la journée. J'avais l'impression de cracher mes poumons tellement c'était violent.

[00:50:51]

En fait, c'était la première fois que je tousser comme ça. C'était marquant. C'était troublant, à tel point que je me suis dit J'espère que j'ai rien de grave si ça continue. Va bien falloir que j'aille voir un médecin qui, au bout d'une semaine, cinq, six jours, c'est passé.

[00:51:06]

Plus troublant encore, lors des Jeux mondiaux militaires de Ourrad, en octobre 2019, plusieurs athlètes rapportent avoir souffert de symptômes semblables à ceux du Kovy 19. Un nageur luxembourgeois racontait alors que deux de ses coéquipiers étaient tombés malades, ne suis devenus malades.

[00:51:25]

On a eu deux nageurs qui n'ont pas pu nager, qui ont eu des problèmes avec eux. Et quand on est revenus pour nous, ça a duré une semaine.

[00:51:36]

La recherche de l'origine du Kovy 19 devrait se poursuivre. Les experts scientifiques vont étendre leur enquête à d'autres zones chinoises, mais également à d'autres pays. Bref, le mystère reste entier. Philippe Amoyel, vous attendiez quelque chose de ce rapport? Il fallait de toute façon qu'il y ait une commission qui aille en Chine. Ce n'était pas pensable d'envisager une recherche des origines sans envoyer une équipe de spécialistes. Le problème, c'est qu'on n'est pas persuadé que la Chine ait joué complètement le jeu de la transparence, ne serait ce que sur les chiffres des patients qui étaient touchés et qui étaient affectés.

[00:52:10]

Ni sur le démarrage des cas. Rappelez vous ce médecin qui commençai sur les réseaux sociaux à nous annoncer ça en décembre, alors que c'était le black out complet. L'autre élément, c'est qu'il y a eu des cas où il se trouve par hasard dans une consultation à Lille, où on a trouvé un qui était passé par l'Italie au mois de novembre. Un moment d'une grande fête du vêtement, une grande foire aux vêtements et qui s'est révélée par la suite être positive, qui pouvait être un des premiers cas européens.

[00:52:35]

Dans ce contexte là, je pense qu'il faut bien sûr regarder la Chine, voir les mécanismes illégalement voir les autres pays parce que le virus préexistait peut être de manière épidémique et qu'il s'est répandu. Maintenant, il y a toujours l'hypothèse de la sortie du laboratoire P4 de de grade A quand même. Voilà, un virus comme ça, c'est quand même compliqué.

[00:52:55]

C'est quand même le point un peu compliqué à saisir. Dominique Selon un rapport de la qui nous dit c'est hautement improbable qu'il soit issu du laboratoire. Et aujourd'hui, le patron de la MS qui fait une conférence de presse pour réclamer une enquête sur l'hypothèse d'une fuite du virus vers un laboratoire chinois?

[00:53:09]

Je ne sais pas. Faut il comprendre? Je ne sais pas du tout quelle est la vérité scientifique, mais ce qui saute aux yeux quand même, c'est que le MS est une instance politique et qui a commis un rapport politique plus ou moins sous écrit. On a tous suivi les difficultés de la mission d'enquête à ne pas avoir d'information à temps dans un hôtel pendant trois semaines. Se voir dicter quasiment ce qu'elle a écrit, ce n'est pas du tout à l'honneur d'un organisme international comme le MS, dont on sait que le directeur général a quand même été nommé dans des conditions très particulières.

[00:53:42]

Ça a été expliqué maintes et maintes fois sur ce plateau et donc je trouve que c'est probablement. Je ne me prononce pas sur le plan scientifique. C'est assez honteux ce qui est en train de ce que nous avons sous les yeux. Derrière, il y a de la diplomatie. J'ai vu très proche de Joe Biden cette nuit, a fait un a commis un tweet avec écrit un tweet pour dire que ce rapport était tout à fait indécent. Et donc, c'est une bataille politique.

[00:54:05]

Les Etats-Unis qui viennent de rentrer à nouveau dans MS et qui aimeraient peut être que ça se passe un peu différent, et Mike Pompeo, l'ex secrétaire d'État de Donald Trump, a dénoncé une mascarade. Quant à l'Europe, elle n'est, elle explique il faut d'autres investigations qui restent nécessaires. Tristan de Bourbon-Parme, vous avez été correspondant dans une autre vie en Chine. Ce n'est pas une surprise pour vous que cette enquête là soit sous surveillance et accouche d'un rapport au fond qui ne satisfait personne.

[00:54:30]

En tout cas pas tous ceux qui attendaient une part de vérité. Absolument, c'est une Pinky était au pouvoir depuis 2012, a durci le pays à refermer le pays. L'objectif est que la Chine ne donne pas de mauvaises nouvelles, ne donne pas de mauvaise image. Effectivement, c'est ce qu'on disait. Alors tous les médecins qui ont parlé du virus au mois de décembre ont disparu ou sont morts. Il y a une répression de la ville de Orane a été fermée et une répression dans la ville de Orane.

[00:54:59]

Il sera à mon avis extrêmement difficile de connaître un jour la vérité, car il ne faut pas pour la Chine qu'une mauvaise image soit donnée d'elle même pour son image à l'intérieur du pays, mais aussi à l'extérieur, puisque la Chine a énormément d'ambitions internationales énormes venant.

[00:55:20]

Faudra t il partir au Royaume-Uni pendant l'été pour boire une bière en terrasse ou aller au restaurant et analyse avec Moutet est ce que c'est ce que vous avez prévu?

[00:55:28]

Alors prévoiraient ça quand je saurai si la France est classée en zone rouge par les Britanniques? Ce n'est pas encore le cas. Ils sont en train de le faire et donc on ne sait pas quand on va pouvoir y retourner de nouveau. Moi, je n'ai pas mis les pieds depuis un an. Ça fait plein de gens que je n'ai pas d'avoir et une bière, mais non. Oui, ça sera très bien. Mais comme ils ont, eux, ils ont peur de nous parce qu'on n'en est pas là où ils en sont.

[00:55:49]

Je ne sais pas quand on va pouvoir y aller. J'ajoute ça vaut le coup de prévenir les gens que des tests obligatoires étaient demandés. Avant même les questions de quarantaine, il y avait des tests obligatoires qui étaient demandés aux gens qui voulaient monter dans l'Eurostar que ces tests ne pouvaient être faites que dans des boites privées et que ça coûtait entre 80 et 200 livres. Et que donc, vous risquez d'avoir des mauvaises surprises en voyage.

[00:56:07]

Si vous essayez d'aller en Grande-Bretagne Amoyel cet été, on sera tous au même point. Qu'est ce que vous appelez tout ce? C'est à dire avec la majorité des adultes vaccinés avec une réouverture? Une campagne de vaccination aura peut être rattrapé son retard. On va le dire comme ça.

[00:56:25]

Espérer voir aussi l'arrivée à partir de juin d'un poste sanitaire européen. Il y a tous ces éléments là. Je crois qu'en effet, il faut espérer, dans cette période de l'été, de cette réouverture pour pouvoir tenir dans les semaines qui viennent les moments difficiles que va devoir passer la France.

[00:56:39]

Les Britanniques sont sur la bonne voie. Mais comment expliquer le très grand nombre de morts dans leur pays? Toujours pour vous, Philippe Amoyel? Simplement parce qu'ils ont commencé en essayant d'avoir une immunité collective, à un moment où Boris Johnson avait lui aussi assumé cette politique en disant ça nous coûtera à peu près 500.000 morts. Heureusement, dès le 25 mars, il s'est arrêté sous la pression sous différents axes, mais ils ont démarré extrêmement fort dans ce contexte. La deuxième?

[00:57:04]

Le deuxième élément, c'est quand ils ont. Ils ont raté grosso modo leur deuxième confinement en septembre. Là, ils ont encore laissé filer l'épidémie.

[00:57:10]

Et il a été malade lui même. Oui, bien sûr, on a pu changer totalement son regard masculin. Y avait.

[00:57:17]

Il y avait deux comités scientifiques qui en avait un qui était au Cambodge, qui est un peu l'équivalent de Polytechnique à Londres. Et puis, il y avait celui d'Oxford quand j'étais pour l'immunité de groupe et Oxford d'étais pour le traitement que nous avons tout suivi ensuite avec des confinement. Et il y avait quelque chose d'optimisme, d'optimiste. Si on laisse tomber le nombre de morts dans un collège, vous, sandi, mais finalement, peut être que ça peut marcher.

[00:57:38]

Les Suédois ont fait ça et on s'est bien rendu compte que malheureusement, ce n'était pas supportable.

[00:57:42]

Quelles sont actuellement les mesures de restriction au Royaume-Uni? Est il prévu de les lever prochainement? Tristan de Bourbon-Parme Le confinement a été extrêmement sévère. Effectivement, en dehors du fait qu'on n'était pas obligé qu'on n'est pas obligé de sortir avec un masque dans la rue, il était interdit aux gens d'aller chez les autres. Dans tous les restaurants sont fermés, tous les pubs aussi. On en a assez parlé déjà, mais effectivement, la levée est très progressive. Depuis hier, on peut aller dans les parcs à 6 ou à 2 foyers à partir du 12 avril.

[00:58:17]

Les pubs vont réouvrir les restaurants pour servir en extérieur. Ça va. Ça va s'ouvrir petit à petit jusqu'au 21 juin, où c'est la liberté comme pas des voyages internationaux.

[00:58:29]

Mais voilà, les voyages internationaux. Une décision sera prise lors des semaines à venir. Jusqu'à maintenant, ils sont interdits jusqu'à fin juin, ce qui est magnifique, ce calendrier.

[00:58:39]

Jeudi d'ici, pardonnez moi, je vous bannis avec ce calendrier, c'est à dire? On est en train de se poser la question, de se dire comment ça va se passer cet été. Alors peut être vont ils parvenir à tenir ce calendrier? Peut être pas, mais en tout cas, ça donne des perspectives. Caroli.

[00:58:53]

On se demande comment ça va se passer d'ici cet été. On se demande surtout qu'est ce qui sera annoncé demain soir?

[00:58:58]

Je ne sais pas. On est déjà dans cette incertitude totale, dans ce flou. Et c'est vrai qu'un calendrier 12 avril, 21 mai, 20 mai, 21 juin. C'est vrai, ça, ça donne de soi. Ce qui est frappant dans leur calendrier, c'est qu'ils sont prudents, y compris avec une vaccination massive. Il reste quand même vous ouvrir très lentement et très prudemment.

[00:59:19]

On précise que la France a maintenu ses écoles ouvertes, ce qui n'a pas été le cas de la Grande-Bretagne puisque les établissements étaient fermés jeudi, etc. Un confinement très strict.

[00:59:28]

Quelle est la cote de popularité de Boris Johnson, un invité RVBC et à la remontée? Je pense que Tristan doit avoir les chiffres plus précisément que moi, mais il est absolument évident que ça l'a servi. Ça, c'est sûr. Tristan Bourbon-Parme Les chiffres?

[00:59:43]

Absolument. Il est aujourd'hui très positivement vu par les Britanniques. Il est effectivement baissé en dessous de son adversaire travailliste, Kerstin Meures. Aujourd'hui, il est largement en avance et le Parti conservateur est très largement en avance dans les sondages, ce qui est important parce que dans un mois, nous avons des élections locales, notamment l'élection de la mairie de Londres et donc le Parti conservateur veut absolument être enfin réussir ces élections. Et c'est pour cela que c'est un peu ce qu'on disait alors pour les Britanniques, ce succès et le succès de Boris Johnson et le succès du Parti conservateur.

[01:00:18]

La différence entre les pays anglo saxons et l'Europe ne tient pas en un mot l'audace, audace, pragmatisme, certaine prise de risque, on l'a dit tout au long de l'émission et le souci de la logistique. Vous savez, quand les Américains et les Britanniques ont débarqué le 6 juin 44, ils ne pensaient pas simplement à ce qu'on appelle la première vague, mais aussi à construire un port qu'ils ont amené à Romanches et qu'ils pensaient déjà à la suite. Nous nous sommes excellents théories.

[01:00:46]

Parfois, en pratique, on a des entreprises magnifiques dans beaucoup de domaines, bien évidemment. Mais les BRIC. Les anglo saxons, d'une manière générale, montrent que quand il faut, ils peuvent.

[01:00:55]

En quoi la stratégie vaccinale du Royaume-Uni diffère t elle de celle de la France avec vos fils Amoyel? Très simplement, c'est que le 22 décembre, ils ont commencé à vacciner massivement tout le monde sans nécessairement de plans particuliers, et que nous. Le 27 décembre, on a commencé par vacciner Mauricette et Bacci.

[01:01:15]

Tout le monde Rosemonde, les personnes dans les Epad. Mais voilà, courage. Rappelez vous rappelez les discussions de janvier avec le gouvernement sur Ah non, non, il ne faut pas. Voilà. Donc, c'est ça la grande différence. Et maintenant, on a pris un certain retard dans cette organisation. On essaie de rattraper, mais on a du retard sur les doses, du retard sur l'installation des centres.

[01:01:34]

Rappelez vous, on ne voulait pas de Baccino, mais là, il y en a eu des vaccinations ailleurs en Grande-Bretagne? Oui, un peu partout.

[01:01:42]

Alors si des appels aux dons. Mais quand ils utilisent des églises, construisent des lieux pour le faire. Oui, c'est excellent. Et un mot quand même.

[01:01:48]

On salue Mauricette. Mais est ce qu'il y a eu la volonté des Britanniques de faire ce qu'on a fait, nous, c'est à dire quand même, au début, de cibler des publics prioritaires? Ou est ce que tout le monde y avait droit dès le début?

[01:01:58]

Non, non. Ils l'ont fait tout de suite parce que c'était leur objectif de réduire les charges des réanimations. Et l'animation était chargé, comme en France, par les personnes vulnérables. Donc, ils ont vacciné d'abord ces personnes personnes âgées, mais ils n'ont pas hésité quand même à vacciner tous ceux qui voulaient bien se faire vacciner parce qu'on ne pouvait pas imaginer qu'on allait perdre des doses parce que c'est compliqué sur la logistique. Donc, il y a eu cet enjeu de vaccination massive dès le départ, même s'il y avait des grandes allées directrice, ce qu'on aurait pu tout à fait faire en France.

[01:02:23]

Très bonne question. Y avait il y a t il des vaccinaux sceptiques au Royaume-Uni? Parce que nous, si on est de manière si prudente au début, c'est qu'on avait besoin de susciter de l'adhésion de la part des Français sur la vaccination.

[01:02:36]

Il y a moins de vaccinaux sceptiques dès le départ en Grande-Bretagne. C'est dire. On mesure des gens qui, avant le vide, s'inquiétaient sur les vaccins de la rougeole. Enfin, des choses existent chez nous. On a même un peu plus. Mais il faut observer qu'en France, le nombre des vaccinés. Il faudrait comparer avec les Israéliens. Il y avait des vaccinaux sceptiques en Israël et en particulier dans les communautés religieuses, que ce soit les Arabes ou les Juifs et les Israéliens, de se dire ah bah, on va voir, ne va pas y aller trop vite.

[01:03:01]

Parce que ce que j'ai entendu dire à la directrice de l'Inserm recherche à l'Inserm qui s'occupait de ça, Marie-Paule Kieny, qui disait les Anglais copains, mais nous a vacciné très lentement. Et comme ça, on verra si il y a des effets secondaires, alors ça, c'était vrai. Mais quand on s'est dit ça, c'est ce qu'on en a fait. Malaysie?

[01:03:15]

C'est ce René m'annonçait ça le 2 du 2 décembre et on était pas ailleurs. Et c'est ce qui s'est passé. Mais les Israéliens, ils ont dit on va vacciner tout le monde. Et quand les gens qui ont peur du vaccin vérolées, qu'ils en voudront. Et c'est ce qui s'est passé.

[01:03:29]

A quand un calendrier de retour à la vie normale en France le sent venir? Un report de mon mariage pourtant prévu en octobre. Héloïse à Paris? Je pense que dans mes Jeux, je pense que l'été prochain, les choses vont quand même beaucoup plus facile, notamment pour les plus de 40 45 ans.

[01:03:47]

Maintenez votre mariage au mois d'octobre, au mois d'octobre. Aucun doute. Allez, on est invité dans mon entourage proche, acarien qui se marie au mois de juillet et j'ai beaucoup d'optimisme concernant le Mistral cette, mais ça sera rediffusé, diffusé soir 23h50. On se retrouve demain à. N'oubliez pas, c'est dans l'air, en replay et en podcast.