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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions, SMS, Internet et réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. C'est le Varian qui inquiète les autorités sanitaires. Son nom d'Emil 351, plus connu comme le Varian sud africain il a été repéré dans 32 pays et en France, il est placé sous surveillance avec un renforcement des mesures d'isolement pour les cas identifiés dans le Val d'Oise. Une école a été fermée ce matin pour deux cas seulement. La spécificité de ce variant?

[00:00:40]

Il est plus contagieux, mais surtout, il pourrait passer entre les mailles des vaccins. Johannesbourg a suspendu sa campagne de vaccination avec AstraZeneca, car l'efficacité de ce vaccin tombe à 22 pour cent seulement dans le cas du variant sud africain. Une information qui donne des sueurs froides aux Britanniques, qui ont utilisé massivement Semak, ce vaccin, depuis des semaines. Alors pourquoi cette fébrilité autour du Varian est il sous contrôle en France? Est ce qu'ils mettent en péril nos campagnes de vaccination variances sud africains?

[00:01:11]

La mauvaise surprise, c'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Christine Rousies, vous êtes professeur émérite de virologie à la faculté de médecine Necker. Vous êtes membre de l'Académie de médecine et membre de l'Académie de pharmacie avec nous ce soir. Roger, vous êtes directrice adjointe de la rédaction du Parisien Aujourd'hui en France. IBI Bisson est un autre invité ce soir. Vous êtes un microbiologiste et épidémiologiste, président du groupe Kovy 19 à l'Académie de médecine.

[00:01:36]

Enfin, Caroline Tourbes. Vous êtes journaliste sciences et médecine pour le journal Le Point. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C dans l'air en direct. On va commencer Christine Roziers avec vous sur la vague de froid, de la neige, du froid. Est ce que c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour l'épidémie?

[00:01:53]

Mauvaise nouvelle parce que les virus aiment beaucoup le froid. Ça fragilise les poumons, ça fait qu'on est presque affecte plus facilement avec le froid. Voilà, serrons les boulons, on couvre le couvre nez. Pour les enfants, c'est vraiment recommandé.

[00:02:09]

Alors, peut être un point avec vous? Buisson Je rappelle que vous êtes épidémiologiste sur la pandémie, l'état de l'épidémie en France. Ce matin, le ministre de la Santé a dit Il est possible et souhaitable qu'on ne soit jamais reconfirmé. On en est où? Mais on est toujours un peu sur un plateau, un plateau qui, contrairement à sa première tendance, semble un peu moins inquiétant actuellement, mais je parle avec beaucoup de prudence parce que les choses peuvent changer du jour du jour au lendemain.

[00:02:38]

Mais cette situation, effectivement, est inquiétante en soi, mais elle n'est pas inquiétante, au point que l'on doive effectivement envisager un confinement à brève échéance. Je crois que la décision qui a été prise le 29 janvier par le président de la République allait vraiment dans le bon sens. Il ne fallait pas se dépêcher de confiner compte tenu de la gravité d'une telle décision. Et ma foi, si on peut gagner quelques semaines et peut être que de semaine en semaine, on se sortira de cette situation sans avoir eu confinée à certains de vos confrères.

[00:03:11]

Je pense au professeur Flahaut qui dit ça Stagg, mais à un niveau trop élevé. Vous êtes d'accord avec ça? Oui, j'avais toujours un niveau trop élevé. Je pense que les choses ne sont pas incontrôlables. Ce qui a été l'idée qui s'est répandue lorsqu'on a commencé à avoir vu venir les baryons et notamment le Varian britannique pour commencer, c'est que d'Écouché Varian, je répondrai sur le territoire national. Tout deviendrait incontrôlable et qu'on allait assister à une recrudescence épidémique aussi rapide et aussi catastrophique qu'en Grande-Bretagne.

[00:03:44]

En fait, il n'en est rien et on voit bien que ce baryons, bien sûr, il faut le contrôler parce qu'il est beaucoup plus transmissible que le virus précédent. Mais il n'entraine pas si on n'y prend garde. Si on maintient des mesures de contrôle, il n'est pas obligatoirement significatif d'une catastrophe annoncée.

[00:04:03]

C'est vrai. Vous avez raison de parler de catastrophe annoncée parce que quand on a commencé à parler des Varian, on avait certains de vos confrères qui disaient Attention, ce qui nous attend, c'est ce qui s'est passé en Irlande. C'est ce qui s'est passé en Grande-Bretagne ou même au Portugal. C'est un mur qu'on a devant nous. On l'attend toujours le mur et c'est tant mieux. D'ailleurs, cette déclaration de Daniel Lévy-Bruhl épidémiologiste il est souvent notre invité de santé publique français, dit le poids des Varian augmente de 50 pourcent par semaine.

[00:04:29]

C'est vrai, c'est vrai. Le poids du variant en anglais augmente de 50 pour cent par semaine, mais il aurait pu augmenter beaucoup plus vite encore. À dire que le 7 janvier, on était à 3,3 pourcent, le 27 janvier, on est passé à 14 pourcent aujourd'hui, peut être autour de 20%, mais ça aurait pu exploser beaucoup plus vite. Donc, ça veut dire que les mesures qui sont prises actuellement contiennent cette augmentation qui est inexorable. Elle est inexorable.

[00:04:51]

C'est à dire qu'on contrôlera pas les Varian. Alors, vous parlez de plusieurs variants à la fois. Oui, on a frôlé le précisément ce soir du 15 mai.

[00:04:59]

Le Varian britannique, il peut être et il va prendre le dessus. Ça, c'est certain. Mais à quelle échéance et à quelle vitesse? C'est ça qui compte puisque, vous savez, on est dans une course entre les Varian et les vaccins. C'est la course qui court le plus vite et aujourd'hui, on arrive à empêcher les variants de courir trop vite et tournee qu'on essaie d'accélérer sur la campagne de vaccination. Donc aujourd'hui, ils sont contrôlés. Les mesures?

[00:05:19]

Le couvre feu, les fermetures des magasins 20.000 mètres carrés, la fermeture des frontières. Ce sont des mesures qui contiennent cette course là. Il peut y avoir encore quelques mesures à prendre avant de rebasculer dans le confinement. Si on arrive à contrôler ces variantes, Christine Erosion sur le mur.

[00:05:37]

Moi, je suis plus inquiète par le Varian sud africain, par la presse parlée et cette déclaration Olivier Véran ce matin, qui dit 99% des souches virales qui circulent en France métropolitaine ne correspondent pas aux Varian sud africains. Quand on voit ce chiffre là, on s'est dit pourquoi il y a un cas de Christine?

[00:05:55]

Alors je suis d'accord avec lui. C'est 99% et c'est une très bonne nouvelle parce que les vaccins qu'on utilise actuellement sont actifs vers tous ces virus qui circulent. Cependant, on a des gros foyers avec le virus sud africain. Moi, j'en connais un, particulièrement dans les pas de Remiller puisque je travaille avec le groupe Weisse. Et si vous voulez, j'ai eu des coups de téléphone vendredi. Puis lundi, il y avait encore plus de malades, dont deux personnes âgées qui étaient déjà assez en mauvais état.

[00:06:24]

Mais bon, on avait fait la première dose. Le virus est arrivé et il se répand dans les pasdes à une vitesse malgré la première dose. Ah bah oui, mais à 2 jours, à deux jours après, on n'est pas protégé, car c'est la deuxième dose dans les épatent, commence juste depuis lundi. Donc, c'était pas. Ce n'était pas protecteur.

[00:06:43]

Mais qu'est ce qu'il y a de différent par rapport à il a été démis telle qu'on la connaît.

[00:06:46]

Là, elle a été beaucoup plus vite dans cet EPAD et il a touché rapidement les soignants et touche tout le village. Donc on voit que quand même, c'est un virus qui va vite et qui est un peu différent encore. Il a plu, il a eu une mutation supplémentaire par rapport au virus en anglais.

[00:07:01]

Alors faisons les présentations avec la variante sud africain. En quoi est il différent?

[00:07:04]

On a beaucoup parlé sur ce plateau Radio-Paris en anglais, dont l'anglais, c'est le 501 V1 et le sud africain, c'est le 502 v2 v2. Il a 2 mutations. Il a une mutation. La mutation, ça. Mais là aussi, la mutation 484 qui est la mutation aussi qui est sur le virus brésilien. Et donc, il est encore plus agressif et un peu plus transmissible que le virus anglais. Donc, ce qui est tout ce qui est très important, que ce soit le virus sud africain ou le virus de mannose, c'est de bien cerner les endroits où il y en a et c'est par foyer pour le moment.

[00:07:40]

Alors, il y a différents foyers à différents endroits en France. Bien sûr, ça fait pas beaucoup de virus. Tous les virus ne sont pas séquencée à 20.000 virus par jour. On ne va pas tout séquencer, mais on voit bien que les foyers s'étant assez vite, Karoline turbe.

[00:07:54]

On a vu qu'il y avait un peu de fébrilité auprès des organisations sanitaires françaises dimanche soir. Il a des mesures supplémentaires qui ont été prises justement pour faire face à ce variances sud africain. Oui, l'idée, c'est que justement, comme ce barbillons, on n'a pas d'outils stupides, ce qui lui permet de tenir une alerte.

[00:08:26]

Alors on a un tout petit dans la chanson avec vous, Caroline Tourbes, ça vous fait une drôle de voix? Donc, on va essayer de recaler, peut être de vous reconnecter. Et puis, on reviendra vers vous quand ce sera réglé. Christine Rouzeau sur les outils que disait à l'instant Caroline Tourbes. En gros, on a du mal à l'identifier.

[00:08:44]

Oui, alors on a des tests qui identifient les variants en disant que c'est une suspicion et que le séquençage qui permet de vraiment identifier carrément et de séparer tous les variants. Alors il y a aussi en cours de développement et ça va venir assez rapidement, des PC, un multiplex qui vont vraiment identifier le Varian sud africain, le variez anglais. Mais moment, quand on fait ça sans séquençage, on passe à côté de éventuellement futurs variants français. Mais faut se dire que on a un tel niveau de circulation de virus que c'est le virus le plus fort qui va dominer.

[00:09:23]

Et donc, il y a un risque d'émergence dans les pays où ça circule beaucoup. Nous, on a un niveau de circulation moyen. On n'est pas comme mannose sous l'Afrique du Sud ou dans les townships. Ce n'est pas possible de se protéger. Et donc, effectivement, on voit bien que l'émergence dans des pays comme ça est lié à cette énorme circulation virale.

[00:09:43]

Dans ces régions là. C'est dans ces zones là qu'il peut qu'il peut naître un virus avec un variants plus agressif, moins que chez nous. Parce que moi, j'ai résumé plus que chez nous, chez nous d'un mois. Il y a moins de risques. Chez nous, ça revient moins que chez nous, mais il faut vraiment qu'on serrer les boulons beaucoup plus.

[00:10:01]

Selon le ministre de la Santé, le vaillant Sud-Africain, ces 200 nouveaux cas par jour, alors les autorités sanitaires sont lancés dans une course contre la montre pour éviter au moins contenir sa propagation, avec un renforcement des mesures d'isolement, notamment en cas de contamination, ce matin à Eaubonne, dans le Val d'Oise. Un collège a fermé ses portes après l'identification de deux nouveaux cas seulement Obry, Pérot, Mélanie, Nyonnaise et Diane Kashala.

[00:10:32]

Des grilles fermées, plus une âme qui vive. Cette semaine, ce collège du Val d'Oise a renvoyé les élèves chez eux après la découverte d'une dizaine de cas de Covidien, dont deux correspondant à la souche sud africaine. Depuis, c'est toute une ville qui est en alerte. Aujourd'hui, les habitants ont été appelés à se faire dépister par Julia.

[00:10:55]

Cette mère de famille a retiré tous ses enfants, de l'école de l'élémentaire au lycée.

[00:11:01]

Je préfère par précaution. Après, je pense que les autorités auraient dû décider de fermer tous les groupes scolaires concernés. En tout cas, ils ne le font pas. Donc je préfère garder mes enfants chez moi.

[00:11:12]

Des mesures de précaution face à un nouveau variant qui pourrait contaminer jusqu'à 200 personnes par jour en France, d'après le ministère de la Santé.

[00:11:21]

Madame le maire, ça prend, ça prend forme.

[00:11:27]

Alors, pour lui barrer la route de la mairie et à organisé immédiatement cette campagne de dépistage.

[00:11:34]

La première chose, c'est d'évaluer si le variant est présent de façon plus large sur la commune par la large opération de tests. Il y a des gens qui vont pouvoir se mettre à l'isolement s'ils sont s'ils sont positifs. Donc vraiment, l'objectif, c'est d'évaluer et de couper les chaînes de contamination.

[00:11:54]

Ici, le Collège ne rouvrira pas avant le 1er mars. Au niveau national, désormais, lorsqu'un élève est qu'un contact d'une personne positive à la souche sud africaine, c'est toute sa classe qui ferme. Un protocole sanitaire renforcé contre ce variant, mais aussi le Brésilien et le Britannique. La durée d'isolement passe de sept à dix jours. Tous les cas contacts doivent être testés et les tests positifs analysés une seconde fois pour distinguer les souches. Des mesures pour tenter de freiner une progression exponentielle.

[00:12:28]

D'après les premiers chiffres, le Varian britannique représenté trois pour cent des cas. Début janvier, près de cinq fois plus qu'à la fin du mois, ce chiffre aurait aujourd'hui dépassé les 20 pour cent, tous variants confondus.

[00:12:40]

Les scientifiques alertent si on pense que sur le virus 2020 et non de réduction à 1, c'est à dire la stabilité avec le variant anglais, on est 1,5. Ça veut dire qu'il progresse de 50 pour cent par semaine. Et autour du 1er mars, c'est redevenu majoritaire ce matin déjà.

[00:12:57]

Ce laboratoire parisien estime que le variant anglais représente plus d'un tiers des cas de provides en Ile de France. Une souche britannique bien présente et ses dégâts déjà visibles sur le terrain à l'hôpital.

[00:13:09]

D'après ces infectiologue, est ce que c'est parce que les gens viennent à un stade plus tardif parce qu'ils sont gérées, plus ils restent plus en ville où ils sont gérés en ville? C'est une possibilité où il y a une agressivité de ces variants qui est possible parce qu'ils ont des charges virales très élevées, parce qu'ils ont probablement aussi, pour certains, des facteurs de risque associé à une charge virale très élevée. Donc, tout ça mérite d'être d'être pris en considération et effectivement, ça fait partie des inquiétudes qui vous posent alors d'hospitalisations et en réanimation des médecins qui réclament un nouveau durcissement des mesures.

[00:13:42]

Et pourtant, du côté du gouvernement, pas question de changer de stratégie pour l'instant. Le ministre de la Santé, vaccinée hier devant les caméras, l'assure la situation est stable et les Varian sont surveillés de près.

[00:13:55]

Ils augmentent vite, mais moins vite que dans les pays qui n'étaient pas sous couvre feu. Il y a une efficacité, des mesures et nous avons décidé qui permet aujourd'hui de stabiliser la situation sanitaire. Le public a eu raison de ne pas décider de confinement généralisé. Il y a quinze jours, car chaque semaine que nous gagnons sur un confinement, c'est une semaine de liberté supplémentaire pour les Français.

[00:14:15]

Le gouvernement, qui mise sur l'accélération de sa campagne vaccinale d'ici la fin du mois de février, entre 3 et 4 millions de Français auront reçu leur première injection, assurait ce matin le ministre de la Santé.

[00:14:30]

A cette question le Varian Sud-Africain est il plus dangereux que le Varian anglais? Le danger est il surtout qu'il s'attaque aux jeunes? Christine Rouzeau Oui.

[00:14:37]

C'est vrai que les Sud-Africains nous ont expliqué que koman, ils avaient beaucoup, beaucoup de formes cliniques chez les jeunes puisque quand ils ont fait, par exemple leur campagne vaccinale, c'était la médiane d'âge était à 31 31 ans. Donc c'est vrai que la population est beaucoup plus jeune. Et donc ces alertes nous préoccupent parce que jusqu'à maintenant, on pensait que les jeunes étaient majoritairement asymptomatiques, alors que là, il y a des signaux non seulement de nombre d'hospitalisations qui augmentent, mais des hospitalisations un peu différente, mais ce sont toujours des données partielles quand on pose ce genre de questions sur les variants.

[00:15:13]

Pourquoi on n'a pas de données plus claires?

[00:15:16]

Parce que ça change tous les jours. Parce que le nombre de patients hospitalisés avec ces variants augmente dans un passé en France pour avoir des données et faire une étude. C'est un peu plus compliqué que ça. Donner des chiffres au jour le jour. Comparer deux épidémies. Encore faut il qu'elle soit comparable. Par exemple, la première vague. On n'avait pas de corticothérapie, l'oxygénothérapie très précoce. Donc on avait une mortalité plus élevée et que c'était le variant classique.

[00:15:47]

Le variant anglais va bénéficier de la corticothérapie, l'oxygénothérapie précoce. Donc, on va peut être avoir des cas plus graves, mais on ne sait pas dans quelle proportion.

[00:15:58]

Qu'est ce qui vous inquiète t il? Buisson avec le Varian, un Sud-Africain précisément. Je pense d'une façon générale, je trouve que les Barillon, on en parle beaucoup trop lentement.

[00:16:13]

C'est le thème de l'émission, mais je pense qu'on est encore beaucoup trop. Parce que certains ont brandi cette notion de Varian comme une menace qui fait très peur au grand public. En fait, ce sont des coronavirus que l'on se transmet de la même façon. On s'en protège exactement de la même façon qu'il soit plus transmissible chez certains sujets.

[00:16:34]

Quand on lutte contre une pandémie, que le fait qu'ils se transmettent plus de 1,5 fois, c'est quand même un sujet important.

[00:16:41]

C'est à prendre en considération. Se transmettre plus, mais par les mêmes moyens, par les mêmes goûts. Avion Saint-Contest de la même façon, c'est à dire qu'il faut mieux se protéger, mais en utilisant les moyens qui sont recommandés depuis le début de la pandémie. Deuxièmement, le vol pose une question sur le baryons sud africain. Ce qui est inquiétant, ce n'est peut être pas encore une gravité accrue parce que le chercheur demande à être démontré. Je pense que les capacités de prise en charge des malades en Afrique du Sud ne sont peut être pas les mêmes.

[00:17:11]

Donc, il faut, il faut tempérer tout cela. Il faut attendre de voir plus de données. Ce qui est inquiétant, c'est effectivement cette aptitude qu'ils partagent avec le Varian sud américain brésilien de pouvoir résister dans une certaine mesure à l'immunité acquise par l'infection ou par la vaccination. Ça, c'est quelque chose qui devrait bien entendu examiner de très près. Je suis pressé pour la suite notre campagne de vaccination et ça, nous y reviendrons avec l'exemple précisément sud africain Caroline Tourbes.

[00:17:42]

Ce qui est bien avec les scientifiques, c'est qu'on se rend compte qu'ils ne sont pas tous d'accord sur la question des variants. C'est vraiment le cas puisque on le disait à l'instant, je vous interrogeaient juste avant le premier reportage sur les mesures qui ont été prises par les autorités sanitaires françaises. On voit bien. Pardon de le dire comme ça, que ça ne rigole pas quand on évoque le variant sud africain avec des mesures drastiques qui sont désormais recommandées.

[00:18:05]

Oui, oui, oui, vraiment. C'est en effet alors Buisson a raison de le dire. C'est un coronavirus et on en sait plus sur le coronavirus. On en a jamais vu dans le grand public, donc on est face à un virus qui comporte à peu près comme celui qu'on connait depuis depuis un an, un peu plus d'un an. Mais le fait qu'il soit plus transmissible et le fait qu il arrive à un moment ou dans la population. On a peut être parfois envie de baisser les bras.

[00:18:32]

C'est aussi ça qui est inquiétant. Si, au fond, une forme de piqûre de rappel sur le fait que ce virus coronavirus se diffuse comme d'habitude encore plus, alors il faut prendre des mesures drastiques. Typiquement, quand on voit un cas quelque part dans une école ou deux cas, alors on ferme. On ne prend pas le risque de laisser se diffuser dans le groupe parce qu'on ne peut pas le repérer facilement. Comme ce que j'essayais de dire tout à l'heure.

[00:18:55]

On ne peut pas comparer avec ce que je disais.

[00:18:59]

Il y a certains scientifiques qui sont un peu plus inquiets. Gilles Pialoux, qui s'exprime dans votre journal Rejet ce matin, est plus inquiet lorsqu'il parle des Varian. D'une manière générale, oui, oui, parce qu'il l'explique. Dans cinq hôpitaux de l'AP-HP, les hôpitaux de Paris, il y a 18 Kleisterlee qui sont dus au Varian anglais, ce qui est effectivement effrayant dans cette interview qui raconte à quel point on on passe très vite de l'hospitalisation à la réanimation.

[00:19:23]

Effectivement, ça fait très peur. Et les Claustre concerne non seulement les malades, mais concerne aussi les soignants. Donc, c'est la deuxième inquiétude que les soignants non seulement sont très fatigués, ils sont aussi, comme comme disait Caroline Thome, un peu fatiguée aussi. Des gestes ont envie de baisser les bras, donc ils s'infectent plus facilement. Et puis, une fois qu'ils sont malades, on a moins de soignants et moins de lits pour accueillir ces nouveaux malades qui sont liés aux Varian, malgré tout sur le Varian anglais.

[00:19:47]

On n'avait pas pris ces mesures, par exemple renforcer la durée d'isolement. Là, on passe de sept à dix jours. C'est la Direction générale de la santé qui a pris cette mesure là. Ça ne sert à rien qu'aujourd'hui. Et quand vous êtes que vous êtes atteinte avec un Varian, le Varian anglais ou pas la souche classique. Vous devez vous isoler pendant sept jours. Là, on est passé à dix jours et pour sortir des dix jours d'isolement, il faut faire un test PCR négatif.

[00:20:08]

Et donc ça, c'est vraiment quelque chose d'assez nouveau. Et l'isolement? Parce que l'idée est peut être qu'on l'a compris grâce à Christine Rocio. Mais l'idée, c'est quand même de dire Broquet Zaraï en anglais. Il va monter inexorablement. On va dominer n'était pas terminé maintenant. L'intérêt, c'est de ne pas que le Sud-Africain ne prenne pas le dessus sur le Varian anglais, donc c'est pour ça qu'on est en train d'essayer de circonscrire absolument les quelques foyers de Sud-Africains.

[00:20:32]

On n'a même pas le nombre, c'est assez. C'est ça ce qu'on a encore le contrôle sur la variante sud africain. Pour l'instant, oui, on ne sait pas encore. Mais ce qui est important de dire aussi à ceux qui nous écoutent, c'est que aujourd'hui, vous avez, vous avez un pessière positif. Ben maintenant, systématiquement, il est doublé d'un autre pessière de criblage et vous saurez si vous avez eu le Zaria anglais ou le Sud-Africain ovarien brésilien.

[00:20:52]

Et ça, c'est important parce que ça vous permet de mieux organiser votre propre isolement et les contacts autour de vous. D'accord, mais si c'est fait systématiquement, on devrait avoir une bonne connaissance de la présence des envahisseurs.

[00:21:02]

La décision? La décision est prise, ça s'appelle le PCR de criblage. Et après le PCR de séquençage dont parlait Casimiro IEW, ça permet de regarder l'émergence de nouveaux variants. Mais aujourd'hui maintenant, le PCR de criblage est normalement et systématique sur la domination du sud africain par rapport au variant anglais. On a des épidémiologistes qui nous disent je pense Arnaud Fontanet, qui dit de toute façon le Varian anglais, quoiqu'on fasse, il prendra le dessus. Début mars, Paul Varian sud africain, est ce que c'est la même histoire?

[00:21:28]

J'espère que non. J'espère que ça veut dire qu'on a encore le contrôle. Ça veut dire qu'on peut encore contrôler. Je pense que les mesures qui sont prises, à savoir un cas, on cherche beaucoup plus les contacts. C'est beaucoup plus facile de cerner les choses quand il n'y a pas beaucoup. Simplement, il faut vraiment tous les repérer. Donc, ces mesures prises avec la PCR multiplexe qui va être identifiantes dans tous les laboratoires de ville qui font CPCR, ça va quand même bien aider.

[00:21:56]

Jusqu'à maintenant, c'était d'épaisseurs qui est tout virus, en quelque sorte. Donc ça, ça va bien aider à repérer maintenant les gens Cirkus. Comme l'a dit Caroline, il y a quand même du relâchement et je pense que on est tous contents qu'il n'y ait pas de confinement tout de suite. Mais faut vraiment faire attention parce que pour moi, le danger est là. On discute beaucoup avec Lusson de ces histoires de Varian à l'Académie. Et c'est vrai que l'on n'a pas tout à fait les mêmes points de vue, mais c'est vrai.

[00:22:28]

Vous pensez que ce n'est pas moi? C'est un sujet, l'invariant. Moi, je pense que c'est un sujet. C'est d'autant un sujet que on voit bien la réponse au vaccin qui est différente. On voit bien que quand on écoute des gens comme Etienne Simon Laurière, qui qu'il est un virologue de pasteur, on voit bien que l'étude de l'ensemble du virus, ce n'est pas que la spicules. Il y a beaucoup de choses qui bougent aussi sur les autres protéines.

[00:22:54]

Et donc, le virus lui même évolue. Et à chaque fois, c'est assez. C'est la sélection, c'est le plus fort qui sort et il ne va pas sortir uniquement parce qu'il a une spicules différente. Il va sortir parce qu'il va avoir des capacités de dupliquent multiplicative aussi différentes et supérieures. Donc voilà, il faut vraiment s'en méfier. Il est présent à pas contre les Anglais. Il faut qu'on arrive à contrôler le sud africain.

[00:23:20]

Il est présent dans 32 pays, le variant sud africain. Là, c'est pareil. C'est qu'on a l'impression qu'on l'a identifié.

[00:23:27]

Oui, alors là, je suis pas mal en contact avec mes collègues africains. On a eu une conférence Zoom la semaine dernière. L'inquiétude commence alors. Tout le monde n'a pas encore séquencés, mais les séquences du Zimbabwe et de l'Afrique du Sud, du Botswana. Il commence à y avoir des séquences sur l'Afrique de l'Ouest où on n'a pas eu, mais on voit que le nombre de morts commence à augmenter. C'est vrai que c'est au Kenya. On sait que le virus s'est vraiment étendu assez rapidement.

[00:23:57]

Vous voyez les 800? On a l'impression d'être entré dans une course contre la montre avec d'un côté, évidemment, la campagne de vaccination de l'autre. On a compris qu'on avait perdu la main sur le Varian anglais. Pourtant, on a essayé de le contrôler avec les mêmes aurenforcement de gestes barrières. Le couvre feu, on le rappelle quand même à 18 heures. Et là, cette fois ci, le Varian sud africain. Est ce que vous pensez qu'on peut garder le contrôle et gagner cette course contre la montre?

[00:24:21]

Non, pas du tout. Les Varian vont s'installer, il va y avoir un équilibre. Je ne sais pas qui va gagner entre l'Anglais et le Sud-Africain et le Brésilien, c'est le plus fort qui gagnera. Nous, on court derrière. Il faut quand même pas se raconter d'histoires. C'est bien de prendre les mesures qui ont été prises, mais la pessière ciblée, criblées, qui va prendre le relais de tout. Le test positif doit être faite dans les 36 heures.

[00:24:48]

C'est bien, mais alors on va voir des résultats tardifs alors qu'on sait que déjà, le Varian sud africain est déjà installé dans plusieurs régions du territoire français. Ou ça ou ça? Pardon?

[00:25:00]

Où est il installé? Il est installé, il est installé, on l'a trouvé dans le Var, on l'a trouvé en Bretagne, on l'a trouvé à Aubonne et surement d'autres endroits. Je n'ai pas la liste complète des isolats positifs, mais ça veut dire qu'il est déjà présent dans un grand nombre de sites. Et puis, lorsqu'il y a un cluster, là, on va l'identifier plus rapidement. Mais ce n'est pas du jour au lendemain qu'on va pouvoir. Si on tourne actuellement un 20 000 GOCA quotidiens, qu'on va pouvoir faire 000 contrôles avec des PCR cribler pour pouvoir ensuite séquencer, c'est à dire qu'on court derrière.

[00:25:43]

Par contre, moi, je crois beaucoup plus dans les mesures de renforcement de pour empêcher la circulation du virus. Il faut vraiment être, comme disait Christine Rotheux, serrer les boulons. Ça, c'est extrêmement important à tous les Nardo.

[00:25:57]

Mais on a l'impression que si les boulons, pardon et Vicent, je vous ai coupé, mais je vous assure que les gens qui vous regardent, ils ont l'impression qu'ils ont déjà serrer les boulons à un confinement partiel, quasiment avec un couvre feu à 18 heures, avec des bars de restaurants qui sont fermés, des centres commerciaux, des restrictions. Déjà, cette barrière?

[00:26:16]

Non, ils ne sont pas serrer les mains et il faut féliciter tous ceux qui font des efforts puisque effectivement, s'il n'y avait pas ces efforts, nous connaîtrions actuellement une situation gravissime. Or, si on est sur un plateau et un plateau, ou un peu d'un équilibre instable et inquiétant, c'est grâce à ces efforts. Maintenant, si on veut éviter que l'irruption de ces Barillon beaucoup plus contagieux, entraîne une situation à l'anglaise ou à la portugaise, il faut effectivement en faire plus.

[00:26:44]

Et parce que si tout le monde faisait ce qu'il faut pour empêcher la transmission du virus, il n'y aurait plus d'épidémie dans trois semaines, un mois. Donc, il y a bien des lieux de passage. Il y a bien des gestes, des manque de précautions qui font que quotidiennement, on permet aux virus de se transmettre.

[00:27:05]

Est ce que vous voulez dire évitions? Est ce que vous iriez rappelle que vous êtes épidémiologiste? Est ce que vous diriez que en l'absence de confinement, ce qui nous attend inexorablement parce qu'un variant britannique et un Sud-Africain, c'est ce qui se passe, par exemple au Portugal? On peut ne pas confiner ou peut observer la situation qu'on a actuellement. Effectivement, qu'il est difficile puisque les commerces sont fermés, les spectacles restaurants. On a un couvre feu à 18 heures.

[00:27:37]

C'est dur, c'est dur pour tout le monde. Mais je crois qu'en adaptant les mesures en regardant exactement ce que fais, je suis en cours de transmission. On est étant plus rigoureux dans certaines zones dans lesquelles travaillent en particulier les scolaires, là où il y a encore des risques de transmission. On peut éviter le confinement. J'espère qu'on va pouvoir l'éviter. On en est capable, mais bien sûr, tout le monde fait des efforts, mais il faut continuer.

[00:28:06]

Et puis, il y a quand même une partie minoritaire, certes, mais elle exige le français de tous âges. Ils ne font aucun effort.

[00:28:13]

Vous savez, quand vous êtes en train de vous exprimer? Buisson, le directeur médical de crise de l'APHP, signe une tribune dans le Monde dans laquelle il appelle à confinait vite et fort. Voilà, c'est exactement ce que vous étiez en train de dire. On sent bien cette inquiétude et je précise, avant de vous donner la parole à projet, que les syndicats des médecins scolaires ont dit la même chose et ils ont dit il faut fermer. C'est vrai qu'il y a, il y a quand même.

[00:28:36]

Il y a deux courants. Il y a le courant qui disent il faut tout faire, mais tout de suite parce que sinon, on va perdre le contrôle. Et puis, il y a ce courant qu'on pourrait appeler le courant. Ma chronique dorénavant, qui est de dire on peut, on peut essayer d'éviter. Et c'est vrai qu'il y a encore une marge de manœuvre avant la totale fermeture. Là, c'est les vacances, les écoles vont fermer. On peut imaginer que certains commerces pourraient refermer type coiffure, etc.

[00:28:57]

Sans pour autant qu'ils soient confinés. Et puis, pourquoi pas un couvre feu la totalité du week end, comme ça a été le cas en Guyane? Voulez vous dire qu'il est encore une étape avant le confinement? Y a une possibilité. Il y a encore une marge de manœuvre pour ne pas arriver au confinement. En tout cas, on n'a plus envie de dire sous le mot confinement le gouv. Le gouvernement n'en veut plus le le ni confinement au confinement.

[00:29:15]

Il y a quand même une marge pour essayer de resserrer, resserrer, resserrer sans qu'on soit obligé de rester à la maison comme au mois de mars dernier.

[00:29:23]

Oui, je pense qu'il y a quand même des choses qui sont pas assez dites. Les restaurants sauvages clandestins, il y en a un nombre tous les jours qui sont découverts, donc ça veut bien dire que les gens n'ont pas compris complètement ou ne veulent pas comprendre et continuent à prendre des risques. Et ces choses là? Ces cas là, c'est vraiment bon. C'est un peu de la rébellion, peut être, mais il n'empêche que c'est ça qui contamine de façon marginale Christine Rogelio.

[00:29:47]

C'est pas si marginal que ça, parce que à chaque fois, c'est 20 à 25 personnes. Et si c'est un virus sud africain, ça ira très, très vite. Ça ira très, très bien et après, ils vont rentrer chez eux et après, ils vont aller au travail parce que en plus, ils ne font pas du télétravail. Donc on voit, on risque de toucher une population active alors que c'est la population active qu'on veut protéger parce que il faut que la population active.

[00:30:10]

Donc, il faut que le télétravail soit mieux contrôlé. Il faut que. Il faut vraiment qu'on fasse attention. Je suis d'accord avec vous. Les vacances, ça va faire un effet. Maintenant, elle connait l'effet des vacances. On connait vraiment.

[00:30:23]

Oh oui, ça fait que les enfants, souvent, sont plus ensemble. Donc, il n'y a pas de souci. Ils sont sincères que ça circule beaucoup moins chez les enfants, alors qu'on voit que la prévalence de la séropositivité dans cette tranche d'âge 0 9 ans est quand même à 6,5 %7 suivant les semaines. Donc ça veut bien dire que le virus circule dans les écoles et c'est le virus classique. Donc ça va, ça va aller en augmentant. Est ce que 15 jours de vacances vont être suffisants?

[00:30:49]

Là, je pense que le nombre de parents qui nous regardent et qui nous disent ce n'est pas vrai ne va pas nous demander de fermer les écoles parce que c'est vrai que c'est un enjeu majeur pour les parents et que c'est une grande difficulté. Donc, faisons attention si on ne veut pas fermer les écoles.

[00:31:03]

Et nous poursuivons sur cette mauvaise surprise du Varian sud africain. C'est la douche froide pour les autorités sud africaines. Elles ont été obligées de suspendre tout simplement leur campagne de vaccination. Une étude révèle que le vaccin NSK ne couvre que 22 des formes légères du variant sud africain, alors même que la contamination flambe dans ce pays, le plus touché d'Afrique. Juliette Perrot. Nicolas Baudry d'Asson.

[00:31:33]

Leur arrivée était très attendue. Lundi dernier, un million de doses du vaccin AstraZeneca ont été livrées en Afrique du Sud, réceptionné par le président en personne sur le tarmac de l'aéroport.

[00:31:46]

L'espoir pour tout un pays d'ici l'arrivée de ses vaccins, c'est la promesse d'inverser le cours de cette maladie qui a causé tant de dévastation et de difficultés dans notre pays et dans le monde entier.

[00:32:05]

Mais une semaine plus tard, c'est la douche froide. Une étude menée par une université de Johannesburg révèle que le vaccin AstraZeneca ne serait efficace qu'à 22 pour cent contre les formes modérées du variant sud africain dominant dans le pays. Le programme de vaccination est suspendu en urgence.

[00:32:23]

Cette suspension durera jusqu'à ce que nous ayons résolu ces problèmes et ensuite seulement nous pourrons reprendre la vaccination.

[00:32:31]

Une annonce qui provoque la colère des habitants, qui attendaient pour certains avec impatience de pouvoir se faire vacciner. On se disait que le gouvernement avait les choses en main.

[00:32:42]

Mais une fois de plus, il n'a pas été à la hauteur en ce qui concerne ses vaccins. Paul Onema très décevant sur son utilité et sa politique parfois.

[00:32:51]

Daillon, commandé avant même de savoir que nous aurions des variantes mécanique, mais des variants, nous en aurons toujours. Maintenant, il va falloir attendre un nouveau vaccin. Et en attendant, continuez de faire attention.

[00:33:02]

Bon, faut redoubler de vigilance face à un variant très contagieux qui a multiplié par six le nombre de cas positifs en un mois. Et si de nouvelles mesures de restriction ont permis de faire redescendre la courbe, le pays reste sur ses gardes. Car cette deuxième vague a conduit à des situations critiques, comme à l'hôpital de Prétoria ou faute de place, la prise en charge des malades s'est organisée sur le parking. Les chambres remplacées par des tentes, comme pour ce patient sous oxygène.

[00:33:35]

Capacité de frapper. Nous avons une capacité de 24 lits, sans compter ceux que nous avons rajoutés et installés avec 24 lits et les tentes en plus.

[00:33:45]

Nous avions pu gérer la première vague, mais là, ce n'est plus possible. On n'a jamais connu.

[00:33:49]

Saraiva est situé chez Dattier, a expiré avec près d'un million et demi de cas et plus de 46.000 décès. l'Afrique du Sud est aujourd'hui le pays le plus touché du continent. Des morts entreposés dans des containers réfrigérés, comme dans cette morgue de Johannesburg. Ici, les corps sont emballés dans des sacs plastique recouverts d'étiquettes jaunes. Avec cet avertissement hautement contagieux. Nous avons distribué 22 de ces conteneurs à travers le pays, dans différentes régions.

[00:34:24]

Oui, c'est là où nous pensons avoir besoin d'augmenter la capacité de nos morgues, façonna tous.

[00:34:32]

Comment dès lors envisager l'avenir? Face à ce variant qui résiste aux seuls vaccins à avoir été pour l'instant livrés en Afrique du Sud? Interrogé à ce sujet, l'OMS MS appelle à ne pas tirer des conclusions trop hâtives.

[00:34:46]

C'est clair, c'est une nouvelle très inquiétante. Mais il y a quand même quelques réserves, cabioch Given.

[00:34:55]

Notamment sur le fait que l'étude a été menée sur une proportion limitée de personnes et surtout des jeunes en bonne santé. Il faut déterminer maintenant si le vaccin reste efficace contre les formes sévères de la maladie Morge.

[00:35:09]

Sauf que désormais, le temps presse, car les doses reçues par l'Afrique du Sud début février expirent en avril. Il va donc falloir trouver rapidement une solution.

[00:35:20]

Une des propositions que nous étudions avec attention et de vacciner étape par étape.

[00:35:24]

J'ai acheté cette première étape se fera sur environ 100.000 personnes. Cela nous permettra de surveiller le taux d'hospitalisation et d'évaluer l'effet du vaccin Chambliss, le variant sud africain.

[00:35:37]

Pendant ce temps, lui continue sa route en Afrique du Sud, mais aussi à travers le monde. Il serait déjà présent dans une quarantaine de pays. Christine Youla. Voilà la mauvaise surprise, c'est à dire invariants, qui gênent les campagnes de vaccination, on le disait 22% à des formes légères qui sont du coup traitées par parcelles par la vaccination. C'est ça le sujet aujourd'hui qui nous est posé collectivement.

[00:36:03]

Oui, c'est ça qui nous préoccupe le plus. C'est comment? Comment on va faire pour contrecarrer ce virus alors que déjà on a des signaux que nos vivax marchent moins bien que 49 %100 d'efficacité sur le virus sud africain. Johnson Johnson aussi. Le 57%. On sait que Pfizer et le Moderna, c'est un peu moins bien, mais c'est suffisant pour compter sur AstraZeneca.

[00:36:31]

Effectivement, c'est pas terrible. Là, ils sont allés jusqu'à suspendre la campagne de vaccination. Oui, mais on est pas du tout la même situation en France parce que ce n'est pas ce virus là qui domine et qui circule pour l'instant pour l'instant et qu'on vaccine contre les virus qui circulent actuellement. Donc, il n'est pas question de prendre les mêmes décisions en France. Qu'est ce qui a été pris en Afrique du Sud? C'est évident que le vaccin AstraZeneca fonctionne pour les virus qui circulent actuellement en France et que la campagne doit continuer.

[00:36:55]

Il faut quand même dire les choses que les gens n'aient pas peur d'avoir été vaccinés avec un mauvais magot. Olivier Véran a été vacciné avec un vaccin. Ca montre bien qu'il a compris que 99 des risques, c'était comme les autres virus.

[00:37:06]

Mais pourquoi vont ils jusqu'à pardon d'insister? Mais pourquoi vont ils jusqu'à suspendre leur campagne de vaccination?

[00:37:11]

On rappelle que le taux de 99 d'infections avec le virus sud africain et qu'ils n'ont pas assez de pas assez de résultats sur les formes graves, qu'ils ont pas des difficultés à faire les mesures de précaution qui ont un taux d'hospitalisation important et qu'ils n'ont pas les résultats finalement suffisants sur toutes les formes cliniques. Ils ont et il faut qu'ils continuent leurs études au plus vite avant. Et puis, il y a aussi l'immunité collective qui existe aussi qui fait que le virus intérieur sud africain n'était peut être pas tout à fait le même que la situation française Caroline Tourbes.

[00:37:48]

Sur cet aspect là et sur la suspension de la campagne de vaccination en Afrique du Sud avec cette question qui nous est posée ce soir, les Varian oblige t il à reformuler tous les vaccins? Alain Rebaisser La question, en fait, c'est la question centrale. C'est vrai que AstraZeneca, la mauvaise surprise, elle. Est elle est probable. On se doutait bien qu'il y aurait un ou plusieurs vaccins pour lesquels arriveraient invariants, qui ne seraient pas, qui échapperaient aux vaccins.

[00:38:14]

Donc, ça a l'air d'être celui d'AstraZeneca. C'est important de dire qu'en effet, c'est encore en cours. On est pas certain s'il est suspendu. Peut être que ce sera confirmé. Peut être que ce sera Schirmer, mais déjà, d'ores et déjà, les laboratoires Pfizer, Biotech, Moderna et AstraZeneca ont dit qu'ils retravailler sur des nouvelles formules de leur vaccins. Des versions adaptées aux variants. Et là encore, les vaccins rnLes ont un avantage par rapport.

[00:38:39]

Donc, les vaccins de Pfizer Biotech et de Moderna ont un avantage par rapport à AstraZeneca, qui est beaucoup plus rapide de reformulés ces vaccins plutôt que de reformulés. Un vaccin qui est à base d'un virus d'un adénovirus comme dans le cas d'AstraZeneca. Mais clairement, il y travaille déjà. C'est pratique, ça veut dire pas. Bon, ça fait des déclarations de laboratoire. Il estime que même ça pourrait être suffisant dans le cas de Moderna pour déjà pouvoir proposer à nouveau une nouvelle formule.

[00:39:09]

Bon, déclare le laboratoire, on verra en réalité le temps qu'il leur faudra. Après, c'est sûr que même si on arrive avec une nouvelle formule, il faut relancer la machine relancée. Relancer la phase industrielle, relancer les doses, relancer ensuite la distribution. L'idée est peut être de pouvoir compléter la vaccination telle qu'elle est faite actuellement. Peut être qu'on mettra une sorte de booster. Dans un deuxième temps, on aurait une sorte de troisième dose. Il pourrait protéger contre les variantes qui se mettraient à circuler.

[00:39:39]

C'est une possibilité qui est envisagée, mais là, on est. On est en train de qu'on aussi. C'est vraiment une course. C'est une course entre facteurs et les vaccins. Et Darwin et sa théorie de l'évolution. On est obligé dans ces cas là de refaire des essais cliniques. Caroline Thome Quand on reformule un vaccin, alors?

[00:39:57]

Normalement, non, mais plus exactement. Il existe pour la grippe une formule qui pourrait être appliquée pour le coronavirus, qui permettrait d'avoir des essais cliniques plus simples. Une démonstration faite que le même produit ou le même produit. Raccourcir énormément la racine. Caroline a raison.

[00:40:19]

On aurait des études plus courtes, c'est à dire que tout ce qui est sécurité. On a déjà. On sait déjà que ça sera bien. Par contre, un nouveau vaccin, on doit savoir s'il est aussi efficace. Donc, on est obligé de faire des choses pour avoir la mesure de son efficacité vis à vis de ce nouveau variant. Donc, il faut inventer le lEcole, construire ces 6 semaines, le produire, c'est déjà beaucoup plus, mais bandant.

[00:40:44]

Mais il y a surtout montré que il va vraiment être efficace. Alors il y a plusieurs types de vaccins. Ces vaccins qui se dirigent juste contre la spicules. Et comme ça, qui change ces Bodlet parce que vraiment fait l'adresser, c'est plein de vaccins qui sont qui ciblent cette spicules. Par contre, il y a d'autres vaccins qui sont des vaccins avec du virus tué complet. Et peut être qu'en mélangeant les différents vaccins, on aurait peut être une immunité globale contre l'ensemble du virus.

[00:41:14]

On a quand même pas mal de déceptions avec le vaccin AstraZeneca. Je pense déjà aux accrocs dans son développement. Il y avait un essai clinique qui avait dû être suspendu hier jeudi et une bonne surprise. On a réalisé pendant un essai clinique. Une demi dose était plus performante qu'une dose envoyé. Il y a eu aussi des bonnes surprises. Vous avez l'air à moitié plein, mais on s'est effectivement rendu compte que n'était pas totalement sûr qu'il soit efficace chez les personnes de plus de 65 ans.

[00:41:40]

C'est donc une adaptation un peu différente de ce vaccin. Là, on parle des des formes légères du virus qui ne seraient pas couvertes par le vaccin. Qu'en est il des cas graves? Parce que c'est quand même ça, notre sujet. Là, on revient à l'Afrique du Sud. C'est à dire que si l'Afrique du Sud a suspendu son vaccin, c'est parce que effectivement, sur les formes légères, il y avait 22 pour cent d'efficacité et on n'a pas pu le tester sur les formes graves parce qu'il y avait deux mille personnes dans l'étude.

[00:42:03]

Donc, c'est vrai qu'il faudrait trouver des personnes plus âgées qui seraient susceptibles de faire des formes graves pour pouvoir évaluer cette efficacité du vaccin. Moi, ce que j'entendais au ministre de la Santé ce matin, je n'étais pas plus inquiet que ça. Et ils ont dit On ne change pas notre stratégie vaccinale aujourd'hui. Simplement, c'est à dire qu'on n'arrête pas, on se dit pas en suspend, on fait autrement. L'avantage parce qu'on joue tellement le choix. Je vois encore le verre à moitié plein, c'est à dire que aujourd'hui, il y a des gens qui sont vaccinés, qui ne l'auraient pas été.

[00:42:30]

Tous les soignants qui ont moins de 65 ans aujourd'hui sont vaccinés. C'est plutôt une bonne chose. Donc il y a bientôt, il va y avoir les 50 64 qui vont l'être parce que AstraZeneca est pas efficace après 65 ans et ils vont l'être plus tôt que d'habitude.

[00:42:45]

Donc c'est aussi une plutôt une manière d'avoir abrogé qu'ils disent. Moi, j'ai reçu une première dose AstraZeneca. Le vaccin, le variant sud africain est peut être en train d'arriver. Est ce que je suis protégé? Il risque d'y avoir un doute sur la poursuite de cette campagne de vaccination avec ce vaccin. Sur ce vaccin là, c'est vrai qu'aujourd'hui, l'ARN messager a mis la barre tellement haut. A 93 ou 95 pour cent d'efficacité, c'est vrai qu'on regarde AstraZeneca aujourd'hui, un peu en se bouchant le nez, en disant ça serait mieux d'avoir l'autre.

[00:43:14]

Ça, c'est sûr qu'il y a cette petite musique, mais en réalité, 60, c'est beaucoup. Je vous rappelle que MS avait mis la barre à 50%, donc il vaut mieux être un peu protégé que pas protégé du tout. Voyez ce que je veux dire, c'est d'être bien protégé, évidemment. Mais AstraZeneca n'a pas encore fait la preuve de son inefficacité. Christine Orazio Oui, c'est vrai que AstraZeneca ans balloté avec des résultats plus ou moins convaincants.

[00:43:37]

Mais malgré tout, les résultats finaux sont quand même tout à fait tout à fait fort et tout à fait bons pour encore une fois. Les virus qui circulent dans nos pays. Donc, il faut bien voir que les épidémies ne sont pas les mêmes et que les décisions Sud-Africaines ne nous concernent pas et que nous, on est tranquille. 99% des virus ne sont pas des virus sud africains. Le virus sud africain est en train d'expliquer en début d'émission Christine Radio qu'il était quand même très tonique.

[00:44:03]

On, c'est Varian daffection tonique.

[00:44:06]

C'est pour ça que la course est importante. Il faut, il faut accélérer le vaccin et freiner sur la dissémination virale.

[00:44:15]

On voudrait donner la parole à Ed Buisson sur ce qui s'est passé en Afrique du Sud, sur la suspension de la campagne de vaccination. Votre avis à vous? Ce concept un peu dépêchait, je crois qu'il ne faut pas jeter la pierre sur ce vaccin avant d'en savoir un peu plus parce qu'on a une publication qui n'a pas d'ailleurs été qui n'est pas passée par le crible de la publication officielle, c'est à dire revue par les pairs. Une publication en pré prime, comme on dit.

[00:44:42]

Et moi, je suis un peu surpris par des résultats aussi rapides que ce qu'on a vu depuis qu'on a commencé à vacciner la population sud africaine pour pouvoir mesurer un taux d'efficacité de 22 pourcent. Est ce que tout le monde avait reçu ces deux injections? Avec quels délais? Moi, j'ai pas lu l'article, mais des questions. Je me pose parce que en si peu de temps après le début de la campagne de vaccination, pouvoir dire qu'on n'a que 22 pour cent de l'efficacité.

[00:45:10]

Je veux bien que le variant africain, le vaccin soit moins efficace, mais cela me semble être une mesure qui demande beaucoup à être confirmée. Et je suis content dès lors que des études de confirmation sont en cours. Et je pense qu'elles risque de montrer que ce vaccin est plus efficace qu'on a voulu dire.

[00:45:31]

Alors tout le monde a un cas dans son entourage, une histoire qu'on se raconte. Une personne qui a été contaminée deux fois par le Kovy qui n'a pas développé d'anticorps. Mais entre les histoires rapportées et la réalité scientifique, il y a parfois une marge. Vous allez voir des cas de deuxième contamination existent, ils sont identifiés dans le monde et on en dénombre seulement une dizaine. Emilien, David, l'Asta, Jalabert et Maxime. Prescillia vient tout juste de s'en remettre la semaine dernière, la jeune femme de 28 ans a eu le Kovy de 19.

[00:46:11]

C'est un résultat PCR. Test PCR, qui conclut donc à un résultat positif.

[00:46:17]

Comme un air de déjà vu. Deux mois plus tôt, elle avait contracté la maladie. En décembre, je suis au travail Perdomo et D'odorat, donc je me précipite dans un centre de dépistage pour faire un test qui se révèle positif suite à sa première isolat isolement au bout au bout de ses sept jours d'isolement. J'ai réalisé un second test qui s'est révélé négatif. Jusque là, tout va bien. Plus de symptômes. Je reprends le cours de ma vie, mon travail, tout ce qu'il faut.

[00:46:44]

Et le 1er février. Deux mois plus tard, presque. Je fais un malaise au travail. Et là, je suis prise en charge aux urgences de Montfermeil, qui réalise un test PCR et qui se révèle positif en compréhension de son médecin traitant.

[00:46:59]

Attraper le Kovy 19 deux fois, c'est en théorie impossible.

[00:47:03]

Quand on en sort, on se dit bataillait, c'est fini. Mais maintenant, je me dis que jamais deux sans trois. Vous voyez?

[00:47:09]

Donc, on n'a pas de réponse aux questions des questions que se posent également les experts du monde entier. Exemple à Manaus, au Brésil, où l'on suspecte des cas de contamination, 70% de la population aurait déjà été contaminée au printemps dernier. On pensait l'immunité de groupe atteinte, mais le nombre de cas repartent à la hausse. Alors, est ce possible?

[00:47:37]

Non, selon ce laboratoire qui analyse les anticorps dans des prélèvements sanguins, l'hypothèse d'une deuxième contamination serait impossible, car quand une personne est infectée, elle développe des anticorps conçus pour reconnaître le coronavirus et l'envoyer vers une cellule qui le détruit et même quand le virus a disparu. L'immunité persiste, car notre corps sait désormais comment combattre cet agent pathogène.

[00:48:05]

Quoi qu'il arrive, il y a des gens qui vont garder un taux d'anticorps élevé pour lequel il va chuter. On a des personnes qui ont un taux extrêmement faible, alors que pour autant, ils ont un système immunitaire extrêmement performant. Et je suis persuadé que s'il sera infecté, Francis étant à nouveau contact avec le virus, il se défendrait totalement. Donc, ce n'est pas parce qu'on a un taux d'anticorps extrêmement élevé ou un peu plus faible qu'on va moins bien réagir à la réponse au virus.

[00:48:32]

Mais comme beaucoup de règles, il y a des exceptions.

[00:48:35]

Des cas de l'infection ont bien été confirmés, une dizaine à travers le monde. Certains ont été étudiées par le docteur Marc Penderies. Ces résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue scientifique Lancettes.

[00:48:50]

On ne sait pas si ça joue un rôle sur les infections, mais il est clair que les deux virus à l'origine des contaminations génèrent à chaque fois beaucoup de différences génétiques STUK. Alors tant que le virus continuera de muter, il y aura probablement de plus en plus de possibilités d'infection.

[00:49:07]

Mais ce n'est pas encore sur la chaîne des variants et des incertitudes. Voilà ce qui inquiète les scientifiques.

[00:49:17]

Pour ce spécialiste de la vaccination, il y a un autre risque qu'à l'avenir, une nouvelle mutation beaucoup plus résistante apparaissent.

[00:49:26]

Ce qui peut induire une infection, c'est malheureusement l'apparition de virus qui deviennent résistants à la réponse immunitaire. Ça, c'est très bien connu avec les coronavirus qui sont responsables de rhumes coronavirus banals. Et c'est un sujet d'inquiétude avec le Sarko voyage.

[00:49:46]

Car si ces virus déjouent la réponse immunitaire, ils pourraient rendre les vaccins bien moins efficaces et repousser encore une éventuelle sortie de crise. Alors, Christine résume cette question si vite peut on attraper ensuite le varian anglais, puis le sud africain, puis le Brésilien?

[00:50:04]

C'est plus compliqué que ça. Le cas qui nous a été présenté, la jeune femme a eu un très court délai entre les deux PCR positive. Ça veut dire qu'elle n'avait pas déjà développé son immunité. Le délai était trop court. L'immunité anti coronavirus, elle, est modeste. On est d'accord, elle est faible. Il y a des épidémies en ce moment de coronavirus, de virus banale. Il y en a plein en ce moment de rhume, de tout fier un petit peu.

[00:50:29]

Donc, on sait que même si on en a eu, on n'est pas très, très protégé et que ces épidémies, il y en a tous les hivers et que cette humidité modeste. Maintenant, encore une fois, quand on est immunisé contre naturellement, quand on a fait une infection, on a l'immunité non seulement contre la spicules, mais aussi on a une immunité cellulaire. On a une immunité contre l'ensemble des protéines.

[00:50:51]

Donc, j'ai posé une question toute simple c'est possible d'être. On a tous des histoires, on a toutes une reconquête, me dit je l'ai eu deux fois. Est ce que c'est si simple que ça?

[00:51:00]

Moi, je pense qu'il y a plein de cadres de tabulations et que il y en a très peu publiés. C'est aussi simple que ça, mais il y en a moins dans les EPAD avec lesquels je suis en contact. Il y a plusieurs mamies qui font plusieurs qui ont eu plusieurs Fokker eu deux fois l'infection, première vague et deuxième vague. Donc il y en a. Il y en a une brèche. C'est pour cela qu'il n'y a pas beaucoup de publications.

[00:51:24]

Parce que la publication qui veut dire c'est une vraie recomptages Minassian ou une surinfection, ce n'est pas tout à fait la même chose. Si c'est les deux virus identiques ou si ces deux virus différents, faut séquencé comme on a pas séquencé tout le virus initial. On ne peut pas savoir. Mais par contre, on sait qu'on a en médecine de ville et dans les EPAD et à l'hôpital des gens qui ont fait plusieurs fois l'infection et Buisson.

[00:51:47]

Sur cet aspect là, on a vu ce qu'on avait commenté ici même sur ce plateau de C dans l'air. À plusieurs reprises de cas de Manado sont ISAM assez formidable à au Brésil, ils ont atteint une immunité collective. Et puis finalement, on s'est rendu compte que c'était beaucoup plus compliqué que ça. Et là, on ne vous ecoutant les uns les autres en voyant ce reportage. Mais en fait, l'idée même d'une immunité collective, si on doit accepter l'idée qu'il y a des Varian et qu'on soit contaminés, s'éloigne de jour en jour.

[00:52:14]

Oui, je crois que plusieurs situations. On a des cas isolés, exceptionnels. Il y a peut être aussi des rechutes. Il y a des personnes qui se défendent moins bien. Le système immunitaire est moins performant. Ils arrivent, ils ont du mal à éliminer leur virus. Ils peuvent faire une rechute avec le même virus. Mais ça, ça m'inspire. Quelques semaines après le premier épisode, la situation de Manéo, une situation collective, on voit qu'un grand nombre de personnes qui avaient déjà été infectées lors de la première vague ont refait une infection, refait une copie de 19.

[00:52:44]

Là, c'est tout. Ça va dans le sens, effectivement, d'un mutant qui se joue de l'immunité acquise par la première infection, un mutant d'échappements. Et ça, c'est vraiment quelque chose d'assez inquiétant. Il doit effectivement justifier une vigilance accrue envers le Musto.

[00:53:01]

C'est une autre mauvaise surprise par rejet, mais il en a dit qu'il y aurait peut être des vaccins qui pourraient vacciner contre tous les variants employés. Si, si, on arrive à trouver des vaccins polyvalentes, comme on dit, c'est à dire avec le variant en anglais de variants Sud-Africaines variants brésiliens, on pourrait être protégé contre tous. Alors après, vous allez me dire berger en justice, en santé sont en cours, les laboratoires sont en train de travailler à ça.

[00:53:23]

Il y a des enjeux économiques. Y'a pas de souci. C'est pas une inquiétude pour vous.

[00:53:27]

Je pense que le fait qu'on trouve un vaccin qui soit adaptable à tous ces variants.

[00:53:32]

L'idée de vaccin polyvalente est dans les starting. Les industriels dans les starting blocks. Il n'y a pas de problème. Il y a un enjeu économique majeur. Alors évidemment, il y a cette discussion à ce que les vaccins doivent être des biens publics, avec la question des licences et autres. Mais ça va, je crois. Pour le moment, il faut les laisser travailler et effectivement, aller vers ces vaccins polyvalentes. Pour le moment sera polyvalente vis à vis de trois.

[00:53:57]

On espère que ça suffira.

[00:53:58]

Est ce que c'est pour ça qu'Emmanuel Macron, qui a rencontré le docteur Tadros MF, a dit qu'il fallait accélérer la campagne de vaccination dans les pays les plus pauvres et émergeants. C'est parce que, de toute façon, des variants, on en aura d'autres.

[00:54:10]

C'est pour une raison simple, c'est de dire que ce n'est pas parce qu'on aura vacciné toute la France, toute l'Allemagne, toute l'Angleterre que les virus ne circuleront pas ailleurs dans le monde. Et donc, il faut vraiment une pandémie et il faut le prendre comme tel. Et donc, effectivement, cette idée de bien public en tant que vaccin est assez importante. Parce que voilà, il y a trop de pays pauvres qui n'ont pas de bonnes conditions et qu'il a circulé le virus et qui laisse émerger de nouveaux variants.

[00:54:35]

Donc, c'est une campagne mondiale vaccinale qu'il faut.

[00:54:38]

Il a raison et nous passons maintenant à vos questions. Les symptômes des variants anglais et Sud-Africains sont ils différents de ceux du Kovy 19 Kristinn, à vos yeux? Il y a des petits, des petites nuances. Il semblerait que l'on perde moins le goût et l'odorat, mais par contre, plus de fièvre, de toux, de rhume. Concernant les formes graves, c'est un peu difficile à mesurer pour le moment. Mais effectivement, il va falloir voir chez Gilles Pialoux et chez Karine Lacombe ce qui va se passer parce qu'effectivement, en Ile de France, il y a quand même pas mal de ces variants en anglais.

[00:55:13]

Les Anglais n'ont pas su nous dire exactement pour ce qui est des cas moins que j'ai vu qu'ils me sont mentionnés, notamment dans les pas dans l'Est. Avec vraiment des formes assez graves il y a deux décennies et des personnes qui étaient déjà très avec beaucoup de comorbidité. Il va falloir mesurer pour savoir si on retrouve les mêmes facteurs, à savoir que l'âge, c'est vraiment important. Le fait d'être un homme et le fait d'avoir des comorbidités si on cumule les trois, ça, ça marche.

[00:55:45]

Ça, baigneuse, comme vous dites, achèverait juste. En fait, on aura à mesurer les effets. Le fonctionnement des Varian, une fois qu'il y en aura un autre qui sera arrivé, voyez ce que je veux dire. C'est ça le problème. Schaffer On dit oui, il va falloir qu'on prenne le temps et on saura.

[00:55:59]

On prendra le temps. On attend, on surveille les cas. Il faut au moins qu'on ait assez de cas pour pouvoir dire un pourcentage. Si on prend l'exemple du vaccin AstraZeneca avec deux cas de patients vaccinés et qui en moyenne d'âge 31 ans, la probabilité chez 2015, qui est des infections Equifax des formes graves, était quasi nulle, bien sûr. C'est pour ça que je, il faut au moins attendre que la probabilité soit suffisamment forte.

[00:56:24]

Comment le Varian sud africain est il arrivé en France? Alors, ça peut être avec vous? Yves Buisson.

[00:56:30]

Vous savez, je n'ai pas d'information particulière. On ne sait jamais. Pour le savoir, il faut connaître le cas, l'index. Le premier qui t'arriver probablement est et qui a commencé à le transmettre autour de lui avant de tomber malade. Mannose comment allez y?

[00:56:48]

Poursuite de mannose? Pas si la patiente positive avec le virus brésilien. Elle est arrivée en France via Francfort, c'est à dire qu'elle était arrivée d'Amazonie en Allemagne et allait rentrer en France via l'Allemagne.

[00:57:04]

C'est utile quand on est virologues, épidémiologistes, de savoir d'où.

[00:57:08]

Ouais, quand on lit, c'est compliqué parce qu'on dit de Sud-Africains un virus brésilien, en fait cette dénomination partout dans la littérature. Tout le monde commence à dire il faut arrêter parce qu'on stigmatise, mais en fait, on voit bien où sont les foyers. Bon, ça, ce n'est pas très important. C'est l'essentiel. C'est que l'on comprenne qu'il s'agit d'un virus dont il faut se protéger.

[00:57:32]

Comment s'assurer que les élèves asymptomatiques ne sont pas porteurs du variant sud africain, sud africain ou varian anglais ou la souche naturelle? On ne peut pas le savoir, ne peut pas le savoir. On ne peut pas savoir. Alors il est prévu des tests salivaires à la rentrée, au mois de mars, pour essayer de faire un dépistage continu. Si vous voulez régulièrement, toutes les semaines, qu'on essaye de dépister les élèves pour justement repérer les asymptomatiques pour empêcher la diffusion, le Varian qui se développe en Afrique du Sud alors que c'est l'été, est il plus résistant à la chaleur?

[00:58:01]

On a du mal à voir une vérité scientifique sur le rapport entre ce virus et les températures. Ah oui, je suis d'accord avec vous. On a quand même une difficulté à comprendre la circulation des virus en Afrique du Sud parce que effectivement, en juin, on se disait c'est l'hiver là bas, c'est normal qu'il y ait une épidémie, alors que là, le virus bien agressif circule en pleine chaleur. Donc, on n'a pas fini d'en apprendre. La saisonnalité n'est pas n'est pas aussi forte que pour les virus grippaux.

[00:58:30]

Yves Buisson sur cet aspect là. Sur cet aspect, la solidarité est importante. La température est un excellent facteur pour freiner la transmission du virus. Mais ce n'est pas tout. Cette épidémie est multifactorielle et on a vu au Brésil également pendant la saison la plus chaude. Et bien, c'était une situation épidémique effrayante. Donc, la chaleur n'empêche pas tout. Elle favorise. Si d'autres mesures sont prises, elle favorise l'arrêt de la transmission. Mais bien sûr, lorsque on a une population très dense dans des t'occupes, il est certain que la circulation du virus est très favorisée.

[00:59:07]

Quelle que soit la température, peut on imaginer une troisième vague du variant en anglais, une quatrième due aux Sud africain? C'est François, dans le Pas de Calais, qui est pédiatre quand on pose cette question avec 800. On peut toujours imaginer des nouvelles vagues. Je pense pas que les les Barillon invariants, on ne va pas lui même être responsable d'une vague. On a eu pour l'instant deux grandes vagues épidémiques. Là, on est dans la deuxième et on voit que dans cette deuxième vague, il y a déjà beaucoup de mutations d'eau douce ont émergé.

[00:59:43]

Les trois principaux variants actuels, mais invariants, n'est pas le facteur d'une vague. Un seul autre phénomène, les vagues épidémiques sont des débuts de situation épidémiologique particulière. Encore une fois multifactoriel, dans lequel il y a le virus, le climat, les populations. C'est très, très complexe.

[01:00:03]

Où il y a la vaccination aussi. Surtout, on est en train quand même d'accélérer la vaccination. Et je pense que ça, ça, c'est quand même un élément important. Encore une fois, serrer les boulons, puis vaccination va faire dire oui.

[01:00:18]

On a l'impression que c'est déjà tellement dur.

[01:00:20]

C'est déjà très dur, mais on a quand même le droit de sortir. Il y a un moment où il y a un moment où on n'aura plus le droit de sortir et ça, ça va vraiment. Ça m'inquiète beaucoup. Donc je pense que encore une fois, on n'est pas du tout la même situation dans tous les pays.

[01:00:34]

Est il pertinent de poursuivre la vaccination des soignants avec le vaccin AstraZeneca, peu efficace contre le variances sud africain? Caroline Tobe.

[01:00:44]

Oui, c'est très bien vu. C'est à dire que pour l'instant, on n'est pas confronté en France aux Clarion sud africains ou très peu. Donc, pour l'instant, c'est intéressant d'utiliser le vaccin qui est disponible pour protéger les soignants, d'autant plus qu'on a vu qu'il y a des classeurs, des foyers, des foyers d'infection dans les hôpitaux. Donc oui, oui, les sujets vaccinés sont ils encore contagieux?

[01:01:10]

Alors ça, on le sait pas. C'est vrai que pour nous, virologue, c'est un peu difficile de se dire que, comme on ne le sait pas, on n'arrête pas de dire qu'ils peuvent l'être. Mais c'est pas parce qu'on ne sait pas qu'ils le sont, pas qu'ils le sont. Donc, c'est un peu compliqué. Est ce qu'on saura alors quand on aura mesures? C'est compliqué à mesurer. Par exemple, Pfizer. Il aurait fallu qu'il fasse des recherches de virus très régulièrement, toutes les semaines, qui suivaient la vaccination au fur à mesure que se développait l'immunité.

[01:01:40]

Ça coûte très cher à 20 000 patients vaccinés. La vaccination n'est pas comme un essai thérapeutique. Il nous faut vraiment beaucoup de patients infectés incluse dans beaucoup de personnes incluses dans un essai. Et du coup, on fait moins moins de mesures. Je pense que AstraZeneca a fait un peu plus d'études et ils ont fait aussi un peu plus d'études sur les mesures d'anticorps. Mais c'est quand même un peu insuffisant.

[01:02:05]

Juste on a peut être insuffisamment dit. Il y a des vaccins qui sont efficaces contre le variances sud africain.

[01:02:10]

Oui, oui, oui, oui, oui, bien sûr. Les mêmes Pfizer, Pfizer et Moderna ont limité un peu moindre, mais elle est suffisante. Elle est très supérieure à 50 pour cent.

[01:02:21]

N'est il pas probable qu'une multitude de variants soient découverts au fur et à mesure de la progression de la pandémie? Oui, c'est possible. Si on laisse la pandémie courir, la grande crainte des scientifiques n'est elle pas une recombinaison des nouvelles souches avec un autre virus plus dangereux encore?

[01:02:37]

Alors là, je matanzas travail sur les coronavirus tout seul. Déjà répandre leur virus sans pouvoir, sans avoir besoin de se mélanger à d'autres et à aucun problème.

[01:02:50]

Buisson Lakeview peut elle devenir, comme la grippe, une maladie saisonnière?

[01:02:55]

Oui, probablement. C'est ce que j'espère. Elle deviendra probablement une maladie dont on ne pourra pas se débarrasser puisqu'elle est trop répandue. Trop bien. Le virus est trop bien adapté à l'homme. On vivra avec mon vivra avec comme mon vieux avec la grippe, probablement en adaptant la réponse vaccinale aux variations au fur et à mesure et peut être en trouvant un moins qu'on trouve un vaccin qui soit vraiment totipotentes. C'est à Délire qui prenne en charge tous les variants à la fois et cela nous permettra peut être de nous débarrasser définitivement du coronavirus.

[01:03:25]

Aller rapidement pour finir le vaccin, le variant brésilien est il plus dangereux? Oui, à mon avis, quand même. Quand il faut vraiment le surveiller, on fera une autre émission sur le Brésilien Nerciat. C'est la fin de cette émission qui sera rediffusée ce soir à 23h30. Tout de suite, c'est à vous sur France 5.