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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions SMS, Internet, réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. Une route, un retour à la vie normale, peut être peut être mi avril. C'est la nouvelle échéance donnée aujourd'hui par le porte parole du gouvernement. L'exécutif veut donner des perspectives alors que les semaines qui viennent demeurent très incertaines. La campagne de vaccination va t elle enfin décoller? Pour permettre de ne pas fermer de nouveau le pays, le premier ministre a fait une conférence de presse demain.

[00:00:39]

Il va se prononcer sur le sort d'une vingtaine de départements dans le rouge. Mais avec la volonté, visiblement, de continuer à faire du cas par cas. Alors, comment accélérer la campagne de vaccination au niveau national? Si des doutes persistent, notamment sur l'Astra NSK, pourquoi les soignants rechignent toujours à se faire vacciner? Pourquoi certains pays européens ont choisi, eux, de faire confiance aux vaccins chinois et russes? Ont ils raison? Vaccination accélérée ou confinait?

[00:01:06]

C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Nathalie Saint-Cricq, vous êtes éditorialiste politique à France Télévisions. Caroline Tourbes vous êtes journaliste sciences et médecine au journal Le Point avec nous ce soir. Le professeur Antoine Flahault, vous êtes, je le rappelle, épidémiologistes. Vous dirigez l'Institut de santé globale à l'Université de Genève. Ensuite, je signale votre livre Coved, le bal masqué, publié aux Éditions du No. Enfin, avec nous ce soir, Marie-Paule Kieny, vous êtes virologues, directrice de recherche à l'Inserm.

[00:01:34]

Vous présidez le comité vaccins comme les 19. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C dans l'air en direct. Je vais commencer par la phrase du jour avec Nathalie Saint-Cricq. Une lueur d'espoir. On a l'impression qu'en ce moment, l'exécutif tente de manier à la fois la carotte et le bâton. Là, aujourd'hui, c'était pour dire ça va aller mieux. Il va falloir tenir. Ça ira mieux. Peut être mi avril.

[00:01:54]

Oui, il y a eu une réflexion ces derniers jours en disant qu'on ne pouvait pas tenir sans perspective puisque les plus folles rumeurs étaient en train de courir au confinement intégral. Confinement le week end que ça allait être l'enfer. On ne sait pas si ça va être l'enfer. De fait, avec l'idée très précise qu'on ne peut supporter l'enfermement s'il est temporaire que si on sait à un moment donné qu'il va s'arrêter. Donc, on a eu effectivement entre Emmanuel Macron, qui a parlé de quatre à six semaines, qui permettrait de voir les choses, et Gabriel Midi, comme il dit qu'on nous le donne une raison d'espérer.

[00:02:20]

Tout en ne sachant pas totalement ce qui va être fait ou décider demain, puisque j'ai cru comprendre que c'était de l'affinage du dernier moment et que les décisions ont été prises vraiment au dernier moment. Donc, faire en sorte que les Français supportent que les Français tiennent et qu'ils aient un petit espoir.

[00:02:33]

En gros, c'est la petite phrase pour faire passer la pilule si pilule il y a les deux en même temps.

[00:02:38]

C'est à dire que manifestement, avec toutes les retours qu'on ne peut avoir de Français qui n'ont pas le moral, et ça, ça fait un moment qu'on le dit. Mais ça a l'air de s'aggraver vraiment. C'est leur dire toutes. Vous voyez autour de vous certains pays qui s'en sortent bien. Nous aussi, ça va aller. Tenez le coup et ça ne durera pas indéfiniment. Ou si ça dure indéfiniment. Et je parle sous le contrôle des scientifiques. C'est dire qu'on a d'autres versions et d'autres versions.

[00:02:57]

Une autre version. Il pourra continuer à revivre ou du moins faire un certain nombre de choses agréables puisque le diagnostic, c'est le manque d'agrément à ce point là dans la vie et l'idée de pouvoir éventuellement travailler toute la semaine pour vous allez rire le week end. Pouvoir rester chez soi, c'est quelque chose qui est quand même difficile à avaler. Vous savez qu'il y a six Français sur dix. Un sondage qui a été publié cet après midi. Six Français sur dix qui s'attendent à un confinement national.

[00:03:18]

Caroline Tourbes.

[00:03:19]

Oui, c'est vrai qu'on a annoncé une date, une date d'éclaircies. C'est mettre un peu la charrue avant les bœufs puisque clairement, on ne sait pas quels sont les moyens qui vont être mis pour stopper la progression actuelle dans certains départements pour augmenter la vaccination. C'est vrai que on donne une date, mais en fait, il faut que quand on donne une date, il faut donner un programme. Et là, pour l'instant, le programme, on l'a pas.

[00:03:40]

On est dans un message plein où on le disait à la fin. Un premier ministre qui dit les semaines qui viennent vont être difficiles parce qu'on est dans cet entre deux et vous allez me dire ce que vous en pensez sur l'évolution de l'épidémie. Et d'un autre côté, on voit bien aussi le gouvernement qui a la volonté. Et on voit ces images de la Grande Bretagne qui annonce même un échéancier avec des mesures d'ouverture qui sont programmées, notamment avec une décision de réouverture à la fin juin annoncée par Boris Johnson.

[00:04:05]

Difficile à tenir, le message. Oui, en fait, dans beaucoup de pays d'Europe, la situation se tend. Il y a presque une troisième vague qui apparaît en Europe centrale en ce moment. Quand on regarde la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la pression du virus reste encore très forte. L'hiver n'est pas terminé et la France reste dans ce plateau élevé et a plutôt tendance un peu à monter en ce moment. Donc, entre 20 et 30 000 nouveaux par jour nécessitera pour en être suffisamment débarrassés pour pouvoir réouvrir le pays.

[00:04:43]

Des mesures très fortes pendant les quatre ou six semaines qui vont venir. C'est cela qu'on peut s'attendre à voir parce que sinon, on n'arriverait pas dans un plateau actuel si élevé à réouvrir, parce qu'il y a déjà des mesures très fortes qui permettent de limiter l'extension du virus. Mais on sent que ces nouveaux variants, qui commencent à prendre beaucoup de place, tirent vers le haut. Toutes ces incidences et toutes ces coupes épidémiques, donc, je ne vois pas trop comment, en dehors de mesures très fortes, on puisse se débarrasser du problème dans un mois et demi.

[00:05:14]

Je m'arrête à ce que vous venez d'expliquer. Antoine Flahaut C'est vrai que redditions, c'est du bas. Quand on regarde les chiffres tous les jours, on est à peu près entre 22 et 25.000, parfois un peu plus contaminations jour. On dit qu'on est sur un plateau, mais ça tient avec les mesures de restriction. Ce que vous dites vous, c'est que dans ces conditions là, la réouverture annoncée pour la mi avril n'est pas possible. Non, je ne dis pas qu'elle n'est pas possible.

[00:05:40]

Je pense qu'elle est très ambitieuse, elle est possible. Par ailleurs, il y a sans doute des régions pour lesquelles, même avant mi avril, ça devrait être possible d'arriver à des incidences très basses. Vous savez, on prend souvent le Finistère comme exemple, mais il y a plusieurs départements français pour lesquels pour lesquels l'incidence aujourd'hui est très bas. C'est donc qu'il n'y a même pas besoin d'un tel confinement strict pendant plus de deux semaines pour arriver à pratiquement ne plus voir circuler le virus et donc, du coup, pouvoir rouvrir.

[00:06:08]

Mais ce qui est vrai, c'est que malgré les mesures, on ne peut pas dire que les mesures actuelles soient des mesures légères quand il n'y a plus du tout de vie dans les bars, les restaurants de vie sociale, de vie culturelle, de vie sportive. Vraiment, les interactions sociales sont poussées au minimum. Déjà, et malgré cela, le Plateau ne descend pas. En fait, si une partie des 100 Hz, les anciens virus, les virus originels, pas les nouveaux variants, eux, s'écrasent grâce à ces mesures.

[00:06:39]

Ces mesures sont très efficaces sur, je dirais, le début de cette pandémie. Mais sur la nouvelle version de cette pandémie qui est peuplée de ces variants parmi la population des virus, on peut se dire que non. Ces mesures ne semblent pas suffisantes puisque le Plateau ne descend pas.

[00:06:59]

On ne fera pas l'économie, dites vous. D'autres mesures de restrictions supplémentaires si on veut faire baisser le nombre de contaminations par jour et pouvoir revenir à reprendre une activité Česká, ce qui ne va pas, c'est le rêve de chacun. Une déclaration avec vous, Marie-Paule Kieny, du directeur général de la messe, qui dit que les pays, en gros, ne doivent pas compter que sur le vaccin. S'ils ne comptent que sur le vaccin, ditil, ils font une erreur.

[00:07:25]

Oui, ce ne sera pas suffisant parce qu'il faut, il faut le temps que la vaccination arrive à monter en puissance, qu'on ait vacciné une grande partie de la population et il ne faut pas continuer. Il ne faut pas oublier les autres mesures. Il reste les mesures d'hygiène de base, de distanciation sociale, mais je pense que les Français se sont habitués à l'obligation du masque. C'est désagréable au début, mais finalement, tout le monde s'y est fait un petit peu face à cette désagréable Marie-Paule Kieny.

[00:07:51]

Je vous assure, mais mais. Mais en fait, si, si. C'est une des conditions pour pouvoir ouvrir sur un certain nombre d'autres d'autres libertés qu'on peut avoir. En fait, on va arriver à le supprimer.

[00:08:06]

Pourquoi elle dit ça, à votre avis? Le professeur Ross Marie-Paule Kieny. Encore une fois, on avait l'impression que la solution, évidemment, c'était la vaccination. On a même beaucoup parlé ce soir puisque le gouvernement nous dit si on veut s'en sortir, si on ne veut pas fermer, il faut accélérer la vaccination et lui semble dire que ça ne sera pas si simple. Non, mais c'est pas si simple. Parce que parce que Tétreau s'occupe aussi pas seulement de la France et des pays qui ont les moyens, qui vont avoir bientôt les moyens de vacciner une grande partie de leur population.

[00:08:35]

Il parle aussi à des pays qui, pour lequel la vaccination démarre à peine, n'a pas encore démarré et qui vont prendre des mois à avoir suffisamment de vaccins. Donc, ce qui veut dire aussi je pense que le monde ne va pas te débarrasser de la pandémie uniquement parce que quelques pays vaccine et que tant que tout ce que l'immunité générale n'est pas présent dans tous les pays, on va être soumis à des risques de l'infection et des barrières ici et des barrières là où le vaccin, c'est une chose.

[00:09:07]

Mais il va falloir attendre pour qu'il ait tout son effet.

[00:09:12]

En tout cas, le gouvernement a fait le choix de la vaccination comme stratégie de santé publique aujourd'hui, alors ne vise pas vraiment. L'idée, c'est d'accélérer. C'est vraiment de pouvoir proposer ses premières doses à une plus en plus de Français. Bon, on a vu que le AstraZeneca va jouer son rôle vaccin britannique va pouvoir jouer un rôle beaucoup plus large puisqu'il est étendu. Il est recommandé maintenant aux gens qui ont plus de 65 ans. On n'avait pas de données au début.

[00:09:39]

Beaucoup ont cru que c'est parce que comme on n'avait pas de données, ils ont cru que c'est parce qu'ils n'étaient pas efficaces. Ça fait partie un peu du quiproquo. En fait, c'était qu'on n'avait pas de données. Voilà. Donc, il va être disponible pour les plus 65 ans. Ça devrait permettre de donner de l'air et on va revenir sur AstraZeneca parce que chaque fois, on a beaucoup de questions d'intérêt, d'interrogations sur ce vaccin. Et du AstraZeneca Zeneca, il y en a.

[00:09:59]

Il y en a en stock, donc ça nécessite le fait qu'on s'arrête un petit peu sur le sujet. Accélérer la vaccination. C'est désormais sur cette promesse que repose la stratégie du gouvernement. Car pour éviter d'avoir à confiner, il va falloir changer de braquet. Comme on dit, Olivier Véran étend l'utilisation du AstraZeneca. Vous l'avez dit à l'instant 65 75 ans et met désormais à contribution les pharmaciens Romain Besnainou et Christophe Frocad.

[00:10:26]

Passer à la vitesse supérieure, c'est l'intention du gouvernement qui s'apprête à autoriser les pharmaciens à vacciner les patients contre le vide dans cette officine du 15e arrondissement de Paris. On se tient prêt.

[00:10:40]

En théorie, c'est une pièce qui est déjà adaptée pour les vaccinations. Que ce soit la vaccination, grippe ou anticorrida, ça va être le même local.

[00:10:49]

Une accélération de la campagne vaccinale approuvée par la plupart des clients de cette pharmacie pharmacien qui permet vacciner et qui permet d'accélérer le processus. Oui, je trouve ça bien. Ça serait bien que ça avance un peu plus vite.

[00:11:03]

C'est clair, un veut entendu par la Haute Autorité de santé, qui a annoncé hier de nouvelles recommandations. Les pharmaciens pourraient bientôt administrer toutes sortes de vaccins contre le Kovy.

[00:11:17]

Les possibilités de vaccination vont s'accélérer. Ensuite, ce sont les bras qui risqueraient de manquer en ce début du mois de mars.

[00:11:25]

L'exécutif veut marquer le coup, démarrer une nouvelle phase de sa campagne de vaccination, alors que 3 millions de Français ont déjà reçu une première dose contre un objectif initial de 4 millions. Olivier Véran a donc annoncé lundi un élargissement de la vaccination aux 65 74 ans jusque là exclus.

[00:11:45]

La Haute Autorité de santé considère désormais depuis aujourd'hui que tous les vaccins dont nous disposons en France AstraZeneca, Pfizer et le Moderna ont une efficacité qualifiée de remarquable pour préserver les gens, les protéger des risques de formes graves du Coville.

[00:12:00]

Ces prochaines semaines, les livraisons de ces vaccins vont considérablement augmenter. Aux 7 millions de doses reçues depuis Noël vont s'ajouter 10 millions de doses en mars, puis 14 millions en avril. Des stocks massifs alors que les professionnels peine déjà à écouler leurs doses, par exemple.

[00:12:17]

Seul un quart des vaccins livrés par AstraZeneca est à destination des soignants ont été utilisés. Ce médecin de l'APHP se sont inquiétés hier auprès du porte parole du gouvernement doit encore faire face à des réticences.

[00:12:32]

Un certain nombre de soignants qui sont au contact des patients et qui ne souhaitent pas se faire vacciner pour x raison. Et parfois, j'allais dire par méconnaissance, par crainte, par ceux liés à la vaccination en tant que tel ou à un type de vaccin. Je crois que c'est l'ensemble, c'est le vaccin ou le type de vaccin, alors que les soignants peuvent venir exercer à l'hôpital doivent être vaccinés contre l'hépatite B. C'est une vaccination qui est obligatoire. Je pense qu'il faudrait réfléchir à une façon de rendre cette vaccination des soignants.

[00:13:02]

De mon point de vue obligatoire, obliger les soignants à se vacciner. La mesure est réclamée par de nombreux chefs de service, inquiets de voir leur personnel réagir, en fait, comme le reste des Français. Dans sondage paru cette semaine, montre que seulement 59 pour cent de la population est prête à se faire vacciner. C'est mieux qu'en septembre dernier, mais beaucoup moins que chez nos voisins britanniques ou allemands, par exemple. La vaccination, c'est pourtant notre salut, insiste le gouvernement, qui annonce aujourd'hui un retour à la vie normale, peut être d'ici quelques semaines.

[00:13:38]

Tenons bon! Ne nous résignons pas après tant d'efforts, nous allons affronter encore des épreuves. C'est vrai, mais pour la première fois depuis des mois maintenant, le retour à des vies plus normales étant vue, nos sorties, notre sport, notre culture, nos exutoires, tous ces lieux qui font notre vie sociale rouvriront, nous les retrouverons. Nous commençons à mesurer les effets de la vaccination sur l'épidémie. Il s'agit d'un horizon de plus en plus proche, peut être, nous l'espérons, dès la mi avril.

[00:14:07]

D'ici là, les semaines seront dures, prévient le gouvernement. Confinement total local ou le week end? La sentence tombera demain à 18 heures, lors de la conférence de presse de Jean Castex.

[00:14:20]

Marie-Paule Kieny.

[00:14:21]

Si on veut accélérer la vaccination, il va falloir redonner confiance dans le vaccin AstraZeneca. C'est un vaccin qui est malmené et on voit bien aujourd'hui qu'il y a quand même des doutes encore qui pèsent sur 7 sur ce vaccin.

[00:14:37]

C'est un vaccin qui a énormément souffert d'une communication très, très éclectique, surtout des managers et des leaders de la société AstraZeneca, parce que quand les premiers résultats ont été publiés, on s'est rendu compte fait. Il y avait un manque de transparence, qu'il a fallu apprendre un petit peu des choses à droite, à gauche, comment ça s'est passé là, etc. Un manque de transparence qui a donné une suspicion. Alors je dois avouer que moi même y à un moment.

[00:15:07]

Et le comité scientifique, on s'est dit est ce que ce vaccin est efficace chez les personnes âgées? On ne savait pas trop, etc. Ça, je crois qu'il va falloir maintenant l'oublier parce que les données scientifiques et elles sont maintenant elles viennent d'abondance. Elles ont été générées par des déploiements des Britanniques, à la fois en Ecosse et en Angleterre. Et cela a donné lieu à deux publications qu'on a maintenant qui permettent de voir les résultats et que ces deux publications montrent que le vaccin est.

[00:15:35]

Le vaccin sera délicat et aussi efficace que le vaccin de Pfizer bâillonne Tech pour protéger contre la maladie, sévère contre l'hospitalisation et que donc il faut perdre ce préjugé. Il faut se mettre dans l'idée que c'est comme dit Alain Fischer. Ce n'est pas un vaccin de seconde classe, c'est un vaccin qui est aussi efficace que les autres, au moins pour se prémunir contre la maladie sévère et qu'il faut donc l'utiliser, surtout qu'il est beaucoup plus facile d'utilisation que les autres.

[00:16:01]

Mais c'est un vaccin avec lequel il a des effets secondaires. Il y a des vaccins avec tous les effets secondaires. Il y a des experts, donc il y a des effets secondaires avec tous les vaccins. Et ce qu'on voit, c'est qu'avec Moderna, avec Pfizer Bayeusaine Tech, on a des problèmes de réactions, c'est à dire de la fièvre mal au bras, etc. Ce qu'on voit aussi, et ça, ça a l'air d'être le cas aussi pour des vaccins.

[00:16:24]

En tout cas pour le vaccin de Pfizer bayeusaine. C'est que les soignants qui sont qui ont déjà eu l'occasion d'avoir été infectés par le virus, ça Skof. Ceux qui sont déjà positifs ont tendance à faire une réaction à la première vaccination plus forte que les autres. Donc, ce qu'on voit peut être tout simplement, c'est que comme le vaccin était le vaccin AstraZeneca avant d'être recommandé, plus large était recommandé pour les soignants de moins de 50 ans. C'était une population dont beaucoup avaient déjà eu une rencontre avec le cerf.

[00:16:54]

Skof 2 était donc déjà avait déjà une première immunisation. Si je peux dire que c'est sans doute de là que vient cette réaction, j'ai Unis-Cité. Alors il faut regarder un peu plus loin, il faut arriver à le démontrer. Et c'est pour ça que, dans le cadre de l'étude de la plateforme d'essais cliniques Kovy IVAC, on va démarrer une étude justement pour regarder la différence de réactivées Unis-Cité sur des gens qui ont déjà rencontré le Sarko 2 par rapport à d'autres qui ne l'ont pas.

[00:17:23]

Mais le plus vraisemblable, c'est que ceci est la responsabilité de la cause de la ReactOS. J'ai hésité, élevé Caroline trop bien.

[00:17:32]

Un enjeu majeur quand on parle de la confiance et d'AstraZeneca. Parce que du AstraZeneca, on en a et aujourd'hui, on se retrouve face à des gens. Ça doit vous arriver dans votre entourage de votre entourage qui vous disent Ah non, moi, j'attends le Pfizer ou j'attends le Moderna ou j'attends le Johnson Johnson, le AstraZeneca, j'en veux pas. Oui, ça nous arrive dans nos entourages. Et puis ça arrive aussi à l'hôpital. Clairement, il y a des soignants jeunes à qui on a proposé d'AstraZeneca qui n'en voulaient pas et qui notamment.

[00:17:58]

Il y a aussi cet effet boule de neige. On a parlé de syndrome pseudo grippal après, après les injections, mais c'est vrai que ça a eu un effet qui distille une méfiance face à un vaccin qui n'était déjà pas réputé comme étant moins efficace.

[00:18:11]

Donc, il y a comme vraiment il est mal né. Je crois que c'est l'expression parfaite. C'est vraiment un vaccin qui est mal né. Et puis cette confusion autour des données, ça diffuser ou cette méfiance. Donc il y a un enjeu énorme.

[00:18:22]

C'est rien à dire %100 des doses dont je vous ai coupé, mais 25% des doses reçues à ce jour ont été injectés. Exactement exactement.

[00:18:28]

C'est très, très peu. Donc, c'est un mélange de à la fois côté pratique, parce que au début, on s'est dit on, on vaccine toutes les équipes massivement et on s'est aperçu qu'il pouvait y avoir un syndrome grippal pour en tout cas de fièvre. Et puis quelques jours d'absence suite à la première vaccination dans les services qui, du coup, étaient dépeuplés. Alors on a diffusé le vaccin un peu moins largement dans les hôpitaux pour avoir du personnel disponible.

[00:18:49]

Donc ça, c'est une première raison. Et puis, la deuxième raison, c'est en effet des gens qui ont été contactés pour avoir le vaccin et qui ont répondu Moi, je vais plutôt attendre. Je veux plutôt attendre le Pfizer. Je vais plutôt attendre le vaccin Herren, sachant que les vaccins Herren, ils ont une publicité terrible, c'est à dire que eux, ils sont bien nés. C'est une technologie nouvelle. Ils sont arrivés très vite. Il y a un aura à la fois technologique, de réussite, à un moment où on était encore vraiment dans la détresse chez les premiers.

[00:19:16]

Certains spécialistes, certains experts qui étaient sceptiques sur la technologie aérienne et qui ont émis des doutes publiquement.

[00:19:21]

Tout à fait. Mais ils étaient sceptiques et ils ont été contredits. Donc eux. Si vous voulez la publicité, c'était l'inverse. C'était une publicité positive, c'est à dire? On ne savait pas si ça allait marcher et si ça marche, ce sera vraiment efficace. Oui, c'est très efficace. Ils sont très à risque, alors on n'a pas encore le recul suffisant. En tout cas pour ce qui est des premiers effets secondaires. Il n'y a pas d'effet massif, donc cette publicité très positive versus une publicité plutôt négative du AstraZeneca.

[00:19:43]

Il faut quand même se souvenir que Emmanuel Macron lui même a dit C'était fin janvier, je crois. Le vaccin AstraZeneca est très peu efficace chez les plus de 65 ans, ce qui voulait dire j'imagine, si on a très peu de données.

[00:19:53]

Mais sauf qu'au moment où il dit c'est très peu efficace, c'est qu'on ne pourra pas tenir nos objectifs de vaccination si les Français ne font pas confiance.

[00:20:00]

Ils n'ont pas confiance dans ce vaccin. Nous voilà donc pour parler des soignants. Un mois avec vous, Nathalie Saint-Cricq. Avec ces chiffres qu'on va voir à l'instant de la vaccination des personnels soignants 37% des personnels vaccinés en 34% dans les hôpitaux de Paris. Ce sont des données de santé publique France ne sont pas très enthousiaste.

[00:20:18]

Se pas pour les raisons que vous avez données qui ont été données tout à l'heure par les chercheurs qui sont effectivement ceux qui ont été confrontés, qui ont eu la maladie, se méfient aussi de AstraZeneca en considérant que les effets secondaires sont plus forts.

[00:20:31]

Et puis, il y a un débat qui est en train de monter dans l'opinion et chez certains. On l'a vu dans le reportage et chez certains soignants. C'est de se demander si on ne devrait pas rendre obligatoire ce vaccin en se disant que si vous avez votre soignant qui vous dit moi, je n'ai pas été vacciné. Ça va pas franchement vous inciter à le faire. Dans les soignants, y a tout. Il y a des médecins et des infirmières.

[00:20:50]

Il y a des personnes qui sont plus ou moins au courant de toutes les études plus ou moins formées à pouvoir analyser, diagnostiquer. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qui peut bloquer.

[00:20:59]

Mais de ce que j'ai cru comprendre, puisque j'ai posé la question, on n'envisage pas pour l'instant. L'exécutif de rendre obligatoire cette obligation de vaccin pour les soignants en se disant que c'est terrible, la France aux ordres n'a pas forcément suffisamment de recul pour les obliger et que de toute façon, en France, on est un pays où on est relativement réticent à l'obligation qu'il y a des pays comme Israël, comme Israël ou la Grande-Bretagne où en gros, moins on fait moins les délicats et qu'en France, c'est que c'est effectivement pas dans notre culture.

[00:21:28]

Antoine Flahaut Ils ont tort. Les gens qui nous écoutent ce soir et qui disent bah ouais, c'est ma décision. Voilà, j'ai envie d'attendre un vaccin dans lequel j'ai plutôt confiance. Vous considérez que c'est une prise de risque? C'est une énorme prise de risque, c'est à dire que parfois, on parle vraiment de la Kovy comme avec des statistiques, on donne des chiffres et on ne se rend pas compte que derrière, il y a des personnes qui souffrent.

[00:21:52]

Moi, je trouve que c'est dramatique aujourd'hui de voir des soignants hospitalisés en soins intensifs et parfois mourir alors qu'ils auraient pu être vaccinés. C'est évidemment une tragédie pour toutes les personnes, pas simplement pour les soignants, mais les soignants à qui on propose la vaccination et qui ne veulent pas et qui se retrouvent avec un Kovy compliqué. C'est absolument dramatique. Donc, je pense que oui, je peux bien comprendre que certains aient des réticences. On a la chance totalement inouïe.

[00:22:26]

Ce n'était pas du tout gagné d'avance, mais d'avoir des vaccins qui sont d'une très, très grande efficacité et qui sont d'une très grande sécurité, c'est à dire que les effets indésirables dont on parle, il faut se dire que c'est une fièvre pour la strate, Anika en particulier. C'est une fièvre qui est forte. Il ne faut pas du tout la minimiser. C'est une fièvre forte fièvre à 39 degrés. On n'est pas bien. On a l'impression d'avoir Andri pas.

[00:22:48]

Mais c'est exactement le même type de syndrome que l'on a quand on a un vaccin contre la fièvre jaune. C'est dire que c'est des vaccins avec des virus vivants. Ça entraîne des réactions indésirables qui dure pas longtemps. Ça peut durer 24 heures. C'est déjà arrivé que ça dure 48 heures. Et puis après tout, rentre dans l'ordre et ça va très bien. Et les gens sont très immunisés. Au moins, on est sûr que le vaccin était efficace chez eux.

[00:23:10]

C'est pas une raison pour refuser le vaccin.

[00:23:15]

On a l'impression que vous êtes dépité quand vous voyez la réaction des soignants.

[00:23:20]

Sinon, je ne suis pas du tout. Je pense que c'est bien, mais vous savez, c'est très intéressant de voir qu'il n'y a pas du tout la France. Quand on monte les statistiques, on a l'impression que les Français sont plus réticents. Mais en réalité, il n'y a pas que la réticence au vaccin. On a des difficultés à introduire un nouveau vaccin dans nos pays et les pays pauvres. Parfois, il faut accepter. Ce n'est pas facile.

[00:23:44]

On a beaucoup d'arrogance dans les pays riches du Nord. On croit que les champions, c'est nos voisins. On n'a pas idée d'aller voir ce que font les pays du Sud, les pays africains où une bien plus grande expérience depuis des décennies d'introduction massive de vaccins. Et il y a des organisations internationales comme l'Unicef, qui sont, à mon avis, les grands experts qu'il faut consulter aujourd'hui pour savoir comment déployer massivement un vaccin en France et dans nos pays.

[00:24:12]

Et c'est pas très bon. Il n'y a pas que nous, les Américains. Je ne sais pas si vous savez, mais il y a 20 Etats américains qui ont plus de 20 de stocks non utilisés dans leurs frais générateurs. C'est un peu la situation française et les Allemands regardent les journaux allemands. Ils sont soit à peu près dans la même situation. On ne sait pas bien utiliser les doses qui sont dans notre réfrigérateur. On ne sait pas bien les déployer.

[00:24:33]

La question, effectivement, vous l'avez dit, c'est vacciner massivement cette question qui nous est posée ce soir pourquoi ne pas tout bêtement vacciner ce qui est vert et laisser ceux qui ne le veulent pas? Marie-Paule Kieny, puisque certains n'avaient pas du AstraZeneca? Est ce qu'à la place du gouvernement, on ne peut pas dire eh bien, on met en place une plateforme, que chacun y aille tant qu'on a des doses pour accélérer la campagne de vaccination, il n'y a pas avoir des doses de vaccin qui sont stockées dans des frigos.

[00:24:57]

Mais on va sûrement faire ça, alors pour le moment, on a déjà maintenant offert la vaccination aux personnes de 65 à plus et les soignants, quels qu'ils soient. Et l'étape suivante, c'est de dire bon bah voilà, on va commencer à ouvrir à une population plus jeune 50 ans, par exemple. Et donc, à ce moment là, il y aura toujours une possibilité pour les soignants de venir se faire vacciner s'ils changent d'avis. Mais ça permettra d'ouvrir à des gens plus jeunes qui veulent se faire vacciner.

[00:25:25]

Et c'est prévu dans la stratégie.

[00:25:26]

Ça peut se faire rapidement. Marie-Paule Kieny. Je pense qu'il faut attendre peut être les livraisons de vaccin supplémentaires pour le moment, les livraisons qu'on a pour le mois de mars permettent encore de vacciner des personnes particulièrement vulnérables avec des avec des comorbidité. Mais les livraisons qu'on devrait avoir au mois d'avril devraient pouvoir permettre d'ouvrir davantage à des populations plus jeunes et sans comorbidité.

[00:25:50]

Nathalie Saint-Cricq a la conscience que l'on a été trop complexe. La lisibilité des vaccins, c'est à dire qu'on vient de le dire, les plus fragiles. C'était logique, la vaccination dans des EPAD et ainsi suite. Mais au bout d'un moment, il fallait avoir dans une tranche d'âge une comorbidité. La comorbidité. Moi, je suis pas médecin, donc il fallait avoir un cancer sous traitement. Mais si on ne l'avait plus depuis deux mois, on n'était pas éligible, donc c'était quelque chose.

[00:26:11]

C'était devenu une espèce d'usine à gaz. Je rajoute que l'accès aux vaccins chez les personnes les plus âgées se faisait via d'Autolib ou un certain nombre de sites qui ne sont pas forcément les personnes les plus familières et les films plus familiarisés à ce mode de fonctionnement. Il y a une espèce de pas de cirque, mais de désorganisation relative. Si bien que maintenant, on a l'impression que les verrous tombent. C'est à dire que finalement, il y a les tranches d'âge vont se libérer, que les comorbidité vont aller assez vite.

[00:26:38]

Les informations, ça ne change rien. Je pense que je suis moins compétente que les scientifiques pour parler de ça, de la nouvelle politique. C'est une décision politique qui, à un moment donné ou s'il y a une espèce de fureur qui monte, c'est à dire en disant parce que pour l'instant, il faut être clair, c'est vaccination versus confinement. C'est à dire plus on vaccine vite, moins on se bouclera couvre feu au confinement. Tout ce qui était Dochier à un moment donné où les gens vont dire mais moi, je veux bien être vaccinés pour la sauver et il va y avoir une montée de l'opinion.

[00:27:05]

C'est ça qui, à mon avis, le gouvernement pressens. Donc on va garder nos populations à risque. Pour être juste, c'est à dire que j'imagine que quelqu'un qui a vingt cinq ans et moins eligible quelqu'un qui est un transpirez, réprimait le transplantées est déjà prioritaire et qu'au bout d'un moment, si les gens ne veulent pas de la centrale Zenica, en considérant qu'ils font leur marché et qui disent moi l'autre Johnson Johnson, j'attends.

[00:27:23]

Moi, je préfère, ça serait mieux. Ce n'est pas comme ça que ça se passe. Et effectivement, on change de braquet. Il faudrait une poussée de l'opinion et que les gens soient vraiment conscients des effets secondaires parce que c'est quelque chose que l'on a constaté dans beaucoup de reportages. C'est juste leur dire que l'effet secondaire du Kovy, ça peut être la réanimation et la mort et que cet effet secondaires. Il est quand même nettement plus enquiquiner que d'avoir 39 pendant deux jours.

[00:27:44]

C'est bien de le rappeler.

[00:27:46]

Accélérer, ça veut dire aussi donner la possibilité aux pharmaciens. On l'a vu dans le reportage, de vacciner. Les pompiers volontaires sont les pompiers sont volontaires pour accélérer également la vaccination. Ça, ça peut faciliter les choses. Caroline Tombi a aussi la possibilité. Alors là, on a vu. C'était quelque chose qu'avait avait fait les Britanniques d'espacer les doses, voire de ne faire qu'une dose.

[00:28:07]

Alors ça, c'est un peu tout l'arsenal qu'on peut sortir. Espacer les doses, ne faire qu'une dose, c'est important, mais ça, ça ne va pas multiplier les points d'injection. On va dire. Ce qui peut se multiplier, c'est de permettre en effet aux sages femmes de vacciner, aux infirmières, évidemment, de vacciner au pharmacien et donc au médecin généraliste. Mais pour l'instant, ce n'est qu'au premier stade. Donc, hier, la HSE a dit que ça allait être émis.

[00:28:30]

Un avis pour dire il faut laisser tout le monde vacciner tous les soignants vaccinés. Mais pour l'instant, la priorité reste sur les médecins généralistes. Et il faut déjà qu'il s'organise. C'est vrai qu'on a. On a vu que même eux ont du mal à organiser le droit à leurs trois flacons par semaine quand ils l'ont ouvert et doivent utiliser ça à peu près 10 doses. Ils peuvent pas le garder très longtemps au frigo. Faut qu'ils aient leurs patients qui viennent les voir, qu'ils puissent avoir le temps de les vacciner et que si on devait être là pour le coup de la part des observateurs, je vais le dire comme ça.

[00:28:59]

Les généralistes, ça veut dire qu'on veut vacciner. Il faut nous donner la possibilité de le faire. Quand on a vu le nombre de volontaires, c'était pas énorme. Mais quand on a vu la complexité que ça représentait pour leur quotidien par rapport à leur consultation habituelle, on s'est dit c'est peut être pas la bonne solution. La meilleure solution, c'est peut être les pharmaciens.

[00:29:13]

Enfin, tout ça, c'est quelque chose qui se mord la queue. C'est à dire que pour revenir encore en arrière en 2009 avec la grippe pandémique, on avait exclu les médecins généralistes du système en mettant des grands vaccinaux drome où les gens n'étaient pas venus parce que la menace ne s'était pas avérée aussi menaçante que prévu. Là, la menace est réelle et on a voulu inclure. Les médecins généralistes sont inclus. C'est très bien, mais en fait, ils ne vont pas suffire.

[00:29:34]

La menace, elle est telle. Et le besoin de vaccin est tellement important qu'en fait, ils ne peuvent pas suffire à la bonne volonté avec laquelle ils vont se mettre à vacciner leurs patients. Parce qu'ils ont aussi commencé à appeler, c'est à dire autour de nous. On entend le message qui a appelé parce que, notamment si on parlait de, on parlait de doses réservées à tel ou tel profil. Il y a aussi des médecins qui peuvent un peu rediriger leur dose en disant Moi, j'ai eu des refus.

[00:29:56]

Vous êtes éligible en tant que médecin prescripteur, je peux vous prescrire le vaccin. Vous correspondais, je vous vaccine. Donc ça va être aussi cet enchaînement là. On ne peut pas compter que sur eux. On ne peut pas compter que sur le vaccin pour se sortir de cette pandémie. Et on ne peut pas compter que sur les médecins et pharmaciens. Quand les pharmaciens, ce, c'est pas une date précise, mais ça n'arrivera pas. Mais ça va arriver, ça va arriver.

[00:30:13]

C'est aussi une question de doses une fois que les doses seront disponibles largement. Et on rappelle que les pharmaciens vacciner contre la grippe H1N1, juste Marie-Paule Kieny pour revenir sur sa décision aussi de la chasse parce que la Haute Autorité de santé qu'on avait commenté à l'époque, sans doute ensemble, à propos des Britanniques qui avaient d'Inanna. Espacer les doses comme ça, on fait un peu de trésorerie sur les doses de vaccin. Ça nous permet de vacciner en première intention plus de monde, donc une seule vaccination pour les personnes qui ont déjà été contaminées et espacer les doses.

[00:30:41]

Ce n'est pas prendre un risque. Pour ce qui est d'espacer les autres du vaccin attestera des il faut les espacer parce que les résultats ont montré que l'efficacité maximale est atteinte quand on espace les deux doses de 12 semaines de 3 mois. Donc là, on est à pasbeaucoup. Une seule dose pour ceux qui ont déjà été infectés. D'accord avec ça aussi. Par contre, à la fois le comité scientifique vaccin COVED et le conseil d'orientation qui est présidé par Alain Fischer attire l'attention sur le fait qu'il faudrait continuer à donner les doses de vaccin, la deuxième dose de vaccin eren messager, comme il est prévu de dire 3 ou 4 semaines après.

[00:31:19]

Parce qu'on voit que dans les études qui ont été publiées, des déploiements de vaccins dans la vie réelle ou en Écosse ou en Angleterre, on voit que le niveau d'efficacité qui atteint juste avant la deuxième dose baisse si on ne donne pas cette deuxième d'accord. Donc, il nous semble que l'économie qu'on pourrait faire en espaçant ne vaut pas la chandelle par rapport à hater à acquérir une immunité vraiment élevée. Surtout qu'il semble que quand on veut protéger contre des variants, plus l'immunité est élevée et mieux on a un effet protecteur vis à vis des barrières.

[00:31:55]

Marie-Paule Kieny à partir de quand il aura plus de sujets sur la fourniture des doses de vaccin? Alors, on peut en avoir pas mal parce que ce qu'on a vu maintenant, c'est que la stratégie est en train de changer au point de vue mondial. Tout le monde était d'accord que ce qu'il fallait faire avec les vaccins, c'était en priorité vacciner les personnes les plus fragiles, les plus âgés pour éviter d'avoir les engorgement des hôpitaux, pour éviter que les gens meurent, etc.

[00:32:20]

Mais ce qu'on voit maintenant avec les expérimentations qui ont été faits en Israël, c'est une expérience et c'est fantastique qu'il ait fait ça. Mais ce n'est pas la France n'aurait pas pu faire cette expérience. C'est trop grande. Mais l'expérience en Israël qui montre que quand on vaccine des grands pans de la population, on arrive à limiter à réduire la circulation du virus. On voit ça aussi l'intérêt de vacciner des grands pans de population en Angleterre et en Écosse. De plus en plus, on est en train de changer de braquet.

[00:32:53]

Si je peux dire et se dire une fois qu'on va avoir vacciné les personnes les plus vulnérables, on va peut être vouloir aller vacciner tous les autres, en commençant par les adolescents qui sont qui veulent aussi pouvoir vivre et qui sont aussi des facteurs de transmission et potentiellement, en descendant chez les enfants. Donc, on passe en fait d'une idée qu'on veut vacciner 20% de la population en gros à une idée qu'il faudrait peut être vacciner tout le monde. Donc, si on fait ça, eh bien la question de la disponibilité des doses va continuer à se poser.

[00:33:20]

Valentigney à se poser.

[00:33:21]

D'autant qu'il ne manque pas simplement la matière, le vaccin lui même, puisque visiblement, la production de vaccins manque de matériel et de personnel. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui un membre du gouvernement. Le point bloquant aujourd'hui, ce sont les goulots d'étranglement en termes de fourniture de cuves, fourniture de bouchon, fourniture de flacons. Voilà ce qui manque en ce moment pour arriver à produire suffisamment de vaccins dans les zones les plus touchées, comme à Nice, où le coup d'un confinement.

[00:33:47]

D'ores et déjà le week end, des doses supplémentaires de vaccins sont arrivés en urgence sur place. Vous allez le voir, on se presse dans les centres de vaccination. Rapportage, Laura Rado, Maxime Liogier et Mélanie l'Unef.

[00:34:01]

Actuellement, nous avons des vaccins du type AstraZeneca et de Pfizer.

[00:34:06]

Forcément, dans ce frigo, 1044 doses de vaccins Pfizer, ce sont des doses que doit absolument consommer aujourd'hui avant 15 heures.

[00:34:16]

Ce centre de vaccination administre désormais le dernier vaccin autorisé, AstraZeneca, dédié notamment à des patients de 50 à 74 ans qui souffrent de comorbidité.

[00:34:27]

AstraZeneca est plus facile en termes d'utilisation. On a moins de contraintes.

[00:34:32]

Dans les Alpes-Maritimes, 45.000 doses de ce vaccin seront livrées ces prochains jours.

[00:34:37]

On a eu une augmentation en termes de livraisons et une accélération, mais il faut savoir que pendant une dizaine de jours, du 6 au 17 février, on n'a eu aucune dose pour assurer la première injection, ce qui fait que notre calendrier de vaccination est totalement décalé actuellement. Pour nous, l'objectif, c'est de rattraper le retard qui a été pris en termes de vaccination. On prend ce qu'on nous donne.

[00:34:55]

Si on en avait un peu plus, on serait content, car dans le département, le taux d'incidence bat des records 617 pour 100.000 habitants, contre 221 dans le reste du territoire, le pire taux comptabilisés en France métropolitaine.

[00:35:10]

Dans ce centre, à Antibes, 350 personnes sont désormais vaccinées par jour. C'est le double du mois dernier. Parmi eux, Maryse et Georges Levy, 73 et 72 ans. Leur premier rendez vous a été annulé, mais cette fois ci, c'est la bonne. Marie se fait inoculer le vaccin.

[00:35:25]

Pfizer est apparemment le plus efficace pour les vieux la vaccination. Le début d'une nouvelle vie pour ces septuagénaires? J'étais très content parce que ça commence à bien faire maintenant, c'est long. Mes petits enfants, on les voit à distance, les gens font pareil, on s'embrasse.

[00:35:46]

C'est comme tout le monde.

[00:35:50]

Bolt, un couple qui s'estime chanceux, car dans la file, certains ne peuvent pas recevoir le vaccin alors qu'ils avaient pourtant un rendez vous sur Internet.

[00:36:01]

Et donc, on a reçu une inscription avec la date et l'heure. Et puis là, on aurait dit qu'on n'est pas sur la liste. Mais quand vous avez une confirmation, on a tous les deux début février. Maintenant, il y a eu un bug. Un bug informatique chez Google, on n'est pas informé que vous devriez venir aujourd'hui. D'accord.

[00:36:23]

Des retards qui s'accumulent. Une situation parfois dramatique, comme le confirme cette employée de mairie.

[00:36:32]

C'est vrai que je avoir les nerfs solides quand même, surtout quand on contacte des personnes pour leur dire de venir et qui sont décédés entre temps, qui sont des centres hospitaliers hospitaliers. Ça, Ségura, sûrement. Là, on les a vu il y a quelques temps derrière chaque chat devant nous.

[00:36:46]

Et après? Oui, il faut gérer tout ça.

[00:36:50]

Et pour encourager la vaccination, ça va bien, je vais y passer. Vous allez y passer. Le maire de la ville s'est déplacé en personne.

[00:36:58]

Merci pour tout. Moi, j'ai été médecin aux urgences. Je suis cardiologue et j'ai toujours été plus enclin à faire plus sur celui qui est le plus grave, sur celui qui est le moins grave. Donc, il est logique qu'on adapte dans les zones dans lesquelles il y a une circulation très forte du virus. Une vaccination beaucoup plus rapide que dans les endroits où, pour l'instant, on est en situation de stabilité.

[00:37:24]

On va s'adapter au plus vite. Pour cela, les autorités comptent sur les médecins généralistes. Sauf que beaucoup d'entre eux estiment que la vaccination est complexe à organiser, comme le docteur Catherine Balayette, auquel les bras droit entre dans la société.

[00:37:39]

Cette praticienne a donc choisi de vacciner dans un centre et non dans son cabinet, pour avoir au moins une personne dans la journée pour aller vacciner sans encombre beaucoup les consultations. Et ça, ça nous a paru beaucoup plus simple, nous, dans la mesure où le champ de vaccination a été créée, dans la mesure où on faisait toujours du Pfizer du gouverneur de rajouter des vaccins Setra, c'était beaucoup plus logique.

[00:38:01]

Et il y a urgence, car les variantes gagnent du terrain. Le Britannique représente 62 pour cent des tests positifs dans les Alpes-Maritimes.

[00:38:09]

Mais je le mets tout le temps quand même.

[00:38:11]

Quand on voit la complexité de la vaccination chez les généralistes, pourquoi est ce qu'on n'a pas finalement changer de braquet? Parce que c'est l'expression du jour et mis en place des vaccins.

[00:38:19]

C'est ce qui devrait se faire avant de possiblement. En tout cas, on peut dire qu'il va y avoir un élargissement des centres de vaccination. On ne va pas uniquement compter sur les petits cabinets médicaux et dans les déserts médicaux. Les gens Rizon, les autres patients et ils ont déjà du mal à leur trouver de la place pour leurs autres pathologies. Il faut faire de la place des journées spéciales pour vacciner, non pas renforcer la vaccination dans les départements à risque.

[00:38:40]

Ce n'est pas ça aussi l'une des stratégies du gouvernement pour éviter encore une fois le scénario catastrophe. C'est une des possibilités des choses qui, peut être, pourrait être annoncées demain. C'est à dire qu'en échange, on essaie de temporiser, de gagner un peu de temps pour éviter le couvre feu, le confinement pendant le week end en se disant on va vacciner massivement avec le seul danger. Le seul danger est le seul risque. Pour l'instant, on a un peu de retard dans la vie.

[00:39:03]

On a quelques semaines. C'est dire qu'on voit ce qui a été fait dans les Alpes-Maritimes. À Dunkerque, a été lancé le 28 février. Les spécialistes, une fois de plus, ça ne fait pas partie, disent qu'il faut attendre une quinzaine de jours, voire trois semaines, pour voir si cet effet du confinement du week end a de l'effet. En échange, on donne des doses. On risque de courir toujours après ce temps en ne sachant pas si on fait du préventif ou on fait du curatif.

[00:39:25]

Mais ça fait partie des pistes de redéfinir la carte. Vous savez qu'il y a des départements rouge vert et des zones différentes en fonction de cette évolution. Au dernier moment, mettre le paquet sur les rouges pour que les rouges deviennent orange et surveiller les verts pour eux mêmes.

[00:39:39]

C'est une carte qu'on voit là à l'instant qui pourrait évoluer. Et demain, certains départements sortiraient de la zone rouge, d'autres seraient plus allégerait. Absolument. On sait qu'il y a le Pas de Calais qui est en train de se renforcer. On sait que la Seine-Saint-Denis a l'air d'être plus dure que le reste d'Ile de France.

[00:39:52]

Il y a d'autres départements comme l'Indre et Loire, qui inquiète un peu parce que l'évolution pose un problème de tendance générale que de l'état de deux taux maintenus.

[00:40:04]

Juste pour faire suite à cette carte et pour boucler la boucle sur la partie politique, on entend pas mal d'élus locaux avoir un avis sur un confinement du week end ou pas. C'est le cas notamment de la maire de Paris. Quelle est la marge de manœuvre des élus locaux par rapport à la décision qui sera prise et qui sera annoncée par le premier ministre? On va d'abord faire un préalable à ceux qui font de la politique. Ça va les mettre de côté.

[00:40:23]

Ceux qui considèrent effectivement qu'il faut annoncer ce qu'on a vu à la mairie de Paris était un petit peu étonnant, a annoncé qu'il fallait un confinement total de trois semaines, trois semaines, 4 semaines, 5 semaines. Pourquoi pas 7 ou 8 ou de demi? Avec finalement un rétropédalage d'Anne Hidalgo disant qu'elle était que le confinement du week end serait quelque chose d'inhumain. Il y a des gens quand même qui sont s'interessent certes leurs administrés, mais il faudra un tout petit peu de politique.

[00:40:44]

A côté de ça, l'idée de faire du commentaire du département totalisés des décisions. L'idée de se dire qu'on parle avec les maires, que le couple maire préfet sait si c'est dans la grande rue que les gens se massaient, si c'est sur la promenade des Anglais ou ce qu'on a vu sur les quais de Seine l'autre soir. Toutes les images. On a vu des gens absolument agglutinés et décider au plus près.

[00:41:06]

C'est une idée qui, a priori, peut choquer l'égalitarisme français, mais qui me semble être une bonne idée. On a trop reproché au gouvernement de gérer de façon verticale pour pas laisser une petite marge de manœuvre, mais il faut que les gens comprennent aussi que manifestement, pour l'instant, on se met d'accord, on discute avec le maire, le préfet pour serrer la vis. Mais qu'on ne discute pas encore avec le maire ou le préfet pour la desserrer. C'est à dire que ça ne peut être dans l'aggravation, mais pour l'instant, il serait trop tôt.

[00:41:32]

C'est ce que Jean Castex a dit hier pour considérer que quand on est dans une zone verte où manifestement, les choses vont bien en zone rurale, ce n'est pas pour autant qu'on va se mettre à ouvrir tous les restaurants et les bars. Et pourquoi pas? Je pose la question à l'épidémiologiste et pourquoi pas à rouvrir là où ça va bien. Antoine Frérot non, Antoine Frérot pas trop Razzies, Antoine Pazzi, Alex. Je veux bien dire Khashoggi à Yazan, discussion par tous, ce qu'on sait quand même, c'est que les études l'ont montré d'épidémiologistes.

[00:42:01]

C'est qu'en fait, le restaurant, c'est un des endroits où on s'infectent le plus, en plus de la famille. Pourquoi? C'est parce qu'on est assis pendant un temps long. On enlève son masque parce qu'on mange et donc forcément, au crash du virus quand on en est. Donc c'est le dernier endroit vraisemblablement à ouvrir. Et je vois que malgré tout, effectivement, il y a une tendance à dire il faut ouvrir, etc.

[00:42:24]

Et je pense qu'il est rare si les restaurateurs volcanique qui sont fermés, de le faire danser sur Wii.

[00:42:29]

Mais d'un autre côté, ils sont compensés aussi ou j'espère qu'ils vont être compensés. Des endroits où ça va relativement bien, où on ouvre d'autres choses. Il y a d'autres choses à ouvrir, y compris la culture d'ailleurs, qu'on peut faire avec avec un masque. Et il faut sans doute faire des ouvertures. Petit à petit et attendent de voir quel est l'effet de cette ouverture. Avant de décider que c'est le grand déballage, on ouvre tout.

[00:42:53]

Antoine Flin. Oui, je souscris tout à fait à ce qui a été dit par Marie-Paule Kieny, je crois que malheureusement, les bars et les restaurants restent des endroits qui sont difficiles de sécuriser. Ce n'est pas impossible non plus. On peut travailler davantage sur la ventilation de ces endroits. Je prendrais juste un exemple parce que c'est un papier récent, mais qui montre que dans les avions. Il y a extrêmement peu de risques. C'est pareil dans les TGV parce que l'air est très renouvelé.

[00:43:26]

Il est renouvelé d'une façon plusieurs fois par heure et d'une façon très importante. Et ça sécurise beaucoup puisqu'il y a eu très, très peu de contamination dans les avions. IATA a publié des données qui sont extrêmement basse par rapport finalement à la pandémie qu'on a connue ou pendant des longs courriers. On aurait pu imaginer des contaminations qui ne se sont pas produites. Il y a eu plusieurs travaux de modélisation qui ont bien montré que c'est des endroits très sécurisés, donc on peut sécuriser des lieux clos.

[00:43:55]

Et puis, on peut aussi se dire si c'est très aéré et que c'est pas dangereux, y compris d'être à côté de quelqu'un qui est contaminé et qui tousse dans un vol. Vous risquez très peu d'être contaminé parce que l'air dissout tout de suite très vite. Les particules virales potentielles et qui n'en restent pas suffisamment en aérosols pour vous contaminer. Eh bien, on peut se dire que les terrasses de restaurants, par exemple, pourvu qu'on maintienne juste une distance physique suffisante, seraient des lieux très peu à risque.

[00:44:24]

Je pense que les terrasses des bars aussi. Et quand on parle des lieux de spectacle, c'est des choses dont on peut discuter. Mais je pense que dans certaines conditions, je ne parle pas des spectacles où les gens sont appelés à être très interactif, à chanter, à hurler et à danser, à être très proches les uns des autres. Mais si vous parlez de cinéma, si vous parlez de concerts, si vous parlez de théâtre où on peut très probablement sécuriser assez bien ces endroits là et avoir un risque relativement faible.

[00:44:51]

D'ailleurs, il y a très peu de clustering qui sont rapportés dans ces lieux là.

[00:44:55]

Et d'ailleurs, le gouvernement de Nathalie Saint-Cricq réfléchit aussi d'ailleurs, même cet après midi, à l'idée d'instaurer un pass sanitaire. On n'a pas encore la solution, mais on réfléchit à l'idée de rouvrir là où on peut rouvrir. Avec ceux qui ne présentent aucun risque, ceux qui sont vaccinés ou ceux qui ne sont pas.

[00:45:09]

Il y a un mouvement parallèle. D'ailleurs, il y a une réunion en ce moment à l'Elysée sur la façon dont les choses vont pouvoir ouvrir après, c'est à dire toujours dans la fameuse perspective, redonner de redonner le moral. On est en train de regarder comment. Comme le disait le professeur Flahaut, les cinémas, les théâtres, les lieux culturels, les endroits pourraient éventuellement se couvrir. Donc, on nous enclenchent l'idée qu'il y a une méthode qui est en train d'être réfléchie sur la façon dont on pourrait s'en sortir.

[00:45:30]

Deuxièmement, moment, ces fameuses idées, on peut appeler ça le pass sanitaire, le passeport, avec simplement l'idée.

[00:45:37]

Et ça va dans le même sens que ce qu'on disait tout à l'heure sur une espèce de mouvement tendanciel de pousser les gens à se faire vacciner. En gros, je ne parle pas simplement de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal qui sort du pays touristique et qui ont un besoin fou d'avoir des touristes. Donc de penser que si on n'est pas sanitaire en disant écoutez moi, j'ai été vacciné. Je ne sais pas pourquoi je n'aurais pas que ça va pousser un peu les gens à se dire au bout d'un moment bien si je peux montrer que j'ai mon test négatif qui a été fait dans les temps.

[00:46:02]

Si j'ai la possibilité de montrer que j'ai été vacciné, je pourrais revivre. C'est finalement quelque chose qui est en train de gagner.

[00:46:09]

Si on a les vaccins hors despersonnages, un passeport français avec quelqu'un qui dira moi, je rêve d'avoir mon passeport, mais acheté 15 fois et avec des tests positifs, ça aura du sens ou pas. Pour l'instant, nous prépare avec tout ce que la France a passé, quel âge dans lequel il y a à la fois la preuve qu'on peut l'avoir, ce qui pourrait tendant à prouver qu'on ne peut pas leur avoir tout de suite.

[00:46:29]

Deuxièmement, montrer qu'on la teste par PCR est l'étape suivante sera la vaccination. Mais j'ai l'impression que dans toute l'Europe, entre les pays du Nord qui ont envie de bouger et les pays du Sud qui ont envie de recevoir une espèce de mouvement et que peut être, ça va pousser la population à vouloir se vacciner plus facilement.

[00:46:44]

Puisque vous parlez de l'Europe face à la pénurie de doses, certains pays européens ont choisi de jouer en solo et de se tourner vers des vaccins russes et chinois. C'est le cas de la Hongrie, qui n'a même pas attendu l'homologation des autorités de santé européennes. Mathieu Alignons et la NASA.

[00:47:02]

En Hongrie, ces patients font la queue pour recevoir une dose de vaccin chinois pas d'homologation de l'Union européenne pour ce produit. Mais le gouvernement hongrois a choisi de faire cavalier seul. Et ici, peu importe l'origine du vaccin, on veut se protéger jusqu'à 80 grammes.

[00:47:20]

Je n'ai lu que des bonnes choses sur le vaccin chinois récemment, donc je n'ai pas peur.

[00:47:24]

Gaza n'est qu'une piqûre et après, on sait qu'on sera bien protégé contre le virus.

[00:47:30]

Des centaines de milliers de vaccins russes Spoutnik V et de vaccin chinois ont été commandés par la Hongrie il y a quinze jours. Atterrissage d'un avion avec à son bord des doses chinoises et réception en grande pompe par les autorités locales. C'est un spectacle magnifique de voir tant de vaccins arrivés. Cinq millions de doses ont été commandées à la Chine. Le premier ministre Viktor Orban a même montré l'exemple en se faisant piquer avec le produit. Si Novak. Pour nous, tous les vaccins sont bons et sur les se penchent à gauche et hormis vers la ville Habbo Martov, des vaccins avec lesquels plusieurs millions de personnes ont été vaccinées dans le monde.

[00:48:13]

Bon knock.

[00:48:15]

Oui, nous pourrions difficilement nous permettre de ne pas les rendre disponibles ici en Hongrie, au sein des pays membres, se montrent très critiques de la politique vaccinale de l'Union européenne.

[00:48:26]

Pour eux, les commandes groupées ne vont pas assez vite. Résultat certains d'entre eux se tournent vers la Chine ou la Russie, comme la Hongrie, donc, et aussi la République tchèque ou la Slovaquie. Hier, le premier ministre slovaque réceptionnent les premières commandes du vaccin russe. Et son discours est sans équivoque à destination de l'Union européenne.

[00:48:51]

Je pense qu'en respectant les délais et les approvisionnements promis, la Russie prouvera qu'elle est un partenaire stable sur lequel nous pouvons compter en ces temps difficiles.

[00:49:00]

A Déstockages, échasseurs.

[00:49:02]

Pour l'Afrique, le taux de vaccination dans l'Union européenne atteint seulement 7,5 pour cent de la population. Ces pays de l'est de l'Europe veulent accélérer, car ils sont touchés de plein fouet par de nouvelles vagues.

[00:49:17]

Toucher tote plus?

[00:49:17]

L'achat centralisé de vaccins à Bruxelles a échoué. Mais la vie des Européens en danger et menace le redémarrage économique, il a été Tasha. Par conséquent, nous avons dû chercher de nouvelles sources pour obtenir le vaccin l'Écarlate.

[00:49:33]

L'achat groupé de vaccins, c'était censé être le point fort de l'Union européenne. Elle a commandé 2,3 milliards de doses. Mais les fournisseurs Pfizer ou AstraZeneca n'ont pas réussi à tenir les délais de livraison. Des retards qui mettent la Commission européenne en porte à faux. Sa présidente a fait son mea culpa.

[00:49:57]

C'est aussi un fait qu'aujourd'hui, dans le combat contre le virus, nous ne sommes toujours pas là où nous voulons être. Nous étions en retard pour autoriser les vaccins. Nous étions trop optimistes en ce qui concerne leur production massive et peut être selections nous aussi en pensant que ce que nous avons commandé serait effectivement livré à temps. Nous devons nous demander pourquoi c'est le cas et quelles leçons nous pouvons tirer de cette expérience.

[00:50:22]

On va essayer de lire plus racine.

[00:50:25]

Alors pour accélérer la campagne de vaccination, l'Union européenne veut mobiliser davantage de capacités de production dans les pays membres.

[00:50:34]

Si les choses se déroulent bien et se dérouleront bien d'ici la fin de l'année, on devrait être en capacité. Et tenez vous bien de produire en Europe entre 2 et 3 milliards de doses de vaccins par an sur le sol européen, sur le sol européen. C'est ça, notre l'autonomie à laquelle nous sommes attachés. C'est ça, mon combat.

[00:50:51]

Une autonomie trop tardive, car d'autres pays européens, comme le Danemark et l'Autriche, veulent nouer un partenariat de production avec Israël. Le chancelier autrichien Sébastiani Kurt se rend officiellement demain dans l'Etat hébreu pour lancer cette coopération vaccinale.

[00:51:09]

Et cette question, Marie-Paule Kieny, pourquoi ne pas se tourner vers le Spoutnik qui semble avoir de meilleurs résultats que la phrase Nneka, alors? Le Spoutnik est un vaccin qui est efficace, je pense. J'ai fait une mission à Moscou au mois de novembre et j'ai eu l'occasion de discuter avec ceux qu'il faut. Le vaccin de Synovate, en tout cas, je suis une femme efficace aussi, mais que je connais le résultat, ce sont les Chinois efficaces. C'est des Chinois est efficace contre les formes graves, moins efficaces.

[00:51:38]

Par contre, y compris moins efficaces, ca sera efficace contre les formes bénignes. Ce sont des vraies alternatives, mais je pense qu'il y a une part de populisme qui est insupportable là dedans parce que les petits pays européens qui disent on s'en serait mieux sorti mieux, tout seul. C'est pas vrai. La négociation centralisée qui a été fait avec l'Europe leur a permis d'avoir des accès à des vaccins, beaucoup plus que s'il y avait été tout seul. Alors tout ça, c'est de la politique.

[00:52:03]

Et alors? La politique est respectable. Je dis pas le contraire, mais donc on utilise le thème vaccinal pour démontrer une chose ou une autre. Alors faudrait il que l'Europe ouvre sa porte aux vaccins? C'est la question des Chinois, alors effectivement, c'est une bonne question. D'ailleurs, les Russes, en premier ou sont prêts, sont en discussions avancées avec l'autre. l'Autorité de réglementation du médicament européenne ont déjà déposé des dossiers et on peut enfin la voir maintenant s'ils peuvent entrer dans une procédure accélérée.

[00:52:33]

Il faut aussi que. Il faut aussi qu'ils arrivent à montrer que la qualité de ces vaccins est conforme à la qualité demandée par l'Europe. Et si c'est le cas, eh bien, ils seront autorisés comme les mais ils ne l'ont toujours fait.

[00:52:44]

Ça n'est toujours pas fait de la demande et la demande n'a pas été complètement encore déposée. Je crois que quand ils sont prêts à finir à finir leur dossier, mais les Chinois n'ont pas fait de demande. C'est parce que les Chinois, en particulier Spoutnik jusqu'à un certain jusqu'à un certain point, ont préféré jouer la carte de la stratégie des ondes des échanges bilatéraux. Parce qu'en fait, ils s'acheter des points vis à vis de pays qui les intéressait et dont il ne faut pas critiquer ça.

[00:53:18]

En fait, on est tous très contents qu'il y a des pays et qu'il y ait des pays qui n'auraient pas eu accès à des vaccins auparavant, comme l'Argentine, comme d'autres qui puissent bénéficier des vaccins chinois ou russes. Il faut aussi dire que dans ce monde là, on n'est pas là à vouloir monopoliser tous les vaccins. Il faut aussi penser à l'équité. Les autres gens ont aussi besoin de vaccins, y compris les Russes d'ailleurs, pour leur propre régulation et faire de la politique avec les vaccins.

[00:53:43]

Il n'y a pas que les Russes, il n'y a pas que les Chinois, il n'y a pas que les Russes.

[00:53:45]

Toya, il y a. Effectivement, il y a des gens qui ont des besoins absolus, comme on a vu la République tchèque ou la Slovaquie, pour lesquels ça absolument explosé et qui se sont tournés vers les Russes parce qu'ils ont de bonnes relations avec les Russes. Traditionnellement, l'Europe a d'ailleurs décidé d'aider également la République tchèque, mais il y avait une vraie pénurie. Les Polonais, qui s'entendent très mal avec les Russes en général depuis traditionnellement depuis de nombreuses années, ont plutôt eu tendance à se tourner vers la Chine.

[00:54:09]

l'Ukraine est dans une situation très difficile vu ses relations avec la Russie. D'où l'engagement de Charles Michel d'aider l'Ukraine pour que ce soit un peuple qui soit totalement non vacciné parce que l'UE a un contentieux avec son voisin et Israël. D'un autre côté, a une tendance aussi à aider à faire une coopération plus grande avec des pays de manière à ne pas se rabibocher, mais à renouer de bons liens avec, dans certains cas, quelques conditions. Notamment considérer que la capitale, peut être Jérusalem, c'est ça, c'est la diplomatie.

[00:54:36]

Il y a une géopolitique du vaccin avec tous les bons côtés, comme a dit Marie-Paule Kieny, qui sont aider tout le monde. Il y a aussi, quand vous voyez les doses de vaccins arriver à chinoises en Afrique. Il y a aussi la volonté d'avoir des aires d'influence et on sait que ce n'est pas nouveau, mais qu'à l'occasion de cette vaccination, ça pète la façon de prendre, de prendre possession de territoires et d'avoir des zones d'influence géopolitique, vaccins et trafics autour du vaccin.

[00:55:01]

Puisque Interpol a annoncé la première saisie de faux vaccins, 2400 doses de vaccins ont été saisis. C'est la face émergée de l'iceberg. Interpol, ça, on s'y attendait, ça se produit.

[00:55:14]

C'était même un peu long. Je trouve cette évidence évident. Ça a beaucoup de valeur. C'est très attendu. Il y a beaucoup de demandes, donc il y a de l'offre. Au bout d'un moment, c'est logique. C'est le cas pour la plupart des médicaments pour des médicaments contre le sida, pour des médicaments, contre le palu. De toute façon, il y a des faux et ils sont vendus très cher. Et les gens qui les achètent ne savent pas toujours forcément qu'elles sont fausses.

[00:55:35]

Il y a vraiment le danger de se croire protégé par un vaccin, donc par un faux vaccin qui ne le serait pas. Et puis d'autres qui font du commerce sciemment avec des faux vaccins. Donc oui, c'est un danger et c'était prévisible et ça va se renforcer encore. Je précise de cette déclaration d'Interpol. Donc, les faux vaccins ont été saisis en Afrique du Sud et un réseau de vaccins contrefaits a été démantelé en Chine dans 20 ans maintenant, pas question.

[00:56:02]

Est ce bien sérieux que l'exécutif nous promettait une situation normale à la mi avril, alors que nous piétinaient toujours Antoine Flahault? Je ne sais pas s'ils ont promis une situation normale, ils espèrent, distille, je crois pouvoir relever un certain nombre des restrictions. Encore une fois, ces soins, c'est un pari sur la vaccination qui permettrait de ne plus avoir à engorger les hôpitaux. Je pense que ce pari est risqué parce que si on a affaire à une nouvelle vague, y compris chez les jeunes, les hôpitaux pourraient se voir engorgés à cause des jeunes ou des plus jeunes, en tout cas, puisque nous ne le sera pas d'ici la fin avril.

[00:56:47]

Un niveau de couverture vaccinale des personnes, disons, de 50 à 75 ans, qui sera suffisamment importante. Et si c'est pour proposer des mesures fortes, alors disons que vers la mi avril, on pourrait, puisqu'on ne parle pas de très, très court ou dans un plateau, certes, mais on n'est pas au sommet d'une vague. Ce serait une sorte de nouveauté puisque ce serait une sorte de confinement presque préventif. Alors oui, on pourrait être redescendu, un peu comme le Portugal a réussi à le faire, ou l'Espagne d'ailleurs.

[00:57:19]

Et vous pensez à ce moment là à réouvrir la vie de façon plus beaucoup plus agréable?

[00:57:24]

Si une partie du personnel médical est sceptique sur les vaccins, pourquoi faudra t il les imposer aux Français? Carlitos alors?

[00:57:31]

C'est une question qui est intéressante, mais en même temps qui pose un faux problème. Il faudrait que les gens que les Françaises vaccine. Si on veut réussir à se débarrasser du coronavirus pour aider à s'en débarrasser. Donc, que les soignants, qu'on soit soignants, qu'on soit pas soignants, si on est septique pour de mauvaises raisons face à un vaccin qui est efficace, qui vous protège, dont les effets secondaires, pour l'instant, confirment que c'est un très bon vaccin.

[00:57:55]

Mais il n'y a pas de raison. A quand les vaccins à Rome comme en Israël? Vous avez dit a priori, ça arrive, ça devrait arriver. Je pense que dans cet objectif mi avril, cette volonté d'espérance pour mi avril, elle est forcée d'inclure des systèmes de vaccination beaucoup plus rapide, différent de ce qu'on a vu dans les reportages ou les rendez vous se prennent. Ils ne sont pas liés à des bugs. Et il faut vraiment généraliser.

[00:58:16]

Automatiser. Parler des bugs et des rendez vous. Ma maman a 80 ans. Avant, elle vit chez elle. Le centre de vaccination le plus proche est toujours complet. Comment faire? C'est un cas particulier, mais je pense qu'il y a tout un tas de gens qui n'ont rien à voir vécu. Ça, j'en connais plein. Mais il y a aussi un effort. Ça dépend aussi des municipalités et des municipalités. On a dit au début que la logistique était faible et qu'on aurait dû mettre l'armée.

[00:58:36]

Y des municipalités qui s'organisent. Formidable, formidablement, avec des bus et des minibus qui font la collecte, la collecte des gens qui vont les chercher chez ceux qui les ramène, qui les vaccines. Ça coûte cher, mais il y a aussi un certain nombre de collectivités locales qui se sont très bien organisées. Il y en a d'autres qui font le boulot. Il y en a même qui téléphonent. Le problème disposer de la liste d'attente quand vous êtes une personne âgée.

[00:58:57]

Vous faites doctype carrière. Vous pouvez même pas rester ou laisser une trace en disant je sais, j'étais lâche, voilà mon numéro. Mais on peut le faire aussi puisque je vous rappelle que dans les périodes de canicule, il y a un système où on a exactement l'âge des gens et qu'on a leur téléphone, qu'on peut très bien téléphoner régulièrement. Est ce que vous avez bu aussi aujourd'hui? Comment vous vous sentez? On pourrait très bien envisager que les gens soient rappelés.

[00:59:17]

Donc ça, je pense qu'il y a une grande inégalité en fonction des régions françaises et des départements et des municipalités, en fonction du paquet qui est émis. En tout cas, ce n'est pas calé. Métallicité, c'est Pâques. Mais non, ce n'est pas moi. Je vous donne un exemple Jacquinet, qui a beaucoup de personnes âgées et qui a passé ses journées pour ces personnes âgées qui ne savaient pas le faire. Et c'est bien normal. Parce que voilà à prendre des rendez vous, à le faire le soir, la nuit.

[00:59:39]

Voilà un vrai travail pour vous vacciner les enfants ou les petits enfants parce que les enfants sont un peu plus geek que les grands parents, ce qui est aussi assez normal. Et voilà. Et en plus, avec une quelque chose qui est très, très douloureux, c'est que la personne ne peut pas parler à quelqu'un. Quand vous êtes face à votre truc en rideau toute la journée, à un moment donné, vous devenez fou.

[00:59:58]

Les 65 74 ans auront ils le droit de choisir un vaccin plutôt qu'un autre? Caroline Bientôt. Alors là, on est sur le droit, le droit de choisir. De fait, ils auront le droit de refuser le vaccin qui leur sera proposé, de tenter leur chance ailleurs si ici, il y en a un autre. Mais voilà, c'est ça, oui. C'est ce qu'on disait tout à l'heure avec Antoine Frérot le droit de refuser de choisir ou d'attendre à notre vaccin, c'est prendre le risque parfois aussi d'être contaminé.

[01:00:22]

C'est ce que vous disiez tout à l'heure.

[01:00:24]

C'est une prise de risque pointue, mais surtout qui sont assez équivalent. En fait, ces vaccins d'AstraZeneca des études anglaises montrent qu'il serait même peut être supérieur aux Pfizer. Donc je crois qu'il n'y a pas de raison aujourd'hui, parmi les vaccins qui sont approuvés par l'Union européenne, d'en choisir un plutôt qu'un autre.

[01:00:40]

En revanche, pour cette personne là qui parlait des 65 74 ans, les effets secondaires sont peut être plus compliqués à gérer pour ces personnes là ou même pas. Je crois même pas d'accord, Marie-Paule Kieny disait clairement que les effets secondaires sont plutôt chez les jeunes qui ont déjà fait un gros vide, donc chez les personnes âgées. Les séries anglaises n'ont pas montré. Et il faut prendre un peu de paracétamol pour prévenir ses effets. Cette fièvre, elle est finalement moins grave chez les personnes âgées.

[01:01:07]

Marie-Paule Kieny, vous confirmez? Absolument pas. Je confirme. J'ai eu la Kovy. 19 doivent être vacciné avec une seule ou deux doses Marie-Paule Kieny.

[01:01:18]

Une seule, une seule saisie. Si on veut ou non. Si une personne vaccinée peut contaminer Antoine Flahault.

[01:01:26]

Alors, on a des bonnes nouvelles là dessus, c'est à dire que tous les essais cliniques n'ont pas été faits pour cela. Ils ont été faits pour montrer que le vaccin prévenaient les formes graves et les formes symptomatiques. On veut un vaccin qui ne nous rend pas malade. En fait, c'est un peu différent de se dire on veut un vaccin qui nous permette de ne jamais l'hébergeait le virus et ne jamais le transmettre. Ça paraît peut être bizarre, mais le vaccin de la poliomyélite injectable ne vous empêche pas du tout d'avoir dans vos intestins le virus de la poliomyélite et de le transmettre.

[01:01:57]

Vous n'aurez jamais de poliomyélite vous même si vous êtes vacciné, mais vous pouvez le transmettre, ce vaccin. Ces vaccins contre le Kovy par des études à la fois en Israël, fameux centre d'expérimentation grandeur nature et aussi au Royaume-Uni, qui a beaucoup vacciné, on montre qu'il y a peu, probablement presque 90 de réduction de transmission du virus. Ce serait une très, très bonne nouvelle si elle est confirmée et publiée. Pour l'instant, ce sont des papiers qui ne sont pas encore totalement publiés, mais très prometteurs.

[01:02:24]

Vous parlez d'Israël et de la Grande-Bretagne. J'ajoute cette information quand il fallait donner aujourd'hui des vaccins pour tous, fin mai aux Etats-Unis. C'est une annonce de Durban. Ayden parce que les Américains sont en avance de deux mois sur leur campagne de vaccination de 160 millions d'adultes américains, seront donc vaccinés fin mai aux Etats-Unis. Cette question ne faut il pas rendre la vaccination obligatoire pour le personnel des EPAD et le personnel des hôpitaux? On y revient quand même, en particulier pour les EPAD, en particulier pour les EPAD.

[01:02:54]

C'est une vraie question. Il n'y a en effet des vaccins qui sont obligatoires en France. Il y a des vaccins obligatoires pour les enfants et des vaccins obligatoires pour certaines professions. Donc c'est une question. Ç'aurait pu être le pari, dès le départ d'ailleurs, de se dire voilà, on le lance, il est obligatoire et pas de décision à prendre. Vous entrez, vous entrez au Bloc avec votre votre tenue de protection, vous entrez dans un EPAD avec votre vaccin.

[01:03:14]

Voilà, ça n'a pas été su. Ça a été étudié.

[01:03:16]

C'est justement parce qu'il y avait une certaine réticence du personnel des effaces qu'on a choisi de vacciner. Les gens des épatent qui, à priori, ne sortent pas beaucoup et ne sont pas beaucoup en contact, mais qu'ils ont été les premiers à être vaccinés puisqu'ils étaient en contact notamment avec les soignants qui eux mêmes ne voulaient pas majoritairement se faire vacciner. Donc, il y a eu des failles, une stratégie. Alors on peut déplorer la très bonne ou mauvaise. Mais ça a été réfléchi.

[01:03:35]

Y aura t il un passeport vaccinal? Nathalie Saint-Cricq À terme, à terme, quand on sera tous vaccinés à la fin de l'été, c'est ça.

[01:03:43]

Une dernière question une fois vacciné, pourra t on vivre sans masque en train de faire vacciner, surtout s'il n'y a pas de risque de transmission? Oui, on pourra. On pourra vivre sans masque. Donc, il faut juste attendre cette dernière nouvelle. Il devrait être confirmé bientôt.

[01:03:59]

Marie-Paule Kieny, vous êtes d'accord avec ça? On lâchera les masques. Il manque encore des données, mais on pourra sans doute s'en passer dans la plupart des circonstances. Les chiens et les chats peuvent ils transmettre les variantes du provides à alors? Peut être Marie-Paule Kieny très vite. Alors il n'y a pas de données. Il n'y a pas de raison qu'il ne puisse pas, mais c'est extrêmement rare.

[01:04:19]

Quoi qu'il arrive, merci à vous tous. C'est la fin de cette émission qui sera diffusée ce soir à 23h35. On se retrouve demain 17h50 pour un nouveau C dans l'air. Tout de suite, c'est à vous. Belle soirée sur France 5.