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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions, SMS, Internet et réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. Il faut dire qu'on est pas loin du scénario redouté. Un vaccin suspendu, des réanimations qui entrent en zone rouge, une campagne de vaccination entravaient et un premier ministre qui annonce cet après midi l'arrivée d'une troisième vague. Emmanuel Macron consulte en ce moment le conseil scientifique et réunit demain un conseil de défense avec à la clé, des réunions et des décisions qu'on sait d'ores et déjà difficiles.

[00:00:41]

l'Europe a le regard tourné vers l'Agence du médicament, qui doit se prononcer jeudi sur les effets secondaires du vaccin AstraZeneca. Une trentaine de cas de thrombose sur 5 millions d'Européens vaccinés. Et c'est le doute qui s'installe. Des décisions prises au nom du principe de précaution. Un excès de prudence alerte déjà certains médecins, paniqués par ce coup d'arrêt mis à la campagne de vaccination en pleine reprise de l'épidémie AstraZeneca. On en fait trop. C'est une question. C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir, Patrick Pelloux.

[00:01:14]

Vous êtes médecin urgentiste au Samu de Paris, président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France. Ce soir, Caroline Tourbes, vous êtes journaliste sciences et médecine pour le journal Le Point. On peut retrouver vos deux derniers articles que je vais citer un vaccin AstraZeneca, pourquoi le suspendre? Et Vaccination, le mal français. Nous reviendrons ce soir en détail s'est retrouvé sur le site de votre journal avec nous ce soir. Dominique, vous êtes directeur délégué de la rédaction des Échos.

[00:01:40]

Citons votre dernier édito sur le site de votre journal également. Bénéfice risque arbitrées sous vide. Je rappelle que vous avez sorti hier soir le dernier avis du conseil scientifique. C'était à lire dans Les Échos ce matin. Jean-François Bergmann, enfin, vous êtes médecin des hôpitaux. Vous êtes ancien vice président de la Commission des autorisations de mise sur le marché des médicaments. Nous allons y revenir ce soir avec naturellement le cas du AstraZeneca. Bonsoir à tous les quatre.

[00:02:07]

Merci de participer à ce C dans l'air en direct. Un million trois cent mille personnes en France qui sont vaccinées. Patrick Pelloux, d'ores et déjà avec du AstraZeneca, se demande si elles ont bien fait.

[00:02:18]

Ils ont très bien fait, car si je regarde les médicaments qui permettent de soigner des millions de Français pour toutes les pathologies, nous avons un livre qui s'appelle le Vidal. Nous avons des commissions qui vérifient le médicament. Les médicaments, c'est de toute façon un risque. Si jamais vous faites un infarctus du myocarde, si je commence à vous dire tous les effets secondaires que vont avoir les médicaments, vous allez dire que je ne veux pas. Vous allez mourir votre infarctus si ce qu'on nous a demandé de faire.

[00:02:48]

D'ailleurs, le législateur a demandé l'information des malades. On vous opère d'une appendicite. Si on vous dit tous les effets indésirables de l'appendicite, vous allez vous dire je ne vais pas opérer de l'appendicite. Vous allez en mourir.

[00:02:59]

C'est le jeu du bénéfice risque là, les problèmes thrombo embolique qu'il y a eu sur les sous. Vous l'avez dit vous même. Cinq millions de vaccinés, 30 cas. C'est quoi? Une thrombose? Une thrombose? Si vous avez des cailloux qui se forment dans la circulation, on le soigne très bien. Nous avons des anticoagulants très puissants. On le soigne très bien. Vous arrêtez la seule arme que nous avons pour arrêter cette épidémie?

[00:03:24]

La vaccination, ce qui a été fait, donne de l'eau au moulin aux détracteurs des vaccins, d'accord, qui disent voyez, on avait raison. Ce vaccin est dangereux. Non, il n'est pas dangereux. Quand vous voyez, des millions de personnes ont été vaccinées, on a l'exemple de la Grande-Bretagne, qui a quasiment arrêté l'épidémie avec une chute absolument phénoménale. Donc là, il y a vraiment une réflexion à avoir.

[00:03:47]

Bénéfices, risques. Moi, je crois qu'il faut relancer cette vaccination. Elle est très importante parce que c'est comme ça qu'on va relancer la société française si on ne le fait pas.

[00:03:56]

Soit on ne le fait pas, on va être obligé de se dire il va falloir reconfigurer. C'est notre seule arme. Fallait pas arrêter de freiner l'épidémie. Et ça a des conséquences multiples.

[00:04:10]

Jean-François Bergmann, cette phrase d'Alain Featured ce matin que le vaccin, il déteste qu'on l'appelle comme ça, c'est quand même plus simple. Il dit On est au delà du principe de précaution. Ce n'est pas rien. Le principe de précaution quand on est dans une campagne de vaccination mondial et qu'on se dise mais on va prendre un petit peu le temps, on va vérifier s'il n'y a pas de problème avec ce vaccin. Nous avons toujours eu un problème avec le principe de précaution parce que tout ce qu'on fait, comme le dire Patrick Pelloux, a une part de risque.

[00:04:39]

Donc si on veut vraiment précautionneux, on ne peut plus rien et on a peur que le principe de précaution pose une précaution de principe. Et ça, c'est franchement une erreur. On a bien senti que la décision de suspension n'était pas une décision sanitaire ou médicale puisque tous les arguments sont en faveur de ce vaccin. Mais comme les autres pays le faisaient, comme l'Allemagne le faisait, on avait peur. On avait toujours une espèce d'aversion au risque. Mais dans le cas précis de cette décision, on peut la comprendre politiquement.

[00:05:15]

Mais elle est sûrement délétère pour la campagne de vaccination. Et puis surtout, dans quelques jours. Si, comme on l'espère tous, ce vaccin va revenir, ça va être vraiment difficile de ramer pour reconvoquer les gens se faire vacciner.

[00:05:30]

C'est vrai qu'il y avait un petit peu de cafouillage au sommet de l'Etat. Sur la prise de cette décision, puisqu'en 24 heures, on avait un petit peu des messages un peu contradictoire. On a eu le sentiment et c'est ce que vous racontez un petit peu, tous les deux d'une forme d'emballement. Parce que les Allemands, notamment, avaient choisi d'autres pays. Mais en particulier, les Allemands avaient choisi de suspendre le vaccin AstraZeneca.

[00:05:51]

Oui, en pratique, ce qui s'est passé qui? Hier matin, quatre capitales Berlin, Paris, Madrid, Rome avait décidé de publier un communiqué pour dire Nous demandons à l'Agence européenne des médicaments de prendre position. Mais il n'était pas question à ce moment là de suspendre l'Autorité sanitaire médicale allemande en recevant des rapports évoquant trois décès. Je ne sais pas et je ne sais pas s'ils savent qu'il y a un formel, mais, évoquant trois décès en Allemagne, a demandé au gouvernement et l'a forcé à suspendre.

[00:06:26]

Et après, ça a été la cascade. Ça a été la casquette Paris, l'Italie, puis, hier soir, l'Espagne, médicalement et la décision. Et effectivement, on ne se comprend peut être pas. Mais c'est vrai que politiquement, médiatiquement, quand vous avez les informations qui se passent et la vaccination qui se passe en direct sur toutes les télévisions et sur toutes les chaînes d'infos sur les réseaux sociaux, que tous les Français et les Européens ont vu les décisions en Norvège et en Islande, aux Pays-Bas, il est normal que chacun se pose des questions.

[00:07:00]

Et après, c'est plus une question de statistiques. Seulement la statistique de rationnel. Nous sommes dans ces moments là où un peu dans l'irrationalité. Après, il faut limiter au minimum irrationalité et on espère que dans les 24 heures, en tout cas d'ici jeudi, il y aura de la rationalité qui va, qui va revenir? Et vous savez, collectivement, bien sûr, que le bénéfice est largement en faveur de la vaccination, y compris avec etcetera des cas.

[00:07:27]

Il n'y a aucun doute là dessus d'ailleurs, l'exemple britannique. On en reparlera et là pour en témoigner. Mais individuellement, pensez à ceux qui devaient se faire vacciner depuis vendredi qui se sont fait vacciner. Ceux qui devaient ce week end qui étaient peut être inquiets. Je comprends la décision. En tout cas, à partir du moment où Berlin avait lancé et avait pris cette décision, il était très difficile pour les autres capitales de résister.

[00:07:53]

Certaines l'ont fait Minix, certaines, notamment quand je pense à la Belgique, dit non, on considère que nous ne sommes pas concernés directement par des cas suspects au moment de notre vaccination. Donc, on a choisi de continuer parce qu'on en a besoin, parce qu'on fait face à une épidémie. Ça peut être quelque chose de très intéressant. C'est vrai que dans le jeu de dominos des pays qui décide de suspendre, il y a deux pays dont on a entendu beaucoup parler au début.

[00:08:17]

Islande, Norvège, ces deux pays qui nous a priori, nous semblent sérieux, qui prennent une décision de suspension. C'est dire que c'est sérieux. Mais en fait, ils ne sont pas dans la même situation que l'Islande et la Norvège. Ils prennent une décision bénéfice risque dans des pays pour lesquels ils ne sont pas en pleine, en pleine recrudescence. En Islande, c'est pratiquement zéro cas qu'en fait, quand ils font, ça balance bénéfice, risque. Ils s'intéressent à un produit qui apporte un bénéfice précis dans leur pays, qui est peut être pas le même que celui qui est le nôtre actuellement.

[00:08:41]

Après, c'est bien le même produit, c'est bien et même le même genre de cas qui sont signalés. Mais ils prennent une décision qui peut s'entendre. Peut être de leur côté, si on avait un signalement très faible sur un vaccin qui n'est pas actuellement un rempart ou en tout cas un truc indispensable pour combattre la pandémie. Peut être qu'on suspendrait, mais là, on suspend un vaccin comme ça a été très bien expliqué, qui est une des armes principales pour essayer d'éviter une escalade de la pandémie.

[00:09:03]

On dit on suspend tout. On n'a pas pris la même décision. Certains ont suspendu des lots, d'autres ont suspendu l'ensemble de la vaccination.

[00:09:10]

Mais pour revenir à ce qu'a dit Dominique, est ce vraiment? Ce qu'il faut comprendre, c'est que même, y compris sur les traitements extrêmement complexes qu'il y a par exemple pour le cancer, pour les cancers. Ces traitements sauvent des vies, mais ils ont des effets indésirables. Si on arrêtait? Traitement à cause des effets indésirables. On ne soigne plus du tout et vous allez avoir. Si on ne vaccine pas, là, on a dépassé les 90.000 morts.

[00:09:41]

Si l'épidémie repart et je parle sous couvert Dominique Seux et de son expertise en termes d'économie, on va écrouler complètement la société, mais pas que la société, c'est à dire qu'on va mettre le monde en danger. Et n'oubliez pas que hier soir, j'ai fait une émission sur une radio africaine. l'Afrique nous regarde, l'Afrique nous regarde. Des pays très pauvres nous regardent où ils se disent alors qu'est ce qu'on fait? On achète ces vaccins? Qu'est ce que fait l'Europe?

[00:10:05]

Comment on fait? Il y a là, il y a une bascule. On est à la croisée des chemins. C'est pour ça que je comprends tout à fait l'effet médiatique.

[00:10:12]

Mais ça, j'ai bien envie de vous le dire ou il faut le mettre.

[00:10:15]

Mais le mal n'est pas le problème qu'il y a. C'est vraiment que c'est quand il est à la croisée des chemins, des sociétés et des époques que là, il y a vraiment des décisions politiques essentielles. Vous parlez de la société médiatique. Je vous parle de la confiance, la confiance que les Français, que les gens qui vont se faire vacciner doivent avoir dans les porteurs du message. Et là, je me tourne vers vous, Jean-François Bergmann. Que va t il se passer maintenant?

[00:10:39]

On a dit on suspend. Quel travail va être effectué? Dans le détail, pour savoir le lien qu'il pourrait y avoir ou pas, d'ailleurs, entre ces cas de thrombose et le vaccin. Ça, c'est tout le travail de la pharmacovigilance et c'est d'ailleurs ce qui nous manque cruellement aujourd'hui pour pouvoir bien analyser tout ça. On va prendre ces 30 cas de thrombose, plus quelques cas d'hémorragie de choses un petit peu bizarre. Et puis il va falloir les disséquer.

[00:11:07]

Quand est ce que c'est arrivé? Est ce que c'est des malades qui avaient des courbes morbidité? Est ce qu'il connait d'autres médicaments? Est ce que la chronologie colle? Est ce que, par exemple, on sait très bien qu'avec le vaccin AstraZeneca, il y a à peu près 10 des sujets vaccinés qui sont pas bien pour un jour ou deux? Un peu de fièvre. Est ce que ce ne serait pas alité avec de la fièvre, avec une déshydratation, avec un acquittement, ce qui est un terrain idéal pour faire une thrombose?

[00:11:35]

Donc, on va essayer de disséquer ce que va faire l'Agence européenne du médicament, ce qu'elle est en train de faire en regroupant tout cela. Et à partir de ça, à partir de l'incidence qu'on connaît, de l'histoire naturelle, des phlébites, des troubles. Boaz, on va voir si vraiment il y en a eu plus à un certain moment ou s'il n'y a pas simplement parler de Claustre dans les épidémies. Mais il y a aussi des qu'Esther, dont les effets indésirables.

[00:12:00]

Peut être qu'il n'y a pas eu de chance dans une petite zone du Danemark où il y a eu trois cas d'un coup à ce moment là, immédiatement après une alerte. Mais le vrai travail aujourd'hui, c'est de chercher ce qu'on appelle l'imputabilité. Est ce que vraiment il y a une relation? Ou est ce que c'est pas le hasard d'avoir des thromboses quand on a un million? Ou, au niveau de l'Europe, plus de 10 millions de sujets qui sont vaccinés?

[00:12:26]

On aura une réponse, j'allais dire, parce que là, ça paraît très court. Les délais, on nous dit, attendaient. De toute façon, on suspend aujourd'hui. Maintenant, on aura la réponse jeudi. Pardon, mais on parle de confiance dans la vaccination et ça va être capital, comme vous le disiez à l'instant.

[00:12:39]

Patrick Pâlot La décision qui arrivera de l'Agence européenne du médicament sera une décision indiscutable scientifiquement sur le lien entre la vaccination et les effets et les éventuels trombone pour les trombones.

[00:12:52]

Les phlébites, des embolies pulmonaires? Franchement, si on malige soi clinique des maladies et on a une vraie incidence au niveau européen, oui, on pourrait être tranquille. Il y a d'autres gars de ce qu'on appelle des micro juppette ou des malades ont eu à la fois des hémorragies sur des choses extrêmement rares. Là, ça va être un petit peu plus compliqué, mais c'est tellement rare que ça ne pèsera pas très lourd dans la décision.

[00:13:18]

En tout cas, pour l'instant, rien ne prouve que ce vaccin est responsable de ses effets secondaires, a dit encore une fois cet après midi à l'Agence européenne du médicament.

[00:13:26]

Mais ça, ça, c'est sûr. C'est ce que vient fort justement dire Beckmann. Vraiment, c'est l'imputabilité. Or, vous pouvez très bien vacciner quelqu'un qui ne sait pas, par exemple, qu'il est avec a un problème thrombo embolique potentiel.

[00:13:41]

Vous n'avez pas les petermann thrombo embolique, mais si je vous mets, si je vous met un plâtre, vous risquez de faire une thrombose. C'est pour ça qu'on donne des anticoagulants à des gens qui ont des bottes plâtrée. Denvoyer, c'est quelque chose que l'on possède, mais par rapport aux chiffres qui sont donnés, c'est infinitésimal. Mais vraiment. Or, c'est là où il y a tout l'intérêt d'avoir un système de santé comme nous avons en France, où personne n'empêche personne d'aller consulter un médecin s'il a le moindre doute.

[00:14:11]

Je crois qu'il y a Dominique qui veut dire que Toscana, on attend.

[00:14:15]

Peut être que l'Agence européenne des médicaments dise dans quel cas, dans quelle pathologie sous jacente auquel il faudra peut être prendre des précautions.

[00:14:26]

Un cas de figure? Non, mais bien pardon.

[00:14:30]

Alors, on va peut être, si vous le voulez bien, aller au premier reportage. On va poursuivre naturellement cette discussion. Il y a beaucoup de questions à ce sujet ce soir parce qu'il y a. C'est vrai que ça a créé des doutes. Donc peut être une inquiétude et j'espère quand vous y répondrez les uns et les autres. En tout cas, ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans la communication du gouvernement sur le vaccin AstraZeneca en 24 heures.

[00:14:48]

L'exécutif a fait volte face. Alors, comme dans 13 autres pays, le vaccin est donc suspendu. Une décision qui tombe mal et qui ralentit une campagne de vaccination déjà bien compliquée. Ce matin, certains scientifiques dénonçaient un excès de précaution. Mathieu Alignons et Nicolas Baverez berçant. Olivier Véran. En plein numéro d'équilibriste ce matin dans une école du Val d'Oise, le ministre de la Santé doit rassurer sur le vaccin AstraZeneca.

[00:15:20]

Alors que son utilisation est suspendue en France, je souhaite ardemment que nous puissions reprendre le plus vite et le plus tôt possible la campagne vaccinale avec le vaccin AstraZeneca. Mais l'Europe nous dit aussi nos scientifiques, alertés par ce qui s'est passé par les cas qui ont été décrits. Encore une fois, même s'ils sont très rares, ont besoin de 2 jours 3 jours pour pouvoir analyser chaque cas en toute transparence et en toute sécurité.

[00:15:46]

La France a pris cette décision comme une quinzaine d'autres pays européens. En cause, des cas de thrombose des caillots sanguins peut être provoqués par le vaccin.

[00:15:56]

Pour le moment, le nombre de cas est faible 30 sur 5 millions de doses injectées.

[00:16:02]

l'Agence européenne du médicament se réunit en urgence et doit rendre son avis demain. En attendant, elle tente de rassurer cet après midi. A l'heure actuelle, rien n'indique que la vaccination est causé.

[00:16:13]

Ces problèmes, s'ils ne sont pas apparus lors des essais cliniques et ne figurent pas sur la liste des effets secondaires connus ou attendus de la vaccination.

[00:16:22]

Ostéo Nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca, à comparer avec le risque d'hospitalisation et de décès, l'emportent sur les risques de ces effets secondaires.

[00:16:35]

De son côté, AstraZeneca, le fabricant, se défend. Ces chiffres sont bien inférieurs à ceux que l'on s'attendrait à observer naturellement dans une population générale de cette taille et sont similaires à ceux des autres vaccins Kovy 19 homologués. Cette suspension tombe au moment où le taux d'incidence en Ile de France dépasse les seuils fixés pour un confinement quatre cent quatre pour 100.000 habitants. D'ailleurs, hier, Emmanuel Macron mettait en garde. Nous aurons à prendre dans les jours qui viennent.

[00:17:10]

Sans doute. De nouvelles décisions que nous aurons encore à prendre et que j'ai demandé aussi au gouvernement de travailler pour que dans les prochains jours, nous puissions redonner de la visibilité à nos concitoyens sur le calendrier. Le maître du temps, c'est le virus. Malheureusement.

[00:17:27]

Alors, dans ce contexte tendu, le gouvernement a t il eu raison de suspendre le vaccin AstraZeneca? Les médecins sont partagés.

[00:17:34]

C'est les jours qui viennent qui vont voir si c'est une bonne décision. Pour ma part, je la trouve un peu surprenante parce que la suspension, dans un contexte comme ça, de vaccinaux scepticisme, de politisation de la crise de Covidien, c'est un peu comme la diffamation. C'est à dire que de toute façon, même si on innocente le vaccin à AstraZeneca, il en restera toujours quelque chose.

[00:17:56]

On se doute bien qu'il puisse être levé par les collègues qui vont travailler sur cette question. Ensuite, évidemment, il faut reprendre un travail de pédagogie, d'explication, qui ne va pas être simple. J'en ai conscience.

[00:18:08]

De l'autre côté de la Manche, là où le vaccin AstraZeneca a été inventé, on n'a pas ce genre d'états d'âme. 11 millions de Britanniques ont déjà été piqués avec ce produit et Boris Johnson veut que cela continue.

[00:18:20]

Oui.

[00:18:22]

Nous avons l'une des agences du médicament les plus strictes et les plus expérimentées du monde.

[00:18:27]

Elle a toutes.

[00:18:30]

Elle ne voit aucune raison d'interrompre le programme de vaccination. Aucun des vaccins que nous utilisons actuellement.

[00:18:36]

Musgrave, le vaccin.

[00:18:39]

Elle pense qu'ils sont tous très efficaces, effectuent la vaccination laclé contre l'épidémie de Kovy de 19 alors que la situation est de plus en plus inquiétante en France. Emmanuel Macron rencontre cet après midi le conseil scientifique, puis des médecins réanimateurs. A l'ordre du jour, un éventuel confinement de l'Ile de France et le problème du vaccin AstraZeneca.

[00:19:03]

Et cette question combien de temps après la vaccination? Ces cas de thrombose sont apparus.

[00:19:08]

Je ne sais pas si les dossiers les 30 dossiers sont très variables en fonction des 13 jours.

[00:19:15]

Mais par exemple, ce qu'on sait, c'est qu'on injecte quelque chose. Il y a une thrombose. On peut se poser la question, mais si c'est avec un écart de 48 72 heures, tout dépend de ce qu'a fait le malade, de ses antécédents et de ce qui s'est passé.

[00:19:28]

Jean-François Bergmann a voilà quelque chose pour la seule question qui nous est posée. C'est très rapide dans les jours qui ont suivi. C'est pour ça qu'on va leur relation. Mais encore une fois, elle est au bout du monde et peut être que la vie induit par le malaise des 24 accusations a joué un rôle.

[00:19:47]

La question qu'on peut se poser? Caroline Tourbes sait que le mal est fait. En gros, même si l'Agence européenne du médicament dit Bannon, il n'y a pas de lien, rassurez vous, on peut reprendre normalement. Est ce que le doute n'est pas d'ores et déjà installé dans l'opinion des Français vis à vis du vaccin AstraZeneca? On peut voir ça d'une façon positive. Alors allons y. Voilà moi ce que je pense. Ce qu'on peut dire aussi, c'est que voilà, il y a très peu de cas.

[00:20:10]

Il y a eu, il y a eu 5 millions de personnes vaccinées en Europe. Il n'y a que quelques cas qui sont remontés. C'est la preuve que la pharmacovigilance est bien faite. Le travail, il est bien fait. Il y a des gens dont le métier, c'est d'avoir une grosse loupe et de regarder en permanence s'il se passe quelque chose, de repérer ses patients, de constituer des dossiers, de pouvoir faire le travail justement en arrière, savoir si ça a un lien, si on peut faire un lien de cause à effet entre le vaccin et ce qui leur est arrivé.

[00:20:31]

Donc ça, c'est la preuve que ça s'est bien passé, que ce travail là est bien fait. C'est plutôt rassurant. Après, c'est un métier presque différent. C'est une autre expertise d'en déduire s'il fallait arrêter ou pas, si le bénéfice risque était du côté du vaccin ou du côté. La suspension, c'est autre chose. Mais c'est rassurant. Au fond, que tous ces cas aient été répertoriés, notifiés, il y en a peut être d'autres qui ne l'ont pas été par ailleurs.

[00:20:51]

Donc, on est peut être sûr plus de cas que les 30 qui ont été signalés, mais c'est ce travail là. Il est bien fait et ça, c'est rassurant. Ça ne concerne que le vaccin AstraZeneca. On parle pas du vaccin Pfizer ou des vaccins moderna. Est ce qu'il y a d'autres effets secondaires qui ont été constatés et qu'on aurait peut être même des cas de thrombose moderna? On va aller assez vite, c'est moderna. Il a été très peu donné.

[00:21:10]

De toute façon, de mettre de côté le Pfizer, il y a eu des cas qui ont été signalés, mais ce n'est pas le même public qui a reçu le Pfizer. Ça fait que des cas dadmettre des personnes plus âgées, majoritairement ou plus fragiles. Donc, ça fait que des cas comme ça ne sont pas forcément quelque chose qui va clignotaient de la même façon que des cas qui peuvent apparaître, même s'ils sont rares, dans une population qui n'a pas le même profil, qui n'est pas forcément très âgé ou qui n'a pas de grandes comorbidité.

[00:21:33]

Voila, c'est ce qui fait qu'il peut faire une différence. Mais pour Pfizer, il y a eu des cas signalés aussi et on en a beaucoup moins parlé.

[00:21:38]

Est ce qu'on n'aurait pas derrière tout ça? Alors peut être que vous allez penser qu'on voit le grand complot, mais une bataille de labo, une bataille de communication? C'est vrai que on se dit que depuis le début, AstraZeneca, c'est un peu le vaccin qui est mal né. Le vaccin maudit. Si, si j'utilisais le terme de Bolling, je dirais que Pfizer fait un strike. C'est ça qui fait qu'il a touché toutes les cases depuis le début.

[00:22:00]

Il y a eu une petite difficulté avec Pfizer au tout début. C'est qu'il y a eu un retard de production, mais il a été rattrapé après, que ce soit sur le plan sanitaire, que ce soit sur le plan des livraisons, que ce soit sur le plan de l'image. Quand vous rencontrez quelqu'un aujourd'hui, il se passe quelque chose d'assez surprenant dans Paris ou ailleurs. Tu as été. Vous avez été vacciné? Oui, et qu'un Pfizer et on voit dans l'oeil de la personne, c'est l'esprit Vergallo.

[00:22:22]

J'ai eu le, j'ai eu le dessus du panier alors que a AstraZeneca il y a peu le low cost. Plaisanterie mise à part. C'est vrai qu'il y a une grosse différence maintenant dans l'image. Et c'est à tort parce que AstraZeneca, encore une fois, ça a été dit beaucoup à des résultats, notamment en Grande-Bretagne 11 millions de personnes et 17 millions sur l'ensemble de la planète. Donc, c'est quand même beaucoup d'injections. Mais c'est vrai qu'il y a une difficulté qui arrive très vite.

[00:22:50]

C'est ce que le calendrier de la vaccination en France va pouvoir être tenu. AstraZeneca était important chaque semaine. Cette semaine, par exemple, la semaine du 15 et du 15 mars, AstraZeneca devait 146.000 doses qui ont été reçues ou qui vont être reçues cette semaine. Est ce qu'elles seront administrées? C'est pas certain du tout. La semaine prochaine, c'était 150 000 1.500.000 doses à recevoir la semaine du 29, donc on espère évidemment que toutes les incertitudes seront levées.

[00:23:20]

Mais l'objectif des 10 millions? Le fameux objectif des 10 millions de Français vaccinés le 15 avril sera t il tenu? Le gouvernement nous dit oui, ça va être possible, mais quand on voit, ce sera possible, ditil. Alors, je vous donne son élément. Allez vous dire ce qu'on peut en penser? Son élément, c'est que pour l'instant, vous avez des semaines avec Pfizer qui sont autour de 800 000 doses reçues chaque semaine. Et à partir du 4 avril, vous aurez quasiment 2 millions de doses Pfizer reçues par semaine.

[00:23:51]

Donc, c'est vrai que ça va monter et ça monte très, très vite.

[00:23:55]

Après, la difficulté, c'est que d'abord, il faut que ces doses arrivent bon. Et puis ensuite, il faut les administrer. Et puis, c'est comme dans un carton à chaussures, ça va et ça va exploser un petit peu. Ça va être limite. Et donc, les 10 millions, ça va être un peu compliqué. Et puis, il y a l'administration du dernier point. Il faut à partir d'aujourd'hui, puisqu'il reste 31 jours avant le 15 avril.

[00:24:15]

Il faut faire plus de 200 000 injections par Sever par jour.

[00:24:22]

Or, on a tourné hier. J'ai regardé hier soir. C'était 184.000 qu'il faut. Il faut vraiment aller vite enfoncer champignons avec un climat de confiance. Vous disiez le mot oui, il doit être et on va dire Dominique-Savio.

[00:24:36]

On va dire ce qui est en train de se passer avec les vaccins AstraZeneca. Ça ne va pas accélérer la campagne de vaccination. Au contraire, le risque que prend le gouvernement, c'est de voir justement parce qu'on choisit pas forcément les doses et qu'elles arrivent comme elles ont été commandées, à savoir des arrivées de d'AstraZeneca qui peuvent rester dans les frigos. C'est ce qu'on appelle en économie un risque de fuite vers la qualité, c'est à dire que puisqu'il y a le choix quand vous n'avez pas le choix, vous prenez, vous mesurez votre risque.

[00:25:06]

Quand vous avez le choix, vous vous dites si j'ai le choix, je vais aller vers un auto. Restaurer la confiance avec des données précises. Et c'est pour ça que je crois encore une fois qu'il sait où on peut le regretter. Mais en fait, la situation fait qu'il fallait probablement faire cette pause, mais on espère évidemment que c'est une pause. Moi, je suis un petit peu comme Credito. Je pense que s'il y a des données scientifiques rassurantes, la machine peut s'inverser assez vite parce que du vent, il y a urgence.

[00:25:36]

D'abord, il y a urgence. Il y a 300 morts par jour et je pense que les personnes de plus de 65 ans se disent attendez! Mon risque, je sais de quel côté il est.

[00:25:44]

Alors, vous parlez des personnes de plus de 65 ans, mais si on a un problème à restaurer la confiance avec le d'AstraZeneca, cette question pourquoi ne pas continuer la vaccination avec des volontaires? C'est une option. Excellente idée. Excellente idée. Excellente idée. Dire que si on se retrouve à un moment où, comme on peut le craindre, la confiance n'est pas là, que des rendez vous sont annulés. On peut décider de changer la stratégie et de faire une stratégie simple.

[00:26:06]

Vous êtes volontaires, venez vous faire vacciner. Si on en arrive là, il faudra prendre cette thématique.

[00:26:10]

De toute façon, la vaccination est volontaire. Elle n'est pas obligatoire.

[00:26:13]

Oui, %100 sans limite d'âge, c'est interdit. Dire a un bonnet.

[00:26:18]

Soyez les bienvenus, mais je pense que le problème est ailleurs. En effet, même si les scientifiques. Ce que j'espère disent qu'il n'y a pas d'imputabilité et qu'il faut continuer à vacciner. Il va y avoir de toute façon sur tous les plateaux les anti-vaccins qui vont arriver et qui vont pouvoir raconter ce qu'ils auront envie. Je pense que là, il y a toute cette notion de bienveillance qu'il doit y avoir de la part du gouvernement et de motivation. La motivation, elle, est de toute façon dans le fait qu'on a dépassé les 90.000 morts en France que si on arrête de vacciner.

[00:26:53]

On va allègrement multiplier par deux puisque a priori, ce qu'a dit le premier ministre aujourd'hui et qui est vrai parce qu'on le voit en Ile de France, on a commencé une véritable troisième vague avec exactement les mêmes schémas que ce que l'on avait l'année dernière. C'est très triste, mais c'est la réalité. Si on n'a pas de vaccin.

[00:27:11]

Mesdames, messieurs, ça va être vraiment à nouveau. Le compteur va tourner sur les décès et va augmenter. Donc, il y a vraiment un choix qui doit être un choix qui engage chaque citoyen, chaque personne à se dire alors attendons.

[00:27:24]

Je suis tout à fait d'accord avec vous dans l'expertise de l'agence de l'Agence européenne, mais à partir de ce moment là, il faudra vraiment.

[00:27:33]

Et dernier point. Si on augmente, si on veut vacciner plus, il faut aussi avoir la possibilité. Ça voudra dire se calquer sur ce qui se fait aux Etats-Unis ou en Angleterre. Pouvoir vacciner H24 et un peu partout en France.

[00:27:47]

H24 On va en parler à la fin de l'émission des Etats-Unis, mais je donne juste. Ce chiffre est absolument incroyable. On parlait alors de 200.000 vaccinations à 300.000 vaccinations jour et soit 2,2 millions de doses par jour.

[00:27:58]

J'ai vu Jean-François Bergmann que vous vouliez dire en. Oui, en fait, c'est vrai, vous parliez de d'AstraZeneca avec Modi. C'est vrai qu'il est un peu mal débuté. Le problème de la dose des effets indésirables du bâton de suspension. Mais il faut dire que tous nous ont un peu trompés sur les volumes. Tous nous ont promis X millions et nous ont fourni 2 fois ou 10 fois moins. Tous parce qu'ils ont sûrement vendu leurs produits. Il y avait tellement de demandes et on sort d'une période où on est en train de finir une période de pénurie, de pénuries de tous les vaccins et la suspension de la Strahm Elika, en plus, ne vient qu'aggraver cette pénurie.

[00:28:37]

Alors, on peut espérer que ce qui nous était alloué et stocké pourra être utilisé dès que ça sera réouvert. Mais la gestion de la pénurie de l'eau va suivre une période de gestion de pénurie des personnes pour vacciner si brutalement arrive 2 millions de lots de Pfizer et on rouvre les vannes avec AstraZeneca. Là, il va falloir tout s'y mettre. Dans les hôpitaux, les cabinets, Riker sera cet acquis, Sanon les pharmacies.

[00:29:09]

C'est acquis, mais on voit très bien qu'aujourd'hui, la distribution au niveau national n'est pas encore parfaitement bien payante. Il y a des semaines où les pharmaciens, il y a des semaines où les médecins, les médecins ont parfois peiné à trouver leur leur dit malade. Ou au contraire, il y en avait trop, mais ils n'avaient que 10 doses. Ce n'est pas encore parfaitement huilée. On est pas aux 2 millions par jour. Loin s'en faut. Et donc, il va falloir, si vraiment tout cela s'améliore, qu'on consumait tous et surtout qu'il y ait une coordination nationale, puis régionale pour que chacun s'y retrouve.

[00:29:41]

Coordination seulement créée par la Cour pour parler d'Europe. Parce que c'est encore un coup dur pour l'Europe, alors que depuis le début de la crise, les 27 tentent de se coordonner sur les commandes Bedot sur le calendrier de la campagne de vaccination. La décision de suspendre d'AstraZeneca a révélé une nouvelle fois une règle qui continue de primer en cas de coup dur. La règle du chacun pour soi Barjavel, Sabry. C'est une piqûre qui divise l'Europe. Le vaccin AstraZeneca, suspendu par les uns, mais maintenu par d'autres.

[00:30:18]

Deux discours s'affrontent au sein de l'Union européenne.

[00:30:24]

Cette audience, le gouvernement met fin à l'administration du vaccin. AstraZeneca.

[00:30:29]

Oh oui, on continue parce que c'est un très bon vaccin qui protège les personnes contre cette maladie qui est quand même terrible.

[00:30:38]

l'Union européenne désunie. Un continent divisé en deux. En rouge. Les pays qui suspendent les injections du vaccin britannique. Comme l'Allemagne, la France ou l'Espagne. En bleu, ceux qui les poursuivent, comme la Belgique ou la Grèce. Manque de coordination au sein de l'Union. Et c'est encore une fois la stratégie vaccinale de la Commission européenne qui est pointée du doigt. Sa présidente, Ursula von der Leyen, s'était chargée de négocier les doses de vaccin avec les laboratoires avant de les répartir au prorata de la population de chaque pays.

[00:31:08]

Vrai, en théorie, faux dans la pratique. Selon les accusations du chancelier autrichien vendredi dernier, près de 50 des lits feront même la faute nicht.

[00:31:19]

Les livraisons ne sont pas basées sur la population des Etats membres. Or, plus tard, il semble que cela s'intensifie dans les mois à venir et que les différences entre les Etats membres deviennent plus grandes TouchID, teaching d'ennemis et Macreuse Sauvayre.

[00:31:34]

Il y a des indications qu'il y avait une sorte de bazar où des accords supplémentaires ont été conclus entre Etats membres et des sociétés pharmaceutiques mentonnais et même troughton.

[00:31:45]

l'Autriche a dans la foulée engagé des discussions avec Israël et le Danemark pour créer un fonds de recherche et de développement de vaccins. Des initiatives en solitaire qui se multiplient dans son coin. La Hongrie a commencé à utiliser l'un des vaccins chinois, le Sineau Farm. Viktor Orban montre l'exemple.

[00:32:04]

Pouvez voir que je n'ai pas le moindre problème.

[00:32:06]

Vous n'aurez pas non plus la troisième vague attaque. Elle sera plus forte que les deux précédentes.

[00:32:11]

Veuillez vous inscrivez vous faire vacciner chaque mois. Pourquoi un vaccin chinois qui n'est toujours pas homologué par l'Agence européenne du médicament? C'est le cas aussi de Spoutnik, le vaccin russe. Pas de quoi empêcher la Slovaquie d'entamer une procédure parallèle à celle de l'Union européenne en achetant deux millions de doses du vaccin.

[00:32:30]

Le premier ministre slovaque s'est même déplacé en personne pour les réceptionner sur le tarmac de l'aéroport de Cozic, chez moi, dans un projet encore annoncé comme étant donné que la pandémie de Kovy 19 se moque bien des questions géopolitiques se mêlent aux dernières années et pour les tickets aéroports et que la protection des vies humaines prévaut par dessus tout.

[00:32:51]

Mais la copie? Nous avons jugé bon d'acheter un vaccin russe Haribo vaccinaux pour que les Slovaques qui le souhaitent peuvent se faire vacciner.

[00:33:00]

Aber Auch Komatsu, Maurer. Des décisions qui mettent à mal la solidarité européenne, d'autant que les défauts de livraison se sont multipliés sous le feu des critiques. La Commission veut reprendre la main. Alors, quand l'Italie bloque l'exportation de doses AstraZeneca produites sur son sol à destination de l'Australie. Ursula von der Leyen apporte son soutien et prévient les laboratoires. Ce n'était pas un cas isolé. La Commission européenne maintient sa volonté de vacciner 70 pour cent des Européens d'ici la fin de l'été.

[00:33:33]

Elle a annoncé ce matin un accord avec Pfizer et Tek pour la livraison accélérée de 10 millions de doses de leur vaccin Dominique-Savio.

[00:33:42]

Difficile à comprendre quand on voit ce reportage alors qu'on manque cruellement de doses, que l'épidémie galope en Europe, voire qu'on continue d'exporter des doses dans certains pays. C'est la loi du marché. C'est qu'ils fait, ce sont pas les pays qui exportent, ce sont les industriels qui ont signé des contrats et qui, sauf à mettre l'armée autour les armées autour de leurs usines en disant Écoutez les amis, ça ne sort pas et vous ne respectez pas votre contrat. Il n'y a pas tellement d'autre solution que de respecter les contrats des contrats.

[00:34:14]

Et si les difficultés européennes qui ont été signés pour la plupart avant les contrats signés avec les pays de l'Union européenne, c'était la première difficulté de l'Union européenne? Mais vous savez, il y en a d'autres. La principale difficulté des pays de l'Union européenne, c'est qu'ils n'ont pas d'industriels. Les deux grands industriels, Pfizer et AstraZeneca le premier est américain, le sont les Britanniques Merciens. Il n'y a pas parmi les grands pays de l'Union européenne d'industriels qui a capable de produire en immense quantité des vaccins biotech.

[00:34:48]

Le partenaire Pfizer est en train de construire une usine. Ça va arriver assez vite, mais c'est assez. C'est un laboratoire et une start up qui ne fabrique pas encore les vaccins et donc c'est vraiment une difficulté importante pour les Européens. L'autre, c'est que sur le plan logistique, l'Europe, manifestement, est en dessous de la main.

[00:35:10]

l'Europe poussée au département au débarquement en 1944. Les Américains, quand ils sont arrivés en Normandie, ils ont pensé à la première ligne de chars et de soldats. Mais ils pensaient déjà trois mois avant à construire un port pour accélérer le débarquement suivant, le port d'Arromanches. On connaît bien ça bien les Américains dès le mois de juillet et même un peu avant juin. L'année dernière, ont commencé à augmenter la taille des usines à achetee les cuves. C'est très concret.

[00:35:35]

Il faut des cuves de trois litres 2003 milites et ils ont. Ils ont bossé là dessus. Et nous, l'Europe, la logistique. Manifestement, malgré la présence des Allemands, on est un peu en dessous de la main et on ne rattrapera pas le retard.

[00:35:48]

Dominique, malgré les efforts de Thierry Breton pour que ça soit finalement produit en France, là, aujourd'hui, on est vraiment dans le dur.

[00:35:55]

Je suis résolument optimiste parce que Pfizer, par exemple, annonce sur l'ensemble de l'année 2021 plus de 2 milliards d'euros fin 2021.

[00:36:06]

C'est loin? Non, c'est loin. En fait, c'est compliqué quand on regarde les chiffres et que nous n'arrivons pas à rattraper leur retard avec. Les Etats-Unis ont injecté 110 millions de doses. Jusqu'à maintenant, l'Europe est à 50 et c'est ce un sur deux ou la moitié? Plutôt bien. On n'arrive pas à élargir l'écart.

[00:36:26]

Il y a une question sans doute que ça pose tout un tas de gens qui nous regardent ce soir. Qu'est ce qui nous attend? Sommes nous face à un nouveau confinement national? Ann-Sophie, en Ille et Vilaine, qui nous pose cette question?

[00:36:37]

Caroline, confinement national. Déjà, je pense que la réponse est dans la tête du président Emmanuel Macron. Il y a quand même un avis du conseil scientifique. Oui, plutôt sur une régionalisation des mesures, mais c'est un avis quand on le lit qui est un peu presque décalé par rapport à ce qu'on vit maintenant sur certains points. On a l'impression qu'il a été écrit presque un mois ou peut être un peu plus longtemps. Je ne sais pas. En tout cas, quand on le lit, on a l'impression qu'il ne parle pas de ce qu'on est en train de vivre en ce moment.

[00:37:02]

Donc, la décision, elle est en fait quand même le questionnement. C'est autour de l'Ile de France, clairement parce qu'on a vu l'incident. Enfin, le problème, il est en Ile de France. Donc savoir si on confine et si on confine, c'est uniquement le week end à la mode niçoise dunkerquoises. Ou est ce que c'est non-stop toute la semaine confinée écoles fermées, pas fermées en gros, confinement de novembre ou confinement de mars. Voilà ce qui sera décidé.

[00:37:23]

On avait un ministre qui nous avait dit nous pourrions finir en Ile de France quand le taux d'incidence sera à 400, à 100.000. On est à 404. Quand on a nagé.

[00:37:32]

On est là, on est au dessus et la saturation des réanimations est une réalité. Il faut à nouveau déprogrammer ce que moi, je regrette parce qu'il n'y a pas que le coronavirus comme maladie en France. Il y a les autres.

[00:37:42]

Alors on vous entends Dominique Seux, mais c'est bien. Vous nous avez dit qu'on était à 419 ce soir? J'ai entendu.

[00:37:49]

Les chiffres sont tombés il y a exactement deux minutes et un taux d'incidence à 419 en Ile de France et même, pour ne rien vous cacher, à 500 en Seine-Saint-Denis.

[00:38:00]

Merci pour cette précision. Patrick Pelloux Non, non, c'est pas grave.

[00:38:05]

C'est juste que c'est juste qu'on a tout le schéma de la catastrophe. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut être désespéré. Il faut juste réagir convenablement. Réagir, ça veut dire le boire, ça veut dire. En effet, soit on fait un confinement de l'Ile de France, ce qui va poser problème parce que comment encercler l'île de leur week end ou toute la semaine?

[00:38:26]

Le week end, ça sera toute la semaine, ça sera toute la semaine.

[00:38:29]

Bien sûr, c'est inéluctable. Si, si, si, si. On n'a pas le vaccin qui revient, c'est à dire qu'il y a deux scénarii. Finalement, il y a celui où le vaccin revient et on peut espérer, en effet.

[00:38:43]

A mon avis, il faut vraiment développer la vaccination tous azimuts et H24 pour vacciner le plus de monde possible. Peut être changer le casting de ceux qui dirigent la. Oui, carrément. Je pense quand même qu'on tire les leçons, qu'on tire les leçons qui sont un peu fatigués.

[00:39:01]

Bon, donc, on fait ça. Soit on n'a pas ce truc là et le seul moyen de freiner, ça sera le confinement parce qu'on a la saturation. Là, on a essayé de monter des trains sanitaires qui devaient commencer à Paris, mais l'affaire est malade. Déplacer des malades, c'est très difficile parce que les autres réanimation en région sont aussi avec une certaine forme de saturation. Donc ça a été un peu difficile d'envoyer les premiers malades ce week end.

[00:39:28]

Et surtout, il y a beaucoup de familles qui ne veulent pas entendre parler d'envoyer leurs parents en province. D'accord, ici, ce qu'on comprend tout à fait, mais du coup, si vous voulez pour jouer la partie et combattre ce qui nous arrive là, il faut qu'on soit extrêmement solidaire. Il faut qu'on soit optimiste, mais la partie est très difficile actuellement.

[00:39:46]

Jean-François Bergmann C'est important ce que dit à l'instant Patrick Pelloux, parce que c'est vrai que ce week end, on a beaucoup entendu qu'on allait passer. Il y avait un trou de souris qu'on pouvait passer entre les gouttes. Justement, en profitant du fait que l'épidémie n'est pas répartie de la même manière sur l'ensemble du territoire et qu'on pouvait donc s'en sortir en désengageant les services de réanimation et en déplaçant les malades. Et là, on voit bien qu'en quelques heures, il y a eu une forme d'emballement aussi de l'épidémie.

[00:40:10]

Est ce qu'on dit à l'instant? Patrick Pelloux, c'est que ça ne suffira pas. Quel est votre avis il pour le faire?

[00:40:15]

Et d'ailleurs, on a décidé de le faire. Mais effectivement, ça ne suffira pas. Et concernant la vaccination des jeunes, on n'en a pas assez. Même si on n'en avait plus le temps que la vaccination couvre les vaccinés et il va se passer quelques semaines. Et c'est justement. Ces quelques semaines qui nous attendent, qui, quinous, qui nous font peur. Et donc, on risque d'être obligés, effectivement, de resserrer la liste dans quelques semaines.

[00:40:41]

Ce qui est étonnant, c'est effectivement cette variété de situations épidémiologiques selon les régions. Un peu tout à l'heure, on parlait de la variété des positions des pays vis à vis d'AstraZeneca, l'Allemagne, la Belgique ne fait pas obligés aussi de penser que l'Ouest n'a pas à faire ce que l'on fera en France. Mais est ce possible? Il y a un problème de logistique de police en termes d'organisation d'un pays qui est très complexe.

[00:41:12]

On parlait de variété des situations. Peut être un mot quand même sur le variant breton avec Jean-François Bergmann ou. Le Marion Breton. Aujourd'hui, il est très, très limité. Il a un seul problème aujourd'hui, on ne sait pas très bien s'il est plus virulent, s'il est plus contagieux et plus dangereux. Mais il a un problème très embêtant. C'est qu'il n'est pas positif non plus récemment, quand il est pas en règle.

[00:41:38]

Test complet PCR le nez pour faire le diagnostic. Le résultat est négatif alors qu'il est là, donc ça veut dire qu'il va falloir adapter les tests. Ce n'est pas extrêmement compliqué, mais là encore, c'est quelques semaines, voire quelques semaines. On ne peut pas utiliser. Les tests habituels ont été obligés de faire d'autres tests plus complexes et plus longs pour savoir si un malade dans cette région là dans la région. Je crois que c'est vers Lannion où il n'y a pas la de forme bretonne.

[00:42:11]

Il ne faut pas avoir peur de ça. Le cas du variant breton d'un enfant. Pour quelles raisons? La Bretagne est l'une des régions où, finalement, l'épidémie sévit le mois. Vous inquiétez pas, le Varian ne vient pas d'arriver. Il est probablement là depuis des semaines et en effet, comme les PCR étaient négatives, on les a fait. Là, c'est formidable que de la part des biologistes, des médecins de Lannion d'avoir découvert cela, c'est formidable.

[00:42:36]

C'est une érudition supplémentaire sur l'écologie de ce virus. C'est passionnant, mais concrètement, pour nous, sur le terrain, ça ne change rien. Quand vous parlez avec les collègues bretons, ils vous disent nous, il n'y a pas trop de cas et il n'y a pas a priori a priori parce que sinon, les réanimations en Bretagne seraient saturés, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle.

[00:42:54]

Donc, il n'y a pas à craindre une virulence supplémentaire. Je sais bien qu'on aime bien se faire peur en disant qu'un nouveau variant, c'est pas la glance, qu'il va exploser.

[00:43:03]

On arrive, mais on est à la croisée des chemins. Là encore, c'est à dire que il faut surveiller les choses, on est plus armé.

[00:43:11]

Ça, c'est rassurant que l'année dernière.

[00:43:13]

Et puis, n'oubliez pas une chose par rapport aux autres pays, nous sommes un pays. Il faut réaffirmer les gestes barrières où tout le monde porte le masque ou le gel hydro alcoolique et bien diffusé, ou la distanciation physique. Et on le voit bien, y compris dans la sphère privée, contrairement à ce que disent certains dans la sphère privée aussi, c'est respecté. C'est quand même des choses qui sont passées et qui vont, hélas, durer encore.

[00:43:34]

On est d'accord sur les chiffres. Il y a plus de nombre de personnes en réa. Les personnes sont plus jeunes, elles arrivent directement en réa. Il n'y a pas plus d'hospitalisation dans ce cas. Il y a quand même cette ambiguïté et plus de décès d'enfants.

[00:43:49]

On est sur un palier pour parler de de France. On est toujours sur un palier au qui monte un petit peu, mais par exemple, ce qui est rassurant, c'est pas ce qu'on nous promettait il y a 15 jours, quand j'étais déjà venu dans votre excellente émission. C'est que c'est que d'un coup, c'est pas la croissance exponentielle.

[00:44:07]

Comme prévu, on est sur un plateau qui monte doucement.

[00:44:10]

Mais c'est vrai, vous avez raison, on se pose des questions en disant c'est peut être parce que les conséquences des premiers vaccinés qu'on a eu en France ont un rajeunissement des malades. Mais là encore, c'est rassurant. Généralement, c'est le même profil des malades, avec des comorbidités qu'on connait bien, Dominique.

[00:44:25]

La balle est ce soir dans le camp du chef de l'Etat a une réunion avec le conseil scientifique. En ce moment même, il y aura le conseil de défense demain. Il y avait un choix politique avait été fait par le président de la République de dire chaque jour qu'il n'est pas confiné est un jour de gagné. D'ailleurs, Bruno Rayyan, qui est directeur médical de crise à l'Assistance publique des Hôpitaux de Paris, dit lui J'entends beaucoup dire qu'une semaine sans confinement est une semaine gagnée.

[00:44:46]

Pour moi, c'est une semaine perdue. Là aussi, le chef de l'Etat se retrouve à la croisée des chemins. Oui, parce que en fait, il n'y a pas eu une exponentielle et c'est pour ça que tout le monde était plutôt à la fois satisfait et rassuré par ce qui s'est passé depuis semaines, mais il y a eu quand même une pente. Ce n'est pas une courbe exponentielle, mais une pente qui va quand même dans la même direction qui est celle d'un suroccupation.

[00:45:13]

En tout cas, de débordement possible des lits de réanimation en Ile de France.

[00:45:18]

Je crois qu'on est quand même quasiment à 100 pour cent, voire à 100 à %100 sur la PHP. Donc, évidemment, en tout cas, sur l'Ile de France, ça n'est pas rien. Le président de la République a décidé tout seul le 29 janvier. Il a décidé tout seul, de contre l'avis de la plupart de ses conseillers, de ne pas confiner. Est ce qu'il va avoir la tentation de poursuivre cette décision qui est un peu parfois un UberEats de dire j'ai raison contre tous les autres?

[00:45:49]

C'est possible et il va peut être essayer de limiter les mesures à prendre. Alors, en même temps, quand même qu'à la fois, le premier ministre et lui même ont évoqué des mesures à prendre. Il y aura des mesures demain, ça fait aucun doute. Est ce que ce sera un confinement sur l'ensemble de la semaine? C'est la rumeur qui court dans les rédactions depuis ce matin. Donc, il est possible que ça se finisse par un week end allongé.

[00:46:11]

Je ne sais pas. C'est inéluctable, on rigole. Mais il y a 61 des Français qui ont été interrogés qui sont opposés à l'idée d'un nouveau confinement basé. Vous dites nous aussi, mais c'est inéluctable.

[00:46:23]

Mais nous aussi. Mais c'est inéluctable quand vous voyez les chiffres et surtout quand vous voyez après les familles éplorées. Parce qu'ils ont perdu quelqu'un. D'accord, c'est là où ça se joue et c'est où on a. On a tiré sur la corde. J'en parlais avec le professeur Mauris juste avant de venir que le président de la Société de réanimation de langue française. On a même plus le ressort qui avait l'année dernière. L'année dernière, il y avait une dynamique.

[00:46:46]

Souvenez vous, on vous applaudissait. Là, on nous a dit très bien.

[00:46:49]

Là, on avait des personnels des autres régions qui étaient venus en renfort.

[00:46:55]

Les autres régions sont touchées. Les personnels ne viennent plus. Ce qui fait qu'on est vraiment sur le fil des effectifs. Et les personnels sont fatigués. Je ne veux pas parce que je dis là les plaindre, parce que c'est une différence de servir, mais c'est une grande différence.

[00:47:11]

Donc, on mal au sadriste?

[00:47:13]

Un an après, alors que on célèbre presque ce triste anniversaire. Voilà, c'était le confinement. C'était il y a un an. Imaginez que ça soit un scénario identique. Ça va être compliqué à avaler d'autant plus.

[00:47:25]

J'en viens à notre troisième reportage ce soir. Quand on se compare. Les Etats-Unis, frappés si durement par l'épidémie, sont en train de voir le bout du tunnel. 110 millions de vaccinés, je le disais tout à l'heure, à 2,2 millions de doses par jour. Joe Biden se paye même le luxe d'être en avance sur son propre calendrier et d'accumuler des doses de réserves de vaccins, alors qu'à Los Angeles, on s'apprête à retourner au cinéma. Romain Besnainou, Cresta, Frocad.

[00:47:58]

Vous avez votre ticket? Elle vient de pouvait entrer. C'est une phrase qu'on n'avait pas entendue depuis longtemps. Après une année de fermeture, les salles de cinéma ont à nouveau le droit d'ouvrir leurs portes à Los Angeles. Capacité réduite à 25%. Mais pour ces spectateurs, c'est déjà inespéré. Et oui, mais oui, ça nous a manqué.

[00:48:18]

On est allé au cinéma driving pendant la pandémie, mais ce n'est pas la même chose. C'est une expérience.

[00:48:24]

Quel plaisir d'être à l'intérieur face à un grand écran de cinéma, théâtre, salle de sport, restaurant. Le retour à une vie quasi normale en Californie, Etat durement touché par le vide. Idem à New York, où même les fans de basket peuvent retourner voir des matchs.

[00:48:44]

C'est super d'être là avec tout ce qu'on a vécu pendant un an. On peut retourner au stade, c'est juste fou.

[00:48:52]

Mieux encore, au Texas, les masques ne sont plus obligatoires, que ce soit dans la rue ou même au restaurant, le Texas rouvre ses portes et pour fêter ça, nous offrons 10 de réduction sur toutes nos bouteilles.

[00:49:08]

Ça fait bizarre de ne pas avoir à chercher mon masque et de voir le maître chez lui sans livre normal.

[00:49:16]

Les Etats-Unis en route vers le monde d'après. Pour sortir de la crise, le pays mise tout sur la vaccination. Plus de 2 millions de doses sont administrées chaque jour. Au total, 110 millions d'injections ont été réalisées. L'objectif de Jobidon est atteint.

[00:49:33]

Un mois et demi avant son terme, le 4 juillet, il y a de fortes chances que vous et vos familles et vos amis vous puissiez vous réunir dans votre jardin ou dans votre quartier pour faire un barbecue et célébrer la fête de l'Indépendance pour vacciner à tour de bras.

[00:49:52]

Les Etats-Unis ont déployé les grands moyens. Étudiant en médecine, pharmacien, vétérinaire, militaire, même Superman s'y est mis.

[00:50:01]

Les plus grands stades servent de vaccinaux drome, tout comme certains parcs Disneyland. Mais cela n'empêche pas les Américains d'attendre parfois des heures pour recevoir le vaccin.

[00:50:11]

Je demande à tout le monde d'être patient. Ils aurait votre vaccin. Nous réalisons quatre cents injections par heure. C'est énorme.

[00:50:19]

21 pour cent de la population américaine a reçu au moins une dose du vaccin.

[00:50:23]

C'est trois fois plus qu'en France et le rythme devrait encore s'accélérer avec de nouvelles livraisons de vaccins. Johnson Johnson, notamment, le tout promu et encouragé par les anciens présidents américains réunis dans ce clip de campagne aux Berbères de.

[00:50:41]

Ce vaccin, c'est l'espoir et il vous protègera, vous et ceux que vous aimez, contre cette maladie mortelle. Je veux retourner au travail et me déplacer. J'ai vraiment hâte de retourner dans un stade plein au Texas.

[00:50:55]

Tous les anciens présidents, non?

[00:50:58]

Donald Trump n'a pas participé au clip. C'est pourtant lui qui a investi sans compter des milliards dans la production de vaccins auprès de plusieurs sociétés, dont AstraZeneca. Résultat les Etats-Unis ont aujourd'hui en stock des doses qu'ils n'utilisent pas. Trente millions de vaccins AstraZeneca en attente d'homologation, qu'il refuse de partager.

[00:51:19]

Oui, nous devons nous assurer que les Américains seront soignés en premier. Mais quand ce sera fait, nous essaierons d'aider le reste du monde. Merci.

[00:51:26]

La campagne de vaccination semble déjà faire ses preuves aux Etats-Unis. Le nombre de cas est en forte chute depuis mi janvier, tout comme le nombre de décès. Seule inconnue, le gouvernement réussira t il à convaincre les récalcitrants vaccins, surtout républicains, qui représentent un quart de la population du pays? À la vie d'avant, allez, quand fera t on être vacciné en France par le vaccin de Johnson Johnson?

[00:51:55]

Patrick Pelloux Ben ça, ça dépend des autorisations. A priori, ça a pris un peu de retard et il faut attendre. Alors c'est sûr que vous avez plein de laboratoires qui annoncent des vaccins qui vont arriver parce que généralement, ça fait monter leurs cotations boursières. D'accord, ils promettent. Ils promettent des productions et des vaccins. C'est ce que c'est, ce dont s'est plaint Jean Castex en début de semaine en disant On nous a promis des doses. Il y a même des États qui donnent de l'argent, qui mettent de l'argent sur la table.

[00:52:19]

Vous n'avez pas de certitudes pour l'instant, les deux seules qu'on a et on retombe sur le Pfizer, évidemment, mais qui est devenu une denrée rare. Oui, tout le monde. Mais même quand vous vous voulez prescrire le Pfizer à un malade Veuillot, autant demander des bijoux de chez d'un grand bijoutier. C'est plus facile à obtenir, même quand vous êtes médecin. Car quand Pfizer maintenant?

[00:52:38]

Bon, donc là, on a un problème et c'est vrai que moi, je vois ce qui se passe aux Etats-Unis. Je suis admiratif et c'est là où ce virus est éminemment politique parce que Belledonne a gagné grâce au coronavirus et Brayden est en train de gagner ses premiers 100 jours grâce à ce virus.

[00:52:54]

Jean-François Bergmann Notre réaction à ce reportage est peut être la réponse sur le vaccin de Johnson Johnson. C'est vrai qu'il y en a d'autres qui arrivent. Ça peut peut être rassurer les gens qui nous regardent ce soir. Peut être que AstraZeneca va falloir renouer les liens de la confiance. On va finir comme ça entre les populations et ce vaccin. Mais il y a d'autres vaccins qui vont arriver. Tout à fait, c'est un peu paradoxal parce que ça me rappelle les masques en mars dernier, on ne trouvait démasquent nulle part.

[00:53:20]

Maintenant, on les trouve à 10 centimes n'importe où. Aujourd'hui, les vaccins, on n'en a pas. Ça nous manque clairement et prolong dans un an. Tous ceux qui sont en train d'étendre, développons nous, le rappelle le Johnson Johnson. Je pense qu'on l'aura dans quelques semaines, mais on en aura pas. Des dizaines de millions, on en aura un petit peu et chaque, chaque fois, c'est un petit pas. Il faut dire aussi que les Etats-Unis très bien 21% de vacciner, c'est quand même que 21%, mais pas suffisant, même quand il y en a 79% qui ne le sont pas.

[00:53:54]

Il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de morts aux Etats-Unis plus qu'en Europe. Le bilan n'est pas si beau que ça. D'un autre côté. Mais ça, c'est le capitalisme triomphant. Quand ils arrivent avec leurs dollars, avec leur entreprise, avec un Américain peur, ils sont servis les premiers et ça a un effet bénéfique et indiscutable.

[00:54:15]

Pendant que vous étiez en train de vous exprimer, on a vu passer, après Bayern Munich, s'être montré aux Etats-Unis. On vaccine aussi dans les supermarchés 2,2 millions de vaccinations jour. C'est vrai qu'on se dit Coto voit le Royaume-Uni et les Etats-Unis, on se dit que les Anglo saxons ont peut être quelque chose de plus que nous, et ce quelque chose de plus. Je crois que c'est tout simplement le pragmatisme. Ils y passent pas leur temps à se faire des nœuds au cerveau.

[00:54:39]

Nous, on a passé énormément de temps à répondre aux anti-vaccin. On a passé énormément de temps à se poser mille questions. On passera sans doute énormément à se poser des questions sur le passé militaire ou autre chose. Les Américains vont à l'essentiel, ils vont très vite. Alors effectivement, il y a 525 mille morts. C'est considérable, mais ils vont sortir de cette affaire là à la fois avec du soft power, c'est à dire de l'influence, les GAFA et le vaccin.

[00:55:05]

Ils se débrouillent pas si belle que ça et je crois que l'Europe a intérêt.

[00:55:08]

Allez, on va dire les choses brutalement, se secouer un peu plus et en parle. Il faudrait faire la vaccinaux Drôme. Il faut simplifier. Les choses ont prévu. Révolutions, c'est prévu.

[00:55:17]

La France devrait s'y mettre plus sur le plateau qui disait il faut vacciner au coin de la rue et tous ceux qui le souhaitent, il faut qu'ils puissent se vacciner. On va finir par y arriver un moment ou un autre. Ce serait pas mal.

[00:55:28]

Et pour l'instant, il y a 67. Un sondage publié aujourd'hui, 77 pour cent des Français estiment que le gouvernement ne parviendra pas à vous parler alors du carnet de vaccination. Aucun gouvernement ne parviendra pas à proposer un vaccin à tous les adultes avant la fin de l'été. Revenons maintenant à vos questions. Comment croire qu'on suspende un vaccin en pleine pénurie si le problème n'est pas sérieux? Caroline Tourves On en revient à ce que je disais tout à l'heure, c'est à dire qu'il se peut que ces cas, au final, on puisse trouver une causalité.

[00:55:57]

Mais ils sont très rares, les cas qui ont vraiment intrigué. En plus, les différentes autorités sanitaires des pays européens sont vraiment encore plus rares que les thromboses. Donc, c'est un travail qui est fait. C'est la preuve que c'est un travail sérieux. Est ce qu'il fallait interdire, pardon, suspendre Heba? Ça, c'est encore une décision. Mais ce que suggère cette question, c'est quand, en pleine pénurie, si on suspend, on sait que c'est grave et qu'il y a vraiment un problème.

[00:56:17]

Il ne faut pas penser comme ça, alors là, c'est le signal que ça envoie, c'est que c'est grave et c'est vraiment un problème. C'est pour ça que je veux vraiment. Il faut différencier. C'est un problème. Des clignotants se sont allumés en pharmacovigilance et c'est normal de les avoir signalé. C'est une décision politique qui a été prise par différents pays de suspendre en fonction d'un bénéfice risque qui a été estimé et dont beaucoup d'experts estiment que, justement, il a été mal estimé qu'on n'aurait pas dû suspendre Pierre en Gironde, qui n'a pose cette question.

[00:56:43]

La décision de suspendre les vaccins d'AstraZeneca est statistiquement absurde, mais politiquement incontournable, non? Peut être Dominique seul sur cette question. C'est qu'à partir de politiquement, j'allais dire vis à vis de l'opinion, vis à vis de l'occupation dans nos médias 24 h sur 24 de ces sujets là. Quel est le meilleur chemin pour, à la fin, rassurer tout le monde? Est ce que c'est de maintenir et de dire oui, on laisse ouverts alors qu'il y aura des doutes dans les familles, dans les entreprises, les gens discutent en disant on ne sait pas très bien où est ce que c'est de trancher une fois pour toutes en disant AstraZeneca et Blanchy avec Poté?

[00:57:23]

Dans certains cas, très Quatre-Bras. Quelques réserves, tout.

[00:57:28]

Qu'est ce qu'une thrombose atypique? C'est vrai que dans les cas identifiés, ce sont les trans boz atypiques.

[00:57:34]

De toute façon, la thrombose, c'est quand vous avez une veine qui a un caillot qui se forme. Donc, je ne sais pas ce qu'ils entendent par atypique. Généralement, les trombones arrivent sur ce qui est tout d'Eclipse, c'est à dire notamment les membres inférieurs. C'est assez fréquent, notamment sur la traumatologie, mais ça peut arriver aussi, dans certains cas sur les membres supérieurs. Par exemple, ces thrombose là, c'est des choses que l'on voit, notamment lors des chimiothérapies.

[00:57:58]

Maintenant, faut voir ce qu'ils ont voulu dire. Les casques qu'on disait au début et est vraiment disséqué pour voir si vraiment il y a une imputabilité entre le vaccin et ce qui s'est passé.

[00:58:10]

C'est Jean-François Bergmann disait tout à l'heure qu'on saura. Parce qu'en fait, on va avoir assez rapidement accès aux dossiers médicaux de ces patients.

[00:58:20]

L'immense majorité de ces thrombo sont des robots stupides avec J'embauche veineuses dans les jambes, qui donne un bleach d'embolie pulmonaire. Il y a eu quelques thromboses artérielle cérébrales atypiques et quelques maladies rares où il y a à la fois des hémorragies et des trompes Boaz et une baisse des plaquettes. Mais c'est vraiment très, très rare, mais aussi très anecdotique.

[00:58:43]

Je ne veux pas affoler les gens, mais je sais quoi. Les symptômes d'une thrombose. Ça commence toujours par la douleur. Quand, dans les jambes, dans les jambes, la douleur dans le mollet, c'est toujours comme ça.

[00:58:54]

D'ailleurs, les gens, ils appellent, ils appellent le Samu en disant ça, ça fait très, très mal. Et en fait, l'examen qui permet de voir s'il y a une thrombose ne fait absolument pas mal. C'est l'écho Doppler. C'est quelque chose qui est totalement anodin et qui ne fait absolument pas mal. C'est facile de faire ces diagnostics si on s'y prend correctement et rapidement.

[00:59:12]

Cette question, les soignants qui refusaient le vaccin d'AstraZeneca avaient ils flairé le coup? Non, pas du tout.

[00:59:17]

Pas du tout. Pas du tout. Là, on rentre dans un quelque chose qui est très compliqué. C'était très difficile et il y a eu cette volonté de vacciner d'abord les plus de 55 ans. Puis, après les faits, il y a eu une incompréhension. Là encore, ça reprend ce qu'on a dit. On a complexifié à souhait l'accès au vaccin. Ce qu'on comprend par le fait qu'on n'est pas sous. On n'a pas de souveraineté sur la fabrication des vaccins et donc on a complexifié le truc.

[00:59:43]

Et du coup, il y a beaucoup de il y a beaucoup de soignants qui voulaient aurait bien voulu se faire vacciner. Et après? Quand on leur a dit justement que les plus anciens étaient vaccinés par Pfizer, mais vous aurez d'AstraZeneca quelque part. Il y a une défiance aussi, je crois là dessus.

[00:59:57]

Cette question pourquoi maintenant? Aurais je la moindre confiance dans la parole médicale ou politique? Claude en Tarn et Garonne?

[01:00:04]

Dominique Besnehard Mais justement parce que le maximum de précautions, voire trop, sont prises. On ne peut pas. On ne peut pas dire que le système européen est pris en défaut de précaution, c'est le moins qu'on puisse dire.

[01:00:17]

Pourquoi ne pas confiner et vacciner massivement des castra? NSK sera à nouveau disponible pour être. Oui, bien sûr.

[01:00:24]

C'est le plan. La solution, c'est la solution et c'est ça qui nous rend fumiste. C'est la solution.

[01:00:29]

Jean-François Bergmann, de la mère du vaccin. Le problème aujourd'hui, c'est qu'on n'a pas assez de vaccins pour tuer tout le monde.

[01:00:36]

Comment se fait il que les Etats-Unis arrivent à commander des vaccins et pas l'Europe? Amérique travailliste First. Commandé plus tôt, il faut dépenser un peu plus d'argent, mais les prix sont à peu près les mêmes quand même des deux côtés de l'Atlantique. Mais surtout, la principale Ugine, elle est chez eux, elle est sur le sol américain. Il y a une usine en Europe qui est purse en Belgique. Il y a une Ugine qui je crois dans le Michigan.

[01:01:05]

J'ai un petit doute aux Etats-Unis et les très gros volumes sont là bas.

[01:01:11]

Je veux juste dire un mot là dessus. Il faut juste savoir que la première industrie mondiale, c'est l'industrie pharmacologique. Donc, du coup, c'est des enjeux énormes en termes financiers et l'un des principaux lobbies qui s'est toujours exprimé au Parlement européen, notamment pour empêcher l'Europe de faire naître une industrie pharmacologique performante. C'était un lobby des industries pharmaceutiques étrangères, notamment américaines. Donc là, quelque part, on paye le fait qu'on n'a pas su faire l'Europe de la santé et l'Europe de la pharmacologie.

[01:01:42]

Et ça, c'est dommage. On a laissé partir notamment nos chercheurs quand vous savez qu'une partie des chercheurs de chez Pfizer ont trouvé le vaccin. Ils sont français. C'est très triste, en fait, ça.

[01:01:52]

Et à l'instant, le président de la République a déclaré qu'il jugeait convainquant et encourageant les explications et les déclarations du régulateur européen, qui s'est dit cet après midi convaincu des bénéfices du vaccin sūtras. On attend la décision jeudi. Pourquoi nos gouvernants n'achètent t il pas de vaccins russes et chinois? On a toujours cette question et toujours.

[01:02:12]

Alors pourquoi ils le font? Pas nos gouvernants? Donc si on réfléchit au niveau de l'Europe, ça a été dit à des gouvernements qui ont fait le choix d'acheter de leur côté des vaccins chinois, des vaccins russes. Donc la France et l'Allemagne depuis le début, ont dit nous, on passera par des autorisations par l'Agence européenne pour le vaccin russe. C'est en cours. Le dossier a été déposé. Les choses vont aller à leur rythme pour des raisons, pas sur le concept du vaccin qui est reconnu comme étant bon.

[01:02:37]

C'est de la bonne science. C'est sur sa production et sur l'homologation des usines qui doivent le produire. Donc, en fait, on est en cours. Il n'y a pas de raison. S'il est homologué, on va avoir des vaccins russes et des vaccins chinois. C'est plus simple que ça. Ils n'ont pas déposé de dossier, donc pour l'instant, on n'en a pas. Le vaillant Breton est il vraiment plus inquiétant? Vous me disiez tout à l'heure que non.

[01:02:55]

Pour l'instant, pour l'instant, non. Vous savez, ce virus, il fait sa propre partie. C'est lui, comme disait le président de la République. Il les maîtres du temps. Mais il est maître du jeu. On va le doubler un jour. Je sais pas comme on va le doubler.

[01:03:07]

N'aurait il pas fallu confiner totalement la population dès le mois de janvier pour éviter la situation actuelle? Carlitos. Oui, on aurait pu faire ce choix. Ça aurait été un choix de prévention, un confinement préventif. On va peut être arriver à un confinement curatif là, mais est ce que ça va être accepté pour autant? La décision, en tout cas, ce sera sans doute demain. En tout cas, il y aura la réunion du conseil de défense.

[01:03:28]

Je suis vacciné avec la phrase Anika et je retournerai sans inquiétude pour la seconde injection. On termine avec cette note positive. Merci à vous tous à la fin de cette émission qui sera rediffusée ce soir à minuit pour la diffusion tardive. Mais si vous voulez retrouver C dans l'air, c'est tout le temps, tous les jours, gratuitement, sur toutes les plateformes, en podcast. Et voilà, on se retrouve demain. 17H50.