Transcribe your podcast
[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous. Dunkerque vit sous l'emprise du variances anglais, qui représente désormais 80 pour cent des contaminations. C'était 68% jeudi dernier en Moselle. C'est le Varian sud africain et brésilien qui représente déjà, lui, près de 40 pour cent des contaminations des variants qui rebattre les cartes et dont on a du mal à apprécier les conséquences à la fois sur la maladie, mais aussi sur l'épidémie. Car curieusement, les chiffres de contamination sont orientés à la baisse en Europe, mais aussi en France.

[00:00:44]

Alors, que penser de cette nouvelle épidémie de variants? Comment la Grande Bretagne? D'où est apparue d'où est apparu le variant anglais? Comment la Grande-Bretagne traverse t elle cette épidémie? Ces sujets de cette émission, c'est dans l'air intitulé ce soir Varian Dunkerque, Metz. Et après? Pour répondre à vos questions, nous avons le plaisir d'accueillir le professeur Bertrand Guidez. Vous êtes chef des services de médecine intensive et réanimation à l'hôpital Saint-Antoine, à Paris. Sophie Aurenche, journaliste sur RTL, où vous couvrait l'épidémie de Caufield depuis le début?

[00:01:15]

En duplex depuis Genève, on retrouve le professeur Antoine Flahault. Vous êtes épidémiologiste. Vous dirigez l'Institut de santé globale de l'Université de Genève, en Suisse. Donc. Et puis, je signale la sortie prochaine de votre livre Coved. Le bal masqué. C'est aux Éditions du No. Et enfin, en direct de Londres. On retrouve Cécile du courtier. Vous êtes correspondante à Londres pour le journal Le Monde. Merci à tous les quatre de participer à cette émission en direct.

[00:01:41]

Sophie Aurenche On commence avec vous sur cette épidémie de Varian anglais à Dunkerque. On dit que 80 des contaminations. Alors pas de confinement à Dunkerque, mais un renforcement des restrictions. Et surprise, parmi les mesures de ces nouvelles mesures pour serrer la vis. Il y a le port obligatoire du masque. Donc, pardonnez moi, mais on découvre que le masque n'était pas obligatoire à Dunkerque. Pour le coup, ce n'était pas une mesure nationale, contrairement à toutes les autres mesures qui sont prises au niveau national.

[00:02:10]

Effectivement, localement, chaque préfet peut décider ou non d'obliger ces habitants à porter le masque en permanence. En Bretagne non plus, ce n'est pas obligatoire de porter le masque au bord de la mer. C'est vrai dans les régions très urbaines comme en Ile de France, le masque est obligatoire depuis cet été, partout dans les rues, dans les magasins, dans les parcs, dans les bois, dans les jardins publics. Mais à Dunkerque? Effectivement, ce n'était pas obligatoire.

[00:02:29]

Puis on découvre aussi à Dunkerque l'arrivée à l'école Échelonner, alors que ça se passe dans de très nombreuses villes depuis des semaines déjà, où les enfants n'arrivent pas tous à la même heure. Justement, pour écarter toutes les dix minutes l'arrivée des parents. Ce sont des mesures prises en urgence, ce qui a une incidence quasiment trois fois supérieure à l'incidence nationale. En France, on est en dessous de 200 depuis quelques jours, alors qu'à Dunkerque, on frôle les 600.

[00:02:52]

Tout ça s'est passé en quelques jours. C'est ça qui étonne, à Dunkerque comme en Moselle aussi, où tout semble flambé en quelques jours seulement.

[00:03:00]

Antoine Flahaut, vous avez une vision européenne depuis Genève. Est ce que cette psychose au Varian, en l'occurrence à Dunkerque, c'est anglais, mais en Moselle, c'est Sud-Africains. Elle est spécifique à la France ou partout en Europe. On regarde ces Varian avec étonnement et inquiétude. Partout dans le monde, on regarde Varian avec une certaine inquiétude. En fait, il semble que ces variances soient associés à une plus grande transmissibilité. Peut être aussi à une plus grande sévérité.

[00:03:31]

C'est un peu moins sûr, mais la plus grande transmissibilité, c'est à peu près acquis aujourd'hui. À quel degré? Je n'en sais rien. Mais ce que l'on voit, c'est que malgré les mesures fortes qui sont prises parce qu'on n'est pas dans les demi mesures en France, vous avez un couvre feu assez précoce. Vous avez des bars et des restaurants et toute la vie culturelle qui est complètement fermée. On est donc dans des mesures extrêmement fortes. En réalité, et malgré cela, beaucoup de gens sont au télétravail.

[00:04:01]

Et malgré cela, on voit encore finalement un plateau qui peine à baisser alors que les anciens variant très probablement, ces mesures auraient permis une décrue beaucoup, beaucoup plus rapide, donc. Probablement ces Varian qui représentent peut être que 25 aujourd'hui départ de circulation du virus.

[00:04:23]

Ces variantes doivent être associées à une, à un taux de reproduction plus élevé, à une transmissibilité plus élevée et donc plus difficiles à combattre.

[00:04:32]

En fait, Kerbertrand guidaient à l'hôpital Saint-Antoine. Vous le constatez aussi, c'est Varian en anglais.

[00:04:37]

On est clergés d'échanger des données. Assistance publique toute récente pour tous les hôpitaux de l'essence publique.

[00:04:44]

Hôpitaux de Paris, c'est 40% de virus qui sont liés à ce nouveau variant et 1,8 pourcent aux variances sud africains. Donc, ça monte parce qu'on n'était pas du tout dans ces chiffres là il y a 15 jours.

[00:04:57]

La deuxième chose que l'on regarde, c'est ce que les malades admis en réanimation ont plus souvent, ce nouveau variant que le variant. Ça, on n'a pas l'impression que ça va dans le sens de ce que disait Antoine Flahaut.

[00:05:09]

C'est probablement des virus qui sont plus contagieux, mais pas nécessairement plus virulents. Qui est ce?

[00:05:17]

Est ce parce que la question est si les vaccins sont inefficaces? Le personnel hospitalier est censé être soigné. Et donc, il lui est il épargné par ces Varian?

[00:05:29]

Malheureusement, on déplore énormément de clustering de cas à l'hôpital, à la fois pour les malades et pour les soignants.

[00:05:38]

On vient à l'hôpital Saint et on se cantonne à l'hôpital.

[00:05:40]

Et donc, ça pose les questions de quelles sont les sources de contamination des malades? En gros, il y a trois sources de contamination possibles. Ça peut être le voisin de chambre, ce qui pose tout le problème de la gestion des chambres à deux. Ce qui est très compliqué. Est ce que si on transformait toutes nos chambres à deux chambres, à une seule personne, ça réduirait considérablement les capacités d'hospitalisation? Mais si on imagine que ce sont des chambres, il y a des chambres kovy.

[00:06:04]

Des chambres, non seulement. Oui, mais dans les chambres, non. Scoville, il y en a qui l'a sans savoir.

[00:06:08]

Absolument. On a même vu un patient qui partait en permission, puis qui revenait, puis qui revenait avec le virus.

[00:06:18]

Donc, première possibilité, c'est une contamination entre deux patients. Deuxième possibilité les visites.

[00:06:23]

Ça pose tout le problème de comment est ce qu'on peut accueillir les visites et les tester, etc.

[00:06:27]

Ce qui n'est pas facile parce qu'évidemment, l'hôpital est un lieu ouvert et donc il y a des visites qui viennent un peu partout, à toutes les heures de l'après midi.

[00:06:37]

C'est une maman qui vient pour son enfant, pour la voie ferrée, qui lui fait un voisin ou un enfant ou un parent. Et puis, troisième possibilité, c'est le personnel, le personnel qui est contaminé, qui va contaminer les malades dont il a la charge.

[00:06:51]

Donc ça, c'est un élément fort qui plaide pour que le personnel, quel que soit son âge, quelle que soit l'existence de comorbidité, soit vacciné.

[00:06:59]

Et il ne l'est pas à.

[00:07:01]

Ah non, pas du tout. Non. Actuellement, la cible, c'était plus de 50 en personnel hospitalier de plus de 50 ans ou porteurs d'une comorbidité.

[00:07:10]

D'accord, donc, quand on regarde la couverture vaccinale, on est loin des 100 pourcent, même dans cette sous population particulière.

[00:07:17]

Ce qui est intéressant, c'est de regarder l'acceptabilité du vaccin parmi le personnel. Après, on pourra distinguer deux types de vaccins. Globalement, les médecins sont favorables aux vaccins dans 62 des cas. Le personnel non médical, les infirmières, les aides soignantes sont plutôt à 30, 30, 32. Donc, il y a une réticence assez importante au vaccin. Parmi le personnel soignant. Vous expliquer comment?

[00:07:45]

Parce que c'est d'une certaine façon. Plus vous êtes éduqué, plus vous êtes. Plus vous êtes favorable aux vaccins. Et après, il y a des hétérogénéité par site et par spécialités. Il y a une spécialité, paradoxalement, qui est assez réticente aux vaccins. C'est la gériatrie.

[00:08:02]

Et dans des sites gériatrique, vous avez une couverture vaccinale.

[00:08:07]

Parmi les aides soignantes, par exemple, qui n'est pas excellente, ce qui est ce qui pose problème, ce qui pose problème parce qu'effectivement, vous donnez des repas, vous aider à faire la toilette, etc. Vous êtes au contact assez étroit avec. Moi, je plaide pour que ce personnel là soit vacciné. Après, sur la base du volontariat, bien sûr, on ne peut pas le rendre obligatoire.

[00:08:26]

Mais c'est quand même un message fort pour que les personnels au contact de malades soient vaccinés de manière à ce qu'ils ne transmettent pas la maladie.

[00:08:36]

Ou alors, on l'a dit, on s'inquiète de la propagation de ce virus sanglée 80% des contaminations à Dunkerque. Alors, justement, je vous propose d'aller retrouver Cécile et du courtier. Vous êtes en Angleterre, donc le pays du Varian anglais. Une question un peu anecdotique pour commencer. Mais comment est ce que vous voulez appeler ce Varian en anglais? Je pose la question parce que on sait que les Chinois avaient horreur quand Donald Trump parlait du virus chinois. Alors que vous vous êtes gêné, comment vous le dénommé ce virus Varian?

[00:09:10]

On l'appelle le virus du Kent. Ah oui, alors, les habitants du Kent sont furieux. On s'y belhomme plus.

[00:09:20]

J'ai pas l'impression qu'il y ait en tout cas rien. Rien n'a émergé dans les médias qui ressemblent à de l'agacement ou autour du nom qu'on a donné à ce variant. On l'a appelé Valiant du Kent parce qu'il est apparu pour la première fois à l'automne dans le Kent. Dès septembre d'ailleurs, quand on remonte dans les modifications du génome et qu'on l'appelle le, on l'appelle le Varian du Kent.

[00:09:46]

Il y a deux versions modifiées Duquene qui viennent d'apparaître. Il y a une quinzaine de jours, il y a deux variantes Bristol et aussi une variante de Liverpool. Est ce que les qued'autres?

[00:09:56]

Est ce que les Anglais, qui sont nos meilleurs ennemis, comme on le sait, savent que les grenouilles dans la presse dont on parle ici du Varian en anglais s'en émeuvent? Non, non, non, non. Contrairement aux Chinois, ça leur est égal que le monde entier parle du varian anglais et donc associe ce variant leur pays. Non, je n'ai pas l'impression que c'est là que ça les embête, puisque ça. Par ailleurs, le Varian anglais étant devenu le Varian ici puisqu'il est totalement prévalant, on l'appelle le Varian.

[00:10:27]

Et comme on s'intéresse peu à l'actualité internationale en ce moment, l'actualité nationale, nous nous occupons amplement. Non, ça les dérange pas.

[00:10:37]

C'est juste en face de Dunkerque. Pour moi, il est clair qu'il est passé par un ferry.

[00:10:42]

On imagine qu'il n'est pas forcément par rapport transmanche. Après, ce qui est intéressant sur sont les noms des variantes. L'OMVS, en revanche, interdit c'est impossible en tout cas, recommandent de ne pas utiliser ces notions de varian, anglais, sud africain, brésilien pour ne pas stigmatiser les pays en question et propose alors soit effectivement maintenant V pour Varian en anglais, 22 Varian Sud-Africains, 23 variants brésiliens ou alors des noms v. 500 1'500 avec des tchi très compliquées.

[00:11:07]

Du coup, tout le monde s'y perd que même le ministre de la Santé s'excuse quand une variante sud africain, comme on ne doit pas l'appeler, mais que j'appelle quand même comme ça tout le monde un peu gêné quand même. Antoine Flahaut, d'ailleurs, à force de mutations, est ce qu'un jour chaque pays aura son Varian? Ou est ce qu'il y a un nouveau variant? Pas un jour, on va avoir le Varian espagnol et pourquoi pas français?

[00:11:26]

Oui, en fait, si les Sud-Africains trouvent ça un peu injuste qu'on appelle le variances sud africain, c'est parce qu'il séquence beaucoup pour savoir qui est à nouveau variant.

[00:11:34]

Il faut séquencer le génome, les 30 000 acides nucléiques du génome du virus et ça coûte assez cher. C'est assez long à faire. Et en fait, il séquencé bien plus que nous. Les Britanniques aussi séquencé 50 fois plus que les Européens continentaux. On va dire les Suisses ou les Français ne séquencés pas beaucoup. Ce qui séquence le plus, je crois, c'est les Australiens et donc plus vous séquencée, plus vous trouvez des variants. Et ce n'est pas du tout certain que ces variants étaient originaires du Kent ou de l'Afrique du Sud.

[00:12:07]

Donc, plutôt que de stigmatiser ces pays, il faudrait leur rendre honneur parce que au moins font des recherches pour identifier ces nouveaux virus, ces nouveaux variants. Si j'ai bien compris.

[00:12:15]

Exactement. Voilà donc. Dunkerque va donc faire face à une explosion brutale de l'épidémie depuis quelques jours. En cause, on l'a dit, la propagation de ce variant anglais. Et malgré des chiffres inquiétants, les autorités sanitaires n'ont pas décidé de mesures de confinement local, et ce, au grand dam des élus locaux. Voyez ce sujet de Magali Crows et Christophe Roquets.

[00:12:38]

Le carnaval de Dunkerque, un peu particulier ce week end, sont en fête, organisée entièrement sur Internet pour éviter les attroupements traditionnels. Ha ha! Ha! Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Quelques notes d'humour dans un contexte pourtant bien morose, l'épidémie reprend à Dunkerque. Le taux d'incidence est de 515 cas pour 100.000 habitants, soit deux fois plus élevé que la moyenne nationale à cause du variant anglais.

[00:13:10]

Le masque est désormais obligatoire et un centre de dépistage a été ouvert en urgence ce week end, à 11 pour cent de la population qui ont un test positif.

[00:13:20]

La population qui vient de se faire tester. Sur les 11 personnes positives, il y a 70 de cas Varian anglais détectés dès ce matin.

[00:13:30]

Les horaires d'entrée et de sortie des classes sont été aménagés. Les écoles restent encore ouvertes.

[00:13:37]

Il y a des cas dans l'école où sont scolarisés les enfants. Du coup, j'ai préféré tester sur énormément de choses, plus franchement que les repas du soir école.

[00:13:49]

On aurait dû tous rester chez nous pendant qu'il aurait fallu tout fermer. Qu'est ce qui vous inquiète, le Varian?

[00:13:58]

Face à l'inquiétude ambiante, la décision des autorités est très mal vécue par les élus locaux.

[00:14:04]

Les seuls regroupements que nous connaissons sont dans les collèges et les lycées et dans les écoles. C'est ce point là qu'il fallait traiter. Il ne suffit pas de prendre des mesures, il faut prendre des mesures adaptées au territoire dans lequel on se situe. Et c'est là que l'Etat a failli. L'enjeu?

[00:14:17]

Il est quand même de maintenir l'enseignement, de maintenir le lien avec les élèves. Le gros, le gros. La grosse catastrophe qu'on a observé pendant le premier confinement, c'est qu'on a perdu des élèves, des gens qu'on a eu beaucoup, beaucoup de mal à récupérer ensuite.

[00:14:28]

Autre région, autre variante ici en Moselle, c'est le Varian sud africain qui inquiète. Une propagation éclair qui pousse le ministre de la Santé à venir dans la région. Une communication rassurante, mais là non plus, pas de reconfirmer locale. Je vais renforcer la politique de vaccination dans le département de Moselle. Je tiens d'abord à préciser que 75 pour cent, par exemple des personnes âgées, ont déjà reçu au moins une dose de vaccin dans ce département. Donc il y a bien vacciner.

[00:15:01]

C'est un département qui a déjà été soutenu plus que d'autres.

[00:15:03]

Compte tenu de l'incidence épidémique qui était plus forte, le gouvernement en fait il assez dans les zones où les variants circulent? Alors que le taux d'incidence global a tendance à stagner ou à baisser? Sommes nous en période de sursis pour tenter d'y voir plus clair?

[00:15:21]

Un jeune ingénieur en informatique collecte depuis près d'un an toutes les données de la pandémie, département par département.

[00:15:28]

Semaine après semaine, ça permet de mieux comprendre l'épidémie grâce à des indicateurs qui ont été créés par ses algorithme, comme par exemple le taux d'incidence grâce à des visualisation de données qui permettent de comprendre en un coup d'œil comment évolue la situation et la gravité de la situation.

[00:15:44]

Sur ces cartes, l'un des taux d'incidence les plus élevés concerne un département du sud ouest de la France. Il faut voir dans les chiffres.

[00:15:52]

En Moselle ou à Dunkerque, on a donc un virus qui circule activement avec beaucoup de cas. Le taux d'incidence est en dessous de 300. Par exemple, en Moselle, alors que le seuil d'alerte est 50 ans, c'est nettement au dessus. Mais on a d'autres départements en France où circule le virus circule encore plus, comme par exemple les Alpes-Maritimes, où le taux d'incidence atteint 500. En Moselle ou à Dunkerque, par exemple, on a une situation où le virus circule beaucoup, mais qui n'est pas spécialement critique par rapport à d'autres départements du Nord-Est du Sud-Est de la France.

[00:16:24]

Une situation d'autant plus critique que le Varian anglais représente déjà 40 pour cent des cas de Covidien dans les Alpes-Maritimes.

[00:16:33]

Alors, question télespectateurs, Antoine Flahaut ne faudrait il pas confiner dans les départements où les variantes progressent rapidement puisque la décision a été prise de ne pas confiner ni la Moselle ni Dunkerque? C'est certain que si on était dans des régions comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, on se poserait même pas la question. Vraiment, à partir du moment où on a une circulation qui commence à augmenter du virus, on confine localement, met une sorte de cordon sanitaire parce que ça permet de baisser beaucoup plus, beaucoup plus rapidement, de reprendre en main.

[00:17:09]

D'ailleurs, les Australiens ne confirment pas très longtemps. À Auckland, ils ont décidé de confiner pour cinq jours une sorte de. Appellent ça un court circuit et ils essayent de bloquer tout de suite la chaîne de transmission. Donc ne pas confiner, c'est probablement ne pas se donner les moyens que le taux de reproduction baisse de façon très rapide et qu'on reprenne en main complètement la circulation du virus.

[00:17:34]

Bertrand Guidez On peut mettre une ville sous cloche comme ça. Ils mettent un cordon sanitaire et interdire les gens de quitter un quartier, alors c'est fait.

[00:17:42]

Mais une ville n'est pas une île ou un continent avec peu de population, comme en Australie. Donc, c'est effectivement assez compliqué. Moi, je suis très opposé au confinement généralisé pour de multiples raisons de société. Je suis très content que les gens aient pu partir en vacances en février et que dans les autres zones, ils puissent également partir en vacances. Le problème, c'est qu'il y a un prix à payer pour la charge sur les hôpitaux. Ça, c'est une première question.

[00:18:06]

La deuxième question, c'est effectivement est ce qu'il serait raisonnable de confiner à la carte, c'est à dire une ville, un territoire?

[00:18:17]

Moi, je pense que oui, ça a quand même un sens. Après cette preuve de contrôle, c'est à dire le problème des circulations des gens qui ont besoin parce qu'ils habitent un petit peu loin de Dunkerque ou de Metz. Comment? Comment ça fonctionne? Effectivement, ça a des conséquences pratiques de réalisation, de confinement à la carte et de contrôle. Mais ça parait assez logique. On a l'impression que dynamique là, qui est très négatif, il faut essayer de casser ça.

[00:18:47]

Sophie Aurenche Est ce que ma question m'échappe?

[00:18:52]

Du coup, je voulais rajouter à Auckland, disons 3, car ils n'ont pas eu de cas depuis janvier. Ils ont 3k confine. Alors évidemment, on ne peut pas comparer la Nouvelle-Zélande à Dunkerque. En revanche, je pense que le confinement sur un département est vraiment symbolique pour Emmanuel Macron, qui veut à tout prix éviter le confinement. La stratégie est différente.

[00:19:13]

C'est que les élus locaux le réclament. C'est enfin non. Mais certains maires, si le maire relativement de le maire de Metz le réclament. J'imagine pourtant que les Messins sont ravis de ne pas être confinés de force.

[00:19:24]

Il n'a pas été entendu. Olivier Véran propose une stratégie différente de dépistage. Il va aussi envoyer 30 000 vaccins. Pfizer Biotech. Alors pourquoi c'est important? Parce que jusqu'à maintenant, en Moselle, en Moselle exactement. Jusqu'à maintenant? Comment étaient répartis les vaccins? Les vaccins étaient répartis en fonction du pourcentage de la population de plus de 75 ans et en fonction du personnel soignant. Ce sont les deux critères qui sont retenus jusqu'à aujourd'hui pour la distribution de vaccins dans toute la France.

[00:19:49]

On rappelle à chaque dose compte désormais à Mayotte. C'était il y a quelques jours et en Moselle, on change de stratégie. On décide d'envoyer 30 000 doses supplémentaires. C'est beaucoup moins 30.000 à l'échelle des 550 700.000 doses de Pfizer qu'on reçoit chaque semaine. Donc, pourquoi on envoie du Pfizer? Parce qu'on sait que le vaccin AstraZeneca est peut être moins performant sur le variances sud africain. Donc, on envoie des vaccins Pfizer. C'est la solution proposée par Oligoéléments Plus en fonction de la population.

[00:20:14]

C'est en fonction du taux d'incidence, alors que la survie, c'est un peu un tabou qui tombe bien parce que jusqu'à maintenant, ce critère n'était pas retenu. Donc voilà, c'est une stratégie à moyen terme qui est à l'opposé d'une stratégie de court terme, d'un confinement immédiat pendant 2, 3, 4 semaines.

[00:20:27]

C'est un choix Cécil du courtier. S'il y a un pays qui est l'Angleterre est un pays très confiné, les écoles sont fermées, les commerces sont fermés. Comment le vivent t il, les Anglais? Parce que c'est quand même un pays épris de liberté où, je crois, le gouvernement n'a jamais réussi à imposer la carte d'identité tant les Anglais sont attachés à leurs libertés. Alors, comment le vivent ils, ce confinement? Et ils le vivent avec une certaine résignation parce que quand le Varian anglais, comme vous le dites en France, a pris le pas sur sur la souche initiale, le taux d'incidence du virus était énorme.

[00:21:06]

Le nombre de cas positifs par jour fin décembre était vraiment très, très élevé. Le nombre de morts quotidiens aussi. Et donc, il n'y a eu aucun débat. Mais les gens n'ont pas le moral. L'hiver est long et les enfants à la maison depuis le 4 janvier.

[00:21:22]

Parce que vous voulez dire que c'est plus facile de faire un confinement curatif que préventif? Les Anglais l'ont accepté parce qu'il constatait qu'ils étaient débordés par le nombre de morts, alors que c'est vrai en France, on avait un peu inventé le coup. On voulait enfin ont hésité à faire un confinement préventif. Il y a eu également le débat ici le débat au Royaume-Uni ressemble beaucoup au débat en France, avec soit 1 à 2 mois de retard, soit deux mois d'avance en ce moment en l'occurrence.

[00:21:50]

Mais il y a eu effectivement en octobre, un débat sur la nécessité ou l'opportunité de faire un court circuit, comme on dit ici aussi de trois semaines, un mois. Il y a eu d'ailleurs un court circuit d'un mois en mois de novembre, on a reconfiguré sans fermer les écoles. Mais effectivement, ça n'a pas empêché le Varian anglais de prendre le pas sur le reste. Et on en est là.

[00:22:12]

La situation est difficile. On voit le bout du tunnel parce que l'épidémie reflue vraiment beaucoup depuis depuis quelques jours. On voit la courbe là. On commence à espérer que début mars, normalement, les enfants vont retourner à l'école. Pour les Français qui sont inquiets du virus anglais. Effectivement, quand on ferme les écoles, quand on ferme tout parce que tout est fermé ici, bien ça finit par marcher. Avec un plan vaccinal quand même. Qui est au Royaume-Uni?

[00:22:42]

Qui qui fonctionne aussi très bien.

[00:22:44]

C'est une une des données du d'acord Antoine Flahaut. Les écoles en France sont ouvertes même à Metz. Elles resteront ouvertes parce que les Messins seront en vacances dans une semaine, toute la semaine prochaine. Et les petits Messins iront à l'école. Vous en pensez quoi au juste? Parce qu'il y a beaucoup de pays où les écoles sont fermées. Considérant que ce n'est pas un haut lieu de contamination. Oui, on peut presque dire que c'est le dernier lieu de contamination en France, c'est à dire que les adultes ont beaucoup plus de difficultés à se contaminer.

[00:23:15]

On voit plus dans les bars, dans les restaurants, le télétravail, les spectacles sont fermés. C'est difficile de se contaminer quand on est un adulte à part dans sa famille par ses propres enfants qui se sont contaminés, eux, à l'école. Donc, c'est probable que malheureusement, parce qu'on sait très bien que l'école, c'est un droit inaliénable de l'enfant et que c'est que ça se indemnisent pas les enfants qui ont perdu l'école. Donc, bien sûr, on est pas très heureux de se dire que l'école est un haut lieu de contamination, mais malheureusement, je crains que toutes les études montrent que l'école reste un très haut lieu de contamination et que face à ces nouveaux variants qui ont une propension à se diffuser très importante et aussi chez les enfants, on se dit que probablement, il est difficile de reprendre la main sans une fermeture des écoles.

[00:24:03]

Je crois que les Britanniques l'ont bien montré. Finalement, à partir du moment où ils ont fermé les écoles, ils ont repris la main sur cette épidémie ainsi que beaucoup de peuples du Nord. Le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas ont fermé leurs écoles au moment où ils ont eu envie de reprendre la main sur cette épidémie à c'est.

[00:24:22]

La France est l'un des pays qui aura le moins fermé ses écoles. On a l'impression que là, il y a une volonté politique.

[00:24:28]

Quoi qu'il en soit, comment il faut dire. Mais une digue qui paraît pour le moment infranchissable. Jusqu'à quand? Alors, c'est vrai que les enfants portent le masque à partir de 6 ans. Voilà ce qui est quand même. Mais on imaginait que ce serait impossible à respecter alors que c'est vraiment respecté. C'est difficile à dire, mais c'est vrai que le virus circule par les enfants. Ils sont symptomatiques. C'est très difficile de remonter la chaîne de contamination dans les familles.

[00:24:49]

Est ce que ce sont les parents qui sont contaminés à la cantine ou au travail? Ou est ce que ce sont les enfants qui ont apporté le virus à la maison? Mais pour le moment, Jean-Michel Blanquer tient coûte que coûte à ce que les écoles restent ouvertes. Il y en a d'autres aussi qui maintient Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, parce que si les enfants sont à la maison, on le dit tout à l'heure. Les parents Bernos, les parents.

[00:25:05]

Qu'est ce qu'on fait? On travaille dans des conditions compliquées. Soit on ne peut plus travailler. Il y a aussi une raison économique qui fait que les écoles restent ouvertes en France pour le moment. Et finalement, comme cette épidémie ne s'emballe pas, comme finalement le taux de reproduction reste autour de 1 pour le moment. Pourquoi fermer les écoles? Ça sera difficile à comprendre pour les parents, alors qu'effectivement, quand il y avait plus de 1.000 morts par jour enseignants, on n'a plus le choix.

[00:25:28]

Bertrand Guidez C'est vrai que l'épidémie ne flambe pas alors qu'on n'a pas confinée et qu'on est confronté à ces Varian.

[00:25:34]

Alors l'épidémie ne phloème pas.

[00:25:36]

On affiche baisse mêmede et ça baisse très discrètement. Quand on regarde les hospitalisations en réanimation, on est passé de 3300 à 3200. En Ile de France, on reste autour de 700 malades admis en réanimation. Donc on va dire qu'on est Etalle ou très légèrement redescendre. C'est vrai que quand on se compare à l'Allemagne ou à l'Angleterre avec les mesures qu'ils ont prises, incontestablement, ça baisse.

[00:25:56]

Mais sa baisse va de 30%. C'est une baisse de 20. Ah oui, c'est très signifia. Deux fois moins de contaminations par jour. Oui, c'est très significatif.

[00:26:05]

Après, pour les écoles, ça pose le problème des tests avec effectivement les tests salivaires parce que les écoutions données chez des jeunes enfants ne n'est pas très facile. Donc ça, ça pose la question, vraiment, de la généralisation de tests salivaires qui ont des performances un peu moins bonnes que les tests sur vision nasale, mais c'est quand même pas mal.

[00:26:23]

Donc moi, je plaide pour qu'effectivement, on puisse tester très largement, effectivement, les jeunes.

[00:26:29]

Et puis, vous savez que pour ce nouveau variant en particulier sud africain, contient un enfant qui est touché. Ça ferme la classe.

[00:26:37]

Donc, il y a quand même des mesures, ce qui n'est plus le cas pour Varian Anglais, qui est devenu un invariantes traditionnel. On ferme les classes quand il en faut. 3. Vous placez ça, c'est ça.

[00:26:47]

Je parlais du sud africain. Vous avez raison.

[00:26:49]

Le 22 mai, Antoine Flahault, sur ce recul de l'épidémie. Comment l'expliquez vous? Il est quand même assez spectaculaire. On est tous des épidémiologistes matant le fameux R0 est passé en dessous de 1 en France. Alors vous nous confirmer si on a bien compris, cela veut dire que l'épidémie recule sans rien faire. Si on continue comme ça, elle disparaîtra sans rien faire qui est étonnant et est intéressant.

[00:27:15]

Parce que vous vous faites rien.

[00:27:19]

Vous avez vu les bars, les restaurants fermés, la crise sociale? Oui et non.

[00:27:25]

On fait énormément en réalité et on est devenu très, très tolérant parce qu'on fait énormément. Et malgré ça, ça baisse pas vite. Donc, dans toute l'Europe, ça baisse. En fait, ça baisse beaucoup aux Etats-Unis et beaucoup au Canada également. Donc oui, on voit un refus. Vous savez, nous en tout cas, la Genois. Comment l'expliquez vous?

[00:27:45]

Que même aux États-Unis et au Canada, ça baisse.

[00:27:47]

Alors, il y a eu également un coup de collier aux États-Unis avec le changement d'administration, à partir du moment où l'ensemble du discours politique était très en faveur des gestes barrières très en faveur du télétravail. Les pays où les États ont eu beaucoup plus de. Facilité à faire passer des messages de prévention qui ne passaient pas jusqu'à présent et qui étaient un peu brocardés par l'administration centrale. Et puis, les vaccins peuvent commencer à jouer un rôle. C'est très clair en Israël, ça doit commencer à se voir.

[00:28:20]

Au Royaume-Uni, il n'est pas du tout impossible qu'aux Etats-Unis, ça commence aussi à se voir en terme d'hospitalisation, pas en termes de nouvelles contaminations. Encore au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, en termes d'hospitalisations et de réanimation, il est possible que ça commence à jouer un rôle. Ça va jouer aussi un rôle en Europe continentale. Mais il faut prendre un peu de temps pour ça. Il faut que plus de gens soient vaccinés, c'est certain.

[00:28:42]

Sophie Aurenche Sans faire de la politique politicienne, on peut dire qu'Emmanuel Macron a gagné son pari. Il ne l'a pas reconfirmer, le pays, contrairement à ce qu'on disait, ce qu'on attendait. Et finalement, l'épidémie, le R0 et patiente.

[00:28:54]

Pour le moment, il passe dans un petit trou de souris. On va dire pour combien de temps? On ne sait pas. Même les épidémiologistes sont surpris de ce scénario qui est en train de s'écrire, tout en disant dans la même phrase C'est peut être le calme avant la tempête. Sous entendu, ce n'est pas parce que ça baisse aujourd'hui qu'un scénario pessimiste ne s'écrira pas demain. Donc, vous voyez, on est vraiment là, sur une ligne de crête.

[00:29:12]

La pièce est en l'air et on ne sait pas de quel côté elle va retomber. Antoine Flahaut On s'aperçoit qu'en Allemagne, où on l'a dit tout à l'heure, il y a encore deux fois moins de contaminations qu'en France. Et pourtant, l'Allemagne maintient un confinement très strict écoles fermées, commerces fermés. On commence à dire en Allemagne qu'il vise une stratégie de zéro virus. C'était la une du monde cet après midi. Au fond, est ce qu'il ne faudrait pas adopter ce que font les Néo-Zélandais, par exemple, ou les Coréens?

[00:29:41]

Une stratégie zéro virus? Dès que le virus, quelque part, on ferme tout, on l'éradiquer. On ne supporte plus de vivre avec ce virus. Est ce que ce serait envisageable? Est ce que c'est ce que cherchent des Allemands? Oui, peut être qu'il tient une forme intermédiaire qui est plus proche de celle des Japonais ou même des Australiens. Les Australiens ne disent pas iroko vid. Ils veulent pas se faire prendre en défaut dès qu'un petit foyer redémarre parce qu'il est très difficile de l'avoir iroko vite quand on n'est pas sur une petite île isolée du Pacifique ou de l'Islande, dans le milieu de l'Atlantique.

[00:30:12]

Mais ils ont une stratégie de circulation minimale du virus, une tolérance minimale. Il ne faut pas que le virus circule. Moins il circulera, moins on donnera places et possibilités au nouveau variant de Expander. Et ce que je crois que quand une partie de l'Europe sera arrivée un peu à marée basse, c'est vraiment dans la décrue que l'on voit en ce moment s'amorcer en Grande-Bretagne. S'amorcer en Allemagne, s'amorcer en Norvège ou au Danemark. Peut être ces pays là vont vouloir en effet se protéger des zones plus rouges, des zones où la circulation du virus est plus importante.

[00:30:51]

Et ça va poser problème parce que l'Europe n'est pas une île, comme l'a rappelé Bertrand Guidaient, et qu'on ne peut avoir qu'une politique au niveau de Schengen et peut être même un peu plus large encore au niveau de l'Europe, où on aurait des zones vertes et des zones plus rouges et où les zones vertes voudront sans doute se protéger des zones rouges.

[00:31:13]

Bertrand guidaient l'Allemagne qui fait d'énormes efforts et a fermé sa frontière avec la République tchèque. En revanche, ce n'est pas le cas avec la France. Ils doivent regarder d'un oeil inquiet ce qui se passe en Moselle, qui est frontalier de l'Allemagne. On ne sait pas trop ce qui s'est passé en Moselle.

[00:31:27]

On n'a pas l'impression que ce soit venu de la Sarre, donc région allemande juste frontalière, ni de Luxembourg. Donc, on peut imaginer qu'il y a effectivement cette inquiétude parce qu'il y a des passages transfrontaliers, évidemment, entre la Moselle et l'Allemagne.

[00:31:44]

Donc, à tout le monde, il n'y a pas de proposition de fermeté rassemblés au sein de Schengen. Donc c'est compliqué de recréer une frontière au sein de l'espace Schengen.

[00:31:55]

Mais il y a cette includes.

[00:31:56]

On a eu la même chose avec la Suède et la Norvège, mais les Norvégiens, qui ne supportaient plus que les choses doivent faire leurs vacances en Norvège en disant ils vont, ils vont nous affecter, alors que nous, on est relativement protégés après ce niveau de marée basse dont parlait Antoine Flahaut.

[00:32:08]

Il faut savoir que ce n'est pas 5000 cas. C'est sans doute plutôt 1000 nouveaux cas par jour. On est à 20000 aujourd'hui. L'objectif du mois d'octobre en France était d'arriver à 5000. On n'y est pas du tout. Donc déjà, pour arriver à 1000, si on ne reconfirme pas, on n'y arrivera pas.

[00:32:22]

Alors, c'est donc de ce pays que tout est parti. Le Varian anglais a submergé le Royaume-Uni avant de débarquer en Europe. outre-Manche, la situation semble s'améliorer grâce à un confinement strict mis en place après les Fêtes, grâce aussi à une campagne de vaccination massive qui a d'ores et déjà permis de piquer plus de 15 millions de Britanniques sujets, sujet de Juliette Perrot et Nicolas Baudry d'Asson.

[00:32:49]

C'est une musique qui n'avait pas résonné dans la cathédrale de Salisbury depuis longtemps. Une douce mélodie qui attire d'ordinaire des hordes de touristes, remplacé ce jour là par un tout autre public, des Britanniques venus se faire vacciner.

[00:33:06]

D'un point de vue strictement pratique, transformer cette immense cathédrale en centre de vaccination, c'est vraiment l'idéal. Mais au delà de ça, c'est aussi très symbolique, non? C'est la maison de Dieu et dans un sens, c'est le travail de Dieu qui est accompli ici.

[00:33:20]

Une opération inédite menée avec la bénédiction du maître des lieux.

[00:33:27]

En son honneur. La vaccination est un vrai signe d'espoir, non? Brasov Pipo Jackson a été beaucoup plus.

[00:33:33]

Le nombre de personnes vaccinées augmentera et plus le taux d'infection chutera et fera diminuer l'emprise que le virus a sur notre vie depuis un an lorsqu'il est aux lieux de culte gymnases, cinémas.

[00:33:49]

Au Royaume-Uni, des centaines de centres de vaccination éphémère ont été ouverts ces dernières semaines. Une mobilisation à grande échelle qui a porté ses fruits, avec un premier objectif étant annoncé hier par le premier ministre Boris Johnson et le tube.

[00:34:04]

Deux mois après la première injection réalisée dans le pays, nous avons accompli un exploit extraordinaire en administrant 15 millions de doses aux personnes les plus vulnérables. C'est le fruit d'un effort national du club où nous avons réalisé cela ensemble et je voudrais remercier toutes les personnes qui ont rendu cela possible. Pouvaient être très fiers du rôle que vous avez joué.

[00:34:27]

Quinze millions de personnes vaccinées par une première dose et qui appartiennent toutes à l'une des quatre catégories prioritaires les plus de 70 ans les soignants, les employés et résidents des maisons de retraite et les patients les plus vulnérables. Une bonne nouvelle qui s'ajoute à une autre sur le front de l'évolution de l'épidémie. Depuis début janvier, le nombre de nouveaux cas qui avaient explosé avec l'apparition du variant anglais est en forte baisse. Le résultat d'un troisième confinement très strict, toujours en cours.

[00:35:00]

De quoi rester prudent. C'est en tout cas le message du gouvernement.

[00:35:07]

Il faudrait plus de 25 000 personnes malades du Covidien sont actuellement hospitalisés. Tout le monde a confiance dans le fait que notre plan fonctionne. Notre action collective donne des résultats vraiment positifs. Mais il y a encore du chemin à faire.

[00:35:20]

C'est un chemin qui passe par de nouvelles mesures, notamment pour lutter contre la propagation des variants brésilien et sud africain. Depuis aujourd'hui, les résidents britanniques et irlandais en provenance de 33 pays classés à risque devront ainsi effectuer une quarantaine obligatoire à l'hôtel. Une fois de retour dans le pays, dix jours à leurs frais qu'ils pourront par exemple passer ici, dans cet hôtel qui jouxte l'aéroport d'IFFCO à Londres, avec des repas livrés en chambres et un personnel à disposition au moindre problème.

[00:35:54]

Chargé chaque jour, nous appellerons nos clients pour vérifier si nous pouvons leur porter assistance de quelque manière que ce soit, avec une stratégie en plus de ça. Ils seront également contactés par le gouvernement, qui vérifiera s'ils ont le moral, s'ils se sentent bien Wolberg.

[00:36:09]

Une course contre le virus et ses variantes qui repose en grande partie sur le vaccin britannique AstraZeneca. Un vaccin qui, depuis plusieurs semaines, pose question alors que plusieurs pays, comme la France, l'ont déconseillé pour les plus de 65 ans. l'Afrique du Sud, elle, a carrément suspendu son utilisation, le jugeant peu efficace face aux Varian sud africains. Des inquiétudes balayées par Boris Johnson.

[00:36:36]

Nous avons la certitude que les deux vaccins que nous utilisons sont efficaces contre les formes graves et mortelles du coronavirus.

[00:36:43]

Crazy Horse Fondard dans le cas du vaccin AstraZeneca.

[00:36:47]

Il y a également des preuves qui attestent qu'il ralentit aussi la transmission de l'ordre de 67%.

[00:36:54]

Dans un premier ministre qui reste tout de même prudent et qui prévient qu'une nouvelle campagne de vaccination pourrait être nécessaire à l'automne, notamment face au nouveau variant. Question téléspectateurs, combien de Britanniques ont reçu les deux doses de vaccin? Sophie Aurenche Bonne question.

[00:37:13]

15 millions ont reçu la première dose et la deuxième dose, si utile pour l'efficacité maximum du vaccin Pfizer, notamment ses 550 000 personnes. Oui, donc très peu. C'est moins qu'en France. En France, 2 millions de personnes ont reçu la première dose, mais plus de 600.000 ont reçu la deuxième dose. Pourquoi? C'est important? Parce que cette politique du chiffre fait qu'en fait, on a l'impression que les Britanniques sont protégés. Or, avec une seule dose de Pfizer, par exemple, la protection, l'efficacité n'est que de 50 pour cent.

[00:37:39]

Pour être efficace à 92%, le vaccin Pfizer doit être administré en deux doses à quatre semaines d'intervalle. Donc, quand vous interrogez des spécialistes aujourd'hui, ils ne vous disent pas tellement à mots couverts, finalement, que les Britanniques prennent un risque en vaccinant mal leur population. La France va plus doucement, mais en tout cas s'appuie sur les essais cliniques de Pfizer. Qui avait dit Notre vaccin est efficace deux doses à trois ou quatre semaines pour avoir 92%, pas une dose d'abord.

[00:38:05]

Et puis après, on verra. Et puis d'AstraZeneca, donc. Effectivement, la France, comme d'autres pays, ont fait le choix de ne l'administrer qu'à des personnes de moins de 65 ans. Parce qu'après, on ne connaît pas l'efficacité de ce vaccin. Ce n'est pas le choix des Britanniques non plus. Donc il faut tempérer ce chiffre qui est spectaculaire, mais qui, peut être à moyen terme, aura un revers.

[00:38:22]

Antoine Flahaut, votre regard sur cette stratégie vaccinale des Britanniques qui privilégie le nombre de primo injecté, comme on dit, au détriment de ceux qui auraient pu recevoir deux doses? Moi, je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a dit Orange, c'est à dire que si une commission d'évaluation indépendante de l'Agence du médicament a préconisé un certain modèle vaccinal, aujourd'hui, on a vraiment intérêt à garder le mieux possible et c'est un pari un peu dangereux que prennent les Britanniques.

[00:38:59]

En revanche, je pense que le vaccin d'AstraZeneca était un peu trop rapidement brocardé par certains. Je pense que c'est un très bon vaccin qui a probablement pas toutes les deux pas toutes exploiter les données. Je dirais, au cours des essais cliniques qu'il aurait pu faire, notamment chez les personnes âgées. Je pense que il n'est pas vrai de dire qu'il ne serait pas efficace chez les plus de 65 ans. On manque un peu de données chez les plus de 65 ans et j'espère qu'on va avoir ces données bientôt parce qu'il y a pas beaucoup de raisons pour comprendre que ce vaccin serait moins efficace chez les personnes de plus de 65 ans.

[00:39:35]

l'Afrique du Sud a suspendu en estimant qu'il n'était pas efficace contre le variances sud africain, par exemple, ou techniquement en Moselle, sert à rien de vacciner les Mosellans du point de vue sud africain.

[00:39:46]

Oui, mais là aussi, je trouve que les Sud-Africains ont été un peu rapide dans cette façon de faire. Ils ont fait un essai chez très peu de gens. Enfin, chez 1500 personnes jeunes en bonne santé. Et ils n'ont pas pu voir si le vaccin d'AstraZeneca, vraiment, ne protège pas contre les formes graves et les formes sévères. Donc, pour l'instant, je trouve qu'on ne peut pas vraiment dire ça se trouve. Ce vaccin va tenir mieux ses promesses qu'on ne le croit aujourd'hui.

[00:40:12]

C'est ça que je veux dire. Il nous faut encore plus de données, c'est certain. Mais je pense qu'il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain parce que ça me parait en fait un très bon vaccin, comme d'ailleurs celui qui ressemble beaucoup que le Spoutnik des Russes, pour lequel on commence à avoir de plus en plus de données puisqu'ils sont également soumis à l'Agence européenne du médicament. Donc, j'espère qu'il sera également accrédité et approuvé. Mais ces vaccins là sont quand même très intéressants.

[00:40:34]

La seule chose qu'il faut savoir, c'est que il faut surtout sur vacciner les soignants. Il ne faut pas vacciner tout un service en même temps parce qu'il y a pas mal d'effets indésirables de type pas grave, mais de type une fièvre quand même assez cognet juste après dans les heures qui suivent. Et je pense qu'il faut sais qu'on pense.

[00:40:50]

Bertrand Guidère Est ce que j'allais dire Bertoldi? Il y a des hôpitaux qui ont dû fermer. Quand arrêter de vacciner à cause de ça dans le réseau?

[00:40:56]

Ben oui, ce soit un infirmier qui devait venir travailler et donc il a 40 de fièvre. Il est chez lui et il est cloué au lit. C'est vrai, la question que je K-O en 24 heures.

[00:41:06]

Oui, c'est certain, sont exactement. Voilà. La question que ça me pose, c'est qu'on a l'impression que ces effets secondaires quand même assez sérieux 40 de fièvre frissonnant font lit.

[00:41:15]

Les Anglais ne l'ont pas.

[00:41:17]

Donc, soit ils ont un système de pharmacovigilance qui ne fonctionne pas bien, soit ils n'ont pas envie qu'il y ait une mauvaise publicité faite autour de leur vaccin, qui serait moins bien toléré que d'autres.

[00:41:27]

Mais moi, ça m'interroge. Je comprends pas pourquoi des Français auraient plus d'effets secondaires de ce vaccin que les Anglais.

[00:41:34]

Alors, l'autre possibilité, mais je crois que ça a été éliminé par les autorités sanitaires, c'est que les lots utilisés en France posaient problème. Il ne semble pas, donc je pense que ça interroge quand même.

[00:41:46]

C'est un petit coup de dent vis à vis de nos nodaux. Nos amis anglais, c'est pas possible. Je vous disais alors sessiles du courtier à Londres. Vous êtes à Londres, en Angleterre. Vous avez vu comment critiquent les Anglais de ce côté ci de l'Atlantique?

[00:41:59]

Quand on dit vous vaccinent beaucoup, tout le monde vaccine mal parce qu'il une dose. Et le vaccin AstraZeneca est un vaccin anglais. Il fait de terribles effets secondaires.

[00:42:10]

Comment ces critiques sont elles perçues à Londres? Le Sentel ou est au contraire très fier d'avoir vacciné autant de monde. Et en plus, avec un vaccin anglais, le vaccin AstraZeneca. Mais je vais essayer de me faire l'avocate quand même à la fois du vaccin AstraZeneca qu'effectivement effectivement, un vaccin presque national parce que AstraZeneca est quand même une société suédo. Ha ha! Ha!

[00:42:34]

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha ha! Et si vous me faites me faire l'avocat de la campagne vaccinale qui est extrêmement dénigré en France et je trouve qu'il y a une composante politique qui n'est pas totalement nulle dans la critique.

[00:42:46]

Vous voudriez dire qu'on serait un peu jaloux parce que nous n'aurions vaccin que 4 de la population contre 23 pour la Bretagne?

[00:42:55]

J'ai l'impression qu'un tout petit peu de ça, mais il y a surtout un contexte britannique qui n'a peut être pas été totalement intégré par les critiques français et qui, notamment par rapport à l'intervalle entre les deux 12 ans de 8 à 12 semaines ici, entre la première et la deuxième dose, qui fait qu'effectivement, la priorité britannique, c'est une dose de vaccin Pfizer ou AstraZeneca. D'ailleurs, l'un des deux, ça vaut pour les deux vaccins qui sont actuellement déployés.

[00:43:23]

Et donc, cette décision n'a pas été prise par le gouvernement britannique. Elle a été prise par un comité vaccinal indépendant qui, sur la foi des données cliniques de AstraZeneca et de Pfizer, a donc dit que au bout de 21 jours après l'injection de la première dose, il y a une protection qui permet au moins ça. C'est ce que dit le comité vaccinal d'éviter les formes graves de la maladie. L'hospitalisation et la mort. Et donc, fin décembre, début janvier, quand la décision a été prise, on était vraiment pratiquement au pic de l'épidémie.

[00:43:57]

La deuxième vague avec ce Vario anglais qui faisait énormément de victimes on était à plus de 1.000 morts par jour et donc la priorité à ce moment là, c'était vraiment d'éviter les morts et un hôpital britannique qui était au bord de la saturation. C'était ça le contexte à l'époque. Il y a 12 semaines, c'était ça. C'était une décision qui a été prise de manière totalement consensuelle. D'ailleurs, à l'époque, il y a eu très peu de débats dans ce contexte là.

[00:44:20]

Maintenant, le débat commence à apparaître et il n'est pas du tout exclu, d'ailleurs, qu'on revienne sur les 8 à 12 semaines d'intervalle. On entend ici et là des centres vaccinaux qui conseillent plutôt de revenir à six à huit semaines entre les deux doses. D'autant plus que d'ailleurs, on n'a aucune pénurie de vaccins ici. AstraZeneca, on en à peu près deux millions de doses qui sont produites par semaine.

[00:44:42]

Donc, d'accord pour la campagne Antoine Flahaut. Quatre pour cent de Français vaccinés, vingt trois pour cent de Britanniques 74% en Israël. Est ce que c'est la clé? Est ce que oui, Israël, avec sa campagne vaccinale, sera, comme il l'espère, débarrassé du virus au printemps? C'est un formidable laboratoire pour toute l'humanité. On va pouvoir voir ce qui se fait en Israël ou d'ailleurs. Les Emirats arabes unis aussi sont très haut dans la vaccination avec d'autres types de vaccins.

[00:45:14]

Vaccin, mais plutôt des vaccins chinois. Donc je pense que ce sera très intéressant de voir comment, en Israël, chute la morbidité hospitalière.

[00:45:23]

On la voit déjà chuter. On voit même qu'elle chute plus rapidement chez les personnes de plus de 65 ans par rapport aux plus jeunes, ce qui est très parce qu'il y a aussi d'autres mesures de confinement qui sont associées. Mais on peut se dire que vaccin commence déjà à faire son effet. Et on pourra voir aussi, comme vous le dites, au mois de mars ou d'avril, si l'épidémie ne revient pas, si elle est bien contrôlée. Quel est le contrôle aussi sur les nouveaux variants?

[00:45:56]

On arrive à éviter, grâce au vaccin, des formes sévères. Dans le fond, on a très peu. Je crois qu'on n'a pas aujourd'hui de formes sévères hospitalisés qui ont été vaccinés en Israël. Donc, on a, semble t il, une efficacité très, très intéressante de ces vaccins. C'est d'ailleurs ça la grande chance que l'on a aujourd'hui, c'est quand on a des vaccins qui sont d'une très, très grande efficacité. Alors, après la France et l'Allemagne, l'Italie vient à son tour de décider de fermer les remontées mécaniques des stations de ski en pleines vacances de février.

[00:46:27]

Il est donc très difficile de trouver un endroit où dévaler les pistes en Europe. Difficile, mais pas impossible.

[00:46:34]

La Suisse accueille notamment les skieurs français à bras ouverts. Comme vous allez le voir dans ce reportage dans la station de Verbier de Laura Rado et Maxime Liogier.

[00:46:48]

Niché au cœur des Alpes suisses, la station de Verbier, un domaine immense de 400 kilomètres de pistes. Le terrain de jeu idéal pour ces trois Français, Lucas, Andréa et Johanna, étudient en région parisienne. Ils ont parcouru 600 kilomètres et traversé la frontière pour rejoindre ces sommets.

[00:47:06]

L'année dernière, on devait partir au ski et le confinement, ça fait annulé et c'était impossible pour moi de pas aller au ski Steiner. Donc, on a décidé de venir ici. Malheureusement, il y a des Suisses.

[00:47:17]

Heureusement que là, c'est une première pour ces fans de glisse habitués aux stations françaises. Mais cette année est surtout particulière à cause des restrictions imposées par la pandémie.

[00:47:29]

Le mal dans les remontées, et sinon, ça ne change pas grand chose dans les pistes.

[00:47:33]

On essaie de distancer au maximum, chausser les skis et dévaler les pentes. Une chance quand, à quelques kilomètres de là, les pistes françaises sont inaccessibles depuis près d'un an.

[00:47:45]

Chocolat chaud, c'est.

[00:47:48]

Et même si voyager à l'étranger est déconseillé par les autorités françaises, l'appel de la poudreuse a été plus fort. On a le sentiment d'être privilégiés, ça, c'est sûr. Mais après, c'est vrai qu'il n'y a rien qui nous interdit de venir ici. Et puis, la France est de retour. Il faut le savoir. Donc, si le résultat est négatif et qu'on fait attention, qu'on porte le masque, aucun problème.

[00:48:10]

C'est reposant. Là, j'ai fait six mois de cours à la maison. Franchement, je n'arrive même plus à suivre les cours. Mais encore fallait vraiment une petite semaine de vacances. Ça fait du bien de voir des gens de sortir de chez soi avec la montagne suisse.

[00:48:26]

Serait elle devenue l'eldorado des passionnés de ski? Les autorités helvétiques ont opté pour une stratégie radicalement différente de la France. Remontées mécaniques ouvertes, mais commerces non essentiels fermés dans cet hôtel 4 étoiles les abjuré, bonjour.

[00:48:44]

Le téléphone sonne en continu, mais le tableau de réservation ne se remplit qu'à la dernière minute. Nous voilà.

[00:48:51]

On attend trois ou quatre jours avant et encore souvent, c'est le jour même. Voilà, on vient de passer la frontière à Poznan ce soir.

[00:48:58]

Et puis voilà ce qui leur manque cruellement, c'est surtout la clientèle aisée anglo saxonne, en particulier les Britanniques, aujourd'hui confinés.

[00:49:07]

Beaucoup d'Anglais habituellement, qu'on a presque tous perdu au mois de décembre et en plus du tout. On a eu beaucoup les Belges, les Néerlandais ou tout ceux qui sont venus avant que leur pays leur interdise les voyages. Et puis, on a beaucoup de demandes de la France, mais je crois que c'est en train de se compliquer pour passer.

[00:49:26]

Compliqué, car les règles ne cessent de changer au gré de l'évolution de l'épidémie. La station a beau s'être adaptée pour éviter les brassages de population, les restrictions de déplacement du jour au lendemain vire parfois au casse tête pour le directeur de l'Office du tourisme. La chose la plus compliquée, finalement, depuis le début de cette problématique Covidien, qui était un petit peu exacerbé avec cette problématique du Varian anglais. Les atermoiements qu'on a eu au début, c'est toute l'évolution et l'évolutivité de ces mesures et leur constant changement.

[00:49:59]

Donc, on a dû sans arrêt s'adapter. On a dû avoir une agilité qui était assez énorme et souvent des mesures qui étaient prises sans forcément penser à l'applicabilité de ces mesures à la frontière. L'un des derniers changements en date un test PCR négatif obligatoire depuis le 31 janvier pour rentrer en France. Les travailleurs ou les résidents frontaliers en sont exemptés.

[00:50:26]

Il y a tout un monde qui passe, mais il y a un rayon de 30 km pour les Suisses. Mais ils sont très tolérants, sont très tolérants et ça évite les bouchons. Les gens ont des choses comme ça avec tout ça.

[00:50:38]

Pour les autres, il faut en principe montrer patte blanche à chaque passage.

[00:50:43]

Voyez vous Jean-Ferrat, fermoirs avec des recherches ou des examens? Je passe en revue les faits. À quelle fréquence? Chaque fois que je viens Nachman, il faut quand même être sérieux.

[00:50:59]

Et dans l'autre sens, pour entrer en Suisse. Un test et une quarantaine seront obligatoires à compter du 22 février pour les Français originaires de cette région dont l'Ile de France a.

[00:51:10]

Pas possible, donc, on vient de l'apprendre. Question Cabet. Spectateurs Antoine Flahaut. Vous êtes à Genève, en Suisse. On a été méchants avec les Anglais. Vous allez voir? La question de Yolande dans le Bas-Rhin est méchante à votre endroit.

[00:51:24]

Elle dit La Suisse ne se soucie pas de ses conséquences, de son laxisme. Pourquoi les pays frontaliers ne réagissent ils pas? C'est vrai que le passager clandestin en accueillant tous les skieurs d'Europe sur votre territoire. Vous savez, le ski chez nous, c'est peut être comme la pétanque à Marseille, il y a des choses qui sont culturelles et qui les Suisses tiennent énormément à leur ski et ça a été un débat. Il y a eu un débat en Suisse et en fait, le conseil fédéral, c'est à dire notre gouvernement, a décidé de maintenir les stations ouvertes envers et contre tout.

[00:51:58]

Parce que pour les Suisses, c'est pour les Suisses de tous les milieux professionnels, sociaux. Je veux dire moi, je me souviens quand j'étais au collège. On y allait quatre fois par semaine en hiver au lycée. On y allait avec la gymnastique du lycée. Vous savez, on faisait du sport en allant dans les stations qui étaient tout près et on avait des forfaits qui étaient très peu cher et on y allait tous. Et donc, je pense que le ski, ça fait partie du lot.

[00:52:26]

Après, les Suisses se sont dit on ne va pas interdire aux Européens de venir chez nous. Mais il les attire pas tellement c'est cher. D'abord, de venir dans les stations de ski de sports d'hiver suisses. Pour les Européens de la zone euro, ça leur coûte assez cher. Je pense que donc, il n'y a pas beaucoup d'Européens qui viennent. Ça correspond très peu.

[00:52:46]

Il faut payer un test PCR qui est payant chez vous.

[00:52:49]

Le test PCR est, c'est 150 francs presque 150 euros 160 euros pour revenir en France derrière.

[00:52:56]

Sophie Aurenche, en revanche. Pourquoi les fermer? Les stations de ski françaises ont à chaque fois le bon sens dit ce n'est pas sur une piste en dévalant une piste qu'on attrape locaux vides. Ce n'est pas une piste. Les restaurants s'enflammait, donc ce n'est pas un restaurant. L'un des arguments, c'était aussi de dire que, par exemple, aux urgences de Grenoble, pendant la saison d'hiver, il y a mille patients qui arrivent par mois aux urgences de Grenoble.

[00:53:15]

Donc, si en plus, on rajoute potentiellement des malades à une flambée de l'épidémie localement, on ne pourra pas prendre en charge correctement tous ces malades.

[00:53:23]

C'était une des raisons pour tout ce qui se casse une année entière. Les gens qui se cassent des jambes avec un traumatisme crânien, etc. Donc, les hôpitaux des vallées ne pouvaient pas accueillir les blessés du ski et les malades du candidat sessile du courtier dans le sujet.

[00:53:36]

On a vu que la dame de la station de Verbier, en Suisse, regrettait la présence. Regrettés les Anglais. Vous êtes les Anglais qui aiment bien voyager pour le coup, sont confinés sur leur île dont ils ne peuvent plus sortir.

[00:53:48]

Vous êtes un peu enfermés. Oui, on a interdiction de bouger, de quitter son voisinage hors voyage, essentiel et essentiel en étant laissé au jugement des Britanniques, mais les Britanniques étant plutôt du genre à respecter globalement les règles, les gens ne sont pas partis à Noël. Les Français sont pas mal rentrés de Londres. En France, on soupçonne certains d'avoir amené le Varian.

[00:54:19]

Mais il faut savoir aussi que c'est un peu comme la Suisse, même si c'est un peu un peu moins cher. Tous les tests ici pour les voyages touristiques sont payants, donc non. Les Britanniques sont probablement allés beaucoup moins en Suisse faire du ski cette année puisque puisque la saison a été complètement tué par Boris Johnson le 20 ou le 21 décembre, je ne sais plus très bien quand il a décidé du confinement total, mais c'était juste avant Noël.

[00:54:49]

Donc, Bertrand Guidez au passage en faisant ce petit tour d'Europe pour comprendre pourquoi, en France, on teste autant et on a autant de chiffres sur des contaminations. Parce que chez nous, les tests sont gratuits et on envoie plus de 150 euros en Suisse et en Grande-Bretagne.

[00:55:03]

Preuve de numérateur et dénominateur, c'est à dire que plus on teste le niveau de contamination, ça dépend si on s'exprime après, en valeur absolue ou en pourcentage. Moi, je pense, j'aime toujours bien qu'on s'exprime en valeur absolue parce que là, au moins, on a la vérité des chiffres sur des stations. J'adore le ski que je ne comprends pas, c'est que on ne permettent pas d'ouvrir partiellement les stations. Effectivement, téléphérique, on est quand même relativement serrés les uns contre les autres télésièges.

[00:55:30]

On est à l'extérieur. Je ne vois pas le problème.

[00:55:34]

Au passage, les luges sont ouvertes dans les stations Hurteau.

[00:55:39]

Or, vous avez la queue pareil, etc. C'est un plaidoyer pour une ouverture partielle, au moins sur les remontées à l'air libre sur le téléski de télésiège et puis fermé les yeux fermés.

[00:55:52]

Téléphérique, allez, tout de suite, revient à vos questions. Antoine Flahaut, l'apparition d'un Varian plus contagieux, mais moins mortelle, est elle souhaitable pour atteindre l'immunité collective? L'immunité collective? Malheureusement, c'est un peu un mythe, c'est à dire? On a vu le seul endroit au monde qui a peut être atteint une immunité collective, c'est Manado, au Brésil, en Amazonie, et ils ont eu à nouveau des peut être à l'occasion du Varian brésilien, mais ils ont eu à nouveau une épidémie.

[00:56:29]

Donc, je pense qu'au jour d'aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est se protéger. Ce qu'il faut, c'est disposer du vaccin. Peut être qu'on aura une immunité collective avec le vaccin. On a réussi pour une seule maladie. Vous savez, il y a beaucoup de maladies virales. La rougeole, la varicelle, tout ça, ça dure depuis des siècles dans les populations humaines. Et finalement, il n'y a qu'une seule maladie, c'est la variole qu'on a réussi à éradiquer de la planète.

[00:56:55]

Alors que la vaccination avec la vaccination, oui, avec la vaccination. C'est pour cela qu'avec la vaccination, si on a un objectif qu'on ne peut pas avoir aujourd'hui parce qu'aujourd'hui on a, on ne peut pas vacciner les enfants. D'ailleurs, tous les jeunes jusqu'à 16 à 18 ans selon les vaccins ne peuvent pas encore être vaccinés. Donc pour l'instant, on ne pourrait pas avoir l'objectif d'éradiquer la Kovy de 19 de la plupart. On ne veut pas un travail.

[00:57:17]

Je ne fais pas d'études cliniques avec une bombe sanitaire à retardement. Est elle en passe d'exploser en France? On l'a dit jusqu'à présent, tout va bien. Est ce que ça peut déraper à tout moment? Bertrand Guidez, vous disiez en réanimation chez vous. Vous avez dû à Saint-Antoine ouvrir davantage de lits, mais vous êtes taquet.

[00:57:36]

l'Hôpital est en tension. Les services de réanimation sont en tension, c'est à dire qu'actuellement, le pourcentage de lits de réanimation occupés par des malades vide est autour de 65, %60, 65 pour cent.

[00:57:48]

Donc, cela veut dire que le capacitaires dévolu aux malades non vide est franchement réduit.

[00:57:53]

Ce qui pose problème? On a quand même un problème d'accès au secteur de réanimation pour les malades non vide. Donc, le diagnostic que l'on peut faire au jour d'aujourd'hui, c'est que l'hôpital est en tension et la marge de sécurité que l'on a et est très faible.

[00:58:09]

Donc, il faut effectivement être attentif aux signaux de dérapages, d'explosion et donc s'adapter.

[00:58:16]

Pour l'instant, je dirais que l'hôpital arrive à répondre à la demande. Mais la marge de sécurité est très faible et la variable qui est très inquiétante, c'est le personnel. Le personnel est fatigué. Le personnel n'en peut plus.

[00:58:31]

Et les signaux qu'ils ont reçus, en tout cas dans le secteur de soins critiques, que ce soit pour des médecins ou des infirmières, sont nuls. Pour l'instant, il n'y a aucune mesure spécifique de prise pour les médecins réanimateur ou pour les infirmières qui travaillent là.

[00:58:44]

Les fameuses primes. Vous parlez de quoi? Oui, oui.

[00:58:46]

Une infirmière qui travaille en réanimation. Pourtant, on en cherche. On dit ce que vous avez des infirmières compétentes en réanimation. Ça veut bien dire qu'on reconnaît qu'il y a une expertise d'une infirmière qui travaille en réanimation. Ça se traduit pas sur la feuille de paye.

[00:59:00]

Le fameux Ségur de Louis de Ségur, c'est très bien parce que ça a permis de revaloriser globalement le personnel travaillant à l'hôpital, mais sans aucune mesure spécifique pour le personnel de réanimation. Donc, je pense que c'est pas bien des infirmières qui travaillent un week end sur deux qui gère des personnes dans des situations critiques, des familles extrêmement anxieuses, demandeuses d'informations. Et donc, il n'y a actuellement aucune mesure spécifique pour reconnaître cet exercice en secteur de soins critiques en restant sourd aux suppliques des élus locaux.

[00:59:35]

Macron aggrave t il pas la fracture entre Paris et les territoires? Sophie Orange C'est vrai qu'on était un peu déçu qu'il faille l'autorisation de Paris pour fermer une école à Dunkerque.

[00:59:46]

C'est le principe de la décentralisation qui a ses limites. C'est à dire que voilà, déjà, les élus ont dû forcer pour gérer leur propre masque au printemps pour le vaccin. Là encore, il y a une obligation de gestion au niveau national parce qu'on a tellement peu de doses que sinon, ça aurait été l'anarchie. Chaque région avait commandé ses propres. Pas du tout possible. Donc là, effectivement, ça paraît surprenant que toutes ces décisions viennent d'en haut.

[01:00:08]

Mais voilà, c'est le choix qu'a fait Emmanuel Macron aussi. Et c'est vrai que si on décide de confiner un département ou une région, forcément, ça change de dimension indépendamment. Le président ne le souhaite pas.

[01:00:19]

Antoine Flahaut étant encore très en retard pour la vaccination par rapport aux autres pays. Question de Didier Dans la Drôme, on parle de la situation française, évidemment, et pas de la situation en Suisse. Encore que je ne sais pas où. Est ce que vous en êtes vous point de vue de la situation? La vaccination? On est proche de proche de vous. Oui, on est en retard. Vous avez vu ces courbes que vous montrez montre que l'Union européenne en queue de peloton, on aimerait être comme Israël.

[01:00:46]

Alors bon Israël, c'est un petit pays agile qui a su bien négocier ses doses et pour l'ensemble de sa population. Je pense que ce qu'il faut quand même reconnaitre, c'est que l'Union européenne a su répartir les doses de façon très équitable entre les différents pays de l'Union européenne et les Allemands qui auraient pu dire c'est nous qui avions les brevets, c'est nous qui faisons le vaccin. Biotech Pfizer n'ont pas fait de passes droit de demander de passe droits. Et les Roumains et les Bulgares ou les Français sont traités à la même enseigne.

[01:01:18]

Je trouve que c'est quand même une des grandes de grands succès de l'Union européenne. Ensuite, ce qu'il faut et je crois que c'est ce qui va se passer, c'est ce qui est en train de se passer. On a vu que Novartis, on a vu que Sanofi va produire conditionnée pour le compte de Pfizer. Des doses parce qu'il y a beaucoup de doses, mais qu'il manque des entreprises pour les mettre en flacon. Donc on va en avoir. Sanofi Pasteur a annoncé sans 120 millions de doses avant la fin 2021.

[01:01:48]

Je pense que c'est une très bonne nouvelle parce qu'il faut accélérer vraiment cette vaccination. Il faut qu'on soit tous ensemble le plus rapidement possible.

[01:01:54]

Antoine Flahaut, j'en profite. Vous avez évoqué Sanofi, le géant français de la pharmacie. Se trouve qu'en Suisse, vous avez deux géants de la pharmacie. Vous avez Novartis, qui est un géant mondial qui est plus gros que Sanofi. Et vous avez aussi Roche. Ni l'un ni l'autre n'a mis au point de vaccins à Eren pour contrer le coronavirus. Est ce que si ça a été un reproche qui a été fait en Suisse et comment est ce que vous avez regardé la critique qu'on a eu en France contre Sanofi?

[01:02:21]

Il n'a pas eu la même critique parce que Roche ne fait pas de vaccins et que Novartis s'est délesté de sa filiale vaccins il y a une dizaine d'années, ce qui fait d'ailleurs qu'elle a aucun problème à faire du vaccin pour Pfizer parce qu'ils ne sont pas du tout concurrents, finalement, et ils vont les conditionner très volontiers en mettant une de leurs usines à disposition. Mais ils n'étaient pas, ils ne sont pas dans ces domaines là. Il y a beaucoup de domaines de la santé où ces géants de la pharmacie contribuent.

[01:02:49]

Que ce soit le cancer, que ce soit les maladies non transmissibles. Et ils ne sont pas dans les vaccins. Vous savez, il n'y a que cinq producteur mondial de vaccins essentiels, l'un de grands de grands producteurs, dont Sanofi en France. Mais il y a très peu. C'est un savoir faire extrêmement difficile et délicat. Il y a très, très peu de producteurs de vaccins et donc très peu se sont positionnés sur ces questions là.

[01:03:13]

Les vaccins qui sont actuellement en production ont ils été modifiés pour être efficaces contre les variants? Pas encore. Les vaccins qui sont en production sont à partir de la souche d'origine et après des travaux sont en train d'être menés pour éventuellement sortir de nouveaux vaccins dans les semaines qui viennent, les mois qui viennent, s'il le faut. Voilà, c'est la fin de cette émission. Merci beaucoup d'y avoir participé. C'est dans les diffusé ce soir à 23 heures 45, dans l'air disponible gratuitement en podcast audio sur toutes les plateformes Deezer, Apple Podcast, Kaze Box et Spotify.

[01:03:42]

Merci de votre fidélité. Vous restez sur France 5 à suivre cette.