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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions, SMS, Internet et réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. Les vaccins débarquent chez les généralistes. Les médecins volontaires peuvent donc depuis aujourd'hui vacciner leurs patients de 50 à 64 ans atteints de comorbidité. 30.000 généralistes se sont portés candidats et ont reçu 10 doses de vaccin AstraZeneca. Un vaccin qui souffre encore d'une mauvaise réputation malgré un discours rassurant des scientifiques et de nouvelles études qui confirment qu'il protège à 94% à des formes sévères.

[00:00:44]

Pendant ce temps là, les variants galopent. Le gouvernement évoque une situation préoccupante et une dizaine de départements se retrouvent dans le rouge. La stratégie reste la même. Pour l'instant, des restrictions locales. Et le week end? Alors, les Varian peuvent ils contraindre l'exécutif à changer de stratégie? Va t on vraiment vers une accélération de la vaccination? Pourra t on éviter ce que le conseil scientifique préconisait depuis un mois? Le confinement national est strict vaccins, confinement.

[00:01:14]

A qui le tour? C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Vincent Maréchal, vous êtes professeur en virologie à la Sorbonne Universités. Vous êtes co-fondateur du réseau Aubépine, l'Observatoire épidémiologique des eaux usées. Cécile Thibert est avec nous ce soir. Vous êtes journaliste au service Science et médecine du Figaro à lire dans votre journal aujourd'hui. Votre autre entretien avec le responsable de Moderna en Europe, est ce titre? Vaccins anticopie de Moderna se lancent à l'assaut du Varian sud africain.

[00:01:41]

Nous y reviendrons dans le détail ce soir avec nous ce soir, le professeur Philippe Amoyel, vous êtes épidémiologiste, professeur de santé publique, directeur général de la Fondation Alzheimer et je vous rappelle que vous êtes ancien directeur de l'Institut Pasteur de Lille. Enfin, Mylène Aurelie Astraux, vous êtes vice présidente de la Société française de virologie. Et vous êtes virologue à l'Inra Université de Montpellier. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C dans l'air en direct.

[00:02:08]

Je vais commencer avec vous, Cécile Thibert. Les généralistes peuvent donc vacciner avec l'Astra Zeneca. Ça veut donc dire à partir d'aujourd'hui qu'on accélère ou pas? Oui, alors là, cette semaine, on a reçu 500 mille doses de vaccin AstraZeneca. En début de semaine, les médecins volontaires ont dit à leur pharmacie de référence Oui, je veux vacciner. Ils ont obtenu un flacon avec des doses à l'intérieur. Et après, il y a toute une mécanique qui doit se mettre en marche.

[00:02:35]

Il faut recontacter ces patients qui ont des comorbidités. Les personnes qui ont de l'hypertension, du diabète, de l'obésité, etc.

[00:02:42]

Et essayer de tout réunir sur ces trois cas particuliers, comme sur les comorbidités ou hypertension, diabète, obésité. En gros, les L.D. Les affections chroniques aussi. Insuffisance respiratoire? C'est ça. Mais par exemple, je prends des exemples. On est traité pour un cancer. Est ce qu'on fait partie de ces cas particuliers? Les cancers aussi, quand on est âgé de 50 à 64 ans seulement. C'est une bonne nouvelle. On accélère. Vincent Mareschal Ah ben oui, c'est une bonne nouvelle.

[00:03:13]

On voit bien que le facteur limitant, ça a été d'abord. L'adhésion des Français à la vaccination a quand même été difficile à faire évoluer. On sent qu'aujourd'hui, comme la ressource est restreinte, le jour où plus on vit, c'est bien. Ça veut dire aussi qu'on a peut être eu raison de la vaccination obligatoire. Ça va peut être crisper les gens. Il y avait le deuxième facteur qui était la logistique de déploiement, on l'a expliqué. On favorise une protection d'abord des plus âgés, ensuite le personnel soignant et on décline doucement.

[00:03:33]

Il y a ces difficultés logistiques et d'approvisionnement. Et là, on est en train de régler. J'espère qu'une partie du problème logistique et quelque part probablement une partie de l'approvisionnement des nouveaux vaccins Bidouze plus importants.

[00:03:45]

Philippe Amoyel C'est une bonne idée et c'était même incontournable de passer par les médecins généralistes juste avec, peut être pour compléter et compléter la question, 30 000 généralistes qui se sont portés volontaires. Comment vous l'expliquez? Pourquoi on n'a pas plus? Je crois qu'il y a quand même un point qui est important, c'est qu'il faut pouvoir utiliser en moyenne 10 de hausse, donc il faut créer des rendez vous. Il faut trouver les bonnes personnes au sein de l'association et les faire venir toutes sur une période assez courte.

[00:04:11]

Il y a un petit aspect logistique et je crois que certains de nos confrères généralistes ont eu des limites au niveau de cette organisation. En revanche, c'est excellent qu'on passe par les généralistes et qu'on le fasse tôt pour éviter ce qui s'était passé lors de la vaccination de la grippe H1N1. Vous avez totalement été exclu. Et comme on va avoir besoin de vacciner massivement le plus vite possible, plus on aura de centres de vaccination, de médecins vaccinateurs et d'autres personnels vaccinant, plus on gagnera du temps par rapport à l'épidémie et par rapport au 20 juillet, quand on a entre 64 et 75 ans.

[00:04:44]

Pas moyen. C'est un peu le trou noir puisqu'on n'est pas au dessus de 75 ans, pas en dessous de 64 ans, mais je pense que c'est vraiment une question de disponibilité des doses et des stocks dès que les stocks seront reconstitués. Je pense que la vaccination pourrait être beaucoup plus large et de la faire en parallèle, surtout parce qu'au départ, on avait démarré avec les I-Pad. C'était une bonne cible puisqu'il aurait été intéressant. C'est ce qui a été fait après, c'est de l'élargir en parallèle à différents groupes.

[00:05:08]

Donc on va pouvoir continuer ça dès qu'on aura des doses, parce que je pense qu'aujourd'hui, on est capable de vacciner près de 100.000 à 200.000 personnes par jour, ce qui serait un élément essentiel pour faire la course contre les barrières décolore à des doses.

[00:05:21]

Vous disiez tout à l'heure, c'était bien. On a des doses d'AstraZeneca. C'est pour ça qu'on vaccine ce qui est en dessous de 65 ans. On va revenir parce que tous les pays n'ont pas fait la même chose pour les autres doses. Pour Pfizer, par exemple.

[00:05:32]

Là, on est en doses cumulées. En février, on aura à peu près 7 millions 200 000 doses pour tous les vaccins. D'accord, ce qui est énorme.

[00:05:41]

Et d'ici juin, donc, c'est l'objectif où vacciner toutes les populations les plus à risque, y compris à risque, d'être infecté comme les soignants.

[00:05:49]

Là, on sera à 77 millions d'€, selon les données du ministère. Donc, en gros, là, on ne parle pas du tout de pénurie parce qu'on n'a jamais ou non fabriqué de vaccins. Il y en a énormément qui sont tombés dans des semaines et des mois compliqués. C'est exactement ça. En fait, c'est une période charnière. Février est difficile à passer. Mars, ça va commencer à aller mieux et avril, il n'y aura plus de questions à se poser.

[00:06:08]

Il y aura suffisamment de vaccins pour tout le monde, en particulier pour cette tranche d'âge trou noir ou effectivement, actuellement, c'est un peu aberrant et ils ne sont pas éligibles à la vaccination.

[00:06:16]

Les 64 75 ans, le trou noir dont vous parliez à l'instant. Et aussi, on va le voir dans un reportage dans un instant. Ceux qui ont plus de 75 ans, qui sont éligibles et qui n'arrivent pas à se faire vacciner parce qu'ils n'obtiennent pas de rendez vous. Parce que on est toujours face à une pénurie de doses du vaccin. Le seul aujourd'hui qui est sur le marché, qui est le Pfizer, Vanderborght, Pfizer, Pfizer, c'est le gros du lot et moderna.

[00:06:36]

En appuie, oui, et là, ça va se compliquer, Mylène oblige, astraux, sur cette campagne de vaccination qui accélère. Donc on voit bien que c'est sous contrat. Mais qui se déporte du dudu du côté des généralistes? Et puis ensuite, ce sera au tour des pharmaciens. Oui, j'ai pas grand chose à rajouter à ce qui a été dit et effectivement, probablement un problème de logistique inhérente à cette chaine de conditionnement et à l'organisation des médecins.

[00:07:01]

Mais c'est vraiment une très, très bonne chose qu'on monte en puissance de la vaccination. On est tous d'accord et on est tous d'accord.

[00:07:08]

Mais est ce que vous êtes tous d'accord sur les vaccins AstraZeneca? Pourquoi je vous pose la question. Je vais rester avec vos amis. Parce qu'il y a eu beaucoup de guerres, de déconvenues au tout début sur les essais cliniques, notamment concernant le vaccin, le vaccin AstraZeneca et le vaccin à l'affiche Ardis. Ce vaccin est de bonne qualité et doit être diffusé. S'il se sent obligé de le dire, c'est parce qu'il y a encore des doutes ou quand c'est flou, il ne peut être ce qu'elles se disent.

[00:07:37]

En fait, il y a eu.

[00:07:39]

Il a été victime surtout du succès de l'énorme succès des deux premiers, avec des niveaux d'efficacité de plus de 90. C'est vrai que les vaccins Pfizer et Moderna ont mis la barre très, très haute. Et avec ce vaccin là, on se retrouve dans un vaccin qui est somme toute relativement classique, avec un niveau d'efficacité entre 60 et 70 pourcent. Il a souffert de la comparaison. Au delà de ça, c'est quand ça reste un vaccin qui est tout à fait efficace et qui est vraiment qui aurait le mérite, en tout cas, de vacciner et de protéger les plus fragiles.

[00:08:17]

Il fait partie carrément de l'arsenal de vaccins disponibles. Et oui, compte tenu des enjeux aujourd'hui, avec les variantes qui circulent, il faut absolument utiliser ce vaccin.

[00:08:26]

Mon sens, Vincent Marechal les bonnes fées se sont penchées sur le strass syndicat, mais avec un magot. Visiblement, ça a été difficile. Effectivement, il n'y a pas eu un raté dans la première étude. C'est qu'il y a eu une mise en place de l'essai de phase 3. Il y a eu effectivement un bras dans lequel le dosage a eu un sous dosage de la première dose, mais qui, finalement, était intéressant parce qu'on a gagné une protection au niveau de protection plus élevé.

[00:08:47]

Donc, c'est des fois des erreurs qui nous sourient, mais on a retenu surtout le côté. Il y a eu une erreur, il y a eu. Il y a eu un certain nombre de signaux qui nous ont été tempérés parce que probablement, le niveau d'anticorps avait été un petit peu moins important.

[00:08:59]

Donc, a une question qui se pose selon les études se confirme et donc cela peut expliquer, effectivement.

[00:09:05]

Mais ça reste à vérifier qu'il soit moins efficace éventuellement contre le Varillon qu'on appelle le Varillon Sud-Africain. A côté de ça, il y a d'excellents résultats qu'on a un peu minoré. C'est un des premiers vaccins pour lequel on a pu montrer que la transmission semble affectée. Et ça ne faut pas oublier qu'il y a deux bénéfices dans le vaccin. Toujours l'intérêt de ce bénéfice individuel d'éviter les formes graves et ce bénéfice collectif qui est de casser la circulation du virus. On a des bonnes données là dessus.

[00:09:27]

Et puis, plus récemment, effectivement, des données sur une étude écossaise qui soumise à publication, qui doit encore être validée, mais qui semble indiquer qu'il a confère un bon niveau de protection, donc des populations effectivement assez âgées. Les grands bretons, nos amis britanniques, ont fait le choix effectivement de vacciner assez largement avec AstraZeneca et de ne pas restreindre à l'âge. Alors pourquoi aussi ça aussi? C'est un mauvais message. Pourquoi ce qu'on a restreint en France?

[00:09:51]

Bien, tout simplement parce que les données statistiques étaient insuffisantes pour prouver l'efficacité au delà de 65 ans. Donc, on ne sait pas qu'on a des recommandés. C'est qu'on a dit en dessous 65ans il y a une efficacité.

[00:10:01]

Mais est ce qu'on va changer d'avis justement parce qu'on a maintenant des données réelles puisqu'on a étudié ce qui s'est passé, notamment en Grande-Bretagne et même en Israël?

[00:10:08]

Je pense qu'il faut à la fois évaluer le slogan du changement de stratégie est ce que c'est pertinent ou pas? Il faut évaluer l'impact psychologique que ça peut avoir à ce que dès qu'on change de stratégie, ça crée une sacrée forme de doute. Donc, il va falloir l'évaluer. Je crois que c'est un vaccin.

[00:10:21]

On peut oublier également qu'on parle en termes de logistique. Vous embêtent pas. Après, je vous laisse la parole. En terme de logistique, il est quand même beaucoup moins cher et il peut être transporté à température un peu plus élevé, ce qui est quand même, d'un point de vue logistique, beaucoup plus intéressant. Donc, il faut bien peser tous les avantages et les inconvénients. Ces vaccins vont probablement voir des champs d'utilisation un peu différents.

[00:10:38]

C'est juste que comme on est dans une phase de pénurie du vaccin du vaccin Pfizer Johnson Johnson qui tarde à arriver à AstraZeneca, on en a commandé des caisses et des caisses. Du coup, ça vaudrait peut être le coup de se reposer la question de l'âge à partir duquel on peut le prescrire, non. Je lisais tout à l'heure un document du conseil d'orientation Waxman les scientifiques qui sont en train d'élaborer la stratégie. Et aujourd'hui, ils ont fait une mise à jour après avoir lu la fameuse étude écossaise et disent noir sur blanc il va falloir considérer le fait qu'on vaccine peut être les plus de 65 ans.

[00:11:08]

Donc, ça y est, c'est déjà. Sont déjà en train de réfléchir à ce sujet. A priori, pas Bruyelle. C'est peut être un mot de votre part sur le vaccin AstraZeneca. Si vous étiez confronté à un patient qui vous dit non, je ne veux pas AstraZeneca, je veux le hasard parce qu'il a de meilleurs résultats. Qu'est ce que vous lui diriez? S'il a moins de 65 ans parce que c'est une indication actuelle, je dirais que le vaccin a deux intérêts.

[00:11:28]

Le premier intérêt, c'est d'éviter qu'il fasse une forme grave qui l'amène à l'hospitalisation. Il AstraZeneca ceux qui ont été vaccinés avec une dose ont eu zéro de formes graves, sans protection sur la forme grave, ensuite sur les formes modérées. Il peut y avoir des variations, mais 70, c'est un élément important. L'autre élément qui est sorti également début février, c'est l'histoire des demi doses qui avait été donnée par suite d'erreurs de manipulation qui protégeaient à plus de 90 ans.

[00:11:54]

On s'est rendu compte que ce n'est pas la dose qui jouait, c'est le délai, parce que les deux doses ont eu du retard à l'injection de la deuxième dose. En plus, ils se sont rendu compte que quand on injecte la deuxième dose à trois mois, on peut obtenir des efficacité de 80 à 90. Donc, le point sur la stratégie Eka, c'est qu'il est de la même valeur que les autres. On peut vacciner les soignants. Il faut quand même des études statistiques plus importantes à l'étude avec 788 personnes de plus de 70 ans.

[00:12:18]

L'étude initiale? Même l'étude écossaise est un peu en dessous pour les statistiques. AstraZeneca est en train de préparer des données d'une nouvelle étude qui devrait sortir dans cinq à six semaines sur les plus de 65 ans. l'Agence a dit qu'elle gardait l'ensemble ouvert, mais le restreignaient pour l'instant, donc dès qu'il y aura des feu vert. Je pense que l'extension sera possible et c'est une excellente chose parce qu'on peut le faire pratiquer dans un cabinet ou dans une pharmacie.

[00:12:42]

Et pour boucler la boucle sur AstraZeneca, toujours avec vous, professa Amoyel. On a entendu parler des effets secondaires qui étaient peut être plus marqués avec le vaste le vaccin AstraZeneca, notamment des soignants qui se retrouvaient cloué au lit. Qu'est ce qu'on mange? C'est ce qu'il faut assumer. Des effets secondaires qui ne sont peut être un peu plus lourds qu'avec les autres vaccins. Hedren?

[00:13:02]

Non, apparemment, il n'y a pas de différence de vaccin, hein? Les effets secondaires apparaissent généralement à la deuxième dose. C'est le problème. Et l'effet sur les soignants, c'est qu'on a pu avoir enfin, dans une population de soignants qui est relativement jeune dans les plus de 60 ans ou les plus de 50 ans chez les soignants sont relativement rares, donc peu d'essais là dessus. Mais quand ils ont, on a eu le vaccin AstraZeneca, on a vacciné massivement des services et des effets secondaires qui, dans les deux cas, passent avec la prise d'un peu de paracétamol extrêmement rapidement.

[00:13:31]

Il y a une question qui se pose peut être que Philippe a la réponse ou ma collègue a la réponse. C'est quand même que les personnels soignants ont été massivement exposés à des infections virales. Je suis pas sûr qu'on ait fait une sérologie à tous les personnels soignants qu'on a vaccinés, donc peut quelque chose qu'il faudra revoir. S'il n'y a pas effectivement un biais lié à la vaccination de personnes qui auraient déjà été infectées, mais ne sais pas si la désinformation.

[00:13:49]

Alors est ce que c'est une question qu'il avait posée par Vincent Mareschal? Peut être Milana Guillestre.

[00:13:56]

Bon, j'ai pas unan les Bajazet à vérifier. Royal non plus.

[00:14:02]

Non, mais en revanche, j'ai vu un papier qui montre que, vacciné avec une seule dose d'AstraZeneca, des personnes qui ont déjà été séropositives accordent une protection qui voisinaient 90% ceux qui peuvent aller sur le papier.

[00:14:15]

C'est une deuxième phase de la campagne de vaccination qui est donc lancé aujourd'hui avec des doses à disposition des médecins généralistes volontaires pour les 50 64 ans atteints de comorbidité. Sur le papier seulement, car dans les faits, les doses continuent de manquer. Laura, Rado, Léa d'ermites, Jean et Arnaud Iforas.

[00:14:38]

Des généralistes qui vaccinent dans leur cabinet ou en entreprise. Une première depuis ce matin pour les patients de 50 à 64 ans atteints de comorbidité. Une nouvelle étape dans la campagne de vaccination qui commence en douceur, notamment suite aux retards de livraison du seul vaccin concerné, AstraZeneca. 9 millions de doses étaient attendues d'ici fin mars.

[00:15:03]

Ce sera finalement 6 millions et pour la première semaine, moins de la moitié des généralistes à passer commande en pharmacie. Alors là, il y en a, on en a reçu neuf. D'accord, il y a neuf flacons qu'on a reçu mardi après midi à l'intérieur de chaque flacon, 10 doses par médecin.

[00:15:26]

Mauvaise surprise hier. L'un d'eux a annulé sa commande faute d'avoir pu trouver les dix patients nécessaires.

[00:15:33]

On a eu un désistement. Un médecin qui, au final, en fait en s'apercevant que ce n'était pas possible vis à vis de son activité. Donc on ne va pas pouvoir justement honorer. Si vous voulez le flacon qu'il avait commandé, on se retrouve avec un flacon qui va rester au frigo parce qu'on n'a pas encore eu l'autorisation de nos pharmaciens de faire des pharmaciens qui regrettent de ne pas pouvoir vacciner eux mêmes.

[00:15:55]

Ils ont pourtant les installations ainsi que le savoir faire. Surtout, on a une force de frappe. On voit à peu près 300 à 350 personnes par jour. On connaît nos patients, on connaît les priorités et on sait faire surtout. Donc, on aurait dû. Je pense que nous enterra un peu plus rapidement avec les médecins et j'espère qu'il n'y aura pas trop de gâchis.

[00:16:17]

D'autant qu'il faut aussi rassurer les patients. Le vaccin du laboratoire AstraZeneca n'a pas toujours bonne presse.

[00:16:24]

Moins efficace, notamment face aux variants plus d'effets secondaires sur les plateaux télé. Le gouvernement fait de la pédagogie.

[00:16:31]

Les dernières études scientifiques montrent que le vaccin AstraZeneca est très efficace sur les formes graves. Et si ce qu'on recherche? Parce qu'au fond, pourquoi cette stratégie vaccinale sur les personnes âgées et sur les personnes vulnérables?

[00:16:43]

Parce que ce sont celles qui développent les formes graves dans la course au vaccin. La France a certes rattrapé son gros retard sur ses voisins italiens ou allemands, mais l'attente n'est pas finie pour bon nombre de personnes âgées très vulnérables aux virus. Chaque jour, cette retraitée de 75 ans enchaîne les coups de fil au centre de vaccination du Val de Marne. Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

[00:17:11]

Ha! Et à chaque fois, la même réponse. Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

[00:17:23]

Ha! C'est déprimant. Il faut reconnaitre que c'est vrai que ça démotive, ça démotive. Il arrive un moment où la première semaine, on fait ça tous les jours.

[00:17:34]

Après, on fait ça tous les deux jours. Puis Labre, très probablement avec les réponses que j'ai obtenues aujourd'hui.

[00:17:39]

Je ne veux pas rappeler avant la semaine prochaine une chasse aux rendez vous qu'elle pratique depuis près d'un mois, y compris sur Internet. Son but?

[00:17:48]

Reprendre une vie normale et surtout, se protéger. Votre petit conçu? Je ne dis pas d'urgence actuellement. Bon, ça, ça peut venir parce que c'est j'attrape le vide, la Kovy. C'est sûr qu'il m'arrivera des ennuis parce que j'ai quand même des antécédents d'asthme, etc. Et je ne suis pas persuadé que je supporterais une intubation.

[00:18:13]

Une autre catégorie de personnes attend toujours son tour. Les 65 75 ans résidant chez eux ne sont toujours pas éligibles à la vaccination en France. A l'opposé, la Bulgarie vient de totalement changer sa stratégie. Toute sa population, sans restriction d'âge, peut désormais se faire immuniser. Nous allons revenir sur les stratégies de vaccination, en particulier sur la stratégie française de vaccination, mais par cette question pourquoi m'interdire de choisir le produit avec lequel j'accepte d'être vacciné?

[00:18:43]

Philippe Amoyel Sur cette question, je crois que c'est pour l'instant à cause du manque de doses. Le jour où on, si on avait des doses de toute nature et de tout type, ça pourrait peut être vous, on pourrait avoir un choix.

[00:18:58]

Mais ce que je trouve très intéressant dans cette réflexion, c'est quand même le début de la vaccination. Tout le monde s'est posé des questions sur ces nouveaux vaccins, eren parlant de manipulation génétique et autres délires. Et là, tout d'un coup, il y a un appétence pour les vaccins eren qui est exceptionnelle et c'est très bien et c'est très bien. C'est Celtibères, on parlait des effets secondaires tout à l'heure concernant la vaccination. Vous avez des chiffres qui sont plutôt rassurant.

[00:19:22]

Oui. Du coup, selon le dernier rapport de l'Agence du médicament, chaque semaine, elle regarde combien de cas d'effets indésirables on lui déclare ils sont toujours signalés.

[00:19:31]

Oui, après l'agence, les valident ou pas, d'accord, mais donc là, depuis début février jusqu'au 16, elle avait enregistré 350 cas avec AstraZeneca. Et c'était pour la très, très grande majorité des cas de syndromes grippaux, des maux de tête extra et des syndromes. Des symptômes qui sont transitoires, bénins, qui n'ont pas de conséquence. Il n'y a pas d'hospitalisation, il n'y a pas eu de décès, etc. Donc, la balance bénéfice risque de ce vaccin, elle est largement positive.

[00:19:59]

Cette autre question pourquoi ne pas d'abord finir de vacciner les plus de 75 ans? On s'interroge sur les stratégies de vaccination. On a vu à la fin du reportage que certains ont dit On va aller maintenant vaccine tout le monde, sauf a une carence sur les deux vaccins qui sont recommandés, qui sont moderna.

[00:20:13]

Et le Pfizer est aujourd'hui entre la carence et la logistique. On voit cette dame. D'ailleurs, je ne sais pas qu'elle elle représente dans cette catégorie de gens qui souhaiteraient vacciner, mais qui n'arrive pas à trouver un créneau pour le faire à proximité. Donc, il y a probablement un stress qui est un stress lié à l'approvisionnement, tout simplement.

[00:20:29]

Et vous disiez tout à l'heure ces Celtibères, c'était une question de semaines. Courant mars, on devrait avoir des approvisionnements de vaccins qui permettent justement de résoudre cette situation et d'absence de rendez vous chaque semaine. Là, de toute façon, on va avoir des approvisionnements au gré des rythmes de fabrication, mais elle met clairement en mars et surtout en avril. En avril, ça ne sera plus du tout du tout un problème d'approvisionnement en vaccins. Jusqu'en mars, ça avait encore un petit peu tendu.

[00:20:52]

Donc voilà, il va falloir patienter. Mais ça veut dire combien de Français ont été vaccinés? 3,8 millions avec les doses de 3,2 millions. En tout, première et deuxième doses, avec les deux doses, on est 1,2 million. Et il faut savoir aussi qu'on est à 80 pour cent des résidents. Des pas qui voulaient se faire vacciner, qui se sont vaccinés, vaccinés.

[00:21:12]

Et on verra que ça va changer la vie dans les EPAD. Est ce que ce qui se passe avec les Varian Milanov gastro peut nous conduire à changer notre stratégie de vaccination? La changer radicalement, j'ai du mal à vous répondre oui, mais pas Rayyan l'importance de la montée en puissance est fréquent, surtout dû notamment du variez anglais, donc inquiète. Et on peut voir sur les dernières enquêtes Flash son augmentation est avérée. Ces invariants qui restent somme toute sensibles au vaccin qui est peut être complètement maîtrisé, comme le variable comme le virus historique.

[00:21:57]

Si on peut l'appeler comme ça. En revanche, sa plus grande transmissibilité, il est 50%+1 miscibles, plus contagieux que le virus historique inquiète beaucoup. Parce que ça veut dire qu'on va se retrouver avec beaucoup plus de personnes infectées et donc potentiellement beaucoup plus de personnes hospitalisées. Et donc, effectivement, ça inquiète. Ça veut dire aussi que le virus a beaucoup plus circulé et donc quand il circule, change, il mute. Et donc, ça sous tend aussi qu'il peut également y avoir des mutations qui vont se fixer et favoriser l'émergence à terme de nouveaux variants.

[00:22:32]

Ce qui, dans un contexte avec une population un peu en mosaïque, avec des gens vaccinés, une dose de doses, peut aussi bien le nouveau variant rencontrer des pressions de sélection qui peuvent aussi amener à sélectionner des variants qui vont tenter d'échapper au système immunitaire. Donc, voilà un petit peu des enjeux qui pèsent aujourd'hui jusque là.

[00:22:56]

Bien sur d'avoir compris. Quand vous dites pression de sélection, juste de résumer, ça voudra dire que pour les personnes qui ont été vaccinées, si la contamination reste forte, il pourra y avoir une forme de résistance avec des variants qui sera de plus en plus fort avant d'agir comme ça. Mais est ce que c'est ça? Est ce que j'ai mal compris? Non, vous avez tout à fait compris. C'est au final plus le virus circule et plus il se multiplie et plus il a cumulé de mutations.

[00:23:22]

Donc ces mutations arrivent au hasard et ensuite, elles vont permettre de résister à un environnement qui va changer. Alors, l'environnement changeant. Ça peut être effectivement montré un niveau d'immunité qui va faire que l'on va sélectionner dans cet ensemble des mutants, des variants qui vont avoir un avantage parce qu'ils vont échapper au système immunitaire. Et c'est un peu le contexte, vraisemblablement dans lequel ont émergé le variant sud africain et variants brésiliens qui tous les deux sont arrivés dans des environnements avec des populations fortement infectées et dont beaucoup avaient été immunisés.

[00:23:59]

Alors, je vous pose cette question parce que Marie-Paule Kieny a souvent invité en plateau de C dans l'air, qui est présidente du comité vaccins qu'invite 19 10, comme le sujet devient la très forte circulation du virus. La question de vacciner les jeunes et les enfants. Philippe Amoyel peut se poser.

[00:24:17]

Oui, parce qu'en fait, ce qu'on voit là, c'est la circulation qui est importante. Puis, il y a des vaccins de virus qui circulent plus, se multiplient, plus il risque de muter. Peut être qu'on verra un jour apparaître un variant français. L'idée, c'est de faire la course contre cette progression du Varian en baissant le niveau de contamination de la population. Donc, ce qu'il faudrait passer à des tests de dépistage un peu plus massifs que ce que l'on fait actuellement pour isoler les gens et, en parallèle, vacciner massivement et vacciner.

[00:24:42]

Là où le virus circule, là où le virus circule. Les derniers résultats de l'enquête de Pasteur Paris ont également montré qu'il y avait des taux de circulation beaucoup plus importants chez les jeunes. C'est dans ces populations dont il faudrait les vacciner pour bloquer également toute mutation.

[00:24:55]

Et cela voudrait dire à changer un peu notre stratégie de vaccination. Vous savez, ce virus qui s'adapte en permanence, donc il va falloir que nous aussi on s'adapte à ce virus et à son organisation. Déjà, on pensait pas avoir à se rendre compte que c'est quand même une chance inouïe d'avoir un vaccin en moins d'un an. Maintenant, le virus a tendance à essayer de contourner le vaccin. Il faut aller plus vite que le virus. Vaccinés et vaccinés tous ceux chez qui ils circulent en masse, c'est à dire en particulier les moins de 55 ans sur la stratégie de la vaccination et les variants.

[00:25:25]

Vincent Mareschal Les variantes. C'est le sujet du jour. C'est dire qu'effectivement, ça a été très bien dit. Le variant britannique qui est bien contrôlé par les vaccins qu'on a aujourd'hui, le Varian brésilien. Les résultats sortent un peu au fil de l'eau, donc on a quelques hésitations sur le vaccin AstraZeneca. Mais rappelons que le variances sud africain n'est pas le Varillon dominant en France. Aujourd'hui, la question principale, c'est le baryons britannique et donc on a globalement plutôt de bons résultats.

[00:25:48]

Il faut aussi savoir que si jamais les variants et on a cette impression là converge vers un certain nombre de combinaisons de mutations particulières et les vendent les gens qui fabriquent les vaccins, notamment les vaccins herren. On pense notamment à Moderna, qui l'a annoncé il y a quelques jours, mais Pfizer a probablement la même possibilité de le faire, peut faire évoluer très rapidement la composition des vaccins pour orienter ses vaccins vers ses formes variantes quelque part, vacciner massivement avec ce qui marche bien qui devrait faire diminuer le niveau de circulation.

[00:26:15]

Et effectivement, on a dans l'arsenal technologiques la possibilité de faire évoluer les vaccins, mais des variantes.

[00:26:20]

Après, est ce que cela pourrait être peu le scénario catastrophe? Mais gêner, rendre inopérante notre stratégie de vaccination, c'est compliqué.

[00:26:31]

En fait, cette variante d'échappements aujourd'hui, ce qu'on sait surtout, c'est qu'il risque de d'émerger chez des gens qui ont une immunité naturelle parce que cette immunité naturelle n'est pas forcément de la même qualité que l'immunité vaccinale. Dans le cas des vaccins, il faut bien rappeler que la grande différence entre quelqu'un qui sait affecte naturellement par le virus qui soit classique ou Varian et quelqu'un qui se fait vacciner. C'est que le vaccin a été optimisé de manière à faire monter son niveau d'immunité à un niveau tel que les formes classiques et les variants qui circulent aujourd'hui pourraient être bloqués.

[00:26:57]

Doukha. Il y a une stratégie qui est différente aujourd'hui. On ne fait pas de Paris. On se dit qu'on a des vaccins, que plus le virus circule, plus on prend un risque. Donc l'objectif et ça a été rappelé très bien. Là, c'est vraiment de bloquer la circulation et il va falloir faire attention à ne pas être franco centré. Parce que quand bien même on arriverait, ou même au niveau de l'Europe ou de la Grande-Bretagne, à juguler la circulation du virus qui n'a pas encore fait.

[00:27:16]

Le virus va circuler ailleurs dans le monde et ses variantes qui sont sélectionnées, qui, au Brésil ou en Afrique ou en Asie, sont des vario qu'on va retrouver chez nous quelques mois après. Il y a une vraie question qui est d'avoir une vision globale, une vision planétaire et de produire les vaccins pour des pays qui vont avoir besoin, à faible coût, de s'équiper avec des vaccins efficaces. Je pense que dans l'arsenal actuel, on a ce type de vaccin philippart moyen.

[00:27:37]

Vous êtes conscient sur le fait qu'on arrivera à gérer, quoi qu'il arrive, la question des Varian? Je cite Bruno Lina, virologue, qui a encore une fois aussi un invité récurrent de C dans l'air. Il explique qu'il n'est pas acté qu'une Remax fascinations soit efficace contre les variants. Alors là, vraiment, c'est le scénario catastrophe. C'est une personne qui a été vacciné, qu'on voudrait protéger contre un nouveau variant et qui, du coup, ne serait pas protégé par une relaxe.

[00:27:59]

Inactions, vaccination. Ça fait des choses qu'on a des données scientifiques là dessus. d'Orléans par Philippe Arienne. Allez y! Moi, ça me dit rien sur cette notion de vaccination. Je crois qu'en effet, on peut envisager déjà sur les capacités à résister au fait des capacités, les capacités à résister. Ce ne sont pas sur des données pour l'instant. Clinique peut être, à part l'étude sud africaine sur le vaccin AstraZeneca, mais on a besoin encore d'enrichir.

[00:28:28]

Les gens n'ont pas encore rencontré une fois vaccinés ces nouveaux variants retardés puisqu'ils sont en train de devenir majoritaires en France. C'est le premier point. Ensuite, la protection est plus large que ce qu'on voit. Peut être que le temps d'élimination du virus sera plus long, mais peut être que quand même, ils vont pouvoir se protéger contre le virus. Maintenant, dans tous les cas, on peut imaginer que cette immunité va peut être se réduire au cours du temps, comme pour la grippe, que le vaccin va muter, qu'il va falloir envisager des rebroussent et des vaccins que l'on appelle les vaccinations, c'est à dire pardonnez moi.

[00:28:55]

On se fera vacciner contre le VIH tous les ans.

[00:28:58]

Tous les deux ans, on prend les coronavirus de type 1. On sait que les petits rhumes confluer, on fait des rhumes basilaire, donc la probabilité de refaire, voilà. Mais c'est juste une vaccination. On fait ça pour la grippe aussi. Donc, ce n'est pas un souci à mon avis technique. Après la réponse, il va falloir l'étudier et voir ce que ça donne dans des populations humaines. Aujourd'hui, c'est beaucoup. Des tests in vitro sur des résistances à l'élimination du vaccin du virus chez des sujets vaccinés ou à partir de sérums de patients immunisés.

[00:29:25]

Est ce que la vaccination suffira pour éviter un rebond des hospitalisations? Quand vous regardez l'état de l'épidémie en France? Philippe Amoyel.

[00:29:33]

Oui, oui, tout à fait. C'est pour ça qu'il faut faire cette course et en particulier avec le vaccin AstraZeneca. Alors bien sûr, je sais chez les personnes de 65 ans, mais dès qu'on pourra passer remonter l'âge, ce sera également très utile. Parce qu'aujourd'hui, ce qui nous bloque dans le système, c'est la saturation d'hospitalisation et de la réanimation. Si on arrivait à contrôler cela, ça permettrait énormément de réduire la pression et de pas nécessairement aller en confinement ou aller en couvre feu.

[00:29:57]

Donc, il est vraiment important. Au moins, c'est le premier effet de ces vaccins, c'est de réduire les formes graves, graves qui sont celles qui vont être hospitalisées et mises en réanimation et éviter cette saturation qu'on est en train de voir monter actuellement.

[00:30:08]

Un départ, puisqu'on cherche la méthode la plus rapide pour éviter que la stratégie de vaccination soit gênée par l'explosion des variantes sud africain, britannique, mais surtout sud africain. Pfizer va tester une troisième dose de vaccin contre les Varian.

[00:30:23]

Oui, il y a deux ans pour ça que je vous l'interdire. Je crois qu'il a deux questions. Bill Gates, je crois, a fait une intervention qui a été beaucoup commentée et qui n'est pas pour moi d'une très grande clarté. Il ne faut pas mélanger deux questions. Il y a la question de la vaccination avec le même vaccin qu'au départ. Qui peut avoir pour objectif de refaire monter un niveau d'immunité chez des gens, notamment, sait que chez les personnes âgées, l'immunité diminue.

[00:30:42]

Elle vieillit également et cette capacité à faire persister l'immunité au cours du temps est moins bonne. Donc, ça peut être une stratégie, effectivement de Reval, sinon une troisième fois pour remonter. Et puis, l'autre vaccination qui est de vacciner avec un vaccin différent ciblé sur les variants bocsa n'est pas la même stratégie. Et quand on vaccine chaque année contre le virus de la grippe, on n'est pas vacciné avec le même vaccin que celui de l'année précédente. On est vacciné avec un vaccin légèrement modifié qui tient compte justement du variant en circulation.

[00:31:08]

Donc, c'est là. Il y a une petite ambiguïté, souvent dans la vision, qu'on peut avoir des choses.

[00:31:12]

Alors, c'était la recommandation du conseil scientifique fin janvier, un recours finement strict pour quatre semaines. Mais le gouvernement continue de croire en sa stratégie de restrictions locales, comme dans les Alpes maritimes ou à Dunkerque, alors qu'une dizaine de départements préoccupent le gouvernement et pourraient aussi faire l'objet d'un confinement ciblé le week end. Aubrée Perrot, Rémi Barjavel et Ariane Morrisson. Ce matin à Dunkerque, pour les habitants comme pour ces commerçants, le réveil est compliqué. Vendredi soir, Ferrigno.

[00:31:49]

Vendredi soir et jusqu'à lundi matin, son magasin devra rester fermé. La ville sera confinée. La nouvelle tombée hier est difficile à encaisser.

[00:31:59]

Les gens viennent principalement le samedi. C'est quand même une journée qui compte au moins pour 30 d'affaire dans la semaine, donc c'est vraiment très embarrassant. On a une autre question qu'on se pose comment on fait avec le personnel aussi? C'est un sujet important. On faisait déjà travailler avec leurs horaires étalés sur toute la semaine. On ne va pas les faire venir tôt le matin. Comment on fait?

[00:32:22]

Mes attentes. Kerk La situation sanitaire s'est fortement dégradée ici. Le taux d'incidence a dépassé les 900 cas pour 100.000 habitants. Plus de quatre fois plus élevé que la moyenne nationale. Dès demain, donc, interdiction de sortir de chez soi le week end. Les commerces non alimentaires devront fermer ces jours là dans les lieux recevant du public. La jauge passe de 10 à 15 mètres carrés par personne. Masque obligatoire partout, des restrictions supplémentaires qui divisent. Il faut s'en sortir.

[00:32:53]

On ne peut pas continuer comme ça. Déjà, une année, c'est déjà pas mal. Le couvre feu à 18 heures? Non, je veux dire. Déjà, c'est, mais aussi tous les jours. On sait qu'il faut se dépêcher de rentrer pour les courses. C'est compliqué. Et puis, voir la famille du tout bas, c'est très compliqué. Je pense que ça sert à rien si on confine tout le temps et pas le week end. On ne va pas faire le week end, on va le faire la semaine.

[00:33:13]

Une ville devenue symbole du virage opéré par le gouvernement cette semaine, avec des confinement plus ciblés.

[00:33:21]

Première zone concernée lundi Nice et les communes du littoral, suivies donc hier de Dunkerque et de son agglomération.

[00:33:29]

Des restrictions locales en fonction du taux d'incidence et une dizaine de départements sont actuellement sous surveillance.

[00:33:38]

Une stratégie du cas par cas qui est venue défendre en personne, hier, dans le Nord, le ministre de la Santé.

[00:33:45]

Dernière. Quand vous avez l'hôpital qui est plein, la réanimation qui est pleine, vous transférer des malades, intubé, ventilé dans des ambulances pour aller les soigner dans d'autres hôpitaux du territoire. Lorsque vous avez un taux de circulation du virus qui est tel que celui que nous connaissons ici en ce moment, la chance pour le territoire, c'est d'agir, agir.

[00:34:08]

Les élus locaux avaient bien l'intention, mais plutôt bien.

[00:34:13]

Vous avez entendu comme moi hier, les annonces du ministre de la Santé qui, ces dernières semaines, assure avoir fait des propositions comme la fermeture des écoles ou le dépistage massif pour éviter ou retarder ce confinement résigné. Ce maire regrette aujourd'hui qu'elles n'aient pas été entendues.

[00:34:33]

Il y a eu à la réunion hier, où on a échangé un peu, mais on n'a pas su le dire. Le ministre de la Santé, sur sa proposition, n'a pas débattu. Si je puis dire qu'il n'y a pas eu un débat au sens noble du terme, c'est à dire?

[00:34:48]

Voilà, il y a eu des questions qui ont été posées sur la vaccination par mes collègues.

[00:34:52]

Mais il n'y a pas eu de débat sur l'opportunité ou non d'un confinement le week end.

[00:34:59]

Mais voilà, à Dunkerque a. A-t-on encore le temps de discuter? Ce centre de dépistage a été lancé en urgence avec la flambée des cas de Covidien. Des tests qui révèlent que le Varian britannique a bel et bien envahi la ville.

[00:35:13]

On se rend compte que les choses ont évolué très rapidement sur le Dunkerquois. Le variant anglais. Il a pris toute la place. Il est quasiment à son %100 d'implantation. Il a plus que ça dans l'épaisseur positive. On ne s'attendait pas à voir des chiffres variés aussi vite au jour le jour. Et là, clairement, au jour le jour, on avait toujours la même tendance à la hausse, avec toujours la même pente d'augmentation. On s'attendait pas à ça.

[00:35:33]

On pensait peut être un peu naïvement que ça allait augmenter un petit peu moins vite. Là, on a été très, très surpris. Finalement, en quinze jours dans la région, la photographie, finalement de la répartition, n'a plus rien à voir entre aujourd'hui, il y a quinze jours, face à une situation qui paraît désormais difficilement contrôlable.

[00:35:48]

Le ministre de la Santé mise aussi sur les vaccins avec la livraison de 16 000 supplémentaires dans le territoire de Dunkerque.

[00:35:57]

Et on en vient à cette question posée par Jean-Pierre dans le Bas-Rhin. Certains pays de l'Union européenne ont opté pour un confinement total. Pourquoi notre solution de confinement locaux aura t elle les mêmes résultats? Il faut voir que le poids du confinement total est très, très lourd. Sa maman le connaît bien. On connaît les risques psychologiques, on connaît les risques économiques. Il faut voir que chaque jour qu'on gagne, c'est des dizaines de millions d'euros d'économies. Une bouffée d'oxygène pour l'économie, donc la stratégie qui a été choisie.

[00:36:24]

On verra. Qui a raison à la fin, c'est de tenir le plus longtemps possible. Et après, la question du confinement local, c'est effectivement de dire qui. On le voit très bien sur la plupart des indicateurs. Il y a un panachage de situations épidémiologiques sur le territoire national.

[00:36:36]

La ligue. Classique, c'est difficile parce que le classique en matière de Kovy del'appareil, est ce que je veux dire, c'est que ça vous surprend de voir une carte de France qui ressemble un peu des taches de léopard comme ça, avec des endroits très bas?

[00:36:48]

On l'a vu. En fait, on l'a vu depuis le début de l'épidémie. Ça ne s'est pas toujours allumé au même moment, au même endroit depuis le début.

[00:36:53]

Alors effectivement, l'intérêt, c'est d'identifier à mon avis, en regardant tous les indicateurs et identifier les vraies causes. Est ce que c'est effectivement les gestes barrières qui sont un petit peu relâchés? Les gens qui se réunissent alors qu'il ne faudrait pas les mesures d'isolement dont on oublie de parler en France? Quand on essaie d'avoir des chiffres sur l'efficacité des mesures d'isolement, on n'en a pas. Et donc, si les gens sont positifs et qu'ils ne s'isole pas, évidemment, ils font circuler le virus.

[00:37:13]

Donc, il y a tout un tas de conditions qui ne sont peut être pas les mêmes. Aux endroits où il fait très chaud, très beau, on a du mal à mettre un masque. Des endroits où il se passe, des choses un peu différentes, où le climat est froid et où on vit à l'intérieur. Donc il y a un panachage. L'idée, c'est d'Actis d'agir sur un territoire pour éviter de finalement faire porter le poids d'un confinement.

[00:37:27]

Partout ailleurs, c'est surtout ça la stratégie.

[00:37:29]

Feedly, pas moyen. Est ce que la situation est encore sous contrôle? Ou est ce que l'on est confronté à une deuxième épidémie? Alors, on est confronté à une deuxième épidémie parce que les caractéristiques de reproduction du virus ne sont pas les mêmes. Le variant britannique est en train de dominer largement en France, donc on a un deuxième type, c'est toujours le coronavirus, mais on a un deuxième type d'épidémie dans ce deuxième type d'épidémie. Ce qu'on constate, c'est que les gestes barrières.

[00:37:50]

Pour qu'ils soient efficaces, il faut les respecter beaucoup plus strictement que ce qu'on a connu précédemment à cause de cette pandémie, à cause de cette augmentation régulière des taux. Autre élément aussi, c'est l'impact que l'on voit de manière disséminée et hétérogène et tout à fait normal, c'est à dire qu'on démarre en plusieurs foyers et ces foyers vont varier. Première épidémie, c'était les Hauts de France. C'était le grand test. C'était la région parisienne. Deuxième épidémie. Ça s'est étendu vers le sud, vers Bordeaux, vers Toulouse.

[00:38:20]

Donc là, on est dans la même situation. Alors, ça a démarré à Dunkerque. Peut être qu'il y a eu des circonstances de rencontre particulières, d'échanges qui ont fait que ce virus beaucoup plus transmissible a tout d'un coup explosé. Et ce chiffre, on les avait anticipé avec un certain nombre de projections qu'on a pu faire à partir des données des enquêtes Flash 1 et 2 de Santé publique France. Donc, on s'attend un peu à ça. Donc, ce qui se passe actuellement, c'est que on surveille.

[00:38:42]

Je pense que des informations comme celle dont dispose Vincent par le réseau Aubépine peuvent encore aider à surveiller mieux et à déclencher des mesures le plus vite possible en amont. Ce qu'avait dit le maire de Dunkerque, c'est qu'il voulait mettre des mesures de prévention. C'était peut être vrai il y a quinze jours, quand il a lancé l'alerte. Aujourd'hui, il va falloir des mesures un peu plus musclées. Et le confinement pour réduire les poches de déplacement et de contamination qui surviennent le week end, qui sont déjà bien couvertes la semaine par le couvre feu, pourrait être utile.

[00:39:06]

Et on va voir d'ici quinze jours comment ça se passe en gardant un oeil sur les 20 autres 20 autres départements qui sont susceptibles de passer de ce côté là. L'intérêt, c'est de ralentir, de ne pas confiner et parallèlement, de monter la charge maximale de vacciner à tour de bras. C'est une espèce de course contre la montre. Il y a un petit trou de souris, il y a un petit trou de souris et on va peut être pouvoir éviter un confinement national.

[00:39:26]

C'est jouable, dites vous, alors que je précisais tout à l'heure à l'ensemble d'Arnhem Rapportage que le conseil scientifique était plutôt alarmiste il y a encore un mois en disant on n'y arrivera pas sans un confinement strict de quatre semaines. Oui, en fait, le conseil scientifique voulait ce confinement de quatre semaines, tout simplement pour revenir à un contrôle de l'épidémie, parce qu'actuellement, l'épidémie n'est plus contrôlée. Quand on a 25.000 nouveaux cas par jour 30 000, on ne peut pas croire que l'assurance maladie va appeler tout le monde, qu'il va y avoir du racisme, donc un suivi des cas contacts, que les gens vont s'isoler, car ce n'est pas possible, c'est fini.

[00:39:58]

Donc, en gros, l'objectif d'un confinement du confinement prôné par le conseil scientifique est de revenir à ces 000 cas par jour. Reprendre le contrôle sur l'épidémie, gagner du temps en termes de vaccination, notamment des plus âgés. Et puis ralentir surtout la pénétration des Varian, et notamment le Sud-Africain qui, a priori, semble résister aux vaccins à Trazegnies.

[00:40:19]

Paris C'est de la part de l'exécutif de dire qu'il n'est pas réalisé. Il y a un trou de souris. C'est encore jouable, en tout cas, visiblement, le gouvernement. Il n'y a pas d'annonce particulière aujourd'hui. Le gouvernement a décidé de continuer sur cette stratégie là, encore une fois, alors que nos voisins européens. On peut parler notamment de l'Allemagne ou de la Grande-Bretagne, qui est passée par un confinement très strict et qui commence à imaginer une réouverture, et notamment les écoles.

[00:40:49]

On n'a pas de boule de cristal et les scientifiques ont bien du mal à prévoir ce qui va se passer tant il y a de facteurs qui changent entre les variants, la météo, les comportements des gens, l'adhésion aux mesures. Donc, c'est très compliqué. Il y a des nouvelles modélisations de l'Institut Pasteur qui sont, qui sont assez alarmistes, qui sont assez alarmistes, qui tendent aussi plutôt vers un durcissement des mesures. Mais honnêtement, on ne sait pas du tout ce qui va arriver.

[00:41:11]

Après, je discutais avec un épidémiologiste de l'Université de Montpellier hier, qui me disait confinait le week end. En fait, c'est une sorte de demi mesure qui peut permettre au mieux de décroître un tout petit peu le EIRL. Le taux de reproduction du virus. Mais ça ne va pas vider les services de réanimation, qui sont déjà bien remplis. On est à 3800 patients en réa actuellement. On a encore à peine l'âge. On a un tout petit peu de marge, mais ce n'est pas énorme qu'on on ne peut pas se permettre de laisser le virus partir trop vite parce qu'on sait que derrière, ça va être des services.

[00:41:41]

On va être débordés. Milanov gastro sur cet aspect là, sur la stratégie de vaccination sous l'effet des Varian et la stratégie du gouvernement de confiner comme ça par petites touches, on a l'impression que c'est vraiment un essai au millimètre pour que la vie reste ce qu'il en reste, parce qu'il y a quand même un couvre feu. Il y a quand même des mesures de restriction assez nombreuses, mais essaye de ne pas tomber dans un scénario qui peut être, par exemple, celui de l'Allemagne, qui avait décidé d'un confinement plus vaste avec, je précise, je le rappelle, la fermeture des écoles, alors que là, on a des enfants qui sont encore en vacances.

[00:42:12]

La question se posera peut être à la rentrée. Votre avis? Le confinement, ça a été dit des effets délétères qu'il est important de prendre en compte dans une décision politique.

[00:42:26]

l'Allemagne confinée à adopter des mesures plus strictes? Effectivement, on pourrait se dire que gingivite est fort et ça permet d'avoir des mesures plus efficaces. Après, c'est vraiment cette balance, le coût d'un confinement strict. La question de l'Angleterre est légèrement différente parce que l'Angleterre avait vraiment laissé beaucoup une partie de l'épidémie à vau l'eau avec son confrère, sans restriction, sans gestes, barrières, et là, à l'amorce du confinement, va être très, très lente. Mes collègues à Oxford sont coincés chez eux et ils le resteront.

[00:42:58]

Pas de retour dans les laboratoires avant le mois d'avril, mais ça reste quand même des solutions qui sont qui sont allégées dans les pays où l'épidémie a flambé de manière très, qui seront de retour à la normale et sera très lent. Donc, les essais, les essais? Pourquoi pas essayer ça? C'est adapté, ces poches où vraiment l'épidémie n'est plus du tout sous contrôle. On accepte un niveau de d'hospitalisations très élevé et on sait que c'est Amilcar par jour.

[00:43:26]

Donc c'est vraiment énorme, ni de mortalité aussi élevée. Donc voilà, c'est fait. On essaye de jouer une espèce de balance entre le coût et le bénéfice et s'épargner un confinement strict.

[00:43:40]

Vous avez raison d'évoquer la situation en Grande-Bretagne. D'ailleurs, Boris Johnson a évoqué un plan d'ouverture très, très précis, avec des échéances réouverture des écoles le 8 mars. Nous, on a des écoles qui sont toujours ouvertes les vacances, mais elles sont restées ouvertes et les musées et les pubs en extérieur. Réouverture prévue le 12 avril. Il y a une question qui est posée en ce moment sur le rajeunissement des patients qu'on voit aussi en réanimation. C'est une donnée qu'on n'arrive pas à vérifier de manière scientifique.

[00:44:10]

Ce sont des témoignages de responsables des services de réa qui disent en ce moment, on voit arriver des patients.

[00:44:15]

J'en vois à plusieurs endroits où il y a des collègues qu'on a appelés dans l'est de la France qui le voient dans le sud de la France. On avait ce matin une réunion avec la de France qui me dit un peu qu'on voit la même chose aussi. C'est un rajeunissement, alors on l'évoquait tout à l'heure. Soit c'est parce qu'effectivement, on protège mieux les personnes âgées. Il faut croiser toujours ça avec les courbes d'incidence. Dans les classes d'âge aussi. Si le virus circule plus chez les jeunes, évidemment, les jeunes, entre guillemets, je vais me dire qu'on dise jeunes parce que jeunes jusqu'à 50 ans, dont nos jeunes jamais joué.

[00:44:40]

Moi, vous surtout, c'est qu'il faut croiser pour voir de quoi ça vient. Ce qui serait ennuyeux, c'est qu'effectivement, ça correspondent à des virus avec des propriétés différentes. Qui est donc ça serait ennuyeux. Mais il s'agit peut être tout simplement d'une conséquence entre eux, d'un croisement entre la classe d'âge la plus touchée et le fait qu'elle va à l'hôpital comme les autres. Depuis le début, on a des gens de 75 ans dans les services de réanimation, mais ça mérite en tout cas qu'on se pose sur cette question de façon sérieuse et tout à fait.

[00:45:06]

Amoyel sur le rajeunissement des patients. Est ce que vous avez des données supplémentaires?

[00:45:10]

Oui, il y a une certaine cohérence. Il y aura un rajeunissement de 5 à 7 ans des patients en hospitalisation avec animations et ce qui serait intéressant. Ce qui est intéressant, c'est que ça tombe à un moment où on a quand même réussi plus de 80 de ceux qui voulaient se faire vacciner en EPA. Je vous rappelle que c'était quand même la moyenne d'âge provenaient de ces populations. Donc, ça pourrait être un effet aussi du vaccin. Peut être que c'est le Varian, mais ça peut être aussi le vaccin.

[00:45:33]

Ce serait plutôt une bonne nouvelle et qui renforcerait une stratégie de vacciner très rapidement.

[00:45:38]

Juste une question, j'allais dire très basique si les chiffres de contamination augmentent jour après jour, si les chiffres d'admissions en réa augmentent jour après jour. Est ce que ça ne veut pas dire que la stratégie n'est pas la bonne? Pas moyen, non.

[00:45:51]

Alors, qu'est ce qui est intéressant de savoir les animations? Parce que c'est le seul chiffre fixe sur les positivité tous les jours. Ça dépend de comment on teste, qui on teste, dans quelle population. Ce qu'il faut suivre, c'est les hospitalisations et les animations. Parce que là, les chiffres sont fixes et il faut savoir que les effets sur ces zones là sont à peu près 3 à 4 semaines après les temps de contamination. Donc on a un certain retard, ce qui serait aussi intéressant de voir, par exemple, les eaux usées également pour pouvoir mettre ça et voir la cinétique et savoir à quel moment il faut frapper pour mettre la mesure en place.

[00:46:20]

Alors, puisque vous surveillez les eaux usées, qu'est ce qu'on peut tirer comme leçon sur ce qui nous attend? Les eaux usées, les eaux usées? Elles me disent qu'il y a des territoires sur lesquels le niveau de circulation est très élevé. On est très, très surpris d'avoir des situations dans lesquelles les eaux usées avaient montré une grosse circulation virale avec effectivement une incidence dans la population. Alors, même si on peut discuter de différentes façons de l'évaluer, on voyait pas d'explosion dans les services d'aquariums global.

[00:46:42]

Oui, et là, je pense notamment à l'Ile de France, qui était sur un niveau élevé, mais plutôt sur quelque chose qui ressemblait à un plateau. Là, le fait que reste sur un plateau, voire même sur une augmentation avec une situation hospitalière qui se dégrade, est en train de se passer quelque chose et on fait bien de le dire. C'est vrai que les mesures qu'on prend aujourd'hui ne vont avoir d'effet que dans quelques semaines, donc il ne faut pas.

[00:47:00]

Il ne faut pas se tromper. J'ai pas regardé les derniers chiffres et je crois qu'on était à 70 de taux d'occupation au réanimations en Ile de France, il y a quelques semaines, c'était 50%. Donc on commence à charger sérieusement le dispositif. Il faudra pas trop attendre quand même avant la fin de vie.

[00:47:14]

On attend trop, on n'aura pas d'autres perspectives. Taper fort, oui, taper fort et puis surtout si vous tapez quand vous êtes à 99% de réanimation, vous faites ce qu'on fait à Nice, c'est à dire qu'on envoie les patients à Brest.

[00:47:24]

Je crois qu'il faut commencer les transferts, alors ce sont les premiers effets très visibles de la campagne de vaccination. Le retour à la vie normale dans les EPAD, le retour des sorties, des visites après des mois d'enfermement et d'isolement. Reportage Juliette, Valons et Arnaud.

[00:47:43]

Et. Dans ce petit village niché au cœur de la Bourgogne, c'est le grand jour pour les résidents de cet EPAD. Leur première sortie hors de l'établissement depuis un an.

[00:48:01]

Ça fait du bien de sortir, de prendre l'air. Vous en rêviez un peu.

[00:48:08]

Parmi eux, Pierre, 67 ans, arrivé ici il y a quelques mois seulement. Il découvre le village pour la première fois.

[00:48:16]

C'est un artiste, donc il va voir les jolis jolis monuments qu'il y a dans le village. A commencer par ce joli lavoir. Alors, qu'est ce qui vous inspire? Celui là, oui, on va aller acheter un petit poulet. Une sortie rendue possible aujourd'hui grâce à la vaccination. Tous ces résidents de l'Ehpad ont reçu leur deuxième dose la semaine dernière.

[00:48:40]

On sait qu'on est encore loin d'être sorti de cette situation, mais en tout cas, c'est un nouveau départ. C'est vraiment une autre vie qui commence quand même. C'est beaucoup de bonheur de les voir enfin profiter de la vie.

[00:48:54]

Dernier arrêt devant la boucherie du village.

[00:48:57]

Si jamais vous êtes perdu ou vous voulez faire des petites emplettes, la commerçante émue de les retrouver là où on se faisait. Du souci pour eux, les savoir comme ça, fermer. Puis bon, on n'avait pas tellement de nouvelles, alors on pensait que tout allait bien. Au mieux, quoi.

[00:49:15]

Première sortie, premier contact physique aussi pour Laurence et son père, atteint de la maladie d'Alzheimer, joue le jeu.

[00:49:24]

Papa, tu Marconnet? Ben ça va, t'es content de me voir.

[00:49:33]

Ça fait longtemps qu'on ne s'était pas vus. Là bas, ça va s'arranger. Oui, tu vois, ça s'arrange aujourd'hui. Après des mois de communication à travers une vitre, Laurence n'a pas hésité à donner son accord pour la vaccination.

[00:49:50]

On se disait qu'il y aurait eu n'importe quoi pendant cette période là. On aurait peut être même pas pu dire au revoir ou pas. C'était une angoisse. C'est un beau cadeau d'anniversaire qu'on lui fait faillite et qu'on nous fait à nouveau un peu de marrons chauds.

[00:50:07]

Emmener ces couleurs là, ça peut être un peu trop foncé. 34, ça peut être pas mal avec la vaccination au sein de l'Ehpad.

[00:50:15]

C'est également le retour d'Alexandra, la coiffeuse. Cet après midi là, elle chouchoute Monique, 89 ans.

[00:50:21]

Je n'étais pas bien coiffée et moi, j'ai toujours bien coiffée. Il ferait mieux dans ma peau que pour moi. Ça fait beaucoup la coiffure, un petit peu de dignité, ça fait du bien, ça fait du bien. Il y a le petit sourire qui est là parce qu'ils se rendent compte qu'ils sont bien coiffés, qui sont propres.

[00:50:41]

C'est génial que l'assouplissement des règles de confinement, c'est aussi plus d'activités en groupe.

[00:50:49]

On peut changer les choses pas forcement avec tous, mais on peut se revoir entre copains dans la salle à manger.

[00:51:00]

Place à l'atelier de composition florale.

[00:51:03]

Une activité indispensable, selon la directrice, pour maintenir les résidents en forme, travailler la dextérité, la dextérité, l'utilisation des ciseaux, la découpe des fleurs, leur mémoire. Est ce que ces fleurs là, elle vous rappelle un bouquet de mariée quand vous étiez plus jeune? Est ce que ça vous rappelle ce que vous aviez dans votre jardin? Ça fait travailler énormément de choses.

[00:51:25]

La vaccination contre le Covidien ou la promesse pour ses résidents de retrouver enfin un peu de leur vie d'avant?

[00:51:34]

Soixante quinze personnes, des personnels des Epad, sont vaccinés. 75 pour cent des résidents des épatent, ont accès et les personnels sont vaccinés aussi. On les voyait avoir encore le masque, les personnels. Ouais, ouais. Enfin voilà, ils peuvent tous les soirs avec AstraZeneca, qui a un petit peu moins efficace, ils peuvent toujours être porteur. Précaution supplémentaire pour limiter les risques.

[00:51:59]

Cette question, mon père vient de recevoir la deuxième injection du vaccin de Pfizer. A partir de quand sera t il immunisé?

[00:52:05]

Philippe Amoyel Un jour qu'un jour, il atteint les 90 au bout de 10 à 15 jours. Et votre aura royal existe déjà.

[00:52:15]

Il est déjà l'idée. Déjà, il est déjà à 50% au minimum. Il est entre 50 et 70 d'après les études israélienne. Et une semaine à dix jours après il, il aura atteint le seuil maximal.

[00:52:25]

On voit les effets sur la vie de ses résidents, des épatent qui peuvent retrouver une activité, resortir, etc. Ce sont eux qui allaient le plus souvent dans les centres de réanimation. On voit d'ores et déjà l'effet de la campagne de vaccination sur la qualité de vie. Bien sûr, on l'a vu, mais aussi sur les arrivées en service de réa. Oui, tout à fait, c'est à peu près les tendances qu'ont les patrons de services en disant tiens, on voit moins de personnes, moins de personnes âgées.

[00:52:54]

Les estimations sont aux alentours d'une baisse de l'âge de 5 à 7 ans, ce qui est important en moyenne dans ces circonstances. Finalement, c'est ce qui a été observé également relativement tôt au niveau des programmes de vaccination israéliens en particulier cette baisse durable du pourcentage du poids relatif des personnes de plus de 65 ans par rapport à celles de moins de 65 ans. Vous parlez d'Israël?

[00:53:13]

C'est vrai que les études, la situation réelle des effets de la vaccination, son spectacle sont quasiment normales.

[00:53:21]

Bien sûr. Oui, c'est devenu une référence. Alors, à telle enseigne que les Israéliens sont en train de vacciner les jeunes avec des signes de comorbidité entre 12 et 16 ans quand ils sont en train de tester des choses qu'on n'a pas anticipé, même dans les essais de phase 3.

[00:53:34]

Là, il y a eu un succès effectivement en terme d'hospitalisation qui est spectaculaire avec un mélanome gastro sur ces images qu'on vient de voir et plus généralement sur le fait qu'on commence à mesurer les effets de la campagne de vaccination, même si, bien sûr, ça ne va pas assez vite. Mais ça commence à se voir. Oui, tout à fait, c'est vraiment encourageant. Et si effectivement, on rajoute à ça les chiffres encourageants de l'étude écossais des chiffres en Israël, la même tendance amorcée en Angleterre?

[00:54:02]

Oui, c'est vraiment quelque chose d'encourageant après. Ceci étant dit, il faut garder vraiment vigile et continuer à être vigilant et continuer à vraiment limiter la circulation de ce virus.

[00:54:15]

Un mot sur la réflexion, peut être avec vous, cette Celtibères autour des passeports en bronze vaccinés, on a un QR code et on peut avoir une vie normale. On a vu qu'encore une fois, c'est Israël qui avait qui était en train de mettre en place ce genre de procédure. On sait que le gouvernement n'en veut pas pour l'instant, évidemment, parce que tout le monde n'est pas vacciné. Mais il réfléchit. Oui, c'est vrai que jusqu'à maintenant, tous les représentants du gouvernement ont l'air de repousser cette idée parce qu'en même temps, elle ne colle pas avec le fait que le vaccin n'est pas obligatoire.

[00:54:46]

Donc, finalement, c'est peut être une décision qui va reposer sur les groupes privés et les compagnies aériennes, le tourisme, etc. Donc voilà, ça sera peut être pour partir à l'étranger qu'il faudra voir certains pays européens touristiques. Y a un Conseil européen en ce moment qui a lieu en ce moment et qui réunit les 27 certains pays l'Italie. La Grèce pousse pour un passeport de vaccination qui pourrait relancer une activité. Ah bah oui, c'est complètement dans leur intérêt économique d'avoir des touristes qui viennent et qui n'apportent pas le virus, mais qui apportent de l'argent.

[00:55:19]

Donc oui, oui, on peut imaginer que ça prenne forme. Là, on est, on est un peu trop tôt pour le moment. On y va un petit peu à tâtons avec tous ces vaccins. Mais quand ça sera bien installé, comme le disait Philippe Amoyel, si ça devient quelque chose de chroniques, de chroniques comme la grippe et qu'on doit être vacciné tous les ans ou tous les deux ans, il est envisageable que ça arrive.

[00:55:41]

Revenons maintenant à vos questions.

[00:55:46]

J'ai plus de 75 ans. Impossible d'avoir un rendez vous dans un centre de vaccination en Gironde. Doische cherchait dans un autre département. Est ce qu'on a le droit de chercher dans un autre département quand on n'a pas de rendez vous dans le sien?

[00:55:58]

Oui, je ne sais pas répondre à cette question. Bonne question.

[00:56:03]

Personne. Parce qu'il faut ensuite gérer sa moyenne. On ne sait pas si on n'a pas de limite parce qu'on fait de vous appeler sur des plates formes. Des personnes peuvent se faire vacciner. Il y a une stratégie qui consiste à appeler à se faire mettre sur des listes pour justement éviter les pertes de doses, c'est à dire être disponible à partir d'un certain moment de la journée. Quand on sait que les patients viennent dans le plus jeune, il y a des annulations de rendez vous.

[00:56:24]

Il y a des gens qui ne viennent pas, surtout avec les vaccins modernes, mais aussi avec les vaccins Hofstra, qui ont une durée un peu plus longue, mais pas tellement finalement, et que ça peut être aussi un moyen d'avoir une vaccination. Mais c'est extrêmement difficile. Actuellement, il faut attendre un tout petit peu que les stocks soient reconstitués. À partir de là, on pourra vacciner à tour de bras. Patience?

[00:56:43]

Encore un peu, donc. Ma mère de 87 ans a un rendez vous pour le 3 juin et un second pour le 1er juillet. Alors oui, à qui le Tour? Le délais est il normal? Dans lequel celui entre les deux doses?

[00:56:54]

Oui, oui, il propose le premier jour. C'est surréaliste.

[00:56:58]

Nos médecins plébiscitent le vaccin AstraZeneca, qui serait aussi bon que les autres. Alors, pourquoi l'Afrique du Sud l'a t elle mis de côté?

[00:57:06]

C'est ce qu'on disait tout à l'heure. Il y a quelques études qui méritent d'être d'être renforcées, qui semble suggérer, notamment sur les formes modérées, puisque ça ne porte pas sur les formes graves. L'étude, qui fait référence sur les formes modérées de la maladie que les gens vaccinés par le vaccin AstraZeneca étaient infectés, pouvaient être infectés par le Vario brésilien et il n'y avait pas de gain en termes d'efficacité sur les formes modérées. La question de la place des gens dont la médiane d'âge est de 31 ans ou des gens qui ne sont pas du tout ceux qui nous intéresse, qui sont les personnes âgées ou de personnes?

[00:57:33]

Tout à fait. Là, c'est vraiment une étude pilote qui mérite d'être confirmée. En gros, c'est parce que le variant sud africain est largement majoritaire en Afrique du Sud 9 contaminations sur 10. Par précaution, ils se sont dit Bon, on n'est pas sûr que ça marche, ce vaccin AstraZeneca. On ne va pas lancer notre campagne en grande pompe avec ce vaccin, si on n'est pas sûr. Mais c'est vrai que ça a été très commenté et ça a jeté le discrédit sur ce vaccin.

[00:57:54]

Milana gastro sur cette question. Oui, j'aurai la même réponse. C'est vrai que les données ne sont césarion sud africain pour l'instant pas très claires et en tout cas, c'est un Berrios qui est extrêmement mineur, héritèrent en ce sens pour l'instant en dehors de Mayotte qui subit de plein fouet ce Varian. Donc voilà, pour l'instant, les vaccins restent très efficaces, sont tout à fait efficaces contre le Varillon anglais qui circule encore en interne en France, la moitié des nouveaux cas sont sont attribués aux variants anglais.

[00:58:30]

En France, j'ai 44 ans, mais je préfèrerais encore l'Astra Nneka à rien, car à mon âge, on n'est pas à l'abri du Covidien long.

[00:58:40]

Alors c'est vrai que c'est bien de reparler parce qu'on oublie. On parle toujours des formes graves, on nous des formes graves et rien d'attraper. Alors d'abord, il y a tout un Gradur dans les signes cliniques et de fait, il y a plusieurs problèmes qui se posent. Il y a des gens qui gardent le virus pendant longtemps et on mélange souvent les deux questions, puis des gens qui font effectivement des formes avec des signes cliniques plusieurs mois après.

[00:58:56]

Des fois, six mois après une étude chinoise qui montrait que 80 des gens avaient encore un ou plusieurs signes de la maladie, que le virus soit là, alors ça, c'est une vraie question.

[00:59:05]

Il y a des signes neurologiques, il y a des signes et des signes de fatigue. Souvent, il y a des consultations en France qui sont en train de se structurer. Je crois qu'il y a toujours une aide ou on s'intéresse à cette question là.

[00:59:15]

On essaye d'évaluer la qui touche davantage les jeunes. Du coup, je n'ai pas les statistiques.

[00:59:22]

Elle touche à ces formes là, chez des gens jeunes. Ça, c'est sûr, parce que c'est plus fréquent chez des gens jeunes que des gens âgés. Je ne saurais pas le dire. Il y a une étude en cours, je crois en France sur sa vidéo.

[00:59:32]

Alors, le vaccin empêche t il d'être contagieux?

[00:59:34]

Philippe Amoyel C'est le point important, car on a vu des personnes dans des pubs qui portaient des masques. On ne sait pas encore si ils protègent des formes graves. C'est le premier effet qu'on cherche pour diminuer la charge hospitalière. En revanche, sur la transmission, c'est à dire que quand on est vacciné, on se fait infecter parce qu'il aura un petit moment. Est ce qu'on est contagieux à un moment ou un autre ou pas? Ou est ce qu'on est protégé?

[00:59:55]

On n'a pas tout à fait la réponse, mais quand même. En Israël, les résultats de Pfizer semblent montrer que, en effet, le poison protègeraient bien de la transmission. De même, les données sur AstraZeneca. Je crois qu'il en a une partie dans l'étude écossaise également montre que apparemment, ça protège, ce qui est une excellente nouvelle. La seule étude est un peu caricaturale qui permettrait de le savoir. Théoriquement, les Anglais ont pensé à la déposer.

[01:00:20]

C'est prendre des sujets jeunes qui ont été vaccinés et les mettre dans une pièce contaminée et regarder si ils projettent. C'est sérieux. Les Anglais ont proposé ça et ça a été accepté.

[01:00:33]

En ce moment, on voit des jeunes qui voudraient être ensemble dans une pièce et faire la fête par un cerf volant. Vous en trouverez plein. Qu'on nous laisse vivre normalement. Que ceux qui veulent se protéger le fassent. On ne peut pas vivre comme ça éternellement.

[01:00:47]

C'est une question philosophique. Il y a quelques semaines, il y a quelques jours, il y a une tribune dans le lancette où, justement, on a reparlé de ce contrat intergénérationnel. On a dit finalement, les personnes âgées, vous vous nous faites poser un très lourd tribut. Il y a deux solutions, soit vous en faire. Soit vous vous auto confinait. Alors ça pose plein plein de problèmes. Les gériatres ont réagi, notamment en expliquant que c'était pas si simple que ça.

[01:01:08]

La question, la question, il faut être raisonnable aussi, c'est que les gens, on peut choisir de ne pas se vacciner. On peut choisir d'être malade. Mais en France, on sera soigné. Donc, il faut bien voir que ces gens qui vont refuser de se faire vacciner s'ils ont un problème, on va de toute façon s'occuper d'eux. Donc, de toute façon, ils vont peser sur le système. Je pense que collégialement, collectivement, c'est important d'avoir une action collective solidaire.

[01:01:28]

Et vous avez raison de le rappeler. En fait, ce débat intergénérationnel a émergé comme ça à intervalles réguliers pendant toute la pandémie et au final, dans aucun pays d'ailleurs. Je ne sais pas. Peut être, je parle sous votre contrôle. Philippe Amoyel y a toujours eu cette solidarité intergénérationnelle, générationnelle. Ça n'a jamais pris non plus.

[01:01:47]

Aucun pays n'est actuellement confiné en fonction de l'âge, élément qui est très intéressant. C'est l'enquête de l'Institut Pasteur sur le taux d'immunité de la population actuellement. On voit que les on est aux anges. On serait aux alentours de 17 actuellement avec dignité, en particulier chez les sujets jeunes qui sont beaucoup plus immunisés. Ils ont rencontré plus souvent le virus que chez les personnes beaucoup moins jeunes qui l'ont rencontré moins souvent. Ça veut dire que ces personnes ont tendance, entre guillemets, s'auto isoler.

[01:02:12]

Donc, rendre ce type d'auto isolement obligatoire poserait un certain nombre, un certain nombre de questions pour prendre un élément caricatural. L'isolement extrême d'une personne âgée, c'est la mise en espace. On sait ce que ça a donné. Si je suis vacciné en mars sera encore couverte de façon optimale l'hiver prochain. Alors Milanov gastro, c'est ce qu'on disait tout à l'heure. Peut être qu'il faudra une revue. Je ne sais plus lequel d'entre vous parlait de boostées. Une première vaccination?

[01:02:41]

Y Les études qui ont montré à huit mois que les personnes qui avaient contracté la Codi étaient toujours immunisées à 8 mois, c'était 8 mois. C'est simplement le recul, le seul recul qu'on avait. Donc, ce qui va changer, ce qui peut changer la donne, c'est les. Et variants. De nouveaux variants émergent. Effectivement, il faudra peut être un boost vaccinal avec une version adaptée du vaccin. Voilà pour l'immunité. Je pense que à 8 mois, on peut être confiant.

[01:03:12]

Si le virus ne change pas entre temps, n'était il pas plus facile de confinait que de vacciner en ce moment si on marche sur les deux jambes? Je crois. En tout cas, je plaisante, mais c'est pas facile de prendre la décision de confinait en ce moment.

[01:03:27]

Oui, je pense que c'est prévu de vacciner, mais c'est limité par des facteurs logistiques. Elle évoquait tout à l'heure le confinement au poids, qu'on n'est plus vraiment prêt à supporter de façon collective. On sait que le confinement, a fortiori on sait qu'à différents niveaux de confinement, aussi bien confinement comme celui du mois de mars, dire non, je pense que plus ne passera plus.

[01:03:43]

Je sais pas. C'est difficile à dire. Parce que quand on interroge les gens aujourd'hui, notamment dans les villes qu'on a mis sous peu sous mesure de surveillance, voire même de confinement partiel le week end. Apparemment, les gens adhèrent quand même. Ils ont quand même envie qu'on règle le problème. Maintenant, je pense que ça dépendra beaucoup des mesures qui seraient qui seraient proposées au profit de mon sac avec fermeture de l'école.

[01:04:02]

N'est il pas Missoula? Ils sont d'accord. C'est parce qu'ils sont d'accord, parce qu'ils ont l'impression qu'il suffit d'un grand grand couteau pour faire un coup. Et puis après, on est débarrassé. Ça, c'est vraiment pas garanti. N'est il pas honteux que de nombreux soignants refusent de se faire soigner? Mais pas moyen de se faire vacciner, pas à. Il n'y a pas qu'il n'y a pas que là. On a le même problème pour la grippe. On a le même problème pour un tas de vaccins.

[01:04:23]

C'est une vraie question. Je n'ai pas de réponse. La question qu'on peut se poser est il faut il, comme on l'a fait pour certains vaccins? Rendre la vaccination des soignants obligatoire?

[01:04:30]

On n'en a pas parlé depuis le début de l'émission. C'est une erreur. Personne ne parle des variantes californien, même newyorkaise. Est il confirmé que les Varian n'ont aucun effet? Les vaccins n'ont aucun effet sur son Varian.

[01:04:39]

Il y a moins d'infos sur le vaccin, il faut sur. Le Californien est bel et bien un vaccin Varian California Vario Californie. Merci à tous. C'est la fin de cette émission qui sera diffusée ce soir aux alentours de 23 h 30. Je rappelle que vous pouvez retrouver C. Dans l'air en podcast sur toutes les plateformes. Tout de suite, c'est à vous demain Tarlé.