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[00:00:13]

Bonsoir à toutes et à tous. C'était il y a un an, la France, sidérée, entrait en confinement. Souvenez vous. Nous avons d'abord commencé par agiter frénétiquement des pâtes, du riz, thé, café, huile, papier toilette avant de nous terrer deux longs mois, 55 jours exactement, sans sortir dans des logements parfois trop petits, la maison devant alors faire office de bureaux, écoles, gymnases, salles de cinéma, mais aussi restaurants à midi et le soir.

[00:00:43]

Alors que cette période hors norme nous a appris d'abord sur nous mêmes, mais aussi sur la société, sur les politiques, notre système de santé, notre rapport à la culture. Et vous entendrez dans cette émission de témoignages de l'humoriste Elie Semoun et du violoniste Renaud Capuçon.

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C'est un confinement qu'on croyait à l'époque, qu'on pensait être une parenthèse en attendant le fameux retour des jours heureux. Sauf que nous sommes un an plus tard et l'épidémie est toujours là, bel et bien là. Au point que l'on envisage un nouveau confinement ou un nouveau confinement de toute l'Ile de France. On parle là de 12 millions d'habitants, et ce, dès la semaine prochaine. Bref, comme une histoire sans fin. C'est le sujet de cette émission. C'est dans l'air que nous avons décidé d'intituler ce soir Confinement l'an 1.

[00:01:30]

Pour répondre à vos questions, nous avons le plaisir d'accueillir Fanny Guilloché. Vous êtes éditorialiste chroniqueuse dans la matinale de France Info, spécialiste des questions économiques et sociales. Sophie Aurenche, vous êtes journaliste à RTL et vous suivez cette crise du Kovy depuis ses débuts. Depuis un an, donc, en visioconférence, on retrouve Dominique Seux. Vous êtes directeur délégué de la rédaction des Échos et éditorialiste à France Inter. Je vous rappelle votre dernier édito sur Inter. l'Europe doit vacciner plus vite.

[00:01:58]

Et enfin, Jean Viard, vous êtes sociologue, directeur de recherche à Sauthier, associé au Cevipof CNRS. Je rappelle votre livre La page blanche aux Éditions de l'Aube. Merci à tous les quatre de participer à cette émission en direct. On va commencer par une question presque un peu personnelle.

[00:02:14]

Fanny Guilloché, est ce que vous vous souvenez quand même du moment de ce que vous avez ressenti quand Emmanuel Macron s'adresse à 20 heures à La Nation et quand même des phrases qui paraissent sidérante, même un an plus tard.

[00:02:26]

On a retrouvé une se promener. Retrouver ses amis dans le parc, dans la rue ne sera plus possible.

[00:02:34]

Bien, vous l'avez dit, la sidération. Je crois qu'on était surtout que je me souviens très bien que quelques jours et quelques semaines avant, nous avions rigolé. Je ne dirai pas où. Mais entre quelques collègues sur ces Chinois qui avaient confinés et on avait dit ça risque pas d'arriver en France parce que franchement, le jour, on voit bien que c'est une dictature. Mais nous, jamais ils arriveront à nous confiner le français bien trop gaulois pour suivre ce genre de discipline.

[00:03:01]

Eh bien boum! Et alors? C'est vrai que c'était on n'en revenait pas. Et puis la crainte aussi. Quand je me souviens que les premiers temps où nous allions faire nos courses, on sortait, on désinfectés tout, on laissait les courses sur le balcon, on avait peur, donc on était dans la terre. C'est vraiment ce souvenir là pour les premiers moments. Et puis ensuite, là, on voit. Un an après, on reparle de la possibilité d'un recours.

[00:03:27]

Infiniment, beaucoup de Français et je m'inclus dedans. C'est une des pires périodes de ma vie. Parce que vous l'avez dit franchement, en tout cas, je pense pour un certain nombre de femmes. C'était les cours zoom, les réunions zoom. Parfois en même temps que les enfants à gérer une promiscuité à laquelle on n'était pas habitué. Beaucoup d'angoisse professionnelle, une situation qui nous échappait. Tous nos logiciels qui ont explosé en vol. Donc, vraiment une situation qu'on n'aurait pas imaginé vivre.

[00:04:03]

Dominique se souvenir de ce suite à cette annonce d'Emmanuel Macron. Moi, ce qui m'a frappé le soir même, c'est la déclaration et l'utilisation du mot guerre. Nous sommes en guerre.

[00:04:14]

L'ennemi insaisissable, invisible et jihadiste dans le discours, si il le dit six fois. Et j'avoue que j'ai été très choqué par l'utilisation du mot guerre, je me disais mais une guerre, ce n'est pas ça. Une guerre de 1914 18, c'est 40 45 et ça n'a rien à voir. Et j'ai trouvé quand il en faisait trop ce jour là avec l'utilisation du mot guerre. Et on s'est rendu compte, évidemment, avec la durée que c'était. C'était un thème qui était assez justifié.

[00:04:41]

Est ce qu'il y avait la sidération? J'avais un peu moins de sidération parce que j'avais été sidéré un mois plus tôt par deux anecdotes.

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Vous permettez que je la raconte, c'est à dire? Ce budget était venu un matin. Il était encore midi de la santé à France-Inter et sur l'antenne, elle avait expliqué que la France était bien préparée, que ce serait compliqué. La France allait y arriver. Et hors antenne. En sortant du studio, elle nous avait confié à l'éditorialiste politique et à moi, je n'en dors plus la nuit. Je pleurais la nuit. Ça va être épouvantable. Et deux jours plus tard, elle partait pour la campagne à Paris.

[00:05:17]

Évidemment, j'étais un petit peu compliqué. La deuxième anecdote, c'était trois jours après le hasard de la vie professionnelle, une rencontre avec le directeur de cabinet d'Edouard Philippe, qui avait évoqué devant nous, avec quelques journalistes, une hypothèse incroyable à l'époque qui était nous regardons s'il est possible de mettre l'armée autour de certaines villes pour les isoler et ce dont je me souviens. Il nous avait dit que Benoît Rubato Dumas en 1956, il y avait une épidémie de variole dans la ville de Vannes, en Bretagne, et l'armée avait été utilisée.

[00:05:50]

Et je crois que la sidération est venue à ce moment là, trois semaines, trois semaines et demi avant l'annonce par le président de la République. Nous étions sortis de son bureau, je peux vous le dire, estomaqué. Et ce n'était même pas une tristesse infinie. J'étais estomaqué. Nous n'y croyons pas. l'Armée, la variole, le confinement étaient des mots absolument incroyable.

[00:06:11]

Sophie Aurenche Alors vous comme un souvenir? D'abord, très vite, à la radio, il a fallu improviser des journalistes. Spéciale Kovy. Vous êtes devenue l'experte Kovy d'Airtel?

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On peut le dire, c'est venu progressivement. Parce que quand on a eu le premier mort en France, puis les premiers malades hospitalisés, quand vous Christer, le premier ministre, qu'est devenu positif va petit à petit, on est rentré dans l'histoire. Moi, mon rôle a très, très vite a été de répondre aux questions des auditeurs tous les matins. Donc au départ, ça doit être pour quinze jours et ça a duré jusqu'au 6 février. Donc, j'ai 250 pages Word de questions.

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En fait, ça me permettait de rentrer dans la vie des Français, de voir les questions que se posaient nos auditeurs et c'était très concret. Est ce que je peux acheter des fraises au marché? Est ce que je dois les rincer à la javel? Est ce que j'ai le droit de les manger? Ou est ce qu'elles vont être contaminées par les mains de celui qui les a accueillis? Est ce que j'ai le droit d'embrasser mon enfant le soir? Parce que je n'ai pas le droit de l'embrasser.

[00:07:03]

On ne savait rien sur cette épidémie. Et finalement, on posait des questions. Donc je passais mes journées à interroger des experts qui essayaient de me répondre pour que je puisse moi même, à mon tour répondre aux auditeurs. Et puis moi, j'ai des souvenirs de cette ville qui s'est arrêtée de vivre. On entendait les oiseaux comme jamais quand on sortait dehors, quand on croisait, fait tourner la tête parce qu'on avait peur que celui qu'on croise dans la rue nous donne le virus.

[00:07:26]

Moi, j'ai été souvenirs des visages qui se tourne et on sortait une fois par semaine, on reinstallé les sacs des courses, on est décédé. Enfin, on avait beaucoup d'inconnus, beaucoup de peur. Peur pour ses proches aussi.

[00:07:36]

On regardait avec des yeux noirs celui qui toussait dans la mer. C'était, c'était ça. Et puis, effectivement, petit à petit, on s'est mis à faire des zoom avec ses parents, des zoom avec ses amis, enfin, et on s'est. Finalement, on s'habitue à beaucoup de choses. On aurait dit ça au mois de janvier. On aurait rigolé. D'abord, on s'est moqué des Italiens. Ils ne savent pas faire les Italiens après les Chinois, mais les Chinois.

[00:07:54]

De cette façon, ils sont habitués à détecter. C'est ce que disait Fanny. Et finalement, on a réussi à s'adapter. Il y a eu beaucoup de déboires quand même. Beaucoup de dégâts aussi dans des familles violent bengal, dépression, alcool. Il ne faut pas l'oublier. Mais voilà, un an, en arrière, ça paraît tellement loin. Et on a tellement envie de revivre.

[00:08:12]

Jean Viard vous un souvenir? Même si Fanny Guinot, chef, disait à l'instant, c'est dans les petits appartements parisiens. Par moments, on est un petit peu les uns sur les autres. Alors, ce n'est pas pour révéler un secret de famille. Mais on sait que vous habitez un joli mois provençal. Est ce que vous vous êtes senti un peu plus privilégié en disant j'aurais toujours mon jardin? Un secret de famille j'habite à la campagne depuis 68. Je suis un ancien baba cool et j'ai construit une ruine avec une exploitation agricole autour.

[00:08:37]

Ce n'est pas un secret de famille du tout. J'habite là, lâche. Pour le coup, je suis à privilégier les anciens soixante huitards qui sont restés à la campagne. C'est vrai qu'on voyait d'un côté la sainte victoire, de l'autre côté, le Lubéron. Ce soir, il y a un Kouchans magnifique. C'est vrai. C'est vrai que si vous voulez, pour des gens comme moi, qui avons vécu, qui vivons à la campagne, au fond, c'est d'abord la solitude.

[00:08:55]

Cette période, parce que vous voyez, je vais à Paris toutes les quinze jours. Là, j'y suis allé une fois en un an. Et donc, au fond, je ne suis pas enfermé. Il n'y a personne autour de chez moi, mais je suis seul. Et si vous voulez essayer ce sentiment là, je crois qu'il y a beaucoup de gens qui l'ont parce qu'il y a les gens des villes, évidemment. Mais je vous rappelle que la majorité des Français ont un jardin où l'on peut toujours faire attention à l'image qu'on a d'habiter en appartement.

[00:09:14]

Il y a 63 des gens qui ont une maison avec jardin. Donc c'est quand même aussi ça. La mer est particulièrement grand parce que je suis dans la commune, la personne autour. Si vous voulez, moi, les deux choses que j'ai retenu, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit. Il y a la barrière de l'âge. C'est marrant parce qu'une fois, j'en blaguait Cohn-Bendit. Au fond, on nous a dit 70ans, c'est l'âge dangereux et nous courons un peu plus de 70 ans.

[00:09:33]

On a été vieux. Moi, je ne me sentais pas vieux. Je suis actif, j'écris, je voyage, je travaille. Je n'ai pas changé de mode de vie depuis un temps et d'un coup, j'étais vieux et mes enfants étaient plus venir vers moi. Mais mes papilles était dangereux. On ne veut pas donner la maladie et ce sentiment que c'est plutôt les jeunes qui, d'ailleurs, nous ont mis à distance. C'était très difficile à vivre et se mettre d'être vieux.

[00:09:53]

Donc moi, si je rajouterai ces deux idées la solitude et effectivement, la vieillesse, le déplacement de la vie. Si vous voulez, je dirai des choses comme ça. Avant, c'était 60 ans. Maintenant, c'est 70 ans.

[00:10:04]

Souvenez vous, c'était il y a un an. Pour la première fois, les Français découvraient les attestations de déplacement, les commerces essentiels et le télétravail. Retour sur cet événement inédit. Paul Rémi Barjavel et Ilana Azincourt.

[00:10:22]

Des rues et des places vides, comme à Strasbourg ou sur les berges du Rhône, à Lyon, les villes de France confinées sous un ciel ensoleillé, Paris méconnaissable. Le début du premier confinement lancé par le président de la République dans une allocution très solennelle.

[00:10:41]

Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire. Certes, nous nous luttons contre une armée, contre une autre nation, mais l'ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse.

[00:10:54]

C'est l'exode face à une situation inédite à la durée incertaine. Les Parisiens se ruent vers les gares bondées. Partir à tout prix pour se mettre au vert.

[00:11:04]

C'est là qu'intervient survient, dans un mois de mars, Paris, 40 mètres carrés. La promiscuité est vraiment promiscuité avec la petite. Trop dur de rester longtemps à l'intérieur, confiné.

[00:11:14]

Quitter les appartements exigus. Les habitants des grandes villes prennent la clé des champs.

[00:11:19]

J'ai pris mes affaires pour travailler de chez ma tante et les plantes.

[00:11:24]

Chaque année, la France bascule dans l'inconnu. Vous êtes rassemblés dans le faire grève dans les hôpitaux à la limite de la rupture.

[00:11:34]

Les services de réanimation affrontent le tsunami du Kovy de 19 et devant les supermarchés, les files de clients s'allongent. A l'intérieur, les rayons se vident.

[00:11:45]

C'est la peur de manquer plus de temps que d'habitude. Je ne sais rien. J'ai pris n'importe quoi. Trois, quatre mois. Le congélateur est plein. Tout est.

[00:11:56]

Faire ses courses, promener son animal de compagnie ou faire de l'exercice physique. Des activités qui nécessitent à présent une attestation de sortie.

[00:12:04]

Donc, tous les jours, en fonction de ce que je vais faire. Il faut que je fasse passer ça.

[00:12:08]

La police veille, contrôle et les consignes ont parfois du mal à passer.

[00:12:16]

Maxime André parle de confinement. Le but est Joret chez moi au maximum. J'ai besoin de m'aérer un peu parce que je suis là chez moi. J'ai un studio et j'ai besoin de balais en bas de chez vous. Ça sera très bien.

[00:12:27]

Les villes, justement, respirent moins de pollution sonore dans les communes et plus de chants d'oiseaux où la nature se confine.

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Des animaux font irruption dans les rues et explorent de nouvelles zones. Le premier confinement, un moment suspendu sur les balcons, certains bronzent. D'autres partagent leur talent. À l'intérieur, il faut s'occuper comme on peut jusqu'à faire un marathon sur sa terrasse.

[00:13:05]

8KM Je pense que j'ai fait le plus dur. C'est mon travail qui chute chaque jour comme un rituel.

[00:13:14]

Musique et applaudissements tombent des fenêtres pour remercier le personnel soignant et les nouveaux héros du premier confinement, car certains sont bien obligés d'aller travailler.

[00:13:32]

Ce qui m'a marqué, c'était un couple. Y avait un petit gamin d'un certain âge. Gamal m'a tendu un dessin, alors il m'a dessiné une dame sur une chaise. Il m'a tendu le dessin. Il m'a dit merci. Vous êtes courageuse, alors ça m'a vraiment. Ça m'a vraiment touché.

[00:13:48]

Caissières, éboueurs, chauffeurs routiers. Le pays repose sur certains secteurs d'activité qui l'empêche d'être totalement à l'arrêt des nouveaux héros et des mouvements de solidarité qui se multiplient pour aider les personnes isolées. Comme ici à Lille, où une habitante d'un immeuble fait les courses pour ses voisins confinait.

[00:14:11]

En général, les vendredis, beaucoup de courses et après les mercredis, souvent, j'ai deux jours dans la semaine où j'ai vraiment des grosses affaires pour tout le monde et je fais le tour complet du 17 mars au 11 mai 2020.

[00:14:23]

La vie des Français bouleversée pendant près de deux mois, le pays s'est comme figée.

[00:14:33]

Veni guilloché, ça vous fait quoi de revoir toutes ces images? Très étonnant. Et effectivement, ça semble très, très loin. Et à un moment, on évoque la question d'un reconfirmé. En tout cas d'Ile de France. Pas sûr que ce soit vécu de la même façon. Là, on voit ces mouvements de solidarité. Il y avait une peur, une telle peur que tout le monde l'a accepté. Et finalement, ce confinement là. Un an après, je ne suis pas sûr que l'acceptation soit la même parce qu'il y a des souvenirs et que l'on voit bien.

[00:15:03]

Il y a des césures qui se sont faites entre ceux qui ont continué à travailler et ceux qui étaient à la maison en télétravail. Aujourd'hui, la question de la reconnaissance est ce que l'on revivra les choses de la même façon? Pas sûr. D'ailleurs, Jean Castex, lundi, animera une conférence sociale, un sommet social où il est question de remercier les travailleurs de la deuxième ligne, la première ligne étant le personnel soignant et ses travers de la deuxième ligne.

[00:15:26]

C'est ce qu'on a vu dans votre reportage, c'est à dire les éboueurs, les gens, les agents de caisse, les agents de propreté qui le pays n'aurait pas tourné. Ça aussi, ça a vraiment marqué entre le télétravail, tout le monde trouvait ça. Beaucoup ont trouvé ça très, très fans. Au début, c'est sympa. On perd moins de temps dans les transports. On peut continuer à travailler un peu différemment. Sauf que un an après, il y a beaucoup de salariés qui ont quand même envie de revenir un peu sur site, de trouver un mix un peu différent.

[00:15:53]

On a vu des limites se faire virer via une visioconférence, c'est pas très drôle, donc ça pose quand même. Ça a soulevé beaucoup de questions et c'est vrai que c'est pas sûr qu'on vivrait le confinement de la même façon, l'accepterai.

[00:16:09]

Jean Viard sur cette notion d'acceptabilité d'un nouveau confinement, est ce que probablement que le gouvernement s'en inquiète? Je ne sais pas si vous avez entendu sur France Inter, avait cet auteur, Maxime l'IdO, qui a sorti une génération fracassée. Vous faisiez allusion tout à fait tout au fait que vous étiez soixante huitard. Voyez l'interpellé. Justement, cette génération 68, en disant C'est curieux, cette génération 68 qui prônait, il est interdit d'interdire. Aujourd'hui, elle nous interdit la liberté élémentaire de sortir de chez nous.

[00:16:38]

Elle veut nous confiner chez nous.

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Au fond, l'idéal était elle qui était libertaire? Elle est devenue liberticide.

[00:16:44]

Vous savez, il y a des gens qui aiment bien exclure, alors tantôt ils bolets aux immigrés. Maintenant, la mode, c'est d'être sur les vieux. Je veux dire si elle a même pensé à un moment, on veut casser la société pour essayer. Moi, je ne suis pas dans cette pensée là. Après, chaque génération amène sa pierre et donc effectivement, la génération de 68. Ben la vie s'est allongée, les places, les femmes ont changé de position, même si on peut encore améliorer les choses, etc.

[00:17:07]

l'Écologie est devenue une question centrale. Vous voyez? Je pense que chacun construit une époque et que on ne peut pas dire. Moi, je suis la première génération. Il y a eu la guerre. Voyez mon père, il a fait la guerre. Mon grand père, il a fait la guerre. Mes deux grands pères, mon frère a failli faire l'Algérie 2 trois ans après. Donc, si vous voulez, je suis la première génération. A la paix en France, par exemple.

[00:17:27]

Je crois qu'il faut faire très attention à ces discours qui visent à casser la société, à la découper par Jean ou leurs origines parage, etc. Parce que c'est extrêmement dangereux. On est tous énervés, on ne sait pas où on va et on a plutôt besoin d'un commun si je peux me permettre que d'un éclatement. Ben voilà, c'est dit.

[00:17:43]

Une réponse argumentée. Sophie Orange sur télespectateurs, malgré les masques, les tests et les vaccins. Sommes nous en train de revenir à la case Mars 2020? Question de Gérard dans les Bouches du Rhône, Fanny, guilloché, en parlait à l'instant. Elle est vraiment sur la table à cette idée. C'est dans les tuyaux. Cette idée de confinement stricte en Ile de France dès qu'on parle de dos. D'ailleurs, comment pourrait on délimiter ces 12 millions d'habitants qui n'auraient qu'une seule envie, c'est de fuir cet espace département.

[00:18:10]

On n'est pas à la case départ du mois du mois de mars 2020. D'abord parce qu'effectivement, on connaît quand même beaucoup mieux ces fameux gestes barrières. Les masques sont là. Néanmoins, la région Ile de France ne pourra pas être confinée à la découpe, c'est à dire qu'il n'y aura pas un département la Seine-Saint-Denis, le Val de Marne, par exemple, où les hôpitaux sont vraiment très, très pleins, et le reste de la région Ile de France qui continue à vivre normalement.

[00:18:29]

Soit la région Ile de France est confinée en entier, soit elle n'est pas confinée. Après les deux hypothèses, on confine le week end comme ça se passe déjà Canal et Dunkerque, par exemple. Et dans les Alpes-Maritimes, on confine strictement toute la semaine. Et la dernière question, c'est est ce qu'on ferme les écoles? Les écoles seront fermées en dernière extrémité. Ce ne sera pas pour ce coup ci après. Le sujet n'est plus tabou du confinement.

[00:18:50]

Jusqu'à maintenant, quand on interrogeait les ministres, les cabinets des ministres, c'était on est sur un fil. Chaque jour, on ne ferme pas est un jour gagné. Clairement, on a senti que le sujet n'est plus tabou. Et quand le sujet n'est plus tabou, ça veut dire que la place a basculé du côté du confinement. Ce qui sera annoncé demain, lundi, mardi, mercredi. C'est sans doute une question de jours. Mais si les chiffres, ce qui pose problème dans les hôpitaux, c'est je peux me permettre un instant de réanimation.

[00:19:16]

Paradoxalement, pour cette fois ci, le nombre de cas et le nombre de cas à l'hôpital. La courbe est à peu près en plateau, mais la courbe des 4.000 à explosé. C'est la réanimation qui pose problème. On expliquera peut être tout à l'heure pourquoi. Mais si, si. Dans les trois, quatre jours, le nombre de malades en réanimation se stabilise, peut être qu'on gagnera quelques jours de confinement sans confinement. Mais si en revanche, ça se dégrade, ça sera difficile d'y échapper.

[00:19:40]

Et ce n'est pas les transferts qui font la déprogrammation qui vont résoudre le problème.

[00:19:44]

Jean Viard Si on hésite autant à vouloir confiner, c'est parce qu'on a pu mesurer les dégâts de ce premier confinement. On a des chiffres. Maintenant, avec le recul, les notaires nous indiquent qu'en mai, en mai 2020, le nombre de divorces par consentement mutuel a augmenté de 20%. On pensait qu'il y aurait une hausse de la natalité de 25%. Et méditons, on pensait qu'il y aurait une hausse de la natalité. On s'aperçoit qu'il y a une chute, au contraire de la natalité.

[00:20:07]

On a les chiffres en janvier, moins 13 pour cent. Plus de dépressions également, effectivement, chez les jeunes des 15 24 ans. Le nombre de dépressions a doublé.

[00:20:18]

Finalement, se retrouver, on se concensus porte quand on est 24 heures sur 24 les uns sur les autres. C'est ça que ça veut dire.

[00:20:27]

Et dire qu'on n'a pas vu nos vies pour être en tête à tête tout le temps. Je veux dire, un couple au début, c'est tous les jours. Et puis après, on se croise, on se raconte des choses. Si on le sent plus, on n'a plus rien à raconter. Les enfants, on les adore, mais on les a avoir tout le temps. C'est hyper compliqué. En plus, c'est vrai que c'est surtout les dames qui les ont eues bien souvent.

[00:20:44]

Effectivement, monsieur, s'isoler pour travailler, etc. On a vu aussi des clivages. Vous l'avez dit tout à l'heure. On voit bien qu'il y a un énorme décalage entre la vie privée des couples et l'espace public dans l'espace public. Ce n'est pas génial dans la vie privée des couples. Excusez moi. En même temps, on a fait des choses. Regardez comment faire la cuisine pour dire voyez moi, j'ai toujours tendance à regarder ce qui se passe, mais la qualité culinaire des Français a explosé.

[00:21:06]

La qualité, par exemple, des pratiques artistiques. On a augmenté les ventes de guitare de 20%, on a augmenté de 29 les budgets pour la maison. On a commandé 300.000 piscines. Oui, il y a une partie de la société qui s'est installée. J'allais dire dans le confinement comment je me fais une espèce de bloco confortable pour si ça dure et si ça revient. Je pense qu'ils ont aussi acheté des ordinateurs, etc. Voire des maisons de campagne.

[00:21:27]

Et puis, il y a des dizaines de milliers de Français qui ont déménagé sur d'autres plateaux que Jérôme Fourquet, estimé à 10 pour cent des Français en train de changer de vie. Alors de lui peut être divorcer. Déménager? Changer de boulot. Mais partout où vous allez, il y a des gens qui sont en train de s'installer. Alors si vous voulez, moi, je dis je, par rapport à la vague de 68, c'est beaucoup plus fort.

[00:21:44]

L'autre partie, c'est à dire la pauvreté, le travail noir, a disparu. Disons les choses simplement c'est le black qui manque. Y compris lorsque les bars et les restaurants, le chiffre d'affaires déclaré et le black et bien évidemment, le pourboire. Georges n'a pas su indemniser le black et le black dans les milieux les plus fragiles. C'est souvent ce qui permet de vivre cette pauvreté qui se développe. On l'estime à des millions de gens. Toute la société se cache un plan de un blocage confortable, ceux qui déménagent, qui sont d'ailleurs aller habiter dans leur résidence secondaire ou dans leur famille.

[00:22:10]

Les 3 millions d'étudiants ne sont pas tous chapellerie en France, dans les grandes villes. Beaucoup de gens retournant Jami. Et puis ceux qui sont sur le bord. Je crois que ça va être compliqué parce qu'il y a une dette qui s'est créée entre ces différents milieux.

[00:22:21]

Ces différents mouvements guilloché pour cette vie de couple qui a parfois été compliqué pendant le premier confinement, c'est le BCG qui indique, par exemple c'est tout simple, que 38% des femmes on se pointe plus que les hommes n'avaient pas d'espace pour télétravailler et étaient des travailleurs dans la cuisine. Le monsieur prenait le bureau et la femme était dans la cuisine, souvent avec mes enfants.

[00:22:42]

C'était sympa. Je crois que toute cette phrase quand même en tête, qui dit à chaque crise on risque de perdre des droits, nous, les femmes, et s'en faire un couplet féministe. On a vu que cette crise, effectivement, et des études sont très documenté et l'Insee a fait un gros travail sur la société un an après. Les femmes sont plus exposées au chômage. C'est elle qui ont plus souvent lâché leur poste ou qui ont été n'ont pas réussi à assurer la maison et le travail à ce moment là, donc, elles sont plus exposées.

[00:23:15]

Elles ont arrêté souvent les heures supplémentaires, etc. Pour pouvoir s'occuper des enfants. Vous avez tout un tas d'indicateurs qui montrent que les femmes ont été ramenées au sein de la maison et effectivement, au sein des familles. Et bien souvent, les rôles ancestraux se sont réimposer très vite. C'est à dire? Je ne dis pas que les messieurs n'ont rien fait. Ils ont participé. Attention pour la plupart. Mais quand même, globalement, quand vous regardez plus les heures de travail domestique en tête.

[00:23:46]

Mais c'est essentiellement les femmes qui ont géré toute cette partie domestique qui, souvent, elles déléguait, en tout cas pour celles qui ont le plus de moyens. Elles arrivaient à déléguer parce qu'il y avait des nounous, il y avait des assistantes maternelles et il y avait des femmes de ménage et des hommes qui pouvaient venir. Là, il n'y avait plus rien et elles ont beaucoup, beaucoup perdu. Et ça, ça va rester là où c'est compliqué. C'est effectivement pour rattraper cette perte en quelques mois.

[00:24:13]

Certains, ne tirez pas avantage, mais en tout cas droit progression vers l'égalité. On avait mis des années bien en quelques mois, on les a perdu. Et surtout, ce qui est dérangeant, c'est que on va mettre des années à retrouver le même niveau, encore plus si les confinement et cette insécurité là est de savoir si on revient à des systèmes comme ça.

[00:24:35]

Dominique Seux On s'est rendu compte beaucoup s'en rendre compte qu'ils vivaient dans des logements qui étaient trop petits, qui étaient trop optimisés, avec des chambres au fond, qui étaient qui étaient réduites et on avait besoin d'air. Est ce que du coup, vous pensez que ce confinement a laissé des va laisser des traces sur l'immobilier et mettant un coup d'arrêt à cette hausse qui dure depuis un quart de siècle maintenant? Les prix de l'immobilier dans les grandes agglomérations?

[00:25:00]

Alors, certains spécialistes ont noté on commence à noter en ce début d'année un ralentissement ou plutôt une légère baisse des prix immobiliers à Paris. Il y a un argument qui qui peut aller dans ce sens là, qui est voir des dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux dont les entreprises ne vont plus savoir que faire. C'était dire que le télétravail ne va pas s'imposer à 100%. Mais la plupart des entreprises vont négocier des accords qui sont à deux ou trois jours de télétravail.

[00:25:26]

Et donc, dans ce cas là, les entreprises vont passer en ce qu'on appelle en Flex Office Bureau. Attribuez vous utilisez un bureau quand vous arrivez dans l'entreprise et vous installez là où il y a de la place. Mais au total, on a besoin de moins de deux postes de travail et donc moins des tâches dans les immeubles et donc moins de mètres carrés. Ces immeubles qui vont être libérés peut être, pourraient être convertis en. Il pourrait être converti en logements et donc ça entraînerait une baisse et une baisse des prix de l'immobilier.

[00:25:56]

L'argument qui va quand même minimiser un tout petit peu ça, c'est que les réseaux immobiliers ont noté effectivement des départs des grandes villes, et notamment de la région parisienne, mais aussi des grandes métropoles vers des villes ou des villes moyennes à 20, 30, 40 km des centres villes. Mais personne ne signale un mouvement irrésistible quand on interroge vraiment les professionnels. Donc, attention à ne pas transformer un mouvement un peu bobo en un mouvement général, pour une raison très simple.

[00:26:30]

C'est de dire que la majorité des gens, quand même, ne sont pas qu'ils n'ont pas un travail qui peut les transformer en télétravail. Vous devez être sur place dans les services publics. Vous devez être sur place dans la grande distribution. Vous devez être sur place, dans les usines automobiles ou en auto. Attention à ce que. On parle beaucoup du télétravail et on a raison. Évidemment, si la révolution numérique était quelque chose de fascinant dans cette période là, on imagine.

[00:26:58]

Ou plutôt, on n'imagine pas ce qui se serait passé il y a dix ans s'il n'y avait pas eu de numérique. Que a t il passé pour l'économie et pour la vie en général? Mais attention à ne pas fantasmer ce changement et imaginer que ça va être une révolution totale.

[00:27:13]

Si on parlait alors de la possibilité d'un nouveau confinement et de réticences à confiner la population qui pourrait ne pas accepter ce qui est aussi un enjeu financier, ça fait un an qu'on est sur l'eau quoi qu'il en coûte. En fait, on est au bout financièrement maintenant de soutenir l'économie artificiellement. Il y a des gens qui sont payés par l'Etat depuis un an maintenant.

[00:27:31]

Vous avez certains dans certains secteurs. Vous avez des gens qui ne sont pas retourné sur site depuis un an, par exemple parce qu'ils sont souvent en télétravail, soit en chômage partiel, par exemple dans les aéroports de Paris. Vous avez un certain nombre de salariés où ils ont quasiment pas remis les pieds sur leur site de travail. Ils sont en chômage partiel. Vous imaginez la difficulté que c'est alors la difficulté psychologique, managériale. Et effectivement, il y a un enjeu financier derrière cette crise.

[00:28:00]

Qu'est ce qu'elle nous a appris? C'était une première. Mais la vie humaine était plus importante que la vie économique. On a accepté de mettre sous cloche et de mettre sous perfusion l'économie pour sauver des vies humaines. C'était ça aussi ce que nous apprend cette clé. Un an après, on pensait que ça ne durerait pas. Le gouvernement a ouvert les vannes. Il n'y avait plus question de déficit de dette là aujourd'hui. Un an après, on fait effectivement les comptes et on se rend compte.

[00:28:28]

J'en viens à parler de la pauvreté, mais on voit aussi que quoi qu'il en coûte, jusqu'à quand petite durée, les entreprises se posent la question des mutations qu'elles vont devoir faire. Et puis, on a connu ce confinement, le premier à un moment où l'économie allait extrêmement bien. On parlait presque du plein emploi en France. Il y avait des perspectives. Là, on s'est dit ça a été le c'était aussi. Chacun doit prendre son risque. Là, c'était le retour en force de l'Etat.

[00:28:57]

Aujourd'hui, on voit bien que quand l'Etat va arrêter le quoiqu'il en août, ça va être extrêmement dur. Et là aussi, il y a des gens qui vont bien. Mais moi, je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas aidé alors que j'ai perdu énormément Dominique Seux.

[00:29:09]

On va se retrouver avec un État surendetté, des dettes et des inégalités au sein de la société française pour corriger ou guérir ces deux maux.

[00:29:18]

Est ce que l'impôt ne sera pas la solution qui s'imposera? On ne veut pas le dire, mais pour réduire les dettes et pour réduire les inégalités. Pour réduire les dettes, d'Apophis finit toujours par se poser. Mais ce n'est évidemment pas le moment. Pour l'instant, il n'y aurait rien de plus Panicos pour l'ensemble des consommateurs, des épargnants, etc. De leur annoncer des hausses d'impôts pour l'instant, avec des taux d'intérêt qui sont extrêmement bas. L'endettement? La dépense keynésienne est tout à fait justifiée quand il y a une crise.

[00:29:50]

La puissance publique, les finances publiques sont là pour amortir et pour relancer quand les choses vont mieux, quand l'économie va mieux. Et bien voilà, reconstituent les réserves. La difficulté, évidemment, c'est que la France ne reconstitue jamais et qu'elle est toujours là pour dépenser. Mais n'allons pas dans ces polémiques là. Est ce que l'impôt s'imposera à un moment ou un autre? Probablement. Il y aura, mais je pense pas avant 2 ou 3 ans. En tout cas, certainement pas avant la fin de ce quinquennat.

[00:30:18]

Pour des raisons politiques évidentes et au tout début du quinquennat suivant, cela me paraît peu probable. Est ce qu'il aura pour corriger les inégalités puisque vous poser la question? Une envie? Un désir d'impôts très, très élevé. Ce n'est pas impossible. Je me souviens, il y a dix mois de mars, un expert du social qui vous recevait souvent.

[00:30:39]

Raymond Soubie, avait dit Il y aura un retour de l'ISF. Il avait dit ça, c'était prémonitoire. Je ne sais pas. Le sujet politique va revenir. Je ne suis pas sûr qu'il y ait une attente de l'opinion dans l'immédiat pour des hausses d'impôt, y compris pour des hausses d'impôts pour corriger des inégalités. Ce que ceux dont tout le monde a envie de retrouver un peu la vie d'avant et de relancer la machine. Et on voit bien pour rebondir ce que disait pour finir, ce que disait il lâché, c'est qu'on veut bien.

[00:31:14]

L'arbitrage entre les vies épargnées et les vies gâchées a profondément changé depuis un an. En mars 2020, tout était fait pour épargner des vies. Confinement total au fur et à mesure que l'année, cette année, s'est déroulée sous nos yeux. Il y a eu des fois des réflexions, des envies, du désir, de la colère, de équilibré entre l'économique et le sanitaire. Et on connaît tous ces débats là. Et aujourd'hui, il y a quand même le sentiment qu'il faut faire attention aux vies gâchées, notamment celle des trentenaires qui vivent chez eux tout seul.

[00:31:48]

Et on voit bien aujourd'hui que la société a l'air. Et je ne porte pas de jugement de valeur, mais la société tout entière a l'air de tolérer. Je mets, entre guillemets, de tolérer 300 morts par jour, ce qui n'était pas le cas à l'automne suivant.

[00:32:00]

C'est ce que j'allais dire, des choses qu'on ne nomme pas tous les jours. Il y a 300, 350, 250 morts par jour. Ça fait des choses auxquelles on s'est habitué. Ça paraît assez incroyable et à son naturel.

[00:32:11]

Il y a 1700 morts.

[00:32:12]

Oui, mais là, c'est une maladie qui crée chaque jour, depuis des mois et des mois de 150 morts par jour. Et puis aussi des déboires cachés qu'on ne voit pas. Ce sont des personnes qui ne peuvent plus être opérés. La vie à l'hôpital a été complètement chamboulé. Il y a forcément des pertes de chances chez des malades du cancer chez qui le cancer sera dépisté trop tard. Des gens qui avaient des maladies cardiovasculaires, qui n'ont pas pu se faire soigner et qui sont morts d'un infarctus inversé.

[00:32:34]

Ce sont des morts qu'on ne pourra jamais comptabiliser comme des victimes du vide. On connaîtra sans doute jamais leur nombre, mais c'est sûr que c'est un prix à payer. Et si on recompte finition des programmes de plus en plus qu'à l'hôpital, il y aura de plus en plus de pertes de chance. Ce sont des personnes qu'on entend pas, qu'on ne voit pas. Il y a sûrement des gens qui nous regardent et qui se disent Moi, j'ai perdu mon nom, mon mari, mon frère, ma fille, parce que l'hôpital a déprogrammé une opération, un soin.

[00:32:57]

Et ça, si on confine encore plus sur des programmes, encore plus, le bilan sera encore plus terrible.

[00:33:02]

En tous les cas, on parlait de navigation. On a pu constater hier soir, lors de la cérémonie des César, ô combien le monde du spectacle était en souffrance. Juliette Valons et Dominique Le Marchand ont recueilli le témoignage du violoniste Renaud Capuçon et de l'humoriste Elie Semoun, deux artistes qui ne font plus de scène et qui doivent se contenter d'exercer leur art sur les réseaux sociaux. On regarde.

[00:33:31]

Pendant les 56 jours du confinement, Renaud Capuçon s'est accroché à son violon. Plus que jamais.

[00:33:40]

Quelques minutes de concert quotidien posté sur les réseaux sociaux pour garder le contact avec son public et le moral surtout.

[00:33:48]

Moi, j'ai été dans un espèce d'état de sidération ou de d'écrasement comme ça pendant, je suis à une après midi à cocher. Les concerts annulés et ça tombait. Ça s'annuler par dizaines, par dizaines, pour être très français. C'est une période extrêmement lourde, extrêmement difficile, où beaucoup, beaucoup de mes collègues sont rentrés en dépression. Certains ne peuvent pas payer leur loyer. Certains ont perdu le goût de la scène. Certains sont maintenant tétanisés à l'idée de reprendre la scène.

[00:34:17]

Parce que si on perd une sorte de muscle aussi, quand on est, quand on joue, on voyage, on est sur scène, on a une sorte de sinon d'habitude, mais c'est un peu comme un muscle. Finalement, quand on ne l'utilise plus du tout, il faut rééduquer.

[00:34:35]

Rejouer à tout prix, même dans un supermarché, en attendant la réouverture des salles de concert, le violoniste jongle avec l'attente, l'espoir et l'impatience. Si vous enlevez un artiste, la capacité de rêver, la capacité de se projeter et la capacité d'imaginer des rencontres, d'imaginer comment il va concevoir une pièce, comment il va concevoir un concert, a voulu enlever sa partie créatrice et c'est ce qui est l'essence même de sa vie de musicien. Donc, oui, beaucoup de frustration.

[00:35:09]

Et finalement, si on pense à ce qui est positif, énormément de choses qui vont naître de cette situation. Cette espèce de frustration, de possibilité, de non possibilité de nous exprimer, je l'ai constaté à chaque fois que j'ai eu la chance de pouvoir rejouer dans les moments où il y a eu des concerts ou en Espagne avec récemment des concerts publics. L'inspiration, elle, est décuplée. J'ai jamais été autant inspirée de ma vie.

[00:35:35]

Cette espèce de réduction totale et de condensation des choses et de disparition fait que vous retrouvez une saveur que vous aviez non pas perdu, mais vous avez oublié ce que vous aimez le chocolat et que vous arrêtez d'en manger pendant trois mois.

[00:35:52]

La première fois, vous avez mangé, ça va être incroyable, a lui aussi. Les applaudissements manquent. Elie Semoun, privé de spectacle, privé de son père, également malade et confiné dans son I-Pad.

[00:36:06]

Moi aussi, papa, c'est un peu de loin. Ouais, c'est un peu de loin. C'est lui et toi, papa, c'est toi. Il a encore un peu de temps pour parler du temps. Il est mort en septembre.

[00:36:21]

Il est resté 8 mois ou 9 mois dans cet EPAD. Il n'a pas vécu très longtemps dans cet épisode et malheureusement, dans ses 8 ou 9 mois, il y avait les deux mois. On n'a pas pu aller le voir. Et honnêtement, je l'ai souvent dit. Tant pis si je me répète, mais ça a accéléré sa chute. En fait, il était déjà sur une pente savonneuse à cause de sa maladie d'Alzheimer. Ça a tout accéléré. Quand je revois ça, ça me sert le coeur.

[00:36:46]

Je me dis que c'est criminel d'avoir fait ça, d'avoir ça. À mon avis, ça a tué beaucoup de beaucoup de personnes âgées.

[00:36:55]

Peut être dans Blessure personnelle, partagée par l'humoriste, qui a aussi posté des vidéos plus légères sur les réseaux sociaux avec son complice Franck Dubosc.

[00:37:03]

Oui, monsieur Makarios et compagnie du gouvernement, vous allez à la pharmacie, vous me distribuer de l'aspirine à tout le monde, mais on n'en parle plus.

[00:37:13]

Je crois qu'on est utile parce qu'on fait rire les gens et qu'on leur amène beaucoup de bien être. Mais là, c'est encore plus sûr qu'ils avaient besoin d'entendre parler d'autre chose ou d'entendre parler de ça. Mais que ce soit un rire un peu libérateur, pas aussi essentiel qu'une infirmière ou que le milieu hospitalier. Mais en tout cas, on a été utile dans ce sens là. On les a fait rire, on leur a fait peur, on les a fait penser à autre chose.

[00:37:36]

Vraiment pas. Un an après le premier confinement, les artistes et la culture toujours à la n'attendent qu'une chose retrouver la scène Bangou.

[00:37:44]

C'est un message que j'adresse personnellement à Roselyne Bachelot. Roselyne, ça suffit. On nous a suffisamment cassé les dents, la. Maintenant, c'est bon. On a compris que le coronavirus était dangereux, mais ça suffit. Nous voulons revivre une mère qui. Jean Viard téléspectateurs pourquoi nos gouvernants ne comprennent t il pas que la culture est essentielle pour notre moral?

[00:38:14]

On a l'impression que pour le moral, surtout des artistes qui ont qui souffrent beaucoup, d'être renvoyés à cette étiquette de non-essentiels. Le monde peut très bien tourner sans vous et on le prouve. Ça fait un an que vous n'êtes pas là et on est toujours là.

[00:38:28]

Mais c'est pour ça que j'ai beaucoup aimé l'intervention des musiciens parce que je pense, si vous voulez, que bien sûr que ça leur manque. Vous savez, moi, je suis habitué à faire des conférences en public deux fois par mois, trois fois par mois. Je veux dire bien sûr que ça manque et je comprends très bien. Mais ce musicien dit aussi effectivement qu'il pensait que sa créativité avait été renforcée. Soyons quand même là dessus. Je veux dire beaucoup plus.

[00:38:48]

Ils ne sont pas plus martyrisées que les restaurateurs dont le bonheur est de servir à manger, que les Barbades dont le bonheur, c'est de blaguer, etc. Si vous voulez à qui le travail manque autant que l'argent. Je veux dire, il y a des tas de gens qui sont dans cette situation et j'accepte de taper leur souffrance. Je n'ai pas du tout aimé la soirée des César hier soir, parce que je trouvais qu'il y a un moment, il faut faire attention.

[00:39:07]

Je veux dire, c'est pas pire que dans d'autres situations. Ça, c'est la première chose. Mais tout le monde est malheureux, tout ça. Je suis tout à fait d'accord. Je voudrais juste dire deux choses. Moi, vous savez, je multiplie toujours par dix le nombre de morts. Ou Barouin pour avoir le nombre de vies sauvées parce qu'on oublie qu'on sauve des vies tous les jours. Et donc, même quand vous voyez quand le monsieur dit toujours, on est d'accord, mais on fait ça pour sauver des vies.

[00:39:28]

Après ce qu'on fait bien ou pas, je ne suis pas un stratège, mais je veux dire, c'est quand même la deuxième chose que je voudrais dire. Il y a cinq milliards d'hommes qui se sont confinés en même temps dans l'histoire de l'humanité. C'est une telle rupture culturelle symbolique. Je ne sais pas. Le monde d'après comment il va être, est ce qu'on va refaire? Voyez en ce moment. On ne peut pas dire on ne peut pas dire parce que jamais on s'était battu tous ensemble pour la même cause.

[00:39:49]

On s'était toujours battu les uns contre les autres. C'est la première fois. Qu'est ce que ça veut jouer dans la culture, dans la civilisation? Je crois qu'il faut quand même se dire est il y a d'un côté, il y a la vie intime, ce qu'on raconte là, ce qu'on a vécu, nous, individuellement, et appris à l'événement historique. Il est absolument gigantesque. Comment les deux vont s'articuler? Je n'en sais rien, mais si vous voulez la question, c'est comment on va sortir de cette crise en essayant de rapprocher ces deux dimensions.

[00:40:12]

Et ça, c'est un enjeu essentiel. Sinon, on va se taper dessus.

[00:40:15]

Justement, Fanny, guilloché par tous ces gens là qui sont dans une impasse professionnelle. Est ce que ce n'est pas le monde de se réinventer? C'est d'ailleurs Emmanuel Macron lui même qui disait le 13 avril On a retrouvé la phrase, sachant dans ces moments nous réinventer. Moi, le premier, disait il, est ce que c'est l'occasion de faire le ménage, d'entamer une nouvelle carte, d'embrasser une nouvelle carrière, de faire des choses comme on avait?

[00:40:36]

Un certain nombre de gens l'ont fait un peu contraint. Il y a quand même beaucoup de gens qui ont perdu leur emploi, qui ont vu leur secteur, qui ont une réflexion sur le secteur. Vous êtes dans le secteur aérien, on vous disait que ça allait exploser et là, tout d'un coup, on vous dit que au mieux, si ça revient à la normale, ça sera en 2023 2024. Donc vous poser des questions? Vous êtes dans ce secteur là.

[00:41:01]

Vous vous dites peut être qu'une réorientation professionnelle est utile. Vous avez aussi un certain nombre. Je suis vraiment d'accord avec Jean Viard sur la façon dont quels seront les secteurs demain qui vont émerger. Ou est ce qu'il faut aller? Et puis, collectivement, on a beaucoup parlé des personnes âgées et des jeunes. Mais les enfants, les enfants. Qu'est ce qu'ils vont garder de cette période où ils vont à l'école, où ils ont été confinés ou vont à l'école?

[00:41:27]

Et là, c'est intéressant. Parce que là où on parle notamment d'un reconfirmé éventuel, on voit bien que la question des écoles a vraiment changé, c'est à dire qu'on se rend compte qu'il y a des choses sur lesquelles on ne pourra pas rattraper l'éducation des enfants. Bien si on ferme les écoles trop longtemps. C'est un choix que fait la France. C'est un choix politique qu'a fait la France, notamment, mais on n'arrivera pas à rattraper cette éducation. Ça aussi, ça va laisser des traces.

[00:41:52]

Les enfants de 10 ans aujourd'hui et qui vivent cette période là pendant un moment de contrainte de vie avec le virus, comment ils vont appréhender l'avenir? C'est effectivement ça que aujourd'hui, on pour lesquels on n'a pas beaucoup de réponses à apporter. Mais de toute façon, ça, Alessia, ça laissera des traces dans la vie active. Ça laissera des traces. Il y a des enfants ou des jeunes qui se disent aujourd'hui, je ne vais pas faire ce métier là où je veux faire quelque chose qui ait plus de sens.

[00:42:20]

Je vais effectivement me réinventer.

[00:42:22]

Dominique, c'est justement sur cette envie, cette volonté, ce slogan qui était Il faut se réinventer du monde d'après. Est ce que c'était de la blague ou non? On sortira du Kovy dans un monde différent, un monde avec moins d'avions, moins des aéroports plus petits et des choses qui auront, qui font qu'il y aura un monde d'après qui sera différent. Écoutez, je note qu'il y a eu énormément de débats, de tribunes, de texte sur Le Monde d'après en mars avril 2020, mais que depuis l'automne et depuis le début de l'année 2021, tout le monde a vraiment plutôt envie de revenir à la vie d'avant.

[00:42:55]

Et donc, je me méfie un petit peu des gros changements ou des révolutions qui arriveraient en réalité. Je pense que la situation. Il s'est passé quelque chose d'incroyable sur le plan économique. C'est que l'État a pris l'essentiel. Et quand je dis l'essentiel, c'est la très grande majorité de la paume des pertes et du coût de cette crise. Et ça veut dire que pour le reste de l'économie, en termes financiers de revenus. En réalité, c'est moins.

[00:43:27]

Alors je sais que ce n'est pas très populaire de dire ça, mais ça a été moins coûteux qu'on pouvait le craindre. Vous souvenez? On a anticipé 800.000 destructions d'emplois au minimum. On a parlé de 800.000 à 900.000 finalement, et on vit un peu plus de 300.000. On attendait énormément de faillites. On n'a pas eu les charrettes de faillites à l'automne ou depuis, depuis cet hiver. Peut être qu'elles viendront après, mais quand l'Etat prend la majeure partie du coût d'une crise, il le fait.

[00:43:58]

Les revenus des Français? Naturellement, c'est une moyenne. Mais les revenus des Français ont progressé en 2013, ce qui est quand même incroyable. Alors, naturellement, il y a des personnes qui qui, qui, eux, ont vu leurs revenus baisser. Je pense en priorité aux salariés au noir, tous ceux qui vivaient grâce aux pourboires, etc. Ça a été mentionné tout à l'heure. Mais attention, la situation est très différente des crises économiques précédentes et donc je ne crois pas qu'il y aura une vraie révolution, un changement, sauf sur la recherche de sens.

[00:44:35]

Mais ça, c'est quelque chose de très beau, beaucoup plus long. Orange d'après Le Monde, d'après.

[00:44:41]

Je vais dire qu'il existe déjà dans les EPAD. On était quand même traumatisé par ce qui s'est passé l'année dernière. Il y avait des dettes, c'était vraiment des hécatombes, des dizaines de morts dans des établissements aussi des personnels soignants qui a succombé. Et aujourd'hui, un an après. A partir de ce matin, les protocoles sont allégés. Pourquoi la vaccination est passée par là? En janvier, il y avait encore à peu près 100 morts par semaine dans les écoles.

[00:45:06]

Comme la vaccination est à plus de 80, il y a une chute des contaminations, des contaminations et des décès 100 morts par semaine au mois de janvier.

[00:45:13]

En ce moment, on est plutôt à 20 morts par semaine. C'est divisé par 5 et ça va sans doute baisser puisque quand on sera à 90 pour cent de la vaccination, donc effectivement, 80 pour cent des résidents sont vaccinés. A partir d'aujourd'hui, les personnes peuvent ressortir des EPAD, se promener, aller voir leurs familles sans être en quarantaine au retour. Et vous imaginez alors qu'il y a un an, c'était des endroits où on mourrait tous les jours dans des conditions absolument atroces.

[00:45:35]

Voilà donc là, il y a vraiment un appel d'air. Un monde d'après qui sont dans les épatent, qui ont vraiment souffert. Et ça, je pense que ça donne de l'espoir quand même pour montrer que la vaccination, quand on sera vraiment bien vacciné, peut nous permettre d'avoir une vie un peu différente.

[00:45:47]

Voila, y'a du positif. Il y a du positif aussi. Pour certaines entreprises, c'est le sujet qu'on va voir. Évidemment, il ne crie pas sur les toits, mais certaines entreprises ont bénéficié de l'épidémie. En fait, elles ont bénéficié surtout du changement de nos habitudes. Voyez ce sujet de Mathieu l'ignoraient. Et Pierre Dorne.

[00:46:08]

Dans cette usine du Doux, on ne subit pas la crise du Kovy. Ici, on fabrique des ustensiles de cuisine, poêles, marmites et casseroles haut de gamme. Depuis un an et le premier confinement, les ventes bat tous les records.

[00:46:25]

On est dans un des ateliers de stockage. Normalement, les racks qui sont ici sont pleins à 80 90%. Sauf qu'en ce moment, c'est bien vide. C'est bien vide parce qu'on a puisé dans nos stocks pour pouvoir répondre à la demande qui était particulièrement soutenue depuis.

[00:46:43]

Depuis plusieurs mois maintenant, l'entreprise a augmenté son chiffre d'affaires de 25 pour cent heures supplémentaires pour les employés. Il faut tenir la cadence et même l'augmenter. Là, on a l'appréhension de la matière première. Les disques en inox vont être graissés avant d'être placés sur une première presses d'emboutissage et elle va donner vie à la casserole. Emmanuel Brücker a commencé dans l'atelier il y a 30 ans et il n'avait jamais vu un tel carnet de commandes. Ici, les 90 salariés se connaissent tous.

[00:47:17]

Ferfay. Persico et depuis peu, des nouvelles ouvrières sont arrivées en renfort on avait recruté d'abord Resona, puis ensuite Tonia. Et en fait, on s'est rendu compte, après les recrutements, qu'il s'agissait de la mère de la fille. 18 embauches sont prévues. Je suis très fier de travailler ici et de voir que ça marchait bien et c'est plutôt bien pour nous qui sommes intérimaires pour continuer le travail, c'est actuellement le travail, ne courent pas les rues, donc on a eu la proposition sur le nouvel atelier.

[00:47:51]

Comment expliquer ce succès pour les dirigeants? Les clients partout dans le monde ont profité de confinement pour se mettre à cuisiner des produits locaux. Retour aussi à des ustensiles made in France. Presque une exception.

[00:48:05]

Dans une industrie française en crise, il n'y a pas de culpabilité à avoir. Le plus beau des résultats, c'est le développement de l'entreprise et le développement de l'emploi et la satisfaction du client. Des clients qui sont de plus en plus nombreux. Et c'est juste hyper enthousiasmant. C'est merveilleux.

[00:48:23]

À six cents kilomètres de là, une autre PME a tiré son épingle du jeu. Le télétravail massif a chamboulé cette entreprise de services informatiques.

[00:48:34]

On a explosé le nombre d'ordinateurs portables qu'on vend. Jusqu'à présent, on vendait plutôt des ordinateurs fixes, en tout cas pour les administratifs et avec le coaching. En fait, tout le monde devient mobile.

[00:48:44]

L'entreprise bénéficient d'aides de l'Etat pour quatre contrats d'apprentissage. Un moyen de recruter de futurs salariés et une chance pour les étudiants.

[00:48:55]

Un secteur en tension, quand même. Des métiers qui sont difficiles à trouver. Donc, c'est génial. Quand on a des gens comme Bassin, qui sont stagiaires, apprentis, on les suit, on voit leur évolution copine.

[00:49:07]

Du coup, en études littéraires, il faut qu'elle effectue un stage dans une librairie ou dans le secteur. Et là, c'est très compliqué. On peut changer de stage depuis un moment. Malheureusement, je pense que ça va être encore plus compliqué affiché 17% de croissance pendant que l'économie du pays est grippée.

[00:49:31]

Pas toujours facile à vivre pour un chef d'entreprise.

[00:49:34]

Ce n'était pas évident de se dire nous, nous, on fonctionne, nous ça marche et il y en a. On a eu des clients, typiquement un hôtel, par exemple, mais moi, je suis fermé et vous, vous continuez à me facturer pour X choses mon livre Internet, par exemple. Mais moi, je suis fermé et ça, c'est pas évident.

[00:49:50]

OK, si on fait tout gratuit et que derrière, on licencie 30 personnes, je ne pense pas que ce soit non plus un acte responsable. Donc, on a essayé de trouver un juste équilibre pour nous dans la situation.

[00:50:01]

Non, l'entreprise veut continuer à se développer. Elle cherche à recruter trois nouveaux salariés. Fanny guilloché.

[00:50:10]

On voit comment les entreprises se sont mises au télétravail. Ça veut dire que si. La semaine prochaine, puisque puisqu'on en parle. C'est dans l'air, on décrète un confinement à l'Ile de France. Les entreprises peuvent elles peuvent dégainer un centre de télétravail. Tout le monde reste chez soi. C'est techniquement possible.

[00:50:28]

On a fait beaucoup de progrès, évidemment, par rapport à l'année dernière, les entreprises, on l'a vu, ont équipé leurs salariés. D'ailleurs, les ventes d'ordinateurs ont explosé. Certains salariés ont aménagé un espace. Il y a toute une organisation qui s'est mise en place. On apprend à travailler de loin. On sait faire avec des équipes qui sont dispersées. Il y a un an, ce n'était absolument pas le cas dans la plupart des secteurs. C'était extrêmement minoritaire.

[00:50:51]

Les secteurs qui allaient faire la grande différence, quand même. J'y reviens. Mais le télétravail? Il faudra voir si les écoles ou pas sont fermées. Parce que travailler avec des enfants, ce n'est pas pareil que de télétravailler comme on le fait actuellement un certain nombre de salariés, ce qui a déjà depuis l'année dernière. Il y a énormément d'accords de télétravail qui ont été mis en place, négociés avec les syndicats. Et ce qu'il apparaît? Dominique se le disait, c'est que personne ne veut ni patron ni salarié du tout.

[00:51:19]

Télétravail du 100%. Parce que ça manque, parce que l'on est seul, parce qu'on perd en créativité. En revanche, ce qui apparaît, c'est que dans la plupart de ces accords, c'est deux à trois jours par semaine et c'est ce qui aujourd'hui est en train. Alors, ça dépend des régions et des départements en fonction de la situation sanitaire. Mais dans un certain nombre de postes où c'est possible. Attention, parce que tous les postes ne sont pas télétravailleurs.

[00:51:44]

Effectivement, on est déjà dans une organisation comme ça. Donc si on bascule, mais on reviendra à cette césure de ceux qui peuvent aller travailler quelque part aussi se protéger du virus. Ceux qui restent sur le front sont sur site, qui sont face au public et des entreprises qui indemnisent leurs salariés qui sont à la maison en télétravail 20, 30, 40 euros par mois pour payer la facture de la box, pour payer le chauffage, pour compenser les peu de cantine.

[00:52:10]

Les mètres carrés aussi. Laver les vêtements. Certaines entreprises commencent à mettre ça en place. Ça va prendre du temps parce qu'évidemment, c'est difficile à négocier, mais à la fois s'il y a moins de loyer, parce qu'il y aura moins de bureaux, moins de mètres carrés de bureaux. C'est aussi une façon d'accompagner les salariés qui sont à la maison sur cette vie qui passe en ligne.

[00:52:29]

Dominique se questionne téléspectateurs après avoir goûté au click and collect, au commerce, etc. Les consommateurs retourneraient ils vers des habitudes d'achat plus classiques? Est ce que c'est un chemin sans retour que nous avons pris avec l'Internet? Mais même pour ce que nous ne retomberont plus au cinéma, on s'est rendu compte que finalement, c'était très bien d'avoir ces plateformes qui vous amène au cinéma, à la maison.

[00:52:54]

Alors pour le cinéma, en fait, on peut avoir les deux à la fois. Vous pouvez avoir les Netflix et en même temps retourner au cinéma. C'est ce qu'on a vu depuis des années. La multiplication des écrans ne s'est pas accompagnée d'une baisse de la fréquentation des cinémas Tokia. Les deux peuvent. Les deux peuvent fonctionner. Ça, c'est le côté culturel sur le côté, les magasins. En fait, je crois que ça va accélérer une tendance sur l'éloignement des consommateurs, des très grandes surfaces, des hypermarchés qui sont qui traverse une vraie crise.

[00:53:26]

Parce que quand vous allez dans un hypermarché, c'est rarement pour le plaisir. Vous y allez plutôt bien pour faire les courses le week end. Celle ci n'est pas forcément la mort des petits commerces de proximité parce que cette crise a montré aussi un attachement aux commerces de proximité et aux commerces que l'on connaît. Chacun sait bien maintenant que la vie des centres villes est vraiment liée à ça. Juste un mot. Je crois qu'on peut. On parle souvent des première et deuxième ligne et c'est pour rebondir sur ce qui a été dit avant.

[00:53:54]

Je crois que collectivement, il est bon aussi de rendre hommage au directeur informatique et directrice informatique. Des entreprises et aux DRH sont les directeurs et directrices informatiques de toutes les entreprises de France. Je pense que ç'aurait été la cata et on leur rend rarement hommage.

[00:54:12]

Jean Viard Nos centres villes ne sont pas sous cloche depuis un an. Comment vont ils rouvrir? Certaines boutiques vont devoir fermer parce qu'en fait, on est passé au click and collect. Est ce que certains restaurants ne se remettront pas, n'arriveront pas à ouvrir?

[00:54:24]

Est ce qu'on est ce que l'on a? Est ce qu'avec cette mode du passé en ligne ne menace pas nos rues commerçantes?

[00:54:32]

Moi, je crois qu'il y a deux choses dans cette pandémie. Il y a la valorisation du local et les commerces qui est au plus haut chez nous, les tiers lieux, tout ce qu'on fait autour de chez nous. Et puis, il y a la livraison quelque part. Le travail à domicile, c'est une forme de livraison. On livre le travail à la maison. Amazon 20 millions de Français ont acheté sur Amazon l'année dernière. 20 millions. Donc, si vous voulez, on va vers ce couple.

[00:54:51]

Livraison locale locale. C'est son quartier de la ville. Un quart d'heure, le petite ville, le bourg et on y va vers ce nouveau couple. C'est ça qui est en train de se passer, mais c'était déjà là avant. Parce que les très grands magasins de Munich l'a très bien dit. Il était déjà en train de se transformer en lieu de stockage pour les circuits Amazon, par exemple. Donc, il y a une disparition de ce genre de lieu.

[00:55:12]

C'est le genre de transformation et ça peut effectivement aider dans certains cas. Certaines villes, pas toutes. Ça va dépendre. Vous savez, on ne peut pas faire des moyennes générales. Il y a des villes moyennes qui sont à moins d'une heure des métropoles. Et Dominique Chadi n'a pas beaucoup de migrations. Oui, il a raison, mais il y en a peut être suffisamment pour que là où il arrive, cela modifie des équilibres. Parce que si vous voulez dans une petite ville, vous amenez trois cents personnes, c'est beaucoup.

[00:55:34]

Statistiquement, ce n'est pas important. Moi, je joue en Bretagne. La petite ville où j'ai quelques intérêts. Il y a peut être 30 personnes grandes familles, mais 30 familles dans une toute petite ville, ça compte. Voilà pour. Les deux éléments sont pas les mêmes. Moi, je crois que c'est ça qu'il faut dire. Il y a une chose qui me frappe aussi dans les gens qui y gagnent, c'est comme le nucléaire est redevenu populaire.

[00:55:52]

Pourquoi je vous dis ça? Parce que ça veut dire que les gens ont compris la question du réchauffement climatique. Et bien que le nucléaire, qui était de je d'opinions favorables, a eu le chic, je me certifie pas tout à fait, mais presque, alors qu'il était beaucoup plus bas. Et au fond, la mentalité des gens sur comment on lutte contre le réchauffement climatique a effectivement joué aussi pour dire y'a des secteurs qui ont gagné, bien sûr, mais dont celui là, qui peut sembler plus à remplir les GAFA.

[00:56:15]

Tout cela, évidemment, à la pharmacie. Mais pensez aussi au nucléaire parce que c'est un indicateur de changement en termes de mentalité, puisque le nucléaire n'émet pas de CO2.

[00:56:24]

Et donc, de ce point de vue, on considère qu'il est bénéfique. En tous les cas, il participe à la réduction des gaz à effet de serre.

[00:56:31]

Les lots à gagner aussi le vélorution l'horizon ont explosé tout de suite.

[00:56:37]

On revient à vos questions. Il y a un an, Emmanuel Macron lançait contre le Kovy. Nous sommes en guerre. Sophie Aurenche. Un an plus tard, le sommes nous toujours ou est ce que le combat, on n'a pas gagné la bataille?

[00:56:53]

En tout cas, le combat n'est pas gagné. On est toujours en guerre contre le Kovy.

[00:56:57]

Ou bien on se dit il y a quand même d'autres soucis maintenant qui taraudent le gouvernement l'économie, la santé mentale.

[00:57:04]

Le gouvernement aimerait bien parler d'autre chose, mais c'est impossible depuis un an. Je pense que le mot guerre, effectivement, était à l'époque très choquant. Aujourd'hui, ce ne sont plus des mots autour de la bataille du combat. Non, ce n'est pas gagné parce que ce virus nous joue des tours. Parce que ce virus mute est objectivement ce variant en anglais. Parce que pour le moment, en France, des variants sud africains brésiliens restent stables à cinq pour cent des nouveaux cas, mais sans ce variant en anglais.

[00:57:26]

Aujourd'hui, je pense qu'on aurait rouvert les cinémas. On aurait rouvert des musées parce que c'est le hasard. C'est la science et c'est la compétition entre les virus. Le Varian anglais a gagné. On espère que ce sera la dernière mutation.

[00:57:40]

Jean Viard J'ai adoré le confinement. Suis je le seul? De Christophe, dans le Loiret.

[00:57:47]

Il y a des gens qui auraient été heureux. Il y a des couples qui se sont très bien entendus. Je pense que la famille s'est souvent ressoudé. On ne parle que des femmes battues et c'est bien normal puisque c'est évidemment un problème majeur. Mais il y a plein de femmes qui n'ont pas été battues et bégum non plus. Donc, je veux dire, je crois qu'il faut faire attention. On a toujours tendance, dans notre société hyper médiatique, à éclairer ce qui dysfonctionne et c'est normal.

[00:58:08]

Mais je crois qu'il y a beaucoup de gens qui ont fonctionné et j'ai pensé qu'il faut faire très attention. Regardez même les gilets jaunes. Comme souvent, ils ont desjardin l'année dernière, pendant le confinement, dès qu'on a rouvert les endroits où on pouvait acheter des plantes qui se sont lancés dans les tomates et dans le potager. J'essaye de pondérer parce que pour l'instant, on a une idée de ce qui se passe, à mon avis très partial et partiel en plus, et donc toujours attention.

[00:58:30]

Tout le monde n'a pas vécu ça pareil. Après, il y a un énorme isolement. Il y a beaucoup de familles. Je pense qu'on a souvent retrouvé nos enfants. Au début, c'est vrai que c'est envahissant, mais en même temps leur consacrer du temps comme jamais. Donc, si vous voulez, c'est toujours pareil. Il faut voir les deux dimensions. Il faut faire attention de faire un vrai bilan. Il faudrait un peu de temps schématiquement sur le rapport au temps.

[00:58:48]

C'est très, très important parce que le rapport que l'on a passé en famille fait aussi que vous avez là. À ce moment, vous avez beaucoup d'entretiens d'évaluation dans les entreprises et ce qui ressort discuter avec des DRH, c'est que vous avez quand même un certain nombre de salariés qui expliquent qu'ils ont envie d'avoir du temps. Mais ils le disent, c'était déjà le cas avant. Mais là, aujourd'hui, ils le disent de façon beaucoup plus affirmée en disant Ah bah non, je tiens à garder où je passe en temps partiel parce que je veux absolument pouvoir accompagner mes enfants ou mieux aider mes parents.

[00:59:23]

Et c'est vrai que les curseurs changent. Ils étaient déjà là avant. Attention, on voyait cette envie d'une meilleure conciliation vie professionnelle vie personnelle. Mais là, j'ai été surprise. Et les DRH à qui Dominique se rendait hommage disent tous qu'ils sont aussi un peu déconcertés. Parce que dans les demandes ou dans les perspectives d'évolution de carrière, il y a aussi cette tendance là qui vient, y compris du côté des messieurs. Attention, ça n'est pas que des demandes féminines.

[00:59:53]

Pourquoi Sophie Aurenche? Pourquoi ne pas ouvrir un bar restaurant avec protocole sanitaire strict et contrôle inopiné? Les Italiens ayant renoncé, mais en Espagne, ça se fait.

[01:00:04]

Oui, on sait très bien que les bars et les restaurants rouvriront en dernier, puisque c'est l'endroit où on ne porte pas le masque pour respecter la distance de sécurité, si j'ose dire. Ces deux mètres, c'est la distance qu'on a entre nous pour être sans masque. Et évidemment, quand on est quatre autour d'une table, vous vous imaginez une table de 4? C'est pas possible. On est trop près quand on est dans un bar ou dans un restaurant, quand on est à 70 centimètres sans masque.

[01:00:25]

C'est un lieu de contamination, c'est sûr. C'est l'un des derniers lieux de contamination. On se contamine à la maison lors des repas en famille le dimanche, et aussi on se contaminer dans les bars restaurants quand il était ouvert. Dominique, c'est moi, tout me manque. C'est triste d'être en permanence derrière des écrans chez soi. On va mourir de dépression. C'est curieux parce qu'avant hier soir, on disait on est chez soi tranquille. Et le patron des Aimez vous travailler pas?

[01:00:47]

Et on a l'impression que maintenant, les salariés, ça s'est presque inversé. Ce sont les salariés. Mais on veut retourner en entreprise.

[01:00:54]

Guilloché le disait à l'instant, non, mais ça a été le sétonner a été la plus dure pour les jeunes professionnels ou étudiants, jeunes professionnels vivant seuls chez eux, en télétravail dans la journée et sans possibilité de sortir le soir. Je pense que ça a été vraiment très dur pour eux, mais attention.

[01:01:14]

Je prends le pari que nous allons être surpris par l'effet de la vaccination. C'est à dire? Nous avons évidemment été surpris en mars 2020 par l'effet de confinement. Je crois que ce qui est en train de se passer à l'heure où nous parlons, trois cent cinquante millions de doses ont été injectées dans le monde. Il y en avait 100 millions le 2 février, un mois après 230 millions, dont un peu plus où je ne parle pas de la France, je parle du monde et donc il y a un champ.

[01:01:42]

Il y a bien, il y a un changement et ça va basculer très, très vite. l'Europe a rattrapé son retard à un moment ou un autre est un peu à la traîne. Y a aucun doute là dessus, mais je pense que nous allons être surpris si, sauf si des variants, évidemment, se révèlent résistants au vaccin. Mais ce n'est pas le cas pour l'instant. Nous allons être surpris par ce retour à la normale.

[01:02:02]

Guiheneuf chez les grandes et moyennes surfaces, sont elles voués à disparaître ou à se transformer en supérette? C'est une question à propos parce qu'en France, on avait les leaders Carrefour des champions mondiaux qui étaient des champions mondiaux de la grande distribution.

[01:02:14]

Ou disparaître totalement, non? Se réinventer, oui. Réaménager aussi au sein des rayons. Les demandes, on le voit tout à l'heure, on faisait la liste de ce qu'il y avait des gagnants de cette crise. Effectivement, vous avez les machines à coudre. On croit que c'était terminé. Est ce que c'était que pour faire des masques? Mais +70% d'achat quand même. Vous avez un certain nombre de biens qui ont changé et où on ne va pas du tout concevoir de la même façon.

[01:02:44]

Le rapport, on va dans ces supermarchés. Effectivement, je pense que les hypers qui étaient déjà, on l'a souvent dit. Mais cette crise, elle a accéléré les tendances. Les hypermarchés qui étaient. Il fallait prendre sa voiture qui était immenses, dans lesquelles on se perdait. Tout ça. Les gens n'en veulent plus. Dominique Les plateformes de streaming vont elles définitivement remplacer le cinéma? C'est vrai qu'on a vu les majors de Hollywood Matan diffuser directement leurs films en premier sur les plates formes.

[01:03:13]

Finalement, c'est plus simple et on touche plus de monde. Et puis, les gens sont ravis que leur télécommande chez eux, le cinéma qui vient dans leur salon.

[01:03:22]

Oui, mais il manque quand même. La télévision n'a pas supprimé la radio. Les plateformes de streaming ne remplaceront pas complètement le cinéma parce qu'il y a quelque chose de supplémentaire dans la salle de cinéma. C'est le fait d'être ensemble pour apprécier un spectacle et pour regarder un film. Je pense que les deux peuvent cohabiter.

[01:03:43]

Sophie Aurenche. Question compliquée mars 2020, puis mars 2021. Doit on se préparer à vivre encore quelques années avec ce satané Kovy?

[01:03:51]

Question de Olivier dans Lens, ce sont les mutations des virus qui vont nous aider à répondre à cette question. Pour la grippe, par exemple, pour le vaccin, chaque année, on doit refaire un vaccin avec des nouvelles souches pour être efficaces, en espérant que ce sont ces souches là qui circuleront ensuite dans l'hémisphère nord. Ça sera sans doute la même chose pour le coronavirus, c'est à dire que le brillant anglais qui domine. Peut être que dans quelques mois, ça sera un autre variante.

[01:04:13]

En fait, c'est maintenant. La balle est dans le camp de l'industrie pharmaceutique qui va devoir s'adapter. Mois après mois, l'apparition de nouveaux variants, de quoi les intégrer dans ces nouveaux vaccins pourrait ne pas éradiquer le Kovy.

[01:04:23]

Mais le Kovy pourrait devenir une maladie chronique.

[01:04:26]

On se vaccine comme la grippe saisonnière tous les ans, tous les six mois. Voilà exactement ça. C'est une des pistes. Mais encore faudrait il que les laboratoires tiennent leurs promesses et livrent les doses qu'ils ont prévu de nous livrer, ce qui n'est pas le cas en France pour le moment.

[01:04:37]

Va t on assister à un nouvel exode des Franciliens? Jean Viard Ça avait été très critiqué lors du premier confinement, quand on avait vu tous ces Parisiens fuir et disséminer le virus dans les campagnes.

[01:04:50]

Ils ne l'ont pas disséminé et en plus, chez eux, beaucoup moins de malades dans les hôpitaux parisiens. Je pense que finalement, c'était bénéfique. J'ai été un peu compliqué sur des Gilles parce que c'est vrai que sur des îles comme l'île de Ré, il n'y a pas d'hôpitaux. Et si vous mettez plein de monde, c'est pas du tout équipé. Donc ils ont posé des problèmes à plusieurs endroits pour faire un plongeon. Moi, je pense qu'il y a des gens qui se déplacent, mais disons la vérité.

[01:05:09]

Paris Se dépeupler déjà. Paris a perdu 50.000 habitants ces dix dernières années. Donc, le mouvement qu'on a. C'est effectivement la ville. La métropole, c'est le lieu de la création de richesse. C'est le lieu du boulot, mais on n'est pas obligé d'y habiter. Au fond, on est en train de séparer l'art de vivre et l'art de produire. C'est ça qu'il faut boire, y compris parce que les prix des loyers ont augmenté, etc. Mais c'est normal parce qu'il y a de plus en plus d'activité dans la métropole.

[01:05:31]

Au fond, demain, je verrai bien qu'on ait deux jours à Paris et trois jours en province. Oui, non, Sophie Aurenche.

[01:05:37]

Est il réaliste de préparer son départ pour les vacances cet été? Oui ou non? On attend. En tout cas en France. On attend, on attend. Merci beaucoup. On se renseigne, on regarde, on rêve. Merci.

[01:05:48]

Merci d'avoir participé à cette émission. Vous restez sur France 5 à suivre. C'est l'hebdo et on se retrouve lundi pour une nouvelle émission à la vie.