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[00:00:13]

Bonsoir à tous, soyez les bienvenus dans C dans l'air en 2021. La course contre le Kovy s'accélère. Il y a ce nouvel outil en place à partir de ce soir un couvre feu. Deux heures plus tôt, dès 18 heures, dans quinze départements français, dans l'Ouest et le Sud-Est, il y a la promesse d'une accélération de la vaccination à partir de lundi. Comment cela va se passer? Et au passage, pourquoi ce retard à l'allumage? Et puis, il y a le Varian, les variants du virus qui inquiète plus que jamais variants britanniques variants Sud-Africains.

[00:00:42]

Que sait on d'eux exactement? Quel impact les mutations présentes et à venir du virus auront elles sur la vaccination? Covidien entre couvre feu et vaccin? La course contre la montre, c'est le titre de notre émission ce soir. Nous attendons vos questions SMS, Internet, réseaux sociaux, quatre invités, quatre médecins et scientifiques pour y répondre. Le professeur Renaud Pierre, vous vous êtes épidémiologiste? Bonsoir. Chef de service à la Pitié-Salpêtrière à Paris, auteur de La vague aux Éditions du CNRS.

[00:01:11]

Docteur Agnès Ricca Ribbon, médecin urgentiste, ancienne présidente de la Société française de médecine d'urgence et chef de service d'urgence du Centre hospitalier du Val d'Oise. Et en duplex. Professeur Dominique Saglio, épidémiologiste, directrice de recherche à l'Institut pierre d'épidémiologie et de santé publique ainsi qu'à l'Inserm, et docteur Jean-Paul Hamon, président d'honneur de la Fédération des médecins de France, auteur de Qui veut la peau de nos généralistes avant d'en venir au vaccin. Cette troisième vague éventuelle? D'abord, je voudrais entendre votre réaction à ces images.

[00:01:45]

Nous commencions cette émission avec des images des Champs Elysées vides, symbole d'un couvre feu globalement respecté le soir du réveillon. Aujourd'hui, tout autre ambiance a lieu rond en Ille et Vilaine. Une fête sauvage, cinq cents personnes. Ça a duré deux nuits. Quelle réaction! Renaud Pierro. Ça provoque de la colère. Vous dites? C'est inévitable qu'il y ait des fêtes comme ça, sauvages, qui éclatent ici et là.

[00:02:07]

C'est inévitable. En tout cas, ça a lieu à chaque fois plutôt que de la colère, de la consternation. Et puis, savoir que ça peut être le point de départ d'une reprise épidémique, par exemple en Ille et Vilaine et dans les départements autour. Et c'est là où c'est triste.

[00:02:25]

Alors c'est ça la question. Il y a un centre de dépistage qui a été installé devant le gymnase. La préfecture demande aux fêtards de rester à l'isolement, de se faire tester. Faisons l'hypothèse qu'il obéiront. Ils suivront ces consignes. C'est forcément un Closter à venir, Dominique Hostalier. Houlà! Non, pas nécessairement si il s'isole derrière. Je pense que le problème va rester limité. Voilà, c'est juste une opportunité qu'on a offert au virus. Je suis d'accord avec Penelope Yarou, c'est dommage.

[00:02:56]

Jean-Paul Hamon Les gendarmes ont tenté jeudi d'empêcher la tenue de la fête sans y parvenir. Il y a eu quelques affrontements avec les fêtards. Il y a une voiture de gendarmes qui a été brûlée. C'est le signe aussi qu'il faudra impérativement, dans les semaines à venir, trouver un équilibre entre les mesures de restriction et des espaces de liberté qu'il faudra laisser. Cette problématique sera sera présente dans les semaines à venir.

[00:03:17]

Non, c'est consternant quand même. Parce que franchement, laisser venir 2500 personnes, 2500 personnes, les laisser installer des tentes, du matériel comme on a vu. C'est effectivement consternant quand de penser que ces personnes qui ont pris la responsabilité de se réunir et de danser pendant 2500 pendant pendant trois soirs vont respecter les consignes d'isolement. Les deux tests, je pense construire quelque illusion et je pense malheureusement que il peut y avoir d'autres contaminations bien ailleurs qu'en Bretagne qui, jusqu'ici, était plutôt épargné.

[00:03:57]

Parce que c'est des gens qui viennent de toute la France, voire de pays européens voisins, qui venaient de l'étranger.

[00:04:06]

Agnès Ricca Hibon un mode de ces images? Alors d'accord sur le fait que c'est consternant parce que ça a anéanti les efforts que plein d'autres professionnels, et notamment les restaurateurs et les bars, font pour contrôler l'épidémie. Mais à côté de ça, on a aussi beaucoup de jeunes dans des écoles de commerce, dans des écoles supérieures qui ont respecté et qui ont fait des petits comités dans leur bulle sociale, qui n'ont pas fait les grandes fêtes qu'ils font d'habitude. Moi, j'ai plutôt envie de valoriser ça.

[00:04:36]

On espère le scénario du meilleur grâce au respect des mesures barrières par la majeure partie des jeunes que l'on côtoie. Et on se prépare au scénario du pire parce qu'il y a effectivement ce genre de dérives qui a tous les ingrédients pour favoriser la reprise de l'épidémie, quand même quotidien du monde, comme ça n'est pas testé sans les mesures barrières dans un milieu confiné. Forcément, la probabilité pour qu'il y ait un positif qui contamine les autres est forte comme ce qu'on a vu à Mulhouse au tout début de l'épidémie.

[00:05:08]

L'effet retrouvailles en famille entre amis au long des fêtes de Noël, on en aura une idée de cet effet. Quoi?

[00:05:15]

À la fin de la semaine prochaine, il y a un décalage de 15 jours 3 semaines sur l'impact sur les hôpitaux. On a vu l'effet positif du confinement et qui a permis de descendre, mais pas descendre suffisamment. Actuellement, ce qu'on observe, c'est plutôt un plateau et on aurait aimé ça descendre beaucoup plus. Et l'impact sur les hôpitaux se voient qu'un jour, trois semaines après. Donc, c'est vrai que si on attend l'impact sur les hôpitaux, on est en retard dans la prise de décision.

[00:05:46]

Toute l'importance de se baser sur les indicateurs prédictifs est un indicateur prédictif le taux de contamination, le taux de positivité, les appels au Samu et en particulier les patients qui sont. Et qui appellent pour des symptômes Kovy et qui sont transportés Covey. Donc, on regarde ça avec beaucoup d'attention. L'appel au SAMU Centre 15 est un indicateur très suivi sur l'impact hospitalier dans les 15 jours qui suivent la troisième vague.

[00:06:13]

On y va ou pas?

[00:06:14]

Renaud, Pierre, vous, de votre point de vue, c'est difficile de parler de troisième vague puisqu'on est on n'est pas réellement sorti de la deuxième vague. C'est monté tout petit peu surprendre. Les hospitalisations maintenant, c'est un plateau pour donner des chiffres. La première vague, on était à 32.000 personnes hospitalisées en même temps en France. On est monté au mois de novembre octobre. Fin octobre, début novembre à 33000, mais on est redescendu quatre, 24 et 25 000, donc on est loin d'être très bas et donc c'est une continuation.

[00:06:48]

Là, on va avoir des difficultés à faire descendre et on risque d'avoir une remontée. Il faut parler de troisième vague ou de persistance de la deuxième vague. Qu'importe, il y a toujours des cas, il y en a toujours beaucoup. Vous regarderez quoi là dans ces premiers jours de janvier? Les hospitalisations, le taux de positivité des tests, les nouveaux cas recensés. Quelle sera la donnée clé? Vous allez me dire les trois, mais alors? Effectivement, le travail consiste à faire regarder l'ensemble des indicateurs.

[00:07:18]

Certains indicateurs fluctuent énormément avec le comportement. Par exemple, les tests, que ce soit le nombre de tests positif ou le taux de positivité, vont beaucoup changé en fonction de comportements. Par exemple, les personnes qui se font tester avant les Fêtes et une augmentation ne sont pas en nombre absolu. Il y a eu une augmentation en pourcentage et une diminution. Mais on ne sait finalement pas tellement retrouver au milieu de tout ça. Quelle est l'évolution des positifs?

[00:07:48]

Quelle est la part de gens la la tester en plus? Il y a des indicateurs qui sont beaucoup plus stables, comme les hospitalisations, beaucoup plus révélateur, qui permettent de comparer la première et la deuxième vague. C'est pour ça que l'effet sur cette comparaison, sur les hospitalisations mais effectivement, comme c'était indiqué, sont des indicateurs qui sont tardifs 15 jours, trois semaines. Donc, si bien qu'on est là dans une période un peu compliquée, où on a un effet de personnes qui se font tester ou qui se sont fait tester aussi entre les Fêtes.

[00:08:19]

Et puis, les indicateurs précoces, le taux de positivité qui sont difficiles à voir. Restent des appels au Samu, les appels à SOS Médecins, les passages aux urgences, leur tout petit peu plus tardifs qui, pour l'instant, montrent plutôt une stabilité.

[00:08:34]

Alors, je poserai la question sur cette troisième vague ou deuxième vague qui se poursuit à nos deux autres invités. Après ce premier sujet, les dernières informations, les dernières données, en rappelant que dans cette course contre le virus en 2021, il y aura trois étapes clés en tout début d'année. Le couvre feu renforcé ce soir dans une partie de la France. La vaccination pour les soignants de plus de 50 ans lundi. Et même les premières doses dès hier.

[00:08:57]

Et puis, on mesurera les effets des retrouvailles en famille et entre amis. Lazlo Gilbert et Benoît Thébault. C'est un tour de vis sanitaire supplémentaire pour 6 millions de Français dès ce soir couvre feu avancée à 18 heures dans 15 départements où les taux d'incidence explosent. Si la moyenne nationale est de 227 cas pour 100.000 habitants par semaine, ce nombre grimpe à 242 en Moselle et même 308 dans les Alpes-Maritimes. Objectif pour le gouvernement empêcher la circulation du Kovy 19.

[00:09:33]

D'abord, ce que nous disent les scientifiques, c'est que le couvre feu fonctionne et que celui qui avait été mis en place avant le confinement le deuxième confinement au mois d'octobre, a eu des effets importants. Et pourquoi il fonctionne? Parce que quand vous mettez en place un couvre feu, vous limitez les interactions sociales qu'on peut avoir dans un cercle privé et on sait que c'est par là que le virus se diffuse le plus et donc en avançant à 18 heures. Par définition, vous limitez encore plus ces rencontres deux heures de moins pour se déplacer.

[00:10:00]

C'est aussi deux heures de perdues pour les magasins à Nancy. Cette commerçante va devoir fermer plus tôt. Les gens, souvent, sortent du travail vers 17 heures 17h30 pour ceux qui travaillent au bureau et ils viennent faire leurs courses alimentaires en sortant du travail.

[00:10:17]

Et la conséquence peut être lourde elle risque de perdre 20 de l'activité d'une journée.

[00:10:23]

Moi, je vais fermer à 18 heures 18 heures. Oui, pensez vous avoir du monde? 17H30 à 18h, on verra. Peut être que les gens vont s'organiser différemment. Nous, on va adapter nos horaires et on verra. Je pense que c'est moins pire.

[00:10:36]

On va dire que ca confinement un nouveau confinement après Noël, réclamé depuis une semaine par le maire de Nancy, très inquiet de la flambée de l'épidémie. Pour lui, ce couvre feu renforcé ne va pas assez loin.

[00:10:50]

Je n'espère qu'une chose, c'est me tromper. J'espère que ce couvre feu sera suffisant et efficace. J'ai simplement aujourd'hui à l'épreuve de nos échanges quotidiens avec les médecins, avec l'hôpital, le sentiment que c'est sans doute insuffisant et trop tardif contre ce virus qui galope.

[00:11:12]

Le seul espoir semble être la campagne de vaccination lancée en grande pompe le 27 décembre.

[00:11:19]

Pourtant, une semaine plus tard, seuls 332 personnes ont reçu une injection en France, contre plus de 165.000 en Allemagne. Mardi soir, Olivier Véran défendait. Cette stratégie n'avait pas été respectée.

[00:11:32]

Je ne confonds pas vitesse et précipitation, cet écart que nous pouvons enregistrer aujourd'hui dans Démarrage. On me dit parfois ça va un peu lentement en France, il est assumé. Ce qui compte, c'est que d'ici à la fin du mois de janvier, nous aurons rattrapé le décalage vis à vis de tout le monde et que l'objectif est de nous protègeront de la même manière l'ensemble des publics vulnérables et nous aurons en plus, je l'espère, vraiment. C'est tout mon travail.

[00:11:53]

Gagner de la confiance et de l'adhésion à la vaccination.

[00:11:55]

Deux jours plus tard, changement de tactique dans une série de tweet. Le ministre de la Santé annonce vouloir accélérer. Nous avons décidé en parallèle d'accélérer la protection des publics prioritaires. Dès lundi, les soignants de 50 ans et plus qui le souhaitent pourront se faire vacciner dans les centres disposant déjà de vaccins. Autre annonce l'ouverture d'ici le 1er février de centres de vaccination comme ces immenses vaccinaux de Rome en 2009, à l'époque du H1N1. Une piste longtemps écartée par le gouvernement.

[00:12:29]

Et cette inconstance agace certains scientifiques.

[00:12:33]

C'est ahurissant ce que vous allez à la guerre et que vous lisez. Écoutez, il y a pas de général, pas d'armée. Chacun va prendre une arme chez lui et on va tous se retrouver sur le front et on va voir comment on va se débrouiller. C'est exactement comme ça que c'est en train de se passer. Vous vous rendez compte?

[00:12:45]

Il va y avoir des lieux qui vont être proposés. On verra peut être qu'un coup, ce sera Jimena. Tout d'un coup, ce sera commune. Si jamais vraiment vous voulez rater la campagne de vaccination, on se serait pas pris autrement.

[00:12:54]

Aujourd'hui, le nombre de cas positifs au Kovy de 19 semble se stabiliser. Mais après les Fêtes, le conseil scientifique craint déjà une reprise incontrôlée de l'épidémie et entrevoit un nouveau confinement. Le 7 janvier devait d'ailleurs être le jour de la réouverture possible des lieux culturels. La décision est prise. Les cinémas, théâtres et musées resteront fermés. Dominique Rostec, Diolas, questions aux téléspectateurs Pour vous, un couvre feu à 18 heures est suffisant et efficace.

[00:13:22]

J'ajouterais ça change quoi par rapport à 20heures, selon vous? Je crois que ça va dans le sens de diminuer les contacts et c'est une des seules armes qui soient à notre disposition. En attendant le déploiement du vaccin et donc ça va diminuer les contacts. Maintenant, est ce que ce sera suffisant? Mais ça, je ne sais pas répondre à la question est ce que l'impact sera suffisant pour contrôler la situation dans ces zones qui sont déjà très tendue? Je ne sais pas, mais voilà, c'est comme ça que ça peut fonctionner, en tout cas.

[00:13:56]

Et les données que l'on a sur la A, ce qui s'était passé avec l'établissement du couvre feu ou la situation que l'on a eu en Guyane laisse à penser que ça a un impact. Est ce qu'il est assez haut par rapport à la circulation du virus? Ça, c'est un peu l'inconnu.

[00:14:12]

Le Caroux, l'exemple de la Guyane, Renault, puis Renault Pierro par l'exemple de la Guyane. Bah, j'y suis allé pour ça que je peux peut être en parler. Effectivement, il y avait un couvre feu qui était qui était à 17 heures. Il comprenait aussi le samedi et le dimanche, le samedi après midi et le dimanche. Qui n'a pas l'air d'être le cas. C'était 7. C'était cet été, au mois de juillet, quand il avait en juin juillet, quand il a eu la flambée en Guyane.

[00:14:37]

Et puis, il était accompagné de confinement dans certains quartiers. Donc, on est pas tout à fait dans les mêmes mesures.

[00:14:45]

Je pense qu'il faudra peut être faire plus, mais bon, attendons de voir ce qui se passe.

[00:14:53]

Faire plus lemplacement, on doit. On doit s'attendre à ça au fil des semaines, soit des couvre feu élargi à d'autres à d'autres régions, soit des mesures plus strictes. On risque d'avoir des annonces de ce type. Il faudra passer par des annonces de type oui.

[00:15:06]

Je pense que bon, même si ça a un effet phénoménal sur la contamination, ça va freiner quand même un petit peu l'épidémie. Si on pouvait rester sur un plateau qui soit acceptable par les réanimation et les hospitalisations, ce serait déjà. Ce serait déjà pas mal. Maintenant, maintenant, on sait bien que les gens vont tout faire pour éviter les gouvernants. On peut tout faire pour éviter un troisième confinement qui serait un désastre, un désastre économique et un désastre.

[00:15:39]

Là, je peux vous dire que moi, j'ai passé la journée à consulter aujourd'hui et je peux vous dire qu'il y a pas mal de gens qui sont sous antidépresseurs ou anxiolytiques. Il y a un impact incontestable.

[00:15:51]

Et dans les consultations, est ce que vous voyez beaucoup de Cracovie de plus que ces dernières semaines? Non, pas spécialement. Par contre, je vois quotidiennement des tours, toutes les consultations, ça se termine par les docteurs. Le vaccin, vous allez le faire. Est ce que c'est sans danger? Est ce que ce qu'on peut le faire? Etc. Vous répondez quoi?

[00:16:13]

Vous répondez quoi? Jean-Paul Hamon. J'ai vacciné et puis jamais. J'avais beaucoup aimé la demande des 200 maires qui avaient demandé à se faire vacciner avec Jean Léonetti. Je trouvais que c'était un bon exemple. Je trouve que le gouvernement pourrait prendre exemple sur 200 mètres, se vacciner, se maquiller publiquement pour bien montrer qu'ils n'ont pas peur de cette vaccination.

[00:16:39]

La vaccination des soignants de plus de 50 ans qui a commencé à l'APHP dans un hôpital de Boulogne désignèrent dans le Val d'Oise. Chez vous, ça se pratique déjà. Alors ça, c'est envisagé très clairement dès lundi. C'est très attendu par une partie des soignants, plus les médecins. Les médecins sont très demandeurs pour être vaccinés tôt. On a une petite réticence du personnel soignant. Comment alors? On l'explique pas bien, mais on l'a déjà observé sur la grippe, alors?

[00:17:12]

Probablement. Déjà, ils sont en général un peu plus jeunes. Mais on l'explique pas très bien, non? Moi, je passe une partie de mes gardes à essayer de convaincre. Je serais une des premières à me faire vacciner dès que je pourrais. Ça, c'est très clair. Dans l'évaluation de la balance bénéfice risque, elle est très clairement en faveur du bénéfice. Tout ce que l'on fait en médecine, on évalue cette balance bénéfice risque est là.

[00:17:36]

Quand on voit les patients en réanimation, quand on voit la gravité des patients que l'on voit, il n'y a pas de discussion possible. Le vaccin va permettre de diminuer ces formes graves et de limiter l'impact sociétal. Mais pourquoi les soignants sont assez à l'écoute des discussions qu'il y a sur l'ensemble des réseaux? Dans les arguments qui nous opposent, on retrouve ce qui circule. Et ce n'est pas tellement, ils sont pas contre et sont plutôt indécis. Et c'est là où le personnel médical a toute sa part à jouer pour convaincre.

[00:18:17]

Et une façon de convaincre, c'est effectivement de montrer l'exemple.

[00:18:21]

Je reviens à ma question du départ, lundi, au centre hospitalier du Val d'Oise. On pourra vacciner les soignants. On est prêts à le faire.

[00:18:29]

Je n'ai pas l'information. Ensuite, je reçois. Les vaccins ont été reçus. On a commencé dans les EPAD, on commence lundi dans les EPAD et pour le personnel soignant. Il ne faut pas que ce soit au détriment des personnes fragiles. Et donc, ça s'organise dès lundi pour finir sur cette réticence. Je crois qu'il y a aussi une responsabilité où j'étais. On est entravé dans le message par temps, en temps, quelques titres. J'étais sur une autre chaîne récemment, où l'explication didactique de l'intérêt de la vaccination était très bien faite.

[00:19:12]

Mais par contre, le gros titre qui persistait laissait une interrogation et c'est là où on a besoin des médias pour porter. Notre message est que ces explications didactiques, qui sont très bien, mais qui durent trois minutes, ne soient pas entravées par un gros titre qui lui va rester 20 minutes et qui, pour les personnes qui n'auront pas une explication didactique, ont zappé ou qui n'ont pas été attentives, vont garder cette mémoire visuelle du titre et les indications et pas d'explications pédagogiques a été avec.

[00:19:46]

Et c'est là dessus, ou bien nous, on aimerait que, y compris les gros titres, apportent un peu plus positifs et apportent le message positif que s'est posé par Dominique Costa à J'insistais auprès d'Agnès Ricard Hibon sur l'effectivité de la vaccination, lundi. Est ce que tout est prêt parce qu'au fond, c'est flou? Le ministre de la Santé écrivait hier sur Twitter Il y aura bientôt une centaine d'hôpitaux équipés. Bientôt, il est flou. Est ce que vous savez, à part les EPAD, où sont aujourd'hui les centres de vaccination?

[00:20:20]

Est ce qu'on sait combien il y en a?

[00:20:24]

Ben moi, je le sais pas spécifiquement, mais je sais qu'à la paix, c'est prêt, il y a déjà plusieurs centres qui sont ouverts à Ambroise-Paré, à l'Hôtel-Dieu et donc que ça va s'organiser dans les jours qui viennent. Je crois que juger l'ensemble de ce qui va se passer sur uniquement une semaine entre Noël et le jour de L'an, c'est un peu pas faire. Il faut bien comprendre que le vaccin qui est disponible à l'heure actuelle et on en a qu'un seul le vaccin de Pfizer.

[00:20:51]

Il est compliqué à utiliser à la fois à cause de la chaîne du froid et aussi parce que c'est conditionnés en doses de 5. Donc, cela veut dire que quand on ouvre et qu'on commence la préparation, eh bien, il va falloir avoir 5 personnes sous la main avec Sinners, sinon, on va gâcher. Il faut quand même un peu d'organisation pour faire ça. Mais pardon, y a quand même.

[00:21:13]

Il y a quand même cet écart avec l'Allemagne. Les tout derniers chiffres 352 personnes vaccinées en France, 188.000 en Allemagne. Même hier 1er janvier, on a vacciné 21 mille personnes. Dominique stagnera. Oui, bien sûr, je suis d'accord. l'Organisation a été différente, le choix qui a été fait de privilégier d'abord les EPAD explique aussi pourquoi c'est plus long. J'espère que dès lundi, on va se mettre à rattraper ce retard et on va pouvoir passer à la vaccination des personnes à risque plus précocement que ça m'était fait, parce que je pense que le nombre de doses disponibles va le permettre.

[00:21:51]

Mais il va falloir quand même, pour l'instant, en rester à un mode justement un peu organisé avec des centres de vaccination à cause de ce vaccin, dès qu'on aura des vaccins, disons, plus habituels. Ça pourrait être le cas du vaccin d'AstraZeneca ou du vaccin de Janssen, par exemple. Alors là, on pourra totalement associer l'ensemble du réseau des professionnels de santé pour généraliser la vaccination en fonction de l'arrivée des doses. Mais il faut d'abord que ces vaccins là soient enregistrés pour qu'on puisse améliorer les choses.

[00:22:24]

AstraZeneca est l'affaire de plusieurs semaines, si ce n'est plusieurs mois. Oui, parce qu'en fait, ils ont eu un retard sur le reste phase 3, donc, le dossier est en cours d'examen par l'Agence européenne du médicament. Mais j'attends encore des résultats qui devraient arriver au cours du premier trimestre. Du coup, il n'est pas sûr que, par exemple, Johnson ne lui passe pas devant et ne soit pas prêt. Finalement, avant, pour un examen sur l'enregistrement, AstraZeneca bloque le vaccin, modèrent lui.

[00:22:56]

La décision devrait être la semaine prochaine.

[00:22:59]

À AstraZeneca, il n'y a pas les mêmes contraintes de conservation. Jean-Paul Hamon sur l'organisation très concrète de cette campagne de vaccination. Est ce qu'on est prêt pour accélérer, pour ouvrir la vaccination aux soignants? Plus de 50 ans aux personnes plus fragiles.

[00:23:14]

Il est clair qu'il est clair que c'est le fameux consentement éclairé Katsuni la vaccination, non pas parce que vous avez des personnes qui ont des troubles cognitifs importants. C'était les vacances pour tout le monde et bien souvent, il n'y avait pas le personnel ou la famille qui aurait pu décider pour le faire avec, en plus des gens qui ont fait le travail dans des EPAD, qui avait recueilli le consentement éclairé avant et qui attendent maintenant que le vaccin arrive. Donc, incontestablement, il y a un problème.

[00:23:48]

Il y a un second problème qui énerve profondément les médecins libéraux. C'est une fois de plus Olivier Véran a fait un tweet en disant que les médecins hospitaliers pourraient se faire vacciner à partir de lundi. Sauf qu'on attend toujours les médecins libéraux attendre encore le mail ou le SMS de la RS pour leur dire où les médecins libéraux pourront se faire vacciner eux aussi. Donc. Sans compter que les médecins libéraux ont fait remarquer au ministre à plusieurs reprises qu'il y avait un problème assurantiel, car vu l'ambiance en ce moment, il y aura certainement des recours ou des plaintes parce que les gens ont tel ou tel peu d'effets secondaires.

[00:24:27]

Et on a demandé à être collaborateur occasionnel du service public pour pouvoir bénéficier de la même assurance que nos collègues hospitaliers. Le Ministère a opposé une fin de non-recevoir. Donc, si vous voulez l'organisation et la participation des médecins libéraux dans cette pandémie, dans cette vaccination, ayez un petit peu compromis. Elle n'est pas évidente.

[00:24:50]

Oui, vous vouliez réagir.

[00:24:51]

Je voulais juste dire que le consentement, c'est normal dans toute thérapeutique, préventive ou curative. Et là, la place des médecins libéraux est essentielle pour convaincre ce qui est, ce qui freine et qu'on comprend beaucoup moins bien. C'est ces délais délais 4 jours de rétraction potentielle. Quand on met un patient sous anticoagulants qui est des traitements qui sont encore plus avec plus d'effets secondaires que le vaccin. On attend pas 4 jours de rétractation l'ordonnance tout de suite. Donc là, on comprend pas bien pourquoi imposer ce délai de quatre jours de rétractation et ça entraîne un délais alors que le consentement lors de la consultation à lexplication par le médecin traitant ou par le médecin hospitalier.

[00:25:36]

Et ensuite, ça peut se faire dans la foulée. Voilà, c'est ça. On a, on a.

[00:25:40]

René-Pierre Roux, au fond. Trop cüpper. Des anti-vaccin pris presque trop de précautions. Pas n'avait pas été assez dynamique dans la vente, dans la mise en valeur du vaccin.

[00:25:52]

Il ne s'agit pas de vendre Cormery. Pour moi, je n'aime pas le terme de convaincre de Deauville.

[00:25:57]

Autrement dit, être ambitieux, c'est mieux. Déjà, on faire le point qu'on est quatre autour de la table. On est tous très favorable à l'idée de vacciner parce que c'est comme ça qu'on sortira de la nuit quand même. Tous les problèmes qu'on a actuellement seront complètement différents. Le jour où la population dans son ensemble sera vaccinée ou une certaine fraction de la population sera vaccinée. On est tous volontaires pour se faire vacciner. C'est à dire? On a tous fait notre conviction.

[00:26:27]

On est quand même très informé quand même des effets secondaires, de la nouveauté, du vaccin, etc. Très clairement, tout. Tous les quatre, on est prêts à se faire vacciner dès demain. Le deuxième.

[00:26:43]

Le deuxième point, c'est que pour l'instant, de toute façon, on n'a que très peu de vaccins. Si l'Allemagne avance très vite, à un moment, elle sera de toute façon bloquée par le fait que les vaccins produits ne sont pas disponibles en une dose par semaine. Il s'agit effectivement, c'était la première semaine entre Noël et le jour de L'an. Je pense que effectivement, on a trop compliqué les choses qu'on va simplifier et qu'on revienne sur quelque chose de normal.

[00:27:13]

Mais moi, je note avec intérêt que finalement, il commence à y avoir un moment pour dire on veut le vaccin, on le veut maintenant. Et ça, c'est peut être une première bonne nouvelle.

[00:27:23]

Une dose ou deux doses. Théoriquement, ces deux doses, le choix qui a été fait par la France, ces deux doses de vaccin et le choix qui a été fait par la Grande-Bretagne, c'est une seule. Pour pouvoir vacciner plus de personnes plus vite. Qu'en dites vous? Il me manque toujours dans ce débat une dose de dose. Il nous manque des résultats solides sur une grande quantité de patients, sur une seule dose. Dans d'autres, dans d'autres cas, sur d'autres vaccins, il a été montré que finalement, la première dose apportait déjà pas mal.

[00:27:55]

Donc, on peut penser que ça peut servir. C'est difficile de poser un verdict sur. Vaut mieux faire une dose et puis la deuxième dans trois mois ou faire les doses à 3 semaines d'intervalle comme prévu. Sans avoir ces informations et à ma connaissance, on ne les a pas. Personne n'a fait un essai avec une seule dose pour voir si, entre une dose et deux doses, on obtenait des différences notables ou si une dose protégeait déjà suffisamment. Donc, pour l'instant, moi, je suis deux doses parce qu'on n'a pas d'information sur une dose.

[00:28:29]

Même question Dominique Costal Diolas une dose de doses?

[00:28:33]

Oui, moi, je suis aussi pour deux doses et en particulier pour la population qu'on vaccine à l'heure actuelle. Ou plutôt des gens à risque, dont un certain nombre. On sait qu'on répond en général un peu moins bien aux vaccinations. Les gens âgés ou les gens, par exemple, des comorbidités type diabète, ou bien plutôt des réponses plus faibles. Donc, il ne faut pas prendre le risque avec eux. Je dirais donc qu'en l'absence de données et compte tenu de ce qui est connu naturellement, de comment l'immunité se construit, je pense que pour l'instant, il faut dire 2/12.

[00:29:08]

Votre regard d'épidémiologistes sur un argument qu'on entend souvent à propos du vaccin de Pfizer et moderna à Eren messager nouvelle technique. On n'a pas assez de recul. On va peut être se rendre compte au fil des mois qu'il y a des effets secondaires. Pour l'instant, il n'y en a pas. Mais comme c'est une technique nouvelle, peut être que des effets vont apparaître au fil des mois. Que répondez vous à cela? Dominique Costa Guillaumat. Déjà, le recul dans les essais, il augmente.

[00:29:34]

On va avoir des informations importantes et aussi avec le nombre de personnes qui ont été vaccinées et bien sûr, tous les pays, en tout cas les pays du Nord qui ont commencé la vaccination, ont des programmes de suivi assez stricts pour regarder à la fois l'efficacité et la survenue de potentiels évènements indésirables après. Compte tenu de comment est construit ce vaccin et de la façon dont il agit. Personnellement, j'ai du mal à imaginer qu'il pourrait produire des effets différents de ceux qu'on a habituellement avec les vaccins, puisqu'au fond, chaque fois qu'on fait un vaccin, on cherche à ce que l'organisme produise une réponse immune et on va lui amener finalement un immuno gène, en l'occurrence là un petit bout de la section de la RN du virus qui va induire qui va conduire à la protection.

[00:30:29]

On voit mal comment cela pourrait provoquer des choses très différentes de ce qu'on a vu jusque là.

[00:30:34]

Vacciner le plus vite est massivement possible pour contenir l'épidémie. Cette course contre la montre, elle a lieu dans le monde entier et au Royaume-Uni, en particulier pour le vaccin. Les Britanniques sont partis plus tôt et plus vite que nous. Mais là bas, à cause du nouveau variant du virus, l'épidémie prend un tour particulièrement inquiétant. Reportage sur place. Mélanie Gunness et Dominique Lemarchand. Les sirènes résonnent désormais en continu devant les hôpitaux britanniques. Un ballet incessant d'ambulances à leur bord, des malades contaminés par le nouveau Kovy 19, un variant beaucoup plus contagieux que la souche initiale.

[00:31:14]

En Angleterre, le nombre d'hospitalisations a désormais dépassé celui de la première vague. Je reste toujours enfermé la première fois que je sors depuis un mois et mat. Il faudrait un confinement plus strict chez suspicion auraient dû être maintenues au moins ces neuf derniers mois dans des hôpitaux saturés et des soignants épuisés. Le rythme de travail de Laurence Cordonnier, médecin généraliste, a été multiplié par trois ces dernières semaines. Sa mission principale tester la population londonienne.

[00:31:49]

Il y a des gens qui veulent protéger leur famille et qui essayent effectivement d'avoir des tests avant de voir leurs proches dans les maisons de retraite, notamment.

[00:31:58]

Un nouveau virus qui se répandrait plus vite, mais qui ne serait pas plus mortel.

[00:32:02]

On n'a pas encore la main sur le taux de transmission. Malgré des restrictions depuis des mois maintenant, les gens s'épuisent et l'économie s'effondre. Et on est dans une période hivernale où d'autres virus circulent. Les hôpitaux sont surchargés. Les médecins sont eux mêmes malades ou ont des proches malades, donc doivent s'isoler. Donc, on est dans un cercle vicieux. Il faut absolument qu'on s'en sorte rapidement.

[00:32:34]

Et pour s'en sortir. Une seule règle rester chez soi. Londres, capitale si bouillonnante, est devenue ces derniers jours presque silencieuse. Alors, pour stopper la propagation du virus, le gouvernement britannique a décidé de durcir un peu plus les règles via Ferté-Loupière 53000 cent 135 nouveaux cas ont été enregistrés. La majorité serait due au nouveau variant 2020.

[00:33:04]

Malheureusement, il se répand désormais dans la plupart des zones d'Angleterre et les cas doublent rapidement. Il est donc nécessaire d'appliquer les mesures de niveau 4 à une zone beaucoup plus large.

[00:33:14]

Une zone d'alerte maximale ici en rouge, qui couvre deux tiers du territoire britannique, et certains comtés les plus touchés d'Angleterre en appellent aujourd'hui à l'aide.

[00:33:28]

Nous vous demandons à ce jour l'aide militaire, l'intervention de l'armée pour permettre la construction d'hôpitaux de campagne pour soulager nos hôpitaux actuellement saturés, se renforcer à un confinement nécessaire qui concernerait 40 des Anglais.

[00:33:44]

Dans cette petite ville balnéaire à Astiz, dans le Sud-Est du pays, très touchés par l'épidémie, les mesures sont prises très au sérieux. Plus personne se sent juste pour aller à la banque ou au magasin et je rentre vite chez moi.

[00:33:58]

J'aimerais que le gouvernement ferme aussi les universités et lycées. Face à ce nouveau virus se répand beaucoup plus vite. On attend le vaccin.

[00:34:08]

Oui, on devrait la voir bientôt, car nous le savons tous les deux à risque.

[00:34:12]

Nous avons atteint jusqu'à Wied dans cette zone considérée comme très risquée. Les habitants ont interdiction de sortir de chez eux, à part pour aller travailler ou faire des courses. Les commerces non essentiels, les salles de sport ou encore les cinémas sont fermés, mais d'autres restrictions drastiques sont appliquées par la mairie. Nous demandons même aux gens d'éviter de se parler dans la rue, par exemple. Moi, je peux m'adresser à vous, car c'est considéré comme un travail le rendez vous professionnel.

[00:34:45]

J'ai donc le droit de vous parler, mais je n'aurai pas le droit de parler à quelqu'un que je croise par hasard dans le centre ville.

[00:34:54]

Le seul espoir pour le pays les vaccins. Un million de Britanniques ont déjà été vaccinés. Le Royaume-Uni vient d'autoriser la commercialisation d'un deuxième vaccin AstraZeneca, moins coûteux, plus simple d'utilisation. Il permettra au Royaume-Uni d'accélérer son calendrier de vaccination et de débuter l'année 2021 sous de meilleurs auspices.

[00:35:19]

Question télespectateurs, Agnès Ricca répond les hôpitaux français pourront ils face faire face à la nouvelle variante britannique du Kovy?

[00:35:25]

Si elle venait à se propager, alors je pense que oui. Pour une raison simple, c'est que ça semble être plus contagieux, mais pas forcément plus grave. Et on a appris de la première vague de la deuxième vague. On sait augmenter les capacités. La seule difficulté, c'est quand même le personnel soignant qui maintenant est fatigué. Et le meilleur moyen de protéger le système de santé, c'est d'éviter de tomber malade et de vacciner le personnel et de vacciner le personnel soignant.

[00:35:56]

Mais il y a une marge en termes de lits disponibles pour accueillir d'autres pathologies et pour accueillir des gens en réanimation. À l'heure actuelle, il y a encore une marge. Alors, il faut savoir que l'hôpital est bien organisé. C'est à dire? On a deux filières, des filières qui sont Kovy, les filières Kovy. Et on fait grâce à la régulation médicale du Samu centre 15 des admissions directes dans les services de réanimation disponibles, évitant ainsi la stagnation des salles d'accueil d'urgence vitale des urgences.

[00:36:25]

On a des admissions directes aussi dans les unités suspectes qu'au vide, de façon justement à séparer ces flux et pouvoir permettre de continuer à prendre en charge les patients urgents qui sont non vides. Ce qui est par contre embêtant, c'est en cas de fin de deuxième vague qui reprendrait ou troisième vague. C'est qu'il y a un certain nombre de déprogrammation pour des semis urgents qui deviennent urgents et qui est nécessaire de prendre en charge. Et là, effectivement, quand on est obligé d'augmenter les capacités pour reprendre une augmentation du nombre de patients Covidien, ça se fait forcément au détriment d'autres pathologies et que ça commence à durer, qu'on n'a pas à rattraper le retard des la deuxième vague.

[00:37:12]

Là, ça a un impact sur l'ensemble de la population et c'est ce qu'on voudrait vraiment éviter. Et à ce stade, il y a une marge. Dominique Costal Diolas le Royaume-Uni 56.000 cas recensés entre mercredi et jeudi. Plus de patients hospitalisés qu'au pic de la première vague. Un hôpital de campagne qui va être remis en service à Londres. Les trois quarts du pays. Reconfirmer la rentrée scolaire repoussée pour une partie des élèves. Est ce que cette situation au Royaume-Uni doit nous inquiéter?

[00:37:35]

Nous, en France? Je pense qu'on n'est pas à l'abri de se retrouver dans une situation similaire. Je pense qu'il faut éviter de reproduire ce qu'on a vu en Italie et qu'on regardait de haut. Et bien entendu, ce qui se passe à l'heure actuelle en Angleterre, c'est quelque chose qui pourrait aussi arriver. Je pense que ça souligne l'importance qu'il y a à respecter les mesures barrières au maximum, à limiter les contacts, à favoriser le télétravail et à se poser la question des cantines, qu'elles soient scolaires ou sur le lieu de travail, puisque c'est un lieu où, par définition, on ne porte pas de masque.

[00:38:18]

Donc, oui, il faut faire très attention. Bien sûr, dans le même temps, je pense qu'il est important d'accélérer la campagne de vaccination le plus possible par rapport aux produits disponibles et aux doses disponibles.

[00:38:31]

Bon, j'entends vos propos sur les cantines. Lundi, la rentrée scolaire avec cantine qui reprennent. Il faudra être très attentifs à ce qui va se passer dans les écoles dans les jours à venir. Oui, et notamment selon les données en provenance du Royaume-Uni. Il semblerait, mais on n'a pas encore l'ensemble des données que ce nouveau variant, par exemple, soit plus facilement transmissible aux enfants et donc pose un problème particulier au Royaume-Uni. Il veut prolonger la fermeture des écoles dans ce contexte là et compte tenu de leur situation également.

[00:39:04]

Renaud Pierrots qu'est ce qu'on peut dire de Varian? Qu'est ce qu'on sait et qu'on ne sait pas, d'ailleurs? Parce que dans cette histoire, depuis le début, la science avance quasiment en direct. Plus dangereux, plus contagieux, résistant aux vaccin ou pas.

[00:39:17]

Un phénomène global. On a une pandémie, on a énormément de cas. On parle de millions de cas par semaine maintenant, y compris les cas diagnostiqués. On est en million par semaine sur le monde. Ça fait beaucoup d'opportunités pour le virus de trouver des moyens de s'adapter à l'homme puisque finalement, le virus dans son fonctionnement fonctionne comme une clé avec une serrure dont la clé est en train de s'adapter de mieux en mieux à la serrure et le virus rentre plus facilement dans les cellules humaines.

[00:39:52]

Selon Claire, ce variant là. En Grande-Bretagne, il y en a un autre en Afrique du Sud, où il y a une épidémie qui est actuellement plus grave. En Afrique du Sud. En été, on a eu une épidémie plus grave que celle qu'on avait eu l'hiver dernier. Pourtant, l'Afrique du Sud était le pays d'Afrique le plus touché par le virus. Donc, on voit que des variants émergent. Peut être même que globalement, les virus, parce qu'il y a des mutations il y en a tout le temps sont en train de s'adapter, y compris en France, pas aussi fortement qu'en Grande-Bretagne, mais s'adapte mieux puisqu'on a peu de moyens.

[00:40:29]

On sait que le Varian britannique est gros, ce que disent les Anglais de 50 à 75 pourcent, plus contagieux que ce qu'ils avaient avant nous. On a à peu près ce qu'ils avaient avant, mais il y a peut être un mouvement de fond avec un virus qui devient de plus en plus adapté à l'homme. Ça, c'est la transmissibilité le plus contagieux. Rien n'indique qu'il soit plus dangereux. Même le schéma général, c'est qu'on pourrait aller vers une moindre dangerosité.

[00:40:57]

Mais pour l'instant, on n'a absolument aucune information là dessus. C'est bien dire. Mais ce n'est pas aussi. Plus plus contagieux et à peu près aussi dangereux. Ça fait quand même beaucoup plus de morts. Est ce que c'est le problème que rencontrent nos collègues britanniques en grosse difficulté? Ce qu'on sait aussi, en tout cas. Moi, j'ai posé la question à nos collègues virologue parce que c'est quelque chose qui m'inquiète. C'est que en France, il y a eu un cas qui avait été trouvé à Tours.

[00:41:25]

Il y a peut être d'autres cas. Il semblerait qu'à Bichat. Mais globalement, sur des centaines de génomes faits à la Pitié-Salpêtrière, des centaines de génomes fait à Bichat, on a trouvé qu'un donc est encore à un niveau très, très bas de ce variant. Après, c'est une histoire de calcul. C'est peut être des modélisations à faire, mais en gros, on est dans une course contre la montre, c'est à dire qu'il faut avoir pris le dessus sur l'épidémie et l'outil.

[00:41:54]

C'est le vaccin. Il faut qu'on arrive à vacciner suffisamment vite pour que lorsque le variances soit, sera vraiment là. Si c'est un phénomène naturel, ça va être très compliqué de l'empêcher d'arriver. Lorsque le vaccin Varian va se propager, il soit face finalement à une population qui est immunisée et pourrait arriver quand il est déjà là, d'une certaine manière.

[00:42:19]

Mais à un niveau tellement bas que pour l'instant, il ne pose pas trop de problèmes. Mais on a affaire comme pour une épidémie. Ce variances est une épidémie dans l'épidémie. On a affaire à un phénomène exponentiel, donc c'est très, très bas pendant longtemps. Tout d'un coup, ça monte et ça monte brutalement. C'est ce que les Anglais ont expérimenté en quelque sorte ces dernières semaines. Ça fait, je crois, depuis le mois de septembre et peut être même avant qu'il avait quel âge, alors là?

[00:42:43]

Et puis donc, on a une course contre la montre et il va falloir la gagner. Et donc, effectivement, il faut quand même accélérer un peu le pas dans tout ce qui est vaccination. Donc, voilà encore que les personnes qui sont interrogées n'attendent que ça de sortir de cet entretien toujours là.

[00:43:00]

Agnès Carragher Si il y a une remontée comme ça des contaminations, la population peut nous aider en utilisant mieux le système de soins. C'est à dire que lorsqu'on a une augmentation comme ça, des cas, il est. Cette coopération entre la Ville et l'hôpital a montré que ça fonctionnait en première et deuxième vague. Et on a besoin de l'aide de la population sur la bonne utilisation du système de soins. Appeler le médecin traitant quand il n'y a pas de signes qui inquiètent et ne pas aller aux urgences sans, a rappelé le 15 mars qu'effectivement, avec l'appel aux 15 et un médecin qui va analyser les besoins de santé, qui va renvoyer sur la médecine de ville s'il n'y a pas besoin du plateau technique hospitalier?

[00:43:40]

Adressé dans les services spécialisés. S'il y a besoin du plateau technique hospitalier et là, la population peut nous aider. Médecin traitant, il n'y a pas de signes inquiétants. Appels aucun. S'il y a des signes qui inquiètent. Et à ce moment là, il y a des médecins qui orientent correctement dans le système de soins.

[00:43:55]

Une précision qu'on ne se trompe pas. Là, ce qu'on souhaite, c'est que la population, dès qu'elle présente des signes, avertisse soit le médecin soit appelé le 15. Ce test, puisque ce qu'on veut, c'est limiter la propagation. Donc, même s'il y a beaucoup de formes bénignes, il faut absolument se manifester. Il faut absolument se tester et il faut absolument protéger ses proches et donc s'isoler pour éviter de contaminer. Faire l'inverse de ce qu'on a vu en Ille et Vilaine avant donner la parole à Jean-Paul Hamon.

[00:44:29]

Encore une question à l'épidémiologiste. Dominique Castiglioni assure ce variant britannique et sud africain vis à vis du vaccin. Est ce que cela entraîne une vaccination moins efficace? Est ce qu'il est plus résistant aux vaccins? Qu'est ce qu'on peut dire là? Le 2 janvier 2021. Je crois pas pour l'instant que cela remette en cause l'efficacité du vaccin. Bien sûr, les tests sont en cours chez les différents fabricants de vaccins qui testent régulièrement. Est ce que tel ou tel nouveau variant va être ou non sensible aux anticorps qui ont été produits grâce au produit qu'ils ont développé?

[00:45:09]

Question pour l'instant. Question annexe beaucoup question.

[00:45:13]

Ce que, de ce point de vue là, ARN messagers ou techniques traditionnel, ça change quelque chose. Non, parce que ce qui compte, c'est le type d'anticorps et le type d'anticorps va toujours être actif contre les autres. Finalement, un virus qui aurait muté, ce n'est pas une question de la technologie en tant que tel. Simplement avec la technologie Érenn messager. Si jamais on s'apercevait que qu'un virus muté ne répond plus, alors on pourrait plus rapidement, facilement, faire un nouveau vaccin.

[00:45:48]

Mais pour l'instant, personne n'a dit que c'était nécessaire ou personne n'a noté qu'il y avait une réponse. Une non-réponse face aux vaccins qui existent?

[00:45:58]

Jean-Paul Hamon Moi, ce que je retiens du reportage en Grande-Bretagne, par ailleurs, c'est que AstraZeneca a déjà reçu l'autorisation. l'Inde vient d'autoriser ce vaccin. AstraZeneca a une méthode plus traditionnelle que les deux qu'on connaît pour l'instant. Là encore, l'Europe et la France ont un peu de retard.

[00:46:14]

Non. Oui et non, non, mais ça, c'est ça, c'est évident, mais en même temps, on comprend les gouvernements qui ne va pas mettre un médicament sur le marché sans avoir l'aval des agences du médicament européennes. Et ça, on ne peut pas le leur reprocher.

[00:46:31]

Par contre, il faut quand même savoir que actuellement, on aura touché 500 000 vaccins par semaine du type Herren et au maximum, que ce soit au Moderna. Si on fait le total de ce qu'ils ont promis d'ici les 6 mois, d'ici six mois, c'est au maximum 7 millions de vaccins. Ça veut dire 3 millions 700 000 personnes vaccinées si on maintient les dodos. Donc AstraZeneca, ce n'est pas demain la veille qu'on va les avoir, puisque le soulignait au début, ils ont pris du retard dans leurs expérimentations, donc apparemment inédites.

[00:47:10]

C'est qu'on va manquer de doses. On va pas manquer, on va manquer incontestablement de doses parce que la France a commandé 30 millions de doses, semble t il les heures et 200 millions, je crois donc pour le moment les ceux qui fabriquent des vaccins. Maïwen ne fabrique pas suffisamment, comme comme le soulignait tout à l'heure notre auteur qui disait que les Allemands avaient démarré plus fort.

[00:47:42]

Et bientôt, ils vont se retrouver avec deux doses puisque de toute façon, ils pourront en avoir plus que leurs petits camarades européens.

[00:47:49]

C'est une crainte que vous avez. Le manque de doses a bien un souci. Il y a un défi logistique évident qu'il choisira. Mais il y a un défi logistique du fait des moyens de conservation, du nombre et de coûts de la population à vacciner en priorité. Heureusement que finalement, il y a des indécis qui demandent à avoir un peu de recul. Parce que si tout le monde réclamait de se faire vacciner maintenant, on n'en aurait pas la capacité de le faire.

[00:48:21]

Donc, je trouve que c'est assez sain de prioriser sur les personnes fragiles et de prioriser les soignants qui sont très exposés, aussi bien les soignants de l'hôpital que les soignants de ville. On parlait des médecins, mais il faut aussi les infirmiers, les aides soignants, toutes les aides à domicile des personnes âgées qui sont forcément aussi exposées qu'il va falloir vacciner assez vite, au même titre que les personnels hospitaliers.

[00:48:49]

Mais je reviens à mes questions concrètes qui vaccine? Où et comment? Là, dans les jours et les semaines.

[00:48:54]

Alors, du fait des difficultés logistiques liées à la conservation d'au moins 80. Il faut se concentrer. Ce qui est en réflexion à l'heure actuelle, c'est que ce soit dans les hôpitaux, à proximité de ces grands congélateurs, mais qu'on puisse associer l'hôpital dont on est très attaché à cette coopération ville hôpital parce qu'ils ont un élément essentiel ils connaissent leur patientèle et ont la capacité de convaincre. Et tout ne peut pas être fait par les médecins hospitaliers. Cette coopération vise l'hôpital.

[00:49:26]

Il est évident que les moins 80°C ne peuvent pas se faire dans chaque cabinet, donc forcément, il faut se regrouper dans une unité de lieu. Avec cette coopération ville hôpital, après, lorsqu'on aura les vaccins, on passe ses difficultés logistiques, de conservation. Et ce sera plus facile dans les cabinets. Mais là, il faut effectivement cinq patients en même temps puisque ça fait cinq patients. Donc, il faut avoir le nombre de patients ou de soignants à vacciner dans cette unité de lieu.

[00:49:56]

Et moi, j'appelle à cette coopération ville hôpital. On a vu que ça fonctionnait et qu'il faut conforter. Amplifier dans cette stratégie de vaccination reviendra sur les questions concrètes et notamment vos questions concrètes. Dans quelques minutes, c'est d'abord celle ci. Question Comment prévoir l'apparition de foyers épidémiques en temps de crise et lorsque le virus circulera un peu moins activement? L'analyse des eaux usées, vous le savez peut être, est une piste intéressante. Elle peut même sauver des vies, comme vous le montre ici.

[00:50:25]

David David Le Marchand.

[00:50:30]

La catastrophe sanitaire a été évité de peu dans cet épisode marseillais. Des traces de coronavirus ont été détectées dans ces eaux usées. Tout le monde a été immédiatement testé. L'analyse globale qui a été faite suite aux prélèvements d'eau a permis de mettre en évidence la présence de la Kovy chez deux de nos collaborateurs qui ont pu être isolés. Bien évidemment, cela peut être pour nous un moyen préventif majeur pour éviter effectivement la propagation du virus à Marseille.

[00:51:01]

Cette chasse aux Covidien se déroule dans les égouts. Les pompiers prélèvent des échantillons d'eaux usées qui peuvent contenir des traces de coronavirus.

[00:51:10]

Après analyse, il cartographie l'évolution du virus dans la ville. Ils peuvent même cibler un lieu à risque. Un épatent. Par exemple, on va utiliser les plans I-Pad, déjà les égouts.

[00:51:20]

On va savoir à. Des fois, on a des doutes sur un collecteur de fonds réutilisé. C'est un marqueur, la fluorescéine, qui est un marqueur fluorescent qu'on va mettre dans les toilettes au niveau d'un lavabo de l'Epad. Et on va voir si on arrive à retracer le parcours fluorescent. On se un endroit où on prélève.

[00:51:34]

Cet outil d'analyse est un complément des données officielles de Santé publique France qui, elles, se basent sur les tests individuels réalisés en laboratoire, en pharmacie ou encore dans les hôpitaux. La méthode des eaux usées intéresse le monde entier et elle est développée ici dans ce laboratoire parisien. Depuis mars dernier, ces chercheurs analysent des échantillons prélevés dans des stations d'épuration. Le coronavirus est émis par des personnes infectées au travers des selles. Naturellement, il va se retrouver dans les eaux usées et donc on va rechercher la présence de génome de ce virus.

[00:52:14]

Jusqu'à 3 millions de personnes sont donc testées d'un seul coup. Plus la quantité de virus est élevée, plus il y a de personnes infectées. Après neuf mois d'expérimentation, le laboratoire est formel sa méthode est fiable, comme le montrent ses courbes en rouge, la tendance mesurée en Ile de France par le laboratoire qui précède d'une semaine la courbe bleue. Les données officielles de Santé publique France 2, courbes identiques.

[00:52:40]

C'est un outil qui ne nous permet pas aujourd'hui de définir le nombre de personnes infectées. En revanche, c'est un outil qui permet de donner des tendances évolutives sur la circulation du virus. Est ce qu'on est sur une phase de croissance de la dynamique, sur une phase de régression de l'épidémie?

[00:53:04]

A l'inverse, quand on voit en ce moment plutôt une phase stationnaire, une analyse en temps réel qui n'a donc pas démontré d'augmentation des cas après Noël. Aujourd'hui, les eaux usées de près de 80 communes sont analysées. Bientôt, elles pourraient être plus de 150. C'est en tout cas l'objectif des chercheurs qui participent au projet. Et ils aimeraient aller encore plus loin.

[00:53:26]

Prédire l'évolution de l'épidémie, un modèle mathématique basé sur les données accumulées ces derniers mois et développés par ces mathématiciens, va commencer réellement à partir de janvier, à le déployer à grande échelle sur les 158 stations que le ministère de la Recherche nous a demandé de mettre en place pour avoir une carte météo Kovy des eaux usées en France. Sur ces 58 stations, nous allons délivrer un bulletin en dix ans. Et bien voilà ce qui se passe actuellement. Et voilà ce que nous pouvons prévoir si rien n'est fait.

[00:54:00]

Cette météo du Kovy serait fiable à 15 jours. Elle pourrait permettre d'ajuster au mieux les mesures sanitaires.

[00:54:07]

Renaud Pierrots. A quoi ça peut nous servir maintenant et plus tard? Et jusqu'à quel degré de précision? On peut admettre qu'on peut anticiper l'épidémie à l'échelle d'un quartier, à l'échelle d'un immeuble. Alors les ont été tués. C'est une technologie qui est en cours de développement. Elle aura certainement de meilleurs résultats au fil du temps. Le problème si on se trouve au niveau d'une station d'épuration qui draine 3 millions de personnes. On a simplement effectivement que ce qui était expliqué, une tendance évolutive avec des courbes qui sont superposables et on voit si on est en augmentation, en stabilité.

[00:54:48]

Donc, comme je le voyais tout à l'heure, on dit discuter avec les indicateurs classiques. On voit aussi qu'il y a une tendance plutôt en plateau et on est tous d'accord pour dire que il n'y a pas eu d'augmentation extrêmement forte ni de diminution extrêmement forte. Et les oryzae donne finalement un argument de plus sur cette stabilité. Donc là, pour l'instant, c'est juste un élément dans un ensemble, un indicateur précision d'analyse.

[00:55:17]

Alors, là où il y a de la précision, c'est quand il y a vraiment très, très peu de cas. Parce que effectivement, les premiers résultats sur les eaux usées, par exemple au mois de juin, montraient déjà quelque chose qui qui commençait à apparaître et qu'on a vu effectivement dès le par les autres indicateurs de fin juin début juillet 2010.

[00:55:35]

C'est plutôt utile en temps d'épidémie basse, si j'ose dire. Quand on fait une recherche sur une population assez large. Le problème est que début juillet ou à la mi juillet, on a tous la conviction d'isoler les personnes. Les plus avertis avaient la conviction que ça repartait. On a essayé de le signaler. Et puis il s'est rien passé. Donc, ces indicateurs et ce qu'on en fait, voilà les indicateurs très précoce, pose le problème de failles. J'imagine tout à fait un décideur.

[00:56:06]

Vous me raconter qu'il y a des génomes dans les égouts? D'accord, mais enfin, il n'y a pas de malades, les hôpitaux sont bien, le nombre d'hospitalisation diminue, etc. Vous faites toute la scène. C'est un peu tout ce qu'on a vécu l'été dernier et au final, la réponse ne viendra que quand il y aura une volonté politique et que la population sera convaincue. Ces indicateurs très précoce sont peuvent être difficiles à utiliser, même si on a beaucoup travaillé dessus et pas qu'avec les Zouzous au.

[00:56:35]

Dominique estarrivé à la question télespectateurs. Malgré les gestes barrières, les masques, les confinement, les espoirs suscités par le vaccin, la propagation continue de plus belle. Pourquoi? Je crois qu'il est clair que le virus circule beaucoup plus facilement en période hivernale et que donc on vient d'entrer dans l'hiver et ça veut dire que les quelques mois qui viennent vont être compliqué à gérer et je pense que c'est dans ce sens là que, comme on l'a tous souligné, il est vraiment important qu'on puisse accélérer la campagne de vaccination.

[00:57:15]

Évidemment, par rapport aux doses qui étaient promises, on a vu tout à l'heure qu'on avait peut être un problème, mais je pense que les laboratoires en question vont aussi augmenter leur capacité de production. Et puis bientôt un deuxième vaccin et malgré tout, on va finir par avoir un troisième vaccin. Ça va faciliter les choses. Je pense que on a constaté de façon nette, avec la reprise de l'épidémie dans tous les pays d'Europe, que il n'y avait pas vrillé.

[00:57:45]

Même si on avait beaucoup discuté. Tel pays fait mieux, tel pays fait moins bien. Des pays qui ont fait assez bien la première vague, comme la Suisse. Ben voilà, ils ont des taux de décès particulièrement élevés en ce moment. Ça, c'est la force avec laquelle ils ont été heurté par cette vague de l'épidémie. Et l'explication la plus plausible, c'est quand même le climat.

[00:58:04]

Jean-Paul Hamon a cette question malgré toutes les précautions, malgré le vaccin. Cette épidémie continue de circuler. Pourquoi? Que répondez vous? Là, je voudrais revenir juste sur les indicateurs précoces des eaux usées. On peut très bien. On peut très bien faire la chose qu'un collecteur par collecteur, on peut faire ça. On peut très bien identifier les quartiers où ça circule et on pourrait très bien confiner quartier par quartier plutôt que de confiner des villes entières. Donc, c'est très important et juste de souligner quand même que pour avoir le droit de prélever des eaux usées, il a fallu quand même pas moi la signature de trois ministères, celui de l'Environnement, celui de la Santé et celui de la Recherche.

[00:58:53]

Donc, si vous voulez ça, c'est les merveilles de l'administration pour avoir le droit de prélever, pour avoir le droit de prélever dans les eaux usées, il faut 3 signatures de ministère. Il y avait 12 signatures sur l'autorisation de prélever. Donc on est pas sorti de l'auberge.

[00:59:05]

Pardon, ça fait, ça fait 2 2 propos. Que ce soit Renaud Pierrot qui nous disait il y a des indicateurs qui peuvent être utiles, mais après, c'est ce qu'on en fait qui comptent. Et vous qui nous dites il faut x signatures. Quelquefois, voilà, le politique n'a pas l'air de beaucoup vous aider. Jean-Paul Hamon. Ce pas le pas. En l'occurrence, c'est l'administration qui a qui a freiné les chercheurs. Il a fallu 12 signatures pour avoir le droit de prélever les eaux usées.

[00:59:32]

Et ça, c'est une anomalie. Alors qu'on le voit bien, que ils ont beaucoup travaillé là dessus et qu'on pourrait localiser quartier par quartier en fonction du résultat qu'on a dans les collecteurs. Et ce serait quand même beaucoup plus intéressant de confiner un quartier d'une grande ville, comme confiner la ville entière, voire la région.

[00:59:50]

Alors, nous en revenons à vos questions. Et cette question décidément 332 vaccinés, cette campagne de vaccination est une tartufferie, nous dit Daniel, en Indre et Loire. Pourquoi sommes nous toujours les derniers? C'est une question qui revient beaucoup, en particulier. Depuis hier, Dominique Costal diolas sur ce retard. On exagère, on mettant l'accent sur le retard ou s'il y a un vrai problème français. Non, je crois que c'est bien que plusieurs personnes se sont exprimées pour faire accélérer la campagne de vaccination parce que je pense qu'effectivement, on était parti quand même d'une façon un peu prudente.

[01:00:29]

Personnellement, comme je l'ai dit tout à l'heure, néanmoins, je ne juge pas la campagne sur une semaine entre Noël et le jour de L'an. Même si les autres pays ont mieux organisé entre Noël et le jour de L'an. Mais je pense que c'est normal qu'on demande à ce que la campagne de vaccination s'accélère. C'est la position, par exemple, d'un petit groupe qui est en train de réfléchir à ça à l'Académie des sciences. C'est la position de l'Académie de médecine et c'est la position de nombreux médecins qui se sont déjà exprimés sur la question.

[01:00:57]

Cela veut dire que dans les jours à venir, on aura des propositions de médecins, des initiatives pour accélérer cette vaccination avec des propositions très concrètes. Oui, mais comme cela a été souligné, il faut aussi que je sois accompagné par les administrations en charge, puisque là, il faut bien pour pouvoir vacciner. Il faut avoir des vaccins, donc les choses sont en train de se mettre en place. Ça va encore peut être se mettre en place dans la semaine qui vient.

[01:01:24]

S'il ne se passe rien dans la semaine, il y aura vraiment de quoi dire que ça ne va pas.

[01:01:29]

Agnès Cariboo Bon question d'Isabelle dans le Nord. Pourrait on vacciner en même temps les plus âgés dans les EPAD et les volontaires en ville, dans des vaccinaux Drôme ou chez les généralistes?

[01:01:37]

Je la poserait aussi à Jean-Paul Hamon sur des vaccinaux Drôme. J'aime pas tellement ce terme là, mais dans des structures. Effectivement, comme je vous le disais tout à l'heure. Oui, c'est tout à fait possible. On peut très bien vacciner les personnes fragiles dans les épaves. J'insiste aussi pour les personnes fragiles à domicile parce qu'il y a des personnes fragiles qui ont un certain âge et qui ont des fragilités, qui sont à domicile et qui méritent tout aussi d'être, d'être vaccinés dans ces centres regroupés associant médecine générale et médecine hospitalière.

[01:02:10]

Il faut en fait le défi logistique. Il faut être à proximité de ces grands, non pas des frigos et des congélateurs. Après, il faut du temps de décongélation. Mais à partir du moment où ces décongelé, il faut avoir les cinq personnes qui permettent de ne pas gâcher l'objectif, c'est de ne pas gâcher le vaccin. Donc, il faut avoir le nombre de patients ou de soignants à vacciner en même temps dans les délais impartis. Après la décongélation, donc, effectivement, faut mieux concentrer dans des endroits associant toutes les ressources parce qu'on a besoin de toutes les ressources plutôt que dispatchées.

[01:02:47]

Là, pour l'instant, dans les cabinets, ça me semble compliqué du fait de cette problématique de la conservation à 80 et de pouvoir vacciner cinq personnes en même temps.

[01:02:58]

A ce stade, maisons de retraite, hôpitaux. Et puis, à partir de février, écrivait Olivier Véran sur Tweeter, des centres de vaccination?

[01:03:06]

Pas. Puis maintenant, c'est ensemble. Enfin, c'est en même temps.

[01:03:09]

On verra ça dans les jours à venir. Jean-Paul Arleston, le vaccin chez le généraliste. Le vaccin s'est généralisé quel rôle pour les généralistes dans cette campagne de vaccination? Moi, j'ai d'abord le rôle. Le premier rôle, c'est d'inciter les personnes à se vacciner, justement à recueillir le consentement éclairé ou du moins à inciter les personnes à se faire vacciner et à ne pas avoir peur des vaccins. C'est le premier rôle et je dois vous dire que les questions sont nombreuses.

[01:03:38]

Ensuite, vous savez, quand on sait que le gouvernement que le gouvernement va avoir 500 000 vaccins par semaine, les vaccins vont arriver au compte gouttes. Et c'est vrai que la caisse d'assurance maladie. Moi, j'ai 450 personnes qui sont en affection de longue durée, quelques uns qui ont un indice de masse corporelle. Comment je veux dire à plus de 40? Donc, on sait très bien quelles sont ces personnes là. Donc, on pourrait très bien imaginer vacciner 30 ou 40 personnes dans la matinée avec une infirmière libérale sans être obligé de les déplacer dans des centres spécialisés.

[01:04:16]

On sait que le vaccin pourrait être conservé cinq jours à une température de frigo normale. En fait, tout yadé, il y a des commandes des répartiteurs dans des centres qui fournissent les pharmacies. On pourrait très bien avoir un système très rapide qui s'appuie sur la proximité. Et ça fonctionne très bien. Voir 450 personnes à vacciner. Ce n'est pas un souci quand on sait qu'on va avoir six mois pour avoir vacciné. Je peux vous dire ça ne va pas poser de problèmes.

[01:04:44]

Renaud Caroux Disposons nous de données sur la durée de l'immunité vaccinale? Nous demande Alain, qui nous appelle de Belgique.

[01:04:51]

A ma connaissance, non. Et pour une simple raison, c'est que la maladie est apparue récemment. Les vaccins, encore plus récemment. Et donc, il faut attendre de voir combien de temps le vaccin protège. Donc, nous n'avons pas de données sur ce sujet là. Je ne sais pas si Dominique veut veut compléter, mais à ma connaissance, d'un épidémiologiste à un autre.

[01:05:12]

Est ce que nous avons la durée de l'immunité?

[01:05:16]

Non, bien sûr. Pour la raison qu'a Renaud continue à être surveillé dans les essais qui ont conduit à l'enregistrement. Bien entendu, pour l'instant, au moment du dossier, on avait des données essentiellement à deux mois. Donc très bientôt, on va avoir des données à quatre et à six mois. Et puis, on va voir dans la surveillance qui est prévue aussi bien aux Etats-Unis par exemple, qu'en France, des estimations autour de ceux là qui vont pouvoir être reconduite directement à partir des personnes vaccinées en population.

[01:05:48]

Mais c'est seulement encore un peu de temps pour savoir combien de temps la protection dure. Et on a quand même des éléments de réflexion sur la protection naturelle avec des choses qui ont l'air de rester, pouvoir rester tabou jusqu'à au moins 8 mois. Et il y a aussi de bonnes raisons de penser que la protection induite par les vaccins pourrait être plus durable. Et cela, c'est quand même un moins optimiste.

[01:06:13]

Et à ce stade, est ce qu'on sait quand on a été malade? Combien de temps on est immunisé? Ce sont les deux premières données qui laissent à penser qu'à 8 mois, on a encore un bon niveau de sanction. Mais à nouveau, on n'a pas pour l'instant dit 8 mois parce qu'on n'a pas plus de recul. Renaud, Pierrot, vous? Je voulais juste préciser on ne peut pas savoir à un an puisqu'il n'y a pas de personnes ou très peu de personnes qui étaient contaminées.

[01:06:41]

Donc, 8 mois, c'est le maximum qu'on peut observer et c'est pour une bonne nouvelle. Limmunité se conserve au moins cette période.

[01:06:53]

Claude, dans l'un qui est médecin, précise t il, nous demande si la nouvelle variante du virus est plus dangereuse pour les enfants et les jeunes. Dominique Castaño Là, on a dit un mot. Du coup, l'autre épidémiologiste, qu'en dites vous?

[01:07:02]

Même chose que Dominique, à savoir que suspecte une transmission plus plus importante chez les plus jeunes que ne l'avait l'autre virus, l'autre variante où l'ensemble des autres virus. Quand est ce qu'on respirera Pierrot le président au printemps, ça ira mieux.

[01:07:21]

Fira du printemps respirera à l'été, je l'espère. Merci à tous les quatre d'avoir participé à cette émission. C'est la fin de fessé dans l'air. Très bonne soirée à vous sur les antennes de France Télévisions, si le coeur vous en dit. Très belle émission ce soir sur France 2 2000 2020. Vingt ans d'images inoubliables. Les grands événements, les moments forts de sport, les nouveaux visages. C'est à 21 heures 5, présenté par Leïla, Kaddour et Nagui, est dans l'air bien.

[01:07:45]

Vous retrouverez lundi Caroline Roux bientôt.