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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions SMS, Internet, réseaux sociaux pour alimenter notre discussion.

[00:00:17]

Ils sont Anglais, Sud-Africains, Brésiliens ou même Californiens. Les variantes du Kovy mettent la planète en alerte partout dans le monde. Les virologues surveillent ces nouvelle souche du virus, souvent plus contagieuses, qui font déjà flamber les épidémies en Grande-Bretagne, en Irlande, mais aussi, et on le verra au cours de cette émission, au Brésil. l'Inserm alerte déjà sur la propagation du Varian anglais, qui sera dominant fin février en France, des mutants qui pourraient obliger les laboratoires à retravailler leur vaccin.

[00:00:48]

La course contre la montre est lancée pour vacciner le plus grand nombre, bien entendu, mais aussi pour limiter la propagation de ces variants en France, dans les Hauts de Seine. Des campagnes de tests massifs ont été lancées pour traquer notamment le mutant sud africain en quelques heures. Mayotte s'est retrouvée coupée du monde et les 27 réfléchissent en ce moment même à renforcer les contrôles aux frontières. Coved, les mutants s'installent. C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir.

[00:01:17]

Christine Rouzeau, vous êtes professeur de virologie. Je rappelle que vous êtes membre de l'Académie de médecine et de l'Académie de pharmacie avec nous ce soir. Caroline Tours, vous êtes journaliste science et médecine pour Journal Le Point. Votre dernier article? Varian du Skof De la génomique à notre secours vous ne raconte dans le détail et tout à l'heure. C'est le titre de l'article que vous avez signé, professeur Christian Bréchon avec nous ce soir également. Vous êtes virologues, vous êtes président du Global Virus Network, alors c'est un réseau international et indépendant de 150 virologue qui aujourd'hui travaille exclusivement sur la Kovy 19.

[00:01:53]

Je rappelle que vous avez été directeur de l'Institut Pasteur et directeur de l'Inserm avec nous ce soir également. Pascal Crépis, vous êtes épidémiologiste, vous êtes enseignant chercheur à l'Ecole des hautes études de santé publique de Rennes. Bonsoir a tous les quatre, merci de participer à ce C dans l'air en direct. Christine Resoud Je me tourne vers vous pour commencer cette émission. Quels sont les Varian qui sont déjà en France?

[00:02:18]

Alors qu'ils y sont tous, non, ils ne sont pas tous. On n'a pas encore beaucoup d'informations sur diverses variantes brésiliens. On a pas mal d'informations sur Varian anglais. Là, clairement, il est en train de circuler. Ça a commencé et il est sur plusieurs régions de France concernant le variances sud africain. On a déjà quelques cas et le traçage est en train de se faire.

[00:02:42]

C'est très rigoureux, on le sait maintenant, parce que pour le coup, c'est relativement facile quand il n'y a pas beaucoup de cas de faire du tracé. Ça, on est plus préoccupés par le tracé avec le virus anglais dans la mesure où, quand un député de votre camp vous a détecté deux sens et qu'un au moins 400 déjà quelque part et que ça commence à diffuser. Et les deux sont des virus qui circulent très facilement. C'est à dire qu'ils ont des mutations qui se portent sur des protéines très importantes.

[00:03:11]

Là, c'est le contact, c'est la protéine de contact, c'est la protéine. Cette forme là et la protéine RBB, c'est celle qui se contact avec les Serma. Et donc, les motifs de modification ont une affinité très forte pour les cellules. Donc, ça se multiplie bien dans l'organisme et ça contamine bien. Et ça se transmet bien à peu. Dangereux, mais plus contagieux, plus contagieux.

[00:03:35]

Et pour le moment, pas de signaux d'une maladie plus grave. Avec ces virus là, pour le virus brésilien, là, on est un petit peu plus inquiet encore que il y a une mutation partagée entre le virus anglais et le virus des Africa. Et chez les Africains, il a deux mutations aussi commune aussi avec le Brésilien. Donc, les modifications de cette protéine, c'est du tridimensionnels. Cette fameuse protéine sont quand même un peu importante sur les virus sud africains et brésiliens.

[00:04:05]

Christian Bréchon qu'est ce qu'on surveille? Je me disais en vous présentant tout à l'heure Tiamat, qui surveille de très près l'évolution de savérer sur l'échelle de la planète. C'est bien, c'est bien là où vous êtes. C'est bien, vous? Qu'est ce qu'on surveille précisément en ce moment?

[00:04:18]

Quand on étudie l'ensemble de ces variants, c'est ce que vient de reprendre Christine Rougier, c'est à dire que je pense qu'on surveille effectivement et il faut des techniques de séquençage. On surveille vraiment la diffusion. Par exemple, aux Etats-Unis, on est en train de voir effectivement la même chose que ce que décrivait Christine. C'est à dire que on commence à voir l'apparition des mutants. Ça progresse doucement, mais évidemment, on sous estime, comme en France, la diffusion.

[00:04:50]

Il y a moins de monde. Pardonnez moi, je vous dis. On estime notamment en France la progression de ces mutants. On a un chiffre. Il vient du ministre de la Santé. Il dit Il y a entre 200 et 300 cas par jour du variant anglais. Ces chiffres là sont sous estimés. C'est ce que disait écrit Silenrieux.

[00:05:08]

Je pense que par définition, si vous voulez, comme on ne peut pas faire du séquençage sur tous les sur tous les échantillons, oui, il y a une sous estimation. C'est normal, ça ne l'est pas. Ce n'est pas une insulte, c'est normal. Et donc il y a effectivement. Ce que je crois, c'est qu'actuellement, ce qu'on voit quand on fait des conférences cool avec le Global Varius Network, on ne voit malheureusement que ces différents variants sont en train de prendre le dessus dans beaucoup de régions.

[00:05:34]

Et les Etats-Unis n'échappent pas à cette règle. La question centrale, c'est l'effet des vaccins puisque effectivement, comme l'a rappelé Christine Rougeot, il n'y a pas de apparamment de sévérité plus importante. Là, il y a une difficulté pour répondre plus précisément à votre question, c'est que chacune des mutations, on ne peut pas la voir isolément dans un virus, elles interagissent entre elles. Les mutations, c'est un tout. Et donc, pour analyser ça, il faut vraiment être capable, pas seulement de prédire les séquences, les molécules de surface, mais il faut être capable de cultiver ces virus.

[00:06:08]

Il faut être capable de faire un certain nombre de tests. Donc, on surveille à la fois l'épidémiologie, séquence, etc. Et on essaye le plus vite possible d'avoir accès au virus entier pour vraiment tester son comportement par rapport à des anticorps qui sont générés par des vaccins ou par rapport à des anticorps de personnes qui sont convalescente quand il est identifié.

[00:06:31]

Le professeur Branchaud le mutant sait qu'il est déjà installé. Ouais, ouais, ouais, ouais, ben oui, ça s'est aggravé. Oui, et même malheureusement, si je peux me permettre de parler un peu familièrement, probablement bien installé, parce qu'entre le moment où un virus arrive et le moment où on commence à vraiment détecter, à le voir, malheureusement, c'est qu'il a déjà commencé à circuler et à proliférer.

[00:07:00]

Il faut être clair, Pascal Crêpages. Je rappelle que vous êtes épidémiologiste.

[00:07:05]

Oui, juste la nuance l'épidémiologiste. En fait, il est installé.

[00:07:12]

Oui, clairement pour le virus, sauf pour le Varian britannique. Mais depuis que le Varian britannique s'est installé, on a aussi renforcé énormément la surveillance épidémiologique, notamment vis à vis des arrivées de pays étrangers et notamment d'Afrique du Sud. Ce qui fait qu'on a aussi tendance à repérer un peu plus facilement, même si ce n'est pas parfait. C'est Varian qui viennent pour l'Afrique du Sud. Et pour le Brésil.

[00:07:42]

Alors juste, pardonnez moi, je ne vois pas.

[00:07:43]

Les chances de limiter l'importation ou de retarder l'importation va venir de l'Afrique.

[00:07:50]

On va venir sur les outils qui sont à notre disposition pour éviter qu'ils ne s'installent trop, notamment ou parle. On pense aux Varian sud africains. Vous avez raison d'en parler, mais si on reste sur le cas de la France et des notions et de la connaissance qu'on a de l'évolution de ce variant précisément le Varian anglais, c'est ce que disait Christine Resoud. Il y a eu une étude de Santé publique France. Vous connaissez certainement Pascal Crépel, qui date du 7 et 8 janvier.

[00:08:16]

1,4 pour cent des cas en France aujourd'hui sont des cas du variant anglais. Alors moi, je n'y connais rien, mais je me dis ce n'est pas beaucoup. Bref, c'est pas mon fils, l'instantané. Effectivement, on montre que c'est relativement peu. Le problème, c'est que lorsque le Royaume-Uni était à peu près à cette proportion de nouveaux variants britanniques, six semaines plus tard à peu près, il était à 50 pour cent de circulations. Ce qui fait que oui, effectivement.

[00:08:47]

À l'heure actuelle, ce n'est pas beaucoup. Mais ces chiffres là, il y a déjà presque 10 jours. Donc on est déjà. On est déjà plus que ça. Et si ça continue, malheureusement, ça va continuer de dominer parce que ce Varillon se propage plus facilement comme chef de la Pitié-Salpétrière.

[00:09:10]

Épidémiologie non pas épidémiologistes, je le dis infectiologue.

[00:09:12]

Pardon à la Pitié Salpêtrière, disait ce matin Ce qui nous attend, c'est la situation de la Grande-Bretagne vis à vis du Varian anglais.

[00:09:20]

Non, parce qu'on est pas tout à fait au même niveau de réplication virale dans l'ensemble de la population que qu'ont été les Anglais. Tout le courant du mois de décembre, qui avait déjà l'alerte en décembre, avec un taux de réplication horaire qui était déjà à 24 1/30. Malgré tout, il a raison. Il y a danger dans la mesure où on est à un plateau. Il n'a pas l'air de bouger tant que ça se plato, mais ça frissonne et ça commence à monter.

[00:09:45]

Et on est à un plateau assez élevé. Donc, les grosses mesures barrières sont plus que nécessaire. Comment est ce qu'on le traque?

[00:09:53]

Caroline Tourbes Varian en anglais. Encore une fois, on va parler de tous les autres et aussi de variances sud africain. D'ailleurs, en France, est ce qu'on a mis en place des outils spécifiques pour le Varian anglais?

[00:10:04]

On a eu un coup de chance, c'est à dire que les tests PCR qui sont utilisés de façon systématique, ciblent deux parties du génome et dans le variants anglais. Il y a une des deux cibles qui, en gros, ne clignote pas quand on reçoit son résultat. Donc ça donne un indice. Ça ne veut pas dire que c'est le Varian anglais, mais ça vous dit que cet échantillon là, il va falloir l'examiner et le séquencer comme ça. On peut savoir si c'est vraiment le variez anglais, donc ça permet de faire du chiffre.

[00:10:27]

Ça permet d'avoir beaucoup de résultats et de savoir où sont de savoir où sont des wala. Donc ça, c'est une technique pour le Varian Sud-Africain. On n'a pas cette chance là, mais il y a peut être la possibilité d'avoir des kits PCR qui pourraient être adaptés pour le Varian brésilien. Je crois qu'on est encore vraiment au début de cette histoire là, donc on n'en est pas encore là et on ne sait pas bien comment on va s'y prendre.

[00:10:48]

Pour l'instant, on se trouve dans une situation un peu compliquée, c'est à dire qu'on a des virologues. Donc, vous êtes qui nous expliquent? Oui, de toute façon, c'est classique, invariant salute. Au tout début, c'est super. Ce virus mute et pas beaucoup. On était ravi. Et puis maintenant, il mute et on a de l'autre côté des pouvoirs publics qui donnent le sentiment d'être clairement sur les dents vis à vis de ces nouvelles formes de l'épidémie.

[00:11:10]

D'un côté, un discours qui se veut plutôt rassurant. C'est pas si grave et d'un autre côté, des épidémiologistes et des autorités sanitaires qui donnent le sentiment d'un peu de fébrilité.

[00:11:22]

Parfois, c'est parce qu'il y a ce qui se passe au début des variantes. En effet, quand on parle avec des gens qui sont spécialisés, virus qui vous expliquent que les virus passent leur temps à provoquer des mutations, des délétions, donc ça bouge en permanence. Ce qui se passe au départ. Quand on a vu les mutations, il y a eu un signal d'alerte qui disait ça pourrait être plus contagieux. Et puis, ça vient se renforcer. En fait, tous les signaux et toute la façon de regarder ce virus, la façon dont se comportent les signaux épidémiologiques, les signaux au niveau cellulaire, on s'aperçoit que visiblement, oui, il est plus contagieux.

[00:11:54]

Donc quand tous les signaux vont dans le même sens. Tout va dans le même sens. La fébrilité, elle monte.

[00:11:59]

Christine Rodion. Moi, je pense qu'il y a plus que ça. Je pense que le danger continue, c'est à dire qu'il y a un risque qu'il y ait d'autres variants. Je l'avais dit déjà dès le début. Vous souvenez vous des allégations? Je pense que l'histoire n'est pas finie. On n'a pas fini de l'écrire. Et alors on va dire on va aller au bout de ce que vous expliquez.

[00:12:22]

Vous dites le risque, c'est d'autres variantes qui soient plus graves.

[00:12:27]

Oui, c'est dire que à chaque fois prend place le Varian le plus fort, c'est toujours le plus fort qui gagne.

[00:12:34]

Oui, c'est ça la vie, c'est la fermeture. C'est le plus fort qui gagne. Donc, il y aura des plus forts encore. Et donc, il faut vraiment installer un réseau de surveillance épidémiologie moléculaire régulier correct dans l'ensemble du territoire. Il faut vraiment faire attention. l'Eurostar qui nous débarque avec des Anglais et des Anglais. Moi, je vois les nuages de virus dans la gare du Nord. Non, là, je pense que on a pris conscience de tout ça.

[00:13:05]

Et ce séquençage avec le réseau de laboratoires de la NRL, des 40 labos qui savent séquencer, qui sont accrédités, qui ont fait les contrôles de qualité faqih. Voilà, on a. On a une structure en France qui va nous permettre de surveiller très régulièrement. Mais comme l'a dit Christian, on ne va pas tout séquencer tout le temps et il nous faut plus d'indices. Il faut à la fois combiner les mesures barrières, la surveillance et et et surtout le signe avec les entrées qui viennent d'Afrique du Sud et autres.

[00:13:36]

Christian Bréchon. Poursuivre sur ce que vient de dire Christine, je pense que oui, d'abord. Premièrement, effectivement, il faut quand même rappeler ce virus mute moins que d'autres virus.

[00:13:48]

On n'est pas en contradiction par rapport à ce qui se disait au début, mais malheureusement, il y a quand même des mutations. Comme tous ces virus dans le point le plus important, c'est effectivement ce qui vient d'être dit, c'est à dire qu'il y aura d'autres mutants. Et la question qu'on a devant nous, c'est bien sûr de faire du tracing et c'est de comprendre, comprendre avec les virus entier leur réaction au vaccin. Et puis, il faut être clair, la prévention de l'émergence des Nouveaux Mutants, c'est l'arrêt de la circulation du virus et on va sûrement y revenir.

[00:14:18]

Ça veut dire la vaccination rapide. Et le mot rapide est un mot clé très difficile et massive. Et ça, c'est un second mot clé. Parce que sinon, en fait, ce qu'on fait, paradoxalement, c'est qu'on contribue finalement, d'une certaine manière, à une pression de sélection. Donc, il y a vraiment un vrai enjeu. En plus de ce qu'a rappelé Christine Rocío sur la question effectivement des frontières et de la contamination, et ça, c'est une situation que tout le monde trouve très difficile à Colombes, dans les Hauts de Seine.

[00:14:51]

C'est peu de dire que le sujet est pris au sérieux. Un cas contact au variances sud africain du Varian du qu'invite Variances Catching africain a été identifié dans une école. Et depuis, c'est la course contre la montre avec une campagne de dépistage massif et 20 000 personnes à tester pour éviter de perdre le contrôle. Dans ce contexte, l'opposition dénonce les lenteurs de la campagne de vaccination, justement. Juliette Balhan parmi Barjavel et Arnaud Foras.

[00:15:20]

Monsieur le premier ministre Jean, premier ministre, sous pression et sur la défensive.

[00:15:27]

Il faut dire la vérité. La vaccination, c'est une opération de masse qui concerne le monde entier. Les capacités de production sont à bloc et la France en profitera au même rythme que les autres.

[00:15:42]

Cesser d'affoler au moins deux variantes qui sont arrivées dans notre pays. Si on continue comme ça, on aura 70000 contaminations par jour et vous n'aurez d'autre choix. Peut être. Je ne sais pas que de refaire un grand confinement. Il faut l'éviter. Cette course contre la montre, elle doit être menée tout de suite.

[00:15:58]

Des tensions et une course contre la montre, car tous craignent une explosion des contaminations avec l'arrivée des variantes du Kovy 19.

[00:16:06]

Exemple ici à Colombes, dans les Hauts de Seine. Depuis samedi, des milliers d'habitants viennent de se faire tester chaque jour dans ce gymnase.

[00:16:17]

Un dépistage en urgence. Après la détection d'un cas, contactons Varian, sud africain du coronavirus, un collégien scolarisé au sein d'un établissement de la ville qui compte plus de 2000 élèves.

[00:16:29]

On a compris que c'était plus contagieux, que ça touchait plus les jeunes, apparemment, et que ça se propageait très, très vite.

[00:16:37]

On se rend compte que ça peut arriver chez nous. Donc, du coup, je n'ai pas envoyé mon fils à l'école parce que tant que je n'ai pas d'information sur ce cas contact, je ne veux pas envoyer mon fils à l'école. Je ne vois pas pourquoi je prendrais le risque.

[00:16:49]

8.000 personnes tester en quatre jours. Un défi pour ces pompiers réquisitionnés? Pour le maire, car chaque habitant testé doit se soumettre à deux prélèvements bien distincts.

[00:17:02]

Il y a un premier test qu'un test, un test kovy de base, comme n'importe quel test qui se fait depuis des mois sur tout le territoire national et en cas de test positif. Le deuxième test servira à vérifier si le variant Sud-Africain qui a été détecté se retrouve dans les personnes a été détecté positif chez des personnes positives. Elles seront prévenues, isolées. Et puis, il y en a trop. L'établissement sera fermé en France.

[00:17:34]

Officiellement, seules quatre personnes ont été infectées par ce variant sud africain du Covidien, une souche 52% plus contagieuse, et environ 2000 ont été testées positives pour le variant britannique. Seule solution pour surveiller avec précision la propagation de ces variants? Le séquençage. L'examen de la carte d'identité du virus. Problème la France est très en retard depuis très longtemps.

[00:17:58]

Certains chercheurs ont demandé à ce que le séquençage soit mis en avant aujourd'hui. Finalement, l'actualité du Vario britannique et sud africain leur donne raison. Il faut s'engager. Faut ne plus prendre de retard. Je crois qu'il faut faire fi du passé et s'engager dans une politique, mais une politique intelligente, pas tous séquencés, séquencée, avec avec précision les situations qui sont les plus pertinentes des virus.

[00:18:19]

Mutant, incontrôlable, selon l'Inserm, le Varian britannique, devenu prédominant au Royaume-Uni, pourrait aussi devenir la souche dominante en France dès le mois de mars. Face à sa circulation sur le territoire et son taux de contagiosité, les autorités déconseillent les masques en tissu fait maison.

[00:18:38]

La quasi totalité des masques industriels grand public ont des capacités filtrante supérieures à 90%. C'est ce qu'on appelle les masques grand public de niveau 1. En revanche, le masque artisanal que l'on fabrique chez soi avec les meilleures intentions du monde en respectant les normes AFNOR pour le Haut Conseil de santé publique, n'offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires.

[00:18:56]

Le Haut conseil scientifique, qui conseille également de renforcer les gestes barrières en assurant aujourd'hui une distanciation sociale de deux mètres.

[00:19:08]

Justement, est ce qu'il va falloir changer les règles en matière du port du masque? Cette question qui nous est posée ce soir d'abord, pas de masque, ensuite masque en tissu et maintenant masque FFP2. En arrivera t on à la combinaison intégrale? Christine Rouzeau J'avais un masque en tissu, ce n'est pas bien. Non, c'est bien parce qu'on a la bonne forme. Et encore une fois, je pense que ce qu'il faut expliquer, c'est comment on porte le masque.

[00:19:28]

Il faut qu'il soit bien appliqué sur la figure. Il faut qu'il soit bien étanche et qu'il y ait le moins de fuites possible. Et effectivement, quand je vois tous ces masques chirurgicaux bleu à peine à peine mis, voire mis sous le nez, n'utilisant pas le pince nez. Effectivement, il est temps de resserrer les boulons.

[00:19:45]

Oui, mais là, le Haut conseil de la santé publique lui dit pour resserrer les boulons.

[00:19:49]

Soit il faut éviter les masques en tissu et il y a certains pays. Je pense à l'Autriche, et notamment aussi à la Bavière, en Allemagne, qui dit il faut passer aux masques FFP2 dans les transports en commun. Est ce qu'il faut en arriver jusque là? Face à ces variantes?

[00:20:03]

Personnellement, je trouve ça totalement excessif. Encore une fois, on a bien vu que tous les masques qu'on a utilisés jusqu'à maintenant étaient des vraies barrières contre beaucoup d'épidémies virales, y compris la grippe, y compris tous les virus respiratoires. Donc, je pense que le port du masque doit être bien réajusté et effectivement, le nombre de personnes le masque sous le nez réalise pas que c'est par le nez qu'on aspire le virus et qu'il y a vraiment une protection réelle.

[00:20:31]

On le dit quand on voit les sportifs, quand on voit tous les différents types de masques, on voit que tous ceux qui sont effectivement bien appliqués sur la figure avec des doubles couches de tissus comme celui là.

[00:20:43]

Il ne faut pas exagérer quand même, car quand on voit bien qu'il y a la volonté de durcir les gestes barrières. Encore une fois pour faire face à ces variantes et à des virus qui, on le répète, sont plus contagieux.

[00:20:53]

Et puis l'idée aussi sur les masques, ce qui est intéressant. C'est vrai que parfois, le FFP2. C'est vrai que c'est ce qui serait parfait, mais ceux qui l'ont porté un moment, alors je ne sais pas si vous l'avez fait. Moi, je l'ai fait. C'est vrai que c'est quand même un masque qui est contraignant. On a l'impression d'avoir le souffle coupé au bout d'un moment. Donc, on a plutôt tendance à mal le mettre, l'enlever et en profiter, profiter la moindre occasion pour l'enlever.

[00:21:13]

Donc, typiquement, c'est un problème si on en vient aux Varian avec vous. Pascal Crépel, quel est le Varian qui est le plus installé? Quand on regarde la carte du monde, on voit que le Varian anglais, il est installé dans 57 pays. Est ce que c'est celui qui a le plus essaimé sur l'ensemble des l'ensemble des pays ou est ce que c'est parce qu'on regarde mal? A ce stade, c'est très certainement celui qui, effectivement, est le plus le plus dispersé et qu'on retrouve le plus facilement, mais c'est aussi celui que l'on détecte plus facilement grâce justement à cette Testart CPCR discordant qui permet d'identifier relativement facilement ce variant.

[00:21:55]

Donc, il faudrait falloir voir si le Varian brésilien en tête, n'a pas circulé un peu plus que ce que l'on pensait déjà, peut être plus installé en Amérique du Sud que ce que l'on croyait. Mais c'est vrai qu'à l'heure actuelle, le Arian le plus préoccupant, c'est plutôt le Varian anglais Christian Machault.

[00:22:14]

Est ce un virus, le virus du capitaine, de rencontrer d'autres virus? Est ce que les mutants, comme on les appelle, peuvent être aussi la rencontre de deux virus? Pour les coronavirus, il est clair que certaines des évolutions de ces virus se font par ce qu'on appelle des recombinaisons, c'est à dire des rencontres en fait entre deux coronavirus différents. Il y a même des hypothèses. Elles ne sont pas démontrées, mais au sein du Global Virus Network.

[00:22:42]

En fait, ce virus sort. Skof 2 serait venu par une recombinaison il y a une dizaine d'années, entre deux coronavirus. Mais tout cela reste à préciser. La réponse est oui, mais dans une famille, c'est à dire que pour l'instant, on n'a pas du tout d'argument pour dire que si ce variant rencontre la grippe ou quoi que ce soit, ça fera sauter des hybrides. Il faut être clair, mais il faudrait profiter de votre question pour dire une chose.

[00:23:05]

On s'intéresse aux variants et on a raison. Et on a des craintes et on a raison. C'est tout ce qu'on discute aujourd'hui. Mais enfin, il y a trois mois, on n'avait pas de vaccin. Là, maintenant, on a un vaccin. Et globalement, même s'il y a un doute sur une des mutations à 484 cas, il faut préciser les choses. On a des vaccins qui, jusqu'à. Il faut vraiment que les gens restent là dessus parce que sinon on va, on va, on va aller contre la vaccination.

[00:23:33]

On a des vaccins qui marchent et des vaccins qui, s'ils sont administrés de façon efficace, de façon rapide, vont nous permettre associé aux mesures de précaution. Il faudrait vraiment dire que ce qui a été dit sur les masques est profondément vrai. Avant d'aller nous nous parler d'un certain nombre de craintes que les gens mettent leurs masques et qu'ils les portent bien, et ce serait déjà vraiment très bien. Et donc, si on associe les vaccins, si on associe le fait que les gens se reprennent, qu'ils arrêtent de porter leur masque en laissant le nez à l'air.

[00:24:04]

Et ça, c'est vraiment très agaçant à voir. Et si respect des mesures de précaution. Et enfin, on ne peut pas parler de tout. Mais il y a des nouveaux traitements qui sont en train de tester. On va y arriver.

[00:24:15]

Je vois bien un professeur derecho j'envoyais. Vous voulez nous amener des bonnes nouvelles et vous avez raison, les téléspectateurs de la raison. Une ambition, c'est de comprendre et comprendre la façon dont les mutants s'installent dans des virus se. Je vous assure que dans la période qu'on est en train de vivre, comprendre, mais aussi important que d'être rassuré et compris par les bonnes nouvelles qu'on va évoquer sur la campagne de vaccination et les traitements. Quand je vous demande quand je vous demande si deux virus peuvent se rencontrer et du coup, créer un autre virus, pourquoi je vous dis ça?

[00:24:47]

Parce que, y compris sur les réseaux sociaux. Parfois, on entend que en Afrique du Sud, le Kovy aurait rencontré le VH. Évidemment, c'est très loin de la réalité et c'est là que j'ai besoin de votre expertise.

[00:24:59]

Alors dites moi, vous êtes, mais vous avez parfaitement raison. Il faudrait vraiment pas avoir été mal compris. Vous avez parfaitement raison et j'ai répondu à votre question. Je vais y répondre de façon à être plus clair. Je faisais juste un commentaire. Après, vous avez évidemment raison sur le fait qu'il faut expliquer et qu'il faut être compris. Donc, la réponse aux inquiétudes qu'on peut comprendre d'ailleurs de certaines personnes, c'est non. Il n'y a aucun argument actuellement pour penser que ce virus puisse aller se télescoper avec d'autres virus et nous créer des espèces bizarres.

[00:25:31]

Non pas des questions, et ça se fait de façon très claire.

[00:25:36]

La seule question que je vous pose de manière très claire. En général, on a des variances sud africains, brésiliens, anglais. On n'a pas de Varian français parce que le problème, c'est l'autre, c'est l'étranger. Ou est ce que c'est parce qu'on ne cherche pas de Varian français? Professeur André chanterait Brinkley. C'est une très bonne question. D'abord, je pense qu'il va falloir qu'on arrête. Il va falloir qu'on nous donne une nomenclature simple qui va faire qu'on arrête de parler du Varian anglais et de réinstaller la guerre de Cent Ans et le Tournoi des Cinq Nations.

[00:26:07]

Et qu'on arrête également avec les Sud africains, les Brésiliens, parce que à la limite, ça peut quand même avoir des conséquences assez nuisibles. Maintenant, pourquoi est ce qu'on voit pas? Pour l'instant, je ne sais pas. Peut être que Christine Rouzeau a une réponse à cette question. Moi, personnellement, je ne sais pas bien. Je pense qu'il faut quand même voir que les Anglais ont détecté leurs. Ils ont mis quand même bien deux mois après le moment où ça a commencé, quand il a fallu vraiment que le niveau de circulation.

[00:26:36]

Si vous voulez Varian, arrive à un niveau important pour que réellement il puisse commencer à détecter. Alors voilà reflète peut être moins de circulation pour l'instant, en tout cas en France.

[00:26:50]

Pas de vin français pour l'instant, Christine Ambrogio En fait, les conditions épidémiologiques de circulation des virus sont vraiment différentes à Manaus, au Brésil, en Angleterre ou en Afrique du Sud. En Afrique du Sud, il y a quand même pas le patient voyage immunodéprimées qui multiplie beaucoup le virus.

[00:27:07]

Cela n'a rien à voir avec le mutant. C'était Teklak en France.

[00:27:10]

La France n'est pas la même condition épidémiologique. On a fait des confinement, on a fait des couvre feu. On fait quand même des choses qui sont assez différentes. Et le port du masque est relativement quand même bien accepté. Donc il faut. Il faut voir qu'il y a le virus, mais il y a aussi les conditions pour le favoriser. Est ce qu'on a toujours des mauvaises surprises avec les mutants? Christine? Ou est ce qu'on peut d'un coup faire naître un mutant qui, peut être, serait moins contagieux, moins virulent?

[00:27:40]

Ou est ce que à chaque fois qu'il gagne du terrain, le virus se renforce?

[00:27:44]

Normalement, celui qui marche le plus fort, c'est forcément comme ça, les faibles, parce que, par définition, ils sont appelés à disparaître. Normalement, on ne s'attend pas à ça. Mais l'épidémie peut quand même s'atténuer. Et comme l'a dit Christian, il y a quand même les traitements, les vaccins. Et alors là, c'est important de savoir à quel moment la campagne vaccinale va avoir un impact au milieu d'une épidémie et c'est face à des problèmes auxquels on est confronté.

[00:28:12]

Et donc, on a deux choses à faire varier en même temps et il faut Kananaskis soit plus forte que l'autre et plus rapide et plus efficace.

[00:28:22]

Pascal Krefeld avait demandé la parole. Oui, juste sur ce point de vue du Varian le plus fort, lorsqu'il y a plusieurs éléments qu'il faut, il faut tenir compte. Déjà, plus le virus s'est répandu, plus la circulation est forte, plus vous donner l'occasion aux virus de muter et l'occasion baryons d'émerger sur la question du variant français. En fait, il y a plein de variants français. Ce n'est pas le problème. Le problème, c'est qu'en un Varian commence à dominer les autres et à se retrouver dans une plus grande proportion.

[00:28:58]

Et ça, ça veut dire qu'il est plus fort et plus fort. Ça veut dire qu'il se transmet plus ou qu'il attend des populations que l'on pensait immunisés. Donc ils échappent aux processus d'immunité. Donc, c'est ça les deux éléments qui rendent entre guillemets variants plus forts ou variants dominants, qui se transmettent plus ou qu'ils échappent à l'immunité.

[00:29:19]

Mais par exemple, Pascal crêpés, lorsque vous entendez que c'est un rapport de l'Inserm, une déclaration de l'Inserm qui dit fin février début mars, le Varian anglais aura pris le dessus sur l'épidémie. Est ce que c'est une source d'inquiétude pour vous? Ou est ce que bon, à partir du moment où on l'a intégré dans vos calculs, ça bouleverse pas forcément les modélisations mêmes qu'on peut avoir de l'épidémie. Comment est ce que vous appréciez ce qui a été dit par une ferme?

[00:29:46]

Eh ben si. Parce qu'en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est pourquoi est ce que ce virus va devenir dominant? Il va devenir dominant parce qu'il se propage plus et c'est pour ça qu'il ne va pas directement remplacer ou téléphoner aux autres virus pour leur transmettre la joie pendant les vacances de février.

[00:30:05]

Non remplacés parce qu'ils se transmettent plus facilement et donc s'ils se transmettent plus facilement et qu'il devient dominant dans la circulation épidémique. Ça veut dire aussi que l'épidémie va devenir beaucoup plus compliquée à contrôler et que les mesures que l'on a actuellement, qui nous permettra d'être dans une forme de stabilité, ne seront pas suffisantes pour contrôler cette épidémie.

[00:30:30]

Avec ce nouveau variant dominant car oui, c'est ce qu'il faut comprendre, par exemple sur le variant anglais auquel on trouvera un autre nom. Peut être pas ce soir, mais un autre jour. 117. Aller un dessin, c'est qu'il y a une charge virale qui est plus forte, plus élevée qu'en fait. On a plus de possibilités d'avoir du virus autour de nous, même avec son masque, en fait, en étant contaminé par le Varian anglais. Je vous parle avec mon masque.

[00:30:55]

Je vais avoir des virus qui vont quand même s'échapper plus facilement autour de moi. Donc vous allez, si j'ai le Varian anglais, vous aurez plus de chances de l'attraper alors que si j'en ai un qui qui est avec une charge virale moins forte, c'est quelque chose qui est qui et qui lui permet. C'est ça? C'est ça son son. Son atout pour se transmettre. Mais ce qui est intéressant, quand tu crois qu'il faudrait les ils ont. Ils ont un avantage sur les autres.

[00:31:16]

Ils sont plus forts, mais ça ne veut pas forcément dire qu'ils sont plus dangereux. C'est quelque chose qui, je pense, ne se formera pas forcément plusieurs formes graves et peut être même qu'il pourrait y avoir des formes moins graves. On ne sait pas ce que ça peut donner à long terme moyen long terme. Un invariant qui serait extrêmement contagieux, mais qui n'entraînerait plus de formes graves. Ça ne veut pas dire que c'est pour demain, mais ça peut aussi se produire ce qui s'est passé et l'histoire des coronavirus qui circulent actuellement dans la population et qui sont des virus, qu'on dit des coronavirus bénins ou qui donnent des rhumes.

[00:31:46]

On ne sait pas bien comment ils sont arrivés. On ne sait pas bien ce qu'ils ont pu provoquer quand ils sont, quand ils sont arrivés dans l'espèce humaine. On n'a pas ce recul là. Cette histoire là, ce qu'on sait, c'est qu'ils se transmettent bien et que ben, ils ne sont pas trop méchants. Donc voilà, c'est ça aussi, les variantes, là, quelques jours avant Ozenne, tout à l'heure. C'est ce qu'on peut avoir.

[00:32:01]

Une bonne surprise avec la mutation d'un virus.

[00:32:04]

Là, la situation dans laquelle on est peut être pas tout de suite, tout de suite. Pascal tressaille, voulait dire à mon. Oui, l'exemple classique. C'est le 1er mars 2003. Pas forcément le premier, mais en tout cas celui qui a généré la première crise presque pandémique, qui lui était très létal, qui avait jusqu'à fin presque 10% de létalité. Ça veut dire que 10 des personnes infectées en mouraient, mais qui, au final, n'a fait que 8000 cas et un peu plus de 700 morts.

[00:32:38]

Donc, vous voyez, vous pouvez avoir un variant ou un virus très violent. C'est aussi le cas pour Ebola, par exemple, mais qui, au final, parce qu'il est très violent, provoque des symptômes tout de suite. Le coronavirus de 2003, il n'y avait pas de personnes asymptomatiques et les personnes contagieuses avaient forcément des symptômes et donc il étaient beaucoup plus faciles à contrôler. Donc, effectivement, un virus plus violent, plus pathogène n'est pas forcément systématiquement une mauvaise nouvelle.

[00:33:10]

C'est ce que vous dites et on va y revenir dans un instant. Je voudrais qu'on aille voir ce qui se passe au Brésil parce qu'elles n'en sont pas à savoir si c'est la faute ou pas du Varian, un Brésilien à Macao. Ses habitants tentent surtout de faire face au chaos dans cette ville amazonienne. La seconde vague est plus brutale et plus mortelle. Un virus plus contagieux. Le manque de moyens et d'oxygène plonge les habitants dans la détresse. Walid Baeri, Soulles et Aurélie Stannard.

[00:33:39]

Dans cette région, les cimetières ne cesse de s'agrandir, de gagner du terrain sur la forêt amazonienne. Au coeur d'un Etat isolé au Nord-Est du Brésil, Manat hausse deux millions d'habitants, est en plein chaos sanitaire.

[00:33:55]

Son système hospitalier est au bord de l'effondrement. A tel point que les habitants eux mêmes remplissent des bouteilles d'oxygène là où ils peuvent en trouver pour tenter de sauver la vie de leurs proches.

[00:34:08]

C'est pour ma grand mère. Elle est hospitalisée dans une clinique et là bas, le dernier cylindre est presque terminé. La bonbonne que j'ai ici, c'est sa recharge. Je ne sais pas à quelle heure j'arriverai, mais je pense que j'y arriverai. Des dizaines de patients seraient morts asphyxiés ces derniers jours dans les hôpitaux de Manado. Depuis le début de l'année, les cas explosent et les habitants nettoient les rues d'une ville où la psychose est revenue. Une ville déjà très durement touchée par la première vague au printemps dernier, par pas d'eau.

[00:34:38]

Nous sommes très inquiets. D'après les scientifiques, demain, une nouvelle vague va commencer et nous prions Dieu pour que cela n'arrive plus à cette phase. Si Manaus est au cœur des inquiétudes, c'est parce que sa population était censée avoir atteint une forte immunité jusqu'à 75 pour cent, selon certaines études. Mais début janvier, des scientifiques qui ont découvert un nouveau variant du Kovy 19 avec une mutation appelée 484 184 cas inquiétantes, car elle serait plus résistante aux anticorps.

[00:35:12]

Les résultats présentés ici confirment que l'exposition antérieure au Skof 2 pourrait ne pas garantir l'immunité dans tous les cas, un virus mutant est nettement plus contagieux, alors que le Brésil compte désormais plus de 200 000 morts.

[00:35:26]

C'est le deuxième pays le plus endeuillé au monde par cette pandémie. Le gouvernement? Où sont les maires? Où sont les élus quand ils sont en campagne électorale? On les voit dans les rues, mais ils ne sont pas là. Quand on a besoin d'eux, des gens meurent ici, ça n'est pas en jeu.

[00:35:45]

Et dans d'autres grandes villes du pays, à la nuit tombée et à coups de casseroles. Des habitants appellent depuis leurs fenêtres à destituer celui qu'ils estiment être le premier responsable du chaos brésilien.

[00:35:58]

Reste à faire face tel Fazer. Nous faisons toujours ce que nous avons à faire prospérer.

[00:36:04]

Le problème à Manaus, c'est terrible, mais nous avons fait notre part.

[00:36:08]

Boss faisait un argument inaudible pour plusieurs gouverneurs locaux, notamment celui de São Paulo, désormais premier opposant au président brésilien en termes de chantage.

[00:36:20]

C'est incroyable. Dans un autre pays, cela pourrait être considéré comme un génocide. Le gouvernement fédéral est coupable d'incapacité d'âge. Coupable d'incompétence et coupable de négationnisme par rapport à cette pandémie. Pénos négationisme en un sapin.

[00:36:39]

Car voici aussi l'autre réalité du Brésil de Györ Ball Scenario. Filmé il y a seulement quelques jours, la plage de Copacabana, bondée, sans masque et sans distanciation sociale, se coronas scepticisme combinée à l'apparition d'un nouveau variant sont les ingrédients d'un coquetel brésilien qui inquiète les autorités sanitaires mondiales qui empêchent la circulation du virus.

[00:37:03]

Plus on diminue ses chances de lutter, mais nous devons être plus efficaces que le virus.

[00:37:09]

D'autant que le Varian brésilien a déjà pris de l'avance. Sa présence est désormais établie au Japon et plusieurs pays, comme le Royaume-Uni, ferment leurs portes en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

[00:37:21]

Nous allons devoir interdire les vols depuis le Brésil, l'Amérique du Sud et même le Portugal, qui est un pays de transit depuis cette région création au Brésil comme partout dans le monde.

[00:37:31]

L'espoir tient dans cette petite seringue. La campagne de vaccination vient tout juste de commencer, sur fond de retards de livraison et de lenteurs administratives. Le pays de 212 millions d'habitants ne dispose pour l'instant que de 6 millions de doses. Une réaction à ce qu'on vient de voir. La situation au Brésil envoyait les familles à qu'amène leurs bouteilles d'oxygène.

[00:37:55]

Là, le manque d'oxygène. Alors que voilà, on a fait cette étape assez importante entre la première vague et la deuxième vague, où les traitements avec l'oxygénothérapie empêchent de passer en réanimation et empêche la progression vers les formes graves et létales. Voilà, ça fait, ça fait vraiment. Ça fait vraiment mal de se dire que même les soins sont difficiles.

[00:38:15]

Pascal Trépasser, l'un des pays les plus touchés, le Brésil, est le deuxième pays le plus endeuillé au monde. Après, donc je crois que c'est après les Etats-Unis. Mais alors, on a vu qu'il y avait une gestion chaotique de la pandémie par le scénario. Quels sont les pays qui sont le plus impactés? Par le Varillon, le variant d'une manière générale par la pandémie parce que les variants s'installe alors même que certains pays, on pense aux Etats-Unis, sont toujours très frappés par la première vague.

[00:38:45]

Je ne sais pas s'il y a un variant brésilien ou américain, mais. Oui, Varian, mais américain. Pour l'instant, c'est pas encore très clair, mais effectivement, les pays les plus les plus touchés actuellement par l'épidémie sont clairement les Etats-Unis et le Brésil. Maintenant, il y a aussi beaucoup de pays en Amérique du Sud pour lesquels la surveillance épidémiologique est loin d'être loin d'être parfaite. Certains pays où les tests Kovy 19 sont en fait des questionnaires papier en fonction des symptômes décrits.

[00:39:21]

On dit que c'est du vide ou pas. Donc, il y a une sous estimation du fardeau de la maladie dans énormément de pays qui pose qui pose problème. Et puis, même les modes de comptage ne sont pas forcément tous les mêmes dans tous les pays, même en Europe. Parfois, on compte les décès de façon un peu différente. Donc, c'est un peu compliqué. Mais ce qui est certain, c'est que ce qu'on voit à Manaus, ce qui fait vraiment froid dans le dos et qui sont des images terribles, ça pose énormément de questions, justement, sur ce nouveau variant brésilien.

[00:39:56]

Jusqu'à ce qu'on trouve un nom. Parce que Manaus, c'était justement la ville qui était un peu montrée, entre guillemets, en exemple un peu expérimentale d'immunité collective. Et donc, si ça ne marche pas, ça veut dire que soit l'échantillonnage. Lorsque l'étude a montré qu'il y avait 60 64% d'immunité et un échantillonnage de cette étude n'était pas forcément bon. Et donc, on a surestimé cette immunité. Mais bon, ce n'est pas totalement clair, soit ce nouveau variant, mais échappe à l'immunité et ça au scénario catastrophe.

[00:40:37]

Nanto, Christian Branchaud surfe sur ce qui se passe au Brésil et ce que vient de dire Pascal Crépin. Oui, ce que vient de dire Pascal Crépel est très juste et deux choses d'abord nos chercheurs, les chercheurs brésiliens du Global Varius Network sont vraiment désespérés. Il y a une ambiance vraiment de désespoir au Brésil. Il faut dire les choses par rapport à ce qui se passe bien sûr à Manaus, mais de façon générale, c'est CCC. C'est vraiment le deuxième point, c'est que malheureusement, aux Etats-Unis, qui est effectivement extraordinairement touché, c'est terrible ce qui se passe actuellement.

[00:41:08]

On a autour de 4000 décès par an par jour. Malheureusement, il est infiniment probable qu'au moins dans une partie de la Floride, le Varian dit entre guillemets brésilien est probablement en train d'arriver ou est déjà arrivé pour des raisons simplement de proximité. Donc, c'est vraiment quelque chose sur lequel travaillent les autorités des autorités américaines, mais malheureusement, ça va probablement arriver. Le troisième point, c'est que effectivement, il faut redire toujours toujours que le vaccin protège. Mais c'est vrai que la question de Danaos par rapport à cette immunité qu'on croyait s'est installée.

[00:41:46]

Et maintenant, on voit apparaître à nouveau cette deuxième vague. Et il y a eu. Les infections après guérison sont très, très rares. Il faut le dire. Mais il y a eu un cas qui a été décrit au Brésil. Indiscutablement, de l'infection avec un variant qui porte cette fameuse mutation 484 cas. Donc, encore une fois, ça ne remet pas en cause tout. Mais il y a une vraie vraie inquiétude et surveillance à avoir. Quelle stratégie?

[00:42:12]

Si jamais le vaccin est inefficace à 100 variants. Il faut lever la main, increasing Andrézieux. Il y a quand même plein d'espoir et plein de possibilités dans la mesure où d'abord, les vaccins sont assez différents les uns des autres pour les vaccins à Herren Messager. Disons que la formulation peut être modifiée relativement facilement. Bien sûr, il y a toute la chaîne de production du vaccin qui doit se faire. Il faut qu'il soit retester pour sa sécurité, pour son efficacité et donc avoir une autorisation de mise sur le marché.

[00:42:43]

Ça peut prendre aussi peu de temps que ça a pris pour le premier vaccin. Donc, c'est déjà assez extraordinaire dans la mesure où tout est déjà en place et on sait comment faire. Donc, c'est déjà, c'est déjà une chose. Ensuite, il y a des vaccins avec des virus complets, tués, mais complets, qui vont aussi avoir une immunité un peu plus large ensuite. Ensuite, on a les résultats avec des sérums de sujets convalescents et des sur des sérums de sujets vaccinés.

[00:43:13]

Et on voit que quand même, il y a beaucoup d'anticorps neutralisant. Il y en a peut être un peu moins contre le variant sud africain, mais vraiment suffisamment, et traite de façon très alités les cas graves pour éviter les cas graves. Donc, il ne faut pas non plus passer des informations comme quoi les vaccins ne vont pas marcher. Pour le moment, ça marche très bien. On n'a pas tout à fait assez de résultats sur les variants brésiliens b.

[00:43:36]

484, mais on est, on est quand même. Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit. Comment étaient faites les études épidémiologiques et quelle tranche d'âge? Chez quelle personne? On a encore besoin d'un certain nombre d'informations.

[00:43:54]

Pour Mannose, c'est inconcevable qu'un Varian passe totalement entre les mailles du filet d'un vaccin.

[00:44:00]

Pour moi, les vaccins ciblent vraiment qu'une partie du virus. Donc, si cette partie change trop, ce serait. Mais en l'occurrence, encore une fois, on immunise contre la totalité de la protéine en immunise pas juste ce, contre là où il y a les deux mutations. Donc, c'est sûr, ces anticorps neutralisant sont les plus forts, mais il y a tous les autres qui sont forts.

[00:44:18]

Donc non, moi, je pense que pour le moment, on a intérêt à se dépêcher, alors on a intérêt à se dépêcher avec ces vaccins là parce que ça, on se dit imaginons qu'il qui est un variant qui, justement qui soit résistant à ces vaccins là, ça voudrait dire qu'il faudrait faire une deuxième campagne de vaccination qui ferait vacciner les mêmes personnes. Ça, c'est un scénario que personne n'envisage jusqu'à présent.

[00:44:39]

Ce ne sont pas encore les fabricants de vaccins. Il va falloir qu'ils s'y mettent. Mais c'est sûr que quand on a besoin d'adapter les moyens, les besoins au fur et à mesure de l'évolution des choses, il faut qu'on comprenne que les choses changent et vont changer encore et encore. Il va falloir s'adapter.

[00:45:02]

Encore une fois, il y a eu une réaction assez ferme, avec beaucoup de célérité de la part des autorités françaises, en fermant complètement Mayotte. On a les Italiens qui ont décidé de suspendre tous leurs vols en provenance du Brésil, donc à la fois du Varian brésilien et aussi sud africain, tout simplement parce que ça pourrait impacter la campagne de vaccination en cours. C'est ça ce qu'on redoute.

[00:45:27]

On redoute évidemment sur ces deux variantes. C'est ce que Sarkozy a très bien dit. On voit peut être une diminution potentielle de l'efficacité. Ça ne veut pas dire pas d'efficacité, mais clairement, on les aime. Pas assez de Varian. Là, on les regarde, regarde d'un très mauvais oeil. Eh bien, on les aime pas, mais on les connaît bien. Alors c'est vrai qu'on entend beaucoup parler des mutations qui concernent la protéine qui est visée par les vaccins et Surzur, cette protéine là.

[00:45:52]

Il y a eu beaucoup de travaux qui ont été publiés.

[00:45:54]

On connait bien, eux, 400 parce qu'il faut qu'on les appelle autrement. La protéine spag, donc c'est la protéine. La spicules, c'est ça. C'est celle qui permet et qui permet aux virus de rentrer dans les cellules humaines. Donc sur celle ci, elle est bien connue. On connaît bien, on connait bien sa séquence et toute une partie des mutations qui sont ailleurs sur le génome de ces variants là dont on ne sait pas quel est l'effet. Parce que c'est des zones qui sont moins étudiées, qui sont moins importantes dans les processus de contamination du virus.

[00:46:21]

Donc on est allé moins regarder, donc on connaît. On ne sait pas absolument tout sur ces variables.

[00:46:25]

Christian Bréchon. Voyez ce que vient de dire Caroline. Il était important de se dire que je pense qu'on doit vraiment faire l'effort et c'est un travail énorme d'analyser ces mutations dans le contexte de l'ensemble du génome, c'est à dire qu'effectivement, il y a des mutations sur d'autres régions du génome qui vont avoir une influence sur la capacité du virus à se multiplier. Donc, c'est cela qu'il faut bien voir. Il y a beaucoup de travail à faire avant de donner des conclusions.

[00:46:53]

Et si je voudrais juste sur ce que disait Christine Rosier, ce qui est très juste, c'est qu'il y a des nouveaux vaccins qui sont en train d'arriver et ce n'est pas pour très, très longtemps et qu'ils vont cibler une immunité plus cellulaire que humorale et qu'ils vont pouvoir probablement donner des protections supérieures, y compris vis à vis de certains début des variants. Donc, je ne cherche pas du tout à être optimiste. Tout craint parce que quand vous êtes bon, alors c'est optimiste.

[00:47:20]

Mais je pense que on a un énorme effort, mais vraiment énorme qui a été fait. Et effectivement, c'est ce qu'a dit Christine. En plus de ça, et pas à la place 2, on a la possibilité de s'adapter dans l'avenir. Donc, on a quand même pas mal de cartes pour nous. Mais je suis désolé de répéter toujours la même chose parce que c'est vraiment l'angoisse que j'ai. Et on le vit aux Etats-Unis, en Floride, comme vous le vivez en France.

[00:47:47]

C'est la difficulté à aller vite et c'est que ce contrôle de la circulation du virus va être clé pour éviter l'émergence des autres mutants. Il faut le répéter et le répéter. Et moi, je suis très impressionné par ce qu'ont réussi à faire les Israéliens parce que c'est quelque chose de remarquable. Beethoven a dit qu'il voulait vacciner 100 millions de personnes dans 100 jours et ils en sont à 800 à 1000 par jour. Il y a un énorme effort à faire, alors voilà.

[00:48:19]

Et vous avez raison.

[00:48:20]

Et ça vous amène au troisième reportage. Parce que dans ce contexte, vous l'avez dit, l'enjeu de la vaccination est crucial. Au delà des retards de ce début de campagne, il faut faire face à des situations bien différentes sur l'ensemble du territoire. Se faire vacciner quand on habite en plein désert médical. Vous allez voir, c'est parfois une vraie galère. Reportage en Saône et Loire. Mathieu, alignons Ernault Farha. Soigner, peu importe la météo. Sylvie Chambrier, infirmière, sillonne les routes de la Bresse, en Saône et Loire.

[00:48:53]

140 km par jour en moyenne dans ce désert médical pour aller à la rencontre des patients isolés. Les trois quarts sont ils viennent pas au cabinet, c'est impossible pour à une clientèle plutôt âgée. C'est plutôt à 85 ans et plus. Des gens qui se retrouvent la plupart du temps ne produisent plus.

[00:49:15]

Depuis quelques semaines, le vaccin contre le Kovy de 19 s'invite dans les conversations pendant sa tournée nationale.

[00:49:24]

La vaccination, faillait fait partie. On suppose que le feu vert aujourd'hui arrive. C'est le feu vert. Aujourd'hui, elle va mieux.

[00:49:35]

De plus en plus de ses patients veulent se faire vacciner. Certes, les zones rurales sont plus épargnées. Mais ici aussi, le virus tue. Le département est l'un des plus touchés de France.

[00:49:47]

Hier matin, tout ça fait pas assez clair, surtout qu'on nous parle des personnes âgées.

[00:49:55]

Mais on voit aussi des jeunes qui Sorelois. Moi, j'ai connu des personnes qui étaient en effet qui sont décédées et pas des petits chez qui elle connaît.

[00:50:02]

Et avec Kober. On a quand même pas mal. La solution la vaccination. Encore faut il savoir à quelle porte frapper. Car ici même trouver un généraliste est compliqué. À Montpon en Bresse 1100 habitants, les deux derniers docteurs sont partis. Alors, des médecins salariés par le département sont venus à la rescousse.

[00:50:24]

Récemment, vous n'avez pas été en contact avec une personne qui aurait eu le Covidien blanc pour Craipeau. Vous sortez pas? Vous avez raison.

[00:50:33]

Dans le centre de soins est une bénédiction. Il permet d'éviter de faire des kilomètres pour aller dans les grandes villes.

[00:50:39]

Parfois, à une heure de route, avec des camions à déplacer une personne de livre.

[00:50:47]

La vaccination à domicile n'est pas envisageable puisqu'elle a conduit au conditionnement des flacons, ne le permet pas tellement avec la congélation moins 80. Il faudra bien qu'on arrive à l'idée qu'il faut aller vacciner. C'est pour ça que pour ces patients là, la plupart du temps, sont pris en charge à 100 pour cent et donc bénéficient habituellement d'un bon transport pour le reste des soins. A mon avis, il n'y a pas de raison qu'ils n'en bénéficient pas pour la vaccination.

[00:51:11]

Bons de transport en taxi, bus, ambulances. Pour le moment, rien n'existe pour emmener les plus fragiles se faire vacciner.

[00:51:18]

Il faudra se rendre dans un centre à 15 kilomètres de là.

[00:51:21]

Un problème pour ces élus si ils se sentent démunis, presque oubliés. Pour nous, c'est pas facile. On ne peut pas prendre notre voiture et les emmener à un centre. On a un transport à la demande, mais on est limité par des contraintes administratives pour organiser ces transports puisque les centres de vaccination ne sont pas sur notre communauté de communes qui gère le transport à la demande. On a un peu l'impression. Je dis bien un peu il faut modérer mon propos, mais d'être laissé pour compte de la vaccination.

[00:51:52]

Alors en attendant, les deux élus visitent leurs administrés pour les rassurer. Donc, on va chez. Ba, qui est un monsieur qui vit tout seul, il y a eu pas mal de problèmes médicaux et qui a beaucoup de difficultés, semble t il, pour aller se faire vacciner. Le problème, c'est la prise de rendez vous.

[00:52:13]

Maurice Bacc, 81 ans, n'a pas Internet et le numéro dédié est surchargé.

[00:52:26]

OK, OK, c'est con, ça raccroche. Elle participe, en effet.

[00:52:31]

L'élu, ancien médecin, a même repris bénévolement du service avec le Kovy de 19 fois la prochaine fois, tous les dimanches soirs.

[00:52:38]

Je passe à peu près trois heures à téléphoner à presque 40 personnes.

[00:52:44]

Et pourtant, on pourrait dire que n'est pas votre rôle. Non, c'est plus mon rôle, mais bon, c'est mon devoir aussi. Et je veux dire on est citoyen, on vit tous ensemble. Il y a une solidarité très forte dans les campagnes.

[00:52:55]

Un engagement local nécessaire. En France, 3,8 millions de personnes vivent dans un désert médical.

[00:53:05]

L'envoi n'est pas toujours facile d'accélérer la campagne de vaccination, y compris dans ces territoires. Cette question qui nous est posée ce soir ne faudrait il pas confiner maintenant au lieu d'attendre d'être débordé pour le faire?

[00:53:17]

Christine You Oui, c'est sûr que ce serait idéal dans la mesure où il n'y a plus de circulation du virus et qu'on vaccine vite. À ce moment là, on a vraiment les meilleures conditions pour éteindre la circulation des virus entre parenthèses, entre guillemets. Un peu agressif. Idéal quand vous dites ça, il y a des gens qui vous regardent ce soir qui disent situation idéale. Quand on parle de confinement, c'est rude.

[00:53:43]

Mais en fait, le reproche, nous, scientifiques, d'avoir des raisonnements trop scientifiques. On sait que le confinement, ça marche très bien et il est inévitable. A mon avis, les chiffres de progression de l'épidémie d'ici 8 à 15 jours vont nous le dire.

[00:54:01]

Vous êtes d'accord avec ça, Pascal Crépin? Oui, malheureusement, mais en raison de ce nouveau variant britannique, encore une fois, vous avez un virus qui se propage 50% à 70% plus facilement qu'un virus qui, à l'heure actuelle, est stable. Mais bon, pour combien de temps encore? Donc forcément, vous allez, on va devoir avoir des mesures plus fortes et donc il est peu probable que l'on arrive à maintenir ce plateau jusqu'à jusqu'au printemps. Ou juste.

[00:54:42]

Jusqu'à ce seuil d'immunité que l'on pourrait atteindre grâce à la vaccination.

[00:54:46]

Même avec le couvre feu à 18 heures, la ministre de la Santé semble dire que ça a de bons résultats. Oui, bon, ça peut être de bons résultats, mais ça reste des mesures intermédiaires. Vous savez, si on refaisait le confinement de novembre ou on a eu un impact sur le nombre de reproductions assez fort, on est passé certainement à 06 07. Ben si vous multipliez ce chiffre par 1,5 pour repasser au dessus de 1, ça veut dire qu'avec un confinement de novembre, si c'était le Varian anglais qui circulait à ce moment là, on n'aurait pas réussi à stabiliser l'épidémie.

[00:55:29]

Christian Derecho Sur cette question que tout le monde se pose, on voit arriver la campagne de vaccination. Vous, nous, il faut aller vite. On voit bien que c'est pas facile d'aller vite, même pour les raisons qui sont évoquées dans ce reportage. Et en même temps, la course contre la montre avec l'arme atomique pardon de l'appeler comme ça qu'est le confinement est de plus en plus de voix qui s'élèvent en France pour dire que ça va être compliqué de passer entre les gouttes d'un confinement.

[00:55:56]

Je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit, je pense effectivement d'ailleurs que les chiffres dans les deux semaines qui viennent vont nous donner des indications très, très fortes, mais je crois qu'il y a un problème d'acceptabilité par tout le monde. Moi, je crois qu'il doit y avoir un deal, c'est à dire qu'on fait ça. Si réellement on se donne les moyens de faire une vraie vaccination parce que vous montriez effectivement très bien la question des déserts médicaux, c'est vrai.

[00:56:22]

Et ça, c'est vraiment compliqué. Mais mettons un instant à part ça, ça veut pas dire que je d'oublis. Je pense que je dis pas que c'est facile. Personne ne dit ça, mais je trouve qu'il y a. On est devant une situation de guerre. Le président de la République avait utilisé ce mot, c'est à dire que si réellement on disait que c'est une cause nationale, que oui, on doit aller vers un confinement plus sévère, mais que réellement, on se donne les moyens.

[00:56:46]

Le site internet qui se crashe le jour où on le met, le téléphone qui ne répond jamais. On lit également en Floride. Le site internet a explosé le premier jour à la première minute et le téléphone ne répond jamais. Et les gens font des files d'attente absolument interminables pour se faire vacciner. Mais comme ils sont Américains, ils font ces fils et donc il défend qu'à la fin, ils se font vacciner. C'est ça la différence. Mais il faut vraiment qu'on trouve un système différent.

[00:57:14]

Par exemple, en Israël, ce sont les caisses de maladie qui envoient des SMS aux gens pour leur donner les rendez vous. Donc, je ne suis pas naïf. Je ne dis pas du tout que c'est simple, mais je crois personnellement qu'on ne peut pas faire accepter à une population un troisième confinement qui sera vécu comme un grand échec s'il n'y a pas un vrai, une vraie visibilité sur un deal sur la vaccination.

[00:57:40]

En revenant maintenant à vos questions et à n'en pas douter, il y en aura des questions sur la campagne de vaccination. Les mutations sont plus fréquentes que lors de la première vague. Le risque n'est il pas de voir une explosion des mutations? Le hic dans la Marne? Christine Arzew Je pense qu'effectivement, elles sont plus fréquentes que lors de la première vague. Je pense qu'on n'en a pas eu dans la première vague parce que parce que la population était très naïve, justement vis à vis de ces virus, alors que là, on commence à avoir une certaine humilité.

[00:58:12]

Mais on a aussi le mécanisme de sélection d'un variant un peu agressif chez des patients, par exemple immunodéprimés, qui répliquent longtemps, longtemps le virus à chaque fois. La réplication va faire du recopiant, du génome viral, avec des fautes, avec des erreurs et donc c'est ça qui fait que ça permet éventuellement la sélection de variants un peu agressifs. Donc, c'est vrai qu'en première vague, la surveillance, y compris en Angleterre où il avaient vraiment beaucoup séquencé le virus, il n'y avait pas, il n'y avait pas encore ce variant.

[00:58:46]

Oui, c'est la surveillance anglaise qui est assez exemplaire parce que du coup, avec la base de données initiale, ils ont pu voir arriver dans les différentes régions le Varian et comprendre le palpation contact. Mais au moins que le virus était peut être d'importation, il est peut être pas anglais du tout. Je suis d'accord avec Christian. On ne va pas désigner les virus par leur pays où ils ont été identifiés. Ça n'a pas de sens. On ne sait même pas d'où ils viennent, de quel pays ils auraient pu être isolés.

[00:59:16]

Et sur une autre émission. Vous avez vu cette très belle formule? Vous nous aviez dit il est anglais parce que les Anglais ont cherché. On rappelle qu'ils font plus de séquençage, comme on dit que les 125000 en Grande-Bretagne, 25.000 au Danemark et 3 000 seulement en France. Cette question en quoi le Varian britannique est il plus dangereux? Christian Derecho.

[00:59:37]

Ça reprend ce que l'on a dit effectivement, il est plus dangereux parce qu'il a une contagiosité plus forte et donc effectivement, il nous menace et nous conduit à discuter effectivement à nouveau confinement, etc. Il n'est pas plus sévère. Ça a été très bien dit à plusieurs reprises. C'est un point important. Il n'est pas plus dangereux, mais il va faire plus de cas que quand même. En plus, il est quand même très ennuyeux au regard du nombre de patients qui risquent d'être hospitalisés parce que d'accord, ces cas ne vont pas être si grave, il y en aura plus.

[01:00:09]

Donc, il y aura quand même plus de cas. Aurons nous bientôt le Varian made in France? Peut être. Peut être parce qu'on s'en est donné les moyens, donc typiquement parce qu'il s'appelle en anglais. Parce que les Anglais l'ont trouvé, puisque les Français se sont vraiment organisés. En tout cas, commence vraiment à s'organiser pour monter des réseaux, pour pouvoir avoir des sondages dans la population. On va peut être avoir en France. Très bonne question.

[01:00:31]

J'ai eu la Kovy de Suisse protégée contre les Varian Christian Derecho.

[01:00:36]

Ecoutez, c'est une très bonne question. Et a priori, oui, a priori, oui, parce que c'est ce qu'elle dit au sucré. On a ce qu'on appelle une réponse en anticorps Polyclète. On a des anticorps qui répondent à beaucoup, beaucoup de différentes molécules du virus et donc que les meilleurs des cas de ré infection. De façon générale, sont exceptionnels. Ceci dit, j'ai cité tout à l'heure un cas au Brésil de l'infection. La réponse simple, c'est oui, vous êtes protégé et clairement, on continuera à surveiller tout cela, etc.

[01:01:11]

Mais actuellement, les résultats sont plutôt rassurant, est d'ailleurs montre entre parenthèses une persistance des anticorps au delà de ce qu'on pensait au départ. Je sais bien.

[01:01:22]

J'ai très peur des variants, car mes élèves de 8 ans seront certainement plus touchés. Qu'est ce que je risque?

[01:01:28]

Pour le moment, les données sur les enfants sont quand même assez parcellaires, même s'il y a des enquêtes qui montrent que le taux d'anticorps chez les enfants augmente. On n'a pas montré que ce taux d'anticorps parce qu'il était lié au virus anglais. Donc il faut faire attention.

[01:01:45]

Il augmente parce que la circulation du virus continue à augmenter malgré le fait que les enfants ont moins de récepteurs 2 sur surleur par voies respiratoires nasales. Ils sont quand même infectés. Ils peuvent être infectés, mais progressivement. Si l'immunité chez les enfants va monter, la fraîcheur a posé la question de savoir la vaccination, il faudra éventuellement les vacciner. Je pense que ce sera en dernier. Ce sera vraiment à la fin.

[01:02:11]

Le vaccin, oui. Et le traitement? Est ce qu'il y a des nouveautés? Christian Bréchon. Ecoutez alors en termes de jeu, il y a des évaluations en cours et donc il est trop tôt pour en parler. Il y a des évaluations en cours au sein du Global Network de traitement qui pourraient être des traitements de la phase précoce où on est très démuni actuellement et éventuellement. Mais je dis bien, vraiment, éventuellement de traitements préventifs, mais on n'a pas les résultats, donc être très prudent pour les formes graves.

[01:02:45]

Il y a eu des vrais progrès. Ça a été rappelé tout à l'heure, à la fois avec les jeunes et avec bien sûr l'oxygène, etc. Mais il y a également des progrès qui sont en train d'arriver de traitements par immunothérapie. Donc il y a des vrais progrès. Mais on est dans une phase un peu intermédiaire, car il faut attendre des annonces de tous les résultats.

[01:03:04]

Dans quels pays perçoit t on? Un peu d'espoir et une voie de sortie? Peut être Pascal.

[01:03:10]

Crupet, Israël avec effectivement la campagne de vaccination qui marche très, très fortement et qui va être justement une sorte de laboratoire à grande échelle de l'impact de la vaccination sur l'épidémie. A l'heure actuelle, c'est plutôt plutôt Israël. Après, il y a des pays qui ont très bien contrôlé l'épidémie et invité à éviter les niveaux de circulation importants. Donc, je pense à la Nouvelle-Zélande, par exemple, et qui sont dans des positions beaucoup plus confortables que la nôtre.

[01:03:46]

Quelle est la preuve avec la probabilité qu'on échappe à un troisième confinement? Sinon, on joue modeste, modeste. Mais poursuivons nos efforts. Faisons attention au port du masque existentiel. Dernière question faudra t il attendre l'immunité de groupe pour enfin pouvoir vivre normalement? Je pense que fin juin, ça va être un peu meilleur. Merci à tous. C'est la fin de cette émission qui sera diffusée ce soir à 22 h 25. Je vous rappelle que vous pourrez retrouver quand vous voulez.

[01:04:19]

C'est dans l'air. Podcaster sur la plateforme France TV. Qui?