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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous les vaccins, c'est pour demain. Première injection à Dijon et à Sevran. Et ce, alors que l'on craint une reprise de l'épidémie avec les fêtes de Noël et surtout la propagation de cette souche anglaise du virus plus contagieuse qui a été détectée hier en France. A Tours Aéro confinement sera t il inévitable après les fêtes de fin d'année? Faut il craindre ces variantes plus contagieuses venues de Grande-Bretagne ou encore d'Afrique du Sud? Et puis, comment va se dérouler la campagne de vaccination qui commence donc demain dans les EPAD?

[00:00:46]

C'est le sujet de cette émission C'est dans l'air que nous avons décidé intituler ce soir Les vaccins arrivent. La variante anglaise aussi.

[00:00:53]

Pour répondre à vos questions, nous avons le plaisir d'accueillir Benjamin David. Vous êtes infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches. Vous êtes médecin référent de crise Covidien vaccinations au sein de votre hôpital? Agnès Tricard Hibon, vous êtes urgentiste. Vous étiez jusqu'il y a peu présidente de la Société française de médecine d'urgence. En ce cas, on retrouve Anne Sénéquier, vous êtes médecin codirectrice de l'Observatoire de santé mondiale à l'IRIS, et enfin, Richard Honshū, vous êtes médecin généraliste et membre du syndicat MG France.

[00:01:23]

Merci à tous les quatre de participer à cette émission en direct alors que les vaccins sont en France et la première vaccination aura lieu demain. Qu'est ce qu'on en sait un peu plus d'ailleurs sur la logistique? Parce que ce vaccin se transporte à moins 70 degrés. On imagine qu'il est. Il est choyé. Ce soir, on sait combien de doses arriveront d'ailleurs demain à Sevran et à Dijon. Exactement une énorme logistique puisque pour l'instant, on a 19.500 doses de vaccins.

[00:01:56]

Il faut les dispatché de manière vraiment très, très exacte. C'est pour ça que finalement, en amont, on est aussi allé chercher le consentement du patient. On vérifie les contre indications pour que finalement, ces doses de vaccins, vraiment, aillent de manière très précise dans tel ou tel panneau, puisque ce sont les premiers, les premiers patients qui vont être vaccinés, les personnes âgées dans les EPAD et aussi les personnels de santé, ce, des personnels à risques et qui travailleraient dans ces structures.

[00:02:27]

On a finalement deux circuits logistiques différents. Tous les vaccins finalement dispatchés sur six plateformes en France, où les moins 71 degrés et vaccins vont être ramenés à 2 à 8 degrés. A partir de là, on a 12 heures de transport aussi les 5 jours de stockage possibles pour que le vaccin soit injecté à un patient. A partir de ces sites plateformes en France dont seul le chien ou embry va partir sur des centres de pré traitement. Et puis ensuite dispatchés dans les EPAD en fonction justement, des informations que l'on aurait recueillies sur le consentement et les contre indications.

[00:03:07]

Il y a le second circuit qui va vers les hôpitaux, dans les départements où là, on a une centaine de sites en France avec décongélation. Des congélateurs qui permettent de maintenir justement ce vaccin à la société Montévrain.

[00:03:20]

Benjamin d'Abydos, le vaccins. Et en France, on ravi. Sauf qu'il, il y a moins d'un Français sur deux maintenant qui dit vouloir se faire vacciner. Le chiffre d'études Santé Juste France. Seuls 40 pour cent des Français disent vouloir être vaccinés. C'était 53% début novembre.

[00:03:38]

Oui, c'était même beaucoup plus au moment de la première vague. Souvenez vous pendant le pic où je crois qu'il y avait sept Français sur dix qui étaient prêts à se faire vacciner. Je pense que c'est malheureusement un mal très français, vous savez. Et on a ce sparadraps comme le capitaine Haddock qui est le vaccin de la rougeole sur lequel on avait attribué un autisme associé qui a été exclu. Plus récemment, l'épisode Vaccin de l'hépatite B associé au sclérose en plaques, tout ça a été une sorte de fantaisie française qui a été infirmée depuis.

[00:04:02]

Et on a du mal aujourd'hui à obtenir l'adhésion des Français face à une vaccination massive et de surcroît, dans l'urgence.

[00:04:09]

Y compris au sein du personnel médical. Vous êtes de culture scientifique, y compris parmi vos pairs. Vous constatez que oui, il y a une petite méfiance à l'égard de ce vaccin.

[00:04:19]

Oui, malheureusement. Alors je sais même pas. Face à ce vaccin, chaque année, on observe lors de la vaccination grippale qu'on a seulement 30 pour cent des soignants qui participent à la vaccination. Et de façon intéressante, les sondages face à l'inclination Bucovine montrent que finalement, les plus enclins à vacciner pour le Kovy sont les mêmes que ceux qui sont vaccinés par la grippe. Donc, on a une espèce de mimétisme et c'est toujours très compliqué parce que on va peut être en parler plus tard.

[00:04:41]

Mais on se retrouve face à un vaccin sur lequel aujourd'hui, on ne sait pas si on a ce pouvoir de bloquer les chaînes de transmission. Et c'est le propre du light, d'un des leitmotive, dira t on, du vaccin grippal chaque année, même s'il est peu efficace. La différence est que là, on va avoir un vaccin beaucoup plus efficace en efficacité individuelle.

[00:04:56]

Et donc, on est face à un challenge sans précédent Sénéquier sur 7 7. Ce faible consentement, seuls 40 des Français qui disent vouloir se faire vacciner. Oui, c'est vrai qu'on a 40 ans au global. Par contre, pour les personnes qui sont âgées ou qui ont des risques de maladies graves et de développer une forme grave, on a quand même un taux qui est plus important de 61 ans. Finalement, on va toujours évaluer le risque en fonction de ce que l'on perd quand on est jeune et en bonne santé.

[00:05:27]

Oui, se pose la question peut être de la sûreté, de la vaccination et tout le monde qui tourne autour de ça. Maintenant qu'on a plus de 65 ans, lorsqu'on a des personnes vulnérables autour de soi, lorsqu'on est une personne vulnérable soi même, on ne se pose pas la question de la même manière. Et de fait, on le constate aussi dans les chiffres d'adhésion à la vaccination dans cette tranche de population. Et la vaccination, la première phase touche les personnes.

[00:05:53]

Justement, on n'est pas de deux personnes à risque. Et là, on a un taux d'adhésion plus important et concrètement, c'est eux que l'on veut protéger dans un premier temps. Donc, si c'est quand même une bonne chose, il faut savoir aussi qu'au global, on a déjà sur dans tous les pays au niveau mondial 3,30, 31 millions de personnes qui se sont fait vacciner. Et aujourd'hui, on a très peu d'effets secondaires, si ce n'est des cas d'allergie dont on reviendra probablement au fur à mesure de l'émission, mais qui se comptent encore sur les doigts d'une main.

[00:06:28]

Je pense que ça, c'est quand même encourageant et il faut le noter. Il n'empêche.

[00:06:31]

Quand Richard Honshū, 40 des Français seul seulement disent vouloir se faire vacciner, ils vont. C'est vous qui serait en première ligne, d'ailleurs, puisqu'on sait qu'il faudrait une consultation préalable auprès de son médecin généraliste pour se faire vacciner. Alors, vous avez qu'est ce que vous allez dire à tous ces 60 Français récalcitrants? D'abord, je suis très content que tout le monde n'ait pas envie de se faire vacciner en premier parce qu'on aurait probablement un problème bien plus grave à devoir mettre des ordres de priorités et frustrer les gens.

[00:07:04]

La consultation pré vaccinale est un élément extrêmement important que nous avons acquis. Ça va nous permettre individuellement dans notre cabinet, de convaincre nos patients et éventuellement avec leurs aidants ou avec les gens de leur entourage. Je pense que là, depuis un mois, tous mes malades me demandent à la fin de la consultation, quel que soit l'objet de la consultation, docteur. Que pensez vous du vaccin? Que faut il en penser? Est ce que vous pensez qu'il est sur?

[00:07:30]

Toutes ces questions là sont abordées et dans ces consultations pré vaccinal, on va aborder tous les facteurs de risque de nos patients et de savoir quels bénéfices individuels ils vont pouvoir en tirer. Il a été effectivement dit que ce vaccin protégeait la personne qui serait vaccinée, mais on n'est pas du tout sûr qu'il l'évitent. La transmission, donc. Le plus important, c'est de protéger ceux qui sont à risque pour les jeunes qui sont moins à risque. On n'a pas besoin d'être dans la première vague.

[00:07:59]

Ils vont voir au fur et à mesure que les vaccins se déroule. On dit qu'il y a eu 3 millions de personnes déjà vaccinées, mais on n'a pas entendu de drame. Et fort heureusement, l'histoire va montrer au fur et à mesure que les gens qui sont vaccinés vont être protégés, vont se sentir plus libres de sortir, vont récupérer leur capacité de l'environnement et les autres, jepense, vont suivre.

[00:08:24]

On va voir envie aussi se vacciner. Agnieszka Hibon parce que la maladie est toujours là. Et aux urgences. Plus que quiconque, vous êtes bien placé quotidiennement pour voir que elle peut encore frapper. Et elle frappe quand elle continue de frapper.

[00:08:36]

Bah oui, ça, c'est clair. J'étais de garde cette nuit. On a toujours des cas graves. J'appelle grills, bien sûr. Alors, via une coopération entre la médecine de ville et la médecine d'urgence qui s'est renforcée et qui marche très bien, ce qui fait que les cas non graves sont renvoyés vers la médecine de ville. Et il y a une très forte coopération extrêmement positive. Mais on a des patients qui s'aggrave et qui sont qui appellent le Samu centre 15 qu'on adresse directement en réanimation et à 3 heures du matin.

[00:09:04]

Qu'est ce qui déclenche le fait qu'on l'appelle? C'est parce qu'on n'arrive plus à respirer.

[00:09:07]

C'est ces 3 heures de l'après midi ou 3h du matin.

[00:09:10]

Mais qu'est ce que quelqu'un vous appelle cette fameuse transition en fin de première semaine, où les patients se dégradent? Et puis, il y a cette sensation de difficultés respiratoires, de gêne respiratoire qui est assez angoissante et qui font que les gens vont appeler alors envoyé là, c'est très important de bien utiliser le système de soins.

[00:09:36]

Je vous l'avais déjà dit, mais appeler le 15. Quand on a des signes qui inquiètent, lorsqu'on est gêné pour respirer, ça peut être une détresse importante qui nécessite d'aller directement en réanimation, comme ça. Peut être des signes qui nécessitent une hospitalisation et on va les adressé directement dans les unités de tricots vides, où ça peut être une simple gêne respiratoire liée à l'angoisse. Et à ce moment là, ça ne justifie pas d'aller à l'hôpital et on les adresse à la médecine de ville.

[00:10:06]

Et ce message, qui est appelé le 15 avant de vous déplacer aux urgences, est important. Ça permet justement d'avoir une meilleure utilisation du système de soins et d'éviter ces surcharges d'hôpitaux, comme on a vu en Italie, en Espagne et en arabe lors de la première vague. Et ça s'est conforté en deuxième vague. Une coopération entre la médecine de ville, la médecine d'urgence qui fonctionne très bien et qui permet justement de mieux travailler ensemble et de mieux orienter les patients dans le système de soins.

[00:10:36]

Elle n'en est pas bien. On ne va pas directement aux urgences, on téléphone aux 15 et vous vous nous direz allez aux urgences ou mieux, on n'a pas de signes qui inquiètent.

[00:10:44]

On appelle le médecin traitant. D'accord, si on a des signes qui inquiètent. On appelle le 15 aussi. Le médecin traitant n'est pas disponible. On a des médecins généralistes au sein du Samu Centre 15 qui travaillent très étroitement avec nous et qui peuvent aussi répondre et réorienter vers la médecine de ville avec une bonne connaissance du tissu sanitaire de ville, a expliqué.

[00:11:09]

À la question. Bien d'accord. On a cette nécessité de. D'accord de demander justement où aller au mieux pour qu'on puisse ne pas engluer les urgences ou au final, ou ne pas aller là où on devrait aller.

[00:11:31]

Alors, on l'a dit, les premières doses de vaccins sont arrivées en France ce matin, sont arrivés depuis la Belgique et la campagne de vaccination débutera demain à Dijon et à Sevran, avec, pour commencer, quelques dizaines de doses seulement. Voyez ce sujet de Pierre Barbin et Ilana Azincourt.

[00:11:51]

Arrivée matinale sur le sol français pour des cartons au centre de toutes les attentions à l'intérieur, les premières doses du vaccin contre le Kovy de 19. On a au total 19.500 doses, ce qui fait 3.900 3.900 flacons.

[00:12:13]

Ces doses vont être stockées dans notre congélateur à moins de 80 degrés des flacons sous haute surveillance à la veille du lancement officiel de la campagne européenne de vaccination.

[00:12:24]

Les flacons qu'on va sortir, ils ne seront plus valables que cinq jours à compter du moment où on sort du congélateur à moins 80 et valables cinq jours entre +2 degrés et +oui degrés, c'est à dire la température d'un réfrigérateur classique.

[00:12:38]

Deux jours plus tôt, la Haute Autorité de santé autorisait l'utilisation du vaccin de Pfizer Bio In en France du fait de son efficacité, sans plus attendre les doses, quitte l'entrepôt pour être livré dans deux EPAD situées à Sevran et Dijon. Des établissements sélectionnés par le gouvernement pour une campagne d'abord symbolique. Seuls quelques dizaines de patients seront vaccinés demain.

[00:13:03]

Consultés pour recueillir votre consentement. Et même s'il n'est pas obligatoire, le vaccin contre le Kovy de 19 inspire encore une certaine défiance dans les EPAD. Le personnel va devoir jouer un nouveau rôle.

[00:13:15]

C'est tout le travail en amont qui demande une grande organisation avant, notamment les consentements des résidents.

[00:13:24]

Ça, ça va nous prendre une grande majorité du temps pour tenter de rassurer. l'Agence nationale de sécurité du médicament joue la carte de la transparence sur tout le territoire des centres de pharmacovigilance en lien avec les patients et les professionnels de santé devront identifier les éventuels effets indésirables du vaccin. Toutes ces données seront inscrites dans un fichier.

[00:13:46]

C'est un essai qui conduit à l'hospitalisation la prolonge, qui met en jeu le pronostic vital qui peut entraîner des séquelles ou décès. Tous ces effets devront être déclarés a priori.

[00:13:59]

Une première phase de vaccination d'abord pour les patients en EPAD et leurs soignants fragiles. Un million de Français pourraient être concernés. Viendront ensuite, dès le mois de février, les personnes âgées à risque, soit 14 millions de patients potentiels. Puis, au printemps commencera la troisième phase.

[00:14:17]

Pour le reste de la population sans vaccin, on peut être des années et des années dans cette épidémie parce qu'on voit que même quand on atteint une certaine immunité collective, les protections fait ne semblent pas si longues chez une majorité de personnes qui se contaminent et qui sont asymptomatiques. Et donc, atteindre une immunité collective qui freinerait la propagation du virus semble être irréalisable. C'est vraiment uniquement la vaccination qui permet de protéger les personnes sur le long cours.

[00:14:49]

Certains se préparent donc déjà à recevoir les doses du vaccin. Le CHU de Lille se fait livrer ce congélateur basse température. Reste maintenant à commander le matériel approprié.

[00:15:00]

On ne manipule pas du moins 80 comme quelque chose qui est à température ambiante. Donc, il y a un certain nombre de protections qui vont être utilisées des gants, des lunettes, etc.

[00:15:13]

A l'heure où le vaccin de Pfizer Biotech arrive en Europe, il y en aura t il bientôt un deuxième? l'Agence européenne du médicament se réunit le 6 janvier prochain pour examiner celui du laboratoire moderna. Sa mise sur le marché pourrait alors être annoncée. Un vaccin utilisé aux Etats-Unis, tout comme celui de Pfizer.

[00:15:32]

Un million de personnes ont déjà été vaccinées. Le pays espère obtenir une immunité suffisante l'été prochain.

[00:15:41]

Alors, question téléspectateurs, connaîtront la durée d'efficacité du vaccin.

[00:15:44]

Benjamin d'Abydos et non pour le moment, non. On a juste trois mois de recul sur les anticorps, c'est à dire qu'on est capable de dire qu'il est efficace à 95. Mais au delà de cette date, pour l'instant, c'est trop tôt.

[00:15:54]

C'est quand même on découvre tout ce qu'il y a une nouvelle génération de vaccins. C'est le cas de Pfizer et du prochain Moderna. Le vaccin Eren, est ce que c'est une révolution dans le monde vaccinal? Je dis ça parce que dans Paris-Match, le patron de Moderna disait Cette technologie pourrait aussi nous aider dans la lutte contre le cancer, etc.

[00:16:11]

Ça fait depuis dix ans qu'on travaille dessus. On n'a jamais eu l'opportunité. Heureusement, vous me direz que finalement, n'a jamais été face à une telle pandémie. Un besoin aussi rapide d'une vaccination. Mais les premiers modèles expérimentaux, notamment chez la souris, ont démarré dans les années 90. On ne sait pas quelque chose qu'on avait dans un tiroir et on s'est dit Tiens, on va jouer à l'apprenti sorcier, donc c'est quelque chose qu'on manipule très bien. Mais on n'a jamais eu l'occasion et la nécessité, encore une fois.

[00:16:31]

Et l'intérêt, bien sûr, c'est que ce sont des petits bouts de gènes de la RN. Donc, ça ne vient pas s'intégrer dans le noyau de la cellule. Il n'y a pas de modification de l'ADN pour ceux qui ont peur, notamment. Ce n'est pas un organisme génétiquement modifié. Ça, c'est pas vrai du tout. Et l'avantage, c'est que si vous voulez, c'est l'équivalent de ce qu'on appelle une drogue en médecine. C'est dire que ce de va permettre de synthétiser l'antigène qui, d'habitude, est utilisé dans les vaccins conventionnels.

[00:16:50]

Donc, on est sur une étape en amont qui permet de gagner du temps dans la production de vaccination et aussi de modifier, si besoin, le vaccin. S'il y avait des mutations majeures qui apparaissaient à répétition, on pourrait très rapidement adapter le vaccin rapidement face à cette nouvelle variante.

[00:17:04]

Résolument, et comme vous l'avez souligné derrière, il y a un véritable enjeu. C'est qu'ensuite, on pourra aller sur ces techniques des messagers pour soigner des cancers et des maladies rares parce qu'on aura le recul suffisant.

[00:17:14]

Suite à cette vaccination pour une maladie infectieuse, Anne Sénéquier, c'est que la bonne nouvelle, et on le voit assez souvent dans les crises qui ont fait des progrès spectaculaires. Peut être que la médecine a vraiment fait là où la recherche médicale, un progrès spectaculaire, mais aussi. C'est ce qui inquiète. C'est une technologie nouvelle. On se souvient d'Emmanuel Macron qui disait ce vaccin dont on ne sait pas tout et rien que le mot RN fait peur. Non, ce n'est pas le bon vieux vaccin Pasteur qu'on connaît depuis des siècles.

[00:17:40]

C'est vrai qu'il y a tout un côté sémantique qui fait peur et aussi un contexte. On a dit pendant tout ce début 2020 qu'il fallait 10 ans pour trouver un vaccin. On l'a entendu et répété pendant des mois et des mois. Et aujourd'hui, en fin d'année, on essaye de rassurer les gens en leur disant Ne vous inquiétez pas, ce vaccin est sûr, même si on l'a fait en 10 mois. Donc effectivement, des études sont déjà faites sur ce sont ces vaccins herren.

[00:18:07]

Il y a déjà des vaccins qui sont tués en médecine vétérinaire. Il y a des études qui sont en phase 1 et 2 sur l'hépatite, sur la tuberculose, sur levillage également, qui ne sont pas encore jusqu'au bout puisque ces études là n'ont pas bénéficié de la coopération du monde scientifique, du financement. On a beaucoup critiqué la recherche cette année, mais finalement, le contexte a aussi beaucoup aidé et qui fait qu'aujourd'hui, on a pu gagner du temps en mettant en même temps la phase 1, la phase 2 et la phase 3 qui d'habitude, sont quelque chose que l'on va faire les unes après les autres qui vont prendre du temps.

[00:18:47]

Effectivement, cette année, on a pur restreindre la temporalité de tout ça. Donc aujourd'hui, on arrive en fin d'année avec un vaccin qui a bénéficié de tous ces avantages là pour nous apporter ce vaccin là. Pour autant, la recherche n'est pas terminée. On le sait encore, les phases 3 du vaccin de Pfizer ou du vaccin moderna dont vous parlez tout à l'heure, ne seront terminées qu'en décembre 2022. Ça ne veut pas pour autant dire qu'on est considérés comme des cobayes lorsqu'on va se faire vacciner.

[00:19:16]

Mais effectivement, quand on sera vacciné, on sera aussi suivi pendant les deux prochaines années parce que, comme on le disait tout à l'heure, on a trois mois de recul et on va apprendre au fur à mesure comment dans la vaccination, comme on a appris au fur et à mesure depuis ce début d'année sur le fonctionnement de ce virus. Et pour justement, voir apparaître ce qui, potentiellement, pourrait être des effets secondaires, comme on dit, sur des allergies qui se sont déclarés sur quelques très rares cas depuis le début des vaccinations.

[00:19:46]

Mais on pourrait avoir de mauvaises surprises si vous dites on va bien surveiller ce qui se passe pendant les deux années à venir des nouvelles technologies, dit besoin de surveiller au long cours. Je vous ai bien compris Nance, mais non, non.

[00:19:59]

On va surveiller ce qu'on s'attend à des mauvaises surprises. On va surveiller parce que c'est le protocole médical et le protocole scientifique. Concrètement, ce vaccin, comme le disait tout à l'heure c'est un aéronef, c'est à dire c'est une copie transitoire d'un matériel génétique du virus qui va coder sur cette protéine Spahic que l'on va injecter dans le corps et qui va permettre justement à nos propres cellules de fabriquer cette protéine du comique Dixneuf. Et ensuite, donc, cette protéine va être, va être synthétisée et va être présenté à notre système immunitaire.

[00:20:36]

Notre système immunitaire va apprendre à reconnaître cette protéine. Mais le vaccin en lui même, le Bouddha eren messager qu'on va envoyer, lui va être dégradé très rapidement. Finalement, et concrètement, on va au bout de quelques jours ne plus avoir aucune trace du vaccin dans notre dans notre système. Ce qui va perdurer, c'est effectivement l'apprentissage du système immunitaire. Donc, aujourd'hui, sur cette façon de faire un vaccin, on est assez confiant sur le fait que l'on ne peut pas se passer grand chose en terme d'effets secondaires.

[00:21:11]

J'ai bien compris Benjamin d'Abydos. On dit que les vaccins traditionnels ont envoyé des armes dans le corps. Là, on envoie un mode d'emploi et c'est le corps qui fabrique des armes. C'est ça la différence?

[00:21:21]

Oui, en quelque sorte. Ça veut dire qu'on va synthétiser son propre vaccin. Donc, on est sur quelque chose finalement de très innovant, comme on l'a expliqué tout à l'heure. On a tout à démontrer.

[00:21:29]

Richard Tchou Quelque chose de très innovant, ça veut dire une nouvelle logistique. On voit qu'elle est compliquée moins 70 degrés aujourd'hui. Comment vous vacciner? C'est une dose, un vaccin. Là, on dit alors attendez, ça va dans chaque dose. Il va pouvoir faire trois ou quatre vaccins, ce qui ne peut pas y avoir, comme par anxieux de mauvaises, manipuler, de mauvaises manipulations. Non, je ne suis pas anxieux de mauvaise manipulation, je suis anxieux, par contre, des discours scientifiques qu'on entend, qui sont compliqués à comprendre pour les patients et qui vont être contreproductif de dire aux gens qu'on va les surveiller pendant deux ans après Lungescu, après l'injection du vaccin me parait très raisonnable.

[00:22:07]

Mais on surveille tous nos patients après avoir utilisé des médicaments, de la pharmacovigilance. Elle ne s'arrête pas parce que le bac, parce qu'un médicament a été mis sur le marché il y a trois mois, il y a six mois ou il y a dix ans. La pharmacovigilance, elle est de tout temps et elle est définitive. Tant qu'un médicament est utilisé, la pharmacovigilance peut relever des effets indésirables qu'on n'aurait pas vus au cours des années de début d'utilisation.

[00:22:31]

Donc, on est dans un phénomène qui est banal et bien entendu, on ne sait pas tout sur tout. Ce serait complètement stupide de dire qu'on sait déjà tout alors que le médicament n'a que quelques mois. Mais on sait beaucoup de choses et je pense qu'on est vraiment en sécurité. On vient de vacciner 3 millions de personnes. On a eu quelques effets indésirables graves qu'on a repéré. La pharmacovigilance en 2020 n'a rien à voir avec celle qu'on avait il y a 20, 30 ou 40 ans, où on n'avait pas le recueil aussi exhaustif et aussi massif de tout ce qui arrive à l'occasion de l'injection d'un produit ou de la gestion d'un produit.

[00:23:11]

Même quand il est utilisé par la bouche, donc. Quant à la logistique. Vous avez entendu lorsque le vaccin est sorti de son hyper congélateur, on a cinq jours. Il va mettre environ 48 heures pour arriver chez le pharmacien et deux chez le pharmacien. Nous aurons trois jours encore pour pouvoir l'utiliser. Donc, tout notre travail de médecin généraliste et de structures locales regroupées en exercice de groupe ou par quartier, c'est de pouvoir sélectionner, pas en ayant informé, en l'envoyant demander leur avis, en ayant recueilli toutes leurs inquiétudes et en ayant leur acceptation.

[00:23:50]

Cinq patients par cinq patients puisque ce sont, si j'ai bien compris, les multi doses de 5 patients vaccinés. Il faudra que dans une séance de vaccination, au cours d'une consultation, je dédie une heure ou une heure et demie ou deux heures pour vacciner cinq patients en ayant débouché le flacon et en les vaccinant. On a fait ça avec d'autres produits lorsqu'on avait les tests tubercule unique qu'il était aussi par 10 doses et on se débrouillait pour ne pas jeter neuf doses sur dix à la poubelle.

[00:24:21]

Donc là, il n'est pas question de gâcher. Donc, il faudra effectivement s'organiser. Mais puisqu'on a eu une consultation pré vaccinale, on pourra tout à fait, après avoir recueilli toutes les questions et y avoir répondu le plus le plus légitimement possible. Et avec tout ce que l'on sait et tout ce qu'on ne sait pas, on aura cinq par cinq des patients qu'on convoquera avec des horaires dédiés et qui viendront se faire vacciner.

[00:24:48]

Alors, Agnès Roussel ils ont linguale, Agnès de première injection demain à Dijon, en images ou à Sevran? On verra. On imagine qu'en tous les cas, le moment sera immortalisé. Il y aura les télés, toutes les télés françaises pour filmer ce moment, le débat.

[00:25:02]

Il n'y a pas eu de débat parce que je dis en Italie, on commence par vacciner le personnel hospitalier par le personnel soignant. La question ne se pose pas pourquoi vous allez devoir soigner des gens, mais vous, vous ne serez pas vacciné.

[00:25:14]

Alors, il y a du sens à protéger les personnes les plus à risque et les plus fragiles. Mais les soignants sont des personnels à risque, mais pas forcément les plus fragiles. Par contre, ils sont essentiels. Mais autant on n'a pas trop de difficulté à convaincre les médecins. On a une adhésion à la vaccination aussi bien pour la grippe que pour la COVED, à la vaccination du personnel médical. On a beaucoup plus de difficulté à convaincre le personnel soignant sans qu'on sache vraiment les raisons.

[00:25:44]

Et c'est vrai qu'on passe du temps à essayer de convaincre nos infirmières aides soignantes. Probablement que le personnel médical a l'habitude de raisonner en avantages et inconvénients et à bien peser tous les bénéfices qu'il y a à avoir la vaccination. On manque peut être encore un peu de pédagogie vis à vis de nos soignants qu'on a plus de mal à convaincre.

[00:26:07]

En tous les cas, malgré l'arrivée des vaccins, de nombreux pays en Europe sont en train de reconfigurer leur population, mais pas la France. Alors, question cela pourrait il changer avec l'annonce, hier soir, d'un premier cas de patients atteints de la souche anglaise du virus? C'était à Tours, une souche plus contagieuse. On voyez ce sujet d'Aubry Perrot et Erwan Ilian.

[00:26:31]

La nouvelle souche du vide arrive en France, un cas détecté à Tours. C'est le premier cas en France à être touché par le variant du virus.

[00:26:39]

Au lendemain de Noël, les Français se réveillent ce matin avec une bien mauvaise nouvelle. Le variant du Kovy 19, détecté quelques jours plus tôt au Royaume-Uni, est finalement arrivé jusque dans l'Hexagone. À Tours, un homme asymptomatique, mais testé positif et placé à l'isolement, le ministère de la Santé annonce être à la recherche de cas supplémentaires. A ce jour, plusieurs prélèvements positifs pouvant faire évoquer le variant sont en cours de séquençage. Une nouvelle souche qui inquiète.

[00:27:12]

Elle serait 50 à 74 pour cent plus contagieuse. Le premier cas français est un homme expatrié au Royaume-Uni rentré le 19 décembre, passant ainsi entre les mailles du filet. Car le lendemain, le 20 décembre, la France ferme brutalement sa frontière. Des milliers de routiers se retrouvent alors coincés.

[00:27:35]

Je n'ai pas de douche, pas d'eau. Il ne me reste qu'une petite bouteille d'eau avec l'apparition de cette nouvelle souche. Le Royaume-Uni devient en quelques jours une source de préoccupation mondiale. Autre mauvaise nouvelle pour les Britanniques, qui détecte dans la foulée un variant de plus du Kovy 19 arrivées d'Afrique du Sud.

[00:27:56]

Ce nouveau virus est très préoccupant parce qu'il est plus transmissible et aurait plus muté que la nouvelle souche découverte au Royaume-Uni vers Windows.

[00:28:06]

Une fin d'année est très critique. Alors, tour à tour, les pays européens se reconfirme Allemagne, Danemark ou encore en Italie.

[00:28:15]

Ici, la place Saint-Pierre. Si vide pour Noël qualifièrent natal dans les rues de Rome, la police veille des restrictions imposées jusqu'au 6 janvier au moins. C'est comme ça que nous acceptons ce confinement et nous devons aller de l'avant en espérant avoir une vie plus stable l'année prochaine.

[00:28:41]

Des mesures drastiques aussi en Irlande. Avec seulement 2.000 morts depuis le début de l'épidémie, le pays s'inquiète d'une flambée de cas de crise.

[00:28:51]

Chaque élément déterminant a été une croissance rapide des cas. La semaine dernière, une progression spectaculaire était Spinks White. Un virus qui continue de gagner du terrain, y compris en France, avec 20.000 nouveaux cas ces dernières 24 heures et 23 de plus en une semaine. Alors faut il relativiser cette hausse? Car le nombre de tests a lui aussi considérablement augmenté plus 74 pour cent par rapport à la semaine dernière. Au final, le taux de positivité est en baisse depuis le 17 décembre.

[00:29:26]

Mais dans certaines régions comme dans le grand test, la situation se dégrade. Face à la perspective d'une troisième vague, certains élus locaux appellent un serrage de vis immédiat.

[00:29:36]

Est ce que ce n'est pas le moment après les vacances, durant les vacances de Noël, après le réveillon du 24 et le jour de Noël, le 25 de confinait le pays, soit de façon territoriale pour les régions les plus touchées ou d'une manière plus générale et globale sur le plan national afin de ralentir cette progression du virus.

[00:29:56]

Un reconfirmé prôné aussi par une partie du monde médical.

[00:30:00]

Quelque chose de drastique, cours qui se terminerait autour du 20 janvier. La semaine du 20 janvier et qui permettrait encore une fois, et c'est ça qui est important, de ramener le nombre de contaminations quotidiennes proche de VIH par jour.

[00:30:14]

Des scénarios sur lequel le gouvernement reste silencieux pour le moment. Mais le premier ministre Jean Castex a d'ores et déjà prévenu la réouverture des lieux culturels, des bars et des restaurants, annoncée en janvier, est loin d'être confirmée. Alors, question télespectateurs, pourra t on réussir à empêcher la variante détectée au Royaume-Uni de s'installer en France? Benjamin d'Abydos On l'a dit donc, premier cas détecté hier à Tours.

[00:30:40]

Alors, évidemment, la personne est à l'isolement.

[00:30:43]

Je ne crois pas parce que l'histoire se répète. Même chose quand on cherchait, rappelez vous les cas d'importation initialement d'Italie. Puis ensuite, on a dit que c'était exclusivement dans l'Oise et on voit bien qu'on a beaucoup de mal à tracer ce qui n'est pas visible à l'œil nu. Et la seule façon, à mon avis, on pourrait éventuellement un peu mieux appréhender la maladie si on arrivait vers un traçage numérique, comme c'est fait en Asie.

[00:31:01]

C'est pas le choix qui a été fait en Sénéquier. C'est quoi la variante? Il y en a une aussi qui viendrait d'Afrique du Sud, qui serait également très contagieuse. Donc, on a en fait un virus qui est devenu super résistant et alors qu'il peut être tout aussi mortel, mais qui se répand beaucoup plus vite, ce qui veut dire danger sur la réanimation sur les hôpitaux.

[00:31:28]

Si, au niveau génétique du virus, te dire qu'on avait décodé le séquençage génétique 1019 au tout début janvier, là, on a aussi beaucoup évoqué le fait que les virus vont se multiplier en faisant des erreurs. Là où généralement, on a à peu près deux, voire par mois, là aujourd'hui, on a une variante qui amène de nombreuses mutations. Ce qui inquiète finalement, outre le fait que est une transmissibilité plus importante, c'était quelques mutations sur la protéine Speight.

[00:32:02]

Pour l'instant, il n'est pas question de changement de d'accroche vis à vis du vaccin. Pour l'instant, le vaccin est toujours valable avec cette variante là. Mais l'idée aujourd'hui, c'est d'en savoir le plus possible. Tout ce qu'on sait pour l'instant, c'est que cette potentialité de transmission supérieure par rapport à la variante que l'on connaît de 70 pour cent, n'est pas rapportée pour l'ensemble de cas graves liés à ce 19 mai.

[00:32:32]

Benjamin d'Abydos, ça veut dire. À Londres, cette variante anglaise a laissé plus de 60 pour cent des cas maintenant. Ce virus qui change. Et puis, il y a une nouvelle version qui s'impose et le risque serait qu'elle soit plus mortelle, plus contagieuse.

[00:32:47]

Vous avez raison de le préciser. En fait, ces variants minoritaires y prennent le dessus sur ce qu'on appelle les virus sauvages. C'est le cas d'ailleurs en Afrique du Sud. La problématique, c'est cet effet arithmétique. C'est à dire que si vous n'avez pas forcément des maladies plus graves, mais en nombre plus important, on va se retrouver en situation à nouveau de vague épidémique. Et c'est pour cela qu'il faut, à mon avis aujourd'hui se vacciner sans hésiter. Il faut se retrousser les manches, au sens propre comme au figuré.

[00:33:08]

Et la seule hésitation, ses bras gauche au bras droit, un esprit Cariboo.

[00:33:11]

Est ce qu'on en est aujourd'hui des contaminations? On a vu là le 24 décembre. On était à 21 000 contaminations. Ça reste élevé. Est ce que l'épidémie n'est pas repartie en phase d'expansion?

[00:33:26]

Contrairement à d'autres pays européens qui sont là en phase d'ascension, on était plutôt en face de descente. Sauf qu'on espérait descendre beaucoup plus pour pouvoir ensuite avoir un vrai tracing efficace. Or, on n'arrive pas à descendre. Là, on est en plateau, ça ré augmente un peu. C'est ça qui inquiète les soignants. Il y a une augmentation du taux d'incidence et on sait très bien que si on attend d'avoir les chiffres hospitaliers, on est en retard dans la prise de décision puisque l'impact hospitalier se fait qu'un jours, trois semaines après son décompte des contaminations, il ne faut pas attendre la saturation des hôpitaux pour prendre les décisions.

[00:34:06]

Il faut les prendre en amont. On a un certain nombre d'indicateurs sur ce qui se voit en ville, sur les appels au 15, qui sont un très bon facteur prédictif de ce qui va se passer dans les 15 jours, trois semaines après. Et c'est à ce moment là, effectivement, il faut prendre des mesures plus restrictives de façon à éviter de se retrouver avec cette phase exponentielle de l'ascension des contaminations.

[00:34:30]

Richard Honshū, est ce que vous craignez une reprise de l'épidémie? Vous constaterez dans votre cabinet en janvier, début janvier, ce que vous avez d'ailleurs des signes avant coureurs qui vous font craindre le pire. Suite à ce réveillon avant Thierry. Alors, pour l'instant, je n'ai pas de signe dans mon cabinet, mais on est en amont. Je voudrais quand même redire que parler de la dangerosité de ce virus ou de sa mortalité. Il semblerait quand même qu'il soit tout aussi virulent, mais pas plus que la forme sauvage qu'on avait jusque là.

[00:35:04]

Et effectivement, si il passe plus facilement, il faut quand même redire à tous nos patients que les mesures barrières restent tout aussi efficaces. Et s'il n'y a pas de faille dans les mesures barrières, si les gens portent le masque, gardent la distance et se lavent les mains. Ce virus, même s'il est plus facile de lui, est plus facile de passer les gaps. Si on se protège bien, il n'y a aucune raison qu'on ne l'attrape Sénéquier.

[00:35:28]

On a beaucoup testé juste avant Noël. Est ce que ça peut avoir un impact? Le fait que ça veut dire qu'il y a beaucoup de Français qui savent ce qu'il en est les concernant? Est ce que ça peut avoir un impact sur les lépidémie? Vacciner le plus de monde. Le problème, c'est que ça a été un peu pris comme un totem d'immunité. D'ailleurs, c'est un terme au vu d'être négatif aujourd'hui, ne veut pas dire que lorsque en trois jours, vous irez dans votre famille, vous le saurez toujours.

[00:35:59]

Et on a l'exemple de la Slovaquie, qui a fait un test de sa population en entier et qui, finalement, n'a pas déroulé derrière le tracé, est isolé et qui fait que finalement, on a eu une recrudescence des cas derrière. Donc, tester si bien, mais tester, ce n'est pas une stratégie pertinente. Il faut dérouler derrière effectivement le contact, tracer les contacts et effectivement, pouvoir s'isoler. Avoir la capacité de s'isoler derrière en cas de résultat positif et malgré l'arrivée des tests rapides ou non, encore parfois des temps d'attente qui sont un petit peu trop long pour permettre un isolement pertinent.

[00:36:46]

Benjamin d'Abydos On voit que nos voisins sont pas mal d'entre eux sont en train de confinait. On n'y échappera pas après. Après les Fêtes, je ne sais pas si on n'y échappera pas.

[00:36:54]

Il faut quand même se rappeler que pour une fois, on est parmi les meilleurs. On est les deuxièmes après l'Irlande. Pourquoi? Parce que, comme l'Irlande, on a confinait extrêmement tôt. On a d'abord mis en place le couvre feu et donc on peut espérer que de nous d'être passés de cette étape du confinement au couvre feu, dans l'autre sens cette fois ci, nous permettre de nous protéger un peu plus longtemps. Et la réalité, c'est que l'hiver va être extrêmement dur.

[00:37:12]

Ça fait longtemps avec ma collègue qu'on le dit sur les plateaux télé, sur les émissions, parce que c'est la saison des maladies respiratoires. Elle est aussi bien placée que moi pour savoir qu'il y a des grippes, d'autres maladies infectieuses. L'espoir, c'est que cette année, de façon très intéressante, on a eu beaucoup Montbron bronchiolite chez l'enfant. Pour nos collègues pédiatre et pour l'instant, la grippe est contenue. Ça veut dire que les gestes barrières le port du masque lorsqu'il est bien mis de façon étant j'insiste, au dessus du nez, en dessous du menton, nous permettent de contenir les maladies infectieuses.

[00:37:38]

Donc, il va falloir faire l'effort suffisant pour ne pas se retrouver. Une situation où on devrait prendre des décisions difficiles pour l'économie et pour les concitoyens en Kargbo.

[00:37:45]

Est ce que la prise en charge s'est améliorée? Est ce qu'aujourd'hui, quand on a quand le SAMU va chercher une personne en détresse respiratoire, on sait bien mieux le prendre en charge qu'en mars dernier. Et du coup, il y a moins de gens qui se termine en réanimation parce qu'on s'est amélioré.

[00:37:57]

Alors oui, tout à fait. Il y a moins de d'aggravation, notamment dans cette phase transitionnelle. D'une part, parce que la médecine de ville applique les protocoles thérapeutiques avec notamment les anticoagulants et les corticoïdes au moment de cette phase transitionnelle et aussi grâce à des corticoïdes qui coûtent pas grand chose à qui ont été extrêmement efficaces, justement, dans cette phase d'aggravation. Donc, on a moins de mois maintenant, il y a un traitement qui permet d'éviter l'aggravation. Ce n'est pas un antiviral, c'est sûr.

[00:38:30]

Sur les conséquences, il y a moins de passages de patients en d'unités kovy en réanimation que ce qu'on avait en première vague. Néanmoins, on a encore et on le voit, c'est 50% du taux d'occupation en réanimation. Patients, Kovy! On a encore des formes graves. Et la courbe s'est écartée.

[00:38:48]

C'est à dire que ce n'est pas que les personnes fragiles et âgées. On a une moyenne à 62 ans, mais avec une courbe plus large. Ça veut dire qu'il y a des jeunes et c'est important de le dire. C'est que personne ne peut se dire totalement épargné. Même il y en a moins. Mais il y a aussi des jeunes et je crois que ce serait bien de temps en temps de donner la parole sur les plateaux à ces jeunes qui ont passé trois semaines, quatre semaines en réanimation et qui mettent du temps, qui sont encore sous oxygène à domicile, surveillé par les médecins traitants et qui mettent du temps à récupérer, à se rééduquer.

[00:39:20]

Richard, est ce qu'on sait pourquoi certains jeunes vont développer une forme grave de la maladie et d'autres non? C'est la roulette russe. Où est ce qu'on identifie des caractéristiques qui font que certains vont développer une forme grave alors qu'a priori, on se bat? Il n'avait aucune raison de la développer parce qu'ils sont, ils ne sont pas âgés.

[00:39:39]

Je crois qu'on a quand même la notion que le surpoids est extrêmement important dans les facteurs de risque. Et puis les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires et tous les gens qui ont des comorbidités. Mais après tout, c'est une question de statistiques. Ça se développera plus facilement en forme grave chez les personnes les plus morbides. Mais on a heureusement des gens de 90 ou 95 ans qui l'ont attrapé et qui sont passés sans aucun signe et sans aucune gravité. Et puis, on a malheureusement des jeunes qui n'ont pas spécialement de facteurs de risque et encore moins graves.

[00:40:13]

Ils sont très minoritaires dans un cas, ils sont très majoritaires dans l'autre. Mais on est toujours en médecine devant des facteurs de risque et pas de vendre des certitudes, des maladies qui vous tombent dessus sans explication.

[00:40:24]

Ça arrive malheureusement avec toutes les maladies. Benjamin d'Abydos celle là.

[00:40:27]

Il y a probablement un terrain génétique pour l'instant qui n'est pas complètement éclairci. Mais l'exemple la méningite à méningocoque. On sait qu'il y a un tropisme au niveau géographique quand on sait qu'il y a des gens qui sont descendants directs des Vikings, qui ont plus de sensibilité pour la Kovy. Il y a probablement. Une protéine qui s'appelle l'interféron, qui permet de lutter contre cette deuxième phase d'aggravation qu'on appelle la phase dite clinique. Et donc, on est face à un dilemme qui est qu'on a du mal à repérer les gens qui sont dits vulnérables, mais pas de premier abord.

[00:40:54]

Puis, pour rejoindre ma collègue Docteur et Carbon, on a aussi les postes Kovy, c'est à dire des gens qui ont fait des formulons hospitalisés et qui vont faire des formes chroniques pour laquelle on travaille actuellement avec la Haute Autorité de santé. Des recommandations justement pour essayer de mieux suivre ces patients, de mieux comprendre le pourquoi du comment. Et donc, il faut rester humble face à cette maladie qui est encore beaucoup d'inquiétante chronique.

[00:41:13]

Il y a des gens qui, pendant des semaines, des mois après la maladie, ont toujours des difficultés respiratoires. C'est ce que vous me décrivez d'ailleurs pendant le sujet, docteur Ricard. Bon, alors, en tous les cas, la Chine, d'où est partie l'épidémie, est le pays qui semble s'être débarrassé en premier.

[00:41:28]

C'est en tous les cas ce que proclament haut et fort le Parti communiste chinois, qui évoque une victoire extrêmement extraordinaire. Une victoire qui permet de diffuser dans le monde entier les images d'un retour à la normale. Oui, ce sujet d'Aubry Perrot et Erwan Hillion. Un drapeau symbole de la puissance de Pékin. Le 17 décembre, dans la nuit, la sonde spatiale Chang'e 5 atterrit au nord de la Chine. A son bord, des échantillons de lune. Près d'un demi siècle, aucun pays n'en avait pas ramené une prouesse technologique.

[00:42:06]

L'illustration de l'ambition d'un pays qui continue de battre des records. L'année 2020 avait pourtant très mal commencé. En janvier, le monde entier découvre Bourane et le Kovy de 19 ans.

[00:42:25]

J'ai de la fièvre et je tousse.

[00:42:27]

J'ai peur d'être contaminé comme figé. La ville de la province du Robaye est désignée comme le point de départ d'une pandémie mondiale. Un virus inconnu. Des habitants confinés.

[00:42:40]

Plusieurs milliers de morts. Des images qui font désormais partie du passé en Chine.

[00:42:50]

A Orane, la vie a repris l'été dernier et la jeunesse ont retrouver sa liberté.

[00:42:56]

On est resté tellement longtemps enfermés. J'avais trop hâte de pouvoir sortir à nouveau. C'est terminé les masques aujourd'hui. Les masques, on les met à la poubelle.

[00:43:04]

Des marchés alimentaires pris d'assaut, des mariages, de nouveaux célébrés. Les Chinois semblent avoir définitivement tourné la page du coronavirus.

[00:43:14]

Ça ne reviendra pas. Le virus a été complètement éradiqué par nos médecins.

[00:43:19]

Une victoire sanitaire? Le pays compte bien continuer sur sa lancée. Il devient le premier au monde à vacciner massivement sa population avec le vaccin développé par le chinois Sineau Pharma.

[00:43:34]

Je me sens libéré du Kovy de maintenant.

[00:43:37]

C'est au niveau de la sécurité. Je pense que c'est bon parce que j'ai entendu le gouvernement dire que le vaccin était fiable.

[00:43:45]

En fait, ce vaccin n'est pas encore homologué, mais Pékin espère bien en faire un atout diplomatique. Dès le départ, le président a promis de partager la découverte.

[00:43:58]

Chine Le vaccin chinois contre le coronavirus, lorsqu'il sera mis au point et disponible, deviendra un bien public mondial.

[00:44:06]

Whitson au Congo. Ce sera la contribution de la Chine pour assurer l'accessibilité du vaccin dans les pays en développement.

[00:44:16]

Un vaccin prometteur aussi pour les finances chinoises. Plusieurs pays, dont l'Indonésie ou la Turquie, ont déjà précommandé plusieurs millions de doses. De quoi alimenter un peu plus la bonne santé du pays.

[00:44:30]

Cette année, la Chine pourrait être, selon le FMI, un des rares pays à afficher une croissance positive 1,9 pour cent, alors que le PIB des Etats-Unis chuterait de 4,3 pour cent et celui de la zone euro de 8 3%.

[00:44:46]

Remote Cidade Mines Nous sommes impatients de retrouver notre croissance d'avant crise. L'année prochaine. Les politiques menées par la Chine vont assurer la continuité, l'efficacité et la pérennité économique du pays.

[00:45:00]

Sorge, production industrielle, exportations. Des indicateurs tous en hausse. La Chine, qui semble inarrêtable alors qu'elle vient de conclure le plus grand accord de libre échange au monde, le Partenariat régional économique global avec 14 autres pays.

[00:45:19]

L'ouverture est ce qui permet à un pays d'aller de l'avant alors que l'isolement le freine dans le monde d'aujourd'hui, où la mondialisation économique est devenue une tendance irréversible. Aucune nation ne peut se développer en maintenant ses portes fermées.

[00:45:35]

Une leçon destinée à son rival numéro un, Donald Trump. C'est l'autre bonne nouvelle de 2020 pour Pékin. La défaite du président des Etats-Unis, qui avait qualifié le virus de peste chinoise alors que sur téléspectateurs Sénéquier, comment l'enquête de l'OMVS en Chine va t elle se dérouler?

[00:45:55]

On imagine que ça va être compliqué. Ce ne sont pas les rois de la transparence. Les chiffres, ce chiffre là, j'ai encore regardé Ils ne bouge pas, 4000 634 décès liés aux Kovy. Il est fiable, ce chiffre de 4600 décès. Donc, pour l'instant, on prend ces chiffres qui émane de la Chine avec énormément de pincettes. On a su qu'au début de l'épidémie, avant que ça devienne une pandémie, l'objectif de la Chine était aussi de montrer à sa population, dans un premier temps, qu'elle était capable de gérer la situation.

[00:46:27]

Et après? Bien sûr, quand ça a pris de l'ampleur au reste de la communauté internationale. Donc oui, il est fort probable que ces chiffres ne soient pas très ne soit pas très juste. Après, on a vu aussi que la stratégie d'endiguement du virus à la chinoise est très loin de ce qu'on peut faire en Europe. On a eu un confinement très strict où il était vraiment interdit de sortir de chez soi, où il y avait justement des responsables de quartier qui étaient là pour ne pas que vous puissiez sortir du quartier.

[00:47:04]

Il y a une application Stop Quick, qui utilise effectivement votre GPS et qui fait en sorte que vous ne sortez pas de ce quartier, voire de votre domicile. Donc, on a quelque chose de beaucoup plus agressif et qui a permis, alors qu'il était sur un tout début d'expansion de l'épidémie, de lutter contre contre le virus. On a eu des résurgences au fur et à mesure de l'année où on a vu 11 cas dans une ville comme Pékin. De suite, il a été déroulé une campagne de test de 11 millions de personnes en l'espace de 15 jours.

[00:47:34]

Donc, on voit que la logistique et toute la technologie derrière et est plus importante. Et c'est vrai qu'en Chine, en Asie en général, on a aussi une culture qui est moins tactile pour se dire bonjour. On a aussi une culture de la gestion du risque avec les typhons. On a aussi une population qui a l'habitude des épidémies le soir. La grippe A, H1N1 et tout ça fait que petit à petit, la gestion de ces chaines de transmission a pu être bien plus bien plus impactée.

[00:48:09]

Richard Honshū. Est ce que la difficulté par rapport à l'Asie, c'est que chez nous, l'isolement, on le supporte et on l'accepte beaucoup moins facilement dans nos sociétés occidentales et individuelles, démocratiques et individualistes? Quand on est positif, on n'est pas prêt dans l'espace d'une semaine. Tout faire dans une chambre d'hôtel, quoi. En tous les cas, nous, on n'a pas des autorités policières qui nous l'impose et donc c'est basé uniquement sur la bonne volonté et sur la responsabilisation de chacun.

[00:48:40]

En effet, si tous les gens qui se sont testés avant le réveillon, ou au moins ceux qui sont positifs, sont restés confinés, j'en serais déjà très heureux. Je ne suis pas complètement sûr.

[00:48:51]

Benjamin d'Abydos Il va y avoir une enquête pour savoir. On ne sait pas très bien d'ailleurs d'où vient ce virus parlant qui vient de Chine en Inde, tonsure d'ailleurs, et qu'il vient d'un animal comme cela a été dit. Ou est ce qu'il aurait pu s'échapper d'un laboratoire comme on l'entend aussi parfois? La question est importante parce que ça veut dire que ce genre de virus qu'on vit là, c'est une exception. Ou est ce que ça pourrait se répéter?

[00:49:13]

Malheureusement, dans les années, les décennies à venir, la plupart des réservoirs des maladies infectieuses sont ce qu'on appelle des zones voir au sein du règne animal. Et vous avez raison de le souligner, si on regarde les dernières épidémies, elles se rapprochent dans le temps successivement. La dernière en date, heureusement, qui n'a pas craint une pandémie Ebola? On a eu ce warning il y a pile poil dix ans, en 2009, pour l'achat Hennin, et donc dans le temps.

[00:49:35]

Il est fort à parier qu'il y aura d'autres épidémies qui vont se succéder. Et donc, aujourd'hui, c'est un véritable galop d'essai. Alors, on parlait en début d'émission de cette vaccination, vraiment sur quelque chose ou il faut s'en servir sur les points forts comme les points faibles. Mais il faut garder aussi le meilleur face à cette pandémie.

[00:49:50]

Et le meilleur, c'est quoi alors? Qu'est ce que par l'habitude du masque? Est ce qu'elle va rester? On sait que les Asiatiques l'ont gardé, cette habitude du masque.

[00:49:58]

Alors ça, c'est pour le point positif de cette pandémie. On l'a vu pour les bronchiolites, notamment. C'est que les mesures barrières permettent de diminuer la contamination des enfants et les formes graves de ces enfants. Mais il y a aussi, on espère, que tous les points positifs on parle souvent du verre à moitié vide passé du verre à moitié plein. Il y a beaucoup de choses qu'on compte bien fonctionner, et notamment dans cette coopération ville hôpital qui s'est très fortement renforcé.

[00:50:25]

On espère que ça va, ça va perdurer. Quand, dans la bonne utilisation du système de soins et des numéros de l'appel au numéro d'urgence, il y a quand même beaucoup de choses dans la coopération entre les services d'infectiologie, la réanimation. Il y a vraiment un certain nombre de choses. En France, on n'a pas vu ces images terribles qu'on a pu voir dans d'autres pays. Sur l'impossibilité d'accéder à l'hôpital. Ça, c'est quelque chose qui, en France, a très bien fonctionné aussi et on espère consolider.

[00:50:57]

Il faut parler aussi de ce qui a bien marché, qu'il faut ou ne faut pas casser et qu'il faut consolider Sénéquier.

[00:51:04]

Oui, on parlait tout à l'heure des zoonoses qui sont de plus en plus fréquentes. C'est vrai que là, du coup, on reste taxé.

[00:51:09]

Dans les faits, le fait qu'un virus sorte du monde animal vienne et nous affecte.

[00:51:14]

Et nous, la humains? Exactement. C'est un virus qui appartient au monde animal et qui, à l'occasion d'une opportunité, arrive chez l'humain. Mais c'est là le mot clé. Finalement, c'est opportunités. Quels sont ces opportunités? Les Allemands ont été assez bien identifiés. C'est une augmentation de l'interface entre l'homme et l'animal. C'est vrai dans les élevages de haute concentration d'animaux. C'est vrai dans le changement d'utilisation des terres, dans l'agriculture intensive, c'est vrai dans l'urbanisation croissante du monde.

[00:51:43]

Vous allez me dire, mais l'urbanisation n'a rien à voir avec les animaux. Au contraire, ça nous éloigne. Mais finalement, sur cette urbanisation, il y a un tiers qui se fait sur le côté informel, c'est à dire les bidonvilles. Et dans tous les bidonvilles, dans les arrière cours, vous avez les cochons, vous avez les poulets et quelque chose qu'on ne sait pas. En ce début d'année, il y a eu une pathologie dit des pauvres en Chine, qui a dû abattre la quasi totalité de son cheptel en Chine.

[00:52:10]

Cette problématique, elle dépasse très largement le monde médical et il va falloir justement effectivement commencer à se rendre compte que ce que l'on fait, autant en termes d'agriculture qu'en termes d'industrie qu'en termes d'urbanisation, peut avoir un effet sur notre santé au niveau global. Et si cette transversalité, c'est le concept Wattel qui commence à être une santé en anglais qui commence à être mise en place au niveau des gouvernements, des institutions internationales pour considérer finalement quel va être l'impact en terme de santé, lui aussi en termes écologiques, sur justement une action spécifique, comme par exemple les monocultures dans le couvert forestier, dans les bandes tropicales, puisqu'on sait que c'est là d'où émerge la grande majorité des maladies infectieuses.

[00:53:00]

D'où l'importance de toutes les questions sur l'environnement. Benjamin d'Abydos On a vu dans le sujet que la Chine vaccine depuis octobre dernier. Alors, est ce que ça marche? Qu'est ce qu'on a des retours? Ou est ce que non, c'est la fameuse transparence chinoise qui fait qu'on ne sait pas. Malheureusement, il en est de l'efficacité.

[00:53:15]

On a peu de publications scientifiques, et notamment des publications de phase 1 et 2, c'est à dire qu'on est pas au stade des données. Justement, de sens qu'on a pour les vaccins américains et les autres études qu'on connait sur les vaccins approuvés par Lot MS, il faut le rappeler que l'Autorité de santé. l'Autorité européenne, le Hamas et donc on est sur quelque chose de beaucoup moins lisible et sur des vaccins qui utilisent une technologie radicalement différente. C'est pas la RN, ce n'est pas la RN.

[00:53:39]

Donc on peut s'interroger sur quant aux chiffres. Encore une fois, je le rappelle, qui sont d'efficacité extraordinaire. Des vaccins herren qui sont plus de 95%. Et ça, je pense que ni vous ni moi, on s'attendait à avoir un vaccin aussi vite avec une telle efficacité, a détruit Cariboo.

[00:53:52]

Vous disiez d'ailleurs révèle un petit secret que autant vous faire vacciner ici, autant en Russie ou en Chine.

[00:53:57]

Vous avez moins confiance dans les processus, dans les process qui font qu'on autorise un tel ou tel ou tel vaccin. Un vaccin qui ne veut pas. Il n'y a pas eu les phases 3 pour les vaccins.

[00:54:07]

On est habitué aux mesures de sécurité sanitaire et à passer un certain nombre d'étapes qui auxquelles on est habitué à chaque fois qu'on fait de la recherche. C'est vrai que les mesures Diers par l'autorité européenne, on les subit entre guillemets à chaque fois qu'on fait de la recherche. Qu'on sait, c'est extrêmement strict et que un produit ne peut pas passer sur le marché sans avoir passé toutes ces étapes. Donc, on a confiance.

[00:54:36]

On connaît moins bien la rapidité de la sortie du vaccin. En Chine et en Russie, on connaît moins bien. Donc forcément, on a moins confiance.

[00:54:46]

Allez tout de suite, on en vient à vos questions. La campagne de vaccination pourrait elle être plus rapide que prévu à Sénéquier? Est ce que ça pourrait s'accélérer? Pour l'instant, on n'a que, comme on disait alors, quasiment 20.000 doses. Donc, on ne peut pas aller plus vite que la musique. On va avoir un million doses au niveau janvier. Il est fort probable qu'au fur et à mesure des semaines, dans la logistique, on dérouille quelques quelques rouages et potentiellement, on peut gagner quelques semaines.

[00:55:18]

Mais l'objet, y a quand même. On est sur une vaccination où il y a un délai de trois semaines entre la première injection et la seconde. Donc ça, c'est une temporalité incompressible. Donc, il va falloir faire avec une injection pourrait elle suffire?

[00:55:34]

Pas sur ce vaccin là, par contre, il y a énormément de vaccins différents. Là, pour l'instant, on a eu effectivement ce vaccin RCNM qui nécessite deux doses. On a parmi les 200 vaccins candidats qui vont pouvoir nous vacciner à terme sur le quid? Plusieurs choses. Il y en a qui vont être injectables. On a pour des vaccins candidats aussi qui pourront se faire sous forme orale. Donc, il y en a qui ont une dose de doses 3/12 chaque.

[00:56:03]

Chaque laboratoire a développé sa spécificité et aura aussi son côté logistique qui ont bien caché.

[00:56:12]

Un vaccin aura la ville natale.

[00:56:14]

Pulvérisations nasales sont les personnes qui ont été malades et qui ont donc fabriqué des anticorps. Doivent elles être vaccinées? Benjamin d'Abydos.

[00:56:21]

La réponse est ça dépend en fait les recommandations de la chasse. Donc d'abord savoir au cas par cas, avec notamment son médecin. Parce que ce qu'on sait aujourd'hui, c'est que l'immunité est transitoire. Et si on a été symptomatique, on a envie de dire cette peur de réflexion incompréhensible pour ceux qui n'ont pas eu de symptômes de la Kovy. Il a été montré qu'on n'avait pas d'anticorps et donc ces gens là sont conviés à se faire vacciner.

[00:56:41]

Alors, une vaccination massive pourrait elle induire des mutations du virus? Le virus cherchant à contourner le vaccin et à être plus inventifs?

[00:56:51]

Non, on l'a pas vu aujourd'hui. En tout cas, la crainte, c'est par rapport aux variants, notamment en anglais et aux variants d'Afrique du Sud aujourd'hui. On n'a pas de données de science qui montreraient une unification de la vaccination, ce qui est très important. Concernant les vaccins ARN messagers dont on parle depuis tout à l'heure, notamment Bio in Tech, Pfizer et Moderna récemment, c'est que ces vaccins, on peut les modifier informatiquement très rapidement et en l'espace de quelques semaines, avec ensuite les l'etape incompressibles de sécurité nécessaires et d'efficacité.

[00:57:17]

Arriver avec un vaccin nouvelle génération qui échapperait aux mutants sera Richard Schulze.

[00:57:23]

Sera t on informé chaque jour du nombre de personnes vaccinées en France? C'est vrai qu'on a un décompte quotidien du nombre de contaminations. D'ailleurs, je ne sais pas si ça aide collectivement à mieux prendre conscience qu'on est dans notre quotidien, nous aussi responsables de la propagation de l'épidémie. Cette transparence?

[00:57:42]

Je suis sûr qu'on pourra avoir des chiffres et j'aimerais effectivement qu'ils soient publiés. Je pense que c'est beaucoup plus important que de savoir quotidiennement le nombre de morts supplémentaires. Et cette information va rassurer mes malades. Tous les candidats au vaccin. Tous mes patients vont s'interroger. Et quand on pourra dire qu'on a aussi en France plusieurs dizaines, plusieurs centaines de milliers de patients qui l'ont eu et qu'on n'aura pas entendus ni par les remontées médicales ni par les réseaux sociaux, qu'il y a des catastrophes, eh bien, ça rassurera tout le monde en EPAD.

[00:58:17]

Pas comment seront gérées les résidents non vaccinés. Seront ils isolés derrière cette question? Il serait terrible. C'est cette question qu'on a parlé que le gouvernement aurait étudié d'un passeport sanitaire au fond. Ceux qui sont vaccinés, ils ont le droit d'aller au spectacle ou au restaurant où ils sont libres. Ils sont vaccinés.

[00:58:34]

C'est une question plus politique, scientifique et dans un pays démocratique où c'est difficilement tenable la population. Sur le plan purement médical et scientifique, on a envie d'inciter par la pédagogie à ce que les gens se fassent vacciner et de contrer un certain nombre de faits. C'est pourquoi ils sont réticents. C'est parce qu'il y a beaucoup de messages qui passent des complotistes Kovy aux sceptiques rassurés que je les invite à venir prendre quelques gardes avec nous pour voir les méfaits finalement, de ce genre de message qui entraîne une réticence à la vaccination qu'on n'aurait peut être pas s'il n'y avait pas autant de messages négatifs qui passent et qui se repose sur pas grand chose au final.

[00:59:23]

Nous, on a sur le plan médical et scientifique. On a plutôt envie d'être pédagogue et d'amener les éléments qui permettent aux gens d'être rassurés et d'adhérer. Mais comme dans toutes les démarches médicales, quand on propose un médicament anticoagulant, on explique les avantages, les inconvénients, la balance bénéfice risque et les patients adhèrent. Mais parce qu'il n'y a pas des tonnes de messages qui passent sur les réseaux sociaux et qui vont aller contre ce traitement là. Or là, pour la Coville, des tonnes de messages qui vont sur les réseaux sociaux qui perturbent finalement les bons messages médicaux et scientifiques.

[01:00:02]

Qu'en est il en France, des tests salivaires pour détecter le virus sont ils déjà employé ailleurs en Europe?

[01:00:08]

Anne Sénéquier est ce qu'on peut échapper aux couvrirons? Pour l'instant, malheureusement non. La sensibilité n'est pas encore assez bonne, c'est à dire on a plus de chances d'être négatif, même si on ne l'est pas. Pour l'instant, il n'a pas été validé par la Haute Autorité de santé. Il est déjà présent dans d'autres pays de par le monde. J'avoue que sur l'Europe, je n'ai pas cette notion là.

[01:00:33]

Au bout de combien de jours après l'injection, le vaccin est il protecteur? Benjamin d'Abydos. Demain, il y a des personnes qui se feront vacciner. À partir de quand pourront elles estimer que si elles ont une protection contre le vide, alors je ne sais pas répondre à cette question en toute humilité.

[01:00:48]

Ce qui est sûr, c'est qu'il faut deux doses pour obtenir l'efficacité maximale avec la synthèse d'anticorps et les anticorps, ça met en moyenne une quinzaine de jours à se synthétiser. Donc, on peut imaginer que lorsqu'on aura été vacciné, il faudra attendre au delà de quinze jours après la deuxième injection pour penser ou imaginer avoir une immunité individuelle. J'insiste, l'enjeu étant l'immunité collective, comme vous le savez. Et aujourd'hui, malheureusement, le fait d'être vacciné ne change rien au fait qu'on est transmissible.

[01:01:12]

Donc, cela veut dire que il faudra garder le masque et c'est ça la véritable question. C'est le bénéfice pour la collectivité. Pour l'instant, nous n'avons pas les données de sciences.

[01:01:21]

Dans quelle mesure le froid hivernal de ces derniers jours peut il influencer le virus et sa propagation? Questionde Grégoire en Haute-Garonne? Richard Chou. Le froid. C'est un propagateur de virus. Écoutez les informations que j'essaie de développer au mieux à huit degrés et dans les dizaines de degrés au dessus et en dessous. Donc ça ne change en gros rien. Il faut continuer à se protéger et tant qu'on ne sera pas en plein été comme on a été au mois de juillet août où effectivement, il avait beaucoup baissé sa densité, là, tout l'hiver, on est menacé.

[01:01:59]

Moi aussi, quand il fait très froid en France, a t on continué d'enquêter sur le patient zéro. Anne Sénéquier s'est d'ailleurs. C'est quoi ce concept de patient zéro?

[01:02:09]

Si vous pouviez nous l'expliquer, le concept du patient zéro. Si le patient qui a été identifié en premier et qui serait à l'origine de toutes les chaînes de transmission dans un pays. Donc le patient zéro en France qui a comptabilisé Monjoie?

[01:02:26]

Non, ce n'était pas dans la station Tikhon à Contamines les Monjoie, la première fois qu'on a détecté en France quelqu'un avec le coleaders. Je vous avoue que je n'ai pas en tête le nom de la ville ou pas. Mais effectivement, l'idée, c'était de retracer le chemin de l'Asie qui était passé un petit peu par la route de la soie pour arriver jusqu'en Europe et de comprendre le mécanisme de transmission. Parce qu'à l'époque, l'idée, c'était ça, c'était de savoir comment se transmet le virus et en recherchant le patient zéro et en travaillant sur ses antécédents, son histoire, ses contacts.

[01:03:03]

On peut essayer d'en apprendre un peu plus. Et finalement, aujourd'hui, la recherche de ce patient zéro est importante. Je ne dirai pas forcément en France, mais au niveau global. Et pour revenir sur ce qu'on évoquait tout à l'heure dans le reportage sur l'enquête sur l'origine du virus même et cette recherche du patient zéro qui pour l'instant en Chine n'est toujours pas identifié, est très important pour comprendre l'origine du virus. Si je comprends bien, les vaccinés serviront à protéger les réfractaires.

[01:03:34]

Question de Wiliam dans le Finistère, Benjamin?

[01:03:38]

La réponse est non, puisque comment l'expliquer? Ça ne protège pas de la transmission. Donc, d'abord, ce qu'on va vacciner, notamment, c'est pour ça que ça a été très m'expliqua. On va vacciner les gens vulnérables dans les EPAD et dans les soins de longue durée pour qu'il y ait un bénéfice individuel, pour qu'ils ne se retrouvent pas malades, à faire des formes qu'on appelle grave les formes respiratoires qui donnent des pneumonies et qui se retrouvent à l'hôpital en hospitalisation.

[01:03:57]

En réanimation, donc, puisque ces deux vaccins à Eren fonctionnent de même façon qu'on est protégé, on ne peut pas faire de formes graves, mais on peut contaminer les autres.

[01:04:05]

Pour le moment, en tout cas, on n'a pas de données sur ce qui fait qu'on a priori pas d'immunité, qu'on appelle mut causales, c'est à dire au sein de la muqueuse horel, qui sont des immunoglobulines Endicott de type à une personne infectée par le Kovy initial.

[01:04:16]

2019 peut elle être infectée par cette nouvelle variante du Covidien de 2020 qui viennent de Grande-Bretagne? La réponse est oui.

[01:04:26]

La réponse est oui et c'est pour cette raison là que problème, il faudra à moyen terme qu'on se fasse tous vacciner. En tout cas, on le souhaite puisqu'on voit bien que l'immunité, elle, est transitoire, comme ça a été déjà dit au cours de l'émission. Et donc, on a un risque de se infecter avec un autre variant. Ce qu'on ne sait pas, c'est le risque. Il y a 15 une quinzaine de publications étayées sur des cas de contamination et d'ailleurs.

[01:04:45]

Une des indications, c'est les cas de contamination qui doivent faire envoyer la souche au centre de référence à l'Institut Pasteur pour justement chercher sa variante minoritaire.

[01:04:53]

Ne faut il pas un reconfirmé dès lundi 28 décembre, après demain? Anne Sénéquier On sait qu'il y a des hommes politiques qui réclament un confinement au moins territorial. Disons qu'avec les chiffres qui ne baissent pas depuis quinze jours, on constate que la vigilance seule ne suffit pas. Aujourd'hui, il faut être dans l'évitement évitements. Est ce que ça veut dire un confinement complet? Total, c'est à voir, mais en tous les cas déjà dans l'évitement individuel et essayer de restreindre ses contacts sociaux, ses contacts et ses déplacements le plus possible pour Joop.

[01:05:31]

Pour limiter ce risque de troisième vague, on l'a vu avec l'Amérique du Nord, qui a fêté ses fêtes fin novembre. Il y a des Etats où les chiffres ont continué d'augmenter après les fêtes de mine et d'autres Etats qui ont réussi à maintenir les réjouissances.

[01:05:49]

Il reste deux secondes qui, parmi vos invités du soir, ne se fera pas vacciner? Oui, non. Tout le monde se fera vacciner.

[01:05:56]

Oui, absolument. Oui, voilà, c'est évident.

[01:05:59]

Le plus vite possible. Eh bien voilà, c'est là dessus que se termine cette émission. Merci beaucoup à participer. Vous restez sur France 5? À suivre. C'est l'hebdo. Lundi, vous retrouverez Caroline Roux. Bon week end.