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[00:00:13]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions SMS, Internet, réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. Le gouvernement n'y croit plus. Ce matin, le ministre de la Santé a estimé devant des parlementaires que l'objectif de 5000 cas par jour ne sera pas atteint au 15 décembre. C'était pourtant, souvenez vous. L'ambition fixée par le président de la République pour décontaminer et redonner un peu de liberté aux Français pendant les fêtes de Noël. Le scénario redouté? Le relâchement en famille et donc une troisième vague.

[00:00:42]

En janvier, les Américains y sont déjà. Les célébrations de Sex Giving ont accéléré les contaminations au Canada. Les autorités ont même tout simplement demandé à la population de ne pas se rassembler pour les fêtes de Noël. Alors, peut on encore tenir quand même les objectifs du 15 décembre? Le gouvernement pourrait il renoncer à la parenthèse des Fêtes? Comment font les autres ailleurs? Finalement, que change l'arrivée du vaccin? Noël? La menace de la troisième vague?

[00:01:09]

C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Éric, comme vous êtes chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Vous venez de publier Urgence sanitaire aux éditions Robert Laffont avec nous ce soir. Roger, vous êtes chef du service Société Europe1 et vous suivez la crise sanitaire depuis le début avec nous ce soir. Christine Rocio, vous êtes professeur émérite en virologie à l'hôpital Necker. Vous êtes membre de l'Académie de médecine et de pharmacie également ce soir.

[00:01:37]

Notre invité, Antoine Flahaut, épidémiologiste, vous enseigné à l'Université de Genève. Vous dirigez l'Institut de santé globale. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C. Dans l'air en direct. Je me tourne vers vous, professeur, comme 5.000 nouveaux cas par jour au 15 décembre. On n'y sera pas, on n'y sera pas. C'est aussi clair que ça.

[00:01:59]

Oui, c'est difficile de faire des projections au delà de 15 jours. Mais là, on est en dessous de 15 jours et effectivement, ça stagne depuis environ 5 300 jours. Il n'y a aucune raison que ça se remette à baisser.

[00:02:13]

On est à 11 000 nouveaux cas en 24 heures. Oyez, oyez, oyez! On est à peu près à 10 000 nouveaux cas par 24 heures depuis environ une semaine. On voit que ça va être de baisser. Il y a même des endroits où ça remonte un peu. Donc non, on sera pas 5 000, c'est sûr.

[00:02:30]

Odile Launay ce matin, expliqué chez nos confrères de BFM On a de fortes chances d'avoir une troisième vague que le vaccin et le vaccin risquent de ne pas l'empêcher. C'est à dire que là, on se dit on est encore confinés et on en est déjà à parler d'une troisième vague possible.

[00:02:44]

Oui, on a dit dès le départ, on l'a dit, ça été très clair. On a dit que la seule chose qui arrêterait cette épidémie, c'est l'immunité collective, qu'elle soit acquise naturellement, qu'elle soit acquise avec la vaccination. La bonne nouvelle qui boiront tout le monde quand même optimiste, c'est qu'on a des vaccins efficaces qui vont arriver. Donc, on sait que cette immunité collective sera acquise par la vaccination, ce qui est quand même moins coûteux en vies humaines que de courir naturellement.

[00:03:08]

Après, il faut un tout petit peu patient parce que ces vaccins, on les aura pas tout de suite pour tout le monde.

[00:03:13]

A votre avis, pourquoi ça ne baisse pas comme on l'avait anticipé, comme on l'avait imaginé? On a le sentiment les uns et les autres de faire ce qu'on nous a demandé de faire. On est encore sous le coup de restrictions de notre quotidien. Les bars sont toujours fermés. On a toujours des attestations. On est toujours confiné. Que s'est il passé? Pourquoi est ce que les chiffres ne sont pas ceux attendus?

[00:03:35]

Je pense qu'il y a eu le problème. Ce n'est pas un problème, mais disons que il y a eu d'abord le couvre feu. Le couvre feu a été associé à la fermeture des écoles, des collèges, des lycées, des universités. Ensuite, ça a marché. Ensuite, en tout cas, ça a amorcé la décrue. Ensuite, il y a eu le confinement qui a renforcé l'efficacité de ces mesures. Et puis, en même temps qu'on a confiné, on a eu même un peu avant.

[00:03:59]

On a eu la reprise dans les écoles, dans les collèges et dans les lycées, même s'il y avait une jauge avec les universités, finalement, qui sont restées fermées. Or, on sait que c'est un lieu de contamination. Donc, je pense que les gens se contaminent là. Il y a des contaminations dans les familles où il y a des contaminations, dans les entreprises pour lesquelles qui n'appliquent pas le télétravail comme elle devrait l'appliquer. Voilà l'explication.

[00:04:22]

Antoine Flahaut Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas été sérieux. Si on n'est pas en capacité aujourd'hui de tenir les objectifs du 15 décembre. D'abord, il faut dire que la France est quand même un des pays qui est dans la meilleure situation épidémiologique en Europe. l'Irlande aussi est dans une très bonne situation, peut être encore meilleure que celle de la France, mais la France a ralenti sa chute, sa descente épidémique. On a besoin vraiment d'arriver à marée basse et les derniers mètres sont un peu long.

[00:04:54]

Vous savez, le 15 décembre, on devrait être autour de 8000 cas par jour en France et pas très loin des 5 000 ne sera probablement pas les 5 000. Mais quand on arrivera au moment des vacances de Noël, on devrait pas être très loin si on arrive à continuer cette descente, même même un peu moins rapidement. Presque tous les pays d'Europe ont plus ou moins stoppé leur descente. Donc, je pense qu'il y a aussi peut être des facteurs d'ordre climatique.

[00:05:22]

On s'enfonce dans l'hiver. L'hiver, c'est sur les virus respiratoires aussi, une pression assez forte et il est possible que cette pression s'accentue dans les semaines à venir. Donc, on est en effet pas tout à fait tiré d'affaire. Christine Royo.

[00:05:37]

Oui, je pense qu'effectivement, l'effet du froid qui arrive depuis 15 depuis une dizaine de jours, a réellement un effet sur les cellules pulmonaires, sur le fait que les gens sont plus confinés. Mais je pense qu'il y a un peu de relâchement aussi pour aller faire les courses pour aller chercher les cadeaux de Noël. Je pense qu'on va la vague va être où? La descente va être d'autant longue que c'est vrai qu'il y a un petit peu de relâchement en ce moment.

[00:06:06]

Mais je trouve qu'il est très important de rappeler que pour le moment, nous allons pouvoir faire les fêtes de Noël. Il faut vraiment rester vigilant avec les mesures barrières parce que riches, nous aurions la même chose au Canada. Il faut faire attention.

[00:06:21]

Vous dites nous allons pouvoir faire les fêtes de Noël à l'instant. Antoine Flahault, disait on, sera au seuil de 8000, c'est à dire qu'on ne se met pas en risque. Et on ne prend pas le risque d'une troisième vague en faisant les fêtes de Noël au seuil de 8000 contaminations. Jour?

[00:06:36]

Oui, la question qui est posée régulièrement à droite, à gauche. Ne faudrait il pas tester un peu, largement, un peu avant Noël, de façon vraiment s'assurer qu'il est positif et qui ne l'est pas et qui doit encore une fois s'isolait? Je pense que cette question est importante pour tout le monde et même si ça va être difficile de tester tout le monde.

[00:07:05]

Moi, ce que je voulais dire, c'est que c'est vrai qu'il ne faut pas dire il n'y a pas de reprise épidémique là où on en est. On dit juste qu'on ralentit un peu moins vite que ce qu'on espérait. C'est la loi largest cinq mois sur l'application Picauville. Je regarde tous les matins et je vois que le effectivement a un peu monté à dire le nombre de personnes malades contamines. Donc, il y a effectivement plusieurs raisons, donc l'ouverture des magasins et c'était mécanique.

[00:07:25]

C'était normal que l'ouverture des magasins le 28 novembre provoque une petite reprise. Et puis, il y a aussi un drôle d'effet. C'est un peu l'effet d'annonce. Le 24 novembre, le président Macron a dit OK. Si tout va bien le 15 décembre, on va passer tel ou tel stade le 20 janvier à notre stade. Les bonnes nouvelles accompagnent souvent une certaine certaine forme de relâchement. Donc, en fait, ce qui va se passer aujourd'hui, c'est qu'on va dire Oh là là, attention, faites attention, faites attention parce qu'on y est pas en armes.

[00:07:50]

On n'arrivera pas aux 5000 par heure par jour, mais n'est pas forcément la catastrophe qui arrive. Mais disons que sur Noël, par exemple, j'ai vu aujourd'hui le ministre de la Santé. Il n'est pas question d'annuler Noël. On ne va pas nous dire n'allez pas. On ne peut pas revenir en arrière sur une telle annonce, ne peux pas vous dire maintenant. Finalement, tout le monde chez soi. Et ça, c'est pas possible. En revanche, les autres mesures d'allègement peut être, qui était attendu le 15 décembre, vont peut être décaler un petit peu.

[00:08:16]

Mais il faut absolument que tout le monde prenne en considération, qu'il faut faire très attention et faire attention au relâchement.

[00:08:22]

Les autres mesures dont vous parlez, c'était la réouverture des théâtres, des cinémas notamment. Ça, ça serait une décision politique aussi très difficile à prendre, mais elle peut être encore prise plus tôt que le 15 20. On devrait passer du confinement couvre feu. On peut dire aussi on peut continuer encore quelques jours. La leçon quand même de tout ça est risqué, mais nous allons poursuivre notre conversation sur ce sujet là. C'est quand même de se dire en fait, on n'arrive pas à rouvrir de manière maîtrisée dès qu'on relâche la pression, dès qu'on rouvre les magasins, dès qu'on a un discours d'accompagnement qui va vers des bonnes nouvelles.

[00:08:57]

Naturellement, l'épidémie repart alors qu'on s'était dit on avait peut être tiré les leçons de ce qu'on avait pu faire par le passé, avec davantage de tests, etc. Oui, c'est un virus effectivement découvert, lâche dès qu'on relâche la pression. Le virus en profite. Il est vraiment particulièrement diabolique. Ce virus, Chubb pour en venir aux Bagaza. Je ne suis pas du tout sûr que soit la réouverture des magasins qui sont responsables de ça. Je rappelle que les supermarchés étaient ouverts et qu'a priori, il y a plus pourquoi il est dit qu'il y a plus de risque de contamination dans les supermarchés que dans les petits magasins ou non.

[00:09:34]

Je voudrais pas qu'on stigmatise les magasins Saint-Trojan. Honnêtement, je crois que ça viendra peut être pas bientôt.

[00:09:42]

Je pense que c'est relativement jeune, comme l'a dit Mme Rotheux. Je pense que c'est un relâchement général. A propos de ce relâchement général, moi, je suis assez inquiet avec Noël et le jour de L'an quand même.

[00:09:52]

Un jour, on va en parler alors qu'on va en parler parce que c'est effectivement le sujet. Et on verra qu'à l'étranger, certains ont pris des décisions absolument radicales. C'était prévisible. Les Français, hier, se sont pressés dans les commerces pour leurs courses de Noël et avec la reprise des sorties. Même si c'est moins évident que cela, c'est ce que vous venez de nous expliquer, sans doute la reprise de contamination. Ce matin, devant les parlementaires, le ministre de la Santé aurait même évoqué le risque d'un troisième confinement.

[00:10:19]

Juliette Valons Maxime yogis. Devant les grands magasins à Paris ce midi, des centaines de personnes, sacs de shopping à la main, pour de nombreux Français, les courses de Noël ont commencé, mais pourrait s'arrêter assez vite si les chiffres de l'épidémie ne s'améliorent pas. Alors que l'une des conditions de confinement fixées au 15 décembre par Emmanuel Macron était d'atteindre moins de 5000 nouveaux cas de qu'invite par jour, ils ont dépassé les onze milliards et en moyenne, on dénombrait quotidiennement plus de 10.000 cas fin novembre.

[00:10:55]

De quoi rendre pessimistes certains médecins.

[00:10:57]

On est un peu inquiets aujourd'hui. C'est vrai que ça avait bien baissé. Et puis là, il y a une stagnation. Alors est ce que c'est lié au fait que avec la réouverture d'un certain nombre de commerces, avec finalement un nombre plus important de gens qui sortent, ça explique cette stagnation? On peut être. En tous les cas, je crois qu'il faut rester extrêmement vigilant. On a de fortes chances d'avoir une troisième vague dans tous les cas.

[00:11:22]

On se prépare une troisième vague qui commence peut être aussi à toucher d'autres pays européens, longtemps cités en exemple pour sa gestion de la crise. l'Allemagne fait face à un rebond de l'épidémie depuis le mois d'octobre, tout comme l'Italie, qui vient de dépasser la barre des 60 000 morts. Conséquence le gouvernement durcit encore ses restrictions sanitaires pour les fêtes de fin d'année et interdit aux Italiens les déplacements entre régions à partir du 21 décembre et jusqu'au 6 janvier. Sur le continent américain, la situation sanitaire est encore plus préoccupante.

[00:11:55]

La faute à Sings Giving, qui a occasionné de nombreux rassemblements familiaux et une explosion de nouveaux cas, amenant même le premier ministre d'une province canadienne à supplier les habitants de faire une croix sur leur réveillon. Le gars qui vous vole Noël pour vous garder en sécurité, que vous devez le faire maintenant, vous devez faire ce qu'il faut et Klasen actuel les prochaines. Nous aurons plein de choses à fêter et nous pourrons les fêter si nous faisons bien les choses cette année.

[00:12:23]

Les chiffres arriveront. J'espère que dans le futur, vous me respecterez pour avoir eu le courage de vous dire tout cela.

[00:12:30]

Une épidémie loin d'être finie, donc, mais avec un espoir, celui des vaccins. Et en France, c'est lui. Allons feature, spécialiste de l'immunité, qui est chargé de conduire la stratégie de vaccination. Pour l'instant, encore beaucoup de questions.

[00:12:45]

Les données ne sont pas encore complètes non plus pour savoir jusqu'à quel point ces vaccins sont efficaces chez les personnes les plus à risque.

[00:12:52]

Mais une certitude il n'y aura pas de vaccination sans consentement et pas d'obligation, bien sûr. Ce serait impensable pour un nouveau vaccin. En attendant le vaccin. L'urgence est de limiter à tout prix ce scénario de troisième vague.

[00:13:05]

Selon la présidente de la région Ile de France, pour ça, on aura besoin que tous les Franciliens aillent se faire tester au lendemain des Fêtes parce qu'ils auront vu leurs proches. C'est pour ça que la région, aujourd'hui, a mis des barnums de test dans les gares, dans les territoires ruraux, a elle fait circuler des bus dans les centres comme dans les grands centres commerciaux jusqu'à la fin janvier.

[00:13:24]

Il y aura aussi des barnums de tests, des tests massifs avant peut être le début d'une campagne de vaccination en France à partir du 4 janvier. Au Royaume-Uni, premier pays au monde à avoir autorisé le vaccin du groupe Pfizer Bio Tech contre le Kovy le 19. Elle commencera dès demain avec 800.000 doses disponibles.

[00:13:44]

La campagne de vaccination va commencer. On parlait du Canada au Canada au courant décembre, annonce Justin Trudeau à l'instant. Cette question parlait de défaite.

[00:13:53]

5 CDV Un lanceur d'alerte comme l'iPhone skilling, c'est une reproduction de ce que pourrait être Noël au jour de L'an. Donc, je pense qu'il faut que ça nous serve de leçon et qu'il ne faut pas qu'on reproduise les mêmes erreurs. C'est à dire? Qu'est ce qu'il faut faire, en fait?

[00:14:08]

Le premier ministre s'est exprimé là dessus. Je ne sais pas s'il a été entendu et audible, mais il a dit pas plus de six personnes, alors il comptait pas les enfants. Moi, j'aurais tendance à compter des enfants.

[00:14:19]

Six enfants comprennent et font le 31. Vous dites aux Français? Mais en fait, je vois pas ça. On a un appareil politique canadien qui dit je suis celui qui vous vole Noël, mais ça vaut le coup cette année de fêter Noël et le jour de L'an.

[00:14:31]

Je pense que ça vaut le coup, effectivement, puisque maintenant, c'est une course contre la montre qui est engagée avec l'arrivée du vaccin. L'arrivée des vaccins, puisqu'il y en aura plusieurs, donc le 31 décembre, c'est la même problématique pour moi qu'à Noël.

[00:14:44]

Pas plus de 6 à plus de 6 pour fêter le 31 décembre. Vous êtes d'accord avec Ste-Anne? Flahault? C'est compliqué. Il y a une donnée qu'il faut prendre en compte, c'est l'humeur des Français. L'acceptabilité des mesures. Oui, on n'en peut plus, évidemment. On peut bien, on peut bien entendre cela. Je pense que tout dépend, comme vous l'avez dit, de l'acceptabilité du risque. On peut aussi proposer de réduire le risque. On peut à mon avis fêter Noël en sachant qu'on prendra quelques risques et on peut le souhaiter ou le vouloir si l'on ne veut pas prendre de risque.

[00:15:20]

En effet, il faut fêter Noël sur Skype ou sur zoom à distance si l'on veut, si on est prêt à prendre quelques risques. Déjà, on peut graduer cela. Par exemple, le minimum de risque, ça se fait dehors. Alors vous allez me dire dehors en plein hiver. Mais vous savez, dans les stations de ski qui sont plutôt fermées. Mais c'est dehors que le feu, c'est dehors. En général, on prend ses repas, donc on peut très bien imaginer mettre des doudounes, des couvertures et se voir dehors, notamment.

[00:15:49]

Notamment les personnes âgées. On peut rencontrer ces personnes âgées dehors ou en tout cas en ouvrant en ventilent beaucoup. On nous vend beaucoup les fenêtres. C'est un peu compliqué. C'est un peu difficile et pas aussi confortable.

[00:16:00]

Mais vous croyez qu'on mesure radicale, comme en Hongrie, par exemple, où les célébrations du Nouvel An n'auront pas lieu? Au Québec, on demande qu'il n'y ait pas de rassemblement annuel dans les zones rouges comme Montréal ou Québec. Je pense que la France, en tout cas, et l'Europe de l'Ouest en particulier, est dans une meilleure situation que celle que vous avez décrite, soit en Hongrie d'ailleurs, soit au Canada ou aux États-Unis. Il me semble que, par ailleurs, il faut reconnaître que Noël, c'est une fête très ancienne.

[00:16:31]

C'est une fête qui remonte même avant l'ère chrétienne. Une fête où les gens pauvres mettaient sur la table une surabondance d'aliments pour montrer que de temps en temps, on s'affranchisse un peu la routine de la vie quotidienne. Il faut respecter un peu aussi cela des cultures importantes. Ce qui est vrai, ce que dit Erico, mon avis est très vrai, c'est qu'il faut limiter, restreindre le plus possible ses interactions sociales. Six personnes. Je pense qu'il faut quand même dire six adultes.

[00:17:04]

C'est une sorte de première bulle dans laquelle on va fêter Noël. Et si jamais il y a des personnes âgées ou à risque, alors on va faire très attention avec elles. Elles vont rester moins longtemps. On va être plutôt au milieu, bien ventilé, bien aéré, et on va également porter des masques tant qu'on mangera pas. On va essayer de faire ça et au moins, on aura quand même quelque chose qui sera une célébration de Noël.

[00:17:28]

Poser la question directement. Et je compte sur votre franchise en train de faire ce qu'on peut éviter une troisième vague.

[00:17:35]

Alors, on peut probablement éviter une troisième vague. Si, dans les régions où il y a déjà eu une forme d'immunité qui a été acquise, vous savez si à Paris, j'ai lu des chiffres venant de modèles mathématiques, pas d'étude de séroprévalence, peut être. Ils seront confirmés. En tout cas, ils se sont trompés jusqu'à présent sur ce point là. Disons qu'à Paris, il y avait 25 des gens qui avaient été contaminés. Si c'est 25 pourcent de gens sont immunisés, ça ne représente pas un blocage.

[00:18:03]

Ce n'est pas l'immunité collective magique qui va bloquer l'épidémie, mais ça représente un frein substantiel qui n'est pas très, très éloigné de ce frein estival que nous avons connu. C'est à dire que ça, plus les mesures barrières, plus quelques mesures de confinement comme le télétravail ou peut être des mesures de précaution assez fortes dans les bars et les restaurants qui rouvriront en janvier. Ce type de mesures suffiront peut être à maintenir le zéro au dessous de 1. Et si jamais le ce fameux taux de reproduction qui a été évoqué tout à l'heure, remonte au dessus de 1, il y a un risque épidémique.

[00:18:41]

Et alors, il faudra actionner de nouveaux leviers. Par exemple, la fermeture des collèges ou des lycées de façon temporaire. Et puis, encore une fois, il y a un point dont on n'a pas beaucoup parlé. Mais si on se mettait à faire de la recherche de contacts efficaces et de l'isolement des personnes infectieuses de façon efficace, si on l'utilisait mieux nos applications de traces informatiques, alors on serait beaucoup plus performant. Regardez comme les Asiatiques, les Japonais, en particulier les Coréens du Sud.

[00:19:14]

Les Taïwanais sont efficaces.

[00:19:16]

Là dessus, j'ai l'impression que c'est pas un jour sans fin. Ce genre de conversation sur le tracé testaient Tracé isolé. On avait cru comprendre qu'on avait un petit peu changer de braquet. Pardon de le dire comme ça, avec l'idée qu'on allait isoler, tracer davantage et isoler les malades, y compris de manière contraignante. Nous sommes en train d'attendre puisque la stratégie vaccinale dont nous attendons maintenant la stratégie d'isolement du gouvernement et c'est vrai qu'on ne peut pas imaginer, ne va pas tout faire à la fois.

[00:19:42]

Mais on attend toujours quelle va être la nouvelle stratégie d'isolement. Vous l'avez dit, on passe d'une zone, d'un isolement contraint avec sanction. Peut être, alors, et on en a parlé comme ça pendant une semaine. Et puis là, on sent que finalement, non. On va plutôt passer sur un isolement accompagné avec des brigades mobiles qui vont venir chez vous, qui vont toquer et qui vont dire bonjour, montrez moi votre appartement, comment ça se passe, comment vous êtes résolu.

[00:20:02]

Le problème, c'est comme un isolement comme ça qui peut être efficace. Ça nécessite des milliers de personnes et donc il faut former ces brigades. Il faut former des infirmières. Faut former des gens qui vont venir chez vous pour vous aider à vous isoler. Et ça, on en est là. On est un peu au milieu du gué parce que c'est vrai qu'on a beaucoup parlé des vaccins, mais que pour éviter la troisième vague, l'isolement est un levier qui est majeur.

[00:20:22]

Vous l'avez dit, Christine Orazio, les gens qui nous regardent ce soir se disent peut être. Alors, en fait, on n'a qu'une solution. C'est à dire? On va bien sûr parler de la vaccination dans un instant, mais elle n'est pas encore pour tout de suite. Donc, on la met un petit peu de côté dans notre conversation, ils se disent bon, on a une seule option, c'est à dire on ferme, on attend que ça baisse, on ouvre, ça remonte.

[00:20:39]

On n'a pas encore appris à gérer ce moment où on donne un tout petit peu plus de souplesse aux Français, plus de liberté aux Français. Et on parlait à l'instant de ce fameux assez isolé.

[00:20:53]

Oui, je pense que la question de l'isolement, une question majeure quand vous avez dix mille personnes qui sont positives dans une journée, ça veut dire qu'il faut que ces 10.000 personnes s'isole et se donnent bien les signaux de leurs contacts et prennent vraiment toutes les précautions telles qu'elles ont été décrites, mais pas simplement aller dans une chambre et puis passer de temps en temps à la salle de bain. C'est c'est mal défini et je pense que les gens sisal pas bien.

[00:21:23]

Et quand on a 10 000 personnes positives chaque jour, ça représente beaucoup de circulation de virus encore qui fait que les choses ne sont pas si calmes que ça. C'est évident que déjà, 10.000 positifs trouvés, ça veut dire au moins 5000 en plus non détectés. Donc, on a une vraie circulation du virus, encore peut être à bas bruit par rapport à précédemment, mais on a encore largement de quoi faire en matière d'isolement des personnes. C'est un point majeur.

[00:21:54]

Il ne faut pas attendre la vaccination pour tout ça. C'est vrai que l'épidémie n'est pas contrôlée en Ille et Vilaine et dans les Vosges.

[00:22:03]

La circulation du virus est là pour le coup est repartie à la hausse. Quand on a 11.000 nouveaux cas par jour, est ce que ça a encore du sens de dire qu'on va tester, traçaient, isolé?

[00:22:13]

Est ce qu'on est trop basse? C'est de plus en plus difficile. En plus, on n'a plus personne à isoler, tracer. Donc, il faut tracer des contacts plus difficiles à faire et effectivement, ça demande beaucoup de personnel. Christine Rogelio l'a dit, c'est vrai qu'on n'est pas très bon en Europe de l'Ouest, d'une manière générale, dans ce domaine de toasté tracé isolé. Il vaut mieux commencer par isoler ce qu'on fait. Le mot clé, c'est isoler parce que ça sert à rien de tester, de tracer si on isole pas les mots clés.

[00:22:42]

Le mot clé, c'est vraiment isoler. Donc, on n'est pas bon dans ce domaine, contrairement aux Asiatiques qui sont très bons. Mais on doit déjà son allié depuis plusieurs. Depuis plusieurs mois. Bon, voilà, j'ose espérer qu'on va faire des progrès, mais je remarque comme vous que le gouvernement parle de moins en moins et il se retranche derrière la stratégie vaccinale alors qu'on n'aura pas les vaccins avant quelques temps.

[00:23:03]

Donc, voilà, qu'est ce qu'on a appris depuis cet été si on se remet dans la situation où on s'est dit voilà, là, on va essayer. On ne parlait pas de deuxième bac, puis on a pris la deuxième vague, puis on s'est dit qu'on va éviter la troisième. On va faire en sorte de mettre des espèces de palier graduées avec des bonnes nouvelles qui viendront ou pas, d'ailleurs. Qu'est ce qu'on a appris? Qu'est ce qu'on fait de mieux?

[00:23:21]

Certains parlent de deuxième vote. Pour moi, c'était tout entier. Vous îlotiers déjà troisième vague.

[00:23:28]

Après, voilà, certains n'avaient pas envie d'entendre la réalité de cette épidémie. Ce qui est bien, c'est que les politiques semblent prendre toute la mesure de la gravité de cette épidémie. La manière de la contrôler. Il a fallu attendre une deuxième vague. J'espère qu'on n'aura pas attendre la troisième. Je pense qu'on peut échapper au troisième vague. Je comprends ce qu'on peut justement en respectant certaines règles, en faisant bien tester, tracer, isoler. Probablement. Il y a des choses qui ne seront pas possibles.

[00:24:00]

Par exemple, qu'on continument le télétravail au maximum. Mais ce sera difficile.

[00:24:05]

Mais c'est vrai et ça n'empêche pas l'épidémie de refais plus lentement qu'on ne l'avait imaginé, même de repartir dans certains endroits.

[00:24:14]

Oui, oui, je ne suis pas sûr qu'on le fasse de manière aussi rigoureuse qu'il faudrait le faire.

[00:24:19]

Je n'avais pas exemple pour Noël. On peut donner un conseil qui est assez simple. Noël se prépare aujourd'hui. Noël, c'est dans 15 jours, à partir d'aujourd'hui. Vous faites beaucoup plus attention à vous. Limitez les contacts, vous essayez dans une forme d'isolement. Dans 15 jours, vous serez négatifs et donc là, il n'y aura pas de reprise épidémique avec le brassage familial. Voyez, c'est des conseils qui sont simples. C'est à dire qu'à partir d'aujourd'hui, on fait attention parce qu'on sait que dans 15 jours, on va croiser des gens comme ça.

[00:24:43]

Vous arrivez négatif. Il y a aussi cette idée du test. Composons un plan là dessus. Quand Valérie Pécresse, on l'a vu dans le premier reportage, il faudra tester le maximum de gens, faire des tests massifs après les Fêtes. Alors là aussi, c'est un peu comme le vaccin. Et on en a parlé avec Arthur. Il y a quand même une rivalité politique. Il y a un rapport de force politique. Moi, je te dis tu vas faire un dépistage massif avant.

[00:25:05]

Je suis plus fort que toi. J'en ai plus, etc. Il y a sept partis politiques là. Moi, je ne préfère pas m'exprimer là dessus, mais sur pouvoir faire un test PCR avant deux jours avant d'aller à Noël. Ça peut être quand même une indication qui est quand même assez importante et d'arriver avec un test négatif. Je dis bien PCR parce que les tests antigéniques, là, vous allez à la pharmacie, on fait le test immédiatement.

[00:25:27]

Vous avez le résultat 10 minutes. Ils sont beaucoup moins fiables, surtout si c'est négatif. Donc, ça peut être une sorte de gestes barrières supplémentaires. Voyez vous un test négatif? Vous continuez à faire le mal? Faites attention de laver les mains. Donc, il y a quand même des précautions qu'on peut prendre aujourd'hui et dès aujourd'hui et avant la fête. Après le dépistage massif, c'est un autre débat qui qui? Qui est vraiment un combat politique.

[00:25:49]

Que l'Etat, dit on, fait St. Saint-Etienne, Lille et la troisième ville du Havre, Le Havre, c'est ça. Et puis, de l'autre côté, on voit que Laurent Wauquiez en Rhône-Alpes et aujourd'hui Valérie Pécresse en Ile de France, on va le faire aussi. Ça, ça va au delà de la politique. On va demander de poser la question à Christine Rotheux.

[00:26:07]

Ça sert à quelque chose ou pas de tester, par exemple, au lendemain des faits. L'objectif de cette émission, vous l'avez bien compris, c'est de savoir si on va pouvoir éviter une troisième vague puisqu'il faut s'y prendre un peu en amont. Est ce que faire des tests massifs avant ou après peut être un élément qui peut nous éviter une troisième vague, si tant est qu'on arrive à isoler les malades? Je pense qu'un test avant est déjà arrivé à une soirée avec un résultat négatif, ça rassurera quand même plus tout le monde.

[00:26:34]

Et c'est vrai, je suis tout à fait d'accord avec l'idée que il faut vraiment faire attention dans les 15 jours qui viennent pour préserver les Fêtes. Je pense que les fêtes du jour de L'an sont quand même les fêtes les plus à risque parce que là, les jeunes veulent vraiment faire la fête et que il n'a pas été assez dit par le gouvernement que pour le jour de L'an, c'était pareil. Je suis comme Eric, comme au jour de L'an, c'est 6 personnes et ce n'est pas 25, 30, 40.

[00:26:57]

Même en allant dehors avec la doudoune, ça me semble pas raisonnable. Pour ce qui est de ce qui est de faire faire un test large après, je crois que non. Après, il faut recommencer. Le couvre feu au minimum, il faut recommencer le télétravail. Je crois qu'il faut vraiment atteindre beaucoup plus bas fin janvier, mais pour le moment, la courbe va être un peu modifiée avec les Fêtes et il faut vraiment attendre l'impact des Fêtes sur le mois de janvier et le mois de janvier.

[00:27:32]

Ça va être un mois où il va faire froid. Le virus va bien circuler à nouveau. Il faut, il faut le prendre en compte. Mais je pense qu'on est au bout du tunnel, pas seulement à cause du vaccin, mais parce que moi, je trouve qu'il y a une prise de conscience assez importante. Tout le monde Almaz que maintenant, dans la rue, les gens font attention aux distanciés. Il y a beaucoup de choses quand même qui se sont apprises et ils sont prêts à entendre que finalement, et en faisant attention, je suis préoccupé par les EPAD parce qu'effectivement, les fêtes de fin d'année dans les EPAD, c'est une vraie question.

[00:28:05]

Il faut, il faut pouvoir effectivement aller pouvoir aller voir les personnes âgées, pouvoir avoir focalisé leur déjeuner, leur dîner. Il faut qu'ils aient leur fête un petit peu. Il faut qu'il y ait un peu plus de convivialité et ça, ça doit s'organiser. C'est pas simple pour les personnels des EPAD, mais ils sont en train d'y réfléchir et je trouve que c'est très, très bien là. Il faut vraiment faire des tests dans les EPAD pour absolument être sûr de qui on met ensemble.

[00:28:35]

Vous parlez du comportement des Français à ce sondage? C'est un satisfecit de 94 pour cent des Français se lavent les mains régulièrement. Quatre vingts pour cent ne font plus la bise. 68% compte fêter Noël seulement avec leur famille ou leurs proches. Ça montre plutôt raisonnables le problème. Comme si un samedi comme ça, c'est le 31 décembre, avec des jeunes à qui on ne va pas pouvoir dire vous ne pouvez pas faire la fête ici, même en doudoune Landor.

[00:29:02]

Je pense qu'effectivement, ça va être fort, va leur dire évidemment. Moi, j'ai déjà commencé avec les miens, ça marche pas, ça ne marchera pas mieux que cet été et on se retrouve dans la même situation que cet été avec le franc.

[00:29:13]

Oui, sauf que ce sera un seul jour.

[00:29:15]

Ce sera peut être meilleur jour. Mais bon, oui, ça me rassure pas du tout.

[00:29:20]

Mais trouver un argument intéressant à trouver, un argument en odyssées. Elle me dit Mais je les vois tous les jours, mes amis du lycée. Pourquoi je ne pourrais pas aller voir une soirée du 31 juillet alors lui reste commandé des nouilles avec moi, tu les vois tous les jours avec un masque 1031.

[00:29:34]

Tu ne seras pas ton masque. Voilà, c'est si simple, va vous manquer. Allez, on a parlé depuis le début de l'émission assez rapidement et on va le faire plus en avant des Etats-Unis avec les fêtes de 5 Giving qui ont fait flamber l'épidémie. Et 90% des hôpitaux sont désormais en zone rouge. Sur la journée de vendredi dernier, 225.000 nouveaux cas ont été enregistrés. 2500 morts quotidiens pour oser la comparaison. C'est un 11 septembre par jour aux Etats-Unis en ce moment, tous les jours à Las Vegas.

[00:30:07]

Le temple du jeu, on s'adapte comme on peut. Reportage sur place Magali Crows, Pierre Dorne avec Juliette Perrot. Au coeur du désert, le temple du jeu et de la démesure Las Vegas. La ville qui ne dort jamais a commencé à se réveiller chaque week end, des Américains en provenance de tout le pays se donnent rendez vous ici comme un air du monde d'avant, à quelques exceptions près. Le masque d'abord obligatoire partout, la distance physique aussi, pas toujours respectée.

[00:30:44]

Une clientèle 100% américaine qui fait les affaires de ce restaurant français. Vous allez avec votre poisson ce soir, je vous propose un vin de Bourgogne, puis FSCF Burgundy à cause des restrictions sanitaires. L'établissement ne fonctionne qu'à 25 de sa capacité, mais les pertes restent limitées grâce à des clients fidèles et plutôt aisés. On sent que les gens sortent moins, mais se font plus plaisir quand ils sortent en pensant vraiment que le restaurant est le lieu où on va venir décompresser et se faire plaisir en oublient un peu le contexte actuel.

[00:31:23]

Du coup, on se rend compte que notre ticket moyen augmente quand on vend plus de vins, que les gens restent plus longtemps et que c'est vraiment un peu l'échappatoire.

[00:31:33]

Une échappatoire qui se paie au prix fort. Dans l'État du Nevada, près de 3000 nouveaux cas positifs au Kovy 19 sont recensés chaque jour et la situation continue de se dégrader. En banlieue de Vegas, Martin Alvarez a perdu son mari, décédé du coronavirus début avril à l'âge de 45 ans. Elle et ses enfants tiennent à nous montrer l'urne funéraire.

[00:31:59]

Oui, il est sérieux.

[00:32:01]

Il faut prendre ce virus très au sérieux, un Saturne. C'est la preuve qu'il peut tuer des êtres chers et déchirer des familles.

[00:32:15]

De la tristesse mêlée de colère contre ceux qui continuent de vivre presque comme avant.

[00:32:22]

Tout le monde vient à Vegas pour faire la fête, prendre du bon temps. Mais est ce que ça vaut le coup de mettre sa vie en danger pour celle des autres?

[00:32:31]

Oui, oui. Les gens veulent s'amuser. Je comprends. Ils ne veulent pas rester seuls. Mais pourquoi risquer la vie des autres? Je ne comprends pas. Sauf que le gaz doit survivre ici plus qu'ailleurs. La fermeture des casinos et des restaurants lors du premier confinement a été dramatique. Et derrière les lumières, le taux de pauvreté a grimpé. Brandone d'ailleurs 49 ans et pour la première fois de sa vie, au chômage avec deux enfants à charge et aucune perspective de réouverture, ce Batman ne peut compter que sur les aides pour survivre à un ménage.

[00:33:10]

Heureusement, pour l'instant, je touche encore le chômage. Ça me permet de rester debout.

[00:33:17]

J'ai aussi des économies dans lesquelles je coche chaque mois parce que mes indemnités ne suffisent pas pour payer toutes mes factures.

[00:33:25]

Animal employé à plein Air France, La Bellac.

[00:33:30]

Et puis j'ai de la chance parce que j'ai l'aide des syndicats. Une fois par semaine, je peux aller chercher de la nourriture dans une banque alimentaire amiénoise.

[00:33:38]

Oui, Kamala P4. Mais d'ici fin décembre, le père de famille ne pourra plus toucher d'indemnité. Aujourd'hui, il n'a qu'une peur tomber dans la précarité. J'ai 40 ans, je j'ai plus de travail au Québec. Est ce que je vais devenir?

[00:34:00]

Une détresse partagée par de nombreux employés de la ville à Las Vegas, où le secteur des loisirs et de l'hôtellerie représente un tiers de l'économie locale. Le taux de chômage atteint aujourd'hui plus de 15 pour cent.

[00:34:13]

On était déjà en train de parler la situation aux Etats-Unis comme au niveau épidémiologique. Au niveau médical, la situation est sous contrôle. Là, pour le coup, on a une courte carrière que je voudrais vous montrer sur les trois vagues. Aux Etats-Unis, la dernière vague est encore plus terrible que les deux précédentes.

[00:34:30]

Oui, c'est possible. En fait, ils ont été touchés d'une manière très discordante, selon la vague. Ça n'a pas été le même état. Ça n'a pas été les mêmes. D'abord, c'était les grandes villes. Bref, on ne va pas rentrer dans les détails. Mais je crois qu'on ne peut pas comparer la situation aux Etats-Unis avec un nôtre, c'est à dire que non. Il faut quand même que les Français se rendent compte qu'on est un pays où on est très protégé.

[00:34:54]

Et ce n'est pas du tout le cas aux Etats-Unis ou aux Etats-Unis. Vous n'avez pas tous ces garde fous sociaux qui existent et donc vous êtes obligés de travailler. Si vous travaillez pas, vous mourrez. Donc nous faudrait vraiment que les Français prennent, prennent conscience d'ailleurs, comme les Ouest européens, de la chance qu'ils ont quelque part d'avoir ces garde fous sociaux qui leur permettent, pour ceux qui ont la chance d'en bénéficier, de ne pas se retrouver dans la rue ou comment, comme on a vu ce témoignage aux Etats-Unis.

[00:35:22]

Antoine Flahault sur la situation aux Etats-Unis, on a l'impression. Alors bien sûr, on a parlé de la question de la santé publique, qui est plutôt du registre des États. Donc, ce n'est pas centralisé comme cela peut l'être en France. Et on a suffisamment commenté ici la politique en matière de santé de Donald Trump. Mais quand même, pourquoi se retrouve t il dans cette situation là? Les Etats-Unis en train de faire? Je crois que vous avez un peu dit les déterminants.

[00:35:48]

Donald Trump a dit qu'il fallait bouger pour la fête de Thanksgiving et qu'il fallait aussi participer aux célébrations religieuses, alors que Tony Fotis, le président du conseil scientifique, avait alerté du très grand danger de ces fêtes de Giving. Et pourtant, on avait au Canada, s'inscrivit au Canada. C'est le 12 octobre, donc on avait déjà le recul de cette vague redémarrant après le Saint-Ex Giving du Canada. Et les États-Unis auraient pu tirer les leçons. Ils ne l'ont pas fait et ils n'ont pas voulu le faire.

[00:36:25]

Il n'y a jamais eu autant d'Américains depuis le début de la pandémie qui ont pris l'avion pour le weekend s'inscrivit. Donc, on voit en effet que si on a une sorte d'expérimentation grandeur nature de ce qui peut nous arriver pour les Fêtes du 31 décembre, car je suis assez d'accord avec eux, Christine, Rotheux et Éric, comme que le 31 décembre est probablement un des jours les plus à risque en matière de propagation. Pas tellement, peut être moins des fêtes intergénérationnelles que les fêtes de Noël.

[00:36:52]

Mais ce sont des Fêtes, en revanche, qui vont potentiellement, dans toute l'Europe, augmenter la propagation du virus et qui peuvent faire repartir au dessus de la courbe épidémique qui devient à ce moment là non contrôlable. Il ne faut surtout pas partir dans cette direction et ça va être tout l'enjeu. Et ce n'est pas du tout certain que ce soit gagné. En fait, toutes les clés sont entre nos mains, c'est à dire que ce n'est pas des pouvoirs publics qu'il faut attendre des choses.

[00:37:16]

Les pouvoirs publics vont pas nous nous assigner à résidence pendant le 31 décembre. Ils l'ont dit, donc c'est à nous de voir si on est capable de réduire nos interactions sociales. Parce qu'en fait, ce virus ne saute pas d'une personne à l'autre de façon totalement incontrôlée. On peut très bien contrôler la propagation si vous porter un masque. Si vous avez la distance, je maintiens que si vous êtes à l'extérieur avec la distance, vous n'avez pas grand risque.

[00:37:41]

Un Chimacien sans histoire de la défaite NDLR 31décembre en Dordogne, à l'extérieur. Antoine Flahaut, mais pas à pas APIC si vous voulez dire un mot Christine Eurosur sur le 31 décembre. Je rajoute juste un commentaire. Vous allez me dire ce que vous en pensez. Ce qui est compliqué dans ce discours là sur le 31 décembre, c'est qu'on cible les jeunes et on cible les mêmes dont on parlait cet été et qui, à un moment donné, ont dit c'est suffisamment dur comme ça.

[00:38:06]

Donc oui, on va faire la fête. Oui, mais je pense qu'il faut rappeler pourquoi on se contamine quand on fait la fête, c'est parce qu'on enlève son masque, c'est parce qu'on mange, parce qu'on boit, c'est parce qu'on parle beaucoup et moins virologues. Je le vois, ce virus, avec les aérosols seconcentrer pleins de virus, c'est se concentrer et se concentrer pendant plusieurs heures. Et donc, je pense que il faut rappeler ça, y compris au restaurant et dans les bars.

[00:38:33]

C'est ça la contamination, c'est la concentration d'aérosol. Et c'est vrai que le 31 décembre, eh bien si on est vraiment bien, si on va faire un tour avec la doudoune dehors et effectivement, ça peut marcher, vraiment limiter cette concentration d'aérosols de virus. Je crois que vraiment, oui, il ne faut pas cibler les jeunes, mais il faut leur dire c'est ça qui se passe. Et c'est ça qui fait que ils ont un risque de se contaminer et de pas aller à l'université la semaine suivante.

[00:39:02]

La grande différence par rapport à la seconde vague, c'est le vaccin. C'est la perspective qu'au début de l'année, on va pouvoir vacciner les personnes les plus à risque.

[00:39:11]

Oui, je ne veux pas doucher votre enthousiasme. Le vaccin enjanvier dans les EPAD ne va pas empêcher l'arrivée d'une troisième vague. Il doit y avoir une troisième guerre. Pourquoi pas? Parce que ça va rester sur un nombre de personnes limité, c'est à dire un million de personnes, des personnes âgées qui vont pouvoir avoir une forme moins grave que celle qu'elles auraient eu sans vaccin. Mais en attendant, il reste 59 millions de personnes dehors, en dehors des EPAD qui vont continuer à se transmettre le virus.

[00:39:36]

Si le virus circule, il ne faut pas trop compter sur le vaccin. A partir de janvier, ça viendra sans doute quelques mois plus tard et ça n'empêchera pas la troisième vague. Cette troisième vague il doit y avoir la campagne de vaccination ne va rien changer. Et comme, en tout cas, pas dans l'immédiat, pas tout de suite.

[00:39:51]

Cas ce même parcours qu'on va démarrer exactement. Je vous rappelle que des problèmes de production déjà connus avec le vaccin Pfizer alors qu'il y avait des problèmes de production, je ne voulais pas citer de noms, mais voilà, c'est effectivement celui qui a donné l'information.

[00:40:06]

Il pourra livrer 50 millions de vaccins d'ici à la fin d'année. Il avait dit sans blague, c'est exactement celui là dont je voulais parler. Le problème de la chaîne du froid va avoir plusieurs problèmes qui se posent. Donc, je pense que pour l'instant, l'effet sur le vaccin et l'influence que ça peut avoir.

[00:40:22]

Les Français seulement comprennent l'évidence que les Français ne vont pas se vacciner.

[00:40:25]

Malheureusement, comme il faudrait qu'il se vaccine, donc je pense que pour l'instant, je suis d'accord avec Antoine Flahaut. On ne peut compter que sur nous mêmes. Même si les Suisses ne sont pas les Français. Antoine Attention, est ce que c'est une gentillesse que vous adressez aux Suisses?

[00:40:40]

Oui, quand même. Une radio voulait dire un mot sur la vaccination. C'est compliqué à entendre ce que vous nous dites, parce que c'est vrai que ça fait quand même des mois qu'on dit bon, on va peut être avoir un vaccin. Finalement, on l'a. Et puis, on accélère même les campagnes de vaccination. On commence à vacciner. Je voyais en Indonésie, le vaccin chinois Synovate est arrivé. Moscou La campagne de vaccination depuis samedi avec le Spoutnik 5 à 70 centres de vaccination au Royaume-Uni.

[00:41:07]

La reine va se faire vacciner, rappelle qu'elle a 94 ans. Elle grippe à la place des autres, mais elle respecte les protocoles qui sont prévus par les Anglais. Logiquement, les choses sont en train de se mettre en place. Oui, je pense que vraiment, les choses vont avancer. C'est possible qu'elles n'avancent pas aussi vite que le planning, quelques tels que le gouvernement l'a fait, mais je pense. Pourquoi?

[00:41:31]

Parce qu'effectivement, comme l'Algérie et que les choses sont quand même un petit peu compliquées. Moi, je vois, je travaille avec le groupe des EPA du groupe SOS qui encadre à peu près 70 et pas des plus des centres médico sociaux. Voilà, on est en train de réfléchir à toute la stratégie, y compris acheter plusieurs congélateurs à moins 20, mais on va les faire circuler d'un épisode à l'autre. Enfin, il y a plusieurs choses. Tout le monde est en train d'innover, d'inventer plein de circuits pour pouvoir aller aller plus vite et faire circuler ce vaccin dans tous les épisodes.

[00:42:06]

Je pense que les laisser à blanc dont a parlé Olivier Véran est assez intéressant. C'est pas si évident, mais bon, il y a quand même quand même des choses très positives. J'attends impatiemment, effectivement, que l'Agence européenne délivre un certain nombre des résultats que Pfizer voudra bien nous donner. C'est vrai que pour le moment qu'avec des résultats communiqués, mais pas de résultats scientifiques comme nous avons l'habitude, mais en même temps, je pense que les Français me surprennent.

[00:42:42]

Il vaccine beaucoup avec le vaccin Hashana. En moins d'un mois et demi, tous les vaccins grippe ont été épuisés. Ils m'ont demandé mais ça fait 30 ans qu'ils me le demande tous les jours. Et le vaccin iVillage? Quand est ce qu'on va en avoir? l'Haryana et ils en veulent. C'est vraiment bizarre, bizarre. Cette défiance est quand même dans un pays où on a accès à tous les médicaments. On vous soigne, on vous hospitaliser? Mais Guizeh, un peu aux États-Unis pour voir comment ont été soignés les Bazan, les patients Covidien?

[00:43:15]

On est en colère. Mendrisio, je l'entends.

[00:43:18]

Oui, oui, parce que je trouve que j'y vais. J'y vais pas. Je suis pas sûr, même de la part de Axel Kahn. C'est quand même. Et étonnamment, c'est vraiment très surprenant que des gens se disent bien que tout le monde se vaccine comme à tout le monde sera usé. Moi, je n'aurai pas besoin de me vacciner. C'est pas possible. Il faut aller vers de l'altruisme beaucoup plus que ça. Et parce que les enjeux, c'est pour dans les 6 mois qui viennent.

[00:43:44]

Et si plus il y aura de populations vaccinées, plus on arrivera à contrôler ce virus qui va rester dans la population. Il va rester, y compris en septembre. Il sera encore là. Il faut que les gens le comprennent. Il faut que les gens comprennent.

[00:43:57]

On a besoin de perspectives, alors je ne sais pas si Antoine Flahaut, vous pouvez nous en donner. On a un vaccin, on a des vaccins, alors ça va prendre du temps. On l'a compris. Vous l'avez parfaitement expliqué les uns les autres. Il y a le problème de la conservation et la mise en place des campagnes de vaccination. Très bien la perspective pour les spécialistes que vous êtes de reprendre une vie normale, c'est le printemps, c'est la rentrée prochaine.

[00:44:22]

Je vais vous dire je ne partage pas totalement le Tirel, le pessimisme ambiant vis à vis des vaccins. Je pense que si les vaccins sont administrés selon la stratégie qui a été définie, c'est à dire des groupes à risque, si on transforme le pronostic de cette Kovy de 19 ans, une maladie qui ne tue plus, qui n'en voit plus, les gens en réanimation qui n'entraînent plus de d'engorgement de réanimation parce que les personnes à risque, les personnes âgées ont été vaccinées, alors on aura fait un pas énorme parce qu'on aura changé le pronostic d'une maladie.

[00:45:00]

Si vous voulez. Le sida était une maladie qui nous préoccuper tous énormément et qui continue à préoccuper, bien entendu, les gens qui s'en occupent et les gens qui en souffrent. Mais le pronostic du sida était complètement changé. Pas par un vaccin, mais par des médicaments. Aujourd'hui, l'espérance de vie d'une personne qui est infectée par le virus du sida est la même que celle d'une personne qui n'est pas infectée par le virus du sida. Je ne dis pas que la qualité de vie est la même.

[00:45:23]

Je ne dis pas qu'il n'y a pas des problèmes qui restent, mais ça n'est plus un problème. 19 ne deviendrait plus un problème concret, nécessiterait des confinement et des yoyos de confinement et de confinement. Si c'était une maladie respiratoire virale un peu habituelle, un peu standard, c'est le but de cette vaccination et je pense que si on atteint ce but avant la fin de l'été, alors oui, à mon avis, on pourra aller vers une vie qui ressemblera davantage à une vie normale.

[00:45:56]

Peut être qu'on n'aura pas envie d'avoir le Kovy. Moi, je ne dis pas cela avant d'être vacciné et qu'on continuera à prendre des précautions. Mais au moins, on n'aura plus cette maladie dramatique qui tue 30 à 50 des personnes de plus de 80 ans. On approche changer ce pronostic avant l'été.

[00:46:13]

Ercan Moi, je suis d'accord. Je pense qu'on est en train de voir le bout du tunnel et que le vaccin qui nous permet de voir le bout du tunnel après qu'on peut situer le bout du tunnel. Bah, en fait, on n'en sait rien parce que ça va dépendre de l'acceptabilité de la vaccination. Les personnes qui ont vraiment besoin, c'est à dire les personnes les plus âgées, notamment les personnes et toutes les personnes de plus de 65 ans, disons globalement les personnes avec des facteurs de risque.

[00:46:40]

Si ces personnes se vaccinent, comme ce sera le cas dans pas mal de pays d'Europe, dont la Suisse, je pense partie. Effectivement, ils verront le bout du tunnel plutôt que nous qui sommes qui risquons d'avoir un Gaulois. Un réflexe, un peu de Gaulois réfractaires de vacciner et donc de voir le bout du tunnel plus loin.

[00:47:00]

En tout cas, pendant que nous évoquons et nous évoquons depuis le début de cette émission et une éventuelle troisième vague dans certains pays d'Afrique, le vide est un vieux souvenir. Le continent le moins touché par le virus avec l'Océanie présente quand même. Vous allez voir de fortes disparités et se prépare à la vaccination. Pierre Millet, Blandeau et Erwan Ilian. Comme si le coronavirus était de l'histoire ancienne. A Dakar, les transports sont bondés, les habitants ne sont pas confinés sur leur visage.

[00:47:35]

Le plus souvent, il n'y a pas de masque. Ici, la vie a repris. Je pense vraiment que c'est fini. Au début, il y avait 150 120 K. Mais maintenant 3 5, 7 5. A vrai dire, je ne connais personne dans mon entourage qui soit tombé malade ou qu'il soit mort du coronavirus. Les parlais, mais je n'en ai jamais vu à leur tournoi. Le Coronas n'existait pas.

[00:48:00]

Chaque jour, seulement une dizaine de cas recensés. Et preuve que la crise est de moins en moins sévère, les unités médicales spéciales coronavirus où il n'y a plus grand monde regardaient aussi bien cette cabine que celle ci.

[00:48:19]

Il n'y a pas l'ombre d'un rétablira n'avoir quatre malades dans cette direction. On s'attendait à ce que la baisse continue. C'est vrai.

[00:48:34]

On a eu les résultats escomptés avec des images bien loin des prédictions de l'Organisation mondiale de la santé pour le continent africain. C'était en mars dernier, au début de l'épidémie de peste.

[00:48:50]

Le meilleur conseil à donner à l'Afrique est donc de se préparer au pire et de le faire tout de suite. Et voilà qu'aujourd'hui, l'Afrique est bien le deuxième continent le moins touché par le Kovy d'après l'Océanie a été diagnostiqué. La raison? Une population plus jeune, mais aussi sans doute plus immunisée qu'ailleurs. D'autres souches du coronavirus circulent depuis longtemps sur le continent.

[00:49:13]

Ça fait qu'on s'est retrouvé à probablement avoir une immunité collective qui s'est rajoutée.

[00:49:17]

Et aujourd'hui, effectivement, on peut dire que l'Afrique s'en sort pour l'instant, en tout cas, beaucoup mieux que le reste des pays du monde.

[00:49:26]

Mais tout n'est pas si simple. Certes, l'Afrique est moins touchée, mais de grandes différences existent entre pays. Si le COVED a tué 338 personnes au Sénégal, en Egypte, 6000 671 en sont mortes et tout au sud du continent, l'Afrique du Sud connaît des chiffres presque européens 22000 206 morts du Kovy.

[00:49:48]

Sur ces images, le ballet des cortèges funéraires devant un cimetière de Soweto, en juillet dernier, un mois particulièrement meurtrier alors qu'aujourd'hui le pays est touché par une résurgence de la maladie, le gouvernement a été contraint d'instaurer des mesures strictes dans les régions les plus touchées.

[00:50:06]

Ces mêmes abbate, nous devons nous rappeler que peu importe à quel point nous avons envie de nous relaxer, mais ce virus ne se relaxent pas. Il ne prend pas de vacances, bien que moins touchée.

[00:50:17]

l'Afrique réfléchit aussi à sa stratégie de vaccination. L'OMS a annoncé qu'elle chercherait à obtenir 220 millions de doses pour le continent. La priorité est de jouer collectif dans leur répartition.

[00:50:29]

Pour l'Union africaine, we want to go.

[00:50:32]

Nous voulons aborder cette question en tant que continent et éviter un scénario où des fabricants approcherait des pays par an pour distribuer le vaccin.

[00:50:40]

Là où la note, c'est tout une chose, nous ne cherchons pas à contrôler les efforts des différents pays ou des fabricants, mais nous cherchons à coordonner tout coordonner. Pourtant, entre pays, c'est déjà la course. Si l'Afrique du Sud espère commencer les vaccinations à la mi 2021, le Maroc, lui, veut lancer sa campagne avant la fin de l'année avec des doses venues des laboratoires chinois.

[00:51:04]

Cette question, les résultats étonnants de l'Afrique concernant le Kovy, s'explique par la jeunesse de sa population. Quand je pense que trois explications principales. Le premier, c'est effectivement la jeunesse de la population. Le deuxième, c'est qu'ils vivent dehors. On a vu dans les transports. Vous avez vu les fenêtres, des bus sont ouverts, etc. Et le troisième, c'est que c'est un habitat dispersé. Bon, il y a quelques quelques grandes villes comme la gauche au Nigeria, etc.

[00:51:33]

Mais bon, il n'y a pas au tant de grandes villes qu'en Asie, par exemple. La population, ce n'est pas un habitat très dispersé, avec très peu d'habitants. Quant à la taille du continent, quand on compare à l'Inde, par exemple.

[00:51:47]

Là, c'est non. Christine Rodion, on voyait dans le reportage. Ils ont déjà le vaccin. Ils ont commencé la campagne de vaccination avec un vaccin chinois. C'est le cas aussi au Maroc. Je me disais que des vaccins chinois ont été livrés en Indonésie aujourd'hui. Pourquoi on ne prend pas le vaccin chinois? Nous avons un bon vaccin. A priori, c'est une démarche vaccinale assez ancienne, assez habituelle du virus tué inactivé, donc a priori, c'est une démarche vaccinale assez habituelle.

[00:52:19]

C'est vrai que oui, ils ont commencé plus tôt, mais en même temps, il faut dire que l'épidémie se produit pas du tout de la même façon. Ce que je voudrais rajouter au reportage, c'est que il y a quand même des signaux de redémarrage de l'épidémie. Pas qu'en Afrique du Sud, il y en a notamment au Kenya, au Kenya. Les hôpitaux sont de nouveau débordés et il y a des signaux de redémarrage dans certains pays comme le Mali.

[00:52:47]

Les chiffres que j'ai eus il y a une dizaine de jours montrent que quand même, il y a des signes de redémarrage. Mais c'est vrai que le Sénégal était un peu à part. Et pour rajouter à ce qu'a dit Eric sur le fait que vivent dehors? Oui, mais ils ont fermé leurs frontières très tôt. Les cas positifs, c'étaient des cas d'importation. Et puis ils ont. Ils ont pris aussi la mesure avec Ebola. Il a été masqué très tôt.

[00:53:15]

Les femmes faisaient des masques en tissu, ils n'ont pas attendu les masques chirurgicaux, etc. Toutes ces mesures font que la vie africaine, sans doute, est sans doute intervenue. Mais on fait attention parce que cette différence observée avec l'Afrique de l'Ouest, de l'Est et l'Afrique du Sud, avec cette troisième vague qui arrive, montre que les choses ne sont pas terminées, que le risque existe encore dans ces pays là.

[00:53:40]

Antoine Flare, vous voulez dire un mot sur la situation en Afrique? Sur cette question du vaccin chinois?

[00:53:45]

Je partage complètement l'avis de Radio d'Errico, y compris la dernière phrase de Christine qui est très importante, c'est à dire que malheureusement, la pièce n'est pas forcément terminée, car la pandémie pourrait continuer. Donc, il faut rester très vigilant. Je pense que c'est très, très important, cette initiative conjointe de l'eau MS et de GAVI, l'Alliance des vaccins pour apporter des vaccins aux pays les plus pauvres de la planète. Ceux qui ne peuvent pas régater contre les pays riches, européens ou nord américains vis à vis des fabricants et de pouvoir au moins vacciner les personnes à risque de ces pays.

[00:54:24]

Parce que c'est vrai que vous savez, l'âge médian, c'est la moitié de la population africaine a moins de 18 ans, alors que c'est moins de 45 ans en France. C'est vrai que la population est beaucoup plus jeune et que ça, c'est un facteur qui protège l'Afrique. Mais malgré tout, il y a quand même des personnes âgées. Il y a des personnes de plus de 50 ans en Afrique et ces personnes là sont à risque. Donc, il y a aussi des personnes qui ont des facteurs de risque, des comorbidités qui les place arrivent donc vraiment.

[00:54:51]

Je pense que c'est très, très important de pouvoir sécuriser un lot de vaccins suffisant pour les groupes à risque en Afrique.

[00:55:00]

Revenons à votre question. Abroger le confinement envisagé le 15 décembre va t il être reporté à plus tard? Je ne suis pas devin. C'est un peu ce qu'on a compris. Des déclarations. Voilà, ça vient de dire que ça va arrêter de baisser. Je pense que l'idée, c'est de sauver Noël, en tout cas la soirée de Noël. Et donc, s'il faut retarder un tout petit peu les mesures du 15 décembre, je pense que c'est possible.

[00:55:26]

Mais ça, c'était vraiment une décision politique. Mon compagnon et moi sommes séparés depuis deux mois par 400km. Comment imaginer que nous ne passeront pas Noël tous les deux?

[00:55:35]

C'est pas interdit, c'est pas interdit et on a le droit à Noël de faire des déplacements. Normalement, il n'y a plus d'attestation, donc je crois qu'il y a toujours cette crainte. Vous voyez qu'elle soit obligée de revenir à des limitations de déplacements avant? Peut être, peut être. Je ne pense pas que si aujourd'hui, on a eu le droit de prendre son billet de train à partir du samedi 19 20 21. Donc je ne vois pas comment on peut dire maintenant, vous, vous restez chez vous.

[00:55:58]

Vous devez changer vos billets? Je ne crois pas. Ce serait inacceptable. On parle de ça. Il y a aussi ce souci psychologique aussi. C'est pareil dans le bénéfice risque. Quels sont les risques psychologiques à ce qu'on dise? Finalement, vous restez chez vous. Je crois que l'amour sera gagnant le 24 décembre. Jusqu'à présent, j'ai tout respecté, mais maintenant, j'en ai assez des injonctions scientifiques, médicales et gouvernementales.

[00:56:17]

Éric Comme. Oui, qu'est ce que vous diriez si vous l'aviez en face de vous? Je dirais que c'est comme tout dans la vie. Il y a des choses positives, il y a des choses négatives qu'il faut retenir, les choses positives plutôt que les choses négatives.

[00:56:34]

Les injonctions, non, mais ça, ça traduit un peu l'humeur. Tout à l'heure, on disait c'est dur. Et cette remarque traduit une forme d'exaspération sur Il faut faire s'il faut faire ça. Certaines personnes qui nous regardent ce soir, visiblement, en ont assez. Oui, on est un peu des prophètes de malheur, on ne sait pas comment le nombre des 5 000 contaminations a t il été défini. Antoine Flahaut explique pourquoi 5 000? Vrai, au fond.

[00:57:03]

Oui, nous, en Suisse, on a un autre seuil qui est plus bas. D'ailleurs, 5 000, c'est à peu près 8 cas pour 100.000 habitants et par jour, un peu moins de 8 cas le seuil de la zone de sécurité. On a plutôt fixé à 4 et demi, mais c'est complètement arbitraire. Ce qui est important, c'est que le virus circule le moins possible partout au moment où le virus circule moins bien, quand on se retrouve à 4 ou 5 ou 6 personnes.

[00:57:27]

La probabilité pour qu'il y ait le virus dans ce petit groupe de six personnes est très, très faible. À ce moment là, on peut passer un Noël qui est relativement sécurisé.

[00:57:36]

Interrogé sur les 5.000 en c'est, les brigades de l'assurance maladie sont suffisamment nombreuses pour pouvoir tracer. C'est ça le 5 mai. Contaminations par jour. Il y a 11.000 personnes aujourd'hui qui sont en charge de ça et elles peuvent tracer, téléphoner à la personne positive, appeler toutes les personnes contacts. C'est à dire? On ne perd pas le fil de l'épidémie. Si on dépasse 5 minutes, on passe à dix. Mais là, il faut le double de personnes à l'assurance maladie et ça ne les a pas.

[00:58:01]

Et là, on les abat. En ce moment, on est typiquement dans cette situation là puisqu'on nous rappelle qu'on a 11 000 contaminations. Increasing voulait dire avant. Oui, je pense que en plus, on le dit pas assez, mais il y a une grande inégalité entre la circulation du virus entre les régions. Quand je vois les régions, par exemple le nombre de positif en Savoie, la situation est pas la même que dans certaines autres régions de France.

[00:58:30]

Donc, il va falloir aussi que les gens prennent en compte dans leurs voyages et tout le fait que ils vont vers une région plutôt contaminée ou pas et effectivement, faire plus attention. Je pense que aussi, le fait qu'on on ne va pas nous empêcher de faire 400 km, ça me semble impossible. Ça peut être pas possible maintenant, mais c'est pas parce qu'on fait 400 km vers une région pas très infectée qu'il ne faudra pas faire attention parce que pour le coup, c'est vraiment un risque de dissémination du virus.

[00:59:06]

Le virus continue à circuler. Je trouve que 5 000, c'est même très difficile à contrôler les 100 000 foyers et que ce serait bien qu'on arrive encore plus bas alors que le pays est semi confiné.

[00:59:18]

Sethon D'où proviennent les contaminations? Les entreprises?

[00:59:22]

l'École Grégoire, en Haute Garonne pose cette question est comme une excellente question parce qu'on sait où sont les Closter, c'est à dire les foyers épidémiques, principalement dans les entreprises, les universités qu'ont été ouvertes les collèges, les écoles, les hôpitaux, les EPAD. Voilà où sont les clôtures. Mais on ne sait pas très bien où les gens se contaminent. Alors après, on voit par exemple à chaque malade que je leur demande où ils se contaminent. La Belgique termine très souvent dans la famille à partir des enfants, des adolescents ou parfois à partir de personnes qui viennent du milieu extérieur, notamment des aides à domicile, par exemple pour les personnes âgées.

[01:00:04]

Je connais plusieurs personnes âgées qui se sont fait contaminer par des aides à domicile, soit ceux des enfants.

[01:00:11]

Soit c'est ce que je retiens de ce que vous nous expliquer, c'est que l'endroit le plus risqué, au fond, c'est le foyer.

[01:00:15]

Oui, absolument. C'est compliqué. C'est d'ailleurs pour cela qu'on est tous à agiter la sonnette d'alarme pour faire l'analyse.

[01:00:22]

Faut revenir à un projet, effectivement. Et puis, il y a les amis aussi. Parce que vous vous êtes peut être très précautionneuse, mais quand même beaucoup de gens qui se voient encore aujourd'hui, même en petit comité.

[01:00:30]

Et les rassemblements amicaux? Qu'est ce qu'on fait quand on voit des amis membres avec le masque? Ça reste un mensonge. On est ici, on est moins de 6. C'est pas grave. Si vous êtes à moins d'un mètre, si c'est grossier, c'est grave. Christine Rizon a moins de six mois.

[01:00:46]

Oui, c'est grave et toujours la même chose. C'est quand on parle compostés lyonnais qu'il y a du virus dans l'air. Donc, vous savez pas quelles sont quels ont été les contacts des personnes que vous rencontrez. Donc, effectivement, si vous ne rencontrez que des personnes qui sont confinés. Le risque n'est pas du tout le même que si vous rencontrez des personnes qui ont travaillé en entreprise, qui ont des enfants, des adolescents, etc. Donc, je suis tout à fait d'accord avec Eric.

[01:01:07]

C'est le milieu familial est à l'origine d'un certain nombre de foyers en ce moment et c'est d'autant plus difficile à contrôler que c'est difficile de s'isoler en milieu familial.

[01:01:18]

Le vrai danger n'est il pas de le réveillon du Nouvel An?

[01:01:20]

Vous l'avez dit tout à l'heure, tous, d'accord, vous êtes tous d'accord, sauf allez. Quand est ce que l'on va prendre la décision radicale de confiner les plus âgés très à risque? On l'a souvent cette question. Antoine Flahaut. Au fond, on ne va pas tout arrêter. On va mettre de côté ceux qui sont les plus à risque.

[01:01:39]

Et puis, on va continuer à vivre, alors on a une solution maintenant, c'est de vacciner les personnes très à risque. On a plus besoin de réfléchir. A vouloir les confier, je pense qu'on a des vaccins ou là, on va les donner en priorité. Et comme ça a été dit tout à l'heure, il va falloir convaincre ces personnes très à risque. C'est celle ci qu'il va falloir convaincre en premier que ce vaccin va changer complètement leur mode de vie.

[01:02:04]

S'ils le prennent parce qu'une fois qu'ils seront vaccinés en tête, ils pourront avoir une vie normale. Une fois qu'ils seront vaccinés, ils pourront avoir une vie normale parce qu'ils risqueront pas pour eux. En tout cas, d'attraper cette maladie et de développer des signes graves ou des signes des complications. Donc des vaccins qui sont qui s'avèrent très efficaces. Si les données, encore une fois, ne nous ont pas été montrées, elles sont officielles. Mais lorsque ces données seront officiellement approuvées par nos organismes d'agents sanitaires, alors oui, on pourra dire quand on est vacciné, on ne risque plus de faire une forme grave de Kovy.

[01:02:40]

Ce n'est pas très rassurant de vous attendre de vous entendre tous les trois. Dire que vous n'avez pas les données scientifiques, c'est normal. Je le regrette. Pour moi, ça me gêne énormément. Je me doute de m'en dire aux gens d'aller se faire vacciner. On n'a pas les données scientifiques assez compliqué, mais dans une situation compliquée. Exactement. Plus personne n'en parle. Mais où en est la recherche d'un médicament contre le VIH? C'est important. On fait des progrès.

[01:03:01]

Il y a des médicaments là. Aujourd'hui, par exemple, on a découvert qu'il y avait un médicament qui marchait. Donc, il y a des médicaments qui peuvent potentiellement marcher. C'est pour. Le bout du tunnel, c'est clair? Peut être pas. On évitera peut être pas la troisième vague, mais il faut tout faire pour l'éviter quand même préférable. Merci à vous tous. C'est la fin de cette émission qui sera rediffusée ce soir à 23h10. On se retrouve demain 17 h 50 pour un nouveau C dans l'air.

[01:03:24]

Tout de suite, cette belle soirée sur France 5.