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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions à s'amasse interne, interréseaux, sociaux pour alimenter notre discussion. L'image a fait le tour du monde, celle de Margareth, un peu plus de 90 ans, tout sourire, pour recevoir la première injection du vaccin de Pfizer Biotech. Les Britanniques accélèrent et en France, les premiers doutes commencent à s'exprimer sur les vaccins issus d'une nouvelle technologie. Des médecins respecter demandent la transparence sur les essais cliniques des laboratoires. Des déclarations qui trouvent un écho naturellement dans un pays toujours sceptique vis à vis de la vaccination.

[00:00:45]

Pourtant, le temps presse. L'épidémie ne ralentit pas assez vite et met en péril le calendrier de déconfites prévu par le gouvernement. Alors, comment fonctionnent ces nouveaux vaccins? Qui sait ce qu'on peut dire sur les effets secondaires de ces vaccins qu'on appelle les vaccins eren? Où en sont les Chinois qui exportent déjà leur vaccin? Un vaccin, des doutes et des questions. Beaucoup de questions. C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir.

[00:01:11]

Patrick Berche, vous êtes microbiologiste, ancien directeur de l'Institut Pasteur à Lille, membre de l'Académie de médecine. Si ce soir, votre prochain ouvrage Pandémie avec Stanislas Arrest Pérès, à paraître en mars chez Perrin, Caroline Tourbes est avec nous ce soir. Vous êtes journaliste sciences et médecine au journal Le Point avec nos Anne-Claude Crémieux. Vous êtes professeur de maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris, membre de l'Académie de médecine. Vous avez publié Gouverner l'imprévisible pandémie grippale sera Crises sanitaires aux éditions Lavoisier est notre dernière invité ce soir.

[00:01:42]

Hervé n'éveille. Vous êtes neurologue, directeur de recherche au CNRS et président du comité d'éthique de l'Inserm.

[00:01:50]

Bonsoir a tous les quatre, merci de participer à ce C dans l'air en direct. Cette image quand même, elle restera dans l'histoire. Patrick Berche celle de la toute première vaccination d'une femme de 90 ans. On l'a attendue, cette image avec un vaccin Érenn avec un vaccin Herren.

[00:02:07]

Oui, c. C.

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Est ce que c'est quand même une raison de se réjouir? On va poser toutes les questions qu'on peut avoir encore sur ces nouveaux vaccins.

[00:02:14]

Ecoutez, c'est simple, il y a eu 50.000 morts. On nous propose plusieurs vaccins qui vont, qui sont efficaces, qui sont testés sur des faces 3 50.000 personnes. Je crois qu'il ne faut pas s'en priver.

[00:02:28]

Les Britanniques ont accéléré. C'est là qu'on a l'impression d'avoir un peu un, deux poids, deux mesures. Eux, ils sont déjà passés à la vaccination. Est ce qu'il y a eu de la précipitation de la part des Britanniques? Ou est ce qu'on est bien content de leur laisser essuyer les plâtres? Non.

[00:02:41]

Ils ont constitué un conseil scientifique de personne indépendante comme ils considèrent qu'ils ne sont plus dans l'Europe. Et ils ont fait leur propre conseil et ils donnent leur aval.

[00:02:55]

Resnais veille sur cette première vaccination des Britanniques. Alors, les Britanniques ont toujours comme principe que à partir du moment où ça ne fait pas de mal, c'est qu'on peut y aller. On peut laisser. Je crois que les Britanniques ont disposé de documents précis, d'ailleurs de façon remarquable. l'Agence fédérale américaine d'approbations a mis en ligne aujourd'hui tous les documents fournis par Pfizer. C'était dire plus de 100 pages de documents et la première réponse de l'agence, c'est à dire environ 50 pages.

[00:03:34]

Ce qui est tout à fait remarquable, c'est de voir la transparence dans laquelle le processus se fait puisque l'agence ne va se réunir. Nous ne réunit son comité des vaccins que jeudi prochain, c'est à dire dans deux jours. Et pourtant, les documents sont déjà en ligne avec cette déclaration F.

[00:03:52]

D'hier avec, expliquant que c'était un profil de sécurité favorable pour ce vaccin. Avant même la décision, comme vous l'avez rappelé, sera prise un peu plus tard. Adult Crémieu sur cette image. Juste pour quand même. Parce que ça s'allume, l'humour britannique. Le deuxième passant, patient vacciné, s'appelle William Shakespeare.

[00:04:15]

En tout cas, ils en ont fait un argument de communication de la politique intérieure. Mais ils ont décidé d'assumer un choix qui est de dire nous croyons dans la vaccination et nous accélérons. Si la parole est donnée, où les gens pensent que c'est effectivement très symbolique sur le plan sanitaire, je ne suis pas certaine que l'avance prise par les Anglais est réelle conséquence, mais en tout cas, c'était très important pour Boris Johnson, qui a été mis en difficulté tout au long de cette crise sanitaire.

[00:04:48]

Vous vous rappelez quand il a mis longtemps avant de décider le confinement lors de la première vague? Et cela s'est traduit par des hôpitaux très encombré, des personnels soignants dans les hôpitaux et qui ont beaucoup protesté parce qu'ils n'avaient ni masques, ni équipement de protection et un nombre de morts élevé. En Angleterre, il y a eu ensuite beaucoup de contestations sur les choix faits par Boris Johnson, notamment sur sa politique de tester, tracé qui a été confiée à une société privée avec un échec monstrueux qui a fait dire aux Anglais qu'il y avait eu énormément d'argent qui avaient été dépensés pour rien et enfin même sur ses achats de tests.

[00:05:38]

Boris Johnson a été très contesté, là encore avec un soupçon d'avoir favorisé des industriels et aux dépens de la sensibilité du choix avisés d'un pays sensible. Enfin, il y a eu l'épisode dans Tout le monde, se rappelle qui était le conseiller de Boris Johnson Commynes, qui a lui même rompu les règles du confinement avec une certaine rupture de confiance des scientifiques pour les politiques. Des tensions très fortes entre les scientifiques et les politiques en Angleterre. Et aussi une population qui avait envie de nouveau de croire en la gestion politique de l'Angleterre et à ce titre là.

[00:06:30]

A ce titre là, c'est vraiment c'est vrai que c'est une réussite.

[00:06:34]

79% des Britanniques sont favorables à la vaccination. Carlitos. Je voudrais juste vous montrer la une de Newsweek. Je ne sais pas si vous l'avez vu passer you first, a lancé une revue américaine.

[00:06:47]

On est content d'avoir commencé en premier et de voir comment ça se passe.

[00:06:50]

Alors pas grand monde vous le dira en face, mais vous assumez.

[00:06:55]

On sait que sur les gens qui travaillent sur les vaccins, y'a pas un souci d'une méfiance.

[00:07:02]

C'est simplement qu'ils ont voulu lancer les premiers. Comme le disait Mme Crémieux, c'est clairement aussi une façon de marquer leur territoire en plein Brech site final. C'est une façon de dire on y va les premiers, ça change pas grand chose en terme de données de santé, mais enfin, bon, c'est pas plus mal. Il se lance dans une sorte de phase 4 un peu avant nous, c'est à dire que ils se lancent dans des vaccinations en vie réelle.

[00:07:25]

Et on va avoir quelques semaines de retard sur eux et on va voir un suivi se mettre en place.

[00:07:30]

De leur côté, à quelques semaines là seront utilisés. Quand vous dites Fazekas. On avait l'impression que c'était terminé en tête de la phase 4. C'est l'expérience de la vaccination. Vous l'avez dit dans la vie réelle, ça veut dire qu'à partir de ce moment là, Margareth qui s'est fait vacciner ou William Shakespeare qui s'appelle vraiment William Shakespeare, ils vont être suivis dans les semaines qui viennent pour voir s'il n'y a pas d'effets secondaires. En fait, il va y avoir une phase 4 qui sera extrêmement important pour tous les vaccins, les phases 4 et c'est important pour tous les médicaments.

[00:07:55]

Mais dans ce cas là, évidemment, la phase 4, c'est à dire celle vraiment, d'un suivi de pharmacovigilance. Ce vaccin va être extrêmement importante. Il va falloir aussi que ce soit des experts de référence et des gens pareils qui peuvent inspirer confiance, pour lesquels il aura pas de problème de méfiance parce que c'est quelque chose qui existe bien. Par exemple, pensez aux liens avec les laboratoires, ce genre, par exemple, aux liens avec les laboratoires aussi.

[00:08:18]

Qu'ils soient des gens qui puisse expliquer, faire de la pédagogie parce qu'il va se passer aussi quelque chose dans les semaines qui vont venir. Les premières personnes vaccinées seront des personnes très âgées, qui seront donc potentiellement statistiquement plus exposées à CD ou à déclencher ou avoir des troubles de santé. Il va falloir faire ce tri là dans cette phase 4. Donc, c'est quelque chose qui nécessite d'être musclé. D'un point de vue scientifique, je n'ai pas pu donner la parole à Hervé n'éveille sur cet aspect là.

[00:08:47]

Et vous avez raison de le souligner, les personnes qui sont vaccinées là sont âgées pour Margareth Public, 90 ans, et ce sont les personnalités et les personnes prioritaires. Si l'un d'eux, évidemment, ce qu'on ne souhaite pas, décèdent dans les mois, dans les semaines qui viennent, on va naturellement tous faire le lien avec la vaccination. Comment arbitrer? Comment faire le tri d'une certaine manière. On voit bien que l'ensemble des sociétés européennes vont suivre ça avec énormément d'attention.

[00:09:18]

Ça, c'est le travail de toutes les équipes qui sont des équipes pluridisciplinaires, qui s'occupent de ce suivi de skate ou de suivi à grande échelle. Donc, on a d'une part le fait d'analyser tous les cas où il va y avoir des maladies associées ou des incidents. Rappelez vous que ça a déjà été le cas, le stade Nneka, dont on n'a pas encore parlé. Il y a eu une interruption de plus d'un mois parce que une personne devait fait un trouble neurologique important.

[00:09:53]

Et puis, ce vaccin a repris quand on s'est rendu compte que c'était quelque chose d'incident, puisque ce n'était pas une personne qui avait reçu le vaccin. Donc, c'est toute une ensemble de spécialistes qui vont intervenir. Des virologues, mais qui inclut également des épidémiologistes qui incluent donc des modélisent acteurs. Quel est le cours naturel de la vie d'une personne qui est à 80 ou 90 ans? Quels sont les autres pathologies qui y sont associées? Et donc, c'est toute cette dimension de la pharmacovigilance qui va permettre aux Fuhrer Michel Le RU, qui a déjà permis de voir que le vaccin était suffisamment sûr pour le proposer à une diffusion à grande échelle.

[00:10:38]

Mais il n'y a pas de doute que entre ce qui se passe, quand on vaccine 20.000 personnes et ce qui se passe quand on vaccine 20 millions de personnes, sera différeront Anne-Claude Crémieux.

[00:10:48]

On sait déjà qu'il y aura des accidents d'une certaine manière. On peut déjà l'écrire, car il y aura des coins comme il y en a eu sur d'autres vaccins, sur le BCG, un vaccin contre la rougeole, etc.

[00:10:58]

Déjà, il faut insister sur le fait que ce n'est pas une autorisation de mise sur le marché. C'est bien une autorisation, comme on l'appelle conditionnelle aux Etats-Unis. On appelle ça une autorisation d'urgence. Qu'est ce que ça veut dire? Ça veut dire que les autorités sanitaires considèrent que il y a encore des données à fournir pour que ce vaccin soit en libre accès sur le marché. Donc, il est entendu dans cette autorisation que l'urgence est là. Il faut libérer le vaccin.

[00:11:28]

Il y a suffisamment de données d'efficacité et de sécurité pour le faire. C'est quand même ce qui nous est clairement dit. Mais il faut ce qu'on appelle une pharmacovigilance renforcée et c'est ça qui est intéressant. C'est que les pays se mettent aussi en ordre de bataille pour un plan de pharmacovigilance qui est tout à fait renforcé. Les Anglais auront un système de pharmacovigilance spécifique pour ce vaccin. En France, on s'organise aussi pour un suivi de pharmacovigilance classique, mais aussi on se donne les moyens d'aller rechercher ce qu'on appelle les signaux très faibles qui laisseraient indiquer l'apparition d'un effet indésirable qui, jusque là, n'aurait pas été identifié.

[00:12:16]

Ça ne veut pas dire qu'il va y avoir des effets indésirables graves qui vont être identifiés. Mais ce qui est intéressant. Il faut que les gens le comprennent. C'est vraiment mettre les choses en place pour identifier rapidement ces déchets indésirables potentiels qui surviendrait non pas sur les 40.000 personnes ont été testées en phase 3, mais sur des millions de personnes exposées au vaccin. Pourquoi? Elles surviennent sur des millions de personnes et pas 40.000 personnes? Parce que, justement, elles sont là où elles surviennent, à distance des infections.

[00:12:55]

Les Suédois aussi mettent en place un registre. Et donc, si vous voulez ça, c'est un fait très important avec et on l'a vu et c'est très intéressant. Un désir de transparence depuis le départ de la part des agences de régulation qui soulignent on va y revenir sur ce point de la transparence parce que tous ne sont pas d'accord avec vous sur les données, notamment des laboratoires concernant les vaccins.

[00:13:23]

Juste un mot, Patrick Berche, avant d'aller au premier reportage. C'est ce que vient dire Anne-Claude Crémieux. En gros, on n'a pas toutes les garanties parce qu'on ne peut pas avoir toutes les garanties sur un vaccin. Mais on va commencer les phases de vaccination et on va assurer un suivi avec beaucoup plus de vigilance qu'on aurait pu le faire si on avait respecté le temps habituel pour la mise en place et l'ouverture d'une campagne de vaccination.

[00:13:46]

Tout à fait tout à fait. C'est le plus important, c'est le suivi. Il faut que la population accepte ce vaccin. Pour cela, il faut qu'elle ait confiance pour qu'elle ait confiance. Il faut, à mon sens, avoir une très bonne pharmacovigilance, bien entendu, mais aussi communiquer toutes les semaines, à l'instar de ce qui est fait par Santé publique France avec les hospitaliser et personnes en réanimation et des décès. Communiquer sur les effets secondaires parce qu'on va avoir une guerre médiatique, si je puis dire, avec les réseaux sociaux qui vont s'acharner à commencer.

[00:14:17]

Elle a sûrement commencé. Dès que dès qu'il y aura la moindre chose, on va accuser le vaccin. On va accuser les scientifiques, ça va, on va dire que c'est très dangereux, que ça peut changer, etc.

[00:14:31]

Donc moi, je transparence absolue. Transparence, c'est la base.

[00:14:35]

Transparence il faut que le vaccin soit ressenti dans la sécurité. La seule incertitude pour moi actuellement, c'est surtout est ce que les vaccinés vont être contagieux ou pas?

[00:14:47]

On va y revenir parce que ça fait partie des questions qui sont posées sur les vaccins de type à notamment. Elle s'appelle Margaret Kayna. Elle a donc 90 ans et c'est la première en Europe et au monde à bénéficier du vaccin de Pfizer. Bien thèque, Boris Johnson a mis en scène naturellement le début de cette campagne de vaccination en Grande-Bretagne. En France, certaines voix du corps médical réclament un accès aux données scientifiques des laboratoires avant de se prononcer sur cette nouvelle génération de vaccins dont nous allons parler.

[00:15:14]

Les vaccins aérienne. Mélanie Gunness et Michel Louis. A 90 ans, Margaret Kayna va entrer dans l'histoire. Premier Occidental à se faire vacciner contre le Kovy 19, première Britannique à participer à la campagne de vaccination sous l'oeil des caméras du monde entier, elle va à tout va bien.

[00:15:35]

Je n'étais pas très nerveuse. Tout s'est vraiment bien passé. Je suis heureuse que ce soit arrivé.

[00:15:42]

Maintenant, je l'ai fait et j'espère que cela aidera d'autres personnes dans l'avenir.

[00:15:48]

Un virage décisif pour combattre le virus grâce au vaccin Pfizer, développé par des laboratoires américains et allemands.

[00:15:55]

La priorité de cette campagne de vaccination? Les personnes âgées les plus vulnérables, comme ces Londoniens tout juste vaccinés et applaudi par le premier ministre Boris Johnson.

[00:16:09]

J'ai parlé avec une dame. Elle a 81 ans. C'était vraiment très émouvant de l'entendre dire qu'elle le fait pour la Grande-Bretagne. Et c'est exactement ça. Elle se protège, mais elle aide aussi à protéger tout le pays à la vaccination de masse qui va prendre un certain temps, des semaines, des mois plutôt que quelques jours. Test, car. Une campagne de vaccination massive à travers tout le pays. En Ecosse, en Irlande du Nord ou encore au pays de Galles, ils sont des centaines à avoir reçu le vaccin pour la première fois au Royaume-Uni.

[00:16:44]

Près de 70 des habitants auraient confiance dans ce nouveau vaccin, alors qu'en France, certains médecins continuent de s'interroger, même s'ils reconnaissent la nécessité du vaccin pour les personnes âgées du vaccin chinois.

[00:16:56]

La vérité, c'est que malheureusement, on manque de recul. On n'a toujours pas les publications scientifiques. Les dossiers sont à l'Agence des médicaments américaine et européenne, mais nous, on n'y a pas accès. Donc pour l'instant, je peux vous dire que malheureusement, je manque de recul parce que je n'ai pas les informations. Est ce que vous allez vous faire vacciner? Pour l'instant, je ne peux pas vous dire, parce que je ne sais pas ce que nous savons, que je n'ai pas.

[00:17:20]

Je n'en pas le recul nécessaire.

[00:17:22]

Pas assez d'information aussi du côté des laboratoires. l'Union européenne négocie actuellement des accords avec six d'entre eux, proposant des candidats vaccins. Pour le généticien Axel Kahn, il faut plus de transparence.

[00:17:35]

Le problème de la responsabilité est un problème extrêmement épineux à l'heure actuelle dans les accords. Les laboratoires se sont défausser de leur responsabilité individuelle. Je suis favorable moi même, je me fais vacciner. Je suis favorable à la vaccination, mais dans la transparence et dans la responsabilisation des industriels.

[00:17:56]

Des interrogations alors que la pandémie de Kovy 19 continue de frapper partout dans le monde, comme aux Etats-Unis, où le nombre de nouveaux cas quotidiens explose. l'Organisation mondiale de la santé parle d'une situation très préoccupante.

[00:18:13]

Les Etats-Unis représentent un tiers des cas dans le monde entier au cours des dernières semaines. L'épidémie est éprouvante, elle est très répandue et il est franchement choquant de voir une à deux personnes par minute mourir tout de même.

[00:18:30]

Un drame qui se joue aussi en Europe. Plus de 20 millions de personnes auraient été infectées par le virus en Bavière. l'État d'urgence a été déclaré. Le nombre de morts augmente alors dès demain. Un confinement plus strict sera instauré jusqu'à début janvier. La frontière devrait fermer. Je ne veux accuser personne, mais les l'échec de l'autre côté, ils ont d'autres règles, modérément viken.

[00:19:00]

J'ai été là bas il y a quatre semaines et il y avait peu de gens masqués et de distanciation sociale.

[00:19:06]

De nouvelles restrictions aussi. En Italie, la péninsule a dépassé le seuil des 60.000 victimes pour les fêtes de fin d'année. Les Italiens auront interdiction de changer de région pour visiter leur famille. Alors, reste vraiment raisonnable de déconfit en France dès mardi prochain. La situation sanitaire, elle, ne s'améliore pas. Depuis quelques jours, le niveau de contamination quotidienne ne baisse plus. Nous devons être vigilants devant cette évolution récente, mais nous sommes encore loin de l'objectif de passer sous la barre des 5000 cas par jour.

[00:19:42]

Des mauvais chiffres qui pourraient pousser l'exécutif à revoir sa copie. Le premier ministre Jean Castex devrait éclaircir certains doutes jeudi prochain, avant de revenir au vaccin.

[00:19:51]

Hinton craignait au juste. Votre réaction a ce qu'on vient d'entendre avec cette hypothèse sur qui plane désormais sur les fêtes de fin d'année? L'objectif n'est pas atteint. On parle d'un couvre feu qui sera établi autour de 17 au 19 heures, reportait les ouvertures des salles de spectacles. Le maintien de l'attestation pour circuler? En tout cas, vraisemblablement le 15 décembre. Il n'y aura pas forcément toutes les mesures d'allègement prévues. Whisky Évidemment, ce qui se joue, c'est la prolongation du confinement allégé tel qu'on le vit aujourd'hui, puisque ce qui était ce qui était anticipé.

[00:20:25]

Peut être que les quatre semaines initialement prévues étaient trop courtes. Plusieurs scientifiques et d'ailleurs Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, l'avaient plus ou moins dit que ça risquait d'être une durée trop courte. C'est aussi l'expérience que nous avons eue avec le premier confinement. Nous avons été confinés pendant deux mois. Donc effectivement, le président l'a bien dit, il faudra que les résultats soient au rendez vous. Ils ont raison de vouloir que le nombre de cas avant les Fêtes soit très bas.

[00:21:01]

Parce que si on arrive pendant les Fêtes avec une circulation trop importante de virus, comme on cingle de toute façon les fêtes propices à un éventuel rebond puisqu'il va y avoir une augmentation des interactions entre les gens, ça peut être catastrophique.

[00:21:18]

Cette question comment fonctionne le vaccin de type Eran? Est ce que mon ADN va muter? Vous parliez tout à l'heure des réseaux sociaux. Patrick Berche Voilà un sujet qu'on ne retrouve en ce moment même sur les réseaux sociaux, avec l'idée que les vaccins aérienne vont avoir un impact sur notre ADN.

[00:21:34]

Alors c'est extrêmement improbable. On peut même l'exclure. Les vaccins Eren sont des Partick. Ce sont des petits morceaux d'ADN Dérens du virus. Ils sont empaqueté dans une vésicule de Lépide et ils pénètrent à l'intérieur des cellules dans le cytoplasme. Et de là, ils produisent une seule protéine virale, à savoir la protéine Spike, qui est la protéine de base pour la protection PAWS susciter des anticorps protecteurs. Les vaccins EREN ont été conçus depuis vingt ans. Ce n'est pas.

[00:22:07]

Ça ne sort pas du chapeau qu'on jamais utilisé.

[00:22:10]

Ils ont été utilisés, mais à titre expérimental chez l'animal et évidemment, dans quelques cas, chez l'homme avec. Je crois qu'il y a eu quelques essais avec Ebola, ces vaccins.

[00:22:23]

La RN virale est légèrement modifiée, en sorte qu'il peut persister parce que quand vous injecter de la RN, ce qui a été fait il y a 30 ans dans les tissus, il est pratiquement immédiatement détruit et en plus, il suscite une réponse inflammatoire. Il a fallu stabiliser ce terrain, mais ce terrain ne peut absolument pas se transformer en ADN comme comme il a été dit sur les milieux sociaux. Et donc, c'est un vaccin que j'estime sur.

[00:22:51]

Génétiquement, il n'y a pas d'incidence sur le foie. Il ne peut pas y en avoir.

[00:22:57]

Je ne vois pas comment, étant donné que lors de l'infection, il faudrait aussi penser que lors de l'infection naturelle, on a également des conséquences à ce moment là puisque le RN1 est présent dans le virus lui même.

[00:23:10]

Quels sont les doutes? Patrick Berche que vous avez sur cette technologie et sur ce virus? Quelles sont les questions auxquelles vous n'avez pas encore répond?

[00:23:17]

Il y a deux questions pour lesquelles nous n'avons pas de réponse. Si l'on tient compte que les données brutes qui sont analysées sont validées par l'Agence européenne fin décembre, à ce moment là, moi je tranquilement, je pense qu'on peut se faire vacciner. Les deux questions qui restent, c'est la durée de l'immunité. Donc, il faut. Est ce que ce sera un an? Est ce que ce sera plus ou moins? L'autre question, c'est lié à la tolérance.

[00:23:45]

Est ce que ce sera bientôt d'autres effets secondaires?

[00:23:48]

Et puis, il y a très peu d'effets secondaires. Dans les essais cliniques ont été faits 3 5%, 5%. C'est moins qu'un vaccin traditionnel.

[00:23:55]

Ces deux auteurs de cet ordre là.

[00:23:57]

Pourquoi ces doutes exprimés par des personnes très respectables? On parlait de l'Inserm comme qui était à votre place ici même, sur ce plateau où Axel Kahn, qui disait Attention, on n'a pas suffisamment d'informations sur ces vaccins à RN1 parce qu'il sait jouer une sorte de bras de fer un peu pendant quelques jours, pendant une semaine.

[00:24:14]

C'est à dire que l'Angleterre, l'agence anglaise d'images. J'autorise une mise sur le marché conditionnelle parce que j'ai eu accès à toutes les données. Et puis, à partir de là bas, la plupart des experts ont essayé d'avoir eux aussi accès à ces données, c'est à dire d'avoir la totalité du dossier Pfizer pour pouvoir avoir des DDD pour avoir des données précises, par exemple sur le nombre de personnes en fonction de l'âge inclus dans les essais. Avoir des détails importants aussi, donc, sur peut être des différences entre les sexes, des données précises autre que parce qu'il faut quand même le dire, que des communiqués hyper succÃs.

[00:24:49]

Qui sont les données sur lesquels tous les commentaires qu'on a pu entendre, même des plus grands experts, se sont basés. Donc, il y a vraiment eu un bras de fer et ça ne s'est pas fait comme ça. Alors voilà, c'est le laboratoire qui a communiqué ces données ou est ce que ce sont les agences et les agences? C'est l'agence qui va Laki qui donne, qui donne accès à ce que le laboratoire lui a lui a donné comme information.

[00:25:06]

Mais il y a vraiment eu un moment et c'était. C'était même assez, assez marrant, cocasse. C'est à dire que en appelant des experts en France, me disait Bah moi, je vais appeler. Mes collègues en Angleterre, eux, n'ont pas accès, alors évidemment qu'en Angleterre, il y avait des personnes qui avaient eu accès à toutes les données. Encore une fois, ça a été validé, ça a été autorisé. C'est avec des données que ça a été fait.

[00:25:25]

Mais la diffusion, la transparence totale, il y a eu un moment où ça ne s'est pas fait et ça s'est fait. Ça s'est fait là. Et la même façon pour les essais cliniques quand le protocole précis des essais cliniques mis en place par les laboratoires a été rendu public. Mais il a fallu batailler. Ça, ce n'est pas naturel. Ça n'est pas toujours comme ça. C'est spécifique.

[00:25:44]

On verra si les choses changent, mais en tout cas, c'est toujours comme ça que ça fait plaisir.

[00:25:49]

À moyenne, deux aspects. Il y a l'aspect dépôt de dossier pour obtenir l'autorisation. C'est ce qui a été fait. Et ça, c'est pas pour les experts, mais pour les experts. C'est la publication scientifique qui compte les publications scientifiques. Effectivement, Torbey, ça ne veut pas du tout dire que ce soit un obstacle. A partir du moment où les agences officielles comme la FD, comme l'Agence européenne acceptent ce dossier, c'est qu'il n'y a pas de danger.

[00:26:16]

Ou alors? Ou alors il faut renoncer à ce mot. Ce n'est pas possible qu'il n'y ait pas de danger.

[00:26:21]

Toutes ces agences là, je ne sais pas qui peut répondre à cette question. On peut être Anne-Claude Crémieux. Toutes ces agences là travaillent de la même manière. On a parlé tout à l'heure d'agences indépendantes et de comité scientifique pour les Britanniques. On a l'impression qu'elles vont toutes, chacune leur tour, faire le même boulot avec crédibilité, qu'elles soient similaires. Pardon, je termine juste ma question ou est ce que dans le milieu, on peut considérer, par exemple, que la FD est très stricte ou que l'agence européenne peut ou est ce qu'elles ont toutes les mêmes méthodes?

[00:26:51]

Alors oui, elles ont toutes les mêmes méthodes. Il est intéressant de noter que depuis plusieurs années, les pays européens se sont groupés alors qu'ils peuvent demander un examen en commun par l'Agence européenne du médicament où ils peuvent faire un examen chacun de leur côté. C'est un choix. C'est ce que fait l'Angleterre qu'il faut, il faut le souligner. Qui a pu faire ce choix? Non pas parce qu'elle était sortie de l'Europe, mais parce qu'elle en avait tout à fait la possibilité.

[00:27:25]

Et donc, ces agences travaillent absolument de la même manière.

[00:27:30]

Je dois dire que les traditions, l'ancienneté, l'indépendance des experts, aussi bien aux Etats-Unis avec Dieu que dans les agences européennes sont des garants de la sécurité du citoyen. Mais vous avez raison de le dire. Ces agences sont toutes, mais toutes construites sur des crises sanitaires, sur des crises de confiance. Là, c'est très ancien. La vie d'hier est née juste avant la guerre d'une crise sanitaire, avec un élixir qui était un élixir toxique qui contenait un sulfamides.

[00:28:09]

Et c'est à coup de problèmes que ces agences ont pris des règles de plus en plus rigoureuses pour effectivement assurer la sécurité des consommateurs lorsqu'il s'agit d'aliments et de médicaments. Lorsque, à l'aide de deux médicaments pour les patients, je vous rappelle que en France, l'Agence du médicament est née du scandale du sang contaminé et de la vache folle.

[00:28:43]

Donc, on touche à quoi l'avantage pour l'Europe et l'avantage pour les Etats-Unis? C'est ce que sont des histoires anciennes qui ont permis une évolution vers un monde de plus en plus de sécurité et d'indépendance, ce qui n'est pas le cas de la Chine, qui a une agence.

[00:29:00]

On doit parler de la Chine dans un instant ou conclure, on va en parler de la Chine. Hervé Geneste, votre avis sur les agences? Il y a des gens qui vous regardent et qui se disent mais qui sont les scientifiques au dessus de tout soupçon qui sont dans ces agences? On parlait de la relation de confiance totale qui va être indispensable pour vacciner le plus grand nombre. Qui sont qui sont les scientifiques qui sont qui vont prendre la décision, par exemple, de lancer les campagnes de vaccination en Europe et principalement en France?

[00:29:31]

Ce sont des experts, mais le point fondamental, c'est que ce qui fait réellement la validité de ces agences, c'est, comme vient de le dire le professeur Crémieu. Leur histoire, ça n'a pas été construit comme ça. C'est des dizaines d'années de méthodes rigoureuses qui ont été mis en place. Et puis, ce n'est pas un expert qui prend la décision. C'est un groupe d'experts, donc c'est une décision qui est collective. Et puis, comme ça vient d'être, dit on à l'agence américaine, on a la chance européenne.

[00:30:05]

On a des équivalents en Corée ou au Japon. Donc, il y a une multiplicité de l'expertise là où il faut ajouter quelque chose. Et c'est ce que le comité d'éthique de l'Inserm a souhaité faire dans sa prise de position la semaine dernière. C'est qu'il faut que les choses se passent avec plus de transparence parce que tous ces experts sont des gens très sérieux. Ce sont des collègues tout à fait renommés et respectables, mais ils ont l'habitude de travailler dans leurs comités parce que c'est très technique, parce que il faut éplucher des centaines de pages de dossiers.

[00:30:40]

Il faut analyser des centaines de pages de résultats et donc ce n'est pas quelque chose qu'on fait comme ça en public. Aujourd'hui, il y a une exigence de transparence. C'est ce que fait la diète en mettant en ligne le dossier de Pfizer. C'est ce qu'elle fait en mettant en ligne ses propres observations préliminaires. Et c'est ce qu'on fait, en essayant d'expliquer qu'aujourd'hui, il faut avoir quelque chose qui soit absolument clair sur la réalité des informations, qu'on a, les liens d'intérêts et tous les liens d'intérêts sur toutes ces agences.

[00:31:18]

Vous allez sur leur site et vous trouvez les liens d'intérêts des différents experts avec telle ou telle entreprise pharmaceutique. Parce que dans un milieu professionnel, il est impossible de ne pas avoir de liens d'intérêts. Mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas de. Ce n'est pas parce qu'on a des liens d'intérêts qu'on a un conflit d'intérêts. Il m'est arrivé alors que je suis un médecin hospitalier et un chercheur du public et que je n'ai aucune action dans un laboratoire pharmaceutique.

[00:31:46]

Il m'est arrivé d'aller faire des conférences ou pour des congrès organisés par l'industrie pharmaceutique. C'est un lien d'intérêt, ce n'est pas un conflit d'intérêts et donc il faut que les choses se passent en transparence. Il faut que les informations soient donnés. Il faut que si des gens veulent savoir ce qu'il y a dans le vaccin, les excipients des différents molécules complémentaires, il faut mettre à la disposition de cette information et surtout, comme on vient de le faire depuis le début de cette émission.

[00:32:18]

Il faut lutter contre les fausses nouvelles parce qu'il y a tout un ensemble de fausses informations qui circulent depuis des dizaines d'années. Non, il n'y a pas de lien entre le vaccin contre la rougeole et la rubéole et l'autisme. C'était un faux papiers. C'était une escroquerie scientifique d'un chercheur qui s'appelait Whittaker. Il y a des escrocs partout, même dans la recherche. Il faut arrêter de faire un lien entre vaccination et l'autisme, de la même façon que les sels d'aluminium ou certains adjuvants ont été mis en cause.

[00:32:54]

C'est faux. De la même façon que vous, dubiez, de vaccination contre l'hépatite et la sclérose en plaques, c'est faux. Il y a des expertises qui sont disponibles, par exemple à l'Inserm, pour montrer que tout cela est faux.

[00:33:09]

Et là, vous allez avoir un nouveau combat. Hervé. On en a tout à l'heure. C'est quand on parle d'ADN et d'un vaccin qui n'a jamais été expérimenté. C'est un terrain propice pour l'émergence de fausses nouvelles. Quand vous vous dites ou d'approximations. Oui. Surtout de fausses nouvelles? Non. Ça fait six mois que ce vaccin est expérimenté. Il y a déjà au moins 80 000 personnes qui ont reçu des vaccins de ce type. Toutes ces personnes sont suivies.

[00:33:40]

Alors, ça pose d'autres questions éthiques. Parce que, par exemple, des questions éthiques qui se posent au Brésil, en particulier pour les gens qui ont été volontaires pour ces vaccins. C'est que les moitier ont reçu le vaccin. Et donc, maintenant, on sait qu'ils sont protégés à 95. Si les données préliminaires publiées se confirment. Mais qu'est ce qu'on fait avec les autres? Est ce qu'on continue à les laisser non protégés? Qu'est ce qu'on a besoin de surveiller au long cours et de pouvoir faire la différence avec les vaccinés?

[00:34:09]

Ou est ce qu'on leur donne maintenant l'autorisation de se vacciner eux mêmes et de se protéger eux mêmes en Ardèche?

[00:34:15]

Je vous pose une question assez directe. Je vous pose une question à Sadirac. Si aujourd'hui, vous aviez le choix entre deux vaccins, un vaccin à l'ancienne, un vaccin, un vaccin, Eran arrive en premier. Vous faites Lakhal? Le fait celui qui a démontré non seulement son efficacité, mais son innocuité. Parce que ce n'est pas parce que c'est un vaccin à l'ancienne qu'il est plus sûrs ou moins sûrs que le vaccin Herren. Moi, je regarde les données.

[00:34:43]

Oui, je crois qu'on a perdu la liaison. Efficacité et innocuité. Alors, il faudra effectivement, je termine la phrase qui on a été un peu coupé. Je regarderai les données de l'ensemble des ces vaccins là et je pense que c'est ce que vont faire à tous les Français, tous les experts dans les semaines qui viennent. À plat les données de chaque vaccin. Encore faut il être en capacité de les analyser, ces données, de savoir quoi en faire.

[00:35:08]

Je veux bien qu'on aille au deuxième reportage si vous le voulez bien. Et puis, on poursuivra notre discussion. Patrick Berche pense que la Chine l'assure un million de personnes ont déjà été vaccinées. Des travailleurs essentiels à l'économie, comme disent les autorités chinoises. Pékin n'a pas attendu la fin de la phase d'essai pour débuter la campagne de vaccination et a même commencé à exporter dans le monde entier ces vaccins. Dernière livraison en date l'Indonésie, le Brésil, le Maroc.

[00:35:32]

Barbara, Rémi, Barjavel. En Chine, la vaccination a déjà commencé depuis plusieurs semaines. Un million de Chinois auraient déjà été vaccinés, comme cette étudiante I.B. Yang, en route pour la clinique où elle va recevoir une seconde injection.

[00:35:58]

Il n'y a pas beaucoup de monde aujourd'hui. Il n'y a pas de files d'attente. J'ai payé dans cinq minutes. Je vais être vacciné.

[00:36:08]

Le nom du vaccin Coronas VAC 50 euros les deux doses. Le vaccin est toujours en phase d'essai, mais il est dit à ce stade ne pas avoir ressenti d'effets secondaires.

[00:36:20]

Et j'ai de la chance. Le site Jang est la première province à rendre disponible le vaccin. Il n'y a pas de danger et je ne suis pas la première à être vacciné.

[00:36:30]

Pas encore homologué, mais déjà livré dans plusieurs pays qui ont fait le choix du vaccin chinois, à l'image de la Turquie ou encore de l'Indonésie.

[00:36:40]

Le pays a reçu cette semaine une première livraison de plus d'un million de doses du vaccin, alors que les essais cliniques se poursuivent au Brésil. Le gouverneur de Sao Paulo a annoncé le début des vaccinations avec le couronna Wags chinois à partir du 25 janvier. qu'Adrien Fiva, qui je tiens à réaffirmer qu'à São Paulo et de manière responsable, c'est en suivant la loi et en observant strictement la loi.

[00:37:09]

Non, la procédure d'homologation sera terminée en janvier prochain, lecoin vise. Yobé DC1, dans son principe et en accord avec les principes de protection de la santé, initia à immunisation nous commencerons la vaccination Haulot et jamais.

[00:37:29]

Le gouvernement marocain, lui aussi mise sur un vaccin chinois plus fiable, ditil, que celui basé sur la nouvelle technologie de l'ARN messager de l'américain Pfizer. D'abord, il ne faudrait pas stigmatiser le vaccin chinois, mais c'était un vaccin. Et sinon, c'est une parmi les meilleures boîtes qui existent au niveau mondial. C'est le septième producteur de vaccins à l'échelle internationale à l'échelle planétaire. Et de deux vaccins que nous avons choisi, c'est un vaccin inactivé. C'est l'une des méthodes les plus conventionnelles et le plus sûr.

[00:38:00]

Le plus, c'est comme le vaccin de la grippe, le vaccin, la polio, le vaccin de la diphtérie et des vaccins virus inactivé qui ont fait leurs preuves depuis des années et des années.

[00:38:10]

Des vaccins à virus inactivés qui ont fait leurs preuves dans le passé. Mais pour ces chercheurs de l'Inserm, impossible de prédire l'efficacité de ces vaccins chinois.

[00:38:19]

Mais il s'agit là d'une culture du virus comme celui qui cause la cause vide qui va être inactivé et traitée par des substances chimiques ou par la chaleur ou par des irradiation afin qu'ils ne puissent plus se reproduire chez les sujets vaccinés, mais qui puissent quand même induire une réponse immunitaire. Il y a d'autres candidats vaccins qui ont été développés avec les mêmes méthodes et qui, finalement, n'ont pas fonctionné du tout. Donc, on n'a pas pu mettre sur le marché, donc c'est un risque.

[00:38:44]

Mais c'est un risque plus pour les Chinois ou les producteurs de vaccins chinois que pour nos mamans.

[00:38:48]

Pour le grand public, manque de données, manque de transparence. Seules informations communiquées sur les vaccins contre le Kovy de Business. D'ici à la fin de l'année, la Chine aura à sa disposition 600 millions de doses prêtes à l'emploi.

[00:39:03]

Comment tout? Ils ont commencé à exporter leurs vaccins. Il faut une forme de diplomatie du vaccin? Complètement.

[00:39:10]

Oui, ils sont vraiment sur la diplomatie du vaccin. Il y a eu. Un article a été publié dans un quotidien économique japonais début novembre, qui explique que pour donner le vaccin en Malaisie, il y a eu une sorte d'accord qui a été passé d'abord sur le fait de relâcher des pêcheurs chinois qui s'étaient fait prendre dans les eaux territoriales malaisiennes et qu'à partir de là, ensuite, on pourrait livrer le vaccin. Donc, il y a clairement des choses qui se jouent.

[00:39:33]

C'est un rapport de force. C'est aussi une façon pour la Chine de se tourner vers des pays qui ne vont pas forcément intéresser les gros laboratoires pharmaceutiques qui se concentrent sur l'Europe. Qu'est ce qu'on fait, les Etats-Unis? Et puis, ça fait aussi la différence avec le vaccin russe, dont on entend pour l'instant un peu moins parler. Même s'il a l'intention lui aussi d'avoir un avenir à l'international. Mais là, vraiment, la Chine.

[00:39:55]

On a les données, non, on les appelle les données sur les vaccins, sur les vaccins chinois, sur les vaccins chinois. Non, on a très peu de données, contrairement d'ailleurs aucune donnée, aucune donnée de toxicité.

[00:40:06]

C'est pour ça que l'interview du ministre marocain est surprenante. Il accepte tout. Il accepte sans aucune donnée parce que c'est un vaccin inactivé, parce que c'est un vaccin qu'on disait un peu avec une technique.

[00:40:19]

Ça va très bien, je vous entends, j'arrive vous disait c'est un vaccin inactivé et ça ne veut pas dire que c'est un vaccin qui n'est pas dangereux.

[00:40:27]

Oui, mais ça ne veut pas dire non plus que ce soit un mauvais vaccin, mais accepter un vaccin sans aucune là. Pour le coup, il n'y a pas de dossier, il n'y a pas de y'a rien. l'Armée, l'armée chinoise a été entièrement vaccinée. Et puis, il y a une partie de la population qui était vaccinée sans qu'on sache les conséquences et les effets secondaires.

[00:40:47]

Un million de personnes vaccinées, selon les autorités, craignent, etc.

[00:40:51]

Je voudrais un peu nuancer ces propos parce que depuis avril, mais nous savons dans la presse de très haut niveau le lancette, notamment les publications des études expérimentales dans toutes les phases avant les essais cliniques et des phases 1 et 2 de ces vaccins chinois.

[00:41:13]

Donc, je ne dirais pas qu'il n'y a pas de données. Il y a les données et on a d'ailleurs dans la presse scientifique, nous ne l'avons pas encore bien de l'avoir pour AstraZeneca, mais nous n'avions pas encore les Chastrois. Donc, on était dans la presse scientifique au même niveau pour les vaccins chinois et les vaccins américains. La vraie différence n'est pas là. Elle est sur le fait qu'ils ont commencé à vacciner avant d'avoir des résultats finaux de leur face.

[00:41:43]

Ça, c'est très différent.

[00:41:46]

Je ne sais pas qui et moi, je pense que le niveau scientifique de leurs vaccins tel qu'on peut l'appréhender dans les études qui ont été publié de façon internationale.

[00:41:58]

Ça a l'air vraiment intéressant. La question, c'est que je pense qu'en Europe, aux Etats-Unis, nous n'aurions pas accepté que des citoyens se fassent vacciner avant d'avoir les résultats finaux de la phase 3.

[00:42:12]

RF Navailles, c'est son nom. Les Chinois sont à la recherche. La vaccination, on a de l'avance. Il faut noter que depuis dix ans, l'investissement chinois dans le domaine de la recherche, en particulier dans les sciences de la vie, est colossal. Et si on prend le vaccin Encino forme. Ils ont annoncé un investissement de 500 millions d'euros pour construire une nouvelle usine pour fabriquer ces vaccins. Donc, c'est absolument colossal. Et effectivement, les procédures d'approbation sont très différentes, mais ils ont investi des sommes colossales et des quantités de chercheurs tout à fait colossales aussi.

[00:42:54]

Et pour eux, devenir numéro un mondiaux dans les sciences de la vie et la santé est un de leurs enjeux. C'est comme la route de la soie et donc on imagine qu'eux, ils prennent des risques parce qu'ils veulent aller très vite, mais aussi que, comme comme l'a dit Anne-Claude Crémieux plutôt. Ils sont aussi instruits de certains scandales sanitaires. Il n'y a pas si longtemps, il y a eu le problème du lait contaminé avec de la dioxine. Il y a eu d'autres scandales sanitaires en Chine et il est peu probable que les autorités chinoises se permettre le luxe de d'exporter en particulier un produit qui serait non fiable et qui risquerait d'entraîner des dégâts.

[00:43:34]

Vous imaginez pour leur propre image, non seulement pour leur industrie de la santé, mais pour leur propre image que cela provoquerait. D'une certaine façon, on peut dire aussi que c'est l'une des garanties éthiques. Un peu paradoxal de la situation actuelle, c'est que le premier fabricant qui mettrait sur le marché un produit non conforme ou dangereux ferait immédiatement faillite dès qu'il y aurait le premier accident.

[00:44:02]

Je disais en tout cas un tipping promet de faire de ces vaccins un bien public mondial et il promet également de produire 600 millions de doses d'ici à la fin de l'année. Et vous parlez tout à l'heure, je crois, de la revue Lancette de lancettes qui a été validé pour la première fois. Un vaccin et le vaccin de AstraZeneca.

[00:44:23]

C'est un vaccin de type vaccin à ADN, c'est à dire que c'est un virus. C'est un virus banal. Je crois que c'est une adénovirus dans lequel on a introduit le gène Spahic du virus et donc on injecte ça. Et c'est l'ADN ne se multiplie pas et fait produire de la protéine spag dans les cellules.

[00:44:45]

C'est un vaccin de type d'une nouvelle génération.

[00:44:48]

C'est un vaccin de nouvelle génération, effectivement. Qui comment dire? Il y a trois ou 4 vaccins comme ceux qui sont développés actuellement.

[00:44:58]

On a des nouvelles à Pasteur. Alors, Pasteur, c'est un vaccin. C'est le virus de la rougeole atténué dans lequel on a introduit le gène Spahic du virus du coronavirus. C. Je crois que en juin, on devrait avoir quelques nouvelles.

[00:45:14]

Caroline Tourde Si tant est qu'on se mette d'accord sur ça, devrait arriver quand même d'ici à la fin de l'année ou début janvier sur un vaccin et qu'on lance notre campagne de vaccination, nous, en France. Qu'est ce qu'on sait de la façon dont les choses vont se passer?

[00:45:29]

Mais on sait qu'il y a déjà des publics qui seront prioritaires. Oui, ça a été clairement expliqué, un peu un peu comme partout. C'est à dire que ce seront les personnes les plus âgées. Elles vivent parfois là. Je sais que l'Angleterre avait prévu, par exemple, de vacciner les EPAD, les maisons de retraite n'a pas pu vraiment se faire pour des raisons un peu d'intendance. D'abord, ils se sont et se sont repliés sur des hôpitaux, là où les personnes âgées pouvaient se déplacer.

[00:45:51]

Bref, il y a des choses qui sont prévues. Ce qui est ce qui est sûr, c'est que les personnes âgées, les personnes, les soignants, les gens qui s'occupent de ces personnes âgées, puis ensuite on va descendre au fur et à mesure comme ça et inclure de plus en plus de gens. Mais avant que ce soit proposé largement à la population et que chacun d'entre nous à se poser la question de savoir s'il accepte ou pas la vaccination, il va se passer en termes de logistique.

[00:46:12]

On sait qu'il va vacciner les pharmaciens, les médecins généralistes. On va aller se faire vacciner dans les hôpitaux et ça, ça, y a quelque chose qui est un repoussoir.

[00:46:20]

Vraiment, quand on parle avec les gens qui réfléchissent à la stratégie, c'est la grippe, la grippe pandémique de 2009. Clairement, on ne veut plus voir le grand barnum avec l'armée qui, vaccinant cette idée là. C'est plus possible. L'idée, c'est d'aller quand même au plus près du patient, c'est à dire de descendre d'un réfrigérateur ultra froid à un peu moins froid. En fait, c'est possible. La chaîne logistique permet ça et d'aller rapidement pouvoir approvisionner des cabinets ou des maisons de retraite où on va pouvoir vacciner.

[00:46:51]

Et encore une fois, tout ceci est si important que ça. C'est parce que on a beau avoir le meilleur vaccin du monde, si quelqu'un a la population refuse de se le faire injecter, il y a une marge. Un mot sur les épaves de guerre.

[00:47:02]

Le lien de confiance aussi, qui est beaucoup plus proche avec le médecin généraliste annonçant les étapes vers les EPAD. Je pense qu'il y a un problème éventuellement éthique, c'est à dire que il faut absolument qu'on demande l'accord éclairé, le consentement éclairé des personnes et qu'on ne passe pas. Epad avec des vaccinations sans leur demander leur avis, je crois que c'est très, il pourrait y avoir la tentation de procéder de cette manière là. J'espère que non, mais en tout cas, c'est tous les Kacimi, met en garde ce soir.

[00:47:33]

Qu'en pensez vous?

[00:47:34]

Alors, on va peut être lui poser la question très vite avec n'éveille sur la vaccination dans les EPAD, dit Patrick Bloche, qu'il faut leur demander leur avis. Ça paraît la moindre des choses, mais ça va de soi.

[00:47:44]

Bien entendu. Mais ça fait partie du processus éthique et de la transparence. Il faut demander aux personnes leur avis. Et si la personne, malheureusement, n'est pas en état de demander son avis, par exemple pour des troubles cognitifs, c'est la personne de confiance qui devra donner son avis et donner son accord.

[00:48:03]

Alors si, alors qu'on se demande si on pourra avoir un accès à tout à la vaccination et on voit d'ailleurs ce qui se passe avec le vaccin de la grippe n'est pas toujours accessible en ce moment même les hôpitaux se démènent en ce moment même au quotidien, face à une pénurie de médicaments. Un sujet vital pour certains patients qui sont assez loin du Kovy, mais qui bataillent jour après jour pour pouvoir continuer leur traitement. Rapportage Juliette Valons et Dominique Le Marchand?

[00:48:37]

Ce sont les anti-rejet Tikhon que je dois prendre matin et soir à heures fixes 7h30 19h30. Tous les jours, un médicament anti-rejet vital pour Frédéric Tronel, ce professeur 2pts atteint d'un cancer, a dû subir une greffe du foie il y a deux ans.

[00:48:58]

Mais au printemps dernier, pendant le premier confinement. Mauvaise surprise alors qu'il ne lui reste plus que quelques comprimés. Sa pharmacienne lui annonce que son médicament est en rupture de stock. S'ensuit une semaine d'angoisse pour ce père de famille de 45 ans.

[00:49:14]

C'est que les médicaments qui sont vitaux ont fait. Le stress monte parce qu'on arrive au bout de la plaquette. Si le lendemain, on n'en a plus, on y va. Qu'est ce qui va se passer? Et un rejet par complÃtement pour un organe comme le foie? C'est fini. On est dans un pays développé où tout est bien organisé et on se dit balance pas possible. La France s'est toujours laissé faire pour avoir des stocks de médicaments et en fait un jour que finalement, non.

[00:49:44]

Et ça a été récurrent aussi pour d'autres médicaments comme les corticoïdes. Un témoignage de patients loin d'être isolé.

[00:49:52]

Car depuis plusieurs années, les médicaments n'ont jamais autant manqué en France, selon une étude publiée récemment par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. 132 ruptures de stock avaient été recensées en 2010. Aujourd'hui, ce chiffre explose avec 2400 ruptures attendues pour 2020. Les antibiotiques, les anesthésiants ou encore les sédatifs sont les médicaments les plus sous tension. Pallier ces pénuries? Une bataille de tous les jours pour les professionnels de santé comme Patrick Mazeau. Bonjour tout le monde au CHU de Lille.

[00:50:28]

C'est lui qui est responsable des approvisionnements pour la pharmacie de l'hôpital. Sa mission? Être en alerte constante pour anticiper au maximum.

[00:50:36]

En gros, ce sont les médicaments qui sont en rupture street sur lesquels les fournisseurs ne peuvent plus répondre. Pendant cette période en rouge, ce sont toutes les nouvelles ruptures qui nous ont été signalées, sur lesquelles on attire l'attention des utilisateurs et sur lesquels on va trouver une réponse adaptée. En bleu, ce sont celles pour laquelle on a information que les médicaments vont à nouveau être livrés. Notre objectif, c'est bien d'éviter tous les dangers qui sont liés aux ruptures.

[00:50:58]

Ça peut passer par substitut, par un autre produit, temporairement, par un autre dosage, par une autre forme pharmaceutique, voire avoir recours à un achat chez un autre fournisseur.

[00:51:07]

Une pharmacie d'hôpital sur le front depuis le début de l'épidémie de coronavirus et face à l'explosion de la demande mondiale pour certains médicaments, elle a préféré fabriquer ses anti-inflammatoires par ses propres moyens.

[00:51:20]

C'est un corticoïde qui est utilisé dans la prise en charge de la Covidien. Ça s'appelle la dexamen Etat zone et le risque que l'on avait de manquer de médicaments que l'on utilise de manière industrielle. Donc, on a mobilisé notre préparatoire pour qu'il puisse faire des gélules à la dose appropriée.

[00:51:37]

Quelques mètres plus loin, au service oncologie du CHU, le docteur Nicolas Bertron est lui aussi souvent confronté à ces pénuries. Selon lui, certains traitements d'accompagnement de la chimiothérapie seraient de plus en plus difficiles à trouver. Alors, il souhaite alerter les pouvoirs publics. Il y a urgence à réformer la politique du médicament.

[00:51:56]

En ce moment, on parle beaucoup des commerces essentiels pour nous. Le médicament, et notamment les molécules de chimiothérapie, par exemple, sont des produits essentiels. Donc, se pose la question pour un Etat comme la France ou un continent comme l'Europe, d'être souverain sur ces questions là. Et nous sommes pour qu'on milite. C'est d'avoir environ quatre mois de stock pour les médicaments essentiels pour pouvoir pallier à ces pénuries.

[00:52:17]

Une souveraineté qui pourrait passer par la relocalisation de la production de médicaments sur le territoire français. Des médicaments fabriqués aujourd'hui pour la plupart en Asie. Anne-Claude Crémieux. Votre réaction à ce portage est peut être juste un mot pour savoir si on va à un moment donné. Arriver à obtenir ce vaccin en parle depuis le début de l'émission des vaccins qui devrait arriver. Mais Pfizer a déjà annoncé qu'il ne pourrait pas produire 50 millions de doses 100 millions de doses d'ici à la fin de l'année, mais qui produiront 50 millions consommés.

[00:52:48]

Qui va avoir une tension aussi sur ce sujet là?

[00:52:52]

En ce qui concerne le vaccin de Pfizer, on sait qu'on va avoir d'abord de quoi vacciner.

[00:53:03]

Je dois avoir un million de doses à 6 millions, je crois. Et donc, pour la phase 1, c'est à dire les résidents et les personnes très âgées, on aura les premières, les premières doses et après, il va y avoir une nouvelle cadence de fabrication d'ailleurs, qui vont être distribuées dans différents pays puisque ce vaccin va finalement être fabriqué dans différents pays par différents industriels. On ne devrait pas pouvoir arriver à ça achalandé. Il est vrai que les Anglais ont été rapides et ont plus de doses que nous.

[00:53:47]

Je dirais qu'il y a peut être un effet favorable au fait que l'on va disposer de ce vaccin progressivement. On est obligé aujourd'hui de se concentrer sur la population pour lesquels le bénéfice est plus important. La population qui a beaucoup souffert et qui est morte, beaucoup de vide. Qui est la population âgée.

[00:54:09]

La population n'est pas un des problèmes qu'on avait rencontrés avec le vaccin H1N1, qui a une des explications. Le fait que la population s'est emparée de ce vaccin, c'est qu'elle n'en voyait pas les bénéfices. Donc, d'une certaine manière, commencer par la population pour lesquels on peut bien expliquer l'intérêt. Ça peut aussi avoir une valeur pédagogique et progressivement aller vers une population pour lesquelles le bénéfice individuel est moins important. Mais on aura du recul et on pourra éventuellement bien expliquer l'intérêt de cette vaccination à but collectif pour essayer d'éviter la transmission.

[00:54:51]

Einhorn Le dilemme, alors? Y a beaucoup de questions. Ça, ça crée la pénurie. On la connaît bien. Les infectiologue, parce qu'elle touche pas mal les antibiotiques. Pourquoi? Parce que les antibiotiques, certains antibiotiques qui sont encore extraordinairement bien efficaces, comme les antibiotiques dérivés de la pénicilline, sont des vieux antibiotiques et finalement, ils ne sont pas rentables ou valent pratiquement plus rien. Et progressivement, les industriels ne les fabriquent plus. Donc, c'est quelque chose qu'on connaît.

[00:55:21]

On a alerté les infections et les pouvoirs publics plusieurs fois et ça nous a compliqué régulièrement la tâche pour arriver à traiter certaines pathologies.

[00:55:33]

Et nous revenons maintenant à vos questions. J'ai 75 ans. J'hésite à me faire vacciner. Qui me dit que je n'aurai pas de problèmes de santé après la vaccination? Qui lui dit à Jean-Paul, dans le Var, qu'il n'y n'aura pas de problèmes après la vaccination? Il a 75 ans, il peut avoir des problèmes de santé, mais tout se passe comme si on voulait. On prend toutes les précautions et on suivra exactement ça. Mais on ne peut pas lui affirmer qu'il n'aura pas de problèmes de santé puisqu'il est lié à son âge.

[00:56:07]

Quelqu'un d'autre devra répondre à cette question.

[00:56:09]

Il faut, il faut toujours savoir ce que c'est que l'évaluation d'un risque. Quand on a un risque qu'on ne connait pas, on peut se retourner vers le passé. François Arago, qui est un célèbre mathématicien et physicien, mettait en garde les gens en 1846 en disant que si un train, s'il montait dans un train et que le train passait dans un tunnel au delà de 20 km heure, le corps serait totalement disloqué. Et puis, on a vu que c'était faux et Arago est devenu un des promoteurs à partir de 48 du chemin de fer.

[00:56:44]

Donc, un risque inconnu. Par définition, il est inconnu. Par contre, le risque d'attraper le confident, lui, est bien connu et Patrick Berche a rappelé en début d'émission qu'il avait déjà 55 000 morts. Donc, la question, c'est la proportionnalité et la balance bénéfice risque. D'un côté, le risque, il est bien clair, c'est d'attraper le Kovy et d'en mourir de l'autre côté. Jusqu'à présent, les vaccins qui sont ou qui vont apparaître sur la disponibilité semblent n'avoir aucun risque.

[00:57:18]

Le gouvernement britannique fait prendre des risques à son peuple. Je pense pas et en tout cas, ce qu'on peut dire, c'est que quand même, l'agence britannique est réputée pour son sérieux, pour son exigence. C'est vraiment pas du tout. C'est pas du tout juste. Il y a une petite vexation sur le fait que c'est sorti du bois avant les autres, mais il n'y a pas eu un message qui serait passé ou il aurait bâclé le travail ou il serait pas sérieux.

[00:57:44]

Donc, on peut considérer que, partant de recommandations d'une agence sérieuse, alors on prend une remastered en étant souvent Caroline Tourbes. C'est une remarque qui est très récurrente dans cette d'Encelade. Parmi les questions qu'on peut avoir des téléspectateurs de vieilles habitudes. Il faut 10 ans pour faire un vaccin. Là, on est allé très vite. Et ce qu'on n'a pas brûlé des étapes parce qu'on n'a pas pris de risques par rapport aux process, aux essais cliniques qui devaient être réalisés.

[00:58:08]

Les essais cliniques, ils ont été réalisés tels qu'ils doivent être réalisés. Quand on développe un vaccin, alors il n'y a pas eu. Il n'y a pas eu sur scène. Les gens n'ont pas de d'Acoz à avoir. C'est clairement dans le recul dont on a besoin pour encore une fois, les questions essentielles, la protection et les effets secondaires à long terme, c'est quelque chose.

[00:58:27]

Patrick Berger a eu des avantages pour accélérer ce vaccin. C'est d'abord l'expérience sur le SRAS en 2002, où on a été, où on a préparé un vaccin. Et donc cette expérience, comme exactement la même molécule, nous a été une protéine Spahic.

[00:58:44]

Ça a beaucoup aidé. On pensait que même idée sur le maire, c'est qu'il y avait. Il y avait quand même beaucoup de travail avant.

[00:58:51]

Je vous presse, mais c'est parce qu'il y a beaucoup de questions. On pensait que le vaccin nous donnerait un espoir à court terme, mais le chemin sera encore bien long en Ardèche. Oui, bien sûr.

[00:59:01]

D'abord parce que quand on aura les vaccins et on a souligné que ce n'est pas toujours tout de suite, il faudra de toute façon un mois avant d'être immunisé pendant toute cette période là, que ce soit aujourd'hui, demain, dans un mois ou même dans six mois. Il faudra continuer à appliquer les gestes barrières. Il faut continuer à faire attention. On en a encore au moins jusqu'à l'été prochain. Je dis bien au mot.

[00:59:27]

Au moins, on sera peut être sorti d'affaire à la rentrée prochaine. On l'espérait, on a actuellement 113 actions en cours de développement, donc là, on en a trois qui paraissent proches de la commercialisation. On en a beaucoup d'autres qui vont arriver, mais comme cela a été rappelé temps, les doses vont arriver au compte gouttes. On a quelque chose comme 3 ou 4 milliards d'humains vaccinés et il faudra du temps pour produire les doses pour pouvoir vacciner tout ce monde là.

[00:59:58]

Mais les effets dans les services hospitaliers se verront peut être plus vite. On en parlait tout à l'heure. Patrick Berche, c'est à dire avoir moins de cas graves dans les services de réanimation, c'était ça notre sujet collectivement, c'est à dire à partir du moment où le vaccin protège et qu'il n'est pas toxique, eh bien, on va voir disparaître.

[01:00:13]

On va voir diminuer le nombre de décès et disparaître les personnes en réanimation. Donc c'est un énorme avantage. Moins de contraintes sur le service de santé.

[01:00:21]

Anne-Claude Crémieux Le milieu hospitalier va t il accepter de se faire vacciner avec si peu de recul?

[01:00:29]

Je ne peux pas parler pour tout le milieu hospitalier, mais je pense qu'une bonne partie du milieu hospitalier est absolument convaincu que ce vaccin est nécessaire. Le milieu hospitalier, d'ailleurs, commencera par être vacciné. On commencera par vacciner les personnes à risque parce que, justement, il faut garder le vaccin pour les personnes fragiles. Le milieu hospitalier ne sera pas vacciné d'emblée, rapidement, avant les personnels.

[01:00:56]

J'ai 78 ans. Pourrais je circuler librement une fois vacciné Anne-Claude Crémieux?

[01:01:04]

Quand, une fois vacciné, on est protégé contre le fait de faire une forme sévère? Évidemment, c'est une protection considérable. Ça ne veut pas dire. Pour l'instant, on n'en est pas certain. On a des pistes quand même qui laissent penser qu'on n'est pas certain que ça ne excréteur à plus de virus. Ça veut dire que vous pourrez circuler, mais éventuellement, on vous demandera de mettre un match pour pas affecter les jaunes. Mais bonne protection, évidemment, sera importante.

[01:01:35]

Les Britanniques transmettront ils aux Européens leurs premières observations concernant le vaccin?

[01:01:41]

On peut l'espérer. Oui, oui, c'est quand même. C'est quand même une collaboration ancienne avec des experts qui se connaissent. Donc oui, moi, je pense qu'il va y avoir besoin, mais ils en auront besoin aussi d'ailleurs. Parce que se limiter à un seul pays pour tirer des enseignements, ce serait dommage. Je suis pro vaccin, mais il me faudra le feu vert de l'Union européenne et de la France basée sur de vrais résultats pour me faire vacciner.

[01:02:04]

Oui, oui, il a raison, mais si l'on se fie 50 pour cent de Français qui sont prêts à se faire vacciner, les autres, c'est par prudence, n'est pas parce qu'ils sont anti-vaccin, par prudence plutôt.

[01:02:17]

Ils attendent des résultats, des vaccins mal connus, un relâchement lors des Fêtes. N'allons nous pas vers une catastrophe, Anne-Claude Crémieux? Les vaccins, de toute façon, ce n'est pas pour rien, pas la commande chez nous. Le relâchement pour les Fêtes, un risque, c'est un risque assumé et on sait qu'il y a un risque. Donc, s'il vous plaît. Attention, quand on est bon, le message est passé.

[01:02:43]

Pourquoi la France par de telles a sortir son vaccin?

[01:02:46]

Patrick Berche Parce qu'il y a eu moins de moyens qui auraient été engagés dans la recherche sur le vaccin. C'est une question d'argent par rapport? Oui, en partie. Merci à tous. C'est la fin de cette émission qui sera diffusée ce soir à 22h35. On se retrouve demain 17h50 pour un nouveau. Ça dans l'air tout de suite, c'est à vous.