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[00:00:11]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions, SMS, Internet et réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. Ils sont les prochains sur la liste. Les plus de 75 ans seront donc vaccinés à partir de lundi à Nancy. La campagne a déjà commencé aujourd'hui et dès jeudi, un numéro vert et une plateforme seront lancés pour organiser la vaccination de près de 6 millions de personnes, sous le feu des critiques. Le gouvernement assure qu'il ne navigue à vue.

[00:00:38]

C'est ce qu'a déclaré cet après midi Olivier Véran et assure que la stratégie reste la même et surtout, selon les dires du gouvernement, que nous ne manquerons pas de doses pour faire face à la demande. Un sujet d'interrogation alors qu'en Allemagne, certains vaccinaux Drôme ont déjà dû ralentir la cadence. Les Européens ayant misé sur des laboratoires comme Sanofi dans l'incapacité de fournir un vaccin en ce début d'année, la Chine et la Russie en font du vaccin. Une arme diplomatique est partout dans le monde.

[00:01:07]

La production de doses et l'accès au vaccin devient donc une priorité. Vaccins. Il y en aura t il pour tout le monde? C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Dominique C. Vous êtes directeur délégué de la rédaction des Echos. Vous êtes également chroniqueur à la radio France Inter. Si dans votre chronique d'hier, disponible en ligne. Vaccin. L'étau se resserre. Vous vous direz pourquoi Caroline Tourbe, vous êtes journaliste sciences et médecine pour le journal Le Point.

[00:01:32]

Votre dernière article aux origines du coronavirus dans le secret des labos est à retrouver dans le journal Le Point. Brigitte Autran, vous êtes immunologie à la Pitié-Salpêtrière. Vous êtes professeur émérite à la Sorbonne. Vous êtes membre du comité scientifique sur les vaccins Kovy 19 et membre du Comité d'orientation sur la stratégie vaccinale. Enfin, Philippe Amoyel, vous êtes professeur de santé publique à l'Université de Lille. Vous êtes directeur général de la Fondation Alzheimer. Je rappelle que vous êtes également l'ancien directeur de l'Institut Pasteur de Lille.

[00:02:04]

Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce C dans l'air en direct. Je vais peut être me tourner vers vous pour commencer cette émission. Brigitte Autran, c'est donc parti pour les plus de 75 ans. Je le disais d'ores et déjà annoncé, qui est une ville très touchée par la reprise de l'épidémie et peut être même par le Varian anglais. Et puis, à partir de lundi, les plus de 75 ans dans leur ensemble. Comment ça va se passer?

[00:02:28]

Eh bien, les plus de 75 ans vont pouvoir être vaccinés dans des centres de vaccination qui sont ouverts au public, essentiellement dans les hôpitaux. Dans un premier temps et petit à petit, dans les centres médicaux, dans les maisons de santé, là où le vaccin sera approvisionné, et ceci dans une organisation qui est effectivement un peu difficile à mettre en place, mais qui est en train de se mettre en place.

[00:02:55]

Pourquoi? Un peu difficile à mettre en place, dites vous? Parce que tout cela est fait de façon assez rapide. Certains critiquent en disant que c'est fait dans la précipitation, d'autres critiquent en disant que ça n'a pas été prévu avant et certains répondent oui, mais on ne pouvait pas organiser les choses avant que les vaccins soient réellement validés. Donc voilà, il y a un fond de controverse. De toute façon, c'est difficile partout dans le monde, partout, il est difficile d'organiser.

[00:03:21]

Soit on fait des vaccinaux drome comme en Allemagne, et il y a une précipitation des gens et c'est très, très bien. Vous savez qu'en France, il y avait une prévention contre ces vaccinaux drome qui avaient dont on avait un mauvais souvenir avec l'épisode H1N1. Donc, l'Etat n'a pas voulu répéter cela.

[00:03:38]

Je crois que partout, de toutes façons, l'urgence est telle que personne n'est réellement satisfait. Et puis, les choses vont se mettre en place le plus rapidement possible et le plus rapidement possible.

[00:03:48]

On l'a compris parce que Carlitos, on est en avance sur le calendrier par rapport à ce qui était prévu dans la présentation originelle de la stratégie de vaccination. C'était mi décembre. L'idée, c'était de dire pour les plus de 75 ans, ce sera plutôt fin février, mi mars exactement.

[00:04:03]

Oui, on est. On a décidé d'accélérer. En fait, c'est le coup de colère. Noël, jour de l'an de la trêve des confiseurs, qui n'aura pas été le cas pour la vaccination qui fait que l'on a accéléré le pas. Mais c'était clairement prévu. Si vous voulez, l'ordre reste le même. On a accéléré le mouvement. Face à la situation et au décalage vis à vis de nos voisins, et notamment de l'Allemagne, on accélère avec une stratégie.

[00:04:27]

C'est ce que dit Olivier Véran, qui reste la même. C'est pour cela que l'ordre de priorité reste le même. Comment ça va se passer? Je vais dire. Ma maman, qui a plus de 75 ans, veut se faire vacciner lundi. Comment fait elle alors? Votre maman peut par exemple avoir. Elle va avoir accès à un numéro de téléphone auquel on va pouvoir avoir accès à partir de jeudi. Normalement, si tout se passe bien, elle pourra s'inscrire et elle avait la vaccination le jour de rendez vous de la vaccination.

[00:04:50]

On peut dire que dans un premier temps, tant que les doses seront disponibles, ça pourrait être peut être le jour même ou le lendemain. Mais au fur et à mesure, plus les gens vont être nombreux à vouloir se vacciner, peut être il pourrait y avoir des délais d'attente qui les mènerait à devoir patienter quelques jours avant d'avoir s'assoira dans les centres de vaccination. On avait parlé des médecins généralistes. On a entendu parler aussi des pharmaciens. Pour l'instant, ça se fait dans des centres de vaccination.

[00:05:09]

Tout ça, c'est vague. Ça dépend du vaccin. C'est à dire qu'avec Pfizer, à Moderna et surtout Pfizer, qui est quand même celui qu'on utilise actuellement, les doses qu'on a et qu'on diffuse actuellement, c'est Pfizer. Moderna arrive, mais ce sont les vaccins qui nécessitent de passer par un congélateur. Pfizer a particulièrement froid, moderna un peu moins, mais celui qu'on attend vraiment, c'est AstraZeneca qui est, lui, un vaccin classique et typiquement sur AstraZeneca.

[00:05:31]

L'idée, ce serait de pouvoir passer. Pourquoi pas aller jusqu'à jusqu'à l'officine, jusqu'au pharmacien pour avoir des vaccinations. Donc, vraiment, au coin de la rue Dominique, on a l'impression qu'on a calibré notre stratégie de vaccination sur l'acheminement des doses. On peut voir cette impression. Je ne suis pas certain que ce soit tout à fait ça, parce que quand les Italiens et les Allemands ont reçu le même nombre de doses proportionnellement à leur population au même moment, et donc je pense que c'était plus un choix, un choix presque politique.

[00:06:01]

D'abord, le choix de dire nous commençons vraiment par les épaules. Tout le monde ne commence pas, n'a pas le même ordre de priorité. Et ce qu'on sait qu'en Italie, aujourd'hui, quand on regarde, ils publient leurs chiffres, eux.

[00:06:13]

Les Italiens, nous savons Thèze, n'ont pas vraiment un petit peu le début de l'once du premier blended d'une information, mais on n'a pas encore beaucoup d'informations sur le nombre de vaccinés. Jentends 38000 350 est une personne, mais les Italiens de Bouré, les Allemands et les Anglais donnent beaucoup plus d'informations et notamment le fait qu'en Italie, on n'a pas commencé par les très âgés, mais ce sont les 50 70 ans. C'est un autre choix stratégique. Je pense que le gouvernement, en commençant par les épisodes, complexifiés l'affaire, alors, c'est un choix qui se comprend de la part de la Haute Autorité de santé.

[00:06:44]

Il n'y a pas de doute là dessus, mais c'est compliqué d'aller apporter un vaccin à 70°C dans chaque époque. Et puis, je crois qu'il y a un peu une tradition française quand même est de ne pas trop se comparer aux autres pays. Et je crois que le 26 27, le chef de l'Etat Emmanuel Macron s'est réveillé en disant Mais qu'est ce que fait les Allemands? Ils sont partis à 100 km heure et nous, on est à 3,5 km.

[00:07:11]

Alors il y a eu du mouvement. Il y a eu de la réaction, notamment celle de Axel Kahn, qui a fait beaucoup de bruit. Le président de la Ligue contre le cancer. Les choses se sont remises en ordre et le retard va être rattrapé. Mais c'est vrai qu'il y a un retard. Vous le mentionnez tout à l'heure. J'ai regardé à l'instant avant d'entrer dans le studio. Les Italiens en sont à 731 131.000 et les Allemands à 680 000.

[00:07:33]

On n'est pas encore tout à fait là. Ça va se rattraper.

[00:07:36]

On aurait pu. On avait les doses pour aller aussi vite que les Italiens et aussi vite que les Allemands. On avait les yeux. Deux sont arrivés assez vite. En fait, il y en a un paquet qui est arrivé fin décembre, un tout petit paquet le 25 26 et il y en a eu fin décembre. Il y a des doses, en fait, pour la question. Le titre de l'émission? Y a t il des doses pour tout le monde?

[00:07:57]

Il y a des doses pour tout le monde, mais pas tout le monde en même temps. Donc, il y a la grande question, mais on y reviendra peut être. C'est sur les épisodes. Il n'y a pas de difficultés de stock sur les plus de 75 ans. A priori, on n'aura pas avec les vaccins Pfizer et Moderna.

[00:08:13]

Ce sera un peu plus compliqué pour les plus de 65 ans, pour des tas de raisons sur lesquelles on pourra revenir. Mais cette tranche là d'âge aura peut être un accès un peu plus tardif.

[00:08:23]

Philippe Amoyel En matière de lutte contre l'épidémie, le fait d'accélérer la vaccination des plus de 75 ans, c'est plutôt une bonne chose, surtout. Encore une fois, quand on voit la menace que fait planer sur l'épidémie l'arrivée en France du Varian. Oui, bien sûr, les fosses ont été définies par la Haute Autorité de santé sont tout à fait intelligentes et bien montées par rapport à la dynamique de l'épidémie, par rapport à la connaissance a du virus qui va protéger les individus, mais dont on ne sait pas encore s'il stoppe complètement la transmission.

[00:08:50]

Du fait que si on doit faire face à un troisième pic dans les semaines qui viennent ou dans les jours qui viennent, on va peut être avoir moins de personnes vulnérables touchées, donc moins d'engorgement des hôpitaux. Donc, je pense que sur les phases, il n'y a pas de discussion à avoir là dessus. Je pense que c'est un bon choix qui a d'ailleurs été discuté largement publiquement. Mais en revanche, l'élément que moi même je n'avais pas compris, c'est pourquoi on ne fait qu'une phase à la fois.

[00:09:12]

Je ce que les choses pouvaient être faites par tranchant en parallèle.

[00:09:15]

C'était un peu ça.

[00:09:16]

La question est peut être qu'on va avoir la réponse avec Brigitte Autran. C'est vrai, pourquoi pas tout le monde en même temps, à la fois les personnels des personnes résident pas d'ailleurs, les personnels aussi de santé et les plus de 75 ans, puisqu'on a les doses. C'est ce qu'on nous disait à l'instant Dominique-Savio. Si on avance lentement, ce n'est pas parce qu'on manque de doses, en tout cas en France. On verra au cours de l'émission, car certains pays qui en manquent.

[00:09:39]

Allez y, a Brigitte Autran.

[00:09:40]

En fait, on fait un peu les phases en même temps est. En tout cas, les deux ou trois premières phases commencent à être relativement fusionnées puisque on ne se limite pas au EPAD, alors que normalement, on aurait dû encore se limiter aux EPAD. On va déjà à la phase 2 avec les vaccinations des plus de 75 ans. On arrivera sans doute assez vite à certains sujets de la phase 3. Donc, en fait, il y avait eu une controverse en France entre la chaise et d'autres experts qui suggéraient effectivement qu'on fusionne les premières phases afin de vacciner plus de monde.

[00:10:12]

Je crois qu'on y arrive et encore une fois, la justification de la chaise était que, bien sûr, ce sont des sujets âgés vivant en collectivité qui font qu'ils payent le plus lourd tribut à l'épidémie. Ça, ça ne fait aucun aucun doute.

[00:10:26]

Ce qui est important à signaler aussi aujourd'hui, c'est qu'on n'ouvre la vaccination très largement aux sujets à risque puisque les sujets atteints de cancer. Les sujets attendent les patients atteints de cancer ou de leucémie.

[00:10:39]

Les greffés ont également accès à la vaccination en ce moment parce qu'ils sont à risque aussi important que les sujets âgés. Donc, il y a un assouplissement des règles des phases de la vaccination sans les remettre en cause, c'est à dire que ce sont toujours le principe des sujets à risque. Et puis surtout, on ouvre également aux professionnels de santé. Et là, il y a également un assouplissement dans la mesure où, initialement, les professionnels de santé qui devaient être vaccinés en premier étaient ceux qui avaient eux mêmes des facteurs de risque.

[00:11:09]

Et aujourd'hui, on vaccine les professionnels de santé, qu'ils aient ou pas des facteurs de risque.

[00:11:15]

Donc, il y a combien de personnes pour ça? Quand on met tout bout à bout en moyens, on voulait vacciner toutes ces personnes là.

[00:11:22]

Cela représente environ une douzaine de millions de personnes. Donc clairement, clairement, on ne peut pas vacciner en ce moment toutes ces personnes. Il n'y a ni l'organisation, ni les doses, ni les doses de vaccin. Aujourd'hui, c'est clair, il n'y a pas assez de vaccins. Mais au lieu de protester de façon négative contre ce phénomène, il faut aussi admiré le fait que aujourd'hui, en janvier 2021, un an après le début de l'épidémie, on a déjà accès à des doses de vaccin.

[00:11:56]

Certes, il n'y en a pas pour tout le monde, mais c'est déjà un accomplissement fantastique d'arriver à vacciner certaines personnes. Donc, effectivement, il faut accélérer les choses. Il faudrait que les industriels puissent décupler. Mais il y a des limites à la production et il faut surtout respecter les bonnes pratiques de production.

[00:12:15]

Et on verra que certains pays ont une démarche plus agressive. Notamment, je pense à Israël pour obtenir le nombre de doses nécessaires et vacciner plus largement leur population. Juste une question, Philippe Amoyel. Est ce que ce serait judicieux? C'est peut être ce qui va être fait. On voit ce qui se passe, a annoncé aujourd'hui même de renforcer et d'accélérer la vaccination. Vraiment? Dans les départements, dans les villes, dans les régions qui sont soumis à une épidémie qui a repris avec force.

[00:12:41]

Oui, il faut qu'il ait les moyens de l'organiser puisqu'ils vont être occupés quand ces poussées épidémiques. C'est ce que font les Anglais ont daccidents massivement leur population, en particulier les plus vulnérables, pour essayer de réduire les charges hospitalières. C'est en effet une option qui est à réfléchir et qui est intéressante.

[00:12:56]

Tout ce qui se passe avec un ancien @dominique, c'est aujourd'hui avec une petite anecdote seulement. Si les élus locaux ont annoncé samedi qu'ils voulaient vacciner les plus de 75 ans à partir de ce lundi, donc un peu en avance d'une semaine par rapport au calendrier fixé par le gouvernement. Manifestement, ils ont dû faire un petit peu taper sur les doigts puisque aujourd'hui, on a appris que c'était par une effeuille née une erreur informatique de doctype, ce qui n'est pas le cas.

[00:13:21]

En fait, tout le monde est en train de réécrire l'histoire, mais on voit bien que là aussi, c'est une bataille de la part des élus locaux.

[00:13:26]

Point que les courriers adressés à la bataille de communication et ce qui est passionnant dans cette affaire est positif dans cette affaire, c'est que tout le monde maintenant a envie d'y aller pendant des semaines et des mois. Le débat, c'était les Français ne veulent pas savoir s'ils sont toujours sceptiques. Maintenant, ils sont sceptiques. Mais regardez les sondages de moins en moins. Les choses évoluent et maintenant, le mouvement est complètement inverse. Le mouvement serait tout sauf une partie des Français ou envie de se faire vacciner.

[00:13:51]

Et c'est vrai que quand on regarde la tranche autour de soi, dans nos familles, nos amis, les amis, nos parents, on voit toutes ces personnes de 70 75 ans qui n'en peuvent plus d'attendre et qui se disent je ne vais pas trop vite dans les 100 derniers mètres. Et donc, la question, c'est qu'il ne fallait effectivement pas donner l'impression de traîner les pieds. Y aller piano, piano. Et là, on va rentrer dans un univers qui allie demande sociale très, très forte.

[00:14:18]

En tout cas, de la part de ces personnes plutôt âgées qui sont. On parle des épatent. Mais ces personnes âgées de 70 75 ans, qui sont pleins de fois ancien, sont chez elles, chez eux et qui ont envie de continuer de reprendre la vie.

[00:14:29]

Caroline Tourbes Il va y avoir une période qui va s'ouvrir, qui va être tendue, sans doute pour les autorités, pour les élus. C'est justement cette pression sociale. On dit on peut commencer à vacciner les plus de 75 ans. On imagine le coup de pression sur le numéro vert qui sera mis en ligne par le gouvernement sur la plateforme, notamment d'Autolib, qui a été choisi pour organiser la campagne de vaccination. Pardon de le dire comme ça, il va pas falloir se rater.

[00:14:52]

Là, on ne va pas falloir se rater. Surtout, est ce qu'on voit, c'est que c'est vraiment au niveau régional que ça va se jouer, c'est à dire qu'il va y avoir une volonté de décentraliser. l'Etat s'est occupé de l'Europe, s'est occupée d'acheter, d'acheter des stocks, puis de les distribuer. Les Etats s'occupent ensuite de mettre en place leur stratégie, de les distribuer dans les régions et les régions. Localement, il va falloir qu'elles s'organisent.

[00:15:12]

Parmi les chiffres qui sont aussi surprenant, on a vu que, par exemple, en Normandie, ça vaccine beaucoup, alors que c'est plutôt calme. Et on a plutôt l'impression, par exemple, qu'en PACA, ça vaccine peu alors qu'on sent qu'il y a une résurgence de l'épidémie. Donc, on voit bien que là, il y a un thermomètre entre nombre de vaccins et de doses disponibles qu'il va falloir à une musique qu'il va falloir mettre à mettre au rythme.

[00:15:32]

Alors, la campagne grand public a donc commencé, on l'a dit à Nancy pour les premières vaccination des plus de 75 ans, dès demain soir. Un numéro vert et une plateforme jeudi seront mises à disposition de ces 5 millions de Français pour organiser un rendez vous et une accélération dans la stratégie qui, selon Olivier Véran, reste la même. Cibler en priorité les plus fragiles. Mélanie Nuyens sombreros et Maxime Liogier.

[00:15:59]

Centre d'appels vaccination Kovy 19 vengeant au bout du fil à un habitant de la métropole nancéienne qui souhaite se faire vacciner.

[00:16:07]

Vous avez plus de 75 ans. Monsieur Jean-Pierre Nancie, première ville en France à vacciner les plus de 75 ans, aurait I-Pad. Et la demande est si importante que ce centre d'appel qui prend des rendez vous est déjà saturé.

[00:16:21]

Personnel de la et ça se remplit très vite.

[00:16:26]

A tel point qu'il faut attendre désormais une semaine pour prendre un rendez vous par téléphone. Un service pionnier qui existera bientôt dans toute la France et qui se généralisera sur Internet. À partir de jeudi prochain, tous les plus de 75 ans pourront prendre un rendez vous pour se faire vacciner sur ce site gouvernemental. Santé point. FR. Mais pour répondre à la demande. Trois autres plates formes privées ont été sélectionnées par l'Etat. Parmi elles, le site d'Autolib.

[00:16:56]

L'objectif, c'est que les patients y prennent rendez vous en deux clics sur DOCTYPE sur santé Point vert de manière très simple, et chaque centre de vaccination sera équipé d'un logiciel de gestion qui leur permettra d'optimiser cette campagne de vaccination puisque des millions de rendez vous vont être pris. Donc, il faut que les centres puissent gérer les doses, la surveillance vaccinale et l'ensemble de cette campagne.

[00:17:16]

Un coup d'accélération dans la campagne de vaccination, dont la stratégie se résume en trois mots amplifier, accélérer, simplifier, prononcé à l'envi ces derniers jours et souligner encore ce matin par le ministre de la Santé.

[00:17:30]

Sur le terrain, nous souhaitons avoir vacciner plus d'un million de Français à la fin du mois de janvier et nous souhaitons pouvoir proposer la vaccination aux 15 millions de personnes qui constituent le public le plus fragile au regard du risque viral en priorité. Nous ne l'avions pas vu. Une stratégie a été définie par la Haute Autorité de santé qui, je le rappelle, une autorité indépendante.

[00:17:54]

À ce jour, en France, deux vaccins ont été autorisés Pfizer Biotech et, très récemment, le vaccin moderna. 50 000 doses sont arrivés cette semaine sur le sol français. Un vaccin plus simple d'utilisation qui peut être conservé à seulement moins 20 degrés.

[00:18:14]

Ce qui nous permettra également d'être approvisionné pour ce vaccin à raison de 200 000 doses sur le premier mois, puis 2 500 1012 par mois.

[00:18:25]

L'objectif du gouvernement vacciner 40.000 personnes par jour en France 15 millions d'ici l'été. Un objectif moins ambitieux que ses voisins. l'Italie espère vacciner 21,5 millions de personnes d'ici la fin du mois de mai. Là bas, les plus de 50 ans peuvent déjà recevoir la première dose de vaccin. Alors, la France est elle en retard? La Haute Autorité de santé estime qu'il faut avant tout cibler. Les jeunes, par exemple, sont exclus du dispositif.

[00:18:53]

Ces enfants, ces jeunes ne vont pas aller à l'hôpital, ne vont pas saturer le système de santé. Ils peuvent avoir des parents, des grands parents.

[00:18:59]

Là, bien sûr, bien sûr, mais c'est eux qu'il faut protéger ceux qui font vacciner les parents, les grands parents. Ce d'autant que vous ne savez pas du tout. Aujourd'hui, si le vaccin empêche de transmettre, donc vous allez les vacciner. Si ça se trouve, ils sont toujours aussi transmetteurs. Donc ça, ça ne sert à rien. Il faut vacciner ceux qui sont la cible, soit qui peuvent le donner et qui, eux, ont un risque de forme sévère.

[00:19:18]

Pourquoi la France a commandé 200 millions de doses?

[00:19:21]

Cet hôpital vient d'en recevoir quelques unes, délivrés par des vaccins qu'on a commandés il y a deux jours et qu'on a reçu ce matin dans ce flacon.

[00:19:31]

Le vaccin Pfizer Biotech. On essaie toujours de s'arranger pour avoir pas de pertes.

[00:19:39]

Jusqu'à maintenant, un flacon pouvait contenir 5 doses. Mais depuis vendredi dernier, l'Agence européenne des médicaments a autorisé 6 doses par flacon, c'est à dire 20 cent plus de vaccins. Alors, y aura t il assez de doses pour vacciner tous les Français? outre-Rhin, cette question est déjà débattue. l'Allemagne veut vacciner 8 millions et demi de personnes d'ici deux mois. Et pour tenir ces délais, une usine de production supplémentaire du vaccin Pfizer Biotech va voir le jour dès le mois de février.

[00:20:13]

Cette question d'abord, j'ai 85 ans, j'habite à la campagne, à 50 km de Lyon. Je fais comment pour me faire vacciner, Caroline? Tourbeux? Pas facile. Bonne question. Il faudra se rendre dans le centre de vaccination pour se rendre dans le centre de vaccination. Dans un premier temps, Brigitte Autran. Oui, c'est tout à fait ça.

[00:20:30]

C'est le numéro vert et le centre de vaccination dans un premier temps. Si le vaccin AstraZeneca est c'est vraisemblable et autorisé d'ici la fin du mois, il y aura une possibilité de l'utiliser plus largement et au plus près des patients. Mais pour l'instant, c'est tout à fait cela.

[00:20:45]

AstraZeneca C'est vrai qu'il est un peu attendu comme le Messie en ce moment parce que clairement, c'est celui qui était dans la stratégie qui permettait d'aller jusqu'au bras, jusqu'au bras des patients. Et on a ce délai d'attente lié notamment à un flou sur les données qui a nécessité d'avoir une expertise approfondie. Parce que dans les essais cliniques, on en a entendu parler. Il y a eu des doses qui n'ont pas été données correctement sur les bonnes personnes, donc il est utilisé en Grande-Bretagne et en Grande-Bretagne.

[00:21:12]

C'est un vaccin qui est quand même britannique. Donc, c'est pour ça qu'il y a clairement quelque chose de politique dans la décision de l'autoriser tout de suite rapidement. Pour l'Europe, c'est plus long à cause de ce flou sur certaines données. Mais ça va venir, ça va venir, ça peut débloquer cette situation.

[00:21:26]

Cet accès plus élargi aux vaccins dans la population d'Onyx, le vaccin AstraZeneca, est très attendu par tous les gouvernements parce que c'est lui qui assure les gros volumes. Les deux vaccins, on en attendait beaucoup. On a commandé énormément le vaccin Pfizer Biotech et Moderna. Ce sont des vaccins nouveaux. Il y a du volume, mais il y en a pas autant que le AstraZeneca, qui travaille avec l'Inde, qui travaille. Voilà la grande question, c'est la décision est attendue pour le 29 janvier.

[00:21:53]

On l'a appris hier soir ou peut être même ce matin. La question, c'est est ce que ce vaccin sera disponible pour tout le monde? Pourquoi? Il me semble que le comité des réflexions en cours au sein du comité des vaccins. Mais je ne sais pas si British Tramp peut nous en dire un mot au nom de la Haute Autorité de santé. Il y a des réflexions pour savoir si ce vaccin sera efficace aussi, autant pour les plus de 65 ans.

[00:22:17]

Et dans ce cas là, est ce que ce vaccin serait priorisé vers les moins de 65 ans? J'imagine qu'aucune décision n'est prise, mais dans l'entourage du professeur Alain L'afficheur, on y réfléchit. On se pose la question plus importante parce que ça voudrait dire que si je mets casi ou si ce vaccin était dirigé prioritairement vers les moins de 65 ans. Ça voudrait dire que les plus de 65 ans, bien dans la file d'attente, serait quand même un petit peu plus loin.

[00:22:48]

Ce serait ça poserait une question.

[00:22:50]

Brigitte Autran Oui, alors, on n'en est pas là.

[00:22:53]

Effectivement, pour l'instant, les données n'étaient pas assez solides pour s'assurer que l'efficacité de ce vaccin était identique au vaccin de Pfizer et Moderna. Et donc, si ce n'est pas le cas, si ce vaccin est un tout petit peu moins efficace que les vaccins moderna et Pfizer, alors peut être qu'il serait un peu moins efficace, surtout chez les sujets les plus âgés, et que l'on pourrait le recommander. Il sera autorisé pour tout le monde, mais on pourrait le recommander peut être chez des sujets plus jeunes.

[00:23:24]

Mais attention, rien n'est sûr et il est possible qu'on ait de très bonnes nouvelles et qu'il soit aussi efficace que le vaccin moderna. Et donc, il ne faut pas anticiper. De toute façon, c'est un vaccin qui va être un vaccin protecteur qui sera certainement autorisé. Il n'y a pas de raison qu'il ne le soit pas et on verra comment on peut l'utiliser quand on aura les données. Car encore une fois, la stratégie vaccinale. Non seulement elle ne se fait pas à vue, mais elle se fait sur des bases scientifiques solides d'efficacité et de sécurité.

[00:23:57]

C'est bien le rappeler quand même. C'est un point intéressant, l'histoire? L'histoire d'AstraZeneca, parce que c'est vraiment le cas. Le cas d'école. On définit une stratégie. On a, on décide qu'on va avoir un volant avec différents vaccins. Mais en fait, on ne sait pas exactement quelle va être l'efficacité de ces vaccins et cette stratégie qu'on a déjà dessinée. Est ce qu'elle va venir se superposer avec les vaccins? L'efficacité de ces vaccins? Le moment où il nous arrive, au moment où on peut les livrer, on peut les délivrer aux patients.

[00:24:24]

Il y a vraiment quelque chose qui qui est une course à deux vitesses. Par exemple, Johnson Johnson, le vaccin de Janssen. On ne sait pas non plus que ça va donner des volumes qui sont attendus, ce qui sera mieux pour les plus jeunes, pour les plus âgés, qui peuvent changer la stratégie. Philippe Amoyel Dans la bataille que nous menons tous collectivement, je dis collectivement, c'est à dire le monde entier dans cette contre cette pandémie. Est ce que les pays où on l'a vu avec la Grande-Bretagne ou l'Allemagne qui affichent des montants, j'allais dire des montants dans des nombres de vaccinés de 8 millions 14 millions, je crois.

[00:24:57]

C'est ça, la Grande-Bretagne, c'est combien?

[00:24:59]

La Grande-Bretagne vise mi février 94 millions. Par exemple, quand on est capable de vacciner 14 millions de Britanniques mi février. Est ce qu'on a un atout et une avance dans la lutte? L'épidémie. Je crois qu'il faut prendre l'exemple d'Israël même avant de prendre l'Angleterre, et l'Angleterre a ses soucis actuellement avec cette bague. Israël a reconfirmé récemment l'idée. C'est quand même d'atteindre à un moment donné une immunité collective qui nous permette un peu d'abandonner, au moins partiellement, toutes les mesures qui sont actuellement en place de protection.

[00:25:31]

Donc, les stratégies sont différentes. Israël a décidé d'essayer de vacciner au maximum et le plus vite sa population. Ils sont déjà 21 pour cent de la population méconnaissait indiqué. Donc, c'est une autre stratégie. En France, c'est plus compliqué. C'est un plus grand pays. On a assez logique de saturation, assez logique de deux personnes âgées qui sont les deux personnes vulnérables qui sont importantes. Donc, on ne peut pas les comparer directement. Ce qu'il faut, c'est qu'au bout d'un certain temps, tout le monde, tous les pays, aient une couverture suffisante pour bloquer le virus, y compris parce qu'on en parle peu.

[00:26:05]

Les pays moins développés pour lesquels des actions sont en cours parce que ça sert à rien d'être isolé au milieu d'être vaccinés alors que dans le monde entier, le virus continue à courir.

[00:26:15]

Vous avez raison et on va en parler dans la deuxième partie de l'émission parce que c'est une bataille qui se joue au niveau mondial pour avoir accès justement à cette dose et à cette vaccination massive. Mais juste pour faire écho à ce que vous nous dites à l'instant, l'OMS dit les campagnes de vaccination massive ne suffiront pas à garantir une immunité collective en 2021. Pourquoi? Parce que, peut être Philippe Amoyel et puis ensuite Brigitte Autran. Parce qu'actuellement, il va falloir qu'on atteigne 2, c'est ce pourcentage, on ne va pas l'atteindre simultanément dans tous les pays.

[00:26:48]

On va avoir des problèmes d'accès au vaccin. On va avoir également des possibilités de variants qui peuvent apparaître, qui pourraient résister à certains vaccins. Donc, la réponse n'est pas claire, c'est la bonne direction. Maintenant, le résultat, je ne sais pas qui peut dire quand on sera débarrassé de tout ça.

[00:27:02]

On aimerait d'autres, oui. Ce que je voulais rajouter, c'est que le but n'est pas. Le premier but n'est pas forcément d'obtenir l'immunité collective et l'éradication du virus dont le premier but, c'est réellement non. Le premier, c'est réellement de protéger les sujets à risques et de limiter le nombre maximum d'hospitalisation en réanimation et d'hospitalisation tout court, car c'est ça qui bloque les sociétés. C'est ça qui bloque le monde. Donc aujourd'hui, c'est le premier objectif et cet objectif là, il est atteignable et il faut vacciner environ 20 pour cent des populations pour arriver à obtenir cet objectif, celui de l'éradication.

[00:27:38]

Effectivement, il est beaucoup plus difficile à atteindre. Je ne suis pas sûr qu'on dit on va t on parler d'Israël?

[00:27:42]

Pourquoi ont ils plus de doses? Brigitte Autran et les ont payé plus cher et ils ont payé plus cher. C'est ça le sujet.

[00:27:49]

Dominique A. A négocié au niveau européen. On a négocié des bons prix, mais on en a moins.

[00:27:54]

Les Israéliens ont fait deux choses, c'est à dire que le premier ministre a appelé directement le patron de Pfizer. Je prends mon téléphone et je l'appelle et je lui dis j'ai envie qu'Israël soit une tête de pont et le monde entier va regarder ce qui se passe.

[00:28:07]

Ces réfugiés, le monde entier regarde ce qui se passe et ils ont dit le prix, c'est pas important, ils avaient raison. C'est à dire quand on voit les dégats et non pas pour enrichir les laboratoires, c'est. C'est un sujet. OK, on. Mais quand on voit les dégâts économiques, sociaux, psychologiques partout dans le monde, on se dit mais en fait, il faut faire des chèques de quasiment n'importe quel montant. Évidemment, l'Europe, qui a une grande tradition de s'intéresser au pouvoir d'achat et qui sait que l'opinion publique est sensible au prix payé pour acheter vis à vis des laboratoires pharmaceutiques, etc.

[00:28:44]

Big Pharma. l'Europe a négocié ardemment et c'est vrai qu'elle a obtenu des prix moins élevés que les Etats-Unis. Est ce que ça a un petit peu freiné dans les négociations des volumes? C'est possible. Mais attention quand même. Maintenant, avec la commande qui a été passée de Pfizer complémentaire de 300 millions de doses vendredi dernier, les choses sont remises quand même dans l'ordre.

[00:29:07]

Brigitte Autran surfe sur cet aspect là. Le prix des dosettes? Dans cette bataille internationale pour obtenir des doses de vaccin et encore une fois, on va aller en Chine, en Russie, pour voir comment les choses se passent. Est ce qu'à une surenchère des coûts des doses? Est ce que les prix restent les mêmes? Les prix ne sont pas exactement les mêmes, mais effectivement, je pense que l'Europe a visé des prix bas. De toute façon, ce qu'il faut bien ajouter, c'est que même si l'on paye trois fois le prix d'un vaccin de Pfizer ou Moderna, il n'y en a pas pour tout le monde, quoi qu'on fasse, quel que soit le prix que l'on donne.

[00:29:39]

Ensuite, c'est une question d'objectif et de positionnement dans le monde. La France et l'Europe ont choisi un positionnement peut être un peu minimaliste, mais un positionnement économique vis à vis des autres pays du monde entier. l'Europe, je vous le rappelle, fait partie de l'organisation. Kovács, qui est une organisation pilotée par le MSE qui assure l'accès du vaccin, peut être 20% de la population mondiale. Donc voilà, je crois que les Français auraient été choqués si la France et l'Europe avaient accepté de payer très cher des vaccins qui leur serait réservé et que cela empêche les populations de pays émergeants ou plus pauvres d'avoir accès à des vaccins.

[00:30:22]

C'était une question de choix.

[00:30:23]

Vous dites, on ne peut pas les avoir tout simplement parce qu'il faut les produire, ces vaccins. Caroline Tourbe Ils ne sont pas produits en France.

[00:30:31]

Si Renault ne sont pas produits en France, ça dépend lesquels. Il y a des productions en Belgique, il y a des productions. J'ai un trou sur les autres pays qui sont produits en France et en Suisse.

[00:30:42]

Le moderna, il y en a. Il y a beaucoup d'usines.

[00:30:47]

Brigitte, on voulait dire un mot. Il y en a aussi en Belgique, en Belgique. Il y en a aussi en Belgique, en Allemagne.

[00:30:56]

Il faut voir l'effort colossal comme production fait la production de vaccins dans le monde. D'habitude, c'est entre 2 et 4 milliards. Vous devez rajouter des milliards et des milliards. On construit pas une usine comme ça en trois coups de cuillère à pot. Il ne s'agit pas de construire des pare chocs. Je n'ai aucun mépris pour les pare chocs, mais ce sont des produits, évidemment qu'on injecte dans le corps humain, donc c'est compliqué. Il faut un petit peu tôt et je crois qu'on peut faire un peu le Bisounours.

[00:31:21]

Mais on peut saluer l'effort absolument considérable de la communauté scientifique et industrielle.

[00:31:26]

Est ce que les pays se comportent bien dans leur ensemble? On a vu au moment de la bataille des Masques que certaines cargaisons étaient pillées sur les tarmac et que vous en savez peut être Brigitte Autran au niveau européen, tout cela se fait en bonne intelligence. Toujours.

[00:31:43]

Je crois que ça se fait en bonne intelligence. Il y a forcément des petites frictions parce qu'on n'est pas au pays des Bisounours. Si certains pays râlent parce que il y a eu des influences assez nationalistes pour favoriser tel ou tel fournisseur de vaccins, mais en gros, ça se passe assez bien quand même.

[00:32:01]

Deuxième question il faut saluer ceci allez y, allez y. Il faut saluer qui.

[00:32:06]

Je dis qu'il faut saluer l'effort global des scientifiques, des industriels et des gouvernements. Tout de même, les choses ne sont pas parfaite. Mais elle, France.

[00:32:16]

Est ce que l'on va manquer de seringues comme on l'a entendu? Je ne sais pas qui peut répondre à cette question. Caroline Alors, tout à l'heure, le ministre de la Santé était interrogé à l'Assemblée nationale sur ce sujet là. Il avait l'air un peu agacé qu'on lui pose la question. Il voulait plutôt rassurant, plutôt rassurant a priori, a eu des d'estoc, des réassorts qui ont été faits en cours d'acheminement. Et ce serait un problème qui ne serait pas vraiment un problème en train de se résoudre.

[00:32:41]

C'est ce que dit notamment la DJs à Lille.

[00:32:44]

Alors allez y, je vous en prie, Philippe Amoyel à On a eu l'information par le monde.

[00:32:48]

Moi, j'ai découvert dans Le monde, hier soir que il nous manquait 10 000 et que je me suis renseigné en mon nom. Si des problèmes de réassortiment, c'est pas un souci, il sera peut être une limitation pour la vaccination dans le Nord. Pas de souci là dessus.

[00:33:01]

Dominique Sopo revient peut être un instant sur le calendrier français. Le calendrier du gouvernement est le suivant. 1 million de vaccinés en janvier, oui, 3 millions fin février et 7 millions fin mars. L'espoir, c'est qu'il y ait beaucoup plus de demandes et que tout le monde ait envie de se faire vacciner. La question, c'est le gouvernement est en train de faire en sorte de vacciner 50 000 personnes par jour 50 à 70 000 personnes par jour. Est ce qu'il serait capable de monter là comme d'autres pays le font?

[00:33:34]

l'Italie, ça s'arrêtera peut être, mais le taux de ces derniers jours autour de 90.000 par jour. Le Royaume-Uni vise 200.000 par jour et les Etats-Unis, un million par jour.

[00:33:44]

Ils l'ont atteint hier. Mais c'était juste peut être un coup comme ça. Est ce que la France serait en capacité? S'ils sont là et si la demande est là d'aller plus vite?

[00:33:54]

Peut être qu'on peut poser cette question là. Brigitte Autran On serait en capacité en terme de logistique, de moyens et de d'acheminement des doses, puisque c'est ça qui nous réunit aujourd'hui. Véritablement, je crois qu'il est difficile de le dire comme on l'a vu, l'Allemagne ouvre de nouvelles, de nouvelles usines.

[00:34:14]

Les achats peuvent être modulables. Donc effectivement, si la pression est gigantesque et si c'est possible, on essaiera d'aller plus vite.

[00:34:23]

Et il n'y a pas de barrières a priori contre le principe d'accélération des objectifs fixés fixés par le gouvernement.

[00:34:31]

Les objectifs fixés par le gouvernement, comme l'a évoqué M. Supposent quand même qu'on vaccines à peu près 100 000, 90.000 à 100.000 personnes par jour. Donc là, on est sur une tendance qui va à 50, mais qui permettra d'atteindre le million fin janvier. Mais pour les deux mois suivants, clairement, on ne peut pas. Il faut doubler, il faut doubler. Fatalement, on a des réserves de vaccins. Normalement, Astra devrait arriver. Donc tout ça va se mettre en place.

[00:34:54]

Mais je pense qu'il va y avoir encore un coup d'accélérateur à mettre progressivement. Maintenant que l'attention est portée, je crois que la réaction des Français à vouloir se faire vacciner est une excellente nouvelle.

[00:35:05]

Et moi aussi, il faut que je mette le coup d'accélérateur pour lancer le deuxième reportage. Il y a ceux qui courent après les doses et ceux qui inondent les marchés et le marché mondial de leurs vaccins. C'est le cas des Chinois, qui font même une diplomatie des vaccins après la diplomatie des Maska, on s'en souvient. Dans cette course contre la montre à l'accès aux vaccins devient un enjeu stratégique majeur. Une nouvelle arme dans la bataille d'influence des grandes puissances Mattioli, Néo et Michel.

[00:35:34]

Des officiels brésiliens fiers de poser devant une cargaison de vaccins venue de Chine dans ses conteneurs des millions de doses du produit chinois Coronas VAC pour la région de Sao Paulo. Finances initiale et émousse. On danse! Nous commencerons notre programme de vaccination dans l'État de Sao Paulo le 25 janvier prochain.

[00:35:58]

Déjà les temps essa, et cela malgré l'absence de données scientifiques sur l'efficacité du vaccin.

[00:36:05]

Nous centipede du formol, des outils efficaces. La Chine ne cache pas son ambition d'inonder la planète avec ses vaccins, en plus du Brésil. Le pays fournit déjà de nombreux pays d'Amérique latine. Aussi le Maroc, l'Egypte ou encore l'Indonésie. Ces petites fioles sont devenues un outil diplomatique. La Chine subventionne son industrie et cassent les prix. Une volonté du président en Chine, Xi Jinping.

[00:36:34]

Déjà en mai dernier, il y a le vaccin chinois contre le coronavirus, lorsqu'il sera disponible, deviendra un bien public mondial.

[00:36:44]

Au Congo. Oui, mais quelle sera la contribution de la Chine pour assurer l'accessibilité et le caractère abordable du vaccin dans les pays en développement?

[00:36:54]

Rochehaut Tongo contient un autre pays fait également de son vaccin une arme d'influence. La Russie a développé en premier son Spoutnik, un nom de satellite de la guerre froide, comme un pied de nez du président Vladimir Poutine aux laboratoires pharmaceutiques américains et européens.

[00:37:19]

Nous avons un bon vaccin, quelques problèmes Dostom, mais nous avons fait face à ces problèmes avec dignité.

[00:37:25]

Il vaudrait mieux pas, peut être même mieux que dans d'autres pays du monde qui sont fiers, à juste titre, de la stabilité de leur économie et du développement de leurs services sociaux et de leur système de santé rouge et noir.

[00:37:41]

Ce vaccin russe à l'efficacité controversée serait vendu dans une cinquantaine de pays comme l'Argentine, l'Algérie ou l'Inde. Et c'est même le ministre russe des Affaires étrangères qui joue les VRP. Sergueï Lavrov rencontre son collègue turc. La Russie accepte même de révéler la recette de son vaccin à des partenaires.

[00:38:02]

Changeling d'un seul village. Tout est sur la bonne voie vers une production conjointe de ce vaccin afin de le faire fabriquer et produire également en Turquie et en Turquie. Nous progressons vers cet objectif et la production et stratégie vaccinale.

[00:38:21]

Les nouvelles vitrines des gouvernances pour prouver la crédibilité de leurs modèles. l'Union européenne, elle aussi, veut se renforcer en démontrant que ces achats groupés de vaccins sont un atout.

[00:38:34]

Oui, avant le Koweït, nous avons tous convenu juridiquement. Non, il n'y aura pas de négociations en parallèle, pas de contrats en parallèle.

[00:38:43]

C'est un cadre dans lequel nous travaillons tous et c'est celui des 27 pays de l'Union européenne. Oui, nous négocions ensemble, nous achetons ensemble et nous faisons avancer ce processus de vaccination ensemble.

[00:38:55]

Le vaccin est synonyme de fierté nationale pour certains, de défaillance pour d'autres. En France, Sanofi, le fleuron pharmaceutique, s'est distingué par son retard et son échec. Il pourrait aujourd'hui devenir un simple sous traitant. Sanofi pourrait produire dans ses usines le vaccin de ses concurrents. Cette question qui nous est posée ce soir pourquoi n'a t on pas de vaccins chinois ou russes en France? Qui peut répondre à cette question? Brigitte Autran. Peut être. Oui, tout simplement parce que ni les vaccins chinois ni les vaccins russes ne se sont soumis ni demandé une approbation européenne.

[00:39:34]

Donc, pour l'instant, nous n'avons pas d'information et pas de demande des Chinois et des Russes de diffuser leurs vaccins en Europe. A votre avis, pourquoi ne veulent ils pas diffuser leurs vaccins en Europe et en France précisément? On est dans la géopolitique, on est dans une bataille d'influence, non?

[00:39:52]

Pour l'instant, nous n'avons pas d'informations solides sur la réalisation des essais cliniques d'efficacité, ni en Chine ni en Russie.

[00:40:02]

Et il s'agit probablement plus qu'un problème géopolitique. Il s'agit d'un problème d'organisation de la recherche médicale dans ces pays et de la transparence de la recherche médicale.

[00:40:13]

Vous sous entendez que si demander l'autorisation en Europe, peut être ne leur a t il pas, étant donné les conditions dans lesquelles ils ont fait leurs tests?

[00:40:21]

Je ne le sais pas encore. Nous n'avons pas les informations de Philippe Amoyel. A votre avis là dessus sur les vaccins chinois et russes qui sont acceptés et qui sont attendus dans tout un tas de pays. On vient de voir à l'instant peu. On peut citer des pays comme notamment les Seychelles, qui ont commencé aujourd'hui même à vacciner avec le vaccin chinois. Ben oui, c'est exactement ce qu'a dit Brigitte Autran dans l'instant, c'est à dire qu'on n'a pas les informations.

[00:40:44]

Il faut quand même penser à la sécurité des populations qui vont recevoir ces vaccins. Alors peut être qu'ils sont très bien, mais il serait bon de le démontrer. En Europe, il y a quand même la Hongrie qui a signé avec la Russie au départ, avant les contrats, avant les contrats qui avaient signé l'Europe, mais qui en est revenu parce qu'ils ont un déficit quand même de fournitures et de de production des vaccins. Et la Hongrie vient de signer un contrat avec Pfizer pour recevoir également des doses.

[00:41:08]

Donc voilà, il y a ces notions. Il y a vraiment des affichages politiques d'un côté, mais heureusement, en France, on a ameli.fr, en Europe on et en France, ce qui protège les populations, il ne faut pas l'oublier.

[00:41:19]

S'informer, par exemple sur les 232 vaccins qui sont encore à l'étude. Et on va parler dans un instant des vaccins français Sanofi notamment 232 vaccins. Cela veut dire que nous, on va être limité avec ceux pour lesquels on a d'ores et déjà passé des commandes. Ou est ce qu'on peut. Si on a certaines demandes de validation d'autres laboratoires, on peut encore élargir le spectre.

[00:41:38]

Philippe Amoyel Je pense que on a quand même avec l'Europe passé des commandes. l'Europe a passé un volume de 2 milliards de 175 000 doses de vaccins indiquent des proportionnalité. La France vient d'avoir à peu près 15%, c'est à dire 341 millions de doses. De quoi vacciner 170 millions 170 millions de personnes. Il ne faut pas oublier ça. Il y a des volumes qui vont arriver maintenant. Quant aux autres vaccins, que ce soit celui d'Astra. Je pense que c'est une question de jours.

[00:42:04]

Il y aura celui de Gentson. Il y aura celui de Sanofi parce qu'on parle de Sanofi, mais il va finir par arriver. Il va arriver un peu plus tard, mais on n'aura pas fini de développer. Sanofi en développe. D'autres également de type de messagers sont actuellement en cours et des phases cliniques devraient entrer aux alentours du deuxième trimestre déjà. Donc, il y a quand même des éléments qui permettent de le faire. Et on a un bac qui reste avec les reprises d'achat qui ont été faites et les demandes de précommandes qui ont été faites auprès de Pfizer pour 300 millions également de Curva.

[00:42:32]

Qui d'autre? Donc voilà, il y a quand même un enjeu qui est important. Mais il y a un enjeu pour tous les pays 232 vaccins testés, 60 qui sont testés chez l'homme et 12 qui sont en phase 3 actuellement. Il va y avoir quand même du temps et des produits parce qu'on n'a pas fini de parler, de travailler le coronavirus, ça, on a bien compris.

[00:42:51]

À propos de l'accès aux données pour les vaccins chinois, par exemple, ça faisait partie du deal pour les essais cliniques, par exemple. Au Brésil, il a été dit on fait les essais cliniques dans votre population. Là où le virus circule énormément parce qu'à l'époque, le virus ne circulait plus déjà en Chine, il fallait un pays où il y avait une forte circulation et on vous donne accès à toutes les données. Donc, c'est aussi ça a été vraiment été à la fois une politique commerciale et d'accès aux données.

[00:43:16]

C'est ce qui a permis avec qu'arsène d'histoire, de commandes qui sont qui ont un lien avec la diplomatie. On passe notamment à ce qui est en train de se passer en Ukraine Ukraine.

[00:43:24]

C'est un exemple. C'est vraiment un exemple parfait de cette opposition entre Chine et Russie. Parce que le gouvernement Zemlinsky, qui est pro-européen, fait partie de l'opération. Kovács va avoir des vaccins européens, des vaccins américains qui vont lui être destinés, mais il a également commandé des vaccins chinois et dans le même temps, l'opposition pro-russe. Elle milite pour que Spoutnik, le vaccin russe, soit homologué, autorisé dans un pays qui est en train de vivre un regain rebond de l'épidémie qui revient un confinement, donc.

[00:43:56]

On est à la fois dans une pression en pleine pression autour du virus et en Chine et en Russie qui arrive a par les deux bouts du continent pour essayer de s'imposer.

[00:44:06]

Et le vaccin chinois? Il est déjà au Maroc, au Congo, au Botswana, aux Emirats arabes unis, à Bahreïn. Avec à chaque fois la signature, comme vous l'avez dit, un d'accords bilatéraux et les transferts de technologie. C'est une diplomatie du vaccin assumé de la part des Chinois.

[00:44:22]

Ils sont depuis 15 ans, ils ont utilisé les routes de la soie.

[00:44:27]

Vous savez, ces routes commerciales étaient une sorte de doutils géopolitique à la fois d'assistance à des pays en difficulté, en manque d'infrastructures et d'apports financiers. Et là, nous sommes manifestement en 2020, dans une nouvelle phase de la géopolitique. C'est la géopolitique vaccinales. Elle vaut une autre, mais elle assurera probablement d'autant plus que c'est à Cuba une reconnaissance assez longue vis à vis de Pékin.

[00:44:51]

Nous, on en vient à Sanofi, on en vient à ça, on voit bien et on a tous les soirs des questions sur Sanofi. Pourquoi est ce qu'on n'a pas le vaccin français dans le pays pasteur? Pourquoi est ce qu'on est en retard? Est ce que c'est un échec de la recherche? Est ce que c'est sur ce plateau ici même? Il y a quelques semaines, on disait Ne vous inquiétez pas, c'est la stratégie de la tortue. On avance doucement, mais on va sortir avec le vaccin.

[00:45:15]

Le meilleur vaccin, le moins cher, le plus efficace.

[00:45:20]

Les raisons de cet échec, puisque c'est quand même un échec, c'est un retard qui risque d'être un échec.

[00:45:27]

C'est que sur le plan scientifique, évidemment, je n'ai aucune notion. Donc je vais utiliser l'image très simple. Quand vous voulez aller vite, vous prenez des raccourcis et parfois, les raccourcis tombent dans des culs de sac et ils sont tombés. Socle sur un problème de réactif qui a mal fonctionné et ils ont fait un mauvais choix. À un moment, c'est difficile de leur en vouloir parce que peut être que ça pouvait marcher, ça pouvait pas marcher. La conséquence, c'est qu'il y aura sans doute un vaccin dans quelques mois.

[00:45:56]

La grande difficulté? Il y a deux. Il y a deux conséquences.

[00:45:59]

Le premier en la diplomatie du vaccin. On ne peut pas la faire. La première conséquence est que Sanofi veut avoir plus de mal dans les mois qui viennent pour faire des essais cliniques. Parce que pour trouver, notamment aux États-Unis ou en Europe, des patients ou des candidats pour tester le vaccin Sanofi contre un vaccin qui marche très bien avec, ça va être un peu plus compliqué. Évidemment, on voit que les nations qui s'en tirent, les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et on se dit que c'est un symbole, une conséquence, un effet de la désindustrialisation française.

[00:46:35]

Malheureusement, Sanofi est une immense entreprise, mais on fabrique beaucoup de vaccins par ailleurs, mais c'est un symbole qui tombe effectivement mal. On a vu qu'on avait des difficultés dans beaucoup de secteurs et notamment le secteur pharmaceutique. Ça arrive. Je voudrais avoir votre avis sur Sanofi et Brigitte Autran. Vous avez fait une croix dans les politiques et les stratégies de vaccination sur l'arrivée de 300 millions de doses de Sanofi. On a commandé.

[00:46:59]

Ce qu'il faut déjà dire, c'est que de toute façon, le vaccin Sanofi était attendu pour la fin août, le milieu ou la fin du printemps, et pas du tout pour cette période là. Donc, il y a un retard d'environ 6 mois. C'est très préoccupant.

[00:47:13]

Effectivement, on espère qu'ils arriveront à rattraper ce retard. Il n'est pas impossible que les conditions d'essais cliniques changent un peu parce que les connaissances vont s'accumuler. Il sera peut être plus facile d'évaluer l'efficacité des vaccins d'ici quelques mois. Ceci permettra peut être à Sanofi de rattraper son retard. Ce n'est pas sûr encore. Sanofi a fait un pari de Latortue, effectivement, en imaginant que cette infection allait durer longtemps et que, de toute façon, tôt ou tard, on aurait besoin d'un très grand nombre de vaccins.

[00:47:43]

Donc, peut être que c'est une stratégie payante à la fin.

[00:47:46]

Pour l'instant, effectivement, on est déçu et il serait peut être même amené à produire Sanofi. Le vaccin des autres Laboratories est une piste qui a été évoquée au delà en tout cas de l'acheminement de la production des doses de vaccins. Le message qui est porté aux populations est aussi un enjeu majeur. Le gouvernement français, sous pression encore, il faut le dire, a bien du mal à calibrer son message. Il a fait appel à un monsieur vaccin plus scientifique politique et à des cabinets de conseil privé très critiqués.

[00:48:13]

La Lacause et Christophe Fauquet. Ça va très bien. Une réaction rassurante et une belle image, voilà la première Française vaccinée sur les chaînes de télévision.

[00:48:30]

La campagne de communication officielle a commencé, mais quelques jours plus tard, une révélation dans La Presse met le feu aux poudres. En décembre, le gouvernement a fait appel aux services d'un cabinet de conseil américain pour des millions d'euros. Le porte parole du gouvernement temporise sans trop s'étendre sur le sujet.

[00:48:51]

Il y a dans notre pays depuis plusieurs années et même plusieurs quinquennats, un recours à des cabinets de conseil lorsque sont élaborés, mis en œuvre des grands projets qui nécessitent un appui des conseils stratégiques ou logistiques. Pour le reste, sur les questions que vous évoquez, très précise la fréquence des réunions, les appuis très concrets et les questions de rémunération. Je ne dispose pas de ces informations et je vous invite à solliciter le ministère des Solidarités et de la Santé.

[00:49:21]

Qui pourra vous répondre?

[00:49:23]

À droite comme à gauche, l'opposition crie au scandale. Absolument sidérant. Qu'est ce que McKinsey vient faire là dedans? Cela signifie une disqualification des agents de l'Etat. Cela montre que rien n'était prévu et c'est alarmant.

[00:49:40]

C'est une nouvelle polémique. Après des semaines de communication un peu floue d'abord, et une stratégie de la lenteur relayée et assumée par Olivier Véran.

[00:49:50]

Les Allemands ont fait un choix. Ils ont mis en place des grands vaccinaux d'Europe. On avait essayé en 2011 en France. Ça n'avait pas marché et nous avons fait en France un autre choix que je revendique de nous appuyer sur les médecins, sur les professionnels de santé et de vacciner les personnes âgées en EPAD et non pas de les faire se déplacer, par exemple. Donc, ça prend un peu plus de temps au démarrage. Délais, je l'assume.

[00:50:08]

Il est même revendiqué, bien vite dénoncé par les présidents de région et même par certains scientifiques qui mettent en pièce la communication gouvernementale.

[00:50:19]

Pour ces personnes qui sont hésitantes, ça n'est pas en avançant à tout petits pas qu'on arrivera à les convaincre. Au contraire, on va les convaincre. En effet, si on va si lentement, c'est qu'on n'est pas sûr de soi et qu'il y a un danger. Je crois que c'est une très importante erreur stratégique de communication.

[00:50:39]

Olivier Véran est officiellement recadré par Emmanuel Macron. Les échos de la colère du président font la une du JDD. Alors, le ministre de la Santé change de cap et multiplie les messages sur l'accélération nécessaire de la vaccination.

[00:50:52]

Soyez rassurés, la campagne vaccinale va bientôt prendre de l'ampleur. Le vaccin est une chance historique d'en finir avec cette pandémie et retrouver une vie normale.

[00:51:01]

Nous ne passeront pas à côté une communication un peu confuse et une stratégie de vaccination incarnée par le nouveau Monsieur Vaccins du gouvernement. Un peu trop franc et pas très rassurant.

[00:51:14]

Pas facile de répondre à votre question aujourd'hui. J'ai forcément toutes les données qui le permettraient. Franchement, je ne sais pas. Je ne fais pas une analyse suffisamment complète de cette situation qui continue de justifier la technique des petits pas pour une raison très claire.

[00:51:29]

En France, on a une quantité de vaccins qui n'est pas infinie, qui aurait permis, si ça avait été le cas, de rouvrir la vaccination très, très largement auditionnée ce mardi à l'Assemblée nationale.

[00:51:40]

Olivier Véran a promis plus de transparence. Les chiffres des vaccinations devraient être publiés tous les soirs.

[00:51:49]

Et cette question confier la stratégie vaccinale à un cabinet de conseil n'est il pas la preuve que nos autorités sanitaires sont dépassées? Didier dans les Yvelines? Dominique Seux.

[00:51:58]

Je ne crois pas qu'on confie la stratégie vaccinale ou la logistique à un cabinet de très habituel. Enfin, on découvre par un tout petit peu la Lune quand même se dire que ça fait des années et des années qu'il y a des missions temporaires pour telle ou telle administration, telle la réforme de l'État. Il y a un regard extérieur. Après, il faut, il faut voir s'il est efficace. Moschino. Le principe ne me choque pas du tout. En revanche, si m'acquitter est là depuis début décembre et il a conseillé la stratégie, y compris de communication sur les vaccins fin décembre, c'est plutôt loupé.

[00:52:32]

Voilà, c'est tout ce qu'on peut dire sur le fait qu'il y ait des appuis intellectuels.

[00:52:36]

Ça me paraît pas complètement aberrant, Caroline, sur le choix du vaccin qui est revenu plusieurs fois sur le plateau de. Ces gens là, monsieur Pishyar à qui on demande d'aller dans les médias le matin et de faire aussi de la politique et de défendre la campagne de vaccination, de faire de la politique, de faire de la logistique, le dit clairement ce n'est pas son truc. Et puis, en plus, il arrive. Il a été lyncheurs. Tout le monde s'en suivit.

[00:52:56]

Pas forcément, mais il était à la tête de la Concertation citoyenne sur les vaccins en 2016 2017, qui a abouti à l'obligation vaccinale pour 11 vaccins pédiatriques. Et quelque part quand il est arrivé, il était qu'il était estampillé Monsieur vaccins obligatoires. C'est peut être ce qui explique le fait qu'il a voulu montrer que, lui aussi, il pouvait être sensible à l'inquiétude des Français vis à vis des effets indésirables des vaccins. Et c'est ce qui fait qu'il en a peut être parlé.

[00:53:22]

Puis ensuite, on lui a reproché d'en avoir trop parlé. Mais c'est vrai qu'il arrivait avec ce background de monsieur vaccins obligatoires dans une situation où l'opinion française était sensible à l'obligation vaccinale et au risque vaccinale. Voilà, ça peut expliquer aussi ce retard à l'allumage sur l'effet extrêmement positif d'avoir des vaccins disponibles et protecteurs. Et pour la partie logistique, il y a une femme qui a été recrutée, une logisticien ou elle va être en charge, justement, d'acheminer les doses au bon endroit pour mettre en place cette campagne de vaccination massive.

[00:53:50]

Brigitte Autran. C'est pas facile de trouver le ton juste en ce moment quand on est à la place qui est la vôtre. Et je poserai ainsi cette question à Philippe Amoyel. C'est vrai que sur la vaccination, sur le timing, sur le message qu'il faut porter aux Français, on voit bien que le ton juste n'est pas facile à trouver.

[00:54:06]

Le ton juste n'est pas facile à trouver. C'est effectivement une communication qui, peut être, a pris du retard se mettre en place de façon optimale. Je crois que le gouvernement réalise vraiment beaucoup d'efforts de communication. Nous faisons tout ce que nous pouvons ce matin avec le comité autour d'un fichier. Nous avons beaucoup travaillé sur ces questions de communication. Voilà donc que ce n'est pas une grande qualité de notre pays.

[00:54:30]

Peut être de communiquer au mieux.

[00:54:32]

Philippe Amoyel rebella. Je crois qu'il y a un problème de casting par rapport aux gens qui vont donner les informations. Je pense qu'il y a des aspects scientifiques et des aspects de rigueur scientifique qui ont un sens pour assurer. Il y a des aspects d'information et de dynamisme qu'il fallait prendre des cabinets. Je ne sais pas de communication qui, à longueur de journée, vous font des pub pour vous acheter des trucs dont vous êtes absolument pas besoin. On peut imaginer au mieux d'avoir un accent comme ça et des gens qui Levan.

[00:55:00]

L'important, c'est l'objectif qu'on veut atteindre. C'est dire convaincre les Français de se faire vacciner et mettre en place ce plan qui a été défini par la chaise le mieux, le plus vite et le plus efficacement possible. C'est ça qu'il faut voir. Ce qui s'est passé, c'est que ça répondait pas tout à fait aux attentes. Je crois que l'aspect soignant a été un élément. Moi, j'avais suivi Axel Kahn là dessus. Je pense que la notion de soignant est importante parce que là encore, il faut des gens pour prendre en charge la troisième vague.

[00:55:26]

Si elle arrive, on dit que non, mais pourquoi pas quand même? On sait jamais et je n'ai pas compris. Je le dis franchement. C'est pourquoi les plus de 50 ans, pourquoi pas aussi les moins de 50 ans soignants qui vont être aussi aussi au charbon? Dans ces conditions là, ce n'est pas un manque d'ados.

[00:55:40]

Pardon de revenir au début de notre de notre émission. À un moment donné, il fallait choisir les populations les plus à risque. On nous disait tout à l'heure à Brigitte Autran et les populations les plus à risque, c'est les plus de 50 ans.

[00:55:50]

Pas moyen. Hôpitaux dans les hôpitaux et dans les centres de santé. Petit à petit, on vacciné les plus scheid parmi les professionnels de santé. Effectivement, c'est pas du tout justifié de les écarter de la vaccination, surtout lorsqu'ils sont à prendre en charge les patients.

[00:56:04]

Vous voulez rajouter un mot CDPA moyenne?

[00:56:06]

Oui, c'était par rapport aux doses. En effet, on a beaucoup de transparence sur les données, des tests, etc. Et c'est excellent. Le site Géodes, ça nous permet de recalculer si on pouvait avoir la même chose sur les vaccins. Connaître les stocks, connaître les doses, ça permettrait d'éliminer certains doutes ou bruits qui courent qui n'ont certainement, à mon avis, aucun sens.

[00:56:24]

Parce que quand même, il y avait un million début janvier, on reçoit 500 000 par semaine. Donc, je pense que la crainte qu'il y a là dessus, elle n'est pas fondée. Et le fait de mettre ça en ligne, en accès libre, en accès libre. Ça fait une grosse partie de la science ouverte aujourd'hui et quelque chose de très utile et de rassurant.

[00:56:41]

Revenons maintenant à vos questions. Une question de droit direct, simple. Pourquoi est ce si lent? Bernard en Haute-Garonne? Brigitte Autran. C'est un choix.

[00:56:55]

C'est un choix. Mais je répéterait que c'est déjà presque miraculeux qu'on ait déjà un vaccin. En janvier 2021, donc oui, c'est un peu long. C'est plus long en France qu'ailleurs. Normalement, on douarec. On doit rattraper les retards. Oui, c'est un peu long, mais c'est formidable qu'on ait déjà le vaccin. C'est vrai qu'il faudrait voir le verre à moitié plein et ne pas se comparer avec nos voisins. On a du mal, surtout en ce moment.

[00:57:20]

Et tout à l'heure, Dominique seul disait que les gens en ont marre et ils veulent sortir, se faire vacciner avant la première et la deuxième dose. C'est lent parce que nous sommes impatients. Les seules nouveautés du tournant de 2021. Nous voyons la lumière au bout du tunnel et on a envie de voir ce qui n'avait pas été prévu par le gouvernement. Encore une fois, c'est que les autres pays irait plus vite autour de nous et nous pouvons tous, en deux clics, savoir où ils en sont.

[00:57:42]

Le vaccin, oui, s'il me dispense de ce fichu masque qui me rend la vie insupportable. Thomas, dans le Tarn. Quand on est vacciné, on peut enlever son masque. Amoyel Non, pas tout de suite.

[00:57:54]

Pour l'instant, on ne sait pas si ça bloque la transmission. Donc, vous pourriez très bien, bien qu'étant vacciné, rattrappe et être contaminé par le virus.

[00:58:04]

Mais on ne sait pas actuellement si ce virus. Vous avez quand même disséminé. Vous allez être protégé pour vos propres complications. Mais si vous n'avez pas de dissimuler à l'entourage, donc, en attendant qu'on ait des informations plus précises, des études qui sont montées, il est assez compliqué. A la limite de l'éthique qui peuvent être montés, qui nous permettront de savoir ça. Et puis, au fur et à mesure de la vaccination qui va avancer dans le monde entier, on va avoir des réponses.

[00:58:25]

Pour le moment, on continue à garder le masque pour protéger les autres, bien que soi même, soyons protégés par le vaccin.

[00:58:31]

Regardez retarder l'injection de la deuxième dose, n'est ce pas du bricolage et est de nature à donner confiance? Alors, c'est vrai que c'est ce qu'on fait, notamment les Britanniques. Brigitte Autran, justement parce qu'ils considèrent qu'il faut vacciner le plus vite et le plus grand nombre. Dans quel espace? Les doses? Qu'est ce que vous en pensez?

[00:58:49]

Les Anglais. Les Anglais ont fait cela dans une logique de lutte contre les épidémies, en particulier quand on fait face à une épidémie de choléra. On vaccine tout le monde. Et puis, on se débrouille pour la deuxième dose en Europe et aux Etats-Unis. La stratégie n'a pas été. La décision n'a pas été la même. On peut vraiment s'appuyer sur des données solides et donc la recommandation est de vacciner à trois ou quatre semaines d'intervalle. Et puis, on a observé dans les dossiers que certaines fois, les volontaires vaccinés avaient été vaccinés jusqu'à six semaines après la première injection.

[00:59:22]

Donc, on va rester dans les clous pas plus de six semaines. On reste sur l'objectif 3 4 semaines, pas plus de 6 semaines. Il est hors de question d'aller à 8 semaines 12 semaines, car là, on n'a aucune garantie sur l'efficacité des vaccins.

[00:59:34]

C'est un pari, nous disait un invité sur la stratégie britannique en disant C'est un pari parce que l'urgence, c'est de rouvrir l'économie et surtout de sauver des vies et d'éviter la propagation du Varian anglais.

[00:59:46]

Une course de vitesse est engagée entre la vaccination, les gestes barrières et les mesures qui seront peut être annoncées demain à la sortie du conseil de défense. On verra bien. Couvre feu étendu à tout, partout sur le territoire. Et donc, c'est une course de vitesse et je prends le pari que qu'il va y avoir encore de l'accélération dans l'accélération. Épidémiologistes, vous êtes un Philippe Abrial? Je le rappelle, on parlait à l'instant de l'évolution du Varian anglais.

[01:00:09]

Vous y croyez vous? Confinement et à de nouvelles mesures de restriction pour l'instant.

[01:00:16]

Il faudrait savoir ce qu'on va savoir avec les chiffres de mercredi, jeudi, vendredi. Comment évolue l'épidémie? Là, on est sur une sortie de week end sortie du week end. Ça diminue. Il y a des circulations puisqu'on regarde les tests, il faut les eaux usées, donne des petits signaux qui sont un peu inquiétants actuellement. Mercredi, jeudi ou vendredi, on va commencer à pouvoir analyser des données. Les conditions à mettre. Aujourd'hui, on a des multiples usages.

[01:00:37]

On a le confinement, qui est en quelque sorte l'arme absolue. Donc, il faut réfléchir. Il faut surtout adapter territorialisée, adapter ça. On est plus dans la situation où on connaissait rien. On a mis la France sous cloche. Ça a calmé le jeu. Maintenant, on a des armes, on a des impacts de ces armes. Il faut les utiliser au mieux. C'est bien de réfléchir.

[01:00:55]

Pourquoi faire si compliqué? Vaccinant les volontaires et les autres suivront ou pas. Et surtout, alléger la procédure. Caroline Tourbes typiquement parce que ces vaccins dont on a parlé, on a parlé d'une efficacité supérieure à 95.

[01:01:08]

En fait, cette efficacité, c'est une efficacité qui cible les manifestations et les cas graves.

[01:01:15]

C'est ça qui nous intéresse. On est pas sûr que vaccinant des jeunes qui ne font pas de formes graves, on va limiter la circulation du vaccin. C'est vraiment ça part de ce qu'est ce que ça voulait dire que l'efficacité des vaccins. Je pense que c'est pour ça qu'on pense qu'il suffirait de vacciner tous les et sans stratégie. Et ce serait terminé. Et que tous les volontaires se valent. Or, ce n'est pas le cas. Voilà, j'ai moins de 50 ans et je suis en bonne santé.

[01:01:36]

Sera vacciné en 2021. Brigitte Autran. Vraisemblablement, oui, si cette personne est volontaire normale pour l'accès aux moins de 50 ans sera offert au tour du printemps fin du printemps.

[01:01:49]

Petite question quand aurons nous des vaccins traditionnels? C'est André, dans la Loire, qui pose cette question. On les a ou pas, les vaccins traditionnels. On va les avoir alors les vaccins traditionnels, c'est le fameux vaccin chinois. Enfin, les vaccins chinois sur lesquels on a extrêmement peu d'informations qui n'étaient pas recommandés dans nos pays, je le répète. Et puis, la stratégie développée par Sanofi Pasteur est une stratégie plus traditionnelle. Et si elle arrive à aboutir, eh bien, nous aurons des vaccins classiques.

[01:02:21]

Le vaccin AstraZeneca, dont vous nous avez parlé tout à l'heure, n'est pas un vaccin traditionnel. C'est un vaccin nouveau qui a déjà fait la preuve de son efficacité dans d'autres épidémies, en particulier pour Ebola. Il est un peu plus classique que le vaccin.

[01:02:37]

Philippe Amoyel voyait différemment. Oui, parce que Sanofi a cette logique également d'aller dans la direction du vaccin, un classique type grippe. C'est ce qu'on a l'habitude de faire, mais également ils ont actuellement des essais sur des vaccins herren. Donc, c'est bien les vaccins traditionnels. Il faut qu'on gère mieux maintenant la gestion du stock et la conservation de la RN. Mais c'est une voie d'avenir. Et là, ça a été une preuve éclatante de la qualité de cette recherche scientifique qui a permis d'aboutir à ça en un temps record.

[01:03:04]

C'est vraiment unique dans l'histoire de la recherche. Il faut vraiment le préciser.

[01:03:07]

On a une chance inouïe, inouïe et c'est plein de promesses. Et ça fait 15 ans que les scientifiques travaillent sur le procédé de la RN 30. Tout ça, ça nous donne un peu plus de recul encore. Ca va commencer en 4 pour les 75 ans et plus veulent se faire vacciner pour reprendre la vie d'avant. Mais les étudiants sont enfermés eux aussi. Va t on y penser? C'est vrai que ça devient très, très dur pour les enseignants.

[01:03:32]

C'est vraiment très compliqué pour eux, d'autant plus dans ces années charnières de la vie personnelle et semi-professionnelles. La solution pour eux n'implique forcément de la vaccination. Pour eux, non, mais compte 5 à 7 millions de personnes fragiles seront vaccinées. La chape de plomb sur les. Combien de temps faut il à la première dose pour commencer à être efficace très vite? Brigitte Autran Il faut au moins 15 jours pour 50 de protection. 50 ans sans protection et il faut, la deuxième dose, obtenir une véritable protection.

[01:04:03]

Merci à vous tous. C'est la fin de cette émission qui sera rediffusée ce soir à 22h45. Je vous rappelle que c'est dans l'air. C'est quand vous voulez. Gratuitement sur toutes les plateformes, en podcast, en replay, sur France TV dès maintenant et pour 7 jours.