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[00:00:12]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions, SMS, Internet et réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. La moitié des régions françaises sont déjà touché. Le Varian anglais gagne du terrain sur le territoire. À Marseille, la traque a commencé traçage des Closter, surveillance des eaux usées et des élus qui réclament d'ores et déjà le reconfirmé, car il est urgent de garder sous contrôle cette nouvelle souche du Coved, bien plus contagieuse. Le scénario catastrophe est britannique et il est naturellement dans tous les esprits.

[00:00:42]

A Londres, l'épidémie a totalement échappé aux autorités. Le nombre de contaminations explose pour atteindre près de 60 000 cas par jour. Et encore, le pire est à venir avec un pic prévu dans deux ou trois semaines. En France, le premier ministre, en petit comité, confie que le confinement, le confinement n'est pas à exclure. En dernier recours, même si pour l'instant, les mesures de couvre feu semblent suffire à contenir l'épidémie, Varian anglais peut encore l'arrêter.

[00:01:09]

C'est le titre de cette émission Avec nous pour en parler ce soir. Christine Roziers, vous êtes professeur émérite en virologie à la faculté de médecine de Necker, membre de l'Académie de médecine et membre de l'Académie de pharmacie. Avec nous ce soir. Eric Favereau, vous êtes grand reporter santé au journal Libération. Citons votre interview de François Bourdillon, le fondateur de Santé publique France. Avec ce titre, la santé dérive vers un protocole isation à outrance avec nous.

[00:01:33]

Ce soir, Daniel Lévi brûles. Vous êtes épidémiologiste, responsable de l'unité infection respiratoire à Santé publique France et enfin, Claude Crémieux, vous êtes professeur de maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris. Vous êtes aussi membre de l'Académie de médecine et je rappelle votre livre Gouverner l'imprévisible pandémie grippale sera Crise sanitaire aux éditions Lavoisier. Bonsoir à tous les quatre. Merci de participer à ce qui est dans l'air en direct. Je vais peut être commencer avec vous, Daniel Lévi Brûles.

[00:01:58]

Je le disais, c'est une course contre la montre qui est lancée à Marseille et dans toutes les régions françaises où le varian anglais le mutant en anglais a été identifié. Le Varian anglais. Malheureusement, il commence à être identifié un petit peu partout. Je ne sais pas si votre question portait sur sur le territoire national ou dans le monde, sur le territoire national ou un grand nombre de régions. On a maintenant plus d'une quarantaine de cas qui ont été identifiés.

[00:02:30]

On pense qu'on va améliorer, bien entendu, de ma capacité à détecter. Comme vous l'avez mentionné, on n'est pas encore en mesure d'atteindre les performances des Anglais en terme de capacité de génotypage, ce qui fait qu'on n'est pas sûr, bien sûr, d'être en mesure d'identifier tous les endroits où ils circulent. On est en train de monter en puissance pour pouvoir répondre à cette question. Même dans les régions, dans les départements dans lequel nous n'avons pas encore identifié de cas, on ne peut exclure le fait qu'ils circulent.

[00:03:01]

C'est la question que vous voulez vous poser? Peut être pas été suffisamment clair. Est ce qu'on a une bonne connaissance de l'état de circulation du Varian anglais en France? Ou est ce que les cas non identifiés, dont une trentaine de cas en France, ce sont juste en gros des cas qu'on a trouvé par hasard? Pardon de le dire comme ça? Est ce qu'il est là depuis 15 jours? Ou est ce qu'il est là depuis plus longtemps?

[00:03:24]

Pareil Anglais? Alors, où on peut quand même pour dire quelques éléments de réponse. D'abord, ce n'est pas que le hasard qui détermine le fait d'avoir identifié ce virus, puisqu'il y a des indications de tester en fonction de certains critères en particulier. Bien entendu, le premier critère qui doit amener aux recherches du variant. C'est le fait de revenir d'Angleterre ou bien sûr aussi de l'Afrique du Sud. Cela s'applique à une recherche qui est orientée vers les ressources possibles.

[00:03:54]

Maintenant, la question est plus complexe. C'est de savoir si on est capable de détecter une circulation dans la population française chez des gens qui n'auraient pas de contacts avec les pays dans lequel circulent ces variants. Et là, on n'est pas encore complètement en mesure de dire que oui, en tout cas, qui serait affecté par ce variant peut être diagnostiquée puisque la grande partie la plus grande partie des tests qui sont effectués aujourd'hui, qui se révèlent positifs, ne permettent pas de faire le diagnostic de variants, une technique majoritaire, une technique qui permet de suspecter la présence du barrière qui donne lieu secondairement séquençage.

[00:04:36]

Mais cette technique n'est qu'une des techniques utilisées en France.

[00:04:39]

Christine Rosies en a fait l'émission lundi dernier. Vous étiez à nos côtés. D'ores et déjà, on avait parlé du vrai anglais et vous vous disiez de toute façon, il circule bien plus qu'on ne le dit.

[00:04:49]

Oui, il y a beaucoup, beaucoup de coronavirus et il y a même des coronas virologue, notamment en Italie et en Chine. Disons que c'est un sujet important de se dire que il faut bien regarder toutes les populations animales qui sont susceptibles de nous transmettre ces virus. Finalement, les coronavirus, il y en a chez beaucoup, beaucoup d'animaux et ces zoonoses, puisque que la transmission d'un virus de l'animal à l'homme, ça s'appelle une zoonoses. Ces zoonoses sont finalement relativement fréquentes.

[00:05:19]

La plupart du temps, ça a donné des petits rhumes, de rien du tout, mais finalement, ça peut se transformer en source. Cauvin, maire? Maintenant, ça Skof de la nouvelle du fond d'aujourd'hui. C'est le fait que les Chinois indiquent qu'il serait possible que le coronavirus soit viennent du vison parce que effectivement, les Chinois élèvent télévisons et y avait des visons dans le marché de Han, des visons vivants. Et c'est vrai que les visons ont un point commun avec l'homme, c'est que le récepteur du virus dans la gorge est très, très similaire chez le vison et chez l'homme.

[00:05:51]

Et donc, le virus humain va très bien infecter le vison et le virus du vison va très bien infecter l'homme. Donc, vous voyez toutes ces études de zoonoses, c'est très important. Pourquoi?

[00:06:01]

Qu'est ce que ça change dans notre lutte contre le variances? L'échange, justement? Si on les connaît en avance et si on connaît un peu l'épidémiologie moléculaire de toutes ces variants, on peut mieux anticiper. Faire des tests in vitro avec des molécules, des antiviraux est tout. Et donc, il y a un point essentiel aujourd'hui, c'est qu'il y a une nouvelle agence qui vient d'être construite que l'agence intéresse. Maladies infectieuses émergentes. On avait besoin d'une nouvelle agence, on avait besoin du feu vert rose.

[00:06:27]

Et surtout, cette nouvelle agence maladies émergentes, c'est la fusion de réactifs. Cette agence a besoin d'argent. Et donc, voilà, le modèle coronavirus est tout ce qu'on vit depuis un an nous montre bien à quel point la France a besoin de mieux financer la recherche. Pour être mieux prête pour les maladies émergentes, survient notre Varian en anglais.

[00:06:45]

Il progresse, il progresse considérablement.

[00:06:49]

On ne peut pas dire 40, %70. Clairement, le signal, par exemple, de Marseille montre bien en dehors du fait qu'il fallait pas prendre de risque. Mais bon, une fois que les risques sont pris, on voit qui diffuse dans une famille assez facilement. On ne sait pas pour le moment si il va donner des formes plus graves ou moins graves. Mais les hôpitaux anglais sont pleins quand même.

[00:07:14]

Eric Favron On a l'impression d'être dans une course contre la montre en France. Quand on va voir dans un instant ce qui est en train de se passer en Grande-Bretagne, c'est assez vertigineux. On a choisi d'intituler ce soir. Cette émission, peut on encore l'arrêter? On sent bien que du côté du ministère de la Santé, du côté de Matignon, il y a une inquiétude sur l'évolution de ce variant anglais. Si tant est qu'on arrive à maintenir cette épidémie, si la contagiosité est multipliée par deux, voire plus de 70 pour cent, ça va être compliqué.

[00:07:42]

Oui, oui, tout à fait. En même temps, il y a deux choses qui me frappe. La première, c'est que ce n'est pas tout à fait sûr qu'il est plus contagieux. Mais de combien? S'il est de 40 pour cent cinquante pour cent, c'est une mauvaise nouvelle. Mais ce n'est pas une catastrophe mondiale.

[00:07:56]

Les chiffres sont là. Moi, je suis un petit peu toujours parce que ce qui me frappe beaucoup, c'est que donnent des informations négatives, dramatiques en particulier. À nouveau variant, il est catastrophique. Il y a quelques mois, on disait mais de toute façon, les virus, ça change, mute, etc. C'est dans l'ordre des choses, c'est même le génie. Voilà donc, et ce n'est pas très grave. Voilà, on nous dit ça ne va pas marcher avec le vaccin.

[00:08:18]

Là, on a eu il y a deux jours le directeur de Pfizer qui disait ça marche bien. On nous dit aussi que ça ne fait pas de forme grave. Peut être que ça fait. Mais bon, j'ai toujours une petite réticence à ce discours extrêmement toujours catastrophique au bout du compte. Le confinement, c'est peut être pour ça que la situation se retrouve si tendue dans la voie publique, mais peut être que ce virus est beaucoup plus contagieux.

[00:08:40]

Peut être qu'ils vont entraîner d'autres mesures. Mais c'est vrai que globalement, comme dans toute épidémie et en particulier en France, on a toujours ce sentiment. Mais bon, il ne faut pas non plus à coeur.

[00:08:50]

Vous avez raison, les bonnes nouvelles, le Medef toujours.

[00:08:52]

On est toujours en retard. D'un coup, on court après quelques questions très précises.

[00:08:58]

Je ne sais pas si vous allez me répondre. Je donnerai la parole à Anne-Claude Crémieux. Vous vous dites. En gros, on ne sait pas de combien il est plus contagieux. Est ce qu'on est sûr qu'il est plus contagieux? Et voilà. Moi, je reste un petit peu Vitalien. Un total Rated Crémieu. Je trouve que les données sont assez convaincantes. D'abord, ce sont des données épidémiologiques qui nous viennent de deux équipes de très bon niveau de Londres, et puis des données officielles des l'équivalent de santé publique france anglaise qui montrent que lorsque on fait bien la distinction entre ce nouveau variant et les anciennes souches qui circulaient, on voit que la transmission à la contagiosité est supérieure aux alentours de 30 à 50 pourcent.

[00:09:50]

Et pour bien l'illustrer, Santé publique en Angleterre a démontré que lorsqu'un individu est infecté par une souche standard, on pourrait dire qu'il infecte entre 10 et 11 pour cent de ses contacts. Lorsqu'un individu est infecté par ce nouveau variant, il a un chèque 15 de ses contacts proches. Ceci est une démonstration. En plus de ces données épidémiologiques, il y a des données virologie qui ce sont des études qui ont été fait avant et qui tendaient à montrer certaines chez l'animal.

[00:10:33]

Que certaines de ces mutations qu'on pourrait appeler critique favorisent la l'accrochage du virus sur les cellules humaines, mais aussi la transmission entre les animaux de laboratoire. Quant à moi, je suis très convaincu. La conséquence qui est aussi exposée dans ces travaux de ces Anglais, c'est qu'il est plus difficile de contenir ce virus et les études libériennes.

[00:11:07]

Le Collège qui, là encore, permet de différencier la circulation et l'expansion de ce nouveau virus par rapport à ce nouveau variant par rapport aux anciennes souches, montrent bien que, alors que le confinement anglais de novembre a permis de contrôler les anciennes souches et de réduire ce fameux air à moins de 1 si on n'a pas été le cas avec ce nouveau variant, les données sont très convaincante.

[00:11:36]

Daniel Lévy-Bruhl, je rappelle que vous êtes épidémiologiste à Santé publique français. Vous n'avez pas de doute sur la contagion, la contagiosité de ce variant anglais. Vous non plus?

[00:11:48]

Non. Malheureusement, je n'ai pas d'autre choix que de conforter ce que vient de rapporter Al Qods Crémieu. Effectivement, la lecture de ces deux papiers en anglais, qui sont reconnus au niveau niveau mondial, laisse malheureusement peu de doute sur le fait que ce nouveau variant est effectivement plus transmissible que les virus qui circulaient jusqu'à présent. La fourchette de 50 à 70% laisse encore une grande marge d'incertitude. Malheureusement, le diagnostic est posé et d'ailleurs, l'expérience anglaise, comme vient de le rappeler al-Qodra lieu, confirme au delà de ce qu'on pourrait voir au laboratoire.

[00:12:28]

Le fait que ce virus, lorsqu'il commence à diffuser, il est capable d'entraîner une résurgence épidémique malgré des mesures de contrôle telles que le connaissait l'Angleterre. Donc, il y a malheureusement peu de doute sur ce diagnostic. Et si vous permettez, pour revenir à la question que vous vous posiez en introduction sur ce que qu'on sait de sa circulation en France, donc, comme indiqué, on ne peut pas prétendre avoir une vision exhaustive de l'ensemble des cas, mais je tiens à préciser que nous sommes en train de dénoncer essentiellement justement, la nouvelle agence mairesses, le Centre national de référence des virus respiratoires, en association avec Santé publique France, de mener une enquête qui a consisté, jeudi et vendredi dernier, à reprendre une grande partie des diagnostics positifs d'infection par le coronavirus et de les séquencer sur ce grand nombre de virus.

[00:13:24]

On va pouvoir dans les jours qui viennent parce qu'il y a un certain nombre de jours pour pouvoir faire le séquençage. Avoir une idée de la fréquence parmi tous les cas positifs de ceux qui sont liés aux mutants. Donc, on attend bien sûr avec impatience ces résultats qui vont nous permettre de mieux caractériser la situation, dalimenter aussi les modèles de diffusion qui nous permettent de dire ou risque d'aller dans les prochaines semaines.

[00:13:45]

C'est une étude que vous avez faite sur l'ensemble du territoire, uniquement dans les zones qui sont principalement affectées par cette souche anglaise.

[00:13:53]

C'est plus de 40 laboratoires qui sont dispersés sur l'ensemble du territoire qui vont reprendre, qui ont repris les diagnostics positifs qu'ils avaient pour les soumettre à l'épreuve du séquençage.

[00:14:06]

En tout cas, c'est une traque qui a débuté à Marseille. Il faut aller vite pour identifier les personnes qui auraient pu. Le Varian anglais du Kovy, les sapeurs pompiers de Marseille ont été mis à contribution pour tester les eaux usées. C'est un Claustre familial qui fait l'objet de toutes les attentions avec sept cas relevant de la souche anglaise. En France, la moitié des régions sont déjà touchées par ce virus. On l'a bien compris et plus contagieux Juliette Péraud et Nicolas Baudry d'Asson.

[00:14:37]

À Marseille, la course contre la montre est lancée. Dans cette caserne de pompiers, des prélèvements viennent d'arriver en provenance de zones de la ville potentiellement touchées par le Varian britannique.

[00:14:51]

C'est une personne avec un contact avec une personne testée positive.

[00:14:56]

Ce matin, l'alerte a été donnée samedi. La deuxième ville de France touchée à son tour par la souche anglaise du coronavirus, particulièrement contagieuse.

[00:15:07]

Selon la presse, le patient zéro serait un expatrié arrivé à Marseille avec le reste de sa famille pour les fêtes de fin d'année. Un closter familial à partir duquel une vingtaine de cas positifs ont été remontés et parmi eux, au moins sept, car relevant du variant britannique. Pour les autorités locales, il faut donc agir vite. Depuis deux jours, une quarantaine de marins pompiers sont mobilisés pour analyser les eaux usées de la ville et repérer les traces du virus.

[00:15:35]

Sur les 1 millions d'habitants que compte la métropole, on a beaucoup de porteurs qui sont arrivés, donc beaucoup de porteurs. Ça veut dire une reproduction du virus et donc beaucoup de tests. Hier, ça a permis de lever le doute sur un immeuble où il y avait 150 personnes.

[00:15:47]

Marseille en état d'alerte. Et c'est tout. Le département qui bascule sous couvre feu à partir de 18 heures, à la demande du préfet des Bouches du Rhône, rejoignent ainsi depuis hier, avec cinq autres départements, la liste des zones où le couvre feu a été avancé. Une mesure censée freiner la propagation de l'épidémie, mais qui ne convainc pas les élus de Marseille. Les mêmes qui s'était indigné à l'automne dernier contre la fermeture anticipée des bars et des restaurants annoncée par le gouvernement.

[00:16:16]

Moi, je pense qu'un couvre feu 18 heures 20 heures n'apportera pas forcément quelque chose de plus. Pourquoi pas un recours, finalement, pour protéger les Marseillaises et les Marseillais? Un réel confinement pour que ce virus s'arrête de circuler? Parce que ce qu'il faut, c'est casser la chaîne de transmission.

[00:16:33]

Un scénario que le gouvernement dit exclure pour l'instant. Comment, dès lors, limiter la propagation du Varian à Bagneux? Un cas inquiète.

[00:16:42]

Celui d'une femme porteuse de la souche anglaise, alors même qu'elle n'a pas voyagé dans le pays pour tenter de garder le contrôle sur ce virus mutant.

[00:16:50]

Olivier Véran a annoncé hier le lancement d'une vaste opération de séquençage. Le moyen le plus sûr? C'est ce qu'on appelle un séquençage génomique. Qu'est ce que ça veut dire? Vous avez la lecture de la partition précise du génome du virus. Nous l'avons fait cette semaine, jeudi et vendredi sur la quasi totalité des tests PCR, mais aussi un certain nombre de tests antigénique positifs pour avoir une cartographie un jour donnée de l'état de Rohner qui ont été repérés. Nous avons des plates formes de séquençage génétique.

[00:17:20]

Il en existe dans ce qu'on appelle les CNR Santé publique, France, dans des hôpitaux, dans des instituts de recherche.

[00:17:25]

Une mobilisation maximale qui se poursuit dans le même temps sur le front de la vaccination. Avec, partout en France, des soignants qui se font à leur tour vacciner, comme ici dans le Val d'Oise. La promesse pour eux aussi de jours meilleurs que des bonnes choses, de façon bien contente.

[00:17:43]

Avec ça, je peux d'ici quelques temps à la 12h12, enlever le masque, aller au resto.

[00:17:50]

Normalement, commence se confiance à un processus de vaccination qui a franchi une nouvelle étape aujourd'hui avec l'arrivée d'un nouveau vaccin, celui du laboratoire américain Moderna.

[00:18:03]

Ce nouveau vaccin est effectivement à peu près les mêmes caractéristiques que le précédent. Donc, effectivement, c'est une opportunité de plus de protéger les personnes les plus vulnérables et il est beaucoup plus facile à utiliser parce qu'il est beaucoup plus facile à stocker.

[00:18:18]

En tout, 50.000 doses doivent être livrées en France, en priorité aux régions qui en ont le plus besoin. Le grand test? La Bourgogne Franche-Comté, l'Auvergne, Rhône-Alpes et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.

[00:18:31]

Cette question qui nous est posée ce soir par Eric qu'habite dans le Pas de Calais peut on encore entraver la diffusion du Varian anglais? Je me tourne vers vous, Daniel Lévy-Bruhl.

[00:18:41]

Je crains que entravaient va être très difficile. Par contre, ce qu'on essaye de faire, c'est le Krämer est finalement un peu dans la même situation que celles dans lesquelles nous étions en février dernier, au moment de l'introduction du virus. Depuis la Chine. L'idée, c'est de gagner du temps et c'est d'autant plus pertinent aujourd'hui d'essayer de gagner du temps qu'il y a le vaccin. Bien entendu, l'impact négatif de ce variant en plus transmissible, c'est le fait que si toutes choses rester égales par ailleurs, on aurait très vite un débordement des capacités hospitalières à accueillir les cas graves.

[00:19:18]

Non pas que le virus provoque plus de virus mutant, plus de cas graves, mais bien entendu plusieurs cas plus rares cas graves et donc si par ailleurs, dans l'autre. De l'autre côté, on protège rapidement les personnes les plus vulnérables, celles qui, justement, sont susceptibles de faire des cas graves.

[00:19:35]

Alors, peut être qu'on va réussir à gagner un sprint qu'il faudrait mener sur la maximaliser. Course contre la montre, c'est ça? Arnaud Fontanet disait ce matin chez nos confrères de BFM Télévisée C'est presque une nouvelle épidémie dans l'épidémie. Est ce que vous êtes d'accord avec cette expression? Christine Roselyne parlait naturellement de ce qui se passe avec le vin anglais.

[00:19:54]

Oui, je suis tout à fait d'accord, d'autant que l'on n'a pas encore les chiffres liés aux fêtes de fin d'année. Mais à l'évidence, on va avoir des cas en augmentation. Il y a eu pas mal de prises de risque. Il y a eu des plateaux de fruits de mer pour 20 personnes à droite et à gauche, a eu des réunions. Donc je pense qu'on va forcément.

[00:20:15]

On a vu que ça s'est bien passé à Noël. Ça s'est bien passé à Noël, le jour de L'an, sans doute moins bien. Voilà, les conséquences vont arriver avec le Dailey et on va voir les chiffres de demain après demain. En tant que président d'Arcade Cheikh Pognes, je suis aussi dans le groupe SOS et SOS Groupe. SOS est un groupe. C'est une fondation de l'association Différenciations qui travaille pour les séniors, les épatent, Pitau, etc.

[00:20:39]

Et y compris la lutte contre le sida. Et il y a un groupe de 70 Epad et on travaille ensemble pour la mise en place du vaccin. Et malheureusement, les signaux hier soir étaient dramatiques, conservant déjà, ça flambe déjà dans les de 79. On a quand même des signaux importants quand on a 70.

[00:20:59]

Pas de inquiétude à l'heure où on se parle.

[00:21:01]

Elle est moins sur le Varian anglais, vous le dirai comme ça que sur la flambée de l'épidémie telle qu'on la connaît depuis l'épidémie qu'on connaissait et qu'on attendait ce rebond avec les fêtes de fin d'année. Il arrive et donc, c'est vraiment ce que dit Arnaud Fontanet. L'épidémie dans l'épidémie, on va avoir cette épidémie consécutive aux fêtes de fin d'année et qui va se superposer à l'autre. Il est certain que quand on a deux virus comme ça, c'est celui qui va le plus vite qui va vite dominer.

[00:21:32]

S'il l'emporte, quel est votre avis? Crémieu sur cette phrase d'Arnaud Fontanet, cette question qui nous est posée ce soir avec le titre de l'émission Est ce que l'on peut encore arrêter cette épidémie liée aux variants anglais avec cette souche plus contagieuse? L'enquête dont a parlé Daniel, qui nous permettra de connaître précisément le taux de pénétration de ce variant en anglais sur le territoire, est absolument fondamental parce que ce taux va découler le temps qu'il nous reste avant de connaître la situation anglaise.

[00:22:11]

Et évidemment, c'est ce taux qui va déterminer le niveau de notre réponse et en particulier les mesures de freinage. Est ce qu'on va continuer? Et si on fait un confinement, est ce qu'il sera sévère? Evidemment, si nous sommes déjà dans une situation où la pénétration du virus est de l'ordre de 10, voire 30%, on se retrouve dans des situations anglaises et à ce moment là, on n'échappera pas à des mesures correctrices extrêmement sévères. On voit que ces mesures, qui sont mises en œuvre en Angleterre, ont même du mal à freiner ce niveau.

[00:22:50]

Et nous irons dans un instant à Londres notamment, où la situation est hors de contrôle. C'est ce qu'a dit le maire de Londres. Mais est ce qu'on se retrouve dans la situation actuelle Crémieu qui était la nôtre quand on regardait les Italiens en se disant Oh là là! Mon Dieu, ils sont en train de trier les patients. Et puis, on a attendu le moment de réagir. Pourquoi je vous pose la question? Parce qu'il y a une tribune qui est aujourd'hui dans le monde de certains de vos confrères qui alertent sur la nécessité de passer dès maintenant un reconfirmé strict et anticiper justement pour éviter la situation à l'anglaise, un de Crémieu.

[00:23:23]

Alors? Mon point de vue, c'est qu'on va avoir ces chiffres dans les 24 à 48 heures. Ces chiffres, ils sont fondamentaux pour faire un bon diagnostic et donc faire un bon traitement. Nous avons appris, nous les médecins des chirurgiens, que même dans des situations d'extrême urgence, il est essentiel de faire le bon diagnostic. Évidemment, comme je l'ai dit, si la pénétration du virus est importante, la réponse doit être extrêmement forte, extrêmement rapide.

[00:23:50]

Si on ne veut pas connaître justement le niveau où en est l'épidémie en Angleterre, avec des hôpitaux totalement envahis, on est de nouveau un problème qu'on a connu. C'est à dire qu'il faut choisir entre prendre en charge les patients avec du coronavirus et des patients atteints d'autres infections. Vous avez raison, on est dans une course de vitesse. J'espère qu'on a plus de temps que les Anglais qui sont en train de mener ce sprint de façon. Il faut évaluer avec pas mal de courage et qui espère vacciner 14 millions de personnes d'ici mi février pour essayer de gagner de vitesse?

[00:24:32]

Les dégats que font ce nouveau virus? Encore une fois, effectivement, on peut être demain dans cette situation là et encore une fois, on ira en Grande-Bretagne pour voir comment les choses se passent. Eric Favereau entendais dans le reportage des élus l'ex maire de Marseille Rudi Rola, qui, elle, appelle au confinement.

[00:24:53]

Oui, il y a deux choses qui me frappe toujours. C'est d'abord est ce qu'on a une bonne évaluation de ces mesures?

[00:25:00]

Oui, il y a fait du rock en raison de l'effet de confinement plutôt que de l'effet du couvre feu à 18 heures, etc. Donc, avant de parler, de lancer des mesures très pour frapper. Dites nous quelles sont les mesures? Il y'a des spécialistes de la santé publique, c'est votre boulot. Donc, dites nous quelles sont les mesures qui marchent et qui ne marchent pas? C'est le premier volet, second volet qui est aussi très important et que malheureusement, certains médecins ont l'air d'oublier.

[00:25:25]

C'est l'acceptabilité de ces mesures. C'est bien beau de dire il faut un confinement le plus violent possible. Si ça n'est pas accepté, ça sert à quoi? Vous pensez qu'on a atteint la limite? Je ne sais pas, mais c'est quelque chose. C'est quelque chose d'important et c'est pour ça que je suis assez troublé par l'attitude de la maire adjointe de Marseille qui, elle, peut. Mais peut être qu'elle a senti quelque chose. Peut être qu'elle a senti que à Marseille, les gens sont prêts.

[00:25:46]

En fait, vous mettez le doigt sur quelque chose d'intéressant. Elle a dit avant cette déclaration, elle a dit que le couvre feu à 18 heures ou de 18 à 20 heures, ça ne sert à rien. Ce n'est pas comme ça qu'il faut procéder. Reconfirme parce qu'il y a toujours cette question sur l'utilité et l'efficacité du dieu du couvre feu à 18 heures. Daniel Levy Ce qu'on a des éléments chiffrés. C'est vrai qu'on l'a souvent cette question et que cette mesure a été étendue dans plusieurs départements et régions françaises.

[00:26:15]

Le couvre feu à 18 heures plutôt qu'à 20 heures. Est ce qu'on sait si ça marche? Alors, on ne sait pas, mais on saura où il y a deux. Il y a deux éléments dans votre question. Il y a le couvre feu. Et puis, il y a le changement d'horaire, le couvre feu. Maintenant, l'expérience de ce qui s'est passé. Rappelez vous à la mi octobre ou en métropole, on été en deux phases avant de passer au moins stricte, soumis au couvre Khodro.

[00:26:44]

On a fait une analyse rétrospective. De quel impact avait eu ce couvre feu sur la dynamique épidémique? Et nos conclusions étaient que cela avait contribué à réduire la dynamique épidémique. Donc, le couvre feu semble marcher et il y a d'autres études qui vont dans le même sens. Maintenant, la question de savoir ce qu'on peut dire de l'avancement de l'avancement de l'heure du couvre feu, c'est trop tôt. Toute mesure qui est mise en ce n'est pas du tout spécifique au couvre feu nécessite, avant de pouvoir avoir un impact, une dizaine de jours.

[00:27:17]

Je crois qu'on l'a déjà dit à plusieurs reprises. Il faut le temps entre le moment où les gens ne s'infectent plus grâce à la nouvelle mesure, le temps où il serait devenu symptomatique, où ils se seraient testés. Et on aurait eu les résultats du test qui avait été enregistré dans les bases de données. Tout ça, en gros, c'est 10 jours aujourd'hui, alors que cet avancement date de début janvier dans le souvenir du 2 janvier. On ne peut rien en dire, mais bien entendu, nous sommes sur le pied de guerre pour regarder les données, pour répondre à la question de savoir si, oui ou non, cela a eu une certaine efficacité de changer l'heure du couvre feu, le couvre feu avancée dans huit nouveaux départements.

[00:27:53]

Anne-Claude Crémieux Il y a eu une étude en Guyane sur laquelle on a basé ses décisions.

[00:28:00]

Je pense que oui. Vous vous rappelez cette étude en Guyane, dont on avait parlé justement au moment de l'instauration du couvre feu, en disant que ce couvre feu s'était appuyé sur cette étude en Guyane qui avait montré l'efficacité, effectivement, ce qui s'était passé en Guyane. D'abord, le couvre feu était à 21 heures. Il a été progressivement avancé jusqu'à 18 heures, y compris le week end, et c'est à ce moment là qu'il avait démontré son efficacité. Donc, on peut penser à travers cette étude que d'avancer l'heure va diminuer, l'activité va diminuer.

[00:28:33]

La mobilité est évidemment un facteur d'interaction entre la population et donc d'échange de virus.

[00:28:41]

Que sait on par le fait qu'il soit plus contagieux? Vous avez expliqué les uns et les autres que la suite avec des données scientifiques sérieuses. Que sait on des effets de ce variant en anglais? Pourquoi je vous pose la question? Parce que les Britanniques ont évoqué des symptômes un peu différents, évoquant des symptômes plus virulents. Ce sont des témoignages de médecins que je vous livre, des atteintes aux poumons, mais aussi des atteintes gastriques, des vomissements, de la déshydratation.

[00:29:07]

Est ce que l'on a suffisamment de recul? Christine Bosio pour connaître les effets sur la santé de ce variant anglais?

[00:29:14]

Certainement pas, puisqu'on n'a pas beaucoup de cas en France. Pour ce qui se passe en Bretagne, par contre, voire dans le monde entier. Par contre, il va falloir attendre un peu que les Anglais nous décrivent avec, je dirais, une description épidémiologique et une fréquence de cas absolument clairement bien analysée pour avoir un effet réel prenant en compte le fait que plus de personnes âgées ou pas. C'est vrai qu'il y a eu peut être un petit signal concernant les enfants, mais qui semblent ne pas se confirmer.

[00:29:46]

On doit quand même attendre un peu ce que les Anglais vont avoir puisque c'est eux qui ont la main sur un certain nombre d'hospitalisations. Pour le moment, il n'y a pas beaucoup d'hospitalisations de ces cas en France. Donc, ce n'est pas en France que l'on peut répondre.

[00:29:58]

Eric Breteau nous disait que les données qu'on avait étaient plutôt rassurantes sur nos amis scientifiques ou des experts.

[00:30:06]

Il y a quelques jours, il nous disait qu'il n'y avait pas des flux, que ce n'était pas une fille, n'était pas plus dangereux que peu.

[00:30:11]

Mais peu après, après les choses, on l'a compris. Cette crise change d'un jour à l'autre et donc c'est d'ailleurs un des gros problèmes des politiques publiques. Et c'est un des gros problèmes en France, c'est de savoir s'adapter et des très peu agiles.

[00:30:25]

Alors, on en parle beaucoup.

[00:30:26]

Je voudrais qu'on voit la carte de l'étendue des atteintes aux variants anglais dans le monde entier. On voit bien que voilà qui trace sa route. On a parlé du variant anglais, mais il y a aussi le Varian japonais et le Varian sud africain.

[00:30:42]

Alors Christine, on sait qu'il y a très, très peu de cas en France, donc on ne peut pas vous dire pour le moment, il y a des cas, ils vont être hospitalisés ou non. Pour ce qui concerne l'épidémie dans les pays africains, il n'y a pas énormément de séquençage. Mais il y a eu pas mal de séquençage en Afrique du Sud et il est assez dominant en Afrique du Sud. Par contre, il y a une épidémie qui c'est, qui commence à sévir au Mali.

[00:31:02]

Il y a un peu de choses qui bougent avec un nombre de positif qui augmente réellement en Côte d'Ivoire. Les hôpitaux au Kenya sont assez débordés, donc il y a quand même des mauvais signaux. Mais il y a quand même des signaux aussi. Ou au Gabon, par exemple, ils ont. Ils en sont à 66 morts depuis début mars. Donc voyez, il y a une discordance assez importante entre les pays qui est qui montrent que la vie dans le pays est différente.

[00:31:32]

Ils ont fermé leurs frontières, ils ont fait beaucoup de choses justes, juste sur l'histoire des variants des mutants. Vous disiez tout à l'heure, il y en a. En fait, il y en a eu beaucoup, mais ce virus a beaucoup évolué. Pourquoi ceci? On parle du variant sud africain. On parle en anglais, naturellement, mais aussi du varian japonais. Pourquoi, à un moment donné, ils retiennent notre attention? Parce que si vous voulez.

[00:31:51]

Quand le virus affecte une personne, il va se multiplier dans la sphère réelle. Et si la personne, par exemple, est immunodéprimés, la multiplication va être longue, longue, longue et là, va permettre l'émergence de mutations et de variants. Or, il y a plein de mutations qui n'ont aucune signification. On parle de mutations non synonymes, mais qui font rien du tout. Là, il se trouve que les variations que l'on voit, c'est dans cette partie si importante de l'attachement de la spicules, donc, à cette protéine qui permet de l'attachement du virus aux cellules de l'arbre respiratoire.

[00:32:23]

Et là, c'est dans des domaines tout à fait importants de l'attachement qui? Des mutations qui facilitent la tâche du virus. Donc, de fait, le virus s'accroche bien. Il se multiplie bien dans l'arbre respiratoire et donc, du coup, il y a des taux de virus expirée assez importants et donc il est contaminant pour les autres personnes.

[00:32:44]

Anne-Claude Crémieux sur les variants japonais et sud africains. Est ce qu'il y a des choses à rajouter par rapport à ce qui a été dit?

[00:32:52]

Non. La seule chose qu'on peut dire dans les moins mauvaise nouvelle, c'est que l'une des mutations qui est commune aux variants anglais et aux variants sud africains qui étaient en position chanfrein c'est facile à retenir, a été testée pour son impact sur l'efficacité du vaccin.

[00:33:17]

C'est une jolie étude qui a été publiée ce week end et qui montre qu'en tout cas, cette mutation là au niveau Chincha n'a pas d'impact sur l'efficacité du vaccin. On attend aujourd'hui d'être sûr que les autres mutations du mutant anglais et du mutant sud africain n'impacte pas sur la vaccination.

[00:33:40]

Eric Favre Oui, non, c'était je me demandais, en écoutant Chrystine Brouillet aussi, l'histoire des autres coronavirus qui nous avait appris quelque chose sur ces mutations ou pas.

[00:33:49]

Ou alors oui, alors on a appris ce qu'on a lorsqu'on étudie pour les autres coronavirus, c'est leur transmissibilité de populations animales à population animale et voir combien de temps ils changent. Ce qui change vite. Ça change beaucoup moins vite que les virus grippaux, les virus grippaux, le génome et les fractionnées. Donc la recombinaison des différentes fractions induit chaque année des nouveaux variants. Là, on a des recombinaison génétiques possibles avec ces virus, mais pas du même ordre que les virus grippaux, mais c'est recombinaison génétique.

[00:34:20]

Les coronas virologues les connaissent bien et montrent qu'il y a une évolution progressive de ces corps.

[00:34:25]

Il vous surprend encore, ce virus? Oui, oui, oui, certainement, puisque cette pathologie, déjà, est beaucoup plus sévère que ce qui n'avait jamais été observé avec ces coronavirus. Il y avait l'habitude des gastro entérites et autres, mais c'était des choses pas très pathogènes, non? On est face à quand même quelque chose d'extrêmement nouveau, alors la situation est hors de contrôle.

[00:34:46]

C'est le maire de Londres qui le dit. Il faut dire que dans la capitale, un habitant sur trente est positif. Vendredi dernier, 68.000 personnes ont été contaminées en 24 heures. Un record. Alors, les hôpitaux craquent. Le gouvernement n'a qu'une arme l'accélération de la campagne de vaccination. Walid Bérès, Christophe Broquet.

[00:35:07]

Certains évoquent une situation encore pire qu'au printemps 2020, avec des hôpitaux britanniques au bord de la saturation et des soignants épuisés quand ils ne tombent pas malades à leur tour.

[00:35:21]

Je voudrais aider, mais je ne sais pas quand je pourrai. Je ferai des heures supplémentaires pour aider l'hôpital s'il le faut. Mais aujourd'hui, je suis là en tant que patiente et je me sens impuissante partout.

[00:35:38]

Nous sommes en sous effectif et nous sommes tous exposés au risque cameline.

[00:35:42]

Soit nous exposons, nous et nos familles, tous les jours au virus pour aider les patients confrontés à un virus du VIH 19 Nutons et jusqu'à 70 pour cent plus contagieux. Le NHS, système de santé britannique, fait face à un afflux sans précédent d'admission.

[00:35:58]

A tel point que à certains endroits, les ambulances doivent faire la queue devant les hôpitaux où on entend parler de patients soignés dans les ambulances, sur les parkings, devant les hôpitaux, parce qu'il n'y a pas assez de places à l'intérieur. C'est un moment crucial pour l'avenir de notre hôpital public. Dans les prochaines semaines, nous saurons si le NHS est toujours là pour nous ou s'il s'était effondré.

[00:36:19]

C'est dans la capitale. La situation est la plus critique. Vendredi, le maire de Londres a placé sa ville de 9 millions d'habitants en état d'urgence. J'ai peur que nous ayons perdu le contrôle du virus d'un voyage à Londres. Un habitant sur trente est contaminé par le virus et dans certains endroits, c'est un habitant sur vingt trois.

[00:36:44]

C'est le jour de cette déclaration. Le Covey de 19 h 1325 personnes en 24 heures est contaminé, plus de 68.000 Britanniques faisant du Royaume-Uni le pays le plus touché en Europe par la pandémie, tandis que les autorités sanitaires ne voient toujours pas arriver le pic de cette deuxième vague.

[00:37:01]

Un axe qui width140 les prochaines semaines seront les pires de cette pandémie et nous allons tous devoir faire des efforts significatifs pendant de nombreuses semaines, probablement au moins jusqu'au printemps prochain.

[00:37:14]

Au centre des efforts qui ont pris la forme d'un confinement du pays décrété depuis une semaine.

[00:37:21]

Même si de nombreux Britanniques continuent de circuler dans les rues et de se rendre au travail sans être obligés de porter un masque strict que ce à quoi je m'attendais, je pensais qu'on allait nous confiner comme au mois de mars.

[00:37:34]

Et Flipo? Les gens ne veulent pas prendre leurs responsabilités pour eux mêmes, alors peut être que le gouvernement devrait sévir davantage.

[00:37:42]

Le gouvernement, régulièrement accusé d'un certain laxisme par les scientifiques et d'entretenir une certaine confusion par l'opposition avec Trajan, ont besoin de clarté parce qu'ils n'entendent que des messages contradictoires.

[00:37:56]

Restez chez vous ou non à un dîner dehors ou non. Allez au travail ou ne pas y aller. C'est cela qui nous mène à cette situation.

[00:38:03]

Pour sortir de cette crise historique. Boris Johnson martèle la même réponse qu'il tient en un seul mot vaccin.

[00:38:10]

Oui, les vaccins. Nous avons déjà vacciné dans ce pays bien plus de gens que dans le reste de l'Europe tout entière ou Tagab. Dans l'ensemble, près de 1,5 million de Britanniques ont reçu leur première dose hier matin. Son ministre de la Santé promettait que chaque adulte sera vacciné d'ici à l'automne. En attendant, la reine Elizabeth II et le prince Philip ont reçu samedi leur première injection. Le même jour, la barre des 3 millions de cas a été franchie au Royaume-Uni.

[00:38:41]

Cette question, Daniel Levy brûle pourquoi ne pas fermer nos frontières pour une durée de 3 semaines? C'est légal dans l'Allier qui pose cette question. C'est toujours un débat de situation, de savoir pourquoi on ne ferme pas des frontières. C'est une mesure dont on voit bien que sur le papier, elle paraît séduisante. Mais dans la vraie vie, elle ne marche pas. Les modèles l'ont montré et la réalité, c'est que l'énergie qu'on dépense a essayé de fermer les frontières et de l'utiliser à l'intérieur pour essayer d'identifier les cas, de contrôler l'échelle de transmission.

[00:39:19]

On ne peut pas empêcher dans le monde d'aujourd'hui les gens d'aller là où ils veulent aller.

[00:39:23]

Vous avez raison, il brûle. Mais la question est est ce qu'on est encore en capacité avec 20 000 cas par jour, d'avoir une bonne connaissance et un bon suivi des cas positifs? Et si on revient, notre sujet du soir est la question du variant en anglais. Est ce qu'on est encore en capacité aujourd'hui en France, de tracer, de suivre pas à pas cette épidémie? C'est ça, la question. Oui, bien sûr. Je ne dis pas qu'il faut laisser les grands, les frontières totalement ouvertes de Genève a bien compris avec le Royaume-Uni, elles sont quasiment fermées.

[00:39:57]

Il y a quelques exceptions. Donc ça, c'est tout à fait légitime. Je l'ai dit, notre stratégie, c'est celle de freiner le plus possible l'arrivée du virus. Et une fois sur le sol national, de freiner sa diffusion. Il faut limiter, bien entendu, les mouvements de population, ce qui est susceptible d'introduire le virus. Mais dire qu'on va fermer toutes les frontières de la France à tous les pays étrangers, ça n'a guère de sens et surtout guère de faisabilité alors qu'on est encore capable de lutter contre le virus.

[00:40:28]

Oui, parce qu on a maintenant des capacités de test qui sont à la hauteur des besoins et peut être ce qui nous manque. Et en dehors même du variances, la capacité à assurer la mise en oeuvre optimale de la stratégie qui reste aujourd'hui la principale stratégie qui pouvait pas nous sauver, mais au moins réduire. Réduire l'impact de la circulation de ce virus encore plus dangereux qui est celle de ce qu'on appelle le trace de tracing et qui consiste en fait à l'écart quand ils ont des symptômes aller se faire tester au plus vite, il s'isole, qu'il identifie leurs contacts, que les contacts s'isole.

[00:41:12]

C'est ça la clé aujourd'hui. Et ça, ça ne repose sur l'engagement de chacun. Ça nécessite pas en dehors de la capacité et bien entendu, de mettre à disposition les pièces, mais elles sont là. Cela nécessite que chacun adopte le bon comportement pour aider à sa mesure à limiter la transmission du virus.

[00:41:34]

Christine Rosir Dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui, cette course contre la montre avec ses variante plus contagieux. Le suivi. Là, on parlait des cas de Marseille, mais encore une fois, le Paris anglais. Et ailleurs en France, le traçage dont on parle depuis presque d'un an maintenant, ça va être le sujet de ces prochains, de ces prochains jours. Un le traçage des virus anglais. Y'a pas de souci qu'ils sont. Dès qu'ils vont être identifiés à droite ou à gauche, ils vont être immédiatement ou encore le faire.

[00:42:02]

Je pense que ça peut le faire parce qu'il n'y a pas beaucoup de cas. Par contre, 20.000 cas par jour, on n'est plus capable de faire du tracing porte à porte et d'aller chercher les contacts, etc. Comme cela avait été initié précédemment. Mais je suis tout à fait d'accord avec Daniel. Les Français ont bien compris. Maintenant, il faut s'isoler. Il faut, il faut. Il faut dire quels sont les contacts, les prévenir. Attention, on s'est vu et il faut vraiment se faire tester.

[00:42:27]

Il faut faire attention. Je pense qu'il y a une conscience sur le port du masque qu'on voit bien les données de Santé publique France. Le port du masque augmente vraiment. On voit qu'il y a quand même une conscience importante, mais malgré tout, les jeunes ont besoin de se voir, etc. On voit qu'il y a quand même des déjeuners. On voit que le télétravail n'est pas tout à fait du tout au niveau où il devrait être.

[00:42:48]

Mais regarde un cas par jour, on reconfirme Christine Voyoux.

[00:42:52]

A partir de combien de cas par jour? Je ne sais pas comment on prendra la décision. Je ne sais pas. Je ne sais pas quels seront les chiffres. Ça va dépendre des régions. Il y a quand même des régions qui sont beaucoup moins infectées que d'autres. Je pense que la montée, déjà l'ascension du nombre et la cinétique de l'ascension, va être aussi informatif que le nombre, puis le nombre d'hospitalisations qui augmentent régulièrement. Et puis, c'est vrai qu'en même temps, on mène ce double combat contre ces deux épidémies et en même temps, il faut vacciner.

[00:43:30]

Je vois bien dans les épisodes avec lesquels je travaille. Ils ont tout à faire, ils ont attestaient et ils ont vacciné. Et en plus, le virus circule. Et est ce qu'on va vacciner les positifs? C'est vrai qu'on est dans une course contre la montre assez compliquée. Eric Favereau, vous nous disions en tout début d'émission Il faut donner des bonnes nouvelles aux Français. J'aimerais et je vais parler de ce cas et vous allez me dire ce que vous en pensez.

[00:43:51]

Ce que vous en savez. Vous êtes grand reporter au journal Libération. On disait la Chine, ça va mieux. La Chine, c'est fini. C'était une espèce d'espérance en disant on peut. Si on est organisé, alors ils le sont autoritaires et ils le sont. Se sortir de cette épidémie. Ils ont reconfirmé ce week end vendredi 18 millions de personnes pour 354 dans deux villes proches de Pékin.

[00:44:12]

Qu'est ce qui se passe en Chine alors que la situation est assez impressionnante? Mais parce que là, quand il y a quelques cas, les Chinois, ils y vont fort, ils vont qui confine comme l'énorme population?

[00:44:25]

Je rectifie. Ce ne sont pas des bonnes nouvelles que j'attends, malheureusement, mais c'est plus. Moi, je suis un peu sensible sur toujours un discours qui très de pulsions agressives. Voyez quand je vois des médecins qu'il faut confiner le plus vite possible. Mais je trouve bien un côté un peu infantilisant vis à vis de la société. Moi, je suis comme frappé et y compris quand on voit les jeunes, etc. Qu'est ce qu'ils font et ils ont.

[00:44:49]

Ils font beaucoup de choses, ils se prennent beaucoup sur eux, donc c'est plutôt. Je suis un peu troublé de ce discours toujours très agressif, au point même. Est ce la Chine ou les Chinois?

[00:44:59]

Est ce que c'est une source d'inquiétude de les voir confinés parce qu'il avait dit et d'ailleurs, c'était une parole TGP assez forte? Nous avons maîtrisé le virus. Est ce qu'ils sont confrontés aux variants anglais? C'est compliqué de dire on n'a pas les informations. Peut être handed crémieu sur cet aspect là et sur le confinement de deux provinces chinoises.

[00:45:20]

La Chine a effectivement une stratégie complètement différente de la nôtre puisqu'elle vise zéro contamination, un contrôle, une suppression de la circulation du virus sur son territoire. Et à chaque fois qu'il y a des chaînes de contamination qui sont identifiées, ça se traduit par On arrête Hong Kong Chine et on va dépister plusieurs millions de personnes en une semaine. C'est la stratégie qui m'amène. Jusqu'à présent, ça a marché. Vous l'avez dit vous même, l'évolution de cette épidémie est bien imprévisible.

[00:45:50]

Donc, ça peut changer demain. Mais jusqu'à présent, c'est vraiment leur stratégie. Elle est très différente de la nôtre. Vous avez raison de souligner que il y a simplement un mois et demi, nous étions avec des objectifs différents. Rappelez vous, il s'agissait de baisser le nombre de contaminations jusqu'à 5 000 pour pouvoir reprendre la main sur les chaînes de contamination et que notre système de traçaient, isolé, protégés. Que vous voulait, remarche? On est évidemment plus dans ce cas de figure, je dirais.

[00:46:22]

Malheureusement, je suis désolé pour les nouvelles qui ne sont pas les meilleures aujourd'hui, mais il faut faire face aussi à la réalité. Il faut aussi que la population comprenne le risque auquel elle fait face pour mieux se protéger. Aujourd'hui, la menace est différente. C'est ce Varian qui diffuse rapidement. Et notre objectif, c'est beaucoup plus d'éviter que la situation échappe complètement en prenant des mesures de freinage suffisamment rapidement que de reprendre la main sur sa musique quand on parlait de la situation en Chine.

[00:46:56]

En fait, il y a un cas officiel identifié de variants anglais, selon les informations communiquées par les autorités chinoises.

[00:47:04]

Juste peut être un mot pour dire que, par exemple, l'Australie, qui est aussi dans une stratégie très rapide et assez efficace, a reconfirmé aux calendes pour un cas de Varillon anglais qui était sans source connu. Donc, vous voyez que incarnent les différents pays? Un cas, un cas reconfirmé Auckland pour trois jours, le temps de faire le tour, de retrouver la source et d'essayer d'identifier l'ensemble des variants anglais qui circulent à Auckland. On voit bien que si les pays ont bien contrôlé la circulation du virus, Braids réduit jusqu'à zéro.

[00:47:52]

Là, la réponse est extrêmement agressive, très rapide. Malheureusement, ni l'Angleterre ni la France n'en sont là. On ne sait pas où on en est aujourd'hui pour le Varian anglais. S'il y a peu de cas encore sur le territoire, je prends une hypothèse positive pour faire plaisir. Et bien, à ce moment là, oui, il faudra être très agressif. Il faudra tester tracés isolés sur ce baryons en anglais. Et peut être moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce qui n'avait pas été dit sur la fermeture des frontières.

[00:48:24]

Et peut être fermé, en tout cas être beaucoup plus restrictif aux frontières. C'est là que tous les gens qui traversent la frontière se mettent en quarantaine. Mais je ne sais pas si on en est encore là et évidemment, si le virus a pénétré sur le territoire, c'est trop tard. Il faut dAustralie.

[00:48:41]

En tout cas, dans cette course contre la montre, l'arrivée du nouveau vaccin moderna aujourd'hui est un atout supplémentaire. En France, 100.000 personnes ont déjà été vaccinées, selon le gouvernement. On est encore loin, en tout cas, d'une campagne massive. C'est bien souvent la logistique qui est mise en cause et qui tente bien souvent un casse tête. Quand vous allez le voir dans ce reportage de Bryan Perro et Maxime Liogier.

[00:49:06]

8 heures à Lille, à l'Agence régionale de santé. C'est désormais le rituel matinal, la visio conférence avec les hôpitaux de la région choisie pour stocker les doses du vaccin. C'est valable pendant les mots.

[00:49:20]

Je vous propose avant d'aller vers Calais. Nous terminons par le littoral d'aborder sa campagne à partir d'aujourd'hui.

[00:49:27]

Le CH de Ham également, qui va se lancer dans la vaccination. On voit d'un établissement à l'autre des dynamiques qui sont un peu différentes, alors c'est long à se mettre en place des retours d'expériences pour se coordonner et répondre aux premières hésitations.

[00:49:45]

Bien sûr, il faut bien identifier ceux qui n'ont été ni positifs ni malades pour pouvoir les vacciner. C'est un point. C'est un point de précision important.

[00:49:53]

L'agresse tour de contrôle d'une logistique sans précédent. Au départ, les doses du vaccin Pfizer Biotech sont produites en Belgique et bientôt en Allemagne et en France, avant d'être acheminées vers des plates formes de stockage ou des établissements de santé.

[00:50:10]

Exemple à l'hôpital de Saint-Quentin, dans l'Aisne, qui a reçu 1000 flacons la semaine dernière.

[00:50:16]

Les vaccins sont arrivés dans cette boîte, ce qu'on appelle un thermal scheepers qui permet la conservation des vaccins à moins 80 degrés pendant au moins 24 heures.

[00:50:25]

Une réception périlleuse. l'Hôpital, équipé d'un super congélateur depuis fin décembre, est ensuite chargé de redistribuer les doses dans les hôpitaux et les alentours. Et là encore, il faut aller très vite.

[00:50:40]

2 3 moins de 3 minutes pour sortir les flacons et les préparer pour l'envoi.

[00:50:46]

Alors là, on les met dans la glacière de cette glacière contient également une sonde de température qui va enregistrer la température en continu.

[00:50:55]

Une fois décongelés, les vaccins doivent être utilisés dans les 5 jours, à condition d'être conservés. Là encore à bonne température, entre 2 et 8 degrés. Alors on y va.

[00:51:07]

La course contre la montre continue pendant 20 km. Il faut aller vite, il faut être solide, il y a un risque, mais on l'a mesuré parce qu'on est dans un camion frigo et on a la glacière avec le contenu qui va bien, mais en effet, il ne faut pas trop traîner.

[00:51:24]

Bonjour je au jeu 1 2, 3 4, 5 6. Si ça marche, je te laisse aller jusqu'au numéro 2 qu'on a.

[00:51:31]

Cet hôpital les utilisera le lendemain et dans celui ci, lors de la vaccination, a enfin sonné.

[00:51:39]

Donc, ce sont des vaccins qu'on a commandés il y a 2 jours et qu'on a reçu ce matin. Et puis donc là, on est en train de les préparer pour nos prochains patients, là qui vont arriver dans l'heure à partir d'un flacon.

[00:51:51]

Cette infirmière prépare cinq vaccins.

[00:51:54]

On essaye toujours dans les inscriptions de prendre un multiple de 5 au niveau des inscriptions au qui est perdu au bout de la chaîne.

[00:52:04]

C'est donc cet infirmier qui s'apprête à se faire piquer.

[00:52:08]

Elle est installée, on respire et c'est parfait. Impeccable.

[00:52:16]

Un vaccin administré en temps et en heure. Mission accomplie. Mais pour certains médecins, impossible de continuer à fonctionner ainsi.

[00:52:25]

Alors que la campagne de vaccination doit s'intensifier dans les prochaines semaines, même si la logistique est là dans les CHU, il aurait été beaucoup plus simple, comme l'ont fait d'autres pays, de faire des centres de vaccination pour amener ensuite les personnes dans ces centres et tout simplement de mettre à disposition des centres de plus grosses quantités de vaccins afin d'éviter d'avoir à faire du sur mesure dans plusieurs petites structures. Ce qui, forcément, complique les chaînes d'approvisionnement.

[00:52:52]

Une erreur de stratégie à l'origine d'un gâchis potentiel, selon ce médecin. Le ministère de la Santé a d'ores et déjà chiffré les pertes possibles dans le circuit logistique jusqu'à 30 pour cent des doses.

[00:53:06]

Et cette question un vaccin qui se conserve simplement au réfrigérateur sera t il bientôt prêt? Qui peut répondre à cette question? Yo, le vaccin face à AstraZeneca! En fait, les Anglais ont déjà commencé à utiliser et c'est vrai qu'il a un intérêt majeur, c'est qu'ils se garde +4. Il faut aussi deux à deux injections, mais la dose à 2 euros 50. Donc vraiment intéressante. À mon avis, le problème de ce vaccin est que quand même un peu moins immunise ans que les vaccins Herren Messager.

[00:53:37]

Et donc, il va vraiment falloir les deux doses. La politique anglaise, qui consiste à faire une seule dose et de retarder largement la deuxième dose, est une politique face à une urgence importante. Il ne faudrait pas qu'on soit acculé à faire cette politique par le fait de manque de doses, mais y compris pour le vaccin de Pfizer. Les Allemands commencent à avoir un manque de doses aussi pour faire la deuxième série de vaccination. Donc, voilà, ce problème de production de vaccins est un problème mondial.

[00:54:09]

Vous avez été vacciné hier, j'ai été vacciné hier et je suis très soulagé. J'attends impatiemment la deuxième dose.

[00:54:17]

Daniel Levy Brûles. On parle de la campagne de vaccination et de la lutte dans le même temps, contre ce variant anglais avec cette course contre la montre que vous avez très bien décrit les uns et les autres depuis le début de l'émission. Est ce qu'avec un million de doses d'ici à la fin janvier, la campagne de vaccination peut nous permettre de contenir cette poussée? Si elle devient Dubarry en anglais? La vaccination? Actuellement, elle vise essentiellement les personnes âgées et les personnes fragiles.

[00:54:52]

On n'a pas encore de données qui permettent d'imaginer une stratégie de vaccination qui aurait comme objectif de limiter la transmission du virus. Pour cela, il faudrait qu'on ait des données sur le fait que le vaccin non seulement protège de la maladie, elle protège de l'infection. Donc, aujourd'hui, au delà d'une stratégie qui consiste à se focaliser sur les personnes les plus à risque et bien entendu, une telle stratégie n'est pas en mesure de limiter suffisamment la circulation du virus.

[00:55:18]

Elle est en mesure de limiter l'impact de la maladie en termes de nombre sévère et donc en termes de charge hospitalière. Mais elle va avoir peu d'effets. En tout cas à court terme, sur la circulation du virus. Donc, ça ne résoudra pas, en tout cas dans les prochaines semaines, le risque de vol auquel nous sommes liés à ce nouveau nouveau variant qui commence probablement à circuler en France.

[00:55:41]

Donc, si ce nouveau variant n'est pas maîtrisé, gagne du terrain en France, il ne restera que des mesures de restriction de circulation de nouveaux, mais qu'on vaccine, qu'on vaccine massivement.

[00:55:54]

Quand j'entends Santé publique France, voyez aussi sa façon aussi un peu timide qu'on vaccine, qu'on y aille. On nous dit on ne va pas arrêter cette dose. Tout cas, en France, on a une particularité, c'est qu'on a des doses et qu'on ne les utilise pas encore. C'est une idée, mais je ne sais pas. Peut être y a encore des problèmes logistiques compliqués, mais c'est ça le mot d'ordre Gaulmyn? Je ne sais pas. Et quand j'entends le but vous dire sur les personnes âgées, quand on les vaccine au moins, puisque le problème de ce virus, c'est qu'il fait mal aux personnes âgées, très majoritairement, on va les vacciner.

[00:56:28]

C'est déjà énorme. Voyez Yevgeny, on rentre dans quelque chose d'Inuits en vaccination massive. On en rêve en France.

[00:56:35]

C'est aussi quelque chose dont on va mal. Vous souvenez vous, il y a trois semaines, un mois, on utilise toujours le vaccin. Il y a des effets secondaires. C'est dans le vaccin, via des anti vaccins, etc. Là, il y a eu comme un fruit. C'est quelque chose qui s'est passé. Tout le monde est content du vaccin et ça, c'est plutôt une bonne chose et c'est plutôt une très, très bonne chose.

[00:56:54]

Mais encore une fois, c'est que vous avez raison de dire qu'on y a un taux de Crémieu qu'on y a et j'imagine que vous êtes d'accord avec ça. Voici qui avait été vacciné. Voici, soignantes. Mais on adorerait. Le problème, c'est qu'on voit bien qu'il y a encore aujourd'hui une forme d'inertie. Ou est ce que vous considérez que, malgré tout, les choses se sont mises en place? On va avoir plus de vaccins dans ce cas fin.

[00:57:17]

Fin janvier, il est prévu qu'on est quand même quatre millions de vaccins. On reçoit quand même 500 000 doses de Pfizer par jour. On va être bientôt à 2 millions un million de moderna. On arrive à 4 millions.

[00:57:28]

Fin janvier, vacciner les 14 millions de personnes fragiles qui risquent de faire des réformes graves, c'est vraiment notre objectif. Et ce n'est pas rien en terme de résultats. Pourquoi est ce qu'on confine? On confirme pas pour arrêter le virus. On confirme. Pour protéger les hôpitaux, pour avoir suffisamment de places de réanimation. Donc, une fois qu'on aura vacciné les 14 millions de personnes qui risquent de faire des formes sévères, on pourra quand même s'arrêter. Et dire on a fait quand même quelque chose d'important.

[00:58:03]

Donc, moi, je ne suis pas du tout dans cette idée que. On va, on n'arrivera à rien d'ici la fin de l'année. Non, c'est déjà bien de pouvoir éviter les formes hospitalisées. C'est vraiment un premier objectif important. Deuxièmement, ces vaccins qui ont 95 pour cent d'efficacité, il y a de fortes chances pour qu'ils limitent la transmission. Je ne vais pas rentrer dans le détail. Je sens que vous êtes pressé, mais on a des données expérimentales et flem, des premiers résultats cliniques qui sont très favorables.

[00:58:35]

Vous avez raison parce que c'était une interrogation sur ces vaccins et vous avez l'air de donner plutôt des bonnes nouvelles. Oui, je suis pressé parce qu'il faudra bien en question. Était spectateur, oui.

[00:58:48]

Faut il mettre en place dès à présent des mesures préventives du confinement de confinement, vu qu'on n'échappera pas aux Varian anglais Daniel Lévy-Bruhl? Ce que je disais, il y a une tribune de médecins aujourd'hui, des épidémiologistes et des spécialistes de virologie qui disent il faut confiner dès maintenant parce que tout ce qui nous attend, c'est ce qui se passe en Grande-Bretagne. Qu'est ce que vous en pensez? Déjà, on n'est pas dans une situation normale, on a déjà des mesures qui ressemblent à un petit confinement.

[00:59:14]

Après la décision d'aller plus loin, elle est sur la table, mais bien entendu, elle ne répond pas à des critères médicaux et épidémiologiques. Il y a beaucoup d'autres facteurs qui sont qui rentrent en ligne de compte et qui sont des facteurs qui sont posés. Et là, ce sont les politiques locaux ou nationaux qui doivent décider.

[00:59:35]

Mais c'est clair que les cantons, pardonnez moi vous confirmer Daniel Libris quand on lit quand une épidémie comme celle ci avec la spécificité du Zarya anglais. Est ce que ça a du sens de confiner localement? Le Guardian en anglais ne va pas être non plus diffusé du jour au lendemain partout dans le monde, comme on l'a vu pour le virus lors de l'introduction des foyers locaux ou régionaux dans lequel le virus sera particulièrement actif focused plein de caractères. On peut être aussi limité dans la région autour de la mise en œuvre d'autres mesures de contrôle.

[01:00:13]

Il ne sera pas forcément des mesures qui vont être décidées au niveau national.

[01:00:17]

Est ce possible que les variantes ne circulent vraiment que depuis quelques jours? Ne sont ils pas présents depuis longtemps?

[01:00:22]

Oh non! Je pense qu'ils sont présents effectivement depuis au moins début décembre. Le premier cas identifié à Tours était c'était le 19 décembre. D'accord, il venait direct d'Angleterre. Mais il y a des camions qui viennent d'Angleterre depuis quand même pas mal de temps, malgré le Brexit. On a quand même encore des contacts avec l'Angleterre et donc c'est possible qu'il y ait d'autres foyers. Regardez le foyer de Bagneux. C'était aussi mi décembre, donc non. Les Anglais ont identifié assez tard, mais ils circulaient aussi en Angleterre depuis longtemps.

[01:00:55]

On parle moins du Varillon Sud-Africain et encore moins du Varian japonais, parce qu'ils sont pas sur le territoire ou ils sont moins dangereux.

[01:01:01]

Iena. Il y a un cas de Sud-Africains sur le territoire, mais on a moins de lien épidémiologique. On a moins de chaines de transmission avec le Japon qui d'ailleurs s'est beaucoup isolé. Et avec l'Afrique du Sud, c'est tout le cas. l'Afrique du Sud le cas avec du Varian Afrique du Sud. C'est une personne qui venait d'Afrique du Sud, mais il y a beaucoup moins de pays en échange. Simplement, il y a beaucoup moins d'échanges que les camions anglais.

[01:01:24]

Quel va?

[01:01:24]

Quel va être l'impact du Varian britannique dans les écoles, les collèges et les lycées? Mais surtout que la chose qui me frappe un peu, c'est qu'on a une d'épidémiologistes de grand talent qui était d'homélies que Saglio, là, oui, elle est extrêmement sévère sur la situation dans les lycées et les écoles.

[01:01:43]

Parce que parce que le discours officiel veut dire qu'il ne se passe rien. Va bien, avait l'air de dire que les choses sont là. Pour une fois que j'allais dire, ce n'est pas une bonne nouvelle, mais ils sont beaucoup plus compliqué que ce discours de notre ministre ou tout est parfait. Je voudrais pas peut être que ce nouveau parler.

[01:01:59]

Cette question est posée parce qu'effectivement, il y avait un moment donné, il y avait une étude qui avait été commentée sur le fait que ce virus variait en anglais, circulait davantage avec Anne-Claude Crémieux chez les, chez les enfants, chez les ados. Oui, c'est vrai, c'est vrai.

[01:02:11]

Vous avez raison de le souligner, les connaissances évoluent. L'étude de l'Imperial College laissait penser que la circulation était plus importante chez les moins de 20 ans. Ça n'a pas été confirmée par les dernières données, qui date de début janvier, qui viennent de santé publique en Angleterre et qui a montré un schéma de distribution selon les âges, qui est totalement identique entre les anciens virus et le nouveau variant entre une réponse variant en anglais peut il muter?

[01:02:39]

Christine Rouzeau Oui, il peut encore y avoir d'autres mutations et peut accumuler de nouvelles mutations, y compris dans ces zones fatidiques qui sont les zones immuno gène et qui induisent des anticorps neutralisant. Donc, il faut qu'on continue une surveillance épidémiologique pas uniquement séquencé, pas uniquement pour trouver des variants anglais, mais faut aussi trouver les autres risques qu'il faudrait chercher en s'intéressant à ce que vous dites.

[01:03:00]

Il faut chercher le variants anglais, mais il faut surtout chercher les autres mutations que l'on n'aurait pas vu passer qui seraient sur les écrans radar.

[01:03:05]

Oui, si vous voulez, ce sont les Anglais qui ont trouvé ce virus parce que eux, ils ont mis près de 150, séquencé près de 150 mille virus. Et donc, là, on appelle l'invariant français.

[01:03:17]

On a peut être avariées en français. On a peut être des variants allemands. Il y a peut être des variants italiens. Je pense que le séquençage régulier bien construit epidémie logiquement par région, par tranche d'âge, par périodes, par date et est nécessaire. Et je pense que ces études épidémiologie moléculaire sont en train de se construire. Elles sont enfin comprises comme étant indispensables. Alors on peut répondre à cette question tout à l'heure, mais on y revient pour.

[01:03:41]

Que pouvez vous nous expliquer les avantages d'un couvre feu à 18 heures plutôt qu'à 20 heures? Votre crémieu? Je crois qu'on l'a dit.

[01:03:48]

Les données qui ont montré une efficacité supérieure à 18 heures par rapport à 20 heures, ce sont les seules données dont on dispose de cette question.

[01:03:57]

L'été est il déjà fichu? Non, non, non. Christine Non. Vous allez. Il finissait par une lettre d'un an. Je pense que avec les vaccins et la grande proportion de la population qui va être vacciné l'été, la chaleur, plus d'humidité, les virus ou au moins être moins vont moins circuler. Ce sera peut être la rentrée qui sera abimée, mais il faut continuer à porter son masque. Il faut porter le masque pendant qu'on est vacciné.

[01:04:27]

C'est vraiment important, mais encore se protéger longtemps. Merci à vous tous. C'est la fin de cette émission qui sera rediffusée ce soir à 23 heures. Et puis, souvenez vous que c'est dans l'air. C'est quand vous voulez retrouver l'émission gratuitement en podcast sur toutes les plateformes et en replay sur France TV. C'est un nouvel épisode.