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[00:00:13]

Bonsoir à toutes et à tous. Les restrictions sanitaires sont prolongées et pourraient même être durcies, annonce Jean Castex, hier. Alors, on redoute, on le sait, les conséquences du 31 décembre, mais on redoute surtout ce fameux variant anglais du virus. Un test PCR est d'ailleurs exigé aux personnes venant du Royaume-Uni. Et puis, en matière de vaccination, plus question de tergiverser et de se poser trop de questions. Le gouvernement passe la vitesse supérieure avec l'ouverture de vaccinaux drome, comme on le dit dans tous les départements.

[00:00:42]

l'Union européenne vient aujourd'hui de commander 300 millions de doses de vaccins Pfizer supplémentaires. C'est le sujet de cette émission. C'est dans l'air que nous avons décidé d'intituler ce soir Varian en anglais. Vite le vaccin! Pour répondre à vos questions, nous avons le plaisir d'accueillir Yves Thréard. Vous êtes éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction du Figaro. À lire aujourd'hui le dossier spécial intitulé Kovy. L'exécutif se prépare à durcir les restrictions. Anne Le Gal, vous êtes journaliste, spécialiste des questions de santé à Europe1.

[00:01:11]

En visioconférence, on retrouve le professeur Astrid vibraient. Vous êtes professeur en virologie au CHU de Caen et je précise que vous venez d'être décoré de la Légion d'honneur pour votre engagement dans la lutte contre le coronavirus. Et enfin, Philippa mouillait. Vous êtes professeur de santé publique à l'Université de Lille, où vous avez dirigé l'Institut Pasteur. Vous êtes par ailleurs directeur général de la Fondation Alzheimer. Merci à tous les quatre de participer à cette émission en direct. On commence avec vous sur ces annonces de Jean Castex.

[00:01:44]

Jean Castex, qui était à l'offensive hier, qui a d'abord était agacé par les polémiques, qui disait m'écoutez. La situation sanitaire en France est bien meilleure que chez nos voisins.

[00:01:53]

Oui, c'est normal parce qu'on a passé quand même une partie du début de l'année à une polémique, une polémique sur le rythme de la vaccination.

[00:02:04]

Le gouvernement avait prévu une stratégie qui est une stratégie lente de montée en puissance, qui était peut être d'ailleurs justifiée ou motivée, en tout cas par le fait qu'il y a un phénomène très là une hésitation vaccinale en France. Il y a d'une part une agitation vaccinale. Et puis, en France, on est un pays où il y a aussi des anti vaccin, peut être plus que dans d'autres pays. Donc, il avançait plutôt à pas comptés avec un agenda qui était les EPAD, les personnes âgées, le personnel soignant.

[00:02:36]

Et puis, cette polémique a enflé. Le président de la République a, semble t il, été très énervé.

[00:02:44]

Et puis, il y a une liste. Il y a quelque chose qui est tout à fait nouveau. Si vous voulez dans le paysage et dans le monde dans lequel nous vivons, c'est précisément la mondialisation et la mondialisation, ses inconvénients. Mais elle peut aussi avoir des vertus. C'est qu'avec la mondialisation, on se compare en temps réel avec le monde entier. Alors laissons l'Asie de côté qui semble. Semblerait qu'elle soit sortie d'affaire pour le moment. Mais si on se compare à l'Allemagne, si on se compare à la Grande-Bretagne, si on se compare même à l'Italie, à Israël et aux Etats-Unis, il semblerait qu'on était très en retard sur le rythme de vaccination.

[00:03:18]

Donc là, c'était intenable. Politiquement, c'est intenable, même si ça unitairement, c'était peut être justifié ou justifiable politiquement. Vous ne pouvez pas être médiatiquement non plus. Donc là, ils sont montés en puissance et on a vu que cette polémique, finalement, n'était pas vaine. Comme le dit monsieur le premier ministre, rien, puisque c'est à cause de cette polémique que, du jour au lendemain, les chiffres se sont ont progressé, se sont emballés.

[00:03:45]

Je crois savoir qui. Hier soir, on était à quelque 48 000 personnes vaccinées alors que 72 heures avant, il y en avait même pas mille. Donc, ça a eu une vertu. Le débat démocratique est aussi utile et la transparence est utile dans ce genre de situation.

[00:04:01]

Le premier ministre semblait énervé. Il a eu des formules aussi.

[00:04:06]

C'est drôle, Pharo.

[00:04:09]

Il a aussi fait preuve d'humour, en redira, mais il a aussi montré qu'il fallait être très vigilant et inquiet. Et donc, ce qui est important. Si vous voulez, je pense. Ce n'est pas ce qu'a toujours fait le gouvernement. Je réagis sur l'aspect de la communication parce que la communication dans une crise est extrêmement importante. C'est vraiment de dire la vérité et même d'exprimer ses doutes quand des doutes existent. Et on aura noté que l'ancien premier ministre Edouard Philippe, au début de la pandémie, n'avait pas encore tout à fait le ton.

[00:04:45]

Mais au bout de quelques jours, au bout de quelques semaines, il n'hésitait pas à, avec une mine très grave, à faire part de ses doutes.

[00:04:54]

Et c'est là où il a commencé, justement être populaire.

[00:04:56]

Alors, vous allez me dire qu'il a commencé à dire je ne sais pas lire là et les gens ont commencé. Et c'est important parce que ce qui est important dans une crise comme celle ci, c'est la confiance. C'est d'avoir confiance dans ses dirigeants et on sait combien en dehors. Crises sanitaires la défiance se creuse dans notre pays entre la population et ceux qui les gouvernent. Professeur Philippe Amoyel en début de semaine, quand vous avez vu ces chiffres de vaccination et c'est vrai que les Allemands affichaient 300 plus 300.000 vaccinations, ils n'étaient pas contents.

[00:05:27]

D'ailleurs, les Allemands parce qu'ils disaient en Israël, on vaccine encore plus et que chez nous, on n'en était plus. C'était à 300 ou 500. Vous étiez effondré ou vous disiez non? Il faut tenir bon. C'est la stratégie du gouvernement de commencer par les EPAD où, évidemment, le consentement est plus difficile à recueillir. C'est ce qu'a expliqué hier le premier ministre. Non, non, j'étais effondré, j'étais effondré parce qu'au delà des comparaisons inter population, c'est quand même un enjeu de santé publique majeur.

[00:05:52]

Il ne faut pas oublier que c'est notre ticket de sortie de l'épidémie, ce vaccin. Donc plus vite on vaccine, plus vite on sort de l'épidémie et en particulier le plan qui a été mis en place par la Haute Autorité de santé. Avec différentes phases. Il est tout à fait concevable, tout à fait correct. La seule chose, c'est qu'au lieu de faire surface consécutivement, on aurait pu faire ces phases simultanément et c'est ce qui est en train de se passer.

[00:06:12]

Maintenant, il faut bien sûr vacciner les plus vulnérables, surtout les personnes âgées en EPAD, mais il faut également vacciner les médecins qui vont être à l'attaque. Si c'est en train de se préciser, les chiffres continuent à remonter. Et puis, il faut également vacciner toutes les personnes qui sont prêtes à se faire vacciner et maximisée. Je voudrais insister là dessus. L'utilisation des doses puisque dans les calculs de doses, il y a un calcul de pertes de doses, ce qui n'est pas possible, c'est ce que font certains pays d'identifier des gens qui seraient volontaires, qui viendraient se faire vacciner au moment où on arrive sur les fins de doses pour justement ne pas les perdre.

[00:06:48]

Parce que dans une fiole, on peut vacciner cinq personnes. Mais en optimisant les Allemands, on peut monter à 6, voire 7 personnes en minimisant les pertes de produits. C'est ça?

[00:06:58]

Alors ça, c'est des pertes de produits sur les fioles, mais également sur ce qui reste. Par exemple, si vous envisagez de vacciner. Je ne sais pas, moi, dix personnes dans la journée, et même bien plus que sur ces dix personnes, y en a que 7 qui viennent pour se faire vacciner. Il reste trois doses. Donc, il faut avoir un réservoir de personnes qu'on puisse appeler pour faire vacciner, quelle que soit la tranche sélectionnée.

[00:07:15]

On reviendra d'ailleurs sur la vaccination algale. Alors, c'est vrai qu'on regarde les chiffres de l'épidémie. Je parle souvent de contrôle 21 000 nouvelles contaminations. On reste sur le plateau. Est ce que ça veut dire que les vacances se sont bien passées ou est ce? Attention à l'eau qui dort, comme on dit, parce qu'on n'a pas encore les conséquences de la fameuse nuit de la Saint-Sylvestre.

[00:07:34]

Alors pour l'instant, on est sur un plateau. Ça fait trois jours qu'on est à 20 000 contaminations par jour. On était à 15 000 la semaine passée. Il y a déjà eu une augmentation de 17. Mais c'est vrai que c'est la semaine prochaine, la semaine à haut risque. On attend les chiffres à la fois. On attend les conséquences du 31 décembre. Des rassemblements qui sont en général un peu plus festifs que les rassemblements de Noël, qui sont des rassemblements familiaux en famille.

[00:07:57]

Sans doute que la consigne de six personnes autour de la table a été respectée à Noël. Elle a été un peu moins le 31 décembre chez les jeunes, notamment Noël.

[00:08:06]

Si ça s'était mal passé, on aurait déjà les résultats. On le verrait aujourd'hui au annulation. Donc Noël s'est bien passé.

[00:08:11]

Noël s'est plutôt bien passé, a priori. Maintenant, on attend les résultats du 31 décembre. On sait que certains jeunes sont restés dormir chez des amis. Il y a eu pas mal ou à cause du couvre feu aussi. Il y a eu pas mal de promiscuité, donc on va voir. Et l'autre inquiétude, évidemment, concerne le Varian britannique et le variances sud africain. Parce que là encore, on est. On est dans l'incertitude. On a commencé à détecter plusieurs cas en France 19 pour le variant britannique, avec un doute sur le cluster qui se situe en Bretagne et trois cas du variant sud africain.

[00:08:42]

Il va falloir tester. Il va falloir faire des profilage génétique des cas suspects pour qu'on avance sur le nombre de cas en France. Mais là, on navigue un peu à vue et le problème de ces variants, et notamment du variant britannique, c'est qu'ils avancent à bas bruit. C'est à dire qu'en septembre, on ne le voyait pas non plus en Grande-Bretagne. Ils étaient déjà là en septembre et en décembre, on l'a vu exploser. Donc, on redoute la même chose en France.

[00:09:06]

Justement, professeur Astrid, vibraient vous qui êtes virologue, ce virus? Ce Britannique là? Cet après midi, le maire de Londres a des propos assez catastrophiques. Il dit que les hôpitaux vont être submergés. On a eu des très mauvais chiffres 1325 décès en 24 heures en Grande-Bretagne, ce qui est un record absolu. Est ce que ce qui se passe en Grande-Bretagne attention à cause de ce virus britannique, fait de cette variante britannique. Ça risque de nous arriver chez nous.

[00:09:34]

Ce n'est pas assez, pas du tout exclu que ça arrive chez nous en France. Il faut dire aussi que cet excès d'hospitalisation est lié à l'excès d'infections, puisqu'à priori, ce virus n'entraîne pas de formes plus graves, mais serait plus transmissible, avec quand même des informations qui ne sont pas encore très nettes, même au niveau des dires des Anglais. D'où ça vient? Est ce qu'il n'y a que ça ou pas? Il faut savoir que évidemment, là, pour l'instant, la France semble mieux s'en sortir que ses voisins.

[00:10:12]

Mais on n'est pas synchrones dans le confinement et on n'est pas synchrones non plus dans les couvre feu.

[00:10:19]

On est pas St-Bernard, c'est à dire qu'on peut avoir l'impression, à un moment donné, d'être le bon élève de l'Europe. Mais c'est parce que on est sorti du confinement le 18 décembre et donc que le 28 décembre, SALLUIT encore bien pour nous, les Anglais n'ont pas. Ils n'avaient pas le même timing. Et si c'est pour ça que c'est un petit peu difficile à interpréter puisqu'on n'a pas tous synchronie? Donc, du coup, pour l'instant, ça ne va pas trop mal en France, même si on lit dans la version haute les chiffres du Plateau.

[00:10:54]

Mais effectivement, on attend la semaine prochaine.

[00:10:58]

Alors 10 départements supplémentaires pourraient donc voir leur couvre feu avancé à 18 heures. Selon Jean Castex, la situation sanitaire de la France est plus fragile qu'il y a deux semaines. Et pour contrer l'épidémie, une seule solution pour le gouvernement accélérer encore la campagne de vaccination. Voyez ce sujet de magané, la Crows et Christophe Roquets. En politique, il faut parfois forcer le sourire pour annoncer une mauvaise nouvelle et donner un peu d'espoir.

[00:11:25]

2021 sera l'année de l'espérance.

[00:11:28]

Mais certaines expressions du premier ministre ne trompent pas. La situation est loin d'être revenue à la normale.

[00:11:36]

L'épidémie ne faiblit pas avec plus de 21.000 cas positifs au Kovy 19 ces dernières 24 heures. Les mesures sanitaires sont renforcées jusqu'au 20 janvier. Couvre feu maintenu à 20 heures ou avancée à 18 heures, la liste des départements concernés s'allonge majoritairement à l'ouest. Dès dimanche, aucun assouplissement à prévoir avant plusieurs semaines.

[00:12:00]

Les musées, les cinémas, les théâtres, les salles de spectacles, les équipements sportifs ou de loisirs ne connaîtront dans les semaines qui viennent aucun assouplissement.

[00:12:11]

Si l'inquiétude des autorités grandit, c'est que d'autres souche du virus détectés en France interrogent et surtout le variant anglais, a affirmé hier le ministre de la Santé.

[00:12:22]

Nous voulons éviter à tout prix la diffusion de ce variant en France. A ce jour, nous avons identifié 19 cas en circulation sur le territoire national, dont deux dans le cadre de Kleisterlee à Risque 1 en Ile de France et 1 en Bretagne.

[00:12:39]

Au grand étonnement ce matin, infectiologue du Centre hospitalier de Rennes, concerné par les déclarations du ministre.

[00:12:45]

Au risque de décevoir le Varian qui circule, qui a été isolé dans ce centre, dans ce pôle gériatrique, l'invariant qu'on a déjà isolé au mois d'octobre. Et ce n'est pas une souche britannique. On est un peu surpris des informations qui circulent. On a eu les tests, les résultats des tests qu'on appelle séquençage Thiaumont, séquences virales. Hier, on se doutait un petit peu qu'on n'était pas dans des conditions de ce type là.

[00:13:10]

Invariant, oui, mais pas britannique. De quoi rajouter un peu plus de confusion à la gestion de crise sanitaire.

[00:13:17]

Fortement critiquée par les présidents de région ces derniers jours, qui ciblent la lenteur de la campagne de vaccination sur la campagne vaccinale, on assiste à un naufrage bureaucratique, mais bien évidemment, à la place qui est la mienne, ma seule. La seule question que je me pose, c'est comment est ce qu'on remet le bateau à flot? Comment est ce que on répare tout ça?

[00:13:40]

A l'instar de Jean Renart, dans le Grand Ouest, où Renaud Muselier, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, le président de la région Normandie affirme vouloir prendre les choses en main pour accélérer la cadence.

[00:13:50]

Je ne vous cache pas que je suis en discussion avec un grand groupe pharmaceutique pour acheter des doses de vaccins directement. Oui, parce que ce que je souhaite, c'est que ma région puisse le plus rapidement possible retrouver une activité normale.

[00:14:04]

Techniquement, impossible, leur rétorque un ministre de la Santé en pleine zone de turbulences.

[00:14:10]

Mais les commandes de vaccins ne sont même pas faites par les Etats. Elles sont faites par la Commission européenne parce qu'on est beaucoup plus fort quand on est ensemble. Si une région ne peut pas commander de vaccins indépendamment, c'est la Commission européenne qui ensuite, c'est un dispatching des doses de vaccins.

[00:14:24]

l'Union européenne, qui, justement, a conclu un accord ce matin pour acquérir 300 millions de doses supplémentaires du vaccin Pfizer Bio Altec, preuve que l'accélération de la campagne de vaccination est désormais une préoccupation globale.

[00:14:39]

Alors, question télespectateurs, on attend les mauvais chiffres pour prendre des mesures coercitives. Ne faudrait il pas les prendre avant que ça ne s'aggrave? Il est question de Frédéric, dans le Maine et Loire. Je me tourne vers vous parce que je crois que le service santé du Figaro a eu accès aux données sur les eaux usées.

[00:14:57]

Oui, des indicateurs avancés, des critères à des critères, effectivement, pour savoir où en est l'évolution de l'épidémie. C'est d'analyser les eaux usées. Ce n'est pas un exercice exceptionnel. C'est ce qui se pratique toute l'année. On analyse les eaux usées. C'est comme ça dans les pays, en tous les cas des toilettes.

[00:15:17]

Et il se trouve qu'effectivement, l'indication donnée par les eaux usées en certains endroits de France montre qu'il y a une augmentation, semble t il, de la pandémie.

[00:15:33]

En France, on vu du nombre de cas, en tous les cas en France.

[00:15:37]

Selon des indicateurs qui montrent que les eaux sont plus polluées par ce virus que en temps normal.

[00:15:43]

Enfin, en temps normal, depuis le mois, depuis quelques semaines et c'est particulièrement vrai. D'après vous, rapporte ce qu'on m'a dit dans la région de Marseille et c'est particulièrement vrai aussi en région parisienne. Donc, je pense que le gouvernement, évidemment. Ce sont des informations qui lui sont remontées et le gouvernement, même si il peut être accusé de piloter à vue.

[00:16:08]

Rassurez vous quand même et c'est heureux. Il a toutes ces données là et c'est en fonction de ça, justement, qu'il prend ses décisions. Le premier ministre a pris soin de dire qu'il n'a pas prononcé le mot de confinement parce que c'est un mot qui, évidemment, était un peu trop. Il était peut être un peu trop tôt pour le dire, mais il a laissé entendre que l'on allait vers des jours difficiles. Il y a une deuxième personne dont on parle moins, mais qui a chaque fois qu'il parle pour donner des informations qui sont assez pessimistes, c'est suivi d'effet.

[00:16:42]

C'est monsieur Delfraissy qui dirige le conseil scientifique. Vous vous souvenez qu'il y a quelques mois, il avait dit le gouvernement va être appelé à prendre des décisions difficiles. Quinze jours après ou quelques jours après?

[00:16:54]

Le gouvernement a pris des décisions, des décisions difficiles. Là, on peut estimer que.

[00:17:00]

Delfraissy dit ça cette semaine, qu'on allait vers des jours aux vents mauvais. Si vous le permettez. Bien. Peut être que effectivement, les jours à venir seront compliqués avec le Varian anglais, notamment, aussi Astrid Vibraye.

[00:17:14]

Je me tourne à nouveau à nouveau vers vous et je reprends la question ne faudrait il pas prendre des mesures avant que ça ne s'aggrave? On pense notamment aux écoles dont on dit que ce sont des lieux qui où le virus se propage et remontent ainsi ensuite chez les familles. On sait que en Angleterre et chez nos voisins, on a fermé les écoles. Est ce que d'un point de vue sanitaire, en tous les cas purement sanitaires, oui. Il serait urgent et sage, dans tous les cas, de refermer les écoles.

[00:17:40]

C'est une question difficile, les écoles, parce que c'est une idée, c'est une décision qui est éminemment politique pour les enfants eux mêmes. On sait que ils ne sont pas sujets à perte de formes graves. En tout cas, quelles formes graves sont très rares sur sujet? Le niveau d'infection des enfants. Il y a des disparités. Certains pensent qu'ils sont moins infectés que les adultes. Mais tout le monde ne pense pas ça. En tout cas, quand ils sont affectés, ils ont des charges virales respiratoires qui sont équivalentes à celles des adultes.

[00:18:14]

Je pense que ce qui a été annoncé sur l'école et sur l'importance de ne pas fermer les écoles en France puisque certains pensent que c'est un manque de chance qui n'est pas récupérable, est une question vraiment politique. Il est bien évident que si je pense que si c'était facile et s'il n'y avait pas toutes les conséquences économiques et sociales, on serait confiné. Bien évidemment, puisqu'il faut, une fois que la courbe de multiplication des cadres vides de la diffusion du virus augmente, c'est exponentiel.

[00:18:49]

Et donc c'est d'autant plus difficile à couper. Donc, c'est une question qui est difficile pour une virologue comme moi, parce que nous, bien évidemment, on confierais. Mais c'est quelque chose qui doit prendre en compte tous les versants de la vie. Philippe Amoyel, votre point de vue sur le confinement? Est ce qu'il faudrait pour bien faire, il faudrait resserrer Lavisse. Mais est ce qu'il faut revenir à un confinement général pur et dur comme on l'a connu au printemps?

[00:19:19]

Ou est ce que, fort de ce qu'on a vécu, on peut peut être le cibler plus intelligemment? Pas par territoriale. Bien des idées pointent des systèmes de couvre feu. Comment on va instaurer un couvre feu avancé dans dix nouveaux départements dans l'Ouest, par exemple? On a différentes armes maintenant pour lutter pour essayer de limiter cette progression. Si je reviens sur les écoles dans le cadre du confinement alors entre guillemets allégé qui a eu lieu par rapport à la vague de mars.

[00:19:44]

Moi, j'avais milité pour qu'on laisse les écoles ouvertes. Quand on regarde l'impact de ce deuxième confinement, quand on l'avait modélisé, on s'était basé sur l'effet du premier confinement, c'est à dire une diminution après 3 semaines et une diminution d'à peu près 30 à 40 par semaine. C'est ce qu'on a retrouvé, bien qu'on maintienne les écoles ouvertes, bien qu'on maintienne les transports en commun fonctionnels maintenant, bien qu'on maintienne le travail. Donc, on a l'impression qu'il y a quand même des zones et l'école n'a pas l'air complètement d'en faire partie.

[00:20:11]

La seule chose qu'on a vu, c'est un arrêt brutal de la baisse à partir du 1er décembre et on est parti sur un plateau à 10 000 duquel on n'a pas décroché jusqu'à présent. Donc, ce point là est important. Le deuxième point, c'est le couvre feu. Est ce que les couvre feux sont aussi efficaces que des confinement? Question qu'on peut se poser si on reprend les données d'aubépine, le fameux réseau des eaux usées. Lorsque le couvre feu avait été lancé au mois d'octobre, il s'était rendu compte qu'il y a eu quelques jours après une baisse qu'ils ont attribuée au couvre feu.

[00:20:40]

Sauf qu'en même temps, on était rentré dans les vacances de la Toussaint. On voyait que tous ces facteurs centrique et l'impact de ces facteurs est difficilement mesurable. Donc, si vraiment on est dans une situation de pic extrêmement important, je crois qu'il faut y aller progressivement, c'est à dire commencer par un confinement relativement rapide en laissant quand même fonctionner les transports et une certaine activité économique et ensuite éventuellement le dégrader en faisant des couvre feu ou même en limitant les horaires de couvre feu.

[00:21:06]

Je crois qu'il faut qu'on module maintenant. On ne peut plus. On est plus dans les conditions du printemps où on n'avait pas de masse, qu'on n'avait pas assez de liquide hydro alcoolique, où on ne connaissait pas bien le virus. Donc, qu'est ce qu'on a fait? On a mis la France sous cloche avec toutes les conditions humaines, sociales et bien sûr, sanitaires, heureusement, qui en ont découlé. Maintenant, on a suffisamment de connaissances et d'outils de repérage pour anticiper.

[00:21:26]

Il faudrait vraiment utiliser. Les premiers chiffres que j'ai vu également sur les réseaux sociaux concernant Marseille montre que là, on est en train d'aller en pique. Or, c'est quoi ce pic? Potentiellement, c'est potentiellement le pic du 1er janvier et il se trouve que ces réseaux les voient 6 à 7 jours avant l'apparition des symptômes. Donc, avant l'identification par les coups, c'est vraiment anticiper et mesurer la frappe, soit en utilisant des mesures plus ou moins restrictives, soit éventuellement territorialisée.

[00:21:51]

En vous recommanderiez un couvre feu sévère, voire à 17h à Marseille.

[00:21:57]

Par exemple, si on prend les couvre feux qui ont marché celui de la Guyane, ils ont commencé à le faire à 20 21 heures. Ça n'a pas marché. À 19 heures, ça n'a pas marché à 17h.

[00:22:05]

Ça a commencé à marcher vers le weekend, à 13 heures. C'est ça quand ils ont éduqués. Là, on a eu un effet. Donc, les seuls éléments sur lesquels on peut se baser pour voir un effet pratique algale, donc dans le cadre de ce confinement ciblé.

[00:22:17]

On sait que le gouvernement décide de laisser ouvertes les écoles. Est ce que du coup, il y a des enseignants qui, les Bannon, ont fait école face à 30 élèves potentiellement porteurs du virus? Est ce qu'il faudrait pas, du coup, être cohérent et vacciner les enseignants en priorité, de même qu'on vaccine le personnel soignant? Effectivement, certains syndicats ont mis la question sur la table. La question, c'est celle des doses. C'est à dire que dans le plan du gouvernement, on avait prévu de vacciner les personnes âgées en I-Pad, le personnel soignant fragiles parce qu'au départ, on se disait fin janvier, on aura un million de doses.

[00:22:50]

C'est ce qu'a confirmé Jean Castex, hier, aussi à Mélangeurs vacciner un million de personnes vaccinées parce qu'on avait les doses pour le faire. Alors là, j'ai vu passer. On s'achemine vers un 1 2 millions de doses qui seraient disponibles en France fin janvier. Alors peut être que si on a davantage de doses, on pourra élargir la vaccination à d'autres professions. On peut considérer que les professeurs, les enseignants sont des personnes ressources aussi pour l'équilibre du système social, pour l'équilibre des enfants, des familles et de l'économie.

[00:23:21]

Astrid d'Habré C'est vrai que le gouvernement a dit l'Espagnol remâcher ce matin, a dit on. Nous avons plus d'un million de doses là, en France. Elles sont là, elles sont là et on en a piqué. J'allais dire vacciner que 45 000 personnes. Il était temps aussi de changer de méthode. Et que pensez vous finalement de l'ouverture? On les appelle pas comme ça, mais bon, ça ressemble à ça. Les fameux vaccinaux drome, donc des grands.

[00:23:41]

Un grand gymnase ou un par département ou au minimum pour commencer. On pourra tous venir se faire vacciner en s'inscrivant sur Internet ou par téléphone. En fait, si vous voulez, il y a deux choses. Il y a d'abord tout le monde est d'accord sur le fait que le vaccin seul peut permettre d'endiguer la diffusion du virus et nous permettre d'accéder plus rapidement à un retour à la vie plus normale. Donc, il faut être efficace, mais à la fois, il faut faire avec.

[00:24:14]

Les difficultés de la vaccination en France et tout le monde se souvient de 2009 et de ce qui a été jugé comme une vaccination complètement ratée et qui était ces vaccinations dans le temps, dans des gymnases, etc. Donc qui laissaient les médecins généralistes un peu de côté. Donc, au début, c'était parlant avec ce certificat de vaccination. Ben voila, a semblé répondre à cette question. Le fait que vacciner, que les volontaires et avec, en essayant de convaincre les gens qui présentent cette éducation vaccinale est donc évidemment, ça a été long ici et tout le monde le savait que ça serait non.

[00:25:03]

Donc voilà, accepter les difficultés après moi, si vous me demandez ce qu'il faut faire pour être efficace. Évidemment, c'est un vaccinaux drôle que c'est des choses qui sont des organisations qui sont plus rapides. La difficulté? La France est un pays difficile à vacciner et on peut regarder. On peut faire des comparaisons de chiffres. Vous voyez, l'Italie, ce sont les militaires qui vaccines. Je pense que ç'aurait été difficilement acceptée en France et donc encore là, il faut comme avec les mesures de restriction et de confinement.

[00:25:38]

Il faut moduler. Le calendrier a été prudent au départ, tout le monde l'accepter. Et puis là, on voit qu'il y a une urgence. Il y a eu une réaction gouvernementale qui est bonne. Il y a quand même une accélération importante du taux de vaccination. Ça s'est mis en place très vite et assez bien dans les hôpitaux. Et j'ose espérer que ça marche et qu'il y ait. On arrive à être satisfait de ça.

[00:26:08]

Yves Thréard Je pense qu'il y a quand même un gros problème bureaucratique en France sur cette campagne de vaccination. L'expérience montre germée parler avec beaucoup de maires, de médecins. Il y a effectivement le précédent de 2000 de 2011 qui narai. Je dirais même en 2009, avec acharnement. Mais la peur n'était pas la même que celle d'aujourd'hui. Pas du tout. Et en plus, il faut savoir, c'était vaccinaux, mais pas médecine de ville, ce qui avait probablement été d'une erreur.

[00:26:36]

Ça, c'est la première des choses. La deuxième chose, c'est qu'on a sans doute surinterpréter l'hésitation vaccinale dans ce pays. La preuve, c'est que quand on a commencé à se comparer au début de l'année en disant ça va être difficile de se faire vacciner rapidement. Là, d'un seul coup dans les sondages, en tous les cas, les études d'opinion, les gens, ça a basculé. Et maintenant, c'est devenu un trésor. Exactement. La troisième chose, c'est quand même qu'on est dans un labyrinthe administratif en France qui est hallucinant face à ce virus qui est quand même une menace et qui est aussi un coup de frein, mais gigantesque pour la vie sociale, pour la vie économique.

[00:27:20]

Je pense qu'il faut mettre tous les moyens. Il faut en même temps. Pour le coup, il faut faire en même temps, peut être des centres de vaccination, la médecine de ville, des hôpitaux. Je vais vous donner un exemple. Je ne suis pas supporteur, mais je discutais avec Philippe Juvin, le patron des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris, qui est par ailleurs maire d'une ville de la banlieue parisienne.

[00:27:45]

La Garenne-Colombes, maire LR, reproche de faire un peu de politique en dehors de ça.

[00:27:50]

Je sais qu'il ouvre sa salle polyvalente. Vous savez, il y a plutôt la semaine prochaine pour pouvoir vacciner. Vacciner sa population. Ce qui veut dire que c'est possible si on associe. C'est là aussi la grande erreur en France, que tout est trop centralisé à l'extrême, à l'excès. Il faut faire travailler les collectivités territoriales comme pour les masses.

[00:28:14]

On s'aperçoit que le terrain, il n'a rien à voir avec l'État.

[00:28:18]

Fuilet, pas Mouillard. Alors nous, on se plaint, on se compare à l'Allemagne. Les Allemands qui sont pourtant bien plus forts en vaccination que nous. Ils se comparent aux Israéliens et ils sont mécontents. Et surtout, il y a une polémique qui monte en Allemagne, qui a l'air de dire aux Français qu'on s'en était occupé seul. On s'en serait mieux sorti et l'Union européenne nous a ralenti dans le déploiement de notre organisation pour vacciner les Allemands. Alors oui, c'est des polémiques qui surviennent, en particulier avec l'Allemagne, qui a quand même un niveau de vie et un déficit budgétaire bien inférieur au nôtre.

[00:28:51]

On a vu la même chose dans la recherche. On a vu la même chose dans d'autres domaines. Je ne pense pas qu'il faille en tenir compte lorsqu'ils ont quand même un taux de vaccination. Ils ont surtout une préparation à cette vaccination qui a commencé au mois d'octobre. Ils ont commencé à monter leur centre, donc ils ont pu mettre tout ça en place. Je crois que l'autre point, on a quand même une force en France. On n'est pas assez décentralisé, mais on a des territoires qui sont extrêmement actifs, qui sont extrêmement préoccupé par la santé de leur population.

[00:29:15]

Et je pense que les personnes et les habitants de ces territoires ont confiance dans leurs élus locaux, ont confiance dans leur médecin. Donc je pense que la prévention qui aurait en France la vaccination sur l'expérience de 2009 aujourd'hui ne se pose moins. Et je prendrai juste un exemple. On a eu pour la première fois une rupture de stock de vaccins antigrippaux. Je n'ai jamais vu ça depuis le temps qu'on vaccine contre la grippe. On en avait toujours un. Là, on a eu une rupture de stock, donc il y a quand même une appétence et les gens se rendent compte que ça reste quand même le ticket de sortie.

[00:29:46]

Qu'on aimerait bien tous retrouver une vie quasi normale.

[00:29:48]

Donc, vous allez dans le sens de ce que disait Yves Thréard. Finalement, les Français ne sont peut être pas autant aussi autant anti-vaccin qu'on le dit. En tous les cas, ceux qui veulent se faire vacciner, ils sont là. Il faut aussi les écouter et le gouvernement a décidé de s'adresser à eux avec cette phase 2.

[00:30:02]

C'est ça tout à fait tout à fait légal.

[00:30:06]

Et d'ailleurs, il y a un sondage qui est sorti aujourd'hui. 56 des Français désormais souhaitent se faire vacciner. C'est 11 points de plus que le dernier sondage.

[00:30:14]

Donc, il y a quand même un vaccin à changer. Maintenant qu'il est rare, y a peu de gens vaccinés. C'est devenu un trésor. C'est ce qu'on disait, voilà.

[00:30:20]

Et puis, il y a peut être un impact aussi de la communication. On a vu, il y a des artistes qui ont montré leur volonté de se faire vacciner. Il y a des médecins qui se sont fait vacciner. Et aujourd'hui, on est quand même dans une phase où on a l'impression qu'il y a Léto, ce dessert un petit peu autour de la vaccination. On a eu plusieurs bonnes nouvelles aujourd'hui. On a appris par l'Agence européenne du médicament qu'on pourrait désormais prélever six doses au lieu de cinq dans un flacon Pfizer.

[00:30:48]

Ça fera gagner 20% de doses en plus. Hier, on avait appris que rallonger le délai entre la première injection à la deuxième injection, on passe de 3 à 6 semaines. Ça aussi, ça va nous permettre de gagner du temps. Il y a eu la commande de l'Union européenne 300, mille trois cents millions de doses de vaccins Pfizer. On a l'impression que quand même, l'autorisation du Posey moderna moderna, voilà un nouvel.

[00:31:14]

Un nouveau vaccin en France. Alors, faut il s'inquiéter? On en parlait en début d'émission. Faut il s'inquiéter de ces Varian britanniques ou sud africains? Ce sont des versions plus contagieuses en l'ANDI. Alors, circule t elle sur tout le territoire? Aujourd'hui, une équipe de C dans l'air a voulu savoir si nous étions vraiment armés pour faire face à ces nouvelles menaces. Eh bien, vous allez le voir. Malheureusement, la réponse n'est pas très rassurante. Sujet d'Emilia David et Stéphane L'obèse.

[00:31:41]

Les passagers en provenance de Londres SVP, préparez les passeports et l tasses Scoville d'obligatoire svp.

[00:31:48]

Il est désormais exigé pour tout voyageur en provenance de Grande-Bretagne. En plus d'une attestation dérogatoire, seuls les déplacements pour motifs impérieux sont autorisés. La France protège sa frontière contre le virus mutant britannique. Cela a été fait en Dadu fait tout bon pour vous, mais juste votre passeport. Chaumeil ne passe dessus. Je vous remercie, avez beaucoup de contrôles au départ et au départ avec la France. D'habitude, il y avait pas avant, mais au départ, carrément.

[00:32:19]

Vous trop, sinon on débranche.

[00:32:21]

Chaque passager est donc contrôlé une première fois par la compagnie aérienne, une deuxième fois par le personnel de l'aéroport, puis par la police aux frontières. Difficile de passer entre les mailles du filet. Et voilà ce qui arrive à ceux qui tentent le voyage sans le fameux test PCR.

[00:32:39]

Si un ressortissant britannique devait se présenter sans test malgré les deux premiers niveaux à la frontière, il ferait l'objet d'une refus d'entrée selon son statut. Evidemment, si les résidents, on va lui permettre de se rendre sur son lieu de résidence en respectant une certaine 7 jours de confinement, s'il n'est pas résident, il est renvoyé au même titre que tout pays tiers. Le ressortissant est non admis. On lui refuse l'entrée sur le territoire pour ce motif là spécifiquement, c'est à dire qu'on le remet dans l'avion, on le remet dans l'avion ou le garde.

[00:33:09]

Le temps nécessaire à réorganiser s'enchaine son acheminement vers son pays d'origine dans la zone d'attente de la plateforme aéroportuaire depuis le 23 décembre.

[00:33:19]

La Grande-Bretagne a donc rejoint la liste des pays Ecarlate où le niveau d'alerte maximale comme les Etats-Unis, la Chine ou l'Afrique du Sud, la France exige pour tous les voyageurs une attestation dérogatoire et un test PCR réalisé avant le départ. Les conditions sont plus souples pour les pays. Ici, en orange, comme le Brésil et l'Inde. Une attestation est obligatoire, mais le test PCR peut être effectué à l'arrivée à l'aéroport. Aucun risque d'être reconduit, mais un confinement peut être demandé.

[00:33:51]

Aucune restriction n'est en revanche appliquée pour les pays ici Anvers comme l'Espagne ou l'Australie. Des restrictions trop faibles, selon ce médecin qui plaide pour des mesures sanitaires plus strictes aux frontières. Le test PCR, ça peut donner une fausse sécurité. Vous faites le test là, mais quelques jours plus tard, vous êtes positif et quand vous rentrez, vous êtes contagieux normalement. Arrivant d'Angleterre, la moindre des deux, là, la moindre prudence serait de faire le test, d'accepter la personne négative en PCR, la laisser confiner pendant sept jours et de la laisser sortir que si vous avez un test PCR négative.

[00:34:30]

Une solution adoptée par exemple par l'Italie, qui impose une 14es à toute personne en provenance d'un pays à risque comme la France. Sans raison impérative, impossible d'éviter l'isolement, comme ont pu le constater ces promeneuse.

[00:34:45]

À Menton, on se dit qu'on va marcher jusqu'à la frontière. On va aller prendre un cappuccino et on va aller prendre la sauce tomate et en platine, ou là, ça va passer.

[00:34:56]

Une restriction qui n'est pas réciproque.

[00:34:59]

Les Italiens peuvent entrer en France sans justificatif, mais pour traquer les baryons britanniques et sud africains. La bataille se joue aussi dans les laboratoires. Les autorités sanitaires souhaitent surveiller leur émergence en France, mais selon ce virologue, aucune politique efficace n'a été mise en place jusqu'à présent.

[00:35:21]

On analyse pas de façon systématique. La France a fait le choix de beaucoup travailler sur la détection ou sur la réponse. Le virus est présent ou absent chez un patient, mais on en voit très peu de prélèvements sur les plates formes de séquençage. C'est un choix qui a été fait. On estime en France aujourd'hui que lorsque la France publie une séquence de génome viral, la Grande-Bretagne en publie environ 55. Et la Nouvelle-Zélande? l'Australie en produit quasiment 450. On est très, très en retard dans cet effort de mise à disposition des informations.

[00:35:50]

Les Varian Britanniques et Sud-Africains circulent donc peut être déjà activement sur le territoire. Le gouvernement a annoncé hier vouloir augmenter le nombre d'analyses et cibler des dépistages dans les écoles, sans pour autant avancer d'objectifs chiffrés. Astrid vibraient ce Varian britannique.

[00:36:08]

D'abord, on l'appelle le virus en anglais, mais on est bien sûr qu'il soit anglais parce que en Angleterre, on teste, faillis, identifient et font le séquençage de virus qui fait qu'on Français de souche, il s'agit alors que chez nous, on ne le fait pas.

[00:36:24]

Donc, en fait, il s'appelle le varnier anglais parce qu'il a été identifié en Angleterre. Après, on ne sait pas d'où il vient et il est sûr que le Royaume-Uni a toujours eu une politique de séquençage et de surveillance des virus très active. C'est historique et c'est plus actif qu'en France. Ce sont des choix. En France, on a la compétence, on n'a pas forcément le financement et donc là, c'est pareil. Il y a une accélération puisque nous allons.

[00:36:57]

C'est le Centre national de référence qui va coordonner cette surveillance avec un réseau de laboratoires de 43 laboratoires sur le territoire national qui travaillent déjà avec la nouvelle agence à une adresse. Maladies infectieuses émergentes, c'est à dire intéresseraient acting et donc l'abondant ce week end, par exemple. Il y a un flash test réalisé par le CNRS. Il a une méthode un peu rapide de dépistage de ce variant anglais en utilisant un test PCR qui permet, quand il est discordant dans son résultat, de penser qu'il il peut s'agir d'un Berryer en anglais, ce qui typ le Varian.

[00:37:42]

Vraiment, c'est le séquençage, ce qui motive cet effort. Il va falloir, oui, il va falloir le faire, mais est ce qu'on peut l'isoler?

[00:37:51]

Est ce que le coup n'est pas parti? On sait qu'il y a au moins 19 personnes qui ont été identifiées en France. Avec ce virus en anglais, il y en a certainement beaucoup plus. On imagine. Est ce que le coup n'est pas parti? Est ce qu'on peut tester? Traçaient, isolé? Comment, comme François, faire au début, il faut.

[00:38:07]

Il faut pas trop fantasmer sur les variantes, puisqu'en fait, le virus n'arrête pas de varier. Donc, on s'aperçoit que le Varian, il l'a fait quand il est vraiment vraiment installé et qu'il est quasi majoritaire. Donc, il dit. On a vu le vernis anglais. Il est défini par un ensemble de mutations dont chacune a déjà été vue sur d'autres variants avant. Et donc, quand on arrive, si vous voulez, c'est qu'on voit la partie émergée de l'iceberg.

[00:38:40]

Bien libyque ici, c'est comme ça avec les virus, on a toujours un petit temps de retard et il faut toujours être prêt.

[00:38:47]

Est ce qu'on a raison du coup de fermer la frontière de façon stricte avec le Royaume-Uni ou est ce qu'il y a un peu de rivalité franco anglaise là dedans qui fait que dès qu'on peut?

[00:38:58]

Je pense qu'on ne joue pas. On joue pas dans cette gamme là. Dans ce registre là, il y a le Brexit. Je vous rappelle quand même qui est entré en depuis le 1er janvier en œuvre et qui fait que maintenant, on peut circuler entre la Grande-Bretagne et la France ont circulé avant. Enfin, ça va être de plus en plus difficile. Je crois qu'il y a vraiment, il faut le savoir au mois de mars, quand on a eu la première vague de cette épidémie.

[00:39:25]

Immédiatement, les pays se sont protégés et ont fermé leurs frontières. Ce n'est pas des fermeture hermétique.

[00:39:32]

Effectivement, il y a des exigences de tests, y'a des contrôles aléatoires. Des choses comme ça, il faut le savoir aussi quand il y a une menace terroriste de très, très haut niveau. On ferme nos frontières là, quelqu'un.

[00:39:43]

Il y a des pays en Europe qui ferme leurs frontières avec ce virus anglais. Vous avez des pays en Europe qui exigent en tous les cas à figurer sur la sur la carte de tout à l'heure parce que c'est arrivé tout à l'heure dans l'après midi. Le Danemark, Danemark, le Danemark. Vous ne pouvez pas entrer au Danemark si vous n'avez pas si vous n'êtes pas titulaire d'un test PCR de moins de 24 heures, je crois.

[00:40:06]

Donc, et il y a des pays, je pense que ça va se généraliser en Europe très vraisemblablement. Vous n'allez pas pouvoir entrer dans un pays. Je crois que l'Espagne avait pratiqué aussi des mesures assez contraignantes de fermeture de ses frontières au printemps dernier.

[00:40:26]

l'Italie, c'était pareil. Il n'y a que la France qui est toujours dans ces domaines de frontières. Un peu moins, un petit peu moins ferme. Mais il faut savoir que l'Union européenne, c'est l'espace.

[00:40:40]

l'Espace Schengen à l'intérieur de l'Union européenne, on dit qu'on circulent librement. Mais quand il y a des circonstances exceptionnelles, chacun des pays retrouve sa souveraineté sur ses frontières et peut fermer ses frontières. C'est ce qui se passe notamment en matière de terrorisme. Nogales.

[00:40:54]

Il y a une étude très intéressante qui a été menée début décembre par des chercheurs autrichiens et italiens. Ils ont comparé 6000 mesures prises à travers le monde pour se protéger de l'épidémie, 6000 mesures prises dans 79 pays. Ils ont mis tout ça dans des moteurs de recherche, dont trois moteurs informatiques différents, et ils ont fait tourner les algorithmes et fait la fermeture des frontières. Arrivé dans le top 3 des mesures les plus efficaces pour faire face à une épidémie en pleine expansion, évidemment, il y avait réductions de masse avec le masses, avec l'interdiction des rassemblements publics et familiaux.

[00:41:26]

En fait, quand on est en période d'expansion, soit d'une souche mutante, soit d'un virus, c'est très efficace.

[00:41:31]

Ce qu'a fait lazzi beaucoup de pays d'Asie.

[00:41:34]

Philippe Amoyel Question télespectateurs, le virus passe les frontières. Il passe aussi les départements, justement. Question pourquoi des milieux ruraux peu habités, comme la Nièvre ou le Cher sont ils aussi touchés par le Kovy? La question de Chantal, qui habite Paris. Tout simplement parce que les gens se rencontrent, ce n'est pas parce que vous êtes dans un milieu rural qui est peu dense en population que les gens ne se rencontrent pas. Donc, la diffusion est aussi possible.

[00:41:59]

Ce qu'il faut aussi voir, c'est que la diffusion, elle, est variable. À l'heure d'évoquer le fait que tous les pays n'étaient pas synchrones, toutes les régions ne sont pas synchrones. Je pense qu'il y a eu une première vague dans les Hauts de France, dans l'Ouest, à Paris. Il n'y a pas eu probablement de même nature à l'Ouest. Là, maintenant, on voit cette vague qui est arrivée à l'ouest et dans le sud entre parenthèses après les vacances.

[00:42:22]

On peut imaginer que les flux se sont passés à ce moment là quand les gens du nord est de Paris sont descendus dans le sud. Donc, il y a des éléments. Je crois qu'il y a un exemple qui est très intéressant. C'est la Corse, parce que la Corse a eu un niveau de propagation extrêmement bas et a mis en place des mesures qui sont liées à son caractère insulaire à la limite de ses frontières, en quelque sorte d'obligation de test avant d'arriver en Corse.

[00:42:45]

Vous avez vu les gendarmes pendant les vacances? Donc, ce qu'on peut espérer, c'est qu'ils ont conservé leur niveau bas. Donc il serait intéressant de voir si le pic qu'on risque d'observer, comme le présage les eaux usées, on le retrouverait en Corse ou pas. Donc, ça veut dire qu'en effet, le fait de confiner le pays au sein du pays, mais le pays lui même est un élément important et le Vietnam en particulier. C'est les premières mesures qu'ils ont prises suite aux premiers coronavirus qui les avait fait beaucoup souffrir.

[00:43:10]

Et ça leur a permis de maintenir le niveau de contamination très bas et surtout le taux de mortalité extrêmement bas. Je crois qu'ils n'ont même pas 1 ou 2 morts sur l'ensemble de leur territoire parce qu'ils ont tout de suite verrouillé les frontières avec la Chine et les autres pays. N'ai pas moyal.

[00:43:22]

Vous disiez à l'instant que l'Ile de France était peu touchée et vous aviez l'air de dire qu'on avait subi en Ile de France une vague, une première vague assez puissante. Et c'est vrai qu'à l'échelle de l'Institut Pasteur, qui disent que 24 pour cent des habitants d'Ile de France sont vides, est ce que ça veut dire pour dire les choses simplement qu'il y a un début d'immunité collective en Ile de France ou en tous les cas, ça explique en partie le fait que l'épidémie en Ile de France soit moins développée qu'ailleurs.

[00:43:47]

Non, je ne pense pas.

[00:43:48]

Je pense qu'il y a peut être eu des mesures. Il y a peut être eu des restrictions qui étaient plus fortes. Il y a eu des flux. Je pense qu'on ne peut pas dire ça. Ce que vous appelez dis, ce qu'on appelle l'immunité collective, on va l'obtenir un peu plus tard. Il va falloir à peu près 67% exactement, dont plus de 70 des gens qui étaient immunisés, soit naturellement, soit par la vaccination. Et c'est pour ça qu'il faut accélérer les vaccinations pour justement atteindre ce chiffre le plus vite possible.

[00:44:10]

Je ne pense pas que les 20% suffisent pour ça.

[00:44:14]

Actuellement, un mot sur ce qui se passe de l'autre côté de la Manche. Vous êtes à Lille. Le Royaume-Uni la Fadika. Le maire de Londres qui dit qui craint des hôpitaux submergés d'ici deux semaines, si, etc. Est ce que vous envisagez éventuellement? Je ne sais pas ce que les Anglais pourraient venir toquer à notre porte pour nous pour demander l'aide. Si on pouvait accepter certains patients en réanimation, quel est votre regard sur la situation sanitaire en Grande-Bretagne?

[00:44:43]

Quelle analyse faites vous?

[00:44:44]

Il faut remonter. Il faut remonter quand même un peu avant tout ça aux alentours de novembre octobre, où l'Angleterre a quand même eu un grand phénomène de relâchement. Beaucoup de gens. On avait ouvert les bars, on avait rouvert les pubs. Tout ça fonctionnait. Je pense que Ramadan Boris Johnson s'en est rendu compte que quand ils ont annoncé les premières restrictions, le Varian, le fameux Varian anglais, est venu politiquement de manière importante pour imposer un record affinement londonien qui n'avait pas l'air de se passer.

[00:45:11]

Maintenant, on sent que l'Impact est toujours de 3 à 4 semaines plus tard sur les hospitalisations après une diffusion massive, comme il y a dû avoir à ce moment là en Angleterre et sur les services de réanimation, ils sont en train de le subir maintenant. Alors après, il y a bien sûr une solidarité entre les pays. C'est pas parce qu'il y a du Brexit, ce sont des gens qui sont malades et en fonction des places et des positions qu'il va rester.

[00:45:32]

Par exemple, dans les Hauts de France, on peut tout à fait imaginer des transferts comme on les avait fait entre la France, entre le niveau de France et l'Allemagne ou entre la France et le sud de la France. Ça, c'est un problème de saudade, de solidarité. A mon avis, on ne peut pas discuter qu'il n'y a pas dans ces petits pas un enjeu politique. C'est purement un enjeu sanitaire. Et s'il faut les aider, j'espère qu'on les aidera.

[00:45:50]

Mais 1325 décès en 24 heures alors que chez nous, c'est quoi ces 300? Ça doit nous alerter. Ça doit nous inquiéter et nous pousser à agir de façon préemptée préemptive. Tout à fait tout à fait, il faut, il faut anticiper. Je pense que là, il va falloir maintenant attendre que tout le monde soit vacciné. Mais en attendant, il va falloir anticiper le plus possible pour éviter au système qui est le plus lumineux limitant dans cette épidémie, c'est la saturation des hôpitaux, la saturation des réanimation.

[00:46:18]

C'est ça qui bloque le système sanitaire. Donc, il faut absolument stopper l'épidémie avant qu'on en arrive là. Donc, le faire le plus vite possible. Je plaide toujours pour ce système des eaux usées qui a une grande sensibilité les simpler. Les signes apparaissent de modification 6 à 7 jours avant que les symptômes n'apparaissent. Donc avant qu'on puisse commencer à tester les gens. Donc, si on voit ça, il faut faire confiance à ces données. Vincent Mareschal et toutes ses équipes ont déjà montré qu'il y avait des liens qu'ils avaient pu suivre depuis le début de l'épidémie en mars, utilisant ces informations mettant en place tout de suite des mesures de confinement où tout de suite, des mesures un peu plus strictes pour éviter justement de le faire.

[00:46:52]

Quand on voit que les chiffres augmentent en réanimation, c'est trop tard. À ce moment là, le coup est parti.

[00:46:57]

Oui, évidemment, le corps médical, c'est mieux que moi. Mais toute la politique qui est conduite depuis le début du mois de mars avec ce coronavirus, elle est conduite en fonction de la capacité hospitalière française à pouvoir recevoir des patients. Il faut le savoir. C'est en fonction de cela que toutes les décisions contraignantes ou moins contraignantes en fonction de cela que tout est décidé, il faut le savoir, alors on a une capacité.

[00:47:29]

Ça a été expliqué par Olivier Véran parce que c'est un peu compliqué. Il y avait une polémique là dessus aussi. On a quelque 5.000 lits de réanimation. En fait, on en a davantage que ça parce que s'il faut en ouvrir plus, on peut aller jusqu'à 12 000. Mais il s'était mal exprimé avant l'été, me semble t il, parce qu'il avait dit Si j'avais, il y a une nouvelle vague, c'est à dire la deuxième vague, celle du pot de l'automne, eh bien, on sera en capacité.

[00:47:54]

Donc, on n'était pas en capacité. On était toujours à 5000, mais s'il fallait 12, on pouvait à 12.000. Il faut prendre une décision. Il faut évidemment avoir le personnel qui puisse accompagner et entretenir ces vies.

[00:48:06]

Donc, tout est fonction de cela. Il faut, et il faut bien le dire.

[00:48:10]

Alors, Jean Castex l'a confirmé hier. Il faudra attendre encore. Par ailleurs, plusieurs semaines pour pouvoir retourner à un concert, retourner au théâtre ou voir un match de football. Le monde du sport souffre aussi des restrictions sanitaires depuis le début de l'épidémie. Romain Besnainou et Stéphane L'obèse sont allés à Chambly, où vous allez le voir dans ce reportage. Les dirigeants de l'équipe de foot de Chambly sont très inquiets sur l'avenir de leur club.

[00:48:39]

Ce matin là, une bonne surprise attend le directeur du club de Chambly. Et ça fait du bien. Vient de recevoir le SMS hebdomadaire de notre responsable administratif, qui est en lien avec le laboratoire dont l'effectif, tout le staff et tout le personnel administratif et médical est négatif au test PCR. C'est un peu un gros soulagement. Ça permet au coach de faire son équipe sans aucune contrainte. Donc, on va souffler.

[00:49:04]

Depuis le début de la pandémie, rien n'est plus comme avant dans le monde du football. Tests hebdomadaires, rencontres annulées ou reportées, huis clos. Le capitaine du FC Chambly relativise, résignée. C'est particulier.

[00:49:19]

On préférerait qu'il y ait du monde, forcément. Mais bon, on n'a pas le choix. C'est pour tout le monde comme ça. Ça fait un petit peu match amical, mais bon. Après, c'est la situation qui est comme ça.

[00:49:31]

Pas le fort, à Chambly comme dans tous les stades de France. Les gradins restent désespérément vides. Un choc psychologique et surtout financier pour le club. L'un des plus petits de Ligue 2 300.000 euros de revenus en moins en 2020, sur un budget total de 7 millions. Alors aujourd'hui, chaque Euro compte. Il n'y a aucune dépense au delà de 200 euros sans mon accord. Voilà une chose que l'on a mis en place avec le président dernièrement. Pour vraiment limiter, limiter, limiter au maximum.

[00:50:02]

Il en va de la pérennité du club et aussi d'être en capacité d'assurer les salaires des 65 salariés du club. Et ça, c'est un point d'honneur.

[00:50:12]

2020. Décidément une mauvaise année pour le football français. Depuis le mois d'octobre, le diffuseur des matchs, Mediapro, refuse de payer leurs droits télé aux clubs. Un nouveau coup dur. C'est énorme.

[00:50:25]

Le manque à gagner pour ces versements là, c'est 800.000 euros. Non au niveau financier, pour le club, repartir une nouvelle saison en accord avec des restrictions liées aux provides, ça pourrait devenir très compliqué à Chambly 10.000 habitants.

[00:50:41]

La récente montée du club en Ligue 2 a enthousiasmer la ville et les nombreux supporteurs. Mais oui, en fait, puisque les matchs sont à huis clos et que les équipes jeunes et tout ça ne peuvent plus jouer, Pauline Catherine est bénévole.

[00:51:03]

Elle s'occupait de la buvette les soirs de match et de la vente des produits dérivés. La boutique a fermé.

[00:51:11]

Là bas, on allait plaids qui seraient bien utiles au public. Actuellement, ça, c'est les écharpes. Chapin Vite qu'on apprend, on est habitué à aider régulièrement comme ça, du jour au lendemain, on n'a plus le droit de faire quoi que ce soit. C'est une chose en plus qui manque.

[00:51:30]

Avec cette restrictions, Kovy, des choses comme ça, sans spectateurs ni supporteurs, c'est toute une petite économie locale qui s'arrête.

[00:51:40]

Nous, on fait travailler le boulanger, on prépare nos sandwichs. Donc, c'est quand même 200 baguettes demi baguettes qu'il y a des matchs CDPA. Un panini, donc il y a le boulanger qui en prend pour qui ça découle aussi, une société de bière qui nous fournit pareil. Eux ne sont plus dans le circuit non plus. Donc oui, ça découle pour beaucoup de personnes.

[00:52:04]

En fait, l'absence des matchs de club entraîne aussi les plus jeunes.

[00:52:09]

Un peu plus, un peu plus vite, un peu plus vite.

[00:52:12]

Après des mois d'arrêt cet après midi, les collégiens de Chambly sont à l'exercice, mais pas comme d'habitude. Les contacts physiques sont interdits. Aucun match n'est autorisé. Les éducateurs sont inquiets pour l'avenir du foot amateur.

[00:52:27]

A droite à droite, on va avoir des conséquences en termes de licenciés. Je pense que les parents réfléchissent maintenant à mettre leurs enfants au foot. À chaque fois, on est coupé de deux mois à trois mois dans l'année. Ça peut être compliqué de mettre son enfant au foot après avoir les clubs. Il y aura des conséquences puisque les championnats sont arrêtés. Si ça ne reprend pas normalement, il y aura peut être la possibilité une réflexion à mener sur le remboursement des licences.

[00:52:54]

Mais je pense que les clubs ne peuvent pas le faire. Donc oui, il y aura des conséquences économiques.

[00:52:58]

Il y a déjà des conséquences économiques des milliers de licenciés en moins, des millions d'euros de manque à gagner et un espoir le retour du public dans les stades. Peut être en février, mais rien n'est joué.

[00:53:12]

Alors, question téléspectateurs, pourquoi attendre pour les stations de ski? Elles attiraient peu de gens actuellement, alors que l'affluence sera grande lors des vacances. Question de René en Haute-Vienne?

[00:53:22]

Yves Thréard Oui, si vous voulez ces stations de ski, elles font leur chiffre d'affaires entre guillemets. Dire que l'activité est forte quand, justement, il y a des vacanciers. Oui, c'est vrai. Hors saison, hors saison dans la saison, mais hors vacances scolaires, elles peuvent recevoir des adultes ou des personnes plus âgées qui n'ont pas d'enfants.

[00:53:41]

Mais pour elles, ça ne comblerait pas. Je dirais le manque à gagner énorme, énorme que subissent ces stations de sports d'hiver actuellement.

[00:53:54]

Philippe Amoyel, votre regard sur les stations de ski qui risquent d'être fermées? En tout cas, c'est ce qu'elles craignent pour les vacances de février. Les stations de ski disent attendez dès lors que les restaurants sont fermés. Ce n'est pas sur une piste qu'on va se contaminer. On est au grand air. Oui, je crois que ce soit pour les stations de ski, que ce soit les lieux culturels, on peut quand même se poser la question. Je vous rappelle qu'on a quand même ces mesures barrières.

[00:54:15]

On n'en parle plus, mais il faut continuer à les appliquer. Il y a des protocoles sanitaires et je voudrais prendre l'exemple des commerces de tous les commerces, les commerces qui ont été ouverts fin novembre, dont l'impact a été sur le plateau par rapport aux éléments épidémiologiques qu'on avait sans effets particuliers. Ce n'est pas ça. Le Plateau est arrivé juste au moment de l'ouverture. Donc, il faut généralement quelques jours pour que ça apparaisse. Donc, ça veut dire que quand on fait des protocoles, quand les gens font respecter ces protocoles, les commerçants font respecter ces protocoles.

[00:54:45]

On peut contenir. C'est comme dans les métro, c'est comme dans les trains, etc. Donc on peut imaginer la même chose. Je prends juste un exemple. Le 11 novembre, les Américains ont publié une étude sur 198 millions d'Américains qui ont suivi de mars à juin à partir de leur téléphone portable. Ils ont vu en effet que les bars, les restaurants et les salles de sport fermées étaient des lieux qui favorisait la propagation de l'épidémie. Ils ont modélisé ça en essayant de réduire, par exemple, le nombre de personnes, les jauges qui pouvaient être présentes, les durées, les heures d'ouverture.

[00:55:12]

Ils s'aperçoivent qu'on peut en partie contrôler cette progression. On pourrait réfléchir à ça. Les Espagnols ont commencé à faire des tests, d'ouvrir des lieux culturels en limitant la jauge et en mesurant les la présence du virus avant et après les premiers résultats dont j'ai entendu parler. Il semble que ça ne change pas grand chose, donc si on veut vraiment, on peut le faire. Mais il va falloir que tout le monde fasse très attention et respecte tous ces protocoles sanitaires.

[00:55:37]

Et à ce moment là, c'est jouable. Et je pense que tous ces tous, toutes ces entreprises et toutes ces industries qui sont totalement épuisées vont avoir à coeur de respecter ça. Je crois qu'il faut faire confiance à ces gens là et commencer à tenter d'ouvrir. Alors, peut être pas tout de suite. Parce qu'il faut qu'on voit si on a tamponné une troisième vague liée au 1er janvier, mais dans les jours ou les semaines qui viennent, commencer à tester ce genre de modèle parce que vaccinés, à vacciner, à vacciner et pour aller dans votre sens.

[00:56:06]

Cette semaine, le journal de France 2 de 20 heures, qui montrait un reportage à Madrid durement frappé par l'épidémie, mais qui montrait que l'opéra fonctionnait et que les gens pouvaient aller au théâtre, évidemment avec un protocole sanitaire, et qu'apparemment ça fonctionnait tout de suite, on revient à vos questions. Astrid vibraient. Quand les effets de la vaccination devraient ils se faire ressentir alors? Pour l'instant, on est à 45 000 Français vaccinés une dose. Donc, oui, on a ce qu'on appelle l'immunité collective, qui semble être autour de 60 70 pour cent, ce qui a été calculé avec un roi à 2,5, ça, ça veut dire globalement qu'il faudrait attendre qu'il y ait 60 de la population qui soit immunisée, soit naturellement ceux qui ont eu la première infection ou vaccinés.

[00:57:05]

C'est vrai qu'il va falloir attendre encore un petit peu. Je ne sais pas ce que cette immunité collective agit par paliers. Allez, on le pas très bon. Si pas étonnant commencer quand même. Alors je reprends la main. Pourquoi Philippa mouille elle? Pourquoi ne nous parle t on jamais de traitement? Où en sont les recherches? Alors, en matière de traitement, on a des traitements sur les phases qui sont avancées avec complication. La question, c'est de savoir s'il y a des traitements qui vont être de manière plus.

[00:57:37]

Plus. Plus simple avant ou de manière précoce, il y a plusieurs essais qui sont en cours sur différents médicaments. Il y en a un en particulier à l'Institut Pasteur de Lille, sur un produit qui est naturellement antiviral et qui est une ancienne molécule. Tout ce qu'on a vu jusqu'à présent ou pas donné des faits majeurs à Parme. La cortisone qui donnait maintenant, il y a une recherche quand même, mais ça ne résout le problème que lorsque l'on est contaminé.

[00:58:01]

Ce qu'il faut, c'est en finir avec ce virus. Pouvoir éventuellement avoir ces médicaments pour traiter les gens qui commenceraient, qui pourraient développer cette maladie. Mais il faut vraiment qu'on puisse le repousser tous ensemble en empêchant le virus de passer. Et justement, ce n'est que la vaccination.

[00:58:17]

Les membres du gouvernement se feront ils vacciner devant une caméra? Yves Thréard On sait que Valérie Pécresse a dit ce serait bien que Jean Castex se fasse vacciner parce que, dit elle, au fond, le premier ministre est au moins aussi important qu'un médecin dans la lutte contre l'épidémie.

[00:58:31]

La politique spectacle, il faut s'en méfier. Mais bon. J'entendais Roselyne Bachelot ce matin qui la question lui était posée et ne savait pas y répondre parce que elle estimait être dans le public concerné. Bientôt étant la doyenne du gouvernement.

[00:58:48]

Mais est ce que si elle se fait vacciner devant des caméras avant une grande majorité de la population, tout de suite, on va dire ah bah oui, mais vous, vous avez un passe droit, vous allez vous faire vacciner alors que le reste de la population est obligé d'attendre. Donc elle était et elle n'avait pas encore la réponse.

[00:59:09]

Pour ce qui me concerne, je pense que les décideurs, effectivement, ceux qui nous gouvernent, qui sont en plus des rythme effréné, devraient être vaccinés effectivement immédiatement parce que il faut qu'ils soient protégés de tout cela. Simplement, pourquoi le faire devant des caméras? On peut très bien dire bon bah, ils ont été vaccinés. Et puis voilà. Alors je ne sais pas si ça peut avoir sincèrement une valeur exemplaire. Vous parliez tout à l'heure des artistes qui se sont fait vacciner ou qui voulaient se faire vacciner.

[00:59:41]

Est ce qu'ils peuvent avoir une valeur exemplaire?

[00:59:42]

Je ne sais pas. En tous les cas, pour ce qui est du gouvernement, vous savez, il y a une telle distorsion, un tel fossé entre ceux qui gouvernent et la population aujourd'hui. Une telle défiance. Evidemment, le gouvernement Reporterre, pas les musées. Là, c'est encore une polémique à éviter.

[01:00:04]

Algale?

[01:00:04]

Pourquoi ne pas autoriser les pharmaciens à vacciner alors que dans le protocole, pour l'instant, il faut qu'un médecin soit présent au moment de la vaccination? Puisque vous savez que dans un cas, pour 100.000, il y a un risque de choc anaphylactique, un gros choc allergique, il faut dans ce cas là faire une injection d'adrénaline. Et c'est pour ça que pour l'instant, ça vaut pour le vaccin Pfizer et ça va valoir aussi pour le vaccin moderna. Il faut vacciner en présence d'un médecin.

[01:00:29]

En plus, il faut laisser le patient en observation pendant un quart d'heure après la vaccination. Dans la pharmacie, c'est peut être pas évident pour l'instant. Peut être que ça se fera avec d'autres vaccins dans une phase ultérieure.

[01:00:40]

Astrid d'Habré? A quand le vaccin Pasteur? Question de Carole dans les wholesale dans les Alpes de Haute Provence. A Astrid d'Habré, on vous a perdu, oui, à quand le vaccin Pasteur? Je ne peux pas vous dire exactement si le salaud, c'est pour la fin de l'année. Y apparaît. Parallèlement à ça, il y a Pasteur qui est associé au laboratoire Merck. Non, je ne suis pas sûr, mais je crois.

[01:01:11]

Oui, mais je suis pas très au fait des délits qui sont qui sont requis, en tous les cas, on n'est pas la France, pays du vaccin, n'est pas le pays qui aura fourni les vaccins en premier.

[01:01:23]

C'est quelque chose qu'on peut regretter.

[01:01:25]

Quelle date se fixe l'État pour vacciner toute la population avec les deux doses? Yves Thréard Est ce qu'on a une date de sortie?

[01:01:32]

Normalement, si j'en crois ce que dit le gouvernement normalement, à la fin du printemps, la grande majorité de la population devrait être vaccinée puisque actuellement, on s'intéresse d'abord aux personnes âgées. On s'intéresse aux personnes à risque. On s'aperçoit qu'on s'intéresse tout à fait normalement aux personnes ou au personnel médical. On devrait y ajouter, à mon avis d'ailleurs, les enseignants, tout le corps enseignant parce que effectivement, ils sont en première ligne après vous. Après, ça aura baissé en âge.

[01:02:03]

Après, on va avoir les adultes autour de 50 ans. Et puis on va descendre.

[01:02:11]

On ira probablement jusqu'aux gens qui ont plus de 18 ans. C'est ce qu'on fait en tous les cas, les Israéliens, les céréaliers sont allés très vite, les Israéliens. Pourquoi ils sont aussi rapide? Ils ont vacciné près de 15 de leur population.

[01:02:28]

Ils ont. Ils veulent avoir vacciné la majorité de leur population adulte de plus de 18 ans d'ici à la mi mars. Alors vous me direz qu'ils sont beaucoup moins nombreux que nous, les Israéliens, puisque la population israélienne doit être à peu près de 8 millions d'individus. Mais nous, ça va être plus progressif. L'idéal, c'est l'idéal. Ce qui ce qui est convenu, je crois, ce serait le début de l'été, ce que le président de la République avait dit.

[01:02:54]

Est ce que le premier ministre a dit hier qu'il estime que dans le meilleur des cas, cette pandémie serait derrière nous à l'été?

[01:03:04]

Non, au moins. Philippa mouillaient quel vaccin est considéré comme le meilleur alors qu'il y a Pfizer, il y a le Moderna qui vient d'être approuvé et les Anglais, ils ont même aussi le AstraZeneca. Si c'était vous, vous aviez les trois fiole, vous prendriez laquelle?

[01:03:23]

Je me suis déjà fait vacciner. Je me suis fait vacciner avec le vaccin de Pfizer. Les vaccins Herren sont d'une efficacité absolument incroyable. C'est une évolution technologique absolument remarquable et je me suis vacciné et j'ai eu ma première dose de Pfizer Pfizer Bio and Tech. Lundi à 14h.

[01:03:42]

Et si on imposait le port du masque FFP2 à l'ensemble de la population, cela n'améliorerait t il pas la situation algale? Pour l'instant, on a tous le masque chirurgical, le FFP2. Je sais qu'il y en a plus de mal à respirer. Il y aurait peut être corresponds garde. Et pour l'instant, le masque chirurgical a prouvé son efficacité. Le problème, c'est quand on ne porte pas de masque. Peut on avoir une première injection? Pfizer est une deuxième moderna.

[01:04:08]

Est ce qu'on peut se faire son petit coquetel? Philippe Amoyel Oui, non.

[01:04:11]

l'Instance n'a jamais été testée. C'est une question que se sont posées les Anglais. Essentiellement parce que si les gens sont vaccinés et qu'ils ne viennent pas à leur deuxième vaccination, il n'y a plus du même produit quand ils sont en train de réfléchir à ça.

[01:04:21]

Un grand merci d'avoir participé à ce C. Dans l'air. C'est dans l'air qui, je le rappelle, est disponible gratuitement sur toutes les plateformes. Formes 10 heures, Apple Podcast, Cast Box. Ce petit fail, pour ne pas les nommer, mais je les ai nommés. Vous restez sur France 5 à suivre. C'est à vous. Bonne soirée.