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[00:00:13]

Bonsoir à toutes et à tous, nous attendons vos questions SMS, Internet, réseaux sociaux pour alimenter notre discussion. Boris Johnson a prévenu hier Les semaines à venir seront les plus dures. l'Angleterre s'est donc totalement reconfirmé en urgence pour la troisième fois. Écoles, hôtels, commerces non essentiels. Une fermeture sévère pour tenter de contenir une épidémie qui a flambé à plus de 50 000 cas par jour. Derrière cette progression exponentielle, l'ombre de celui qu'on appelle déjà le mutant.

[00:00:41]

Cette nouvelle souche du virus plus contagieuse qui a conduit également l'Irlande, le pays de Galles et l'Ecosse, a confiné en France. Il est déjà là. Le ministre de la Santé évoque une dizaine de cas et surveille ce virus mutant comme le lait sur le feu. Ce sont les mots d'Olivier Véran, alors même que la campagne de vaccination se met très doucement en place. Alors, que sait on de cette nouvelle souche du virus? Comment a t elle débordé les Anglais?

[00:01:05]

Comment éviter sa propagation en France? Virus? Pourquoi le mutant inquiète? C'est le titre de cette émission avec nous pour en parler ce soir. Christine Rouzeau, vous êtes professeur de virologie. Je vous rappelle que vous êtes membre de l'Académie de médecine et de l'Académie de pharmacie avec vous ce soir. Caroline Tourbes Vous êtes journaliste sciences et médecine pour le journal Le Point. Votre dernier article aux origines du coronavirus dans le secret des labos, est à lire sur le site du journal.

[00:01:31]

Le point sessile du courtier est avec nous ce soir en direct de Londres. Vous êtes la correspondante en Grande-Bretagne pour le journal Le Monde. Je cite votre article du jour. Les semaines à venir sont les plus dures. C'est ce que disait à l'instant Boris Johnson. Submergé par l'épidémie, l'Ecosse et l'Angleterre se reconfirme totalement avec nous ce soir également. Antoine Flahaut, depuis Genève, vous êtes épidémiologiste, directeur de l'Institut de santé globale et de l'Université de Genève.

[00:01:58]

Enfin, Marie-Paule Kieny est avec nous également pour cette émission. Vous êtes directrice de recherche de l'Inserm, présidente du comité de suivi des vaccins KOVY 19. Vous êtes spécialiste en santé publique. Je rappelle que vous avez été sous directrice générale de l'OMS de 2011 à 2017. Bonsoir à tous les cinq. Merci de participer à cette émission en direct. On va partir directement avec vous sur ce site du courtier à Londres pour savoir comment les Anglais ont vécu ce recours finement sévère.

[00:02:28]

Urgent! Bonsoir et merci de m'avoir invité. La réponse est non, ils l'ont mal vécu, ils l'ont très mal vécu. D'abord parce que il a été annoncé de manière extrêmement abrupte hier en début de soirée, alors que le matin même, Boris Johnson ou en tout cas les membres de son gouvernement disaient qu'il n'y avait pas lieu de fermer les écoles puisque c'était la dernière chose à fermer. Pour revenir à un confinement aussi dur. Commence 2020, donc ils l'ont mal vécu parce qu'en fait, il faut savoir qui.

[00:03:04]

S'il a, par exemple, il est un peu plus de 4 heures à Londres. Il fait nuit depuis une demi heure. Donc, les mois d'hiver sont longs ici et ne sont pas très froids, mais ils sont plus vieux. Donc c'est toujours un moment un peu compliqué d'un point de vue moral.

[00:03:22]

Pardonnez moi, je vous coupe, mais je disais confinement sévère parce que ce n'est pas un confinement partiel. Tout est à nouveau fermé. Oui, tout à fait, alors c'est difficile de suivre. C'est un peu comme en France ici, on a confiné, confiné et confiné à moitié. Même moi, j'ai du mal maintenant à rafler des différentes étapes depuis l'été dernier. Mais effectivement, jusqu'à présent à Londres, jusqu'à hier soir minuit, tout était quasiment fermé, sauf les magasins essentiels, comme on dit, et les écoles qui auraient dû rouvrir hier et qui ont d'ailleurs ouvert hier.

[00:03:57]

Tout le reste étaient fermées. Donc, on était déjà dans un confinement assez dur, mais ça n'avait rien à voir avec mars dernier. Parce que quand il y a des enfants qui vont à l'école, il y a de la vie dans les rues, donc ce pas. On n'a pas vécu comme ça jusqu'à présent sans se soumis au confinement. Là, avec les écoles qui ferme, c'est vraiment différent. Il y a plus de vie et elle est la raison à cela.

[00:04:20]

Et c'est très triste. On voit le désert, l'instant et la raison à cela. Antoine, c'est le nombre de cas avec un record qui vient de tomber à l'instant 65 000 contaminations par jour en Angleterre. C'est un temps record, un triste record depuis le début de l'épidémie. Oui, la raison du confinement, c'est toujours la même. C'est parce que le risque est majeur sur le système de santé britannique en ce moment. Le NHS, le système de santé national, avait dit Nous ne tiendront pas trois semaines à ce rythme.

[00:04:57]

En fait, nous nous faisons des prévisions à l'Université de Genève avec les Ecoles polytechniques de Lausanne et de Zurich, mais nos prévisions s'arrêtent toujours à une semaine, mais on prévoit qu'il y aura 80 cas. Si les choses étaient aller 95 dans une semaine par jour, c'est en effet énorme parce que beaucoup de ces cas se compliquent, viennent dans les hôpitaux et engorgent les hôpitaux. Et le risque était que le système de santé dans sa totalité implose quelque part.

[00:05:28]

C'est pour cela que l'on confine. Et c'est pour cela que la Grande-Bretagne reconfirme, c'est à dire que c'est une sorte d'ultime solution pour essayer de reprendre la main sur l'épidémie. Il faut dire aussi que le taux de reproduction est beaucoup trop élevé. Il est autour de 25 ce soir et il était donc au dessus de 1. Vous savez, c'est ce fameux nombre de cas secondaires produits par un seul cas. Et quand il est au dessus de 1, c'est la phase exponentielle de l'épidémie.

[00:05:52]

C'est cette courbe incontrôlable, mais en fait, il était au dessus de 1,20 depuis le début du mois de décembre. Ce n'est pas une histoire de quelques jours. Ce n'est pas dans ces derniers jours que la situation est devenue tendue. En fait, la situation est mauvaise en Grande-Bretagne depuis le début du mois de décembre, bien avant le break de Noël.

[00:06:13]

Le problème, c'est que ça se voit déjà dans les hôpitaux, dans le système hospitalier britannique, avec le nombre de cas qui arrivent, qui croissent de manière exponentielle, mais de manière assez spectaculaire. Si ça se passe vraiment de manière exponentielle depuis une quinzaine de jours, depuis autour de Noël en fête, ici, Noël n'a même pas été. C'est cela d'ailleurs qui fait très peur à tout le monde. Sait que Noël ici, il nous a été supprimé entre guillemets autour du 10 janvier et que le 19 décembre, où toutes les règles de relâchement ou de relâche qui avaient été prévues 15 jours plus tôt pour que les familles puissent se rencontrer jusqu'à trois familles pouvaient se rencontrer de mémoire.

[00:06:56]

Elles ont été supprimées. Là encore, très abruptement, samedi après midi, par Boris Johnson et juste après, de mémoire, parce qu'effectivement, nous, les médias, on était sur le Brexit. On était le nez dans le guidon. Exit d'un seul coup. On a vu les courbes devenir presque verticales, notamment sur Londres, et sur lequel le Sud-Est du Royaume-Uni a été ou a été identifié le variant du virus. Pour la première fois et depuis une semaine, j'ai calculé hier, qui traite de trois.

[00:07:26]

Les hospitalisations sur Londres ont augmenté de 70 pour cent en sept jours. Depuis le 7 janvier et le 4 janvier. Et la semaine précédente, on, c'est vraiment. Ça fait très peur.

[00:07:37]

Marie-Paule Kieny. Les hôpitaux sont moins à l'aise et je vous en prie pas oui. Et les hôpitaux?

[00:07:43]

C'est difficile de raisonner parce qu'ici, on raisonne à la fois en occupation de lits, ça ici ou donc les services de réanimation et les occupations et occupations des lits en service normal, entre guillemets. Là, on est à peu près à 50% des lits en aïssi ou en réanimation qui sont occupés par des Kovy. Et il y a des hôpitaux qui sont déjà qui sont déjà pleins dans le piano, notamment dans les sex. On arrive dans la zone très dangereuse.

[00:08:11]

Effectivement, Marie-Paule Kieny. En écoutant attentivement ces sites de courtiers, on se dit que Boris Johnson a raison. Le plus dur est à venir en Grande-Bretagne. Oui, le plus dur est sûrement à venir, mais on va voir quel est l'effet de ce confinement qu'il fait maintenant. Mais ce qui est dommage, c'est qu'il n'y ait pas eu la mesure du problème qui a été pris à temps avant même scenario, parce qu'on est en train de dire que ce n'est pas nouveau.

[00:08:35]

Le variances, et en plus, c'est évidemment. Mais c'est ce changement de pied continu ou pire qu'en France. C'est comme comme ça, dit il aussi. Les pubs était encore ouvert il y a pas longtemps, etc. Ça a été des politiques, des politiques aberrantes. On se rappelle quand même qu'il n'y a pas tellement longtemps, il y a 6 mois, peut être qu'il y avait cette politique en Angleterre qui était out, Darina out ou quelque chose comme ça, ça veut dire si vous aider, vous allez manger au restaurant.

[00:09:05]

Alors on sait tous maintenant depuis quelques temps qu'en fait, c'est un des endroits où la contamination, c'est la politique du gouvernement. C'était d'encourager les gens à aller manger au restaurant. Donc, en fait, les politiques, l'ensemble des politiques menées par le gouvernement anglais et britannique me semble correct.

[00:09:23]

Confusion prête à confusion et sont sanctionnées par une croissance exponentielle de la pandémie. Parce que Boris Johnson Christine, dans son intervention hier soir, dit clairement les choses. Il dit Nous devons ainsi entrer dans un confinement national qui soit assez fort pour maîtriser ce variant. Lui considère que ce qui est en train de se passer en Grande-Bretagne, c'est surtout cette nouvelle souche du virus dont nous allons beaucoup parler ce soir, qu'il y a d'une certaine manière rendu impossible la maîtrise de l'épidémie.

[00:09:51]

En fait, c'est assez difficile de faire le lien de cause à effet. Il le fait, lui lui le fait. Ça l'arrange. C'est ça l'arrange. C'est possible, mais c'est pas comme ça que ça se démontre. Et en l'occurrence, je suis d'accord avec Marie-Paul, c'est à dire que le Pandor n'a été continuel et l'ouverture des pubs, etc. Sont vraiment des facteurs qui sont associés les uns aux autres, qui font que l'épidémie est la chaîne et la chaine de transmission s'est construite et s'est consolidée.

[00:10:21]

Ce n'est pas uniquement le virus qui fait que y a autant de gens infectés, c'est parce que les gens ont pris des risques. Voilà, c'est toujours multifactorielle. Mais là, le lien de cause à effet n'est pas complet. Mais il semble quand même que ce virus est un haut niveau d'infection. Zeaïter C'est possible que ce niveau d'infection Zeaïter soit lié à ces mutations qui sont présentes. C'est vrai que l'Angleterre, pour le coup, surveille correctement l'ensemble de la circulation des virus et que cette épidémiologie moléculaire bien menée a fait identifier ce variants.

[00:10:57]

Mais en plus, dans le Kent, ils ont vu quand même une progression d'un faible taux de présence de virus avec maintenant ce virus dominant.

[00:11:06]

On est d'accord que ça complique la gestion de l'épidémie, notamment l'Ecosse qui reconfirme là. Pour le coup, les autorités disent clairement que le virus mutant est déjà responsable de 50 des cas positifs. C'est ça.

[00:11:16]

C'est dire que cette montée de pourcentage du virus du Varian est quand même assez préoccupante, bien que pour le moment, il n'a pas été démontré que ce virus se varian donner plus de maladies graves et de cas en réanimation. Cela dit, l'hospitalisation, les normes d'hospitaliser correspond bien au fait que quand il y a 50 000, 156.000 et 60 000 infections par jour, il va forcément y avoir des proportionnellement. Personnellement, il va forcément y avoir des cas et ça va dépendre.

[00:11:47]

Encore une fois, c'est multifactoriel. Ça va dépendre qui est infecté. Est ce que c'est des comorbidité? Est ce que c'est des gens âgés? Etc. Il y a tous ces facteurs là qui vont entrer en compte. Carlito Oui, le Varian, il est désigné vraiment comme le coupable, comme le coupable idéal. Ce qui est intéressant, c'est que quand on discute avec des gens qui travaillent vraiment sur les virus, ils vous expliquent que il peut aussi avoir profité de cette vague épidémique pour se répandre.

[00:12:11]

Ça ne veut pas dire qu'il est forcément responsable en lui même de cette vague et que les éléments qui sont basés sur de l'épidémiologie, de la génétique. Et puis aussi, il va y avoir de la biologiste. Vraiment, la virologie, la virologie pour savoir comment fonctionne ce virus, ça va permettre de confirmer des indices. Mais quand on est dans une sorte de cas d'école avec un invariant et une flambée épidémique, ce qui pourrait être déterminant, c'est d'avoir dans un autre pays le variants qui grimpe et l'épidémie qui flambe en même temps.

[00:12:40]

Et là, ce serait une sorte de confirmation de ce qui se passe en anglais. Pour l'instant, ça ne s'est produit qu'en Angleterre. Pour l'instant, il n'y a qu'en Angleterre, ce variant dans le contexte d'une flambée épidémique.

[00:12:51]

Pourtant, il inquiète beaucoup les autorités. Il reste invariant et on le verra dans un an, au point de changer de stratégie de vaccination. Et on va naturellement en reparler ensemble ce soir, comme un air de déjà vu. En tout cas dans les rues de Londres, des avenues désertes, des commerces, des écoles fermées et des Britanniques priés de rester chez eux pendant au moins six semaines. Hier soir, Boris Johnson avait la mine des mauvais jours pour annoncer aux Britanniques une décision radicale, lourde face à une épidémie de nouveaux hordes.

[00:13:19]

Juliette Perrot, Nicolas Baudry d'Asson. Dans la capitale britannique, on se croirait revenu en mars 2020. L'époque de la première vague de l'épidémie de coronavirus et du premier confinement. Neuf mois plus tard, l'Angleterre, touchée par un nouveau variant du Kovy 19, se referme pour la troisième fois.

[00:13:45]

Claire de Winny Il est clair que nous devons tous ensemble faire plus pour contrôler ce nouveau variant. Alors que la vaccination se déploie à Bagdad. Bling. C'est pourquoi, en Angleterre, il faut un confinement national suffisamment strict pour contenir ses variantes dans les semaines devant nous vont être particulièrement difficiles. Mais je crois sincèrement que nous entrons dans la dernière phase de ce combat. Eh oui, nous mettons toutes les chances de notre côté pour que le peuple britannique l'emporte sur le Caufield 19.

[00:14:18]

Une bonne pour les commerces non essentiels.

[00:14:23]

Et les écoles devraient rester fermées jusqu'au mois de mars jusqu'à cette date. Aussi, les Britanniques ne pourront sortir que pour faire leurs courses ou un peu d'exercice.

[00:14:34]

Le retour de mesures drastiques pour tenter tant bien que mal de reprendre le contrôle sur cette mutation du virus qui fait grimper de façon vertigineuse la courbe du nombre de cas positifs, avec un record de contamination plus de 58.000 nouveaux cas en 24 heures.

[00:14:54]

Et les scientifiques préviennent déjà ce nouveau variant est tellement contagieux que même avec le confinement, les prochaines semaines s'annoncent très critiques. FTN New-Bell, alors qu'avec l'ancienne souche, on avait une baisse de 30 pour cent des cas dans les deux trois premières semaines du confinement avec le nouveau variant. On peut s'attendre à un triplement des cas sur la même période. C'est un changement majeur depuis le début de l'épidémie, avec un risque, celui de mettre encore plus à mal le système de santé britannique, le NHS.

[00:15:28]

Dans cet hôpital de Londres, où les cas de Kovy d'afflux à longueur de journée, les soignants sont très inquiets face face.

[00:15:37]

C'est le premier lundi après Noël et le Nouvel An, et c'est une des pires journées de ma vie. C'est très intense.

[00:15:45]

Je m'occupe de beaucoup plus de patients malades que d'habitude. Cette situation est hors de contrôle. Ils passent les cas en ce moment.

[00:15:54]

Quand je rentre chez moi, je pleure beaucoup, mais je dors mal. Comme beaucoup d'autres infirmières et médecins, à mon avis, c'est la seule chose qu'on peut faire, c'est de souffler pendant nos jours de repos pour être prêt mentalement quand il faut revenir.

[00:16:07]

C'est un peu comme Parkinson.

[00:16:08]

C'est un début d'année bien sombre, avec cependant une lueur d'espoir le vaccin. Déjà plus d'un million de personnes vaccinées dans le pays depuis début décembre et un rythme qui va s'accélérer avec la distribution d'un nouveau vaccin britannique mise au point par le laboratoire AstraZeneca et l'Université d'Oxford. Ce patient de 82 ans a été le premier à le recevoir hier. Mais ce vaccin signifie tellement de choses pour moi.

[00:16:37]

J'ai l'impression que c'est la seule façon de revenir à une vie normale. Non, ce virus est vraiment terrible.

[00:16:42]

C'est moins cher et plus facile à conserver que le vaccin de Pfizer.

[00:16:48]

Il serait plus adapté à une campagne de vaccination à grande échelle. 100 millions de doses ont été commandées par le gouvernement britannique, 520 000 sont déjà prêtes.

[00:16:57]

Blessé après un tournant dans notre combat contre le coronavirus, un autre savoir faire scientifique soutenu par le gouvernement et aussi AstraZeneca, que nous devons remercier pour le travail qu'ils ont fait pour en arriver là, est une excellente nouvelle.

[00:17:14]

Parce que même si les prochaines semaines vont être difficiles, c'est notre porte de sortie.

[00:17:21]

Une course contre la montre pour l'emporter sur le nouveau variant du coronavirus. En attendant, tout comme l'Angleterre, le reste du Royaume-Uni Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord n'a d'autre choix que de se recoud, finit. Marie-Paule Kieny a un mot sur le vaccin. AstraZeneca n'évoquer, à la fin de ce reportage, une course contre la montre. Le vaccin AstraZeneca est donc propre à être utilisé. D'ores et déjà, les essais sont ils terminés? Les essais ne sont pas complètement terminés, on a des résultats, mais on n'a pas tous les résultats, alors il faut dire que effectivement, on peut se féliciter les Britanniques d'avoir su encourager et d'avoir financé la recherche de l'Université d'Oxford puisque effectivement, on a là un vaccin tout à fait intéressant.

[00:18:04]

Il y a eu un certain nombre de problèmes dans ces essais cliniques qui ont été menés par AstraZeneca et par Auxonne, qui fait que les résultats sont pas clairs. Un autre essai est en cours avec qui est chapeauté par aux Etats-Unis, qui va devoir donner des résultats au mois de janvier ou février. Et on en saura plus. Alors, est ce que cela veut dire que ce vaccin est utilisable? Il est vraisemblablement, il est possiblement moins moins efficace que les deux autres pour lesquels, ou même plus.

[00:18:35]

D'ailleurs, il est moins efficace que le vaccin Spoutnik des Russes. Mais un vaccin entre 60 et 65 pour cent est efficace. Pourquoi pas? C'est plus efficace que le vaccin grippe certaines années et donc ça vaut sans doute la peine. Le problème, c'est qu'il y a une confusion totale de savoir ce que fait ce vaccin et ce qui ne fait pas et qu'il semble que le gouvernement britannique essaye de faire du chiffre. La décision de vacciner tout le monde avec une dose, c'est tous des vaccins qui marchent avec deux doses, mais on vaccine tout le monde avec une autre.

[00:19:05]

Comme ça, on pourra dire combien de millions de personnes vaccinées, ça marche sur la tête.

[00:19:10]

La marche sur la tête. Vous êtes d'accord avec ça, Christine? Rosir une course contre la montre? On dit on va utiliser une seule dose de vaccin comme ça. On va protéger parce qu'on est protégé quand même. Quand on a une dose de vaccin, on est protégé. La moitié des gens sont protégés. Et encore le vaccin Pfizer. On a eu le résultat sur 21 jours, c'est à dire que comme tout le monde a eu une deuxième dose, on ne peut pas dire au delà des 21 jours ce qui se serait passé et ça ne peut que diminuer.

[00:19:36]

On était de l'ordre de 50 pourcent. Ça ne peut que diminuer puisque de toutes les façons, la population, entre guillemets vaccinés, est visée au milieu d'une épidémie qui se prolonge et qui se propage. Donc, c'est insuffisant. Et puis, on a des résultats d'anticorps qui montrent bien que la deuxième dose augmente réellement le taux d'anticorps et stimule vraiment la mémoire immunitaire. Donc, on Pfizer dit bien que il faut vraiment les deux doses. Alors 12 semaines, est ce qu'ils vont réellement rattraper les 12 semaines?

[00:20:07]

On ne sait pas bien ce que le gouvernement anglais va ce soir. Nous évoquons ce virus mutant, cette nouvelle souche du virus qui inquiète, y compris les autorités françaises. Est ce que les vaccins utilisés en ce moment en Grande-Bretagne ont un effet sur cette variante du virus?

[00:20:20]

C'est beaucoup trop tôt pour le dire. On ne sait même pas. Ils ont commencé assez tôt, sans attendre les résultats globaux comme les Américains. Les Américains ont démarré avec les résultats pour 33.000 sujets, alors que Pfizer avait inclus 43000 quand ils ont commencé tôt. Les Anglais ont commencé tôt, mais en même temps, l'épidémie était déjà, comme l'a dit Antoine, à un niveau déjà assez élevé. Donc, on ne peut pas voir déjà les effets du vaccin.

[00:20:48]

Surtout que personnellement, je ne sais pas comment se sont passées les vaccinations dans le Kent et dans les différentes régions où le virus est en train de se répandre. En tout cas sessiles du courtier. J'imagine que les autorités britanniques expliquent qu'il faut vacciner à tour de bras et le plus rapidement possible pour lutter contre contre l'épidémie et contre cette nouvelle souche du virus. Oui, évidemment, et je pense que c'est la vision qu'ont les Français de la campagne vaccinale britannique et n'intègre peut être pas l'urgence sanitaire.

[00:21:22]

Ainsi donc donc, en fait, ici, effectivement, la campagne vaccinale d'ailleurs. Hasard du calendrier, la campagne vaccinale pour AstraZeneca Oxford a commencé hier matin et celle du FEADER Biotech a déjà presque trois semaines d'antériorité. C'est vrai qu'on ne peut absolument pas dire à ce jour si elle a d'ores et déjà un impact sur les vaccinés, puisque les premiers à recevoir leur deuxième dose l'ont reçu hier et avant entière. Mais ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'ici, on est vraiment dans une course entre le mutant du virus.

[00:21:57]

Et voilà, c'est vraiment une vaccination d'urgence. Et je ne suis pas d'accord avec le fait que le virus mutant serait un prétexte de Boris Johnson pour couvrir ses erreurs. Il y a un vrai consensus ici, notamment des autorités scientifiques et les épidémiologistes de l'Imperial Collège et de Lucéenne, pour dire qu'effectivement, aujourd'hui, c'est la souche variante qui pour presque 50 des cas en Ecosse. Et alors? l'Ecosse est quand même assez loin quand même du côté de Londres, qui est responsable des nouveaux des nouveaux cas de coronavirus.

[00:22:27]

Il faut aussi savoir qu'on a été en confinement, notamment à Londres, tout le mois de novembre. Donc, en fait, cette résurgence de décembre, on l'explique pas à part. Effectivement, c'est ce mutant qui est extrêmement contagieux, extrêmement contagieux à la campagne. Oui, c'est extrêmement contagieux. Différentes études confirment le fait qu'il est contagieux entre 50 et 70 de plus que la souche qui circulait jusqu'à. En tout cas, je vous dis, il y a des autorités, évidemment, du gouvernement, des autorités sanitaires pour dire que on est en train de vivre une nouvelle phase de l'épidémie qui est vraiment due à ce variant.

[00:23:12]

Un autre, d'ailleurs, qui circule à Babri, qui est un vario qui vient d'Afrique du Sud, qui fait encore plus peur aux autorités britanniques. Vous avez raison d'en parler.

[00:23:20]

Envoyer un signal, on a du mal à s'entendre. Valérie.

[00:23:27]

Oui, juste pour terminer, cette campagne vaccinale est dictée par l'urgence et par un pragmatisme Ocquier. Il vaut mieux sauver des vies plutôt que de vacciner. Effectivement, 21 jours afin d'administrer la deuxième zone, la deuxième 12 par 21 jours après la première. Donc on est dans une settimo, un pragmatisme qui est on va vacciner le maximum de personnes avec les doses de six heures et d'Oxford, d'AstraZeneca, qu'on a la recommandation au reste d'avoir deux doses. On fait un pari.

[00:23:54]

C'est clair que c'est un pari risqué, mais il y a eu une balance qui a été faite à un compromis entre sauver le maximum de vies en partant du principe qu'on a 68% de couverture vaccinale au bout de 21 jours après la première dose et risquer beaucoup plus de morts à cause de ce variant qui se répand comme une traînée de poudre partout en Angleterre. Mais que fait le gouvernement et les autorités sanitaires prennent des risques, mais ils considèrent que ces risques sont limités.

[00:24:20]

En tout cas, ils sont moins importants que de rester dans une campagne très, très. Comment dire à 100 pour cent septuor sécurisé avec chacun ses deux doses Agoudat 21 jours. Mais on aura vacciné, peut être. Allez, un million de personnes et en attendant, on va dépasser les 100.000 morts à la fin du mois de janvier.

[00:24:36]

Antoine Flahaut est vraiment ultrafin auparavant sur ce qui vient d'être dit, c'est à dire une campagne de vaccination qui doit s'adapter à cette nouvelle souche du virus qui nous expliquait à l'instant incessibles. Ducourtioux qui vraiment met en difficulté la politique de santé britannique. Malgré ce que vous avez expliqué l'une et l'autre en début d'émission, c'est à dire un côté un peu stop and go. Aujourd'hui, il y a une urgence qui conditionne une nouvelle campagne de vaccination. Oui, je crois que ce qui a été dit par le courtier est très, très important.

[00:25:07]

Le Royaume-Uni se trouve aujourd'hui dans une situation sanitaire qui n'est pas celle de la France ou d'autres pays européens, et l'Irlande aussi est une très, très mauvaise situation. l'Espagne n'est pas dans une situation très brillante, mais je crois qu'aujourd'hui, le pragmatisme anglais est à regarder de très près et me paraît très intéressant. Vous savez, en France, même si on était capable d'administrer les 500 000 doses que la France reçoit chaque semaine, ça ferait puisqu'hier, selon le protocole, il faut en garder la moitié.

[00:25:41]

Si on veut faire bien les deux doses, comme c'est prescrit par le fabricant et par l'autorisation de mise sur le marché européenne, on vaccine un million de personnes par mois, c'est à dire qu'il faudrait attendre pratiquement 5 mois pour avoir la vaccination. La couverture vaccinale des personnes de plus de 65 ans du pays n'est pas du tout dans la même régate en ce moment. Les Britanniques se disent qu'il y a urgence. Vous savez, si on arrive à vacciner et si on arrive à protéger les personnes âgées.

[00:26:13]

Un pari que font les Britanniques? Si ce vaccin n'est pas totalement efficace pour prévenir le Kovy 19 chez tout le monde avec une seule dose, il pourrait être tout à fait efficace pour prévenir les formes sévères. C'est un pari parce qu'en effet, il n'y a pas beaucoup de données dans la littérature qui le prouvent. Mais c'est tout à fait possible et envisageable. Mes collègues pourront en débattre d'ailleurs. Mais si c'est le cas, alors la vaccination des groupes à risque en Grande-Bretagne permettra assez rapidement de ne plus avoir affaire à ces complications qui viennent engorger les hôpitaux du système de santé anglais.

[00:26:48]

Et c'est ça, le défi, c'est d'arriver un peu comme font les Israéliens en ce moment ou aujourd'hui en Israël 41% de la population des personnes âgées déjà vaccinés. On va avoir dès le mois de mars des premiers effets qui vont être très notables pour alléger la tension sur le système de santé. Et si on allège le système de santé, s'il n'y a plus cet engorgement, on n'aura plus le confinement.

[00:27:10]

Mais les Israéliens d'en parler vont continuer malgré tout à la fin de la semaine. La ferme agression. Malgré la politique de vaccination. Tout à fait, ils sont dans la même situation que les Britanniques, ils ont à peu près le même niveau de défectuosités en ce moment, avec une surcharge et une souche mutante du virus également Flahault. De ce que l'on sait?

[00:27:29]

Non, je ne crois pas. Je crois que ni les Irlandais ni les Israéliens, qui connaissent aujourd'hui des flambées importantes, sont encore sous le coup de cette souche. C'est pour ça que, comme l'avait dit Christine Rotheux, il est encore un peu tôt pour parler d'une relation de cause à effet, même si les modernisateur de collège en font l'hypothèse qu'il est sur la table. Cette hypothèse est sur la table. C'était eux qui ont raison, mais aujourd'hui, ce n'est pas sûr.

[00:27:54]

Il est possible que ce soit l'hiver et que ce soit la levée du confinement en Grande-Bretagne.

[00:28:01]

Alors, on a beaucoup de questions ce soir qui concernent les enfants et cette nouvelle souche du virus. Les enfants font ils des formes graves du corridor en Angleterre? Je ne sais pas si c'est du courtier peut répondre à cette question. Je peux tenter un traitement pour l'instant dans l'instant. Pour l'instant, non. Il y a eu. Il y a eu une brève interview qui a été retransmise sur la BBC Radio Fails. Je crois que c'était samedi après midi qui a été très, très vite retweeté et où une patronne de dames d'un quartier dans un hôpital.

[00:28:38]

Je crois que c'était une heure de Londres, disait sa durée de 15 secondes. Même pas à l'enregistrement. Elle disait J'ai un quartier plein d'enfants et après être passé au 20 vingtenaires et trentenaires en disant qu'elle en avait plein dans l'hôpital, ce qui est malheureusement, entre guillemets, un peu plus classique, ça, ça a flambé sur tweeter. Il y a eu beaucoup, beaucoup d'inquiétudes. Et puis, le dimanche est retombé tout de suite parce que les sociétés de pédiatres pédiatriques anglaises et londoniennes ont tout de suite dit que non.

[00:29:05]

Pour l'instant, ce qu'on sait de cette souche, c'est qu'elle est effectivement pas plus létale. Elle se transmettrait plus facilement entre enfants. Mais peut être que c'est parce que c'est cette classe d'âge qui circulait davantage au moment où la où se Barillon a commencé à circuler. Les écoles étaient quand même ouvertes jusqu'à jusqu'aux vacances de Noël 18 18 décembre dernier. Et donc, effectivement, statistiquement, il y a des enfants qui seraient à l'hôpital au plus grand nombre. Mais non, elle n'est pas plus dangereuse pour les enfants pour l'instant, en tout cas en l'état des connaissances.

[00:29:38]

Je vous remercie en tous cas ces sites de quartier, d'avoir été avec nous pour nous raconter comment les Britanniques ont vécu un seul confinement. Merci à vous. Et très vite, sur le plateau de C dans l'air, je l'espère. Un jour, en vrai, Marie-Paule Kieny, cette question que j'allais oublier, qui concerne maintenant les enfants je vous ai posé la question, y a vu un rapport du conseil scientifique britannique qui dit que les ados de 12 à 16 ans ont sept fois plus de risques d'introduire le Kovy au sein de leur foyer que les plus de 17 ans.

[00:30:05]

Que penser de cette information par rapport aux enfants? En fait, est non, par exemple, décider de maintenir les écoles ouvertes. On sait, on sait, on sait que c'est vrai pour la grippe, où ce sont les enfants d'âge primaire et les plus petits qui transmettent plus le virus dans leur famille. Est ce qu'on est ce qu'on a suffisamment de données pour dire ça? Je ne sais pas, mais il faut aussi. Il faut essayer d'équilibrer aussi.

[00:30:33]

Parce que parce que c'est vrai qu'on veut, on veut préserver les systèmes de santé, empêcher les morts. On est tous d'accord avec ça, mais on veut éviter aussi d'avoir cette génération d'enfants qu'on a maintenant, de ceux qui vont à l'école primaire, surtout ceux qui sont les moins riches, ceux qui vivent dans des milieux où on ne sait pas si facile de travailler dans des maisons où on ne veut pas les rendre tous handicapés pour leur vie durant, par le fait qu'ils ne puissent pas avoir une éducation ou une vie sociale normale.

[00:30:59]

Donc, il y a aussi des éléments à balancer avec, avec ce qu'on fait pour les enfants avant d'aller au deuxième reportage.

[00:31:09]

Cette remarque du ministre de la Santé britannique s'appelle Matt Hancock. Il se dit incroyablement inquiet à propos du variant sud africain. Pourquoi?

[00:31:19]

Parce que le varieraient en sud africain comporte encore plus de mutations que le Varian anglais et ippons. Il comporte notamment cette mutation qui modifie un peu la protéine, soit la spicules, la protéine qui est à la surface du virus. Et donc, voilà, on a à l'évidence que le virus peut avoir lieu à la fabrication de nouveaux variants, de nouveaux mutants et que ces mutants commencent à s'étendre, à persister et qu'en plus, ces mutations peuvent survenir dans les régions qui concernent l'infection Zeaïter du virus.

[00:31:53]

C'est par ces parasites spicules que le virus se collent aux cellules et en l'occurrence avec ces mutations présentes dans le virus sud africain Skoll, particulièrement bien, et il est particulièrement bien infectieux. Maintenant, l'épidémie est encore une fois qui sévit en Afrique du Sud en ce moment, n'a pas encore vraiment de lien de cause à effet. De la même façon, mais c'est vrai que les Sud-Africains surveillent bien les virus qu'ils ont et ont pris des mesures de masques et de barrières de mesures barrières assez importantes parce que virus plus contagieux aussi paraît plus contagieux.

[00:32:28]

Mais pas de démonstration sur le fait qu'il rend plus ou moins malades. Ça n'a toujours pas de pas encore d'information là dessus.

[00:32:35]

On n'avons pas d'information là dessus. Ça ne veut pas dire qu'il y en a pas. Ça ne veut pas dire qu'il y en a pas, Carlitos.

[00:32:39]

C'est en effet autour. L'inquiétude tourne autour de cette fameuse protéine Escom parce que ça ne passe pas. C'est celle qui est ciblée par les vaccins. Tous les vaccins qui sont en train d'arriver sur le marché, qui sont déjà sur le marché, ciblent tous cette protéine là. Donc, si jamais cette protéine là se transforme beaucoup. Alors les vaccins qui sont en train de se faire en train d'être développés en train d'être produits qui arrivent dans les congélateurs risquent de plus être efficaces contre ce variant.

[00:33:02]

C'est ça, l'inquiétude, particulièrement sur le versant sud africain. C'est à cause de cette protéine SPACQ. Il y a d'autres vaccins qui arriveront de deuxième génération qui peut être pour éviter d'autres parties du virus. Mais on n'en est pas là. C'est vraiment ce qu'on a là, les armes qu'on a là en ce moment. C'est sur cette protéine, c'est sur Spike. Donc c'est vrai que c'est surveillé comme le lait sur le feu. Il faut vraiment vérifier que le vaccin correspond correspond toujours à la peau.

[00:33:25]

En France aussi, on surveille cette nouvelle souche du virus comme le lait sur le feu. Quand vous dites, l'expression est celle du ministre de la Santé, Olivier Véran, il admet qu'une dizaine de cas ont été identifiés en France. Mais certains virologue estiment qu'il y a des trous dans la raquette et que trop peu de tests sont analysés pour avoir une bonne connaissance de la situation sur l'ensemble du territoire. Emilien David avec Laura Radio et Mélanie.

[00:33:52]

Un match de rugby qui se transforme en foyer de contamination. Le 19 décembre dernier, Bayonne affronte les Anglais de la Estaires. Quelques jours après leur défaite, plusieurs joueurs basques sont testés positifs au coronavirus. Et pas n'importe lequel. Il s'agit du variant repéré en Grande-Bretagne 10 cas recensés parmi les joueurs et le staff technique. C'est un gros préjudice sportif, moral, parce qu'on a des garçons qui sont aussi affectés par rapport à cette situation.

[00:34:26]

La preuve que ce variant du coronavirus est encore plus contagieux.

[00:34:32]

Une menace prise au sérieux par les autorités sanitaires, même si, selon le gouvernement, le mutant britannique est pour l'instant discret en France.

[00:34:40]

Nous regardons cela. Je peux vous garantir comme le lait sur le feu. A ce stade, nous avons une dizaine de cas suspectés ou avérés de variants anglais. N'est heureusement pas beaucoup.

[00:34:50]

Je touche du bois détecté en France pour la première fois le 26 décembre à Tours. Il a ensuite été recensé à Bayonne, donc à Paris et en Corse. Il s'agit d'un variant du coronavirus issu d'une mutation de ces protéines de surface de la protéine de Spike.

[00:35:08]

C'est elle qui permettent de coronavirus de pénétrer dans nos cellules. Césarion a été observé par plusieurs équipes de chercheurs comme celle de Pasteur ou du CHU de Tours. Leur mission analyser des prélèvements effectués sur des patients malades. Une analyse pour mille cas de Kovy 19 insuffisants, selon ce virologue. On analyse pas de façon systématique.

[00:35:32]

La France a fait le choix de beaucoup travailler sur la détection ou sur la réponse. Le virus est présent ou absent chez un patient, mais on en voit très peu de prélèvements sur les plates formes de séquençage. Un choix qui a été fait. On estime en France aujourd'hui que lorsque la France publie une séquence de génome viral, la Grande-Bretagne en publie environ 55. Et la Nouvelle-Zélande? l'Australie en produit quasiment 450. On est très, très en retard dans cet effort de mise à disposition des informations depuis un an.

[00:36:01]

Des dizaines de milliers de mutations ont été observées, mais elles étaient sans conséquence. Cette fois, c'est différent. Ce variant du virus serait de 50 à 74 pour cent. Plus contagieux vigil.

[00:36:13]

Un virus plus contagieux, y compris chez les enfants.

[00:36:16]

Pour sa pédiatre, il faut donc les cibler en priorité pour limiter la propagation du virus dans la population.

[00:36:23]

Ne va. S'il n'est pas plus grave, si on en est sûr. S'il n'est pas plus grave, on donne plus de cas.

[00:36:29]

Donc si on donne plus de cas, il y a forcément plus de cas graves à atteindre. Donc, notre rôle, c'est quand un enfant est malade et qu'on n'a pas une explication claire à sa maladie. Il faut tester, tester, tester. Et si le test est positif, de repérer, mettre en place tout système qui a abouti au dépistage de ce variant.

[00:36:52]

l'Agence européenne du médicament affirme que le vaccin de Pfizer est toujours efficace contre ce variant du coronavirus. Mais une autre mutation inquiète les scientifiques.

[00:37:02]

Un variant observé en Afrique du Sud peut être résistant aux vaccins. Une souche, là encore déjà présente sur le sol français. Cette question, si ces variantes du virus circulent en Angleterre depuis plusieurs mois, n'a pas eu le temps de s'installer largement en France.

[00:37:20]

Christine Rogelio, on le sait pas parce que c'est ça qui vous inquiète? Ça nous inquiète parce que la surveillance a été plutôt mal faite. Disons que il y a à la fois de la rétention des séquences dans les différents laboratoires qui n'ont pas mis les séquences dans la base internationale. La base Ghyssels juste, c'est quoi une séquence? S'agencer landaise? C'est le code génétique du virus dans ce code génétique du virus. Avec toutes ces lettres qui correspondent à la l'identifiant du virus, on ont simplement par Christine Orazio quand je vais faire un test.

[00:37:56]

C'est là qu'on va identifier le séquençage de mon virus. Quand on fait un test, on va effectivement détecter votre virus par désamorcent qui va amplifier juste deux petites régions du virus. Et on va vous dire c'est positif ou pas. Mais on ne fait pas l'alignement de toute la séquence et tout le code génétique du virus. On fait justement juste la détection du virus avec une technique bien karmique. L'analyse des séquences et l'analyse épidémiologique avec les études de virus dans le temps, par région, par tranche d'âge, etc.

[00:38:28]

Ça, c'est d'un vrai travail d'épidémiologie moléculaire, ne fait pas qu'on ne fait pas qu'on a pas engagé comme les Anglais qui, réellement, ont fait un très gros travail et continuent à le faire. Et c'est vrai que en plus, les labos qui ont fait des séquences n'ont pas mis dans cette base internationale qui nous permet de comprendre comment ça se répartit dans le monde où il y a du virus. BCD, etc. Comment ils se répartissent?

[00:38:53]

On dit d'Ica, mais en fait, on n'en sait rien exactement. Quant à identifier les cas qui venaient de Londres et qui avaient des contacts avec l'Angleterre avec le match de rugby, par exemple. Mais on n'a pas assez identifié pour le moment. On a fait attention que ces cas ne se propagent pas. Mais en fait, on n'en sait rien. Antoine Frérot. C'est inquiétant, ajoute. Oui, ça montre qu'il faut beaucoup plus séquencés. Oui, les virus qu'on fait aujourd'hui.

[00:39:24]

Je pense que les Australiens nous ont bien montré le chemin. Grâce à cela, ils ont pu aussi retracer l'ensemble des foyers qu'ils ont pu observer durant leur grosse épidémie hivernale, c'est à dire pendant notre été à nous. Si vous vous souvenez, c'était à Melbourne. Une seule famille a été l'occasion d'un très gros foyer sur toute la région de l'État de Victoria et c'est l'épidémiologie moléculaire, c'est à dire le séquençage de virus d'une façon très active, qui le permet.

[00:39:56]

Je pense que l'Europe continentale. Il n'y a pas que la France ne séquence pas suffisamment. Le Royaume-Uni est l'un des pays qui séquence beaucoup. D'ailleurs, l'Afrique du Sud est aussi un pays qui dépense beaucoup, ce qui est intéressant de voir que ce sont ces deux pays qui ont justement vu ces variances nouveaux variants. On va peut être même apprendre un jour qu'ils ne sont pas du tout émergés au Royaume-Uni, mais ils ont émergé en je ne sais pas où en Europe continentale.

[00:40:21]

Le problème, c'est quand on entend ce qu'on veut nous expliquer les uns les autres. On s'est dit qu'il ne faudrait pas anticiper. Antoine Flahaut, chef, vous avez pris position pour expliquer qu'il faudrait peut être prolonger un peu les vacances de février, justement pour limiter est, limiter l'épidémie et faire faireface, si c'est le cas en France, à un développement d'un virus mutant. Oui, je suis très sensible à ce qu'a dit Marie-Paule Kieny tout à l'heure, c'est à dire que l'école, c'est un droit inaliénable des enfants et il n'y a pas de retour en arrière.

[00:40:51]

Si vous supprimez l'école, si vous supprimez les classes, les enfants, en particulier les petits enfants, perdront à vie des moments de leur scolarité. Donc, je ne suis pas pour fermer les écoles. Je suis en effet pour faire un jeu à somme nulle. C'est à dire? On a beaucoup de vacances en été. On a des vacances en hiver, peut être dans cette année très particulière, l'année 2021. On pourrait rogner un peu sur les vacances d'été et donner un peu plus.

[00:41:22]

Allonger un peu les congés d'hiver parce que fermer les écoles, comme cela a été rappelé par quelqu'un, c'est faciliter Marie-Paul ou Christine Rotheux. Mais pour la grippe, on l'a clairement démontré en fermant les écoles pendant les vacances. On sauve des vies chez les séniors. C'est quelque chose qui est très, très impactant. Pourquoi je vous pose la question?

[00:41:41]

Il y a eu 830 morts en Grande-Bretagne lors des dernières 24 heures. Il y en avait plus de 400 la journée précédente. On voit bien qu'ils sont face à une situation qui n'est plus sous contrôle. Marie-Paule Kieny, est ce qu'on ne pourrait pas anticiper? Cette question est posée ce soir. Le variant circulant en Ile de France, pourquoi ne pas confiner tout de suite pour éviter sa propagation? On sait qu'il est davantage contagieux. Mais pour le moment, il n'y en a pas beaucoup.

[00:42:08]

Il faut aussi il faut ici aussi essayer d'avancer de façon raisonnée parce qu'on voit que la fermeture des frontières avec l'Angleterre juste avant Noël, c'était quoi? Ça sert à rien. Le virus était déjà là. Il faut aussi ce qu'il faut essayer d'éviter, c'est la panique. Il faut prévoir, il faut regarder. Il faut peut être se fixer un seuil. Et de dire que si on voit effectivement qu'on a une augmentation très importante et que, etc. Et que ça a l'air de prendre pied, il faut être tout de suite prêt à savoir quelles mesures on va appliquer, les appliquer.

[00:42:40]

On anticipe, en anticiper. Je ne suis pas sûr que ça fasse autre chose que de créer du désordre.

[00:42:46]

Donc, pas d'inquiétude pour vous, Marie-Paule Kieny, face à l'arrivée de cette nouvelle souche du virus qui est plus contagieuse dans un moment où on nous dit il fait froid et favorable à la propagation de la souche initiale. A pas d'inquiétude particulière. Bien sûr.

[00:43:01]

Bien sûr qu'il y a une attitude particulière, mais on en sait encore pas suffisamment où on est encore. On est encore en train de se poser la question de savoir est ce que tout est ce nouveau virus? Est ce qu'il y a autre chose? Et on va regarder parce qu'il y a beaucoup de cas. Il y a beaucoup. Il a l'air d'avoir pas mal de cas de ce virus au Danemark et comme un petit pays, donc, il faut vraiment surveiller ce qui se passe et être prêt à prendre des mesures qui sont des mesures importantes et drastiques.

[00:43:28]

Mais plus on va, on va prendre des mesures qui sont qui sont en adéquation avec ce qu'on voit, ce qu'on comprend, ce qu'on voit arriver. Et puis, on pourra les expliquer et elles seront comprises.

[00:43:41]

Je vous pose la question à vos Christine Roziers après votre expérience. L'expérience qui est la vôtre, est ce qu'il y a une inquiétude par rapport à cette nouvelle souche ou vous me disiez sans trahir de secret pendant la diffusion du deuxième reportage? Mais il y en aura d'autres des mutants et on les connaît peut être pas encore.

[00:43:56]

Absolument. Il y en aura d'autres. Et puis, je pense que ce qu'il faut dire, c'est que l'on n'est pas à un niveau d'infection de celui de l'Angleterre. Mais par contre, il faut vraiment serrer les boulons. Il faut vraiment continuer à mettre son masque. Il faut vraiment faire les mesures barrières. Je crois que çà et là, je crois que pour le moment, on tient bon. En France, sur un certain nombre de points, il faut absolument continuer comme ça.

[00:44:20]

Il ne faut pas penser que le vaccin va résoudre le problème en quelques en quelques semaines et donc il fait froid, il fait humide. Et donc, la conjonction de tout ça fait que il faut vraiment faire attention.

[00:44:33]

Est ce que quelqu'un l'estrac malgré tout, ces nouveaux mutants?

[00:44:35]

Oui, je pense que l'alerte a été donnée à l'Académie de médecine avec l'Académie des sciences. Nous avons rencontré le ministère de la Recherche début décembre déjà pour donner l'alerte en disant Il n'y a pas assez de séquences virales. Il faut l'organiser. Il faut payer ces séquences. Il faut, il faut organiser cette épidémiologie et non pas faire ça comme ça au coup par coup. A droite à gauche, c'est une vraie épidémiologie moléculaire qu'il faut organiser sur l'ensemble du territoire parce que l'épidémie en alais n'est pas la même que celle là dans la région niçoise.

[00:45:04]

Ni la même que celle de la région Bretagne. Donc, on doit organiser les choses au plus vite. Je ne sais pas comment le ministère de la Recherche a réagi finalement. Je n'ai pas encore eu des échos de la part des DCNS. Mais j'ai vu quand même que Vincent et nous feicom très préoccupés par le fait que il n'y a pas que la séquence. C'est à dire, il n'y a pas que l'analyse génétique du virus qu'il faut faire. Et les deux scanners sont prêts à étudier in vitro les différentes propriétés de ces virus.

[00:45:33]

Il faut aussi comprendre si il se multiplie vite, etc.

[00:45:37]

Caroline En tout cas, c'était suffisamment inquiétant pour qu'on accélère aussi la campagne de vaccination.

[00:45:42]

Benjamin Bien sûr, c'était vraiment une épidémie dans l'épidémie, c'est à dire qu'on est avant, avant Noël, avant les fêtes de Noël. On a un planning qui est proposé par la Haute Autorité de santé. Tout le monde voit les dates. Tout le monde voit qu'il va y avoir quelques photos faites pour les premières personnes vaccinées entre Noël et Jour de L'an. Et puis tout ça très bien, et la campagne va commencer vraiment autour du 15 janvier. Et ces dates là, elles sont dites.

[00:46:06]

Et puis tout s'emballe. Entre Noël et Jour de L'an. Et c'est lié à un effet de panique. Mais je ne veux pas forcément dire que c'est une panique pour rien, mais c'est ce sentiment de panique qui m'ont Anic liée à la situation en Grande-Bretagne. C'est ça que je veut dire, c'est à dire qu'il y a vraiment le contexte britannique qui vient, qui vient taper avec, avec un rythme de sénateur pour la vaccination française. Et ça fait qu'on accélère.

[00:46:27]

On décide d'accélérer les choses le plus vite possible en France. Mais comme si c'est vrai, comme si les dates n'avaient pas été dites avancées, il s'est passé ce qui avait été prévu avant. A ce moment là, c'était s'était dit que ce serait plutôt mi janvier que ça commencerait, La Presse. Mais le contexte a changé entre les deux. Le contexte a changé encore une fois, c'est vrai, avec une épidémie qui a flambé. En Grande-Bretagne, on me disait tout à l'heure qu'il est peut être pas forcément le lien, en tout cas.

[00:46:54]

Il y a clairement un lien vis à vis de la réaction des autorités françaises.

[00:46:57]

Je pense aussi qu'il y a l'expérience des autres pays, c'est à dire le nombre de patients de sujets vaccinés en Allemagne. Est tel que si vraiment il y avait des soucis à se faire, voilà, je crois que le gouvernement français commence à se sentir relativement à l'aise avec ça et cette histoire de consultation médicale systématique, etc. Ce consentement, tout ça commence à devenir tout à fait anodin et on va forcer. Mais je pense quand même. La Haute Autorité de santé n'a pas vu le vent venir.

[00:47:29]

Je pense qu'elle a pas vu le vent du court et n'a pas vu venir. Ben, je trouve que d'abord, le 24 décembre, c'était voilà. C'était effectivement un programme un peu lent, un peu lent. Et puis, qui n'impliquait pas les soignants systématiquement alors qu'ils sont très exposés? Qui ne définissait pas bien les comorbidités qui étaient quand même prioritaires, c'est à dire que les gens atteints de cancer et les patients Veillat, ils ont deux fois plus de risques de mortalité.

[00:47:59]

Les patients avec une insuffisance respiratoire. Tout cela devrait vraiment être mis en avant assez rapidement et je ne vois pas pourquoi on ne peut pas en même temps la vaccination dans les EPAD et la vaccination dans les hôpitaux. Il n'y a rien qui gène à ça et la preuve, c'est que les hôpitaux ont démarré d'eux mêmes. Donc, je crois qu'il fallait que le gouvernement soit un peu bousculé, bousculé par ce qui se passe en Angleterre, mais aussi n'a pas été très soutenu par la chasse.

[00:48:24]

En tout cas, en un an, on a trouvé un vaccin, mais on a encore peu avancé sur l'origine du virus. Les enquêteurs de l'OMS sont censés arriver sur place en Chine début janvier, dans quelques jours. Peut être sont ils même déjà arrivés, mais les dates sont tenues secrètes, tout comme les lieux qui seront visités par les experts. Pékin freine des quatre fers et refuse d'assumer sa part de responsabilité. Romain Besnainou et Christophe Troquets.

[00:48:53]

C'est une mission quasi impossible qui attend les experts de l'eau MS en Chine et dont les détails sont gardés secrets. Sont ils déjà sur place? Où et dans quelles conditions auront ils le droit d'enquêter? Mystère. C'est dire le caractère ultra sensible de leur tâche.

[00:49:09]

Remonter la piste du Kovy 19 et identifier son origine. Information que le monde entier attend en arrivant à Pékin, les dix scientifiques de Lot MS doivent respecter une 14m. Il ne leur restera que 3 semaines pour enquêter dans un pays où la transparence ne va pas de soi. L'inquiétude des autorités Telos MS, mais aussi de nombreux citoyens chinois. C'est que les autorités politiques chinoises acceptent cette enquête et cette visite de terrain à Ourrad. Cette visite prolongée bien tardivement. La crainte, c'est que les données auxquelles ont eu accès les autorités chinoises ne soient pas forcément transmises dans leur intégralité aux autorités de l'OMVS, qu'il faut espérer désormais que les autorités chinoises jouent le jeu d'un accès à l'ensemble des données scientifiques dont elles disposent.

[00:50:02]

Mais le MS a beau être ambitieuse, le but de la mission est d'aller au point initial où les cas humains ont été détectés. Nous comptons bien le faire.

[00:50:14]

L'espoir est mince. Un an après l'apparition du virus, la Chine multiplie les efforts de communication pour se dédouaner de toute responsabilité et semble même réécrire l'histoire. Plusieurs médias officiels chinois affirment désormais que le coronavirus n'est pas né à Wuhan, mais simultanément dans plusieurs pays du monde.

[00:50:34]

Exemple avec cette vidéo relayée par l'ambassade de Chine en France.

[00:50:42]

Alors que la Chine était le premier pays à rapporter l'existence de ce nouveau virus, on lui a reproché d'en être à l'origine. Est ce vraiment le cas jusqu'à aujourd'hui, sans aucune preuve scientifique n'indique l'origine du virus. Si vous tapez une première trace du coronavirus sur Google, c'est que plusieurs pays apparaissent voir.

[00:51:04]

La vidéo sous entend même que le Kovy 19 aurait pu apparaître en France afin de France.

[00:51:09]

Un, l'hôpital français a analysé dans Science un échantillon de patients atteints de pneumonie. Il a découvert l'existence d'un patient touché par le comique 19 dès le 27 décembre 2019. Un mois avant que le gouvernement français confirme le premier cas.

[00:51:23]

Si les Chinois distillent ainsi le doute sur l'origine du virus, c'est que les indices sont minces et les pistes peu nombreuses. La plus commentée, celle du laboratoire P4 à Ioane. Les scientifiques qui y travaillent sont soupçonnés d'avoir manipulé le virus, intentionnellement ou non, et de l'avoir laissé s'échapper en ville.

[00:51:44]

C'est la thèse des Américains, ce qui fait dire à Donald Trump que la Chine a volontairement répondu le Kovy 19, qu'il ne cesse d'appeler à.

[00:51:52]

Je veux que vous sachiez que notre nation vaincra le terrible virus chinois se Zwickau Calvados Ouais, je fais un lavage à Galsi, à Laval.

[00:52:03]

Autre piste, la plus probable, selon les scientifiques la zoonose de l'animal à l'homme. Le virus serait d'abord apparu chez la chauve souris avant de s'attaquer aux humains. Mais il manque un maillon. L'hôte intermédiaire qui a permis de rendre le coronavirus compatible avec l'homme, le fameux pangolins, a été innocenté. Les experts de l'au MS mèneront donc l'enquête et c'est primordial.

[00:52:28]

Mieux comprendre les mécanismes qui mènent à l'émergence d'un virus totalement nouveau, il viendrait de la faune sauvage vers l'homme. C'est une stratégie qui permet d'anticiper les futures émergence, de mieux comprendre dans quel contexte ça se produit et éventuellement, de mettre en place des mesures ou des recommandations pour éviter que d'autres événements comme celui là ne se reproduisent.

[00:52:54]

Exemple de mesure réclamée par de nombreux chercheurs la fermeture de certains marchés en Chine, où se trouvent des animaux sauvages vivants, vecteurs potentiels de maladies. Marie-Paule Kieny Je rappelle que vous avez été sous directrice générale de l'OMVS. Est ce que vous croyez que les experts, les experts de MS qui doivent arriver en Chine auront la capacité d'identifier l'origine du virus dans les conditions que l'on vient de voir et qui ont été très bien raconté dans le reportage? De toute façon, un an après les faits, c'est sans doute difficile d'arriver à identifier vraiment l'origine du virus.

[00:53:29]

Évidemment, les yeux sont tournés vers terre des Orane et ce qui serait bien, c'est quand même qu'ils aient l'autorisation d'aller dans ces laboratoires, de regarder tous les labos. La difficulté, c'est qu'ils ont tous été rédigés en chinois et donc la plupart de la délégation ne va pas, ne va pas comprendre ni lire le chinois, donc qu'on se trouve devant une situation difficile. Ce n'est pas nouveau, le MS, et c'est là une de ces limites ne peut enquêter dans un pays qu'avec l'accord du pays concerné et ne peut aller que là où on nous autorise à aller et accompagné avec les représentants du pays.

[00:54:10]

Alors, on peut dire que c'est regrettable et on est bien d'accord avec ça. Mais il faut bien savoir que les États membres de l'OMC, pour arriver à ce que MS ait le droit et la mission de pouvoir aller partout sans autorisation inquietez, doivent accepter que ça se passe chez eux aussi. Et est ce que M. Trump accepterait que MS vienne enquêter à Washington? Est ce que le président Makro accepterait que MS vienne vienne enquêter en France? Enfin, et c'est là qu'est la limite.

[00:54:39]

Tout le monde veut que MS puisse enquêter chez les autres, mais personne n'est d'accord qu'il enquête chez eux.

[00:54:46]

Marie-Paule Kieny On va dire que nos régimes sont un brin plus souples quand même que celui de Pékin, quand même. Oui, mais quand il s'agit de souveraineté nationale, force est. En tout cas, c'est une série que vous avez faite pour le journal Le Point, qui a passionné vos lecteurs. Il y a un grand intérêt de la part aussi de nos téléspectateurs pour connaître l'origine du virus. Scientifiquement, ça peut être très utile. Christine nous le dira.

[00:55:11]

En tout cas, il y a une fascination parce que ce laboratoire P4 qui alimente beaucoup de spéculations. Il y a un côté les aventures de Tintin le sait vraiment. Il y a quelque chose qui fascine Electeur. Et c'est vrai qu'il y a des tas d'éléments fascinants dans les recherches qui sont menées autour de cette origine, série qu'on a fait pour le point extrêmement bien fonctionné parce que je pense que les lecteurs ont eu envie de complexité aussi. C'est complexe.

[00:55:37]

Les histoires dont on peut parler, on parle, on parle de variant, on parle de génétique, on parle de recherches sur des modèles animaux, on parle de sauts, de barrière d'espèce et c'est très compliqué.

[00:55:48]

Mais ils ont vite cette complexité là parce que ils sentent bien qu'il y a quelque chose qui est derrière l'apparition de ce virus. Quand je dis il y a quelque chose, il y a quelque chose qui s'est passé. Ça peut être une origine naturelle et en effet, il manque le chaînon manquant. Ça peut être un accident de laboratoire et c'est quelque part l'hypothèse qu'il faudrait explorer le plus vite pour pouvoir la mettre de côté le plus vite. Parce que l'accès au laboratoire a hein?

[00:56:13]

On parle du P4, il n'y a pas que le P4, il y a d'autres types de laboratoires qui ne sont pas forcément que des niveaux de sécurité aussi importants. Le coronavirus du coronavirus n'était pas tout le temps et ils n'ont pas été tout le temps examinés dans des P4. Et donc, ils ont pu l'être dans des laboratoires qui étaient des laboratoires moins exigeants en termes de sécurité. Donc, il faudrait pouvoir évacuer cette hypothèse là pour pouvoir travailler sur l'hypothèse qui reste la plus probable, qui est quand même d'une émergence naturelle.

[00:56:36]

Mais on sent bien qu'il y a quelque chose de mystérieux. Et au fond, plus la Chine n'est pas le manque de transparence. Plus on envie de savoir.

[00:56:43]

Et d'ailleurs, on vient d'apprendre à l'instant que le docteur Thenergo, saint patron de MS, vient de dire qu'il est très déçu que Pékin n'ait pas validé les autorisations des experts de MS, c'est à dire qu'on pensait qu'il était arrivé. Mais en fait, ils n'ont même pas l'autorisation de se rendre à Pékin. Christine Orazio, ça vous surprend pas?

[00:57:00]

Non, ça ne me surprend pas. Est ce qu'il y a de dimportants et d'intéressant à étudier l'origine des virus? Il y a beaucoup de ces virus respiratoires qui sont des zoonoses, c'est à dire des virus avec des foyers animaux. On a un petit peu les Français, un peu entendu le fait des élevages de visons. On voit que le vison est un animal très facilement infecté par le coronavirus. Et d'ailleurs, les gens qui s'occupaient des élevages de visons étaient infectés.

[00:57:27]

On ne sait pas qui a contaminé qui, mais il n'empêche que cette origine de virus à partir de d'animaux vivants montre à quel point il est important qu'on rétablisse un petit peu ce niveau de recherche national et international dans les différentes espèces animales, les espèces. Il faut, il faut absolument aller plus loin et il faut absolument que vous sachiez d'où il vient, ce virus.

[00:57:51]

Oui, absolument. Oui, oui, parce que parce qu'on va se protéger des chauves souris vivantes, on va empêcher que des chauves souris vivantes soient sur les marchés, par exemple.

[00:57:58]

Ce n'est pas juste pour embarrasser les Chinois. C'est utile pour la science. C'est absolument indispensable pour la en ans maintenant. Vos questions? Donc, on voit arriver le tsunami et on attend, quoi qu'il nous évite, qu'il ne concerne que les Anglais. C'est Jean-Claude, en Seine et Marne, Antoine Flahaut, qui s'inquiète de l'arrivée du renforcement de l'épidémie avec ce virus mutant. C'est vrai que ça rappelle un peu l'histoire de l'Italie. Voyez les Italiens en Lombardie se démener contre cette épidémie.

[00:58:30]

On avait l'impression que c'était encore très loin de chez nous. Il est très possible que cette tendance épidémique arrive, mais il faut encore se rappeler que ça fait cinq semaines que Londres que la Grande-Bretagne se débat avec un taux de reproduction supérieur à 1,1. C'est pas du tout le cas de la France aujourd'hui. Ce n'est pas le cas de la Suisse, ce n'est pas le cas de l'Italie ou de l'Allemagne. Peut être que ça arrivera. Peut être que ça va être la suite de cet hiver.

[00:59:00]

Mais pour le moment, on n'en est pas du tout là.

[00:59:02]

Caroline, toute cette question, tous les pays autour de nous reconfirme. Je sent que nous allons encore être en retard.

[00:59:07]

Philippe Dans l'Isère, c'est vrai que autour de nous, on ferme autour de nous, on ferme la question des écoles, la question. On est pas en confinement, mais on n'en est pas si loin. C'est à dire qu'en fait, c'est exactement ce que disait la correspondante du Monde à Londres. Tant que les enfants vont à l'école, on a ce sentiment de vie. Si on ferme les écoles, là, on y est dans un confinement. On rappelle que Jean-Michel Blanquer a choisi de laisser ouvert les écoles, considérant que, de toute façon, les enfants se contaminent entre eux et que l'école est finalement un endroit assez sécurisé puisque les gestes barrières sont respectés, a t il expliqué ce matin.

[00:59:42]

En tout cas, une spécificité française sur l'école, Marie-Paule Kieny le défendait tout à l'heure. Il faut, il faut assumer cette politique de santé là. La France a choisi de rouvrir ses écoles, ce que n'ont pas fait certains pays européens.

[00:59:55]

Oui, je pense qu'il faut penser aux parents qui doivent pouvoir aller travailler en France. Il y a une partie de l'économie qu'il ne faut pas éteindre et je pense que le confinement à partir de 6 heures du soir est un moindre mal. On va à l'école, on travaille, mais on rentre chez soi et surtout, les personnes âgées font attention. Voilà, les mesures barrières sont vraiment à renforcer plus que jamais.

[01:00:15]

Comment une nouvelle souche peut elle progresser aussi vite? Christine Resoud On n'en sait pas grand chose.

[01:00:20]

En fait, on n'en sait pas grand chose et encore une fois, c'est jamais mono factoriel. C'est toujours multifactorielle, comme l'a dit Antoine. L'épidémie était déjà assez importante et elle était importante parce que les mesures barrières étaient maintenues, etc. Ce n'est pas si tout le monde avait été confiné, elle n'aurait pas eu lieu. Donc, on sait qu'il est quand même plus contagieux. Dix pour cent, le 70%. On ne sait pas d'où il sort. À 50%, peut être.

[01:00:48]

Enfin, on sait quand même qu'il y avait peu de ce virus il y a quelques semaines et que maintenant, il y en a beaucoup. De là, encore une fois, de faire le lien de cause à effet. C'est sûr qu'il a l'air très infectieux. Le pourcentage d'augmentation d'infections cité par. Personnellement, je ne sais pas du tout comment, comment je ferais pour mesurer le nombre de cas dans l'ouest de la France. Ne pourrait il pas s'expliquer par l'arrivée non détectée du Varian britannique?

[01:01:14]

Marie-Paule Kieny Je pense que maintenant, des séquences auraient été mises en place et je pense que si c'était le cas, on le saurait déjà maintenant et peut être poser la question plus tôt à Christine Rousies ou qui a suivi SIAMU.

[01:01:28]

Alors oui, je pense que j'aimerais bien savoir ce qui se passe dans la région. Grand test. Quels sont les virus qui circulent en ce moment et ce qui se passe à Nice? Ce qui se passe notamment dans les Hautes-Pyrénées. J'avoue que ce foyer des Hautes-Pyrénées, ce département qui était toujours rouge sur la carte de façon un peu isolée, ça me préoccupait. Je ne comprenais pas. Foix, l'Aveyron et tout ça. Là, j'ai compris parce que il n'y avait pas eu d'épidémie du tout en première vague et qu'ils n'ont pas fait attention et que la deuxième vague est arrivée.

[01:01:57]

Par contre, là, les foyers de grand test et de la et du sud, c'est près de la frontière allemande et italienne.

[01:02:08]

Peut être, mais par cette neige, peut être ma question, mais on les fait passer. Séquençage avec ce qui se passe en Grande-Bretagne.

[01:02:15]

l'Organisation du séquençage et les études de séquençage je fais partie du groupe réactivent et je n'ai pas vu. Moi, j'ai vu les programmes de séquençage sur tous les dossiers de recherche africains puisqu'elle a été j'étais expert et donc là, j'ai peut être fait, mais vous n'y avez peut être pas eu accès. Avez raison. J'ai pas vu qu'il était financé par le del'accord alors qu'on a financé cela, à savoir les pays africains. Carlitos, ça coûte très cher, le séquençage.

[01:02:39]

C'est un point qui est important, c'est à dire que il faut avoir de grosses machines. Il faut de gros moyens. C'est un investissement qui n'a pas été choisi. C'est quelque chose que la France fait peu. Mais l'Europe continentale. En effet, le fait assez peu. Les Anglais sortent du lot On 542, mais nos voisins, c'est pas tant que ça. Ils font leur job. Il y a peut être un Varian français, je veux dire.

[01:03:00]

Je ne sais pas si un Français peut être. On parle du vario anglais, mais il y a peut être un Varillon français. En fait, le Varian est plus contagieux, certes, mais est il plus mortel ou provoquer une forme plus grave de la maladie? Donc ça, c'est quand même. Les éléments sont plutôt rassurants. Si les indices semblent concorder pour dire qu'il est plus contagieux, les indices semblent concorder pour dire qu'il n'est pas dangereux. Mais je vous confirme, il faut attendre.

[01:03:20]

Il va falloir quand même attendre de. Anglaise sortent de l'analyse des patients hospitalisés. Mais pour le moment, apparemment, ils n'ont pas de signaux majeurs. Antoine Flahaut, qu'est ce qui pourrait expliquer l'apparition du virus mutant en Grande-Bretagne? Le climat. Bonne question. Déjà, il faut être certains qui soit apparu en Grande-Bretagne, et pas simplement qu'ils aient été identifiés en Grande-Bretagne. Non, les mutations que l'on voit aujourd'hui ne sont pas tellement liées à la pression.

[01:03:49]

Par exemple, ce n'est pas lié à la pression du vaccin. Ce n'est pas lié à des pressions de sélection. C'est plutôt je pense que Christine Rotheux pourrait donner son avis là dessus. Mais ce n'est plus le hasard qui fait que aujourd'hui, les mutations apparaissent et qu'elles sont si nombreuses d'ailleurs.

[01:04:05]

Oui, ce sont des foyers qui se créent et qui s'étendent plus ou moins. Encore une fois, c'est une chaîne épidémiologique, comme il a été dit pour l Autriche, pour l'Australie. Et voilà, il y a des foyers qui s'étendent avec des circonstances très vite. Marie-Paule Kieny. Vous avez très peu de temps pour répondre. Quand saura t on si les vaccins actuels sont efficaces contre les Varian britanniques et sud africains?

[01:04:28]

Britanniques? On devrait le savoir dans les jours qui viennent. Ils sont courts et sud africains. Ils ont dans les 2, 3 semaines qui viennent.

[01:04:34]

Et bien merci à vous tous. C'est la fin de cette émission. Je vous rappelle que vous pouvez retrouver C dans l'air. Je le rappelle régulièrement, mais c'est aussi une émission qui s'écoute gratuitement en podcast sur toutes les plateformes. Et puis, si vous avez raté le rendez vous en direct, vous pouvez également retrouver C dans l'air sur France Point TV Replay.