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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Le matin du 16 mars 1792, le roi de Suède Gustave 3, 46 ans, s'accorde un moment pour flâner dans son domaine de haga à gaz est magnifique. C'est au nord de Stockholm, près des eaux calmes du lac Brunswick. On est dans la campagne, dans la campagne suédoise, campagne Blanchy assoupie par les rigueurs de l'hiver. Imaginez ce roi aux grands yeux, aux traits irréguliers. Disons le franchement, ce n'est pas une beauté.

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Gustave 3 Il est là en perruquiers. Il n'est pas ici par hasard, puisque c'est à Haga qu'il poursuit son rêve. Son caprice? L'élévation d'un palais qui, à l'époque, est encore bien loin d'être terminé.

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Pour vous dire que ce souverain, que Françoise Carmina appelle roi de théâtre, est féru de mise en scène. Tout pour le décorum chez Gustave. En déambulant, il se représente déjà peut être dans son imagination, le décor que vont former les jardins qui bientôt fleuriront et le ballet bien réglé des courtisans autour de lui et les applaudissements des spectateurs étrangers devant le spectacle de ce qu'il prépare comme une merveille d'architecture. Mais cette flânerie matinale doit s'interrompre. Le roi a un programme chargé, en ce vendredi, à ce divertissement du reste, entre compétitions de traîneau et représentations théâtrales.

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Et puis, il y a le grand rendez vous du soir, un grand bal masqué à l'opéra de Stockholm, opéra de Stockholm que Gustav lui même a fondé. La journée défile sans qu'elle soit perturbée, du moins jusqu'à ce qu'un évènement fâcheux dans la soirée ne vienne tout changer.

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Alors, Gustav prend son repas. On lui tend une lettre et la saisie n'est pas signée. Elle est rédigée en français, évidemment, à la cour de Suède, on parle français, ça ne le dérange pas. Le roi parcourt les lignes brutales et évidemment, il y a dans ce qu'il lit de quoi être ému. Il y a des personnes qui ne respirent que la haine et la vengeance contre vous. Au point même de vouloir vous assassiner. Différé, ce maudit bal jusqu'à des temps plus convenables.

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Cet avis vous a été présenté par un homme d'honneur qui n'est rien moins qu'un courtisan qui est bien loin d'avoir approuvé toutes les fausses démarches que vous avez faites. Le biographe de Gustave, Claude Nordmann, nous livre ces détails. Il montra le billet à Essen. Essen est un de ses proches, mécène qui le suppliait de ne point descendre sur la scène ou au moins de porter une cotte de mailles. On pourrait presque dire le gilet pare balles de l'époque.

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Il la prendrait une autre fois, dit le roi en se moquant de ses craintes. Tous deux passèrent dans le petit salon qui précédait la loge et mirent des masques blancs dans sa loge. Debout, le roi déclara à son grand écuyer Si on veut m'ajuster.

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Mais voilà, Franck Ferrand, c'est raté. Christique. Le roi Gustave, 3 ans ce soir de mars 92 17 192, fanfaronne un peu. Vous l'avez bien compris. Et pourtant, il sait au fond de lui qu'il est menacé. Ses choix politiques dans une Suède en petite forme économique lui ont attiré bien des ennemis. Il est vrai que le souverain instruit et volontaire, mais disons le parfois, peut être un peu superficiel. Le souverain a été difficile à suivre pour tous ceux qui s'intéressent à la politique suédoise et, d'une façon plus générale, pour tous les sujets qui subissent certaines des conséquences de cette politique.

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Pendant son règne, son règne a déjà duré plus de deux décennies.

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Il a été inspiré par deux influences et, disons le, ce ne sont pas des influences facilement conciliables. D'une part, il y a le goût pour les lumières qui a marqué le début de son règne. C'était un de ces rois, philosophe, vous savez, un de ces despotes très éclairés. Et puis, d'autre part, et d'autre part, il y a quand même l'attrait pour l'absolutisme. Ce roi ne veut pas partager son pouvoir et est peu à peu à mesure qu'on avançait dans le règne.

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L'absolutisme a pris le plus de place. Françoise Carmina, résume le jeune homme à talent d'autrefois, s'était mué sous l'empire de la nécessité en despote de moins en moins éclairé. Gustav a donc durci son régime, mais évidemment, en 1789, lorsqu'il a vu ce qui se passait en France, il a donné un gros coup. Il a serré la vis, si je puis dire. Il a essayé de mettre ses opposants au pas. Il a essayé de tenir tête aussi à la Russie voisine, ne l'oublions pas.

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C'est une évolution qui ne s'est pas faite en s'appuyant sur la noblesse, bien au contraire. Gustave a engagé des réformes qui ont contrarié l'aristocratie, et notamment un certain nombre des charges qui jusqu'alors avaient été réservées à l'aristocratie, sont devenues accessibles à la plus vulgaire roture. C'est en tout cas la façon dont la noblesse de Stockholm considère la chose. Évidemment, tout cela a été mal vécu dans les grandes familles de Suède, où l'on était habitué à se contenter de naître.

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N'est ce pas? Et par ailleurs, il ne faut pas oublier la date. Gustav Troy a raffermi son pouvoir au moment où, à Paris, éclatait la révolution. On aurait pu penser que, selon ses anciennes idées de roi philosophe comme il s'était lui même présenté, c'est comme ça qu'il vivait.

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Il aurait pu observer d'un bon œil les événements versaillais, mais pas du tout. Le roi de Suède est vent debout contre ce qu'il conçoit comme une catastrophe historique. Il a très vite pris la mesure des événements dans le Dictionnaire d'histoire scandinave.

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Stewart Walkley, nous dit Gustave, était très préoccupé par la menace contre la monarchie que la Révolution française semblait représenter, et il a même envisagé de prendre la tête d'une croisade dans l'intérêt de la Couronne française.

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Et oui, il voudrait se porter au secours de Louis 16 Gustave. Et même au moment de la fuite de la famille royale de France à Varennes.

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Vous savez, malgré ce revers, il envisage toujours de faire quelque chose pour la couronne de France au début de 1792. Et bien sûr, ça se sait. Là encore, les partisans de la révolution sont très nombreux dans toute une partie de la société suédoise. Ce sont tout ça, autant d'opposants qui se créent contre le régime. De plus en plus tyrannique de Gustave 3. Qui donc doit faire face à des oppositions qui s'entremêlent au sein de son propre royaume?

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De là à mettre sa vie en danger, me direz vous.

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Pour l'instant, disons que le bal masqué de la nuit du 16 mars 1792 pourrait bien être le clou de la saison, mais qu'il pourrait aussi bien être dérangé. Il va l'être.

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Le clou de la saison. Mais il ne va pas l'être comme le roi l'avait envisagé.

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Un extrait du Prélude d'un bal masqué de Giuseppe Verdi, l'Orchestre philharmonique de la Scala, était sous la direction de Claudio Abbado.

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Franck Ferrand sur Radio Classique. Pierre-Louis Lancel, qui a préparé toute cette émission, nous décrit la scène à l'intérieur de l'opéra, la fête bat son plein. On entend la musique festive et entraînante. Elle résonne à travers l'immense volume de l'édifice et emporte les danseurs dans des pas cadencés. Les visages des centaines de convives sont couverts, évidemment figés dans leur expression de façade. Chacun se cache derrière le mystère de son déguisement. Et voilà que le roi Gustave paraît avec son manteau sombre et son grand chapeau noir bordé de gris, il porte un masque blanc.

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Je vous l'ai dit, des chuchotements sont là, autour de lui. C'est le roi, c'est le roi. Son identité est évidente.

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Sur sa poitrine, il y a tout simplement les insignes de la royauté. Les danseurs en tenue sombre virevoltent à proximité du roi. L'un des plus grands aristocrates de la cour, le comte de Horn, se présente devant lui et, tout en faisant un geste aimable, lance d'une voix forte Bonjour! Beau masque.

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C'est alors que soudain, derrière Gustave, un danseur masqué lui aussi, évidemment, brandit une arme sous un tissu. Il parvient à placer le canon tout contre le bas du dos du souverain et le cou part partiellement couvert par l'agitation tout autour. Vous imaginez bien. Certains remarquent avec éblouissement le souverain qu'ils retire d'un coup brusque son masque. Et ce faisant, il lance dans une expression lugubre Je suis blessé, arrêtez l'émotion.

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Vous imaginez la vague, l'onde de choc qui déferle sur cette foule. Claude Nordmann raconte le groupe alors se dispersa au milieu du tumulte. Les dominos noirs des complices, les dominos et les grandes tenu compte de Taffe Tarn et domino noir des complices. Semer la confusion en criant au feu. Les conjurés allaient tous s'échapper si l'un des aides de camp du roi avait lu La presse n'avait eu la présence d'esprit de donner l'ordre, de fermer toutes les issues et d'en interdire la sortie.

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Le lieutenant général de police Liliane Spare fit démasquer tout le monde et procéda immédiatement à des interrogatoires. On transporte donc le roi Gustave à l'écart pour essayer de juger de la situation et sans qu'on s'en rende totalement compte tout de suite. Il est en fait très sérieusement blessé. Il a reçu divers projectiles dans le dos, des tronçons de balle et de vieux clous rouillés dont le meurtrier avait volontairement chargé cette arme jusqu'à la gueule, précise Louis Le Usons, qui est un autre biographe du roi de Suède.

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Il s'agissait de faire évidemment le plus grand dégât possible. Le roi saigne beaucoup. La septicémie est à redouter avec tous ses éclats rouillés et malgré tout, Gustave reste vaillant et il a même l'air, à certains moments, presque enjoué. Il ne va pas tarder à réfléchir aux possibles coupables. À l'écouter, une hypothèse paraît plus vieux, plus vraisemblable que toutes les autres. Pour lui, les lâches qui ont tenté de l'abattre par surprise ne peuvent être que des amis de la Révolution française.

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Cette piste est orientée par les convictions personnelles du roi, mais elle relève sans doute aussi d'une stratégie politique au cas où Gustave se tirer de cette épreuve. Il pourrait arguer de cet attentat pour convaincre l'ensemble des monarchies d'Europe à participer au front qu'il est en train d'essayer d'élever contre les désordres français. C'est assez malin, si je puis dire de sa part, l'état de Gustave est jugé assez vite, plutôt stable. Suffisamment en tout cas pour qu'on le conduise dans son palais au cœur de Stockholm.

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D'abord, il est déplacé sur une espèce de siège, sous les yeux de nombreux représentants étrangers qui sont là. Tous les ambassadeurs étaient au bal, bien entendu, et il a même la force de s'en amuser.

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Je suis comme le pas pour me porte en procession, dit il.

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En parallèle, la nouvelle de l'attentat couvre de quartier en quartier, puis de bourgade en bourgade. Et bientôt, c'est l'ensemble du pays qui est au courant. Et puis même l'ensemble des cours d'Europe. La pression sur les enquêteurs est immense, tandis que le blessé reste dans un état incertain, mais, disons le, de moins en moins encourageant. Les investigations avancent. Elles sont menées par le lieutenant de police, qui s'appelle Lilian, qui est assez efficace. Et à l'opéra.

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Très vite, il vient de séparer. Ses hommes ont mis la main sur l'arme à feu utilisée dans l'attentat. Comme on le constate, les premiers éléments recueillis mènent sur une piste plus consistante que celle que le roi, dans un premier temps, avait tenté de privilégier. Il a même vite un nom en tête des Youngs Spare concernant le tireur masqué. Il s'agit maintenant de vérifier ça. Le lieutenant de police sait faire.

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Il présente le pistolet incriminé à plusieurs marchands d'armes et il y en a un qui observe l'objet qu'il l'identifie. Il se souvient très bien. Son équipe a effectué quelques semaines plus tôt des réparations sur ce pistolet porté par un dénommé Encastrement en Kallström.

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C'est un aristocrate bien connu. Il ne reste plus qu'à l'attraper. Cet homme là et à l'interroger. On risque évidemment de tomber là. Révélation très surprenante. L'une des danses suédoises de Max Brooks? l'Orchestre du Guévin House de l'EPCI, qui était sous la direction de Kurt Masur.

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Franck Ferrand sur Radio Classique. Dès le lendemain de l'attentat, alors que Gustav 3 est toujours vivant, les hommes du lieutenant de police mettent la main sur ce fameux suspect numéro un. Il s'appelle Yacoub Ioane en Kallström. Il a 29 ans. Son profil est celui d'un noble, d'une famille qui ne fait pas partie du premier cercle de la cour. Famille un petit peu secondaire et qui est confronté à des problèmes d'argent.

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Disons le, Yacoub Ioane a mal vécu, très mal l'attaque opérée par le roi contre les privilèges de sa classe. Il avait d'ailleurs déjà été mêlé à une grave affaire de rébellion dans le passé. Mais à l'époque, il avait bénéficié de la grâce de Gustave 3, apparemment sans que cela lui inspire des excès de gratitude, d'ailleurs. Cette grâce, pourtant, était très lui avait sauvé la vie. Mais face aux enquêteurs, Encastrement revendique son crime. Il s'étend sur cette haine qu'il nourrit contre le roi et sur le désir qu'il a toujours eu de débarrasser le royaume de cet être déloyal.

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En revanche, il insiste sur un point ce crime, dit il, il l'a effectué seul, sans l'assistance de qui que ce soit. Alors l'enquête avance. Elle avance assez vite pour que les Lyonnais Spare sachent que c'est un mensonge qui vient d'être proféré, ne serait ce que les événements du soir du crime le démontrent. Plusieurs convives dans le bal masqué ont détourné l'attention au moment du tir. Certains ont carrément cherché à fuir sur le champ. Même le corbeau qui, on s'en souvient, avait averti le roi par un message quelques heures avant l'attentat, a été identifié sans trop de mal.

[00:17:52]

Bref, la réalité de cette affaire. La réalité de l'évènement sanglant, de cette soirée, de ce bal masqué, c'est qu'il y a eu conjuration, selon Claude Nordmann. Cette conjuration s'étend de près ou de loin, à plus de deux cents personnes. Vous imaginez ça alors? Il y a un noyau dur d'environ 80 comploteurs, dont d'importants personnages de la cour, des officiers, etc. Il est à noter que tous poursuivent des objectifs assez différents, pour ne pas dire disparate, mais ils se sont réunis depuis quelques mois pour mettre fin au règne de Gustave 3.

[00:18:30]

On va même découvrir qu'ils ont pensé à s'en prendre au roi en plusieurs occasions avant le fameux bal masqué. Seulement, à chaque fois, quelque chose a fait qu'ils n'ont pas pu aller au bout de leurs actes. Il y avait une mauvaise organisation dans tout ça. Peut être un peu aussi un manque de chance, à moins que ce ne fut Gustav qui est, lui, beaucoup de chance. Les hommes de Liliane Spare attrapent plusieurs conjurés importants, dont ORM, qui avait lancé le fameux Bonjour, beau masque.

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Comprenez bien que c'était le signal. C'est ce qui avait tout déclenché à l'arrivée du roi à l'opéra. Bref, le coup de filet, si j'ose. Cet anachronisme est impressionnant et d'ailleurs, la population s'agite. Un vent de suspicion souffle sur l'aristocratie en général.

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Et Gustave Gustave, lui, n'est pas entièrement tenu au courant de tout ce que l'on découvre. Je cite Françoise Carmina édifiant son entourage par son courage et sa dignité. Le roi refusa de lire la liste des conjurés. Il y aurait vu les plus grands noms de Suède. Mais lorsqu'il reçut à son chevet quelques uns de ceux qui l'avaient combattu, il eut ces nobles paroles. Ma blessure est bonne à quelque chose puisqu'elle me rend mes amis.

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Gustave, maintenant, va s'occuper d'un avenir dont il sait très bien qu'il ne le verra pas. Il organise la vacance royale, va vous dire que son fils, ses successeurs n'a que 13 ans. Il évoque des dispositions pour favoriser un avenir du royaume qui souhaite un petit peu plus serein. Il faut quand même qu'il aille vite, très vite.

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Franck Ferrand s'y rend très classique parce que les jours passent et que Gustave, qui, de temps en temps, a l'air de revenir un petit peu de son mal, s'enfonce dans la vérité vers la mort. La septicémie est en train de gagner du terrain. La reine a peu paru à son chevet. Sans s'attarder d'ailleurs. Fait qu'on puisse dire. C'est que les relations entre le roi et la reine de Suède ont toujours été pour le moins compliquées. Je n'entrerai pas dans tous les détails, qu'importe.

[00:20:28]

Gustav va trouver du soutien ailleurs. Il est entouré de prières. Il se prépare au trépas dans une atmosphère qui est assez étrange. Je vous disais que cet homme, ce roi, avait la passion de la mise en scène. Bien jusqu'à la dernière minute, il aura tout mis en scène. C'est un peu la la dernière de ces représentations. Elle est sombre. Celle là est austère et pathétique. Claude Nordmann nous dit ce prince si sensible à la beauté et à la splendeur du décor.

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Ce prince s'éteignait dans un cadre sinistre, une chambre glacée sans feu, à peine éclairée par une veilleuse à sa demande. Un vaste parachevant entourant le lit, le regard. Constamment tournée vers le cadran de sa pendule de nuit, sa blessure maintenant gangréner, exhalant une odeur infecte. Malgré les aspersion d'eau de Cologne où l'on songe presque forcément à la mort en 1715, à la mort presque un siècle plus tôt, du grand roi en France de Louis 14, bien sûr, il n'y a plus qu'à attendre maintenant, le 29 mars.

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Pas tout à fait 23 heures, soit tout de même 13 jours après l'attentat. Si vous faites le calcul, ce 29 mars, Gustave 3, à bout de souffrance, va rendre son dernier souffle. La Suède, qu'il laisse derrière lui, est une Suède tiraillée par des contres, par des tentations contraires. Pour ne pas dire même contradictoires. Il y a ceux qui voudraient aller plus loin et il y a tous ceux qui voudraient, qui voulait et qui avait tout fait pour revenir en arrière.

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Le palais de Haga, l'ambition intime du roi, demeure inachevé. Son meurtrier, dument condamné à la peine capitale, suivra le roi dans la mort. Juste quelques semaines plus tard.

[00:22:28]

Et tout ça inspirera un très bel opéra à Verdi, évidemment. Bonjour Christian Morin. Vous avez là. Bonjour mon cher Franck et bonjour à tous et toutes. Vous avez l'art d'associer l'histoire à l'actualité. Le masque remarque autant d'actualité. Il y a des masques pour les bals masqués. Ils sont agréables, puissants. Et puis, il y a les autres, enfin, qui permettent de voir les yeux au moment où je parle de ça. Franck est en train de rechaussé.

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Maintenant, je ne me repose pas. Je l'attrape pour l'instant de l'attraper pour partir dans la rue.

[00:23:01]

Je vous souhaite le meilleur pour cette journée.