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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Pendant l'hiver, 16 189 ont lieu, donc en plein règne de Louis 14. Bien entendu, un sujet revient dans les conversations dans tous les salons de Versailles, bien sûr, où se fait l'opinion, mais aussi de Paris, où elle se fait de plus en plus. Que pensez vous d'Estaires? Rester? Vous avez vu? Avez vous été conviée pour voir Estaires? Est il vrai que le prince de Condé aurait pleuré en entendant Estaires?

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Estaires, ce nom sur toutes les lèvres, n'est pas une personne, bien entendu. C'est le titre de la nouvelle pièce qu'il faut avoir vu. Et pour cause, elle a été écrite par monsieur Racine lui même. Après 11 ans d'abandon de l'art dramatique, ça fait une sacrée éclipse. Onze années et surtout, la pièce a été commandée directement par Madame de Maintenon, qui est l'épouse morganatique du roi. Et Madame de Maintenon a commandé cette pièce pour l'affaire jouée par les jeunes filles nobles et pauvres de l'école qu'elle a récemment créée à Saint-Cyr Saint-Cyr Céto, aux marches du parc de Versailles.

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Une personne bien connue figure parmi celles Questerre intéresse au plus haut point. Elle va nous servir un peu de Reporterre dans cette affaire. C'est Madame de Sévigné, bien entendu. De lettres en lettres pendant ces froides journées hivernales, Madame de Sévigné s'étend sur ce qui est l'évènement théâtral et mondain de l'année. Et enfin, le 19 février de cette année 789, c'est le tour de Madame de Sévigné de se rendre à Saint-Cyr. Elle a tellement entendu parler de la pièce.

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Alors imaginez là, en entrant dans le brouhaha d'une grande pièce de l'école joliment disposée en théâtre. Autour d'elle, il y a bien des visages importants qu'elle peut observer de son regard exercé, avides de détails qu'ensuite elle pourra narrer à sa fille tout au long de l'être qui n'en finissent pas. Il y a là toutes les croix de Saint-Louis et du Saint-Esprit, comme on dit, tous les gens très importants, les grandes dames de la cour dans leur robe digne et élégante.

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Et puis les grands officiers.

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Et puis le roi lui même. Le spectacle va pouvoir commencer. Prologue édifiant des musiques de Jean-Baptiste Moreau, des chants mélodieux, une intrigue biblique qui raconte comment Estaires Estaires, l'épouse du roi Bérus à protéger son peuple, le peuple juif menacé par un ministre odieux. Quant aux vers de Racine, alors ils sont très ajustez. Racine fait dire par exemple au roi à ce virus, je vous rappelle qu'on joue. Et ce sont les demoiselles de Saint-Cyr qui jouent devant Louis 14 et Madame de Maintenon.

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Donc, croyez moi, chez restèrent ce sceptre, cet empire et son profond respect que la terreur inspire à leurs pompeuses. Eclats mêle un peu de douceur et fatigue souvent leurs tristes possesseurs. Je ne trouve qu'en vous, je ne sais quelle grâce qui me charme toujours et jamais ne me lasse. On voit tout à fait à qui tout cela s'adresse, bien entendu. Alors à Madame de Sévigné, là qui ne manque pas une miette, pas une goutte du spectacle, voilà ce qu'elle nous dit àl'issue.

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Elle est tout à fait conquise, pour tout vous dire.

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Tout y est simple, écrit Madame de Sévigné. Tout y est innocent, tout y est sublime et touchant. Cette fidélité de l'histoire sainte donne du respect à tous. Les chants convenables, aux paroles qui sont tirées des psaumes ou de la sagesse sont d'une beauté qu'on ne soutient pas sans larmes.

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La vie de épistolier n'est pourtant pas partagée par tous, puisqu'il faut vous dire que derrière tous les compliments qu'on entend, qui fusent de partout et derrière tous les complimentée qui s'empressent auprès du roi et de Madame de Maintenon, quelques uns à la cour sont agacés SMM sont choqués. Il faut dire que cette pièce de théâtre a quelque peu dévié de son projet initial.

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Franck Ferrand, c'est raté, christique, revenant un peu en arrière. Si vous voulez bien Madame de Maintenon àcréer Saint-Cyran 16 186. L'idée, c'était de constituer une œuvre de bienfaisance pour les 250 demoiselles pauvres qu'il s'agissait d'accueillir à Saint-Cyr. L'idée de Madame de Maintenon était surtout de faire ici œuvre d'éducatrice sur le sujet. Certaines de ces idées sont assez avancées pour tout vous dire. On avait parlé à propos de Madame de Maintenon, de l'éducatrice, de l'institutrice du 17ème siècle.

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C'est un peu ça, notamment en matière de théâtre. Elle a des idées qui contreviennent largement aux idées en vigueur au 17e siècle. Contrairement à bien des dévots qui voient dans le théâtre une discipline trouble réservée au demi monde, Madame de Maintenon et certaines de ses collaboratrices perçoivent le théâtre comme un bon moyen d'exercer la mémoire et d'apprendre à s'exprimer avec aisance. Les élèves s'entraînent d'abord avec des saynètes qui n'ont pas beaucoup d'intérêt. Et puis, tant qu'à faire, bien, on va leur donner à répéter du corneille et du.

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Dommage de vivre au Grand Siècle, d'être au milieu des plus grandes pièces du Grand Théâtre et de ne pas en profiter. Seulement voilà, Saint-Cyr est tout de même une école tout à fait comme il faut. Et assez vite, Madame de Maintenon se rend compte que les vers enflammés des pièces profanes donnent un peu trop d'idées aux adolescentes. Si vous voyez ce que je veux dire dès lors, peut être faudrait il bannir le Théâtre de Saint-Cyr.

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Non, non, non. Madame de Maintenon a bien l'intention de maintenir le théâtre. Elle a même une brillante idée pour sortir du problème par le haut.

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Si vous me passez l'expression. Une idée que sa position à la cour, cette position extrêmement éminente. N'oubliez pas qu'elle est l'épouse du roi, même si, officiellement, personne ne le sait. Sa position lui permet toutes sortes d'espoirs. Sa nièce, madame de Caylus, nous raconte. Elle écrivit à M. Racine Nos petites filles viennent de jouer Andromaque et l'ont si bien joué qu'elles ne la joueront plus ni aucune de vos pièces.

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Elle le pria dans cette même lettre de lui faire dans ses moments de loisirs. Quelques espèces de poèmes morales ou historiques, dont l'amour fut entièrement banni et dans lequel il ne krupa que sa réputation, fut intéressé puisqu'il demeurait enseveli dans Saint-Cyr. Bien l'expression, eh bien, soit en 788. Racine qui, entre parenthèses, est devenu l'historiographe d'un roi très assagi. Racine va reprendre sa plume de dramaturge et c'est comme ça que vont être les trois actes d'Estaires et que va naître également le scandale qui accompagne ces trois actes.

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La Symphonie du marais, sous la direction du Goren, interprétait ce petit ballet héroïque des Amours des dieux de Jean-Joseph Mouret.

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Franck Ferrand, Si tu christiques. Madame de Maintenon entendait que le projet Rassinier resta enseveli dans Saint-Cyr. Vous rappelez? Oui, sauf que les choses évoluent. Les apprentis comédiennes se rendent parfois chez Madame de Maintenon à Versailles, pour des séances de répétitions qui passionne tout le monde. Et on est là, sous la direction du maître en personne, puisque Racine les fait répéter. Vous imaginez extraordinaire ce qui est arrivé à ces jeunes filles quand même assez vite. Les logiques de cour vont se mêler au simple projet pédagogique et d'édification chrétienne qu'avait conçue la créatrice de Saint-Cyr.

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Madame de La Fayette, qui est un petit peu après nous dit Tout cela composa un petit divertissement fort agréable pour les petites filles. Mais comme le prix, les choses dépendent ordinairement des personnes qui les font ou qui les font faire. La place qu'occupe Madame de Maintenon fit dire à tous les gens qu'elle limonades plus que jamais et dans lequel il mena que jamais il n'y avait rien eu de plus charmant, que la comédie était supérieure à tout ce qui s'était jamais fait en ce jour là et que les actrices, même celles qui étaient transformées en acteur, jetait de la poudre aux yeux de champs mêlés, de raisins de Bron et des monts fleuris, c'est à dire tous les grands acteurs du temps.

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Ainsi, on en vient à ces représentations courru que j'ai eu l'occasion de vous raconter. Au début, tout le monde se précipite à Saint-Cyr pour voir les demoiselles interpréter la pièce qu'il faut absolument avoir vu et entendu. Et bien sûr, les courtisans, au delà des leçons pieuses de l'intrigue biblique, sont en quête d'allusions parce qu'on sait bien que Racine est un courtisan, qu'il est extrêmement habile et qu'il va avoir glissé des petites allusions dans l'œuvre. On se plaît entre autres à remarquer que le méchant de la pièce aurait des points communs avec le ministre Louvois Louvois, connu pour sa dureté et qui, à cette époque, au tournant des années 790, est en train d'acquérir sur l'ensemble des ministères une importance considérable.

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Cela n'empêche pas Louvois de venir en personne applaudir la pièce, bien entendu, ne serait ce que pour faire taire les rumeurs. La réussite du spectacle pousse aussi Madame de Maintenon à enjoindre Racine de se lancer dans l'écriture d'une suite, vous savez, puisque la première a bien marché, faisant une deuxième. Le dramaturge va donc se mettre en quête, dans les pages de la Bible, d'un nouveau sujet qui soit un peu dans la veine d'Estaires. Et pourtant, à peu près au même moment, Madame de Maintenon ne peut pas ignorer le vent de désapprobation qui, dans certains cercles, est en train de se lever à propos justement de ces représentations de Saint-Cyr.

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Elle en a un indice, entre autres avec l'attitude du curé de Versailles, qui n'est pas vraiment un plaisantin. Le père Hébert était alors un certain nombre d'hommes d'Église très respectés. Je pense à Bossuet ou à Bourdaloue sont venus voir. La pièce est venue faire leur cours. Bien entendu, Madame de Maintenon voit qu'Albert n'a pas souhaité être invité.

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Ah oui, là, c'est un peu sévère. L'homme en question, le bon père, est scandalisé par ce qui se passe, si l'on en croit ses mémoires. Il s'en serait d'ailleurs ouvert autour de lui. Croyez vous qu'il soit fort décent à des personnes de notre caractère d'assister à une tragédie représentée par des jeunes filles fort bien faite et qu'on ne peut pour l'heure se défendre de regarder pendant des heures entières? N'est ce pas s'exposer à des tentations? Et peut on faire confiance?

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Demande le curé. Je vous dirais franchement que quelques courtisans m'ont avoué que la vue de ces jeunes demoiselles faisait de très vive impression sur leur cœur à London.

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Ça y est, on n'est pas loin du Couvrez ce sein que je ne saurais voir de Tartuffe.

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Vous avez alors, sans tomber dans les excès de pudibonderie du père Hébert, Madame de Maintenon, bien consciente que se pose un léger problème. Les représentations ou les courtisans se pressent, les compliments des plus grands reçus par toutes ces petites comédiennes. Tout cela, nous dit Pierre Louis Lancel, a provoqué l'irruption brutale des vanités dans la société de cour. Ces vanités de la société de cour, dans l'institution pieuse, certaines élèves se piquent maintenant d'être remarquées. Elles entire des réparties arrogantes qui émeuvent une partie de leurs enseignantes.

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Et oui, ça y est. Elles se prennent pour des comédiennes, toutes ces jeunes filles. Elles se prennent bientôt pour ce que appelle le rayon des vedettes ou des stars aux yeux de Madame de Maintenon. D'autres faits sont sans doute encore plus ennuyeux. Certains courtisans, en effet, peut être les mêmes qui sont venus confesser au père Hébert les vives impression que les jolies demoiselles leur avaient inspiré. Certains courtisans sont allés au delà de leurs scrupules. Ils ont franchi la barrière et c'est Jean-Paul Duprat, biographe de Madame de Maintenon, qui nous le raconte.

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Je le cite.

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On en apprendra de belles mesdemoiselles de Choiseul et d'Haussmann. On tue des galons. Un abbé Vif-Argent a enlevé une pensionnaire, histoire que l'on étouffera tant bien que mal. Une autre affaire touche d'encore plus près la fondatrice. Son propre cousin Philippe. Veuf depuis peu et sexagénaire épris de Mademoiselle de Marcie, qu'il a remarqué dans le coeur des Israélites et qui n'a pas 17 ans, il l'épousera à la grande fureur de sa cousine, sa cousine, qui n'en est pas moins l'épouse du roi.

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Voyez commence à faire un peu désordre. Tout ça s'appelle un tour de vis. Si vous voulez. Et pendant ce temps, Racine, lui, est en train de composer son œuvre en cinq actes, œuvre qui s'annonce exceptionnelle. Ce sera l'histoire d'une usurpatrice du pouvoir, une Renegades qui ne peut pas échapper au triomphe du bien et qui s'appelle, vous le savez, Athalie. Racine trouve là un souffle qui va lui permettre d'égaler les grandes pièces profanes dont il avait fait don.

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Il avait rempli le théâtre quelques décennies plus tôt. Mais que peut devenir cette oeuvre? Que peut devenir Athalie? Après les polémiques survenues déjà autour d'Esther?

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La belle ouverture du Tancrède d'André Campra, l'orchestre Les Temps présents, était sous la direction d'Olivier Schnerb Billy.

[00:15:45]

Franck Ferrand sur Radio Classique. Si on tient son sujet, il est très inspiré. Il faut voir ça. Sa plume courir sur le papier, il apporte un soin patient, méticuleux, à cet Attali qui n'est terminé qu'au cours de l'année 790, c'est à dire environ deux ans après Estaires. Entre temps, Madame de Maintenon ne s'est pas relancée dans de nouvelles représentations publiques de théâtre. Alors, qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire d'Attali? Madame de Maintenon, qui n'a pas abandonné l'usage pédagogique du théâtre, semble vouloir s'en tenir à son idée de départ.

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La pièce doit rester ensevelie ainsi. Rappelez vous, c'est là, dans les salles sombres de l'école, que les vers sublimes de Racine vont résonner pendant les répétitions. Jérusalem, objet de ma douleur Quelles mains en un jour? A ravi tout un charme qui changera à mes yeux en deux sources de larmes pour pleurer ton malheur.

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Mais un homme paraît vouloir faire un petit peu plus pour cette pièce. Et l'homme en question? Vous avez bien compris que c'est le roi Louis 14. Il va trouver un compromis pour ne pas outrés les dévots. D'un côté, tout en signifiant la satisfaction qu'il éprouve de la pièce envers Racine et les jeunes comédiennes. Madame de Caylus nous le raconte. Madame de Maintenon fit seulement venir à Versailles une fois ou deux les actrices pour jouer dans sa chambre devant le roi, avec leurs habits ordinaires, c'est à dire sans costumes.

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Cette pièce est si belle que l'action n'en parut pas refroidie.

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C'est vrai que le texte se suffit à lui même. D'une certaine manière. Mais quoi qu'en dise madame de Caylus, Madame de Maintenon et Racine sont assez déçus. La pièce est seulement imprimée et en plus, elle est imprimée sans que les causes soient particulièrement positives. De toute façon, la dynamique artistique née de la collaboration entre Racine et Madame de Maintenon est maintenant cassée. Vous l'avez compris, l'épouse morganatique du roi sur ce sujet ne s'avise pas de braver l'aile bigote de la cour.

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Les petites élèves ne joueront plus que pour elle même. Après les chefs d'œuvre de Racine, nous dit Jean-Paul dOpera, viendront quelques autres drames tomber dans un juste oubli, un joli hata de d'Usher, une Judit de Boyé, un seul de longes pierre sur toutes ces créations. Madame de Maintenon abbesse, un implacable éteignoirs, Franck Ferrand s'y Radio-Classique par Racine.

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Eh bien, il ne se lancera plus dans l'écriture de pièces de théâtre, certes, dont on peut se dire que terminer sa carrière par une pièce de l'envergure d'Attali est un aboutissement artistique pour le moins honorable. Mais on ne peut pas s'empêcher de penser que la réussite publique qu'il aurait mérité lui aura été injustement enlevée par de simples petites intrigues de cour et par prudence que Madame de Maintenon a cru devoir prendre racine, qui meurt en 799 et qui meurt dans des circonstances un peu délicates parce que on le disait à tort du reste.

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Mais on le disait disgracié. Racine ne verra pas l'immense succès d'Attali, et pourtant, il aura lieu. Ce succès, Athalie sera donné d'abord à de rares reprises à la fin du règne de Louis 14 et puis surtout sous la régence à Paris. Et ce sera le succès dont l'auteur avait été privé au moment de la toute première création. Madame de Caylus aura beau alors trouver moins de charmes à Athalie qu'à la représentation en catimini qu'elle avait pu voir dans la chambre de sa tante, la pièce est néanmoins destinée à tenir sa place dans le répertoire français.

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Voltaire ira jusqu'à dire Attali est peut être le chef d'œuvre de l'esprit humain, disait il enfin.

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Pendant longtemps, bien après le 18e siècle, on verra des élèves dans les collèges, dans les lycées, exercer leur mémoire et leur éloquence. Un peu comme l'avait voulu Madame de Maintenon, finalement, en récitant le célèbre songe d'Attali. Ce sont là des verts qu'on ne peut pas oublier, même longtemps, même très longtemps après les avoir appris.

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Un songe me devrait inquiéter d'un songe. Entretien dans mon cœur, un chagrin qui le ronge, je l'évite partout, partout. Il me poursuit. C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère, Jézabel devant moi, s'est montrée comme au jour de sa mort, pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté même. Elle avait encore cet éclat emprunté dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble, m'a t elle dit.

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Fille digne de moi, le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables. Mafi, en achevant ces mots épouvantables, sont nombreux vers mon lit a paru se baisser et moi, je lui tendait les mains pour l'embrasser. Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange d'eau et de chair meurtrie et traîné dans la fange, des lambeaux pleins de sang et des membres affreux que des chiens dévorant se disputaient entre eux.

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Est ce que le moment ne serait pas venu de retrouver notre Christian Morin? Bonjour Christian, je vous écoutez, j'imaginais une salle de théâtre où vous vous en train de jouer son public, ce qui est le cas.

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C'est exactement ça d'ailleurs, encore que les auditeurs vous applaudissent chaque matin.

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Mais j'aurais bien, je voudrais être bien poursuivi. Une conversation avec vous. Ainsi, pour vous demander des nouvelles de la fistule mal placée dédicatoire. C'est là qu'il est venu entendre le chant des demoiselles.

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Oui, vous avez raison. Juste après ça, c'est quelques années avant la création d'Estaires, lorsque Louis 14, relevant de sa maladie, est venu effectivement visiter la toute nouvelle institution créée par son épouse, donc par Madame de Maintenon.

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Et c'est vrai que les demoiselles de Saint-Cyr ont chanté un chant qui s'appelait Dieu sauve le roi. Vous voyez ce que je veux dire exactement? Et alors? La musique était de Lully et stratégique serait partie par un certain Jacques 3, qui était en visite chez nous, ditOn et serait devenu, peut le dire, l'hymne anglais Jali. Deux Benaissa exactement fameux God Save the Queen. Ça, c'est une autre histoire que vous allez voter par Wicked SACT, qui chante God Save the Queen le plus longtemps possible?

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Tout à fait. Je vous remercie, mon cher Franck. Et puis demain matin, bien sûr, pour un autre rendez vous avec cette belle histoire que nous avons plaisir à partager tous les matins à vos côtés.