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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. À la fin des années 70, quand Woody Allen prépare Manhattan, son célèbre film Manhattan, il décide d'ouvrir ce film par une série de plans fixes qui illustrent ce coeur battant de New York.

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On voit tour à tour des rues plus ou moins riches, calmes ou bondées. On voit des gratte ciels qui ont l'air froid. Une enseigne lumineuse qui scintille. La foule d'une parade avec des banderoles et des ballons.

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Les New Yorkais pour finir par un feu d'artifice sur la ville, le cinéaste a choisi une musique, une seule musique pour accompagner ses cartes postales new yorkaises.

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Et cette musique, forcément, vous la connaissez.

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C'est Leonard Bernstein, en l'occurrence, qui interprétait avec le Columbia Symphony Orchestra cet extrait de Rhapsody in Blue. Woody Allen ne s'arrête pas en si bon chemin puisqu'il va garder le même parti pendant tout le film. Ce sera Gershwin, Gershwin, presque partout comme le rêve, comme le révèle son biographe John Baxter. Le cinéaste expliquera, je cite J'ai tourné ces scènes en sachant délibérément que je les mettrais sur cette musique. Je passais ces disques chaque jour, dès mon réveil.

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Je l'ai passé en allant travailler et je l'ai écouté en boucle. Le choix est logique parce que Guers Schwinn, d'une certaine façon, c'est New York. Sa musique vibre. Frémit, invite. Stimule. Elle surprend et c'est aussi murmuré. Elle sait séduire et caresser une énergie, la porte pleine de fraîcheur, d'originalité et de spontanéité. Vraies ou fausses, ces partitions sont celles d'un homme assez libre pour sortir de tous les carcans. Assez libre pour jouer d'influences contradictoires tout en ménageant son côté accessible et populaire.

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Ce que certains lui reprocheront d'ailleurs guère Schwinn dans l'entre deux guerres, mettant en note une Amérique qui prend possession de son identité. C'est une Amérique qui est en train de devenir grande. On ne peut pas être surpris que lui même se guers. Schwinn soit un enfant du rêve américain. Parce que lorsque George George Gershwin, de son nom originel Guers Chauvy, a vu le jour en septembre 1898, il est le deuxième fils d'un couple originaire de Russie, un couple qui est arrivé en Amérique quelques années plus tôt.

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Son père, Mosher, est venu de Saint-Pétersbourg. Il est descendu de l'un de ces innombrables bateaux que des vers qui déversaient des migrants par centaines. Des gens qui venaient en Amérique en quête d'une autre vie, qui fuyaient une situation souvent dure dans leur pays. Et pour Mosher, bien entendu, il s'agissait de fuir les ravages meurtriers de l'antisémitisme dans son quartier de New York. Mosher guerre Chauvy, qui se renomme bientôt Morize guerre. Schwinn va trouver un équilibre et on va voir s'agrandir sa famille.

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Il multiplie les métiers plus ou moins lucratifs selon les périodes, tandis que le petit George, avec ses yeux sombres et malicieux, fait ses gammes dans les rues.

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C'est un gamin des rues, Peter Haddam, qui est l'auteur d'un documentaire qui s'appelle George Gershwin ou même Bird. Peter Addams nous dit George était un enfant vigoureux, bagarreur, faisant l'école buissonnière. Il est devenu le champion de patins à roulettes de la septième rue. Son surnom dans le quartier était de cheesecake parce que son père, à cette époque, tenait une boulangerie. Parfois, sa mère devait le faire rentrer de force, de la rue à la maison ou à l'école.

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Il y avait peu d'encouragement intellectuel. Quelqu'un qui s'intéressait à la musique était traitée de phablettes, mais Georges, secrètement, commença à apprendre à jouer au piano. D'abord, il faut dire que la famille n'est pas au courant. L'enfant a une dizaine d'années à ce moment là et il joue là où il peut que chez lui. Bien sûr, il n'y a pas d'instrument. Et puis, un jour, un jour, un piano est livré. C'est un cadeau pour le frère aîné de George, qu'il appelle Aeras, qui lui est censé apprendre le piano.

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Seulement voilà, à la surprise générale, c'est le cadet qui s'installe devant le clavier. Au départ, le piano pour la famille, c'est d'abord un gros meuble encombrant, plein de mystère. Seulement, pour ce petit garçon, ça va être davantage. Ses doigts approchent des touches blanches et noires et en un instant, il va faire sortir de l'instrument une mélodie.

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Les gens autour de lui. On est complètement ébahi. Bien entendu, on se dit mais après tout, peut être que ce petit George a un don. Il faudrait qu'il persévère.

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Une voisine qui connaît le piano n'est pas très douée, mais ça fera l'affaire. Elle est mobilisée pour le faire progresser. Puis, plus tard, un autre enseignant un peu plus coûteux et plus encore un autre la classe nettement au dessus. Celui là, il faut s'adapter aux progrès de Georges. Qu'est ce que vous voulez adapter à cet appétit de jouer là et de comprendre la musique? Sa façon de jouer n'est pas parfaite, mais quand même, il est capable maintenant de s'attaquer à des partitions classiques difficiles.

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On lui demande quand même, à côté de ça, de préparer un métier. Il faut un avenir sérieux. Vous savez, George a 14 ans maintenant. Il se résigne à écouter les leçons assommante dans je ne sais quelle école indiquée par son père seulement. La patience a des limites. Qu'est ce que vous voulez? Lui, son intention, c'est de percer dans la musique. Et comme le révèle un de ses biographes, son professeur de piano a tôt noté, je cite Il veut aller vers ces choses modernes, le jazz et ce genre de choses.

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Je ne vais pas le laisser pour l'instant. Je veillerai à ce qu'il ait une solide base dans la musique standard. D'abord.

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A gauche, les hommes de George Gershwin, c'est Jean-Yves Thibaudet qui était au piano, accompagné par l'Orchestre symphonique de Baltimore, sous la direction de Marina. Franck Ferrand sur Radio Classique. Dans ces années de la Première Guerre mondiale, en 1915 1916. Si vous habitez New York et que vous voulez jouer de nouveaux morceaux, le plus simple, c'est d'aller acheter des partitions à une panne. Allez, comme on dit dans le quartier spécialisé, on est du côté de la 28ème rue.

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C'est là que se donnent rendez vous les professionnels du monde du spectacle. Alors, vous poussez la porte d'une des enseignes d'édition Music. Est ce que l'on Ndombe, ce que l'on appelle son bloggueur, va vous interpréter au piano les dernières ritournelles qu'on a là, en rayon, en boutique. Il s'agit de tester la marchandise. Et oui, ces pianistes sont là partout.

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Et si vous avez un petit peu de chance, ce sont des blogueurs. Ce sera un adolescent brun à l'air un peu taquin, qui s'appelle George George Gershwin. Il a trouvé là, grâce à son talent, un moyen de gagner de l'argent tout en restant fidèle à sa passion. Vous vous dites qu'à côté de ça, il poursuit bien sûr ses cours de musique. Dans un article d'historiens, Jacques Jansen, nous dit il, se laissa vite. Il se lasse vite de taper toute la journée sur un clavier pour moudre des musiques incipit qui paraissaient toutes coulées dans le même moule.

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Métier morne et fastidieux où tout n'était que banalité et conformisme. Georges avait déjà une personnalité marquée. Il avait de la fraîcheur, de la spontanéité, du goût. Il se permit de chercher à améliorer les airs vulgaires qu'il était chargé de jouer. Fantaisie Intolerable, un bon sens. Bloggueur devait se contenter d'interpréter fidèlement des airs vendu par sa maison. Il arrive donc que George se fasse houspillé par son patron, mais ça ne l'amène pas à renoncer à ce qui, pour lui, fait partie de sa vie.

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C'est cette créativité. Il comprend qu'il peut faire bien mieux que les accords médiocres qu'on lui passe constamment sous les yeux. Bien, il s'y essaie. En 1916, nous dit Peter Haddam, le nom de George Gershwin apparaît pour la première fois sur une partition. Sophie Toquée. Sophie Coker est une vedette du music hall. Sophie Toquin avait entendu l'air et recommanda sa publication. Cela rapporta 5 dollars à George. Déjà, cette chanson n'est pas tout à fait orthodoxe.

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On peut dire que ce gamin là ose des choses nouvelles. Dès ses toutes premières années de composition, il semble chercher à jouer avec les influences. Il y a la grande musique européenne. Bien entendu, il y a les grands compositeurs de musique populaire américaine aussi, comme Serving Berline, par exemple, qui ont le secret de faire rimer efficacité et qualité.

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Mais aussi, il y a la musique traditionnelle juive. Et puis, il y a les nouvelles vibrations qu'apporte le jazz, ce jazz qui depuis longtemps stimule George, ce jazz avec ses teintes et ses impôts beaucoup plus inventifs. Rapidement, les compositions du jeune Gershwin vont être remarquées dans le petit milieu de la musique new yorkaise. Son potentiel est évident. Personne ne songerait d'ailleurs à le mettre en doute, même si c'est un risque.

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George va cesser son activité de démonstrateur. Les sangles ploguer, veut il croire, joueront sa musique à lui. Ce n'est plus à lui de jouer la musique des autres.

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Il n'a pas vingt ans à ce moment là, mais on commence à l'employer pour écrire des partitions.

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Jérôme Kern, qui est un compositeur très réputé de comédies musicales, le recrute comme accompagnateur et en 1919, il compose un spectacle en entier. Ça, c'est l'étape très importante. Ce travail est très bien accueilli. Sa cote monte, cette cote monte en attendant le triomphe.

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Un jour, alors qu'il parle musique avec un ami parolier dans un bus à New York. Bien entendu, une idée de chanson vient à l'esprit des deux amis. Les deux compères vont faire aboutir à quelque chose de rapide et de brillant. Ça se fait comme ça dans un claquement de doigts. Ça semble assez bon pour être intégré à un spectacle à la fin de 1919. Et puis là, déception, le Muze. Le morceau est distingué par personne. On ne peut pas dire que ce soit un grand succès.

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Sauf que bientôt, il va être joué devant une immense star du vaudeville. C'est Haldes Johnson en personne. Johnson est très sûr de lui.

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Il décide qu'il va lui même chanter Soini sur scène et Soini devient un incroyable succès avec un million, je dis bien 1 million de partitions qui vont s'arracher dans les années 1920. Et puis bientôt, deux fois plus de disques. George est très demandé. En quelques années, on le voit participer à divers spectacles de Broadway. Il écrit même des Villy Weng, qui nous le précise. Un opéra de jazz en un acte appelé Blou Mendès est présenté le 29 août 1922, puis retiré du spectacle le lendemain, car considéré comme trop sombre.

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Il y a donc bien quelques quelques anicroches dans ce parcours prodigieux. Il n'empêche. Peut être la période la plus excitante de l'histoire de Broadway est en train de commencer et de George va largement contribué à cette histoire là. On peut même dire qu'il est parti pour explorer d'autres territoires musicaux.

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Ouais, promis, Weylandt. You will be! A bien. A trahi à la fois les. Mais voilà, un gâteau Annibal et. La joie énergétique et les rythmes qui ne le sont pas moins de George Gershwin dans ce Soini interprété, vous l'avez reconnu par Alain Johnson.

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Franck Ferrand sur Radio critique le succès Que voulez vous, Georges est devenu l'une des coqueluche de Broadway. Entre ses vingt ans et ses vingt cinq ans, plusieurs de ses chansons vont trouver leur place sur les pianos à travers le pays. Et on peut dire que ce talent scintillant qui est le sien, plein d'allant et de vie, ce talent est en train de franchir toutes les frontières du monde artistique. En 1923, une grande chanteuse classique, Eva Gautier, veut incorporer dans un spectacle à côté d'œuvres de Hindemith ou même de Bellini de Purcell.

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Elle veut incorporer des compositions de guerre Schwinn et en faire. Le jeune Américain va venir lui même jouer ses partitions pour accompagner la mezzo Jacques Jansen, nous dit après Rebelde, Stairway to Parthenaise, Innocent d'ingénieux, Baby et Soini. On entendit, on entendit en Bis Do it Ghenne. Ce récital fit sensation. C'était la première fois que des accords syncopé s'entendaient dans une salle de concert. Le sentiment unanime des critiques fut que la musique de guerre Schwinn n'était pas déplacée à côté de la grande musique.

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Le jazz acquiert de la respectabilité et titra un journal.

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C'est un grand succès, mais ce n'est qu'un début. Malgré les doutes qu'il peut entretenir sur lui même, George Gershwin va peu après participer à un spectacle de musique moderne et de jazz sur une scène prestigieuse. L'idée, en fait, n'est pas une idée nouvelle. L'idée, en gros, c'est de mettre ce genre musical dans les conditions de la musique classique.

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Et c'est à cette occasion, en février 1924, qu'il compose donc Rhapsodie et Blou, œuvres dites sérieuses dans un format auquel jusqu'alors, on ne s'était jamais encore essayé.

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Je cite de nouveau David Wenes, même si Rhapsody in Blue déclencha une ovation dans la salle de concert. La réaction critique le lendemain matin a été mitigée, allant d'une dénonciation et d'une hostilité complète à un éloge excessif qui plaçait l'œuvre à un niveau de réussite artistique plus élevé que quoi que ce soit de Stravinsky, Schönberg, Émilio. Les succès de Rhapsody in Blue et le succès de Rhapsody in Blue a peu, si ce n'est pas d'équivalent dans l'histoire de la musique américaine sérieuse, nous dit David Egwene.

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George a bien l'intention de se risquer encore sur une palette très large dont les couleurs vont s'éclairer les unes les autres. Il continue d'offrir des airs populaires à Broadway, tout en composant notamment son concerto pour piano et orchestre en fa majeur en 1925. Et puis, bien sûr, un Américain à Paris trois ans plus tard, oeuvre inspirée notamment par un séjour en France, séjour au cours duquel il avait rencontré Ravel. Il avait rencontré Poulenc. Georges devient une des figures de cette Amérique tellement pétillante de l'entre deux guerres.

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On le voit tout sourire à des Fêtes. Souvent, il passe au piano. C'est aussi un amateur de jolies femmes, il faut le dire, comme le raconte Gérard Condé dans un article du Monde daté de 1993. Lorsqu'il est en charmante compagnie, il lui arrive de s'installer face à son clavier et il n'hésite pas, à ce moment là, à prétendre improviser. Et puis, il lance sur un air qu'on peut imaginer mutin.

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C'est vous qui me l'avez inspiré. Cette musique portera votre nom?

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Oui, tiens, tu parles. Il l'avait depuis longtemps en réserve.

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Bref, Georges reste avant tout un homme un peu secret et surtout un très grand travailleur qui sait se placer face à des défis, nous dit Pierre Louis Lancel, qui a préparé l'émission d'aujourd'hui. En 1933, il s'attelle avec joie à un projet prestigieux, projet prévu au départ pour le Metropolitan Opéra s'il vous plaît. C'est un opéra en trois actes et là encore, il a bien l'intention d'innover.

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Vous avez compris que je suis en train de vous parler de Porgy and Bess bâtie en s'intéressant à la culture afro américaine. La première a finalement lieu à Boston en 1935, et non pas à New York. La critique est plutôt fraîche. On ne peut pas dire que l'accueil ait été vraiment enthousiaste. L'oeuvre déstabilise. On a beaucoup de mal à la classer. Il faudra du temps pour qu'elle s'impose avec des airs absolument splendides comme I Love You Porgy ou, bien sûr, se meurt Time.

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Mais du temps, du temps qu'il faudrait, il en faudrait pour que cette musique s'impose du temps. On peut se demander si George en a vraiment parce qu'il est à Los Angeles et gagne des fortunes en travaillant pour des films tels que Charles-Louis DDEN avec le duo Fred Astaire et Ginger Rogers. Bien entendu, il se sent là.

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Il y a ce vague à l'âme qui, très souvent, l'assaille. Il parle à des proches de repartir pour New York, loin de ses studios qui ne comprennent pas, dit il. Sa façon de travailler et surtout ses migraines qui sont là et qui viennent de plus en plus souvent le miner. De l'hiver 37 pendant un concert, il a une étrange absence. Le problème se répète en avril, les maux de tête continuent. On lui conseille quand même de se ménager, mais son état empire.

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Et enfin, comme le raconte Jacques Jansen, survient un malaise. Le 10 juillet de cette année 1900, il est hospitalisé, inconscient. Le diagnostic tombe. Une tumeur s'est installée dans la boîte crânienne. Voilà l'origine de toutes ces migraines. Une tumeur qui va se révéler fulgurante et implacable. Et après une tentative d'opération de la dernière chance, on va le voir rendre l'âme. Très vite, d'ailleurs, ses yeux ne se seront jamais rouverts autour de lui.

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Son frère aîné, Harira, qui est devenu un parolier de grand talent, est là. Bien sûr, il était perdu de douleur. l'Amérique a perdu son grand compositeur, un grand compositeur qui avait à peine 38 ans.

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Quelques mesures du More Time de Paul VI NPS, de George Guers Schwinn et à la clarinette, vous aurez peut être reconnu notre Christian Morin un beau jour. Questionnez c'est gentil.

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Quelle délicatesse de votre part et de Jérémie Liguori, ces gens dont la vie n'a pas trouvé mieux que Marco.

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Écoutez, pourtant, vous savez, il y a, je crois qu'il y a plus de 85 000 versions de ce portail, celles ci y comprises, bien sûr, avec des interprétations magnifiques je pense à l'appui. Giraldo ou Louis Armstrong. Malzéville aussi. Mais vous savez, vous parliez d'un Américain à Paris. Franck est un Américain à Paris, avait été un bide complet à Londres. Je ne sais pas pourquoi. Après un succès énorme aux Etats-Unis et en France, évidemment.

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Et ce qui est amusant, c'est que Gershwin était venu à Paris repérer un peu le son parisien qu'il voulait rendre pour ce film grâce à Minnelli après film magnifique.

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Et savez vous qu'il y a utilisé qu'on a utilisé des klaxonnent d'automobiles et pour la première new yorkaise?

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Et enfin, il y a des photos qui existent, où on voit guère jouer avec la colonne qui était à l'époque les klaxonnent. C'était volumineux. Ben oui, oui, c'est des klaxonnent de taxi, alors c'est quand même intéressant. Je regrette finalement cette époque où il y avait des klaxonnent. Je regrette les calèches ou je regrette. Je regrette une certaine époque, celle de la même manière, inédite.

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Oui, comme vous dites, merci beaucoup. Cette évocation, vous soulignez le fait qu'il soit mort très jeune.

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On imagine que gâcherait n'aurait pu continuer de l'écrire et de composer parce que avoir déjà fait tout cela à l'âge de 38 ans, c'était formidable tellement. Merci Franck, je vous souhaite une excellente semaine. Et puis nous non. Croiserons demain matin.