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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Trois personnes saisies au cœur d'une basilique à Nice en train de prier un prêtre orthodoxe agressé devant une autre église à Lyon depuis jeudi, ce sont des gens de foi qui sont attaqués par l'islamisme, a la source de cette nouvelle vague de terrorisme. La résurgence des dessins de Charlie Hebdo présentés en classe dans le cadre d'un cours sur le caractère absolu de la liberté d'expression. Samuel Patis l'aura payé de sa vie il y a deux semaines déjà.

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Et ce matin, dans tous les établissements scolaires, va être lu la fameuse lettre de Jean-Jaurès aux instituteurs, une lettre qui était parue le 15 janvier 1888 dans La dépêche de Toulouse et que j'aurai moi même l'occasion de vous lire, au moins en partie, tout à l'heure. Avant cela, qu'il me soit permis de vous ramener au beau temps de l'école républicaine, l'école du tableau noir et des bâtons, de créer des bons points et des bonnets d'âne avec dans le couloir pendu aux patères.

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N'est ce pas les capes, les bérets et les blouses, les écoles qui s'ouvrait sur fond de feuilles mortes et de pluies automnales? Vous me direz qu'aujourd'hui, novembre est assez clément avec nous.

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Il faudrait ajouter les pupitres avec le trou de l'encrier, les cahiers Align pour la belle écriture ronde avec pleins et déliés, s'il vous plaît. Et puis les devises de moralité au tableau. Les bons points, les prix d'honneur pour les bons élèves, le coin et le poil long tuyau pour les moins bons élèves. Bref, tout ça créant une atmosphère qui était à la fois un peu tendue et en même temps très rassurante dans la poussière de craie et les relents de colle blanche.

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l'École en France n'est laïque, gratuite et surtout obligatoire que depuis les années 1880. C'est l'héritage de Jules Ferry dont je vais vous parler. Mais avant d'y venir, il faut toujours redire que l'école n'est pas née à la fin du 19ème siècle avec Jules Ferry.

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Bien sûr, il y a eu bien des écoles en France depuis très longtemps et même depuis des siècles. Sous L'ancien Régime, il y avait notamment pour instruire les enfants un peu partout, ce qu'on appelait les petites écoles. Selon votre niveau social, votre appartenance, selon aussi le quartier, la paroisse disait à l'époque que vous habitez dans la ville. Vous étiez sous la coupe des frères des écoles ou sous celle de la Compagnie de Jésus, à dire des Jésuites, qui veut s'adresser aux couches privilégiées de la population.

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Et puis, voilà qu'à la révolution, on a déjà l'idée de retirer l'enseignement scolaire au religieux. D'ailleurs, le maître d'école, à ce moment là, va devenir l'instituteur. La loi Daunou a été votée le 3 brumaire an 4, autant dire sous le Directoire. Et c'est elle qui maintient la liberté de l'enseignement, mais tout en confiant à l'Etat le soin d'organiser un service d'éducation publique. C'est à ce moment là que l'on considère qu'aux fonctions régaliennes traditionnelles qui appartenaient à l'Etat depuis maintenant des siècles, on peut ajouter cette fonction qui est d'éduquer les enfants, qui est d'enseigner à la population.

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Et comme toujours, c'est Napoléon qui va clarifier tout ça. Il va créer un corps enseignant qui, sous la monarchie de Juillet, ce sera l'influence d'un grand ministre qui s'appelle Guizot et sur lequel j'aurais peut être l'occasion de revenir. Un jour, Guizot va organiser une véritable école d'Etat avec pour les instituteurs, des appointements. C'est en 1833. Il faudra attendre que l'on crée des institutrices pour poura pour qu'on crée des institutrices. Il faudra attendre 1867 et ce sera une première qui fait qui fait scandale.

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Il faut vous dire que six ans plus tôt, en 1861, une certaine Julie Gautier avait obtenu le baccalauréat. Elle s'était présentée toute seule au baccalauréat et elle l'avait. Elle l'avait eu, ce bac. Vous avez raconté ça au micro de Radio Classique?

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Rappelez vous, cette école à l'époque est encore essentiellement catholique.

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Sous la Deuxième République, le comte de Falloux a renforcé la fonction d'instituteur. À ce moment là, l'instituteur n'a plus le droit d'exercer d'autres professions parce qu'il arrivait auparavant que l'instituteur ne fasse pas casser tant qu'à ses heures perdues. Si je puis dire, avec le comte de Falloux, les instituteurs le sont à plein temps.

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Mais l'école en question est encore même après le désastre de 1870. Et la chute du Second Empire est encore une école qui est donc payante, qui est facultative, qui est équipée plus ou moins bien en fonction, en fonction des zones où elle est, où elle est ouverte et elle est sous la tutelle des municipalités.

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À l'époque, et c'est encore une école qui est très largement une école catholique, une école confessionnelle. D'une certaine manière, il faut dire que dès.

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70 Alors qu'il est le maire PS de Paris assiégé, un certain Jules Ferry va déclarer à la salle Molière je le cite Je me suis fait un serment entre toutes les nécessités du temps, entre tous les problèmes. J'en choisirai un auquel je consacreraient tout ce que j'ai d'intelligences, tout ce que j'ai dames de coeur, de puissance physique et morale. C'est le problème de l'éducation du peuple, l'éducation du peuple. Voyez que notre homme est résolu. Il va mettre un point d'honneur à tenir parole.

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Vous avez sans doute reconnu la bande originale du film Le Cercle des poètes disparus avec Robin Wiliam. Cette bande originale, elle est signée de Maurice Jarre et c'est Maurice Jarre lui même qui dirigeait le Royal Philharmonic Orchestra.

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Franck Ferrand, raté christique. Je vous parle de Jules Ferry.

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Il faut peut être vous rappeler un peu à quoi elle ressemble. Vous voyez ce physique assez imposant de Jules Ferry? Cette phrase toujours un peu triste il a des yeux de chien battu Jules Ferry et ses énormes favoris qui lui dévorent les joues.

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Il est l'incarnation même du grand bourgeois, assez peu communicatif. Disons le bien, qui a chevillé au corps un certain nombre de convictions. Je ne veux pas entrer dans tous les aléas d'une carrière qui a connu des hauts et des bas. Il se trouve qu'il a été plusieurs fois ministre de L'instruction publique et des Beaux-Arts. À l'époque, ça allait, ça allait de pair et du fait, on se demande si la culture et l'éducation nationale ne vont pas, par essence de pair.

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Il a été plusieurs fois président du conseil de cette Troisième République et à chaque fois, à chaque fois qu'il a été aux affaires, comme on disait, on a fait un pas supplémentaire en faveur de l'école. Il faut vous dire que Jules Ferry est efficacement secondé dans ce sens par un physiologiste qui est très engagé en politique aux côtés de Gambetta et qui s'appelle Paul Bert. D'où le fait qu'un grand nombre de nos établissements scolaires en France soient encore appelés les uns Jules-Ferry, les autres Paul-Bert.

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En 1879, la Troisième République vient tout juste de s'installer. Vraiment. On crée des écoles normales départementales pour former une armée d'instituteurs. Je dis bien à dessein une armée d'instituteurs parce que ce sont les fameux hussards noirs de la République dont Charles Péguy vantera. Les loups les méritent. Vous savez, je vous cite un petit extrait du célèbre texte de Péguy qui était paru dans les cahiers de la quinzaine de la quinzaine en 1913. Nos jeunes maîtres, dit Péguy, étaient beaux comme des hussards noirs, sveltes, sévère, sanglée, sérieux et un peu tremblants de leur précoce, de leur soudaine omnipotence.

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Un long pantalon noir. Mais je pense avec un liseré violet. Le violet n'est pas seulement la couleur des évêques. Il est aussi la couleur de l'enseignement primaire. Un gilet noir, une longue redingote noire bien droite, bien tombante, mais deux croisements de palmes violettes au revers, une casquette plate noire, mais un croisement de palmes violettes au dessus du front. Cet uniforme civil était une sorte d'uniforme militaire encore plus sévère, encore plus militaire étant un uniforme civique.

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Alors, c'est la période des grandes lois scolaires avec Jules Ferry. Les lois de 1881 1882, celles de 1880 16 juin 80 va instituer la gratuité.

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Donc maintenant, les parents peuvent plus dire je n'en vois pas mes enfants à l'école parce que je n'ai pas les moyens.

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l'École est gratuite et bien entendu, on fait en sorte que les travaux de la maison, les travaux domestiques auxquels les enfants étaient à l'époque très associés puissent avoir lieu soit le matin avant l'école, soit, bien sûr pendant des périodes de vacances qui ont été calculées pour ne pas gêner l'agriculture. Et puis, dès l'année suivante, la loi du 28 mars 1882 va instaurer l'obligation d'aller à l'école et la laïcité absolument essentiel. Ça va donc créer ça pour l'Etat. Une obligation, celle de multiplier les écoles.

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Il faut en construire beaucoup, beaucoup.

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On en construit à la fin des années 1880, plusieurs dizaines par jour. Ces édifices scolaires, on va les reconnaître partout. Ils sont tous faits sur le même modèle. Bien entendu, ces classes, avec ces grandes vitres, un peu aérer le couloir qui réunit les classes. C'est le même plan et le même modèle dans la France entière.

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Jean Sicard nous dit alors La muse de l'histoire, vit surgir d'un coup par milliers, tout blanc, sur le vieux territoire des palais pour les écoliers. Est ce que j'ai besoin de revenir sur la vie quotidienne de ces élèves qui, pour les deux tiers d'entre eux, au bas mot, sont encore de petits paysans avec le chemin, les chemins buissonniers, l'école buissonnière? N'est ce pas? Les casse croûte, les petites corvées, etc. C'est toute une.

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C'est toute une ambiance particulière. Revenant sur la notion de laïcité pour éviter les contre sens, Jules Ferry n'est pas un libéral et il est encore moins un socialiste. Il ne faut pas s'y tromper. Plus qu'un homme de gauche, c'est d'abord un conservateur, très républicain, certes, mais conservateur républicain. Sa tolérance à l'égard du clergé est très grande. En fait, Jules Jules Ferry ne va pas cesser de le répéter. Il ne veut pas créer. d'Endoctrinement des esprits, il n'est pas question, dit il, de transformer les instituteurs je le site en un corps de 50 000 vicaire savoyard formant une nouvelle classe caste sacerdotale.

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En vérité, la seule vraie religion qui vaille aux yeux de Jules Ferry, c'est celle de la morale industrieuse. On doit fabriquer, si j'ose dire. On doit laisser sortir de l'école d'honnêtes travailleurs, des citoyens responsables et fiables, des personnes qui seront en charge, des familles qui feront en quelque sorte les bons citoyens. Voilà l'objectif que s'est fixé la République. Et pour cela, Jules Ferry va personnellement s'investir avec la célèbre lettre aux professeurs. Vous savez qu'on a si souvent cité et où il montre à quel point.

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Pour un professeur, le rôle qui lui est assigné par la République est absolument essentiel. C'est en quelque sorte si on devait définir Jules Ferry.

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Je dirais que c'est un idéaliste, oui, mais un idéaliste de terrain et un homme qui, dans l'action, s'est constamment tenir le cap. En 1886, les personnels des écoles primaires publiques sont tous laïcisée et en 1889, ils vont intégrer officiellement la fonction publique, c'est à dire là d'un seul coup. Alors là, la fonction publique explose en France puisque ces enseignants vont devenir fonctionnaires. Et du coup, Jules Ferry va se trouver en butte à toutes sortes de critiques, de lazzi, de méfiance, aussi bien sur sa droite que sur sa gauche, si je puis dire.

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On l'appelle Ferry famine. Il va devenir après la conquête du Tonkin, ferry Tonkin. Il faut dire qu'il est un des grands défenseurs du colonialisme qui, à l'époque, est vu comme une, comme un moyen d'émancipation des peuples. C'est peut être toutes ces critiques là et tous les problèmes qu'aura rencontrés Jules Ferry. C'est peut être ce qui explique qu'après tout, il n'ait jamais été président de la République. On ne l'a jamais élu président de la République. Alors disons aussi que derrière presque toutes les campagnes de haine contre lui et de diffamation, bien souvent, il y a l'ombre du satané Clémenceau, le tombeur des ministères qui échauffe tellement l'opinion contre Jules Ferry qu'en décembre 1887, un illuminé qui s'appelle Aubertin ira jusqu'à tirer sur Ferry une balle à bout portant.

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Cela va engendrer une lésion cardiaque dont Ferry finira par mourir six ans plus tard, en 1893. C'est vous dire la haine qu'il y a contre ce personnage. Et pourtant. Pourtant, l'œuvre du père de l'école obligatoire est immense. Et du reste. Les gens simples ont toujours su ce qu'ils devaient à ce grand monsieur. Vous savez, on parle toujours de la communale. Cette petite petite école communale où chacun a appris à lire, à compter, etc.

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Mais il y avait aussi, toujours à côté de cette communale, une école privée catholique.

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Il faudrait rentrer dans le détail de la politique scolaire de l'époque.

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Mais vous voyez à quoi ressemblait l'école de l'époque?

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Bien entendu, les bataillons scolaires, comme on les appellera, qui sont conscients de devoir inculquer aux enfants une sorte d'amour particulier de la patrie. N'oubliez pas qu'on est au lendemain de la perte de l'Alsace et la Lorraine.

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Raphaël Perrier, par exemple, dans son école du citoyen, nous dit textuellement Tant que l'Alsace-Lorraine persistera dans sa volonté d'être française, nous n'aurons pas le droit de désarmer aussi longtemps que ces hommes, nos concitoyens, nous demanderons leur patrie. Nous ne pouvons rester sourd à cet appel et c'est à l'école qu'on va former les petits citoyens avec des manuels qui sont fabriqués tout exprès. Je pense bien sûr au célèbre grand manuel Le Tour de France par deux enfants qui étaient signés par madame Feuillie.

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Enfin, c'était signé Bruno, qui était le pseudonyme de Madame Feuillet et ou envoyait ses deux enfants, ses deux petits frères qui partaient d'Épinal et passant par Besançon, Lyon, Clermont-Ferrand, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Dunkerque, Lille, etc. Finissant par Paris, faisait le tour de la France, où il apprenait en quelque sorte le sens du devoir et l'amour de la patrie.

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On peut dire que cette école de la République, à l'époque, aura sans doute beaucoup contribué à la victoire de 1918, bien entendu. Et d'ailleurs, à l'époque, sur 38 000 enseignants combattants pendant la Première Guerre, près de 8 000 500 trouveront la mort au champ d'honneur.

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La grande question qui va agiter par ailleurs l'école, c'est celle, bien sûr, de l'anticléricalisme ambiant. C'est toute la question de la séparation de l'école, de l'Eglise et de l'Etat avec le petit père Combes, bien entendu, qui va fermer quelque 12.000 écoles congréganistes. Autant vous dire que d'un seul coup, on a mis un million cinq cent mille enfants sur le pavé.

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Ça a été le grand traumatisme de cette affaire.

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Mais l'école de la République. Instituer ce qu'on a pu appeler une méritocratie avec la capacité d'apprendre, de faire monter le niveau de tout le monde, ce qui, aidé en période d'exode rural, a joué un rôle essentiel.

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On a créé vraiment des citoyens qui, munis du certificat d'études, étaient des gens qui savaient beaucoup plus que lire, compter, écrire, etc. Qui savait, qui connaissait l'essentiel?

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Qui avait une, une connaissance suffisamment générale pour être de passe de de bons citoyens? Je pense que c'est dans ce contexte là qu'il faut situer la célèbre lettre de Jean-Jaurès qui va être lue tout à l'heure dans les écoles et dont je vais vous lire des extraits.

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Il faut revenir ici à la passion, à la transmission lumineuse de Jaurès.

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Larché magnifique de Renaud Capuçon, accompagné par l'Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Lionel Bringuier, interpréter ce concerto numéro 3 de Camille Saint-Saëns.

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Franck Ferrand sur Radio Classique dans la dépêche de Toulouse, le 15 janvier 88, Jaurès écrit. Vous tenez dans vos mains l'intelligence et l'âme des enfants. Vous êtes responsable de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n'auront pas seulement à écrire, à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d'une rue, à faire une addition et une multiplication.

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Ils sont français et ils doivent connaître la France, sa géographie, son histoire. Autant dire son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu'est une démocratie libre. Quel droit leur confère? Quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation? Enfin, ils seront hommes et il faut qu'ils aient une idée de l'homme. Il faut qu'ils sachent quelle est la racine de nos misères. L'égoïsme aux formes multiples et quel est le principe de notre grandeur.

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La fermeté. Unis à la tendresse.

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Et quoi? Tout cela des enfants, me direz vous? Oui, tout cela. Si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épiler. Et Jean-Jaurès ajoute il faut que le maître lui même soit tout pénétré de ce qu'il enseigne. Il faut qu'il se soit émerveillé tout bas de l'esprit humain. Alors, et alors? Seulement lorsque, par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d'une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants la lumière et l'émotion de son esprit à vous serez plus que payer de votre peine, car vous sentirez la vie de l'intelligence s'éveiller autour de vous.

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Les enfants ont une curiosité illimitée et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde lorsque vous leur aurait parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine. Vous aurez fait sans peine en quelques années, œuvres complètes d'éducateurs dans chaque intelligence. Il y aura un changement, un sommet et ce jour là, bien des choses changeront.

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Nous nous retrouvons maintenant notre Christian Morin, à qui je n'ai pas besoin de demander ce qu'il va regarder ce soir à la télévision. Bonjour Christian et j'en profite pour faire un clin d'oeil aquitain à Jacques Santamaria et à Patrice Duhamel. Oui, de Gaulle, l'éclat et le secret. De Gaulle ne vous quitte pas, en quelque sorte?

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Non, décidément, c'est la grande époque. Ça va être un anniversaire lundi prochain et oui, lundi prochain, le 50e anniversaire de sa mort. Vous imaginez ça, disait de Gaulle. Oui, tout à fait. Donc. Et puis, un salut aussi à l'exploit de Samuel Labarthe dans le rôle du général de Gaulle. Et n'oublions pas Constance Dollé. Je vous ai aperçu, oui, chez notre ami Laurent Ruquier samedi soir. Laurent Ruquier. Et il y avait Constance Dollé qui joue le rôle de Yvonne de Gaulle, qui est assez saisissant.

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En même temps, elle est incroyable. Tout à fait. Et rappelons à propos de cette chère madame de Gaulle surnommée Antigone. C'était chaleureux. D'ailleurs, ça a été mal pris par le chef de l'Etat et son épouse surtout. Mais rappelons que c'est un certain Jean-Marie ProLiant, comédien et chanteur, qui avait surnommé Yvonne Tante Yvonne Wallah. Je crois que c'était affectueux, surtout, donc de Gaulle ce soir, 21 heures 5 sur France Télévisions et le retour de Franck Ferrand demain matin.