Joe DiMaggio
Franck Ferrand raconte...- 1,903 views
- 24 Feb 2021
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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. L'ambiance en ce 30 septembre 1951 au Yankee Stadium. Énormément de monde, on chante, on applaudit, ça descend de toutes les travées. Le Yankee Stadium, c'est l'enceinte de baseball de New York. On est dans le Bronx et on joue, si je puis dire, à guichets fermés. Imaginez un chaudron en ébullition. 60 000 supporters qui ont pris place dans tous ces gradins pour suivre la rencontre qui oppose l'équipe qui joue depuis près de 30 ans dans ce stade, les Yankees de New York.
Et puis, en face, les Red Sox de Boston. Au cours de la rencontre, les aficionados des Yankees n'oublient pas leurs rituels favoris. Ça fait maintenant des années qu'ils font ça. Ils se mettent à hurlés, à chanter, si l'on peut dire à de nombreuses reprises le prénom de JO ou JO. Le jeu en question, c'est bien sûr Joe DiMaggio, 36 ans, la star des Yankees, qui joue dans cette équipe depuis 15 ans. C'est ce jour là son 1730, sixième match d'images Giot sur le terrain avec le numéro 5 dans le dos, il est en position de champ extérieur au centre avec pour mission, comme l'exige son poste, de courir très rapidement pour attraper la balle frappée en l'air, mais aussi pour la relancer.
Bon, encore une fois, je ne suis pas un grand spécialiste des règles de ce sport. Toujours est il qu'on voit DiMaggio couvrir une large partie du terrain au cours de la rencontre contre les Red Sox. Il ne dispute pas le meilleur match de sa carrière, mais il va contribuer quand même à la victoire des Yankees, qui s'impose 3 0 face à leurs adversaires et filent tout droit vers un nouveau titre de champion de la Ligue majeure de baseball. Le troisième titre consécutif au sein de l'élite du baseball américain.
Deux ligues là bas la Ligue nationale et la Ligue américaine. Au terme des deux heures de match, Jodie Mageos. Cet homme grand, mince, reprend son souffle. Il retire sa casquette sur laquelle figure le logo des Yankees, bien sûr. Ça dévoile sa chevelure noire lisse. Il salue longuement les supporteurs, comme d'habitude, avec toujours cette espèce de de large sourire, ses grandes dents d'écureuils, comme s'en amuse La Presse. Mais cet instant, disons le, est un peu différent.
Il est très particulier, même, car Joe DiMaggio, ce soir là, à jouer son ultime match avec les Yankees et qui sera le dernier de sa carrière dans quelques semaines. Il va prendre officiellement sa retraite. Le numéro 5 ne sera plus jamais attribué à aucun joueur des Yankees. C'est maintenant un numéro sacré attaché à la légende, dit Majuro. La légende, dit Mageos.
Il était né Jos Giuseppe Paolo d'imager son vrai nom. Il était né le 24, 25, 25 novembre 1914 en Californie, à Martin's, un village de pêcheurs à 40 km au nord de San Francisco. Il est le huitième enfant d'une famille sicilienne originaire de Palerme et qui a émigré aux États-Unis une dizaine d'années plus tôt aux familles pauvres, selon son père. Vous l'aurez compris, un pêcheur, un petit pêcheur. C'est en voyant jouer au baseball son frère aîné Vince que JO a décidé de pratiquer ce sport.
Il joue dans des clubs locaux, mais il ne se voit pas pour autant devenir professionnel. Pour lui, c'est un hobby, un passe temps, si vous voulez. Et malgré son impressionnante frappe de balle, le meilleur joueur des équipes où il est titulaire va se comporter, disons le pendant longtemps, en dilettante. Il, et même à un moment, de jouer au baseball pendant deux années pour lui, permet de passer un an. Ce que les Américains appellent le collège.
Puis, il choisit de devenir docker. Néanmoins, après avoir perdu son travail, il va reprendre la batte et les gants et commencer en professionnel, cette fois au sein de l'équipe des Seals de San Francisco. Sur les conseils de son frère Vince, qui déjà lui a joué dans cette équipe qui détient plusieurs titres de champions de la Ligue de la côte du Pacifique, ça fait partie d'une suite d'une ligue partie d'une ligue mineure de baseball dans son.
Dans son rapport, un recruteur décrit d'images jo, comme je cite un gamin dégingandé et gauche, tout en bras et en jambes, comme un poulain, avec une expression souvent revêche.
Malgré son physique a priori peu athlétique et plutôt maigre, il faut bien le dire. Et d'ailleurs, il se foule volontiers la cheville. Et malgré une petite tendance à la paresse, on voit que JO est un excellent joueur. Il se fait vite repérer. Il va quitter les Six de San Francisco pour signer dans un club beaucoup plus huppé en ligue majeure. Cette fois, donc, les Yankees de New York. Alors là, les Yankees ont pas mal de titres de champion.
La Presse les a surnommés l'équipe des Bombardiers du Bronx. Autant dire qu'il y a là dedans pas mal d'excellents frappeurs de balle.
Franck Ferrand, c'est un raté classique.
C'est un après midi pluvieux que Jody Majeau va jouer son premier match avec les Yankees. On est là le 3 mai 1936. Et très vite, malgré des blessures et notamment encore une cheville tordue, le numéro 5 de l'équipe va s'imposer. Lui qui était si mince a pris pas mal de muscles. Il est de plus en plus affûté. Il va devenir très vite s'impose comme ça. Rapidement, il devient la star de l'équipe et lors de ses premières saisons, il va contribuer à permettre aux Yankees de remporter quatre Séries mondiales d'affilée.
Il est leader à la moyenne au bâton en 39, en 40. Il est le joueur le mieux payé de son équipe. Entre parenthèses à l'époque, cela veut dire qu'il est le joueur le mieux payé du sport américain tout entier, aussi à l'aise dans son poste que le poste de champ extérieur. Je vous l'ai dit que dans celui de frappeur ou de lanceur droitier, peu importe dit, Mageos va réussir à faire oublier Babe Ruth, qui, jusqu'alors, avait été considéré comme le meilleur joueur de cette équipe des Yankees.
Jérôme Charyn, dans la biographie qu'il consacre à d'imager, nous dit il, possède un langage à lui. Ce n'est pas seulement qu'il se trouve seul dans le champ centre. Toute l'équipe se meut à son rythme. Toute l'équipe s'appuie sur ce rythme, mais sans être capable d'en saisir véritablement les courants. Personne ne l'est. Le liant qui clipperton est un être unique. Un accident de la nature sorti de nulle part, avec un sens aigu de la forme.
Il n'est qu'un caulier de phrases impeccables. Et le secrétaire d'État de Nixon, puis de Forbes, le célèbre Henry Kissinger, racontera beaucoup plus tard qu'à l'époque où il était adolescent, tout juste arrivé aux Etats-Unis en 38 pour fuir à l'époque les persécutions nazies en Allemagne, le jeune Henry Kissinger était littéralement fasciné par Jodie Mageos. Il allait le voir au stade. C'était, dit il, un monde à lui tout seul. Personne n'était capable de conquérir comme lui un stade de baseball.
Voyez bien que nous sommes en face d'un phénomène complètement incroyable. Entre mai et juillet, 41 d'images Giot enchainent un record de 56 matches consécutifs au cours desquelles il frappe au moins un coup sûr que ce qu'on appelle un home run aux Etats-Unis, il envoie une balle hors d'atteinte des défenseurs adverses, si vous voulez. Et cette même année, il remporte pour la deuxième fois le titre de meilleur joueur de la ligue majeure. Il est également élu sportif de l'année par la Société de presse.
Un journaliste du New York Times qui s'appelle George. C'est écrit sur le terrain. Jody Mageos est grand et mince. Pareil à un saint dans une toile du Gréco.
Le bibliste Concerto K Orchestra, sous la direction de Léonard Slatkine, interprété ce premier jour du Printemps de l'Europe, Wanderson.
Franck Ferrand sur Radio Classique. C'est une star. Jodie Mageos en mai 39, il fait la une de Life et il pose d'ailleurs entourée de toute sa famille à San Francisco. Lorsqu'il revient à San Francisco après en être, vous avez compris. Parti pendant des années, il est littéralement adulé. L'enfant du pays fait des entrées royales, acclamé par la foule. Le maire de la ville s'affiche à ses côtés. Bien entendu, son mariage à l'église de San Francisco en 39, avec une actrice qui, Dorothée Arnauld, suscite une véritable émeute.
Et toujours à San Francisco, sur le front de mer, il va ouvrir un restaurant, le d'imager rose, qui propose notamment un savoureux Chopinot, un ragoût de poisson et de fruits de mer. La chanson Dewoitine Géodis Madiot devient le cri du coeur de tous les fans de baseball. Nous voulons dans notre équipe, dit la chanson, qui atteint d'ailleurs la douzième place du Billboard américain. Alors on voit toujours du Mageos se perdre, peut être un peu dans toutes sortes de choses, du fait notamment de la publicité pour les cigarettes.
Bref, il bénéficie de ce statut de star qui n'est pas si facile à vivre au quotidien. Parce qu'il faut vous dire que de jolies Mageos, par ailleurs, est un homme timide, solitaire, qui, en dehors du terrain, passe son temps libre au casino, à jouer aux cartes, à écouter la radio. Il lui arrive aussi d'aller au cinéma. Il n'était guère amène en société, nous dit son biographe. Jamais il ne souriait. Il était incapable de blaguer avec ses coéquipiers.
Le langage, apparemment, lui faisait peur. Il n'avait pratiquement aucune instruction, si l'on excepte ce qu'il savait du baseball. Alors là, là, il pourrait donner des cours et des master class. Là, évidemment. En 1942, alors que les Etats-Unis sont engagés dans la Seconde Guerre mondiale, il met la carrière de baseball extraordinaire dont il est, dont il est l'incarnation entre parenthèses. Il va s'enrôler dans l'aviation américaine, ce qui ne veut pas dire qu'ils combattent.
Pour autant, il ne quittera jamais les Etats-Unis quand il rentre aux Yankees en 1946, après quatre saisons d'absence. Donc, Jody Mageos ne retrouve pas tout à fait le niveau qu'il le possédait avant guerre. Il joue toujours, il participe aux grandes compétitions, mais on le voit de plus en plus souvent blessé, avec notamment un talon qui le fait atrocement souffrir. Et puis, il attrape une pneumonie.
Et lorsqu'il met un terme à sa carrière, donc, ce que je racontais tout à l'heure. En 1951, il affiche des statistiques impressionnantes, notamment comme comme frappeur. C'est Christophe Darques qui a préparé l'émission d'aujourd'hui. Il a essayé de me former de façon accélérée au baseball. Il a relevé un certain nombre de ses statistiques. Jodie Majeau a réussi deux 1214 coups sûrs, mais aussi 361 coups de circuit, c'est à dire que la balle est sortie des limites du terrain au champ extérieur Jodie Mageos.
C'est aussi 1390 points marqués, 9 victoires avec les Yankees en Séries mondiales. La série finale de la Ligue majeure de baseball, qui a lieu après la saison régulière. Trois titres de meilleur joueur de la Ligue américaine.
Bon, bref, la fin de la carrière un petit peu en demi teinte n'altère en rien la célébrité de celui qui reste le sportif le plus impressionnant de son époque. C'est vrai qu'il s'éloigne des terrains maintenant, mais il reste une légende.
Jusque dans la littérature d'ailleurs, puisque le personnage de Santiago dans Le vieil homme et la mer des MAINGUET admire, dit Giaux, le grand d'iMac Giot. Il serait fier de moi aujourd'hui.
Le personnage, dit Majo, est également très suivi par La Presse parce qu'à partir de 1952, nous y voilà, va commencer cette idylle avec une jeune actrice. Elle a 26 ans à l'époque et elle entame de son côté une carrière qui va être assez fulgurante. Elle est de 12 ans, sa carrière, sa cadette. Et elle s'appelle Marie-Lyne Monnereau, bien sûr. Il paraît d'ailleurs que c'est en voyant une photo de Marie-Lyne en train de feindre de jouer au baseball.
Un cliché que vous avez peut être à l'esprit, d'ailleurs, parce qu'il est célèbre. C'est en voyant cette célèbre photo que D'imager aurait eu envie de la rencontrer à cette époque. Il est lui même divorcé depuis plusieurs années. Il a un fils. Il va demander à un ami qui connaît Marie-Lyne Monnereau d'organiser une rencontre. Et ça va être Rockhampton d'une rencontre. C'est une rencontre au sens fort. On peut parler cette fois d'une grande histoire d'amour. Géodis Majo, qui commente maintenant les matchs de baseball, fait des allers retours réguliers à Los Angeles pour voir Marie-Lyne qu'il veut épouser, alors que la jeune actrice, elle, est un petit peu plus réticente.
Mais ils vont finir par céder et ils vont se marier le 14 janvier 1954. Jodie Mageos n'a pas obtenu à l'époque l'annulation de la première de son premier mariage, sa première union célébrée 15 ans plus tôt en l'église de San Francisco. Ce ne sera donc pas un mariage religieux. C'est à la mairie. La ville californienne que Jody Mageos va dire oui à Marilyn Monroe, vous imaginez l'émotion dans tout le pays? Vous imaginez ce que peuvent représenter cette extraordinaire étoile descendante du sport américain qui est à l'époque et cette non moins extraordinaire étoile montante du cinéma américain qu'est Marie-Lyne?
On dirait presque un mariage de cinéma. On pourrait penser que tout ça a été arrangé pour entretenir la double légende de la Ligue majeure et dHollywood. Marie-Lyne Monnereau et Djoli Mageos forment le couple idéal aux yeux des Américains et même aux yeux d'une partie du monde qui suit à travers la presse leurs leurs histoires. Ce sont les gens les plus en vue de ce milieu des années 50 qui incarnent peut être le rêve américain. Dans les deux cas, une enfance dans la pauvreté et la possibilité de devenir riche et célèbre grâce à une passion qu'on incarne à la quintessence leur ligne.
Leur lune de miel va se faire au Japon et elle est suivie comme s'il s'agissait d'un voyage du chef d'Etat. Ça doit être agréable et pratique entre parenthèses. Elle est suivie par des journalistes et des photographes du monde entier. C'est un bonheur qui irradie, qui déborde et la race peut être. Un bonheur dont il faut que je vous annonce tout de suite qu'il sera de courte durée.
Une petite valse du samedi soir, Barone Copeland, de l'Orchestre symphonique de Detroit, était sous la direction Dental Dorothy.
Franck Ferrand sur Radio Classique. Ah oui, ça ne va pas durer cette histoire. Hélas, le couple en fait ce couple qui a tout pour séduire. Extérieurement, intérieurement, n'est pas fait pour vivre ensemble. Parce que, tout simplement, Géodis Majeau a un gros défaut, c'est qu'il est jaloux.
Et Gottes en est d'un naturel jaloux.
Épouser Marie des Monnereau, vous avouer que ce n'est pas une idée excellente, évidemment. Il ne tolère pas que son épouse soit l'objet de tous les regards lubriques possibles et imaginables et il voudrait tout simplement qu'elle arrête le cinéma. Et Maryline est fragile psychologiquement. Vous le savez bien. Il n'empêche qu'elle a une volonté extraordinaire. Elle veut faire carrière et n'a aucune intention de devenir femme au foyer d'un sportif à la retraite. Il y a ce tournage sous la direction de Billy Wilder, le tournage de sept ans de réflexion Seven Year Zich, qui est tout à fait extraordinaire, d'ailleurs.
Et il y a cette scène dans le film, avec la jupe qui s'envole au dessus de la bouche d'aération du métro. Vous savez, et ça, cette scène, c'est la scène de trop, si je puis dire. Et je trouve que JO assiste au tournage. Scène après scène, il est ivre de jalousie. Et ce soir là, la dispute dégénère et il semblerait que JO en vienne à frapper Marie-Lyne. Et ça, c'en est trop pour l'actrice qui va demander le divorce.
Et le couple va se séparer officiellement le 27 octobre 1954.
Alors, vous ne rêvez pas? J'ai bien, je vous ai bien dit qu'ils s'étaient mariés le 14 janvier en est le 27 octobre. Autrement dit, cette histoire extraordinaire entre Marie-Lyne et JO n'aura duré que deux cent soixante quatorze jours.
C'est une séparation qui n'empêche pas les ex-époux de rester en bons termes.
Ils vont même devenir amis, très amis et se voir le plus souvent possible, même si Maryline, de son côté, va se remarier. J'ai eu l'occasion de vous raconter ça il n'y a pas si longtemps avec Arthur Miller. Jodie Mageos, qui vient d'être élue au Temple de la renommée du baseball et de toutes les projections de films dans lesquels joue Marilyn. Il semblerait que maintenant, il suffit qu'elle ne soit plus son épouse pour qu'il ait perdu sa maladive jalousie.
Vous voyez, les photographes, évidemment, ne rate jamais sa grande silhouette qui cache toujours cette espèce de timidité qu'il n'aura somme toute jamais surmontée. Derrière le ras, le large sourire qu'on connaît. Et puis, cet homme a toujours cette espèce d'élégance. À l'époque, on fume beaucoup. Vous savez, on le voit presque toujours fumer sur les photos avec son costume très élégant Tuot. Et là aussi, disons le, dans les mauvais moments. Lorsque l'actrice dérive, vous savez qu'elle va dériver de plus en plus après son divorce de 1961 avec Arthur Miller.
Marie-Lyne, dépendante aux barbituriques et aux amphétamines, sera finalement internée dans un hôpital psychiatrique. J'ai eu l'occasion de dire dans d'autres émissions à quel point elle avait été acculée et d'une certaine manière, par les grands studios américains, par les measures, comme on les appelle vers cette espèce de dérive. Ils ont voulu d'une certaine façon se se débarrasser d'elle et elle a pu compter sur un certain nombre d'amis proches, au nombre desquels, bien sûr, dit Majeau. Et quand elle est interné dans cet hôpital psychiatrique, DiMaggio va menacer de démolir les lieux.
Une planche après l'autre. Si son ex-femme ne quitte pas au plus vite cet endroit, il va réussir parce qu'il est de vadillo. Et parce que ça, parce que son implication est grande. Il va réussir à la faire sortir de l'hôpital pour qu'elle puisse venir se soigner chez lui.
D'ailleurs, Marine Monnereau, lui, devra beaucoup à ce moment là.
Et on peut dire que grâce à lui, elle semble aller un peu mieux.
Franck Ferrand, c'est raté. Christiques, 5 août 1962.
C'est la terrible nouvelle. Maryline a été retrouvée morte dans sa villa californienne à seulement 36 ans et Joy Matsuo est complètement. Il est complètement dévasté. C'est lui qui va payer les funérailles, lui qui pourtant, dit on, fait partie des ragots. Vous savez, toutes les très grandes célébrités comme leur petite part d'ombre. On dit qu'il est d'une avarice un peu sordide, mais en l'occurrence, il va organiser avec la demi soeur de Marie-Lyne ses funérailles dont il va régler la facture.
Il voulait un enterrement dans l'intimité. Il a interdit la présence de toutes ces stars hollywoodiennes qui seraient venues verser des larmes de crocodile. Et lui, ce sont de vraies larmes. Bien sûr qu'il verse le jour des obsèques et plusieurs fois, il va prononcer ce mot Je t'aime en guise, en guise d'adieu. Au cours des années suivantes, Jodie Jolie Mageos paraîtra un peu moins sur la scène publique. Ce qui ne veut pas dire qu'on l'ait oublié. Il est toujours cette espèce de star incontestée et incomparable du baseball.
En 1969, au moment du centenaire de la naissance du sport de la naissance du baseball, il va recevoir le titre de meilleur joueur de tous les temps. On lui demande souvent. Graffe bien qu'il ait pour habitude de demander de se faire payer pour signer. Mais bon, c'est comme ça. Qu'est ce que vous voulez? Il a une réputation qui devient un peu un peu ambivalente. Il faut bien le dire. En septembre 1998, Jodie Badjo est ovationnée au Yankee Stadium de New York.
Le voilà de retour. Rappelez vous cette journée incroyable de 1951 et bien est de retour pour une sorte de consécration. C'est son jubilé. Si vous voulez, c'est une journée qui lui est consacrée. Il souffre à l'époque d'un cancer du poumon dont il est opéré quelques semaines plus tard. Mais il l'assure, il reviendra au Yankee Stadium en avril pour l'ouverture de la saison. On parle beaucoup de son état de santé. Il y a toutes sortes de rumeurs.
Il va mourir de Joe DiMaggio le 8 mars 1999 à Hollywood, en Floride, a donc pas passe. Pas Hollywood, que vous connaissez à 84 ans. Le deuil est immense aux Etats-Unis et les radios, les télés passent en boucle la chanson Mrs. Winson de Simon Garfunkel, qui avait été créée en 1967 et dans laquelle on pouvait entendre. Où es tu allé? De Jody Mageos. Le pays est et tourne les yeux vers toi. Qu'en dites vous, madame Robinson?
Non, bien sûr. Joel Bondissants, s'en est allé. Jodie Jones ne s'était jamais remariée. Après le divorce avec Maryline Monnereau, il est allé trois fois par semaine jusqu'au bout, fleurir la tombe de celle dont il avait été l'époux d'un court moment. Mais il n'a jamais oublié celui ou celle qui avait été le seul amour de sa vie.
Et voici notre Christian Morin bonjour Christian.
Bonjour, quand je vous ai senti un peu embarrassé avec les règles du baseball en début d'émission, j'ai perdu patience et compliqué avec rehauts blancs, mais j'ai mené mon enquête. Écoutez moi bien, sachant qu'une rencontre de baseball se jouait avec deux équipes en défensive, en attaque, 9 joueurs d'une équipe passant à la batte, tandis que neuf joueurs de l'autre équipe sont en défense le lanceur, un receveur et sept autres joueurs. 4 dans le champ intérieur. Première base deuxième base à Ricourt troisième base et 3 dans le champ extérieur.
Chansons leurs échanges. J'ai pas fini, réparti sur le terrain pour attraper la balle et tenter d'éliminer le batteur adverse, sachant Bons-Enfants qu'une partie se joue en 9 manches. Quand est ce que la demi manche prendra fin? Vous avez deux heures?
D'accord, je vais y réfléchir. Vous envoie ça par texto. J'avoue que en lisant la règle du jeu que je vous ai expliqué, je ne sais même pas si les auditeurs et lectrices ont compris. Non, je ne pense pas. Sûrement pas moi non plus. Mais ça n'empêche pas notre amitié et le plaisir de se retrouver demain matin. Vous savez qu'à propos de Maryline Boudreau, Mageos, c'est vrai avec Piqué, une colère de jalousie.
Y a une chose qui est à préciser, c'est qu'on ne voit jamais dans le film en pied Marie-Lyne Mandraud. C'est une photo qui a été prise pendant le tournage et il y avait la censure américaine. On ne voit que ces gens dans le film et le haut du corps de Marilyn, mais jamais au pied, c'est ça.
On ne voit pas la scène complète. Mais c'est cette c'est seulement la photo qui nous permet de l'imaginer.
Le film est assez magnifique. Merci beaucoup. Et puis, je pense qu'une rencontre avec des professionnels du baseball serait de bon aloi pour ce week. On va y songer.
Bonne journée.