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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Il y a 300 ans, en septembre 1720, s'écroulait le système de papier monnaie mis en place avec l'assentiment du régent Philippe d'Orléans, le neveu, le successeur de Louis 14. Sous cette régence, les caisses de l'Etat étaient complètement vides. Il fallait de l'argent pour le commerce, pour l'industrie et pour ne pas trop pénaliser les affaires. Pour faciliter l'investissement. Le banquier écossais John Lo on disait à l'époque John l'ASCE avait eu l'idée de créer des fonds à partir de peu de choses.

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Il avait fabriqué ce système de papier monnaie et rue Quincampoix, où se situait la banque. On s'est mise à spéculer et spéculer de manière intense. Les agitateurs étaient devenus les rois de Paris. Et voilà qu'en cette fin d'été, entre la semi banqueroute du 21 juillet et la suspension des billets de banque, les billets de la Banque Royale le 10 octobre 1720, tout ce bel échafaudage s'écroule comme un château de cartes. Ce que j'aimerais vous raconter ce matin, c'est un fait divers qui s'est produit au printemps de cette terrible année 1720 et qui a pour décor, justement, qui a pour toile de fond la fièvre acheteuse de la rue Quincampoix.

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C'est l'affaire dite du comte de Horn. Le comte de Horn était le fils cadet du prince de Horn, donc un très grand aristocrate des Pays-Bas. Il était né à Bruxelles en 797, ce qui veut dire qu'il avait 22 ans. Je suis celui qui a beaucoup parlé de cette affaire parce qu'on est en plein dans l'époque où il à qui il accède lui même aux responsabilités. C'est bien sûr notre petit duc de Saint-Simon. C'était un jeune homme de 22 ans, nous dit Saint-Simon.

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Jeune homme grand et fort bien fait de cette ancienne grande maison de Horn connue dès le 11 XXIe siècle parmi ses petits dynastes des Pays-Bas et depuis, par une longue suite de générations illustrées. Comme toujours dans les Mémoires de Saint-Simon, en l'occurrence, on est au chapitre 21. Pour ceux qui connaissent par coeur l'édition en bois Robert Égoûts, qui sont des adeptes du fiée le duc de Saint-Simon. Comme toujours, on a droit à toute la généalogie. Tous les parents, toutes les alliances, tous les blasons, si je puis dire.

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Il nous raconte, Saint-Simon, qu'il y a deux fils dans cette famille Maximilien Emmanuel, qui a suivi la révolution des Pays-Bas, nous dit il, et qui porte le nom de Prince de Hoorn et Antoine Joseph, portant le nom de comte de Horn. C'est celui qui nous intéresse, bien entendu, et qui n'était encore, nous dit il, que capitaine réformé dans les troupes autrichiennes, réformé.

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C'est à dire qu'il avait été renvoyé du service moins par sa jeunesse que paraître fort mauvais sujet fort embarrassant pour sa mère et pour son frère, nous dit Saint-Simon. Ils apprirent tant de choses fâcheuses sur sa conduite à Paris depuis le peu de temps qu'il y était arrivé, qu'il y envoyer un gentilhomme de confiance avec de l'argent pour payer ses dettes, lui persuadé de s'en retourner en Flandres. Et s'il n'en pouvait venir à bout, implorer l'autorité du régent à qui il avait l'honneur d'appartenir par madame dont il était parent?

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Si vous préférez, pour leur être renvoyés, le malheur voulut que ce gentilhomme arriva le lendemain du crime.

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Franck Ferrand. Christiques, oui, parce qu'il va y avoir un crime.

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Bien entendu, une parente du jeune comte de Horn, la comtesse de Créquy, a laissé des souvenirs pour sa part, ou le crime d'Antoine et sa punition occupe des pages enfiévrée. Je cite maintenant Madame de Chriqui. En 1720, la maison de Horn était composée du prince régnant, âgé alors de 24 ans, et du comte Antoine Joseph, son frère âgé de 22 ans, ainsi que d'une sœur chanoinesses au chapitre de Tornac et du grand forestier de Flandre, le Roncal, lequel avait tué sa femme.

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Commence bien Agnès de Créquy, la femme en question, dans un accès de folie, nous dit elle. Il est bon d'ajouter ici, précise madame de Créquy, que la mère de ces deux jeunes gens était elle même une princesse de ligne dont le père était devenu fou et dont le frère était renfermé lui aussi pour cause de folie, commençait à avoir à peu près de qui nous parlons. Le prince Dorne nous dit qu'elle était un jeune homme infiniment sage et qui vivait très noblement dans les Pays-Bas.

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Ça, très bien. Au contre son jeune frère, il avait commencé par entrer au service de l'Autriche, mais on lui reprocha d'avoir manqué de respect à un prince généralissime des armées de l'Empire. De plus, il avait donné quelques sujets de mécontentement à son frère aîné, qu'il l'avait fait mettre aux arrêts dans son vieux château de verte, au pays de Horn. Et là, le régime que va subir le comte de Horn est tellement sévère et tellement dur que cela va peu à peu lui monter à la tête, si je puis dire.

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Il en tomba dans un état de furie continuel et d'aliénation complète, nous dit Mme de Chriqui. Au bout de six mois d'une captivité si dure, il avait trouvé moyen de s'échapper du château de Versailles après avoir assommé deux de ses geôliers à coups de bouteille. Il fit des actes de folie notoires. Il n'en est pas moins accueilli par son frère, qui va essayer de le raisonner, qui va le traiter, bien qu'il va lui donner toute la considération nécessaire, la douceur et les bons traitements, nous dit elle.

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Le bon régime et surtout les marques d'affection qu'il recevait de ce frère avait produit en effet sur lui des effets très salutaires. Il avait fini par retrouver la raison, mais la plus faible contrariété continuait de lui porter ombrage. La violence avait toujours couvé dans le fond de son caractère et sa famille observait encore avec lui les ménagements les plus légitimes et les plus assidus. Ce fut dans cette disposition là qu'il s'échappa des Pays-Bas pour venir à Paris et à Paris. Eh bien, les choses tournent mal.

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Comme ce galant et beau jeune homme avait eu quelquefois la précaution de se déguiser pour sortir la nuit, nous dit elle. Les racoleurs pour le Mississippi, vous savez qu'à l'époque, il y avait pour le Régent, pour l'abbé du Bois, un certain nombre de personnes qui ramassaient tous les traîne savates possibles et imaginables pour les envoyer là bas, de l'autre côté de l'Atlantique, peupler les colonies de la Nouvelle-France.

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On aurait dit, précise madame de Créquy, on aurait dit qu'ils le guettaient particulièrement.

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Et comme on l'avait maltraité dans le lieu de dépôt où se rassembler, c'est racoleur. Votre grand père écrit en effet à son fils. Votre grand père ont pu porter plainte à l'ancien garde des Sceaux qui. Fut retiré des affaires, n'en avait pas moins de crédit et d'autorité. Monsieur d'Argenson lui répondit mystérieusement Vous aimez les pas? Sinon pour le faire quitter. Paris? Je ne sais rien. Moi, je ne puis rien, mais il est perdu s'il ne s'en va pas.

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Voilà tout ce que je puis vous dire. Autant vous dire que dans la famille de Chriqui, on est convaincu qu'on en veut déjà, qu'on est déjà très mal intentionné à l'égard du jeune comte de Horn. Ça ne va pas l'empêcher de commettre un crime effroyable.

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Christophe Rousset interprété magistralement au clavecin. Cette marche des sites de Pancrace Royer. Franck Ferrand sur Radio Classique. C'était dans la semaine de la passion, je ne l'oublierai jamais, écrit madame de Créquy. La semaine de la passion 17 120. Donc, on est effectivement au mois de mars. On vient avertir Mr. De Créquy que le comte Antoine est à la conciergerie du palais depuis 24 heures et qu'il est question de le traîner devant la Tournelle à propos d'un assassinat.

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On va s'informer et l'acte d'accusation portait réellement que le comte de Horn avait poignardé dans la rue Quincampoix un ajusteurs, un colporteur d'actions de la Banque de l'eau. C'était un usurier juif.

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C'était une chose inexplicable, dit Mme de Chriqui. Bernard OTRE Clock, qui connaît bien toutes ses affaires de police et de justice, a écrit sur le site de la Société française d'histoire de la police un article passionnant sur le déshonneur du comte de Horn. Il nous raconte à quel point la vie que mène le jeune homme dans ce Paris de la régence est une vie de bâton de chaise où l'on fréquente beaucoup les bouges, les tripots, les maisons plus ou moins borgnes, perdant plus souvent qu'il ne gagnait, nous dit Bernard Horth.

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Autre. Le jeune dévoyées accumula durant l'hiver 1720 un monceau de dettes et ses créanciers, qui étaient souvent escortés de tape durs à la stature impressionnante, faisaient comprendre au jeune homme que le temps des pirouettes était passé et qu'il allait falloir cracher au bassinet, n'est ce pas? Il est aux abois. Le comte de Horn, il est là à traîner constamment avec deux espèces de complices acolytes qui s'appellent lestemps et deux mille deux espèces de malfrats, vraiment pas du tout fréquentables.

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Et ce sont ces trois jeunes gens qui vont monter ensemble. Une affaire terrible. Ils ont décidé qu'ils attireraient dans une chambre d'hôtel. l'Hôtel en question, c'est l'Hostellerie de L'épée de bois. Ils vont attirer dans une chambre au croisement de la rue de Venise et de la rue Quincampoix, un agitateur au prétexte de lui acheter tout un paquet d'actions de la compagnie du Mississippi. Cet agitateur est un homme lui même à la réputation douteuse. Il s'appelle Lacroix, mais il fait partie intégrante du système de l'eau.

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Donc, d'une certaine manière, il est très protégé par les autorités en place. On va donc donner rendez vous à ce bonhomme le matin du Vendredi saint. On est là le 22 mars 1720 pour essayer de le mettre en confiance en lui. On le fait boire. On lui montre qu'on a déjà un certain nombre d'actions. Bref, on le met en confiance. Et puis, au moment où il est bien mûr, au moment où on l'a bien endormi, de belles paroles, les trois bandits passent à l'action.

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Alors il y en a un qui est derrière la chaise de Delacroix, c'est justement Hoorn. C'est lui qui va ceinturer la jeteurs. Il lui jette carrément un drap sur la tête. Et pendant ce temps là, les deux complices tirent des poignards qu'ils avaient sur eux et se mettent à lardé le bonhomme de deux coups de poignard. Sauf que la hauteur en question, l'infortuné Lacroix, se met à pousser des cris terribles qu'on entend dans toute l'auberge. Et finalement, le personnel de l'auberge se précipite.

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On vous tambourine à la porte. Mais qu'est ce qui se passe là dedans? Qu'est ce qui se passe? Pendant ce temps là, Lacroix, qui voit que l'homme n'arrive pas à mourir, hurle frapper au cœur, imbécile aucoeur. Il donne littéralement l'ordre d'assassiner assez de complices. Il semblerait que ce soit lui qui va finalement donner le coup de grâce à cet auteur qui meurt dans des conditions horribles. Il y a du sang partout dans la chambre. Il y en a aussi pas mal sur les complices de cette façon.

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Trois, les trois malfrats. Ils ont juste le temps de sauter par la fenêtre pour échapper au personnel de l'hôtel. l'Étang est le plus rapide, le plus malin. Peut être il va arriver, lui, à se disséminer dans la foule et à échapper aux recherches. Mais deux mille se blessent en atterrissant sur le pavé. Et alors, lui, il ne peut pas se relever. Ce qui fait que la foule peut immédiatement l'appréhender lui est déjà sous les verrous.

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Quant à Hoorn, il arrive à s'éloigner. Seulement, il se balade comme ça dans Paris avec des coups, des vêtements couvert de sang qui attire l'attention. Bien entendu. Alors, il explique qu'il a été victime d'une agression en lui. Diamé, à ce moment là, il faut témoigner devant la police. Eh oui, il va falloir parler à la police. La police comprend très vite à qui elle a affaire. Surtout que le comte de Horn n'est pour elle absolument pas un inconnu.

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On va l'interroger, l'interroger de façon musclée et il va passer des aveux complets. Je cite Bernard Hauteclocque si le comte de Horn avait trucidé un passant lui ayant manqué de respect ou même une servante repoussait ses avances.

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Il n'aurait pas eu grand chose à redouter de la justice, probablement. Tout au plus lui aurait demandé de quitter Paris. Mais assassiné pour de l'argent, c'était tout autre chose. Le crime de la rue Quincampoix était sordide, sans excuse, indigne d'un noble, et il avait commis le jour du Vendredi saint. Voilà bien le signe que le monde marchait décidément sur la tête depuis le début de cette régence. On en avait vu de toutes les couleurs. Mais le crime du comte de Horn fut un scandale immense, peut être un des plus retors.

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Du 18ème siècle et oui, c'est vrai que sous cette régence, les mœurs sont très relâchées. La population commence à murmurer contre l'attitude du régent, de son entourage, de tous ses banquiers, de tous ces grands financiers, de cette ferme générale dont on parle tellement. Et puis, bien entendu, de ceux qui, profitant du système de l'eau, vivent maintenant dans une espèce de spéculation effrénée qui fait beaucoup parler d'elle. De nouveau, Bernard Cloque le Régent avait compris combien cette agitation pouvait être à la fin déstabilisante pour le pouvoir.

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Et il donna des ordres pour en finir le plus vite possible avec le comte de Horn sous l'ancien régime. Une fois les faits établis, la procédure criminelle était extrêmement rapide. Il n'y avait ni débat public, ni même souvent l'intervention d'un avocat. Le matin du mardi de Pâques 26 mars 1720, Horn et deux mille furent condamnés à mort par la cour du Châtelet. Sentence sans appel. EXEcutables le jour même. Mais là, c'est une nouvelle qui fit l'effet d'une bombe.

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Les juges ont précisé que le supplice ne serait pas la décapitation, mais le supplice infamant de la roue.

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Raphaël Pichon dirigeait l'ensemble Pygmalion dans cette danse des Furies de Orphée et Eurydice de Gluck. Franck Ferrand sur Radio Classique. Nous allons retrouver notre petit duc Saint-Simon, qui est aux premières loges de toute cette affaire. Le procès n'était ni long et difficile, écrit Saint-Simon. L'eau et l'abbé du Bois. S'y intéresser à la sûreté des agitateurs, sans laquelle le papier est tombé tout court et sans ressources, prirent fait et cause auprès de monsieur le duc d'Orléans pour le rendre inexorable et lui pour éviter la persécution, qu'il essuyez sans cesse pour en faire grâce à eux, dans la crainte qu'il ne s'y laissa enfin aller.

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N'oubliez rien pour presser le Parlement de juger l'affaire à grand train et nallait rien moins qu'à la roue. Les parents, hors d'espoir de sauver le criminel, ne pensèrent plus qu'à obtenir une commutation de peine quelques uns. 2 Me retrouver pour m'engager de les y servir. Quoi que je n'ai point de parenté avec la maison de Hoorn, il m'expliquait que la roue mettrait au désespoir toute cette maison et tout ce qui tenait à elle dans les Pays-Bas, en Allemagne, parce qu'il y avait dans ces pays là une grande et très importante différence entre les supplices des personnes de qualité qui avaient commis les crimes, que la tête tranchée n'influe en rien sur la famille de l'exécuter, mais que la roue infligeait une telle infamie que les oncles, les tantes, les frères et sœurs et les trois premières générations suivantes étaient exclus d'entrer dans aucun noble chapitre.

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Ce qui, outre la honte, était une privation très dommageable et qui empêchait la décharge détablissements et les espérances de la famille pour parvenir aux Abéhi de chanoinesses, aux évêchés souverains, etc.

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Cette raison me toucha les animaux dont on reconnaît bien là la fièvre aristocratique. Je leur promit de la représenter de mon mieux à monsieur le duc d'Orléans, mais sans m'engager en rien au delà. Pour la grâce, il ne peut pas grand chose.

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Saint-Simon Bien sûr qu'il va aller voir le régent. Il est en train de s'apprêter à partir pour passer les fêtes de Pâques dans sa belle propriété de La Ferté Vidame, mais il trouve le temps quand même d'aller au palais royal, de rencontrer le régent, de lui expliquer et de lui faire entendre. Raison de lui montrer à quel point ce supplice de la roue était une honte pour la famille de Horn. Mais le Régent ne veut rien savoir. Car le Régent a une chose à l'esprit, c'est que si l'on commence à attenter à la vie de ceux qui font de la spéculation sur le système de l'eau, alors d'un seul coup, on va perdre confiance.

[00:18:26]

Or, la confiance, c'est la clé du système. Bien entendu, voici ce que nous dit madame de Créquy, qui n'en revient pas, elle, de tout ce qu'elle apprend peu à peu sur les méfaits commis par celui qui, d'une manière ou d'une autre, se trouve être quand même son parent. La scène avait eu lieu dans une salle d'auberge où le comte venait d'entrer pour y chercher cet agitateur. Et c'était là que transportez de colère. Il avait saisi sur la table un couteau de cuisine dont il avait fait à cet homme une assez légère blessure à l'épaule.

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Ce sont les autres qui l'avaient tué, nous dit madame de Créquy, qui ne veut pas, bien entendu, qu'on mêle son parent à cette affreuse affaire. La vérité est bien autre. On sait évidemment que le comte de Horn a commis cette chose atroce. On sait qu'il était coupable. Bien entendu, la seule chose qui aurait pu éventuellement émouvoir à juste titre madame de Créquy, c'est le supplice auquel on l'avait condamné. Enfin, nous dit elle. Je ne saurais penser encore aujourd'hui, sans horreur pour le Régent.

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Ça nous fait un peu sourire, nous, aujourd'hui, mais il faut encore une fois se remettre dans l'état d'esprit de l'époque. Dites vous que pour la noblesse de l'année 1720, pour tout ce que la société comptait de titrez, de relever l'attitude du Régent, son caractère inflexible face à la décision prise par les magistrats aura été une sorte d'arrêt de mort.

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Franck Ferrand Si tu christiques, ce que j'avais prévu ne manqua pas, nous dit Saint-Simon, du Bois du Bois, qui est le premier ministre du Régent. Et L'eau, l'homme du système assiégèrent le régent et le retourneur. Si bien que la première nouvelle que j'ai appris à Laferté en arrivant fut que le comte de Horn et son complice Scélérats 2000 avait été roué en grève vif et avait expiré sur la rue le mardi saint 26 mars, sur les quatre heures après midi, sur le même échafaud, l'un et l'autre après avoir été appliqué à la question.

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Le succès fut tel aussi que je l'avais représenté à monsieur le duc d'Orléans. La maison de Hoorn et toute la grande noblesse des Pays-Bas, même d'Allemagne, furent outrés et ne se comparent ni de paroles ni par écrit. Il y eut même parmi eux d'étranges parties de vengeance pour penser et longtemps, depuis la mort de M. Le duc d'Orléans. J'ai trouvé de ces messieurs là qui n'ont pu se tenir de m'en parler ni de contenir de sang, répandre et répandre Velan, le venin qu'il conservait dans le cœur.

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C'est une affaire, c'est une affaire terrible et donc, d'une certaine manière, la réputation du Régent ne va pas se remettre. Et c'est vrai qu'on a supplicié les deux jeunes gens comme s'ils étaient tous les deux, d'une certaine façon, de la même famille. On n'a pas fait de différence entre le roturier et le noble. On a rendu à la famille de Horn et à. Auquel elle était alliée, sans doute un mauvais service. Le Régent demeurait inflexible aux réclamations de toute la noblesse, devait écrire Lacretelle, qui revendiquait pour chacun de ses membres le privilège d'être affranchi de ce supplice.

[00:21:23]

Là, il s'expliquera sur ce privilège odieux, nous dit il, en développant tous les principes que la morale et le bon sens ont fait adopter de nos jours. Le comte de Horn, et sans complexe, n'en fut pas moins roué vif. Le 26 mars, en place de grève.

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Et voici un personnage nettement plus présentable. Il s'appelle Christian Morin bonjour Christian. Une tenue, ce sera la même chose. D'accord, je vous rejoins. L'essentiel, c'est d'être prévenu. Exact, mon cher Franck. Pas de musique, pas d'orchestre, sans tambour ni trompette, mais avec amitié aux JO à venir. Très bon anniversaire aujourd'hui. Merci, merci beaucoup. Tout arrive. C'est dans ces cas là qu'on dit tout augmente, mais comme vous dites, mais vous ne faites pas.

[00:22:08]

Qu'est ce qu'on pourrait faire pour arrêter sans rien? Pour rien du tout. Raymond Devos, qui avait dit goûter pour ne pas mourir. J'ai décidé une chose j'arrête de vie. Eh bien voilà. Là, je suis d'accord. Une solution? Bonne idée.

[00:22:19]

Je vous souhaite une bonne journée.