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9 heures 9 heures 30. Franck Ferrand raconte sur Radio Classique. Je vous emmène ce matin au beau milieu du Second Empire.

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Nous sommes au creux de l'hiver 1861, dans un jeune dans la jolie campagne du nord ouest de l'île. Un village qui s'appelle Saint-Jans-Cappel. On est tout près, tout près de la frontière belge. Et ce village est l'objet d'une attention pas ordinaire puisque dans la région, on en parle avec un mélange de curiosité avide et d'effroi.

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La raison de toute cette agitation? Le 20 janvier, un jour froid, très enneigé, un corps sans vie, celui d'un certain Martin Doise, un veuf a priori sans histoires de 65 ou 66 ans. Le corps de Martin Doise a été trouvé dans sa chaumière, au coeur de ce village dominé par le clocher en forme de tour de son église. Bref, nous sommes en présence d'un crime jusque là. Bon, ça ressemble à un triste fait divers, comme il en existe malheureusement beaucoup, beaucoup d'autres.

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Pourtant, dès le début, quelque chose ne paraît pas tourné tout à fait rond dans cette affaire. La première à avoir trouvé le corps, c'est sa fille Rosalie.

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Rosalie est une jeune femme enfant à l'époque. Est ce qu'on peut dire jeune? C'est une femme, disons, de 27 ans, qui est enceinte depuis peu et qui était avec son époux, Séverin Garde.

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Or, leur réaction aurait été pour le moins bizarre puisque après avoir fait cette découverte macabre par dont il se serait simplement, il serait simplement reparti et se serait rendu chez un fils du défunt et chez sa femme. Là, plutôt que d'informer leurs proches de la tragédie, il semble d'abord avoir fait la conversation comme si rien ne s'était passé.

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Léon Trenchs, qui a reconstitué l'affaire pour Historia, raconte dans l'après midi de ce dimanche. Ils bavardent de choses et d'autres sur le ton le plus ordinaire.

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Puis, de la même voix, Rosalie annonce Ah, j'oubliais de vous dire que le père était mort. Nous sommes passés tout à l'heure chez lui. Tout était fermé. Le chien était détaché. Nous sommes entrés, croyant que le vieux était au champs, mais nous avons vu son corps dans la cuisine, allongée devant l'âtre. Il y avait autour de lui une mare de sang. Il était mort contre une chaise. Il y avait sa pioche pleine de sang.

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C'est un peu surprenant quand même. Et puis Rosalie explique, apparemment toujours aussi calme, qu'il doit s'agir d'un suicide. En entendant tout cela, le frère réagit de manière plus normale. Il s'empresse bien sûr de se rendre chez son père. Il constate que le cadavre est bien là et qui est en fait déjà depuis plusieurs jours.

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Pour tout vous dire, et à voir les choses de près, le scénario D'une mort volontaire paraît pour le moins discutable. Très vite, les autorités vont prendre les choses en main. On prend la suite.

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L'enquête commence et cette enquête, elle va réserver son lot de révélations.

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Franck Ferrand raté, christique. Les enquêteurs n'ont pas besoin de beaucoup chercher pour en apprendre long sur la famille Doise. Les relations entre le père et certains de ses proches étaient des relations exécrables. À l'époque où il était devenu veuf, Rosalie et son mari avaient voulu habiter avec lui dans la chaumière familiale. Seulement, ça s'était mal passé, semble t il. Ils ont eu une querelle à propos d'une somme disparue 60 France plutôt qu'une somme pour des gens comme ça.

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Puis, le père Doise a demandé à sa fille et à son gendre de quitter les lieux. Et évidemment, ils n'ont pas été très contents. C'est un juge de paix dument saisi qui lui qui avait fini par exiger le départ des jeunes gens sans qu'ils renoncent à vouloir obtenir un jour la maison.

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Bien sûr, ce genre d'histoires de famille dans un village comme celui là, ça reste pas bien longtemps secret. Et d'autant moins que Rosalie n'aurait pas pris le parti de la retenue et de la discrétion. C'est le moins qu'on puisse dire. Des habitants de Saint-Jans-Cappel s'épanchent vite auprès des enquêteurs. La jeune femme aurait insinué plusieurs fois qu'elle pourrait bien écourter les jours de son père. Elle l'a dit, on l'a entendue. Je continue sa narration. Gardin lui même accablé sa femme, dit il.

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La nuit, elle rêve qu'elle étrangle son père. Je l'entends grincer des dents avec fureur. Assez fort pour me réveiller.

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Le veuf dOiseaux reste n'ignorait rien des sentiments de sa fille, nous dit le contraire. À plusieurs villageois, il avait manifesté ses craintes. Si je meurs assassinée, eh bien, ce sera de sa main. Bref, assez vite dans l'enquête. Rosalie Doise Gardin s'impose comme suspect et même du zouloue comme suspect numéro 1.

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Il va falloir ajouter un élément matériel ce sont des taches foncées qui ont été trouvées sur certains des vêtements de Rosalie. Elle a été interrogée à ce sujet, alors elle dit Ce sont des résidus de cendre. Et quand on lui certifie un petit peu plus tard qu'il s'agit bien d'hémoglobine? Oui, alors, elle se souvient évidemment s'être blessé pas longtemps avant. N'allons pas trop vite, quand même.

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Que disent les indices trouvés sur le lieu même du crime? Il est probable que la victime ait été attaquée de dos. Là, encore une fois, le suicide ne tient pas, bien sûr. Par ailleurs, l'essentiel de l'argent que le défunt a dissimulé sans grande invention est resté parfaitement à sa place.

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On peut donc penser à un cambriolage qui aurait mal tourné.

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Ce n'est pas très probable. Seuls des objets ne sont pas exactement là où ils devraient être. Et puis, on ne retrouve ni certaines sacoches où il y aurait eu quelques pièces ni une montre d'un prix modeste. Bref, rien de bien essentiel, rien dit inexplicable. En tout cas, pas de quoi faire le poids à côté de tout ce qui, d'une manière quasiment trop évidente, accuse Rosalie.

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Toutefois, la jeune femme ne se décide pas à avouer rien à faire. Elle ne démord pas de sa propre version. Alors, le responsable de l'enquête va entreprendre de la faire réfléchir autrement. Dans un article du rappelle Amédée Blondeau qui nous le dit, on l'a mis au secret dans une cellule noire et infecte, éclairée par une ouverture minuscule.

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L'ensemble Les siècles, sous la direction de François-Xavier Roth, interprété ce final d'un rôle dans Italie d'Hector Berlioz. Franck Ferrand sur Radio Classique. Rosalie est écrouée sans aucun ménagement, mais elle a bien l'intention pour autant de se défendre, quitte à ce que sa stratégie puisse paraître, aux yeux des observateurs, un peu désespérée. Il faut bien le dire dès son premier interrogatoire, nous dit Amédée Blondeau. Elle protesta avec énergie, disant aux juges La montre de mon père a disparu.

[00:07:59]

Faites la chercher et vous trouverez sûrement l'assassin, le juge.

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Fruit d'une enquête pour la forme, Rosalie ne démordait pas de son système et à chaque comparution, elle répétait alors Vous l'avez trouvée, la montre.

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Les semaines passent et malgré cette détention dans des conditions extrêmement dures, vous avez compris. Pas d'hygiène, pas de confort avec diton, de petits animaux grouillants pour compagnon. Après toutes ces semaines de détention, Rosalie ne bouge pas de sa ligne. Elle va même plus loin. Elle affirme penser savoir qui a fait le coup. Ce serait, dit elle, un voisin de son père. Et elle le désigne. Ce voisin? Les enquêteurs vérifient. Et c'est vrai que l'homme a échangé des noms d'oiseaux avec le veuf Doise pas longtemps avant sa mort.

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On ne va pas plus loin et c'est une tentative de report de l'enquête sur d'autres pistes qui va finalement échouer.

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Et finalement, finalement, à la fin de février 1861, Rosalie va céder. On voit qu'avec le juge se dessine un marché quand elle aura livré le récit de son crime. Elle obtiendra d'être transférée dans une cellule convenable, alors elle n'en peut plus. Et elle raconte. Oui, oui, affirme t elle. Elle a été voir son père le 17 janvier, trois jours avant sa soi disant découverte du corps. Et oui, c'est vrai, ils ont eu une altercation et à un moment, le sexagénaire se serait même saisi de la fameuse pioche et il aurait voulu s'en prendre à elle.

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Mais elle aurait réussi à lui prendre l'objet des mains et à le retourner contre lui. Puis elle serait partie. Sans oublier, ajoute t elle, de se saisir de sa montre qu'elle aurait égarée ou vendue. Par la suite, elle tiendra à préciser que son père était encore en vie au moment où elle l'a laissée.

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Mais c'est un détail qui, de toute façon, ne va pas changer la suite puisque le procès est maintenant fixé au printemps. Procès devant la cour d'assises du Nord.

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Ai je besoin de vous le dire? Et pendant les débats, Rosalie va devoir traverser une autre épreuve terrible puisqu'elle accouche d'un bébé qui ne va pas survivre. Il ne vivra qu'une vingtaine de jours ce petit être au procès. On s'attend à ce qu'elle confirme les aveux qu'elle avait produit devant le jury.

[00:10:11]

Sauf que là, quand on lui demande de raconter son histoire, eh bien, elle s'y refuse.

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Elle clame avoir parlé pour échapper à son cachot. Abominable. Elle l'a fait, dit elle.

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Pour le bien du bébé dont elle était qu'elle attendait, le jury pourrait être émue devant ce genre de déclarations. Mais la vérité, c'est qu'il est surtout choqué par cette histoire de parricide à coups de pioche et un parricide commis apparemment sans grand remords. Et Rosalie va être astreinte pour le reste de sa vie aux travaux forcés. On prononce la sentence. Et quand elle entend ça, elle ne peut pas retenir ses larmes quand on retrouvera les coupables, dit elle.

[00:10:51]

Que ferez vous de l'innocente?

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Voilà donc une affaire qui a été rondement menée. En tout cas, c'est ce qu'on pourrait penser. Sauf que un petit peu plus tard, quelques mois plus tard, en 1862, coup de théâtre, les forces de l'ordre sont mises au courant qu'un Belge se serait épanché sur son implication dans le meurtre du veuve Doise, dont il se serait rendu coupable avec un acolyte. Le Belge en question s'appelle Vanna Lewin et l'acolyte s'appelle Vahram. Il aurait été assez indiscret, ce Belge, pour qu'une rumeur locale finisse par le pointer du doigt.

[00:11:27]

Bref, les autorités sont bien obligées de vérifier. Les deux Belges sont assez vite retrouvés et sont interrogés.

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Eva Malouine. Après quelques dénégations, vint s'accuser d'un rôle au moins limité, mais d'un rôle tout de même dans le fameux crime Amédée Blondeau. De nouveau sa femme, confirma l'aveu de son mari, croyant que le père Doise, avec quelques économies il avait entraîné VRAM et, sous le prétexte qu'il était poursuivi par des douaniers, s'était fait ouvrir la porte par le vieillard que Van Houten, à coup de pioche, avait été tendu, mort à ses pieds. Les deux bandits n'avaient, pour tout butin, récolté que trois francs en monnaie de billon et la fameuse montre.

[00:12:10]

Là, on se dit que Rosalie et ses protestations étaient peut être à prendre au sérieux. La montre, on la localise. Elle est à Ypres, à une petite vingtaine de kilomètres de Saint-Jans-Cappel, côté belge. Maintenant, un commerçant l'a racheté à Vannes, à Louise. Quant à l'argent que cachait le veuf Doise, et bien les deux compères, semble t il peu dégourdi, sont visiblement passés à côté de la cachette.

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Là encore. Bien entendu, et pendant l'été 1862, les sentences tombent vingt Malouine est envoyée, en tout cas promis à la guillotine et son complice envoyé aux travaux forcés. Remarquons quand même que ce verdict n'efface pas automatiquement celui qui a été prononcé contre Rosalie Doise Gardin. Ce qui veut dire, en d'autres termes, qu'à l'époque, on a deux procès qui attribuent des coupables différents pour un seul et même crise. Quel crime? Pardon?

[00:13:08]

C'est là que doit intervenir la Cour de cassation pour tirer tout cela. Hocquet au clair. On va lancer un troisième procès qui se tient à Amiens en novembre 1862. Et le procureur général s'appelle Duffau Dufour de Montfort. Le procureur général se fait sa petite idée sur le dossier.

[00:13:28]

Il se dit qu'après tout, Rosalie Doise garde vingt Malouine et Bayram ne se sont pas disputé un crime.

[00:13:37]

Non, non, ils étaient peut être associés dans ce crime.

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L'ouverture de Gwendoline d'Emmanuel Chabrier et l'Orchestre philharmonique de Vienne, j'allais dire en personne, était sous la direction de Sir John Eliot Gardiner Franck Ferrand sur Radio Classique.

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Il y a ce troisième procès qui est très suivi par La Presse. Quand je lis La Presse maintenant, c'est notamment la presse nationale parce que ça fait beaucoup de bruit. Cette affaire Doise, évidemment. Le procureur général agite donc son hypothèse au nez des trois suspects. Et comme le relève les hanterait une fois de plus, il développe son argument de la manière suivante les aveux de Van Anne-Louise et de Vermes n'était nullement inconciliable avec la culpabilité de la femme Doise Gardin.

[00:15:22]

Il laissait subsister l'intérêt qu'avait celle ci à la mort de son père. Les violences par lesquelles elle semblait prélude à un parricide. Les menaces impies qui annonçaient ses intentions criminelles. Vanna, Louis, Vahram habitaient commeles la région Debailleul. Ils étaient gens à se contenter d'un médiocre salaire pour tuer Martin. Doise reste tout de même, dans cette affaire à prouver qu'il existe bien une collègue, une connexion entre Rosalie et les deux Belges, parce que eux assurent ne pas avoir le plus léger lien avec la jeune femme, soit le président et le procureur général se lancent dans un interrogatoire serré.

[00:16:04]

Il va falloir qu'on pousse Rosalie dans ses retranchements. Allons y!

[00:16:11]

On procède à cet interrogatoire. Le journal Le Temps rapporte de larges extraits dans son édition du 19 novembre 1862. Les réponses de la jeune femme ont quelque chose de désarmant.

[00:16:22]

Quand elle revient sur le jour où elle a découvert le défunt, elle reconnaît qu'elle venait le voir pour lui demander s'il ne voulait pas céder sa maison. Et quand on lui parle des rumeurs assurant qu'on l'a vu traîner son père par les cheveux, elle répond J'ai traîné mon père comme je vous ai traîné lorsqu'on s'étonne qu'elle n'ait pas paru affecté par le décès violent de ce père. Elle réplique alors là avec la plus parfaite simplicité.

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Je l'étais, je l'étais en dedans et ça continue comme ça.

[00:16:53]

De question en question, elle s'en tire pas mal. Et des témoins qui, autrefois, étaient les pourvoyeurs de la rumeur. Ces témoins vont maintenant aller plus tôt, et même de plus en plus, dans le sens de Rosalie. Quant aux responsables de l'affreuse prison où elle a été captive pendant sa grossesse, il concède la dureté des conditions qu'elle a dû affronter, à tel point qu'il l'a vu à certains moments, s'écrouler psychologiquement. Bref, on comprend qu'elle aurait pu, dans des conditions aussi effroyables, signer n'importe quel aveu pour être transféré dans un lieu plus décent.

[00:17:29]

Franck Ferrand, c'est un raté christique. Disons les choses. Au terme de tout cela, il ne paraît pas vraisemblable de soutenir la thèse d'une entente entre Rosalie et ces fameux malfrats belges. Le procureur, néanmoins, se tient à s'attacher à son hypothèse. Il ne lâche pas prise. Il conserve son aplomb et va même développer un raisonnement effrayant, pour ne pas dire autre chose. Je suis encore ventrèche. Monsieur Dufour, de tort, ne conteste pas que l'acquittement de la femme Doise ne fut inévitable.

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Mais il tenta une dernière fois de sauver l'honneur des magistrats de 1861 en proclamant que Rosalie, si elle n'avait pas participé au crime de façon matérielle, n'en demeure pas moins une parricide morale. Une criminelle d'intention proclamerait l'innocence de cet accusé. Dois je déplorer, en ce qui la concerne, une fatale méprise? Non.

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Aux yeux de Dieu qui lit dans les cœurs, la femme Gardin était parricide.

[00:18:31]

Je préfère en rire parce que c'était effrayant. Le juge sait mieux que la réalité elle même. Ce qui a pu se passer dans le cœur de cette femme Gardin, comme il l'appelle de notre Rosalie Doise épouse garde. Alors évidemment, ces divagations ne vont pas empêcher l'essentiel d'être rétabli puisque Rosalie va être lavée de toute accusation. Et les seuls qui paieront pour leurs crimes, ce sont évidemment et on a envie de dire heureusement, Van Malouine et VRAM Rosalie va voir s'achever son cauchemar.

[00:19:03]

Elle va pouvoir tenter malgré toutes les épreuves qu'elle a dû traverser, malgré notamment cette grossesse menée dans des conditions effroyables et qui a abouti à la mort de son enfant. Elle va essayer de reprendre le fil de sa vie. Elle mourra plus de trente six ans plus tard, en 1899, âgée de 65 ans et mère maintenant de plusieurs enfants. Elle était un petit peu oubliée après l'indignation qui avait déclenché les affres de ses procès, de ses divers procès, devrais je dire.

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L'affaire avait même été jusqu'à inspirer à Victor Hugo un poème à son nom, poème qui est une critique virulente. Fonctionnement de la justice du Second Empire. Vous connaissez Victor Hugo? La damnées étouffaient, décriait Grace Grace. Le juge lui disait Que veux tu que j'y fasse? Avoue Elle pleurait de l'air, je meurs.

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Tu n'as qu'à parler d'un mot. Turon, ce cadenas, ta prison deviendra très douce. Voix décide. Tu n'as qu'à t'avouer. Simplement parricides. Un grand merci à Pierre-Louis Lancel, qui a préparé cette émission et qui nous a fait vivre les rebondissements de cette affaire, et je salue maintenant notre Christian Maurin.

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Bonjour Christian, bonjour mon cher Franck que je me suis un peu éloigné quand même. J'avais un peu peur. Je ne savais pas où je mettais les pieds ce matin, donc je vous écoute un peu plus loin que mon micro. On aurait pu appeler cette affaire Rosalie Doise Le suicide à la pioche. Oui, c'est ça. C'est quand même un peu rare de se suicider d'un coup de pioche dans le dos.

[00:20:41]

En plus, je me souviens, je ne sais pas si c'est pas dans un vieux Colombo. Enfin, un film où il y avait un crime, un crime un peu particulier et où on retrouvait quelqu'un qui s'était tiré une balle dans la tempe droite et l'arme était dans la main gauche.

[00:20:56]

Oui, ça, on en a quelques exemples. Puis ça nous rappelle un peu l'histoire politique française. Pas trop, pas trop éloignée.

[00:21:02]

Mais là, vous m'entrainer sur des terrains glissants, mais sur lesquels nous reviendrons sans glisser et avec l'espoir.

[00:21:08]

Évidemment, je vous souhaite une bonne journée. Mon cher Franck.